Afrique du Sud

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Messagede bipbip » 10 Avr 2017, 14:45

Afrique du sud. Des manifestations contre la corruption qui gangrène l’État

Le récent limogeage par Jacob Zuma du ministre des Finances, ennemi déclaré des fraudes et malversations, a relancé les critiques contre le président. Le Parti communiste et le syndicat Cosatu demandent sa démission.

Semblable à un volcan prêt à éclater, la crise que traverse le Congrès national africain (ANC) laisse échapper des fumerolles de plus en plus importantes, de plus en plus nombreuses. La lave est incandescente mais l’explosion n’a pas eu lieu. Pas encore !

Depuis des mois, voire des années, les critiques se font plus vives contre Jacob Zuma, président de l’ANC et de l’Afrique du Sud. Corruption, népotisme sont les termes qui reviennent le plus souvent. Ici, c’est l’affaire de l’agrandissement de sa propriété au ­Kwazulu-Natal engageant des milliards de rands d’argent public ; là, ce sont les passe-droits dont bénéficie la très riche famille Gupta, proche du clan Zuma. Au sein de l’ANC, même mais également au Parti ­communiste sud-africain (SACP) et à la Cosatu (la puissante confédération syndicale), les critiques étaient, jusque-là, voilées. Les ­récents événements ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Depuis des mois, Zuma était en délicatesse avec son ministre des Finances, Pravin Gordhan, et l’a limogé la semaine dernière, en réalité parce que ce dernier n’entendait pas voir le pays placé sous la coupe de la famille Gupta.

... http://www.humanite.fr/afrique-du-sud-d ... tat-634423
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Re: Afrique du Sud

Messagede Pïérô » 11 Mai 2017, 13:18

L'Afrique du Sud secouée par des manifestations violentes autour de Johannesburg

Depuis quelques jours, des habitants des townships autour de Johannesburg manifestent contre le manque de travail, de logement, de services publics. Certaines manifestations sont devenues violentes, comme à Eldorado Park, un quartier principalement métis à proximité de Soweto.

A Eldorado Park, les rues sont jonchées de pierres et de pneus brûlés après deux jours de heurts violents. Tous les commerces sont fermés.

Tout a commencé lundi par une manifestation pour demander des logements, qui a rapidement tourné au vandalisme, comme l'explique ce commerçant : « Maintenant , ce sont des voyous qui ont pris le contrôle, des éléments criminels, ça n'a plus rien à voir avec une manifestation pour demander des logements. Plus d'une centaine de magasins ont dû fermer, et certains sont en train de vider leur magasin. On a fait ça [mardi] soir, car on avait trop peur qu'ils viennent nous piller ».

... http://www.rfi.fr/afrique/20170510-afri ... g?ref=tw_i
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede Lila » 04 Juin 2017, 17:43

Afrique du Sud: trois femmes tuées chaque jour par leur conjoint

Le 28 mai 2017, les Sud-Africains, femmes et hommes confondus, ont dénoncé à Pretoria les violences faites aux femmes. Une prise de conscience collective liée à la disparition de l’une d’entre elles, battue à mort par son compagnon, alors qu’elle avait porté plainte pour des violences conjugales.

Sous le hashtag #MenAreTrash («Les hommes sont des ordures»), repris des milliers de fois sur Twitter, les Sud-Africains ont réagi à la mort de Karabo Mokoena, dont le corps a été retrouvé carbonisé dans une poubelle.

Mi-mai, d’autres découvertes macabres – trois femmes violées et trouvées mortes à Soweto – ont ajouté à l’indignation et provoqué une levée de bouclier sur les réseaux sociaux et dans la rue.

la suite : http://geopolis.francetvinfo.fr/afrique ... int-144991
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 16 Juil 2017, 12:54

Durban (Afrique du Sud): le mouvement Abahlali subit la répression et les expulsions

Dans un communiqué daté du 7 juillet 2017, le mouvement Abahlali baseMjondolo explique qu’il continue sa lutte contre les expulsions malgré la répression qui s’oppose systématiquement à ses initiatives.

Après avoir manifesté à plusieurs milliers le 26 juin dernier en direction du siège de la municipalité métropolitaine d’eThekwini (en réponse aux expulsions de début juin), le mouvement Abahlali est resté sans solution, les autorités n’apportant aucune réponse après avoir effectué ses expulsions de bidonvilles.

Le mouvement Abahlali avait alors clairement annoncé que sans réponse concrète sous sept jours de la part des autorités, les manifs et actions directes recommenceraient.

Le jeudi 6 juillet, en réponse au mépris des autorités, des membres du mouvement Abahlali ont bloqué de routes à travers la ville de Durban. Ces blocages étaient organisés en défense des terres, des habitations et du futur des personnes expulsées.

La réponse de la police a été brutale: quatorze activistes ont été hospitalisé-e-s et quatre autres arrêté-e-s.

La police est même passée à la contre-offensive en lançant des opérations d’expulsion ce même jour, notamment à Wiggins Road, dans le quartier de Mayville, toujours à Durban. Vers 22h, la Land Invasions Unit a brûlé des cabanes dans un bidonville, mettant environ 72 familles à la rue.

Les actions du mouvement Abahlali ont repris le 7 juillet, avec à nouveau des blocages de routes. La N2 et l’autoroute de Mangosuthu ont été bloquées, ainsi que d’autres routes moins importantes, des habitant-e-s de Wiggins Road, Mayville, Cato Crest, Shallcross, eNsimbini et Bhambayi menant ces actions en différents endroits de la ville.

Le combat continue.
Notre dignité n’est pas négociable.

Contact:
Blessing Nyuswa 084 695 3205
Thapelo Mohapi 062 892 532
S’bu Zikode 083 547 0474
http://abahlali.org/

https://fr.squat.net/2017/07/13/durban- ... xpulsions/
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 05 Aoû 2017, 16:11

Johannesburg (Afrique du Sud): solidarité avec les « Quatre de Boiketlong »

Appel à solidarité

Les « Quatre de Boiketlong » et la criminalisation de la pauvreté et des mouvements sociaux : Liberté pour Dinah et Sipho, Justice pour Papi !

... https://fr.squat.net/2017/08/04/johanne ... oiketlong/
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 30 Oct 2017, 11:43

Afrique du Sud : Affrontements et arrestations lors des manifestations étudiantes à Cape Town

Des centaines d’étudiants de l’Université de Cape Town (UCT) et de l’Université de Technologie de la Péninsule du Cap (CPUT) ont défilé devant le Parlement pour exiger la publication du rapport de la Commission d’enquête sur l’enseignement supérieur et la formation. Plusieurs étudiants ont été arrêtés lors de la dispersion de la manifestation par la police, alors que le ministre des Finances présentait sa politique budgétaire à moyen terme. Les étudiants ont été escortés par la police du Parlement vers le campus de Cape Town du CPUT. Ils ont exigé la dissolution de toute la sécurité paramilitaire, la publication du rapport de la commission sur la gratuité de l’éducation et l’arrêt des poursuites contre les étudiants.

Plus tôt dans la journée, un bureau de l’ancien bâtiment de l’éducation sur le campus de Bellville a également été incendié. Lundi, le bureau de la direction de la recherche de l’établissement à Bellville a été fermé à la suite d’un présumé incendie criminel. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’incendie d’une navette d’étudiants et d’un autre véhicule le même jour. Des gardes de sécurité privés ont utilisé des grenades assourdissantes pour disperser un groupe d’étudiants protestataires qui tentaient de prendre d’assaut la bibliothèque de Bellville.

https://secoursrouge.org/Afrique-du-Sud ... etudiantes
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Re: Afrique du Sud

Messagede Lila » 05 Aoû 2018, 20:20

Les Sud-Africaines marchent contre les violences sexistes

La mobilisation est une première dans ce pays où une femme est violée toutes les treize minutes.

« Je suis là pour plein de raisons. Premièrement, je suis une femme. Deuxièmement, je suis lesbienne. Troisièmement, j’ai été violée. » Comme des milliers de Sud-Africaines, Buthimelo Ntiho est descendue, mercredi 1er août, dans les rues de la capitale, Pretoria, pour dénoncer les violences à caractère sexiste. Au total, dix-neuf marches, réservées aux femmes et aux membres de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans), ont été organisées à travers le pays, une première en Afrique du Sud.

Dans le pays de Nelson Mandela, où août est le « mois de la femme », les violences sexistes ont atteint ces dernières années des niveaux effroyables. D’après les statistiques de la police, une femme sur cinq fait l’objet de violences domestiques. En moyenne, une femme est violée toutes les treize minutes.

la suite : https://www.lemonde.fr/afrique/article/ ... _3212.html
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 13 Aoû 2018, 18:59

Afrique du Sud. Le mouvement de la classe laborieuse doit être indépendant! (I)

Par South African Federation of Trade Unions (SAFTU)

Un nouveau chapitre dans l’histoire de la classe laborieuse d’Afrique du Sud s’est ouvert à Soweto les 21 et 22 juillet 2018. Au cours de ces deux jours, 1000 délégués représentant plus de 147 formations de la classe laborieuse se sont réunis pour unifier les luttes sur les lieux de travail et dans les communautés.

Cette rencontre représente une immense avancée, jetant les fondations de la construction d’un nouveau mouvement de masse de la classe laborieuse, indépendant, démocratique et militant, permettant de battre en brèche les attaques contre les emplois et les conditions d’existence, lesquelles plongent de plus en plus d’Africains du Sud dans la pauvreté et le désespoir.

Cette assemblée de la classe laborieuse, des pauvres des zones rurales, des opprimé·e·s et des marginalisé·e·s a rassemblé des formations qui ne s’étaient jamais retrouvées sous le même toit dans le passé. La rencontre de 147 formations de la classe laborieuse, sur une base égalitaire et de respect mutuel dans la recherche d’un dénominateur commun, était historique et sans précédent.

Le Working Class Summit (WCS-Sommet de la classe laborieuse) a été caractérisé par un engagement d’unification des formations de la classe laborieuse, des travailleurs ayant un emploi comme ceux au chômage, actifs dans le secteur informel ou dans des emplois plus stables, les étudiant·e·s et les sans-terre, les sans-abri ainsi que ceux et celles qui combattent la crise de l’eau, le fléau de la violence contre les femmes et les enfants, autour de campagnes de masse en faveur d’une lutte pour une société réellement libre, juste, démocratique et égalitaire.

Ainsi que l’a déclaré le président de la SAFTU [Fédération des syndicats d’Afrique du Sud], Mac Chavalala, lors de son vibrant discours d’ouverture:

«En tant que classe laborieuse, notre statut a été méprisé pour bien trop longtemps. Nous ne sommes pas ici pour gémir mais pour annoncer un programme radical et révolutionnaire qui nous unira autour de revendications communes ainsi qu’autour d’un programme de mobilisation de masse.

A ceux qui veulent maintenir le statu quo, notre avertissement est simple: la récréation est terminée! A partir de maintenant, nous allons vous défier dans les rues et dans les salles de direction.»

... https://alencontre.org/laune/afrique-du ... ant-i.html



Afrique du Sud. Le mouvement de la classe laborieuse doit être indépendant! (II)
https://alencontre.org/afrique/afrique- ... nt-ii.html
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 28 Aoû 2018, 22:37

Afrique du Sud: l’occupation Zikode Extension tient depuis plus de trois mois

Entre Germiston et Boksburg, dans l’East Rand (en banlieue de Johannesbourg), un terrain est occupé depuis le 11 mai 2018: Zikode Extension. Nous l’occupons depuis maintenant plus de trois mois. Nous résistons toujours et nous continuerons à résister.

La police continue à venir et à détruire les structures que nous avons construites, et à brûler notre matériel de construction. Il y a eu cinq arrestations et un nombre importants d’attaques policières.

Nous avons tenu le terrain à travers l’hiver[1], souvent forcés de dormir dehors. Nous sommes tou-te-s tombé-e-s malades. Nous avons fait usage d’une tente, de feux de camp, pour avoir un peu de chaleur pendant les nuits, mais nous ne pouvons tou-te-s tenir dans la tente. Parfois nous avons cramé des pneus juste pour avoir chaud pendant la nuit. Ici, il n’y a pas d’eau courante, nous devons en transporter quotidiennement.

L’occupation a été soutenue par des comrades venant de l’extérieur. Des voisin-e-s ont pris soin de nos enfants pendant que nous luttions pour l’occupation du terrain.

Nous continuons de recevoir des menaces de la part de l’ANC locale[2]. Ils disent qu’ils vont « s’occuper de nous »[3]. Voilà ce qu’ils disent. Notre mouvement subit des attaques de l’État à travers tout le pays. Notre président est actuellement « underground »[4] à cause des menaces de mort qu’il a reçues.

De plus, nous sommes maintenant constamment confronté-e-s à la Justice. Siyambusa Mpolase doit à nouveau comparaître le 31 août. Nomnikelo Sigenu également, le 4 septembre.

Nous nous battons pour la terre et la liberté. Nous ne rebroussons pas chemin. Nous ne quitterons pas les lieux.

Abahlali baseMjondolo, 22 août 2018.

Notes (de Squat!net):
[1] L’hiver se déroule là-bas de la mi-juin jusqu’à mi-septembre, l’Afrique du Sud étant située dans l’hémisphère sud.
[2] L’ANC est le parti politique au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’Apartheid.
[3] Traduction de « they will ‘deal with’ us ».
[4] Pratiquement, en clandestinité.

[Traduction de l’anglais d’un article publié le 25 août sur en.squat.net.]


https://fr.squat.net/2018/08/28/afrique ... rois-mois/
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Re: Afrique du Sud

Messagede bipbip » 20 Sep 2018, 21:12

A Visa pour l’image, la violence des « fourmis rouges » sud-africaines

Le photographe James Oatway a suivi une milice chargée d’expulser des squatteurs à Johannesburg.

Salopettes rouges, casques du même ton, visières qui cachent le visage : les uniformes des « fourmis rouges » se détachent de façon spectaculaire et assez effrayante sur les murs sombres de Johannesburg. Derrière ce nom et ces habits étonnants se cache une société de sécurité privée de triste réputation en Afrique du Sud. Armés de pieds de biche et de boucliers, ses membres peuvent fondre sur un lieu à plusieurs centaines à la fois. Ils en délogent les squatteurs qui occupent illégalement des bâtiments ou des terrains, sans hésiter à recourir aux méthodes les plus brutales – tabassages, viols, meurtres. En suivant ces hommes pendant presque une année, le photographe James Oatway a rapporté des images non seulement frappantes mais symboliques des tensions qui traversent l’Afrique du Sud. Elles sont exposées au Festival international du photojournalisme de Perpignan jusqu’au dimanche 16 septembre.

Le nom de « fourmi rouge », en Afrique du Sud, est synonyme de violence et d’exactions. Mais le photographe sud-africain rencontré à Perpignan explique avoir voulu « aller plus loin que leur réputation de sales types. Ce sont des Sud-Africains normaux, victimes de la pauvreté, et ils viennent d’ailleurs des mêmes communautés que les gens qu’ils expulsent… » De fait, les images de James Oatway alternent entre des scènes de violence et d’expulsion, des visions d’incendies et de combats de rue, et d’autres surprenantes de douceur : on voit ainsi une « fourmi rouge » qui tient un bébé dans ses bras pendant que la mère de l’enfant fait les paquets. Dans d’autres images impressionnantes, au contraire, les « fourmis rouges » ressemblent à une armée sans état d’âme et prête à en découdre – certains membres portent des masques avec des têtes de mort destinés autant à effrayer les victimes qu’à cacher leur visage.

Fantômes de l’apartheid

Leurs victimes, elles, sont parfois des délinquants ou des drogués, plus souvent des familles sud-africaines qui ont quitté leur campagne pour chercher une vie plus confortable à la ville. « Au temps de l’apartheid, les Noirs n’avaient pas le droit d’habiter à la ville, rappelle James Oatway. Beaucoup ont ensuite déménagé pour se sentir inclus dans la société, pour avoir des meilleures écoles pour leurs enfants, avoir accès à des soins médicaux. Mais la liste d’attente pour les logements sociaux peut être de dix ans à Johannesburg… Ils sont vraiment désespérés, et prêts à tout pour rester. Même à se battre ».

Les raids des « fourmis rouges », souligne James Oatway, sont légaux. La société œuvre souvent pour des propriétaires privés qui veulent faire respecter les avis d’expulsion émis par les tribunaux. Mais les plus gros clients sont les pouvoirs publics locaux, qui engagent cette milice privée aux méthodes musclées et demandent en parallèle à la police de leur prêter main forte. Les « fourmis rouges » servent à la fois pour vider les bâtiments occupés illégallement et pour empêcher les campements sauvages de s’établir dans les endroits vides. « Il y a toujours plus de gens qui viennent des campagnes et qui s’entassent aux pourtours des grandes villes, explique James Oatway. Et le gouvernement n’a pas la situation sous contrôle ».

... https://www.lemonde.fr/photo/article/20 ... 89037.html
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Re: Afrique du Sud

Messagede Lila » 18 Nov 2018, 23:26

L’Afrique du Sud veut s’attaquer au fléau des violences sexistes et des féminicides

Le pays, où on dénombre 110 viols par jour, a organisé un premier sommet national pour trouver des réponses concrètes à ce fléau.

Le 1er août, elles avaient fait le piquet jusqu’au bout, résistant aux tentatives parfois brutales de la police pour les déloger. Manifestant devant le siège du gouvernement contre les violences faites aux femmes en Afrique du Sud, les militantes avaient exigé que le président en personne vienne écouter leurs revendications. A la nuit tombée, Cyril Ramaphosa avait fini par obtempérer. Et avec l’ouverture à Pretoria, jeudi 1er novembre, d’un premier sommet national consacré aux violences sexistes et aux féminicides, le chef de l’Etat a même tenu parole. Sur deux jours, cette grande réunion entre gouvernement et associations a pour but de trouver des réponses concrètes à un fléau qui ravage la société sud-africaine.

à lire : https://www.lemonde.fr/afrique/article/ ... SnOgWAJ8AE
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