Mexique

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Messagede bipbip » 16 Juin 2016, 15:45

Mexique : Affrontements entre enseignants et policiers

Il y a eu des affrontements violents entre les enseignants et la police au Mexique, alors que les manifestations se poursuivent dans tout le pays contre la réforme de l’éducation. Les manifestations sont devenues violentes avant-hier après qu’un dirigeant syndical ait été arrêté sous l’accusation de blanchiment d’argent dans l’État mexicain d’Oaxaca. Ses partisans dénoncent une arrestation politique et ont mis en place des barrages routiers autour d’Oaxaca pour exiger sa libération.

http://www.secoursrouge.org/Mexique-Aff ... -policiers
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 25 Juin 2016, 10:17

Halte à la répression contre la CNTE au Mexique !

Communiqués de la fédération SUD éducation et du RISL - juin 2016

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Re: Mexique

Messagede Lila » 03 Juil 2016, 18:51

Au Mexique, des abus sexuels généralisés sur les femmes en prison

Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"

Afin de gonfler leurs statistiques dans la lutte contre le crime organisé, les forces de l’ordre abusent sexuellement des femmes pour obtenir des « aveux ». Enquête sur une pratique très répandue.

à lire : http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Sto ... veux-18703
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Re: Mexique

Messagede Pïérô » 18 Juil 2016, 00:54

EZLN / Les leçons du mois de juin :
http://cspcl.ouvaton.org/spip.php?article1208
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Re: Mexique

Messagede Pïérô » 15 Aoû 2016, 15:37

[ Ville de Mexico ] Présentation du collectif de prisonnier-e-s « CIMARRON »

Texte lu lors de la rencontre Anti-carcérale du Bajío – Mexique.

Caché dans ce qui aujourd’hui est un semblant de campement (une loge), je me connecte à ce dialogue intime par lequel j’approfondis mon essence et c’est précisément ce moyen par lequel je peux dénuder mon âme et l’offrir, au moins tant que je me trouve dans cet endroit… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne peux être prisonnier de mes émotions si je veux pouvoir survivre… je reste vivant et en alerte, parce qu’il suffit d’une étincelle pour que la vie s’achève lorsque tu vis entassé, supportant une routine incessante de jours, semaines, mois, années et pour certains plus malheureux que moi : de décennies… Le conflit est inévitable. Il est évident que nous tous reclus ici, nous sommes une bombe à retardement… Tu ne peux jamais savoir quand explosera une de ces bombes et d’une certaine façon cette sensation d’agressivité ne me déplaît pas ; ce qui me déplaît c’est la résignation de la grande majorité ; parce que cela signifie renoncer à attaquer les puissants et si nous renonçons à les attaquer alors nous nous attaquerons entre nous…

C’est ce qui me bouleverse parce que dans certaines situations nous devons aussi maltraiter des enfants du peuple…je suis conscient que chaque fois que je sors de cette cellule, c’est l’instinct sauvage qui me guide pour me conduire comme n’importe quel bête sauvage le ferait ; avec son intelligence, son instinct et sa force physique… C’est ainsi que peu à peu je me gagne la sympathie des autres animaux, non pas pour mon argent ni mes relations ou mes influences, mais par ma détermination à ne permettre à personne de s’approprier mon existence, et de vivre toujours en marge des rapports de pouvoir… Dans un endroit comme celui-ci, quelqu’un de marginal comme moi n’a d’autre moyen que ses bras et son cerveau soutenus par son courage et la rage de l’instinct de préservation pour faire respecter ses opinions, ses idées… La vérité c’est que j’ai toujours des envies que tout explose, que j’imagine les maton-e-s , les honnêtes citoyens et leurs institutions de représentation brûlant dans les flammes… Si j’ai appris quelque chose tout au long de ce projet d’insurrection de mes idées c’est de valoriser cette sensation qui consiste à garder le contrôle sur ma vie ; une sensation que j’expérimente très souvent lorsque je me confronte au maton, lorsque je décide de ne pas être victime du système et que je retrouve ma dignité en rendant le coup de poing dans la gueule, à l’estomac, parce que cela constitue en soi un acte de guerre qui rappelle celui des animaux en cage, du compagnon bastonné, du prisonnier réduit à moins que rien, des pauvres et de tous les marginalisés du monde qui ont posé le pied dans les entrailles de la prison, tous ces être formidables qui résistent quotidiennement aux ravages de la guerre contre l’humanité et la nature, menée par l’économie globale dans les états du monde et qui de par leur politique ont condamné à mort la planète sur laquelle nous vivons.

C’est dans ce contexte que l’individualisme d’un rebelle solitaire se transforme en organisation ; car souvent il suffit juste d’impulser une légère expression de désobéissance pour contaminer les autres êtres qui se savent eux aussi humiliés, piétinés, c’est ainsi que petit à petit des actes spontanés de résistance quotidienne se reproduisent (le refus des contrôles, les agressions contre les gardiens, les insubordinations collectives, les grèves de la faim etc.) et bien que nombre d’entre elles ont été étouffées sur le champ et que nombre de ceux qui ont participé en tant que coordination informelle des prisonniers en résistance (CIPRE) ont choisi de négocier et d’obtenir certaines commodités, on ne peut ignorer que ces faits n’existaient pratiquement plus dans les prisons au moins dans la dernière décennie, surtout depuis la prolifération de ceux qu’ici nous appelons « les mules » ou « prisonniers au service des autorités ».

Cependant, depuis ces actions qui ont agité l’intérieur de la prison pendant quelques mois, un petit groupe de personnes s’est formé, qu’ils ont décidé eux-mêmes d’appeler « cimarrón »… cimarrón pouvant être tout animal domestiqué qui échappe à ses maîtres et redevient sauvage. Ce collectif a entamé un vaste travail de re-signification et de ré-appropriation de la vie à partir de la résistance culturelle, ignorant les espaces institutionnels pour mettre concrètement en place des ateliers, des discussions, une bibliothèque alternative pour construire de la sorte une vie communautaire en marge du temps et des restrictions de la prison… En effet, la majorité de ceux d’entre nous considérés comme des « criminels » nous avons démontré que nous sommes capables d’assurer la subsistance avec intelligence, instinct et force physique en les combinant parfaitement entre eux, c’est ce qui fait de nous un ennemi en puissance à écarter par ceux qui nous dominent. C’est d’ailleurs pour ce motif qu’ils nous enferment dans des cages et qu’ils nous combattent de façon si brutale…

Nombreux sont les « criminels » qui ne sont pas conscients de cela, mais d’autres comme nous l’ont perçu et sont prêts à livrer bataille contre le monstre carcéral et contre tout forme de domination….

Jusqu’à ce que nous soyons tous libres !

– Fernando Barcenas –



Le compagnon anarchiste Fernando Barcenas Castillo a élaboré plusieurs projets à l’intérieur de la prison Nord de la Ville de Mexico où il est incarcéré depuis le 13 décembre 2013. Il a créé des ateliers d’écriture, de réflexion, de musique; avec d’autres prisonniers et prisonnières écrit et diffuse le journal anticarcéral Indépendant et de combat « El Canero »; dernièrement il a mis en place une bibliothèque gérée par les propres prisonniers. Fer a également encouragé et lancé l’organisation des prisonnier-e-s en résistance, tout d’abord il encourage la formation du C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers en Résistance) plus tard il participe à la coordination des grèves de la faim avec d’autres prisonniers anarchistes de la ville de Mexico. Par la suite Fer lance et encourage la formation de la C.I.P.RE (Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) comme forme et espace d’organisation pour tous ceux et celles qui ont été brimés et torturés par la machinerie pénitentiaire. La CIPRE étant une organisation informelle s’est dissoute et aujourd’hui s’efface non sans laisser toute une expérience organisationnelle derrière elle. Désarmé, Fer lance une nouvelle proposition donnant lieu au collectif des prisonniers CIMARRON, le nom « cimarron » signifie «s’échapper, fuir». Le marronnage était le nom donné à la fuite d’un esclave hors de la propriété de son maître.

Traduction Amparo et les trois passants / correction Myriam

Source Croix Noire Anarchiste de Mexico

https://liberonsles.wordpress.com/
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 08 Oct 2016, 20:07

URGENT: Des paysans d’Atenco venus bloquer le chantier de construction du nouvel aéroport de Mexico se font tirer dessus par un groupe d’hommes de main

Traduction d’un article du quotidien mexicain La Jornada du 5 octobre 2016.

San salvador Atenco, Etat de México. Un groupe d’hommes de main, apparemment payés par les entreprises Lince et Cipsa Vise, entreprises de construction qui construisent l’autoroute devant relier les environs de Teotihuacan et la ville de Texcoco au projet de « nouvel aéroport international de la ville de Mexico » (NAICM) ont agressé par balles les paysans du Front des Villages en Défense de la Terre (FPDT), qui tentaient de bloquer le chantier au niveau des terres collectives des ejidos d’Atenco et de Francisco I. Madero. Les paysans ont pu fuir l’agression sans qu’aucun d’entre eux ne soit blessé.

... https://nantes.indymedia.org/articles/35824
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Re: Mexique

Messagede Pïérô » 09 Oct 2016, 14:41

Mexique : Journée de lutte en prison ; Luis Fernando Sotelo, Fernando Bárcenas et Abraham Cortés en grève de la faim.
Miguel Peralta Betanzos entame un jeûne.

Depuis le 28 septembre les compagnons Fernando Bárcenas et Abraham Cortes, détenus à la prison préventive Nord, Luis Fernando Sotelo, détenu à la prison préventive Sud de la ville de Mexico et Miguel Peralta Betanzos dans la prison de Cuicatlán de l’état de Oaxaca ont débuté une journée de lutte anti-carcérale depuis l’intérieur de la prison.

Les trois compagnons à Mexico se sont déclarés en grève de la faim, alors que Miguel lui, entamera un jeûne.

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué signé par notre compagnon anarchiste Fernando Bárcenas et Abraham Cortés.

... https://liberonsles.wordpress.com/2016/ ... -betanzos/
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Re: Mexique

Messagede Lila » 06 Nov 2016, 19:39

Des têtes de mort contre les "féminicides" dans cette manifestation au Mexique

Le 1er novembre, des Mexicaines ont crié leur colère en reprenant les symboles de la célèbre Fête des Morts pour lutter contre les "féminicides".

Elles étaient des dizaines et des dizaines à Mexico, mardi 1er novembre, pour manifester contre les "féminicides", les meurtres de femmes parce qu'elles sont femmes, et par extension les crimes machistes. Ces Mexicaines ont repris les célèbres symboles de la Fête des Morts - comme les têtes de morts fleuries - pour crier leur colère face aux meurtres de femmes qui ont lieu en toute impunité au Mexique.

à lire : http://www.huffingtonpost.fr/2016/11/02 ... mg00000001
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 25 Nov 2016, 12:18

Appel à soutien suite à l'expulsion de Chanti Ollin, lieu autogéré de Mexico

SOLIDARITE AVEC CHANTI OLLIN !

Ce 22 novembre a été une mauvaise journée pour les squats. A Nantes avec l'expulsion du squat de Doulon qui abritait des migrant-e-s depuis deux ans, mais aussi au Mexique où le squat Chanti Ollin a été violemment expulsé au petit matin dans une opération policière particulièrement musclée (voir les communiqués traduits ci dessous et les compte-rendus avec photos / vidéos sur le blog https://chantiollinmx.wordpress.com/ et la page https://www.facebook.com/mxchantiollin )

Ce lieu culturel, autonome et autogéré a accueilli de nombreuses personnes du monde entier depuis 13 ans, de passage pour échanger sur les luttes anticapitalistes, pour imaginer des "bicimaquinas" (machines faites à partir de vélos) ou tout simplement pour créer ensemble. Il a notamment hébergé des personnes qui sont passée lors du Festival Mondial des Résistances et Rébellions contre le Capitalisme, en décembre 2014, dont une délégation de représentant-e-s de la lutte de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes, un collage avait été réalisé à la fin mêlant les photos des luttes des deux côtés du monde.
Suite à son expulsion, des dizaines de personnes solidaires se sont retrouvées devant l'édifice dans l'idée de créer un campement pour la nuit afin d'éviter sa destruction. Vu la présence policière démesurée, nous craignons pour leur sécurité.

Un appel à solidarité internationale est lancé.
Il est possible de les contacter : chantiollinmx[at]gmail.com et chantiollin.mexico[at]gmail.com



DERNIER COMMUNIQUE DE CHANTI OLLIN:
(le 22 novembre 2016 à 19h, heure française
)

Au peuple du Mexique
Aux organisations fraternelles
A nos compañer@s de lutte

A l'aube de ce 22 novembre 2016 à 2h30 du matin, une fois de plus le mauvais gouvernement présidé par Mancera a ordonné de reprimer un mouvement culturel et artistique. Au moyen d'une opération policière démesurée l'espace Culturel Autonome Chanti Ollin a été pris par assaut.sur l'avenue Melchor Ocampo, au coin de la rue Elba du quartier Cuauhtémoc de la ville de Mexico.

Environ 500 policiers anti-émeute, police d'investigation, cameramen, avec des échelles, des camions avec projecteurs et un hélicoptères. Ils sont pénétré par la force et avec une grande violence dans l'immeuble, cassant les fenêtres et les balcons du deuxième étage. Il faut noter qu'ils sont entrés sans montrer un mandat délivré par un tribunal et l'expulsion n'avait pas été notifiée préventivement. Ils sont aussi passés par les bâtiments voisins pour ouvrir un passage. En quelques minutes tous les éléments étaient déjà en place, procédant à une inspection et mettant l'édifice sous mandat de perquisition.
Ils ont arrêté arbitrairement et sans mandat d'arrêt 26 camarades ici présents dont une fillette de 3 ans. Ils ont blessé un compañero et une compañera. Le Chanti, tout comme d'autres propriétés dans la ville de Mexico, a été abandonné par ses ex locataires ils y a de ça de nombreuses années, et le propriétaire est mort, la société de location a fait faillite, et la demeure est restée en l'état. C'est alors qu'à partir de l'année 2003. Un groupe de jeunes s'est chargé de donner une vie culturelle, communautaire à cet immeuble. L'immeuble a été occupé avec art, culture, et écologie, ouvrant l'espace comme un point de rencontre pour les jeunes, ainsi que pour les mouvements sociaux.
En déjà 13 ans d'existence de Chanti Ollin; il y a eu des centaines d'ateliers, débats, représentations musicales, pièces de théâtres, il a offert un espace à de nombreux jeunes sans lieux où exprimer leur travail artistique et communautaire. Depuis le Chanti, se sont organisées de nombreuses brigades et caravanes de travail volontaire dans des communautés indigènes et paysannes ainsi que dans de nombreux quartiers de la zone métropolitaine. Mais dans le même temps, il a été l'objet de persécution, d'enquête politique et de harcèlement à travers la diffamation par de journalistes achetés ainsi que de nombreuses tentatives violentes d'expulsion.

Actuellement en raison du projet de gentrification de la Ville de Mexico, impulsé par les fonctionnaires de l'administration du gouvernement de la Ville, de connivence avec des hommes d'affaire avides ont essayé de vendre, ils tentent de privatiser et élitiser les espaces publics. Nous assistons à un processus durant lequel le centre de la ville a été vendu et maintenant ils prétendent par l'expulsion, la repression et la criminilisation de s'approprier les espaces communautaires qu'ont construit beaucoup de personnes honnêtes de manière autogérée.

Le Chanti Ollin est une référence de la résistance à ce projet vorace, qui cherche à mettre fin à toute économie populaire et à imposer par la force ses corridors mercantilistes de pseudo modernisation de la Ville. Ils cherchent à en finir avec le Chanti comme projet communautaire car il empêche les puissant de pouvoir continuer à s'enrichir vilement. Il convient de souligner à titre d'exemple le projet du corridor "culturel" Chapultepec. Quand bien même la population l'aie rejetté en consultation, Mancera tente de l'imposer à tout prix, car les engagements qu'il avait déjà pris avec les entrepreneurs devenaient trop onéreux pour les annuler.

Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous et toutes nos compañeros et compañeras arrêtéEs arbitrairement ce matin. [NdT : la plupart ont été relachéEs depuis sauf les internationaux qui craignent une expulsion immédiate]

Nous nous opposons à continuer d'enrichir les hommes d'affaires et fonctionnaires qui profitent du besoin de la population, faisant dans le même temps de la répression politique un sale business.

Nous nous manifestons en défense de la terre mère, de notre culture, de notre peuple contre ce capitalisme sauvage qui cherche à faire de la vie une marchandise.
C'est pourquoi nous continuerons à défendre notre droit à l'auto-organisation et l'auto-détermination en tant que communauté indépendante, autonome et originaire de la ville.

Nous lançons un appel pour que se manifestent ceux qui sentent dans leur cœur l'injustice que commet le mauvais gouvernement en essayant de fermer et démolir ce centre culturel autonome et autogéré.

Nous engageons la population consciente, les organisations et les communautés à se prononcer pour la continuité de ce projet culturel autonome. Le Chanti résistera tant que le peuple le soutiendra.

Nous appelons à la communauté culturelle consciente et indépendante à défendre cet espace collectif en installant une barricade culturelle à durée indéfinie. Nous invitons les musiciens, le peintres, les gens de théatre , danseurs et au delà à se solidariser avec leurs travaux pour défendre les espaces libérés

¡! Ainsi comme la terre est à qui la travaille. Ainsi de même une maison est à qui l'habite ¡!
Le Chanti Ollin est un bien commun inaliénable, il ne sera jamais une propriété privée.
¡! Que vivent les espaces autonomes de travail autogérés ¡!
¡! Mancera dégage du Chanti Ollin ¡!



Récit de l'expulsion du Chanti Ollin :

Ce 22 novembre 2016, aux environs de 2h du matin, les compañer@s du Chanti Ollin nous sommes aperçus que des agents de police étaient en train de poser des échelles sur les murs du bâtiment qui héberge le projet situé dans la rue Melchor Ocampo, au numéro 424, au sein de la délégation Cuauthémoc. Nous avons pu nus rendre compte que l'opération étaient composée de plusieurs centaines de policiers anti-émeute. Nous sommes 26 compañeros et compañeras membres du collectif Chanti Ollin à avoir été arrêtés, et nous sommes actuellement dans le commissariat n°50 de la capitale. Jusqu'à présent nous n'avons pas réçu d'informations au sujet du motif pour lequel nous sommes détenus. Il faut souligner que l'opération s'étendait aux bâtiments voisins et que la détention a été effectuée sans aucun ordre d'arrestation, car les ordres d'arrestations dont la police disposait étaient dirigés contre des personnes qui n'habitent pas dans le bâtiment, ce qui n'était donc clairement qu'une justification pour arrêter nos compañer@s.

Nous attendons l'arrivée des compañeros avocats du collectif "A bas les murs" et de l'organisation [de droits humains] Zeferino Ladrillero. Nous voulons souligner que le caractère du Chanti Ollin en tant qu'espace autonome est d'être anti-partis politiques et anti-institutionnel, raison pour laquelle nous nous démarquons et refusons les déclarations et les soutiens provenant de partis politiques ou d'organisations promues par ceux-ci. La maison "Chanti Ollin" mise sur la culture d'une science, d'un art et d'une spiritualité en liberté et collective, raison pour laquelle les projets hébergés par cette maison se déclarent en défense des espaces autonomes et autogérés et contre les projets mortifères qui guettent non seulement la ville de Mexico, mais également le pays tout entier et bien d'autres latitudes. Nous exigeons du gouvernement de la ville de Mexico dirigé par Miguel Angel Mancera la libération de nos 26 compañer@s prisonnier.e.s et la libération ainsi que le respect des expaces qui misent sur une alternative de vie comme c'est le cas du Chanti Ollin, et nous dénonçons tous les projets de gentrification en cours dans la ville de Mexico qui cèdent ce territoire aux entreprises et transforme la ville en une affaire juteuse, niant au passage notre droit au logement, à l'éducation et à la construction d'espaces communs.

Un rassemblement est actuellement appelé devant l'espace du Chanti Ollin, afin de le protéger d'une possible démolition et du pillage du bâtiment.

LIBERTE POUR LES PRISONNIERS POLITIQUESMANCERA HORS DU CHANTI OLLINRESPECT DES ESPACES AUTOGÉRÉS

NOTE: la police est en train de libérer les 26 personnes arrêtées, à l'exception des internationaux, menacés d'être expulsés du Mexique.


_________________________________________________


#Mexique: face à l'expulsion et la répression, organisation et solidarité avec le #ChantiOllin

Tomate Colectivo: https://tomatecolectivo.wordpress.com/2 ... /permalink.


Ville de Mexico. 22 novembre. Ce matin l'espace culturel et autogéré Chanti Ollin a été expulsé par une violente opération de la police ordonnée par le gouvernement de Miguel Ángel Mancera [centre-gauche, maire de la ville de Mexico].

"Le Chanti" fait savoir qu'ils ont été expulsés par la police anti-émeute, qui a frappé et embarqué 26 de ses membres dont une mineure de moins de trois ans [ndt: elle a été relâchée depuis], embarqués au commissariat de police n° 50. De même, ils avertissent d'une éventuelle démolition de l'espace, car des machines ont été aperçues à l'extérieur du lieu.
Nous partageons la brève écrite par des membres du Chanti Ollin:

Face à une mer de voitures, les activistes ont trouvé un bâtiment pour réaliser un projet qui douze ans plus tard est plein de vie, de peintures murales sur les murs, des dessins des nombreuses personnes qui passent et des inventions qui y recyclent idées et matériaux . Aujourd'hui, cet espace est en cours de destruction par le gouvernement «de gauche» de la ville de Mexico.

Mexique, capitale du pays. Le Chanti Ollin n'est pas une maison occupée. C'est un espace qui ouvre ses portes à toutes les personnes prêtes à rechercher, trouver et partager de nouvelles et d'anciennes formes de vie en harmonie avec la nature. «Pour nous, le dialogue est échange, et l'apprentissage par la pratique, la clé», fait savoir un membre de cet espace. En dépit d'être situé dans l'une des zones de la ville de Mexico connaissant la plus grosse spéculation immobilière, les membres du Chanti Ollin résistent et construisent des choix de vie alternatifs.

Suite à la grêve de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) de 1999 à 2000, un groupe de personnes ayant participé au mouvement étudiant se sont retrouvés dans la nécessité de pouvoir compter sur un espace qui leur permettrait de s'héberger et dans lequel pouvoir développer des projets et des activités alternatives qui aggloméreraient différents courants de pensée et de conceptions de vie.

Face à une mer de voitures, au milieu d'un quartier d'affaires et après avoir fait des recherches dans différents coins de la ville, un bâtiment a été trouvé avec toutes les caractéristiques à même d'en faire un projet de vie et d'espoir. L'espace est maintenant rempli de zones pleines de vie, de peintures murales sur les murs, des dessins de la multitude de gens qui passent par là et d'inventions qui y recyclent idées et matériaux. Dans ce qui est considéré comme des ordures par les gens de la ville, eux voient une possibilité pour quelque chose de nouveau et d'utile.

Par rapport à la logique du capital qui crée des objets qui cessent de fonctionner dans un court laps de temps, ce qui les rend obsolètes et les transforme en matière à déchetterie, les habitants de Chanti créent un monde de possibilités en tirant parti de chacune des parties.

En douze ans, le projet Chanti Ollin est passé par différentes étapes et a survécu à deux tentatives d'expulsion, et vivent maintenant la troisième tentative. En début de matinée aujourd'hui, le 22 Novembre 2016, le Chanti Ollin a été expulsé par la police anti-émeute qui a frappé et embarqué 26 de ses membres et une mineure de moins de trois ans [NdT: elle a été relâchée depuis] au commissariat de police n°50. Des compas qui sont entrés en relation avec le commissariat font savoir que les autorités ont refusé de donner plus d'information au sujet des camarades, et des machines de démolition sont signalées à l'extérieur du bâtiment. Une démolition complète du lieu est à craindre. Depuis ici, nous lançons un appel à la solidarité internationale avec ce lieu et ses habitants.

Les différentes activités qui sont mises en place s'inscrivent dans la vision cyclique du Chanti. En effet, tout est complémentaire. Le four produit le pain qui sera mangé et les cendres qui sont utilisées dans les toilettes sèches, qui ont été construites ici même. De la même manière sur son toit végétalisé sont plantés et récoltés les fruits avec lesquels ils produisent leur propre nourriture. "Le peuple mexicain est enfant de la milpa, qui n'est pas seulement un champ de maïs, mais qui comprend aussi les haricots, les courges, l'amarante. C'est notre identité, et nous devons planter les graines nécessaires pour ne pas les perdre ", raconte une femme. Au Chanti, on compte aussi des groupes de danse et de théâtre qui parcourent différentes villes et communautés du pays; un studio de musique, et un forum où chaque mercredi est réalisé un atelier de télévision communautaire qui ouvre ses portes à tous ceux qui veulent apprendre.

Sans rien demander aux institutions ni aux gouvernements, avec une critique systématique du modèle capitaliste, les membres du Chanti construisent dans leurs activités de tous les jours un espace vers une vie plus juste, qui serve de refuge artistique, culturel et idéologique doté d' esprit ancestral. Les actions immédiates visant à la récupération et à la solidarité avec cet espace sont fondamentales à sa survie.
Informes-toi, soutiens et diffuses.

Audios: https://archive.org/details/detenida_chanti
https://archive.org/download/detenida_c ... chanti.mp3

Liste des compañeros détenus du Chanti Ollin au Commissariat 50 du Ministère Public:

1.-Antonio Pérez Martínez
2.-David Alexander Hidalgo
3.-Edgar López Ramírez
4.-Daniel Espinoza Jiménez (origen España)
5.-Jose Roberto Miranda Tapia
6.-Carolina Manqui (origen Chile)
7.-Victor Hugo Ramírez Cruz
8.-Vicente Baez Acosta (origen Chile)
9.-Jazmin Rodríguez
10.-Miriam Barbarella Licon Luna
11.-Viginie M
12.-Nataly de la Rosa Treviño
13.-Gregorio Zúñiga Hernández
14.-Rocio Cantera Reyes
15.-Ana Laura Ángeles Aguilar
16.-Itzcoatl Lucio Esteban
17.-Daniel Ramos Gómez Treviño
18.-Ana Laura Rodríguez (origen Argentina)
19.-Bryan Espinoza
20.-Adrián González García
21.-Samuel
22.-Alejandro López
23.-Emanuel Romero
24.-Miguel Abraxas


https://nantes.indymedia.org/articles/36233
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Re: Mexique

Messagede Pïérô » 27 Nov 2016, 01:16

Face au crime organisé, les communautés mexicaines du Michoacán s’organisent

Depuis quelques décennies, des groupes d’autodéfenses ont émergé dans différents états mexicains. Ces groupes autonomes d’habitants de communautés indigènes ou paysannes mais aussi de petites villes de campagne, principalement dans le Guerrero et plus récemment dans l’Etat voisin du Michoacán, ont choisi, face à l’atonie de l’État mexicain, de prendre les armes afin de lutter contre le crime organisé. Même si certaines luttes locales, comme celle de Cherán, ont beaucoup fait parler d’elles, il ne s’agit pas pour autant d’un mouvement social nouveau, ni de petite envergure. En 2015, dans tout le Mexique, les autodéfenses comptaient 25 000 membres actifs et plus de 100 000 hommes et femmes mobilisables.
Afin de comprendre plus en détails les conditions de surgissement d’un mouvement social armé, il est nécessaire de saisir les nouvelles formes d’exploitation capitaliste et de répression étatique vécues dans les pays d’Amérique Latine. Dans ce dossier nous proposons de revenir spécifiquement sur le contexte d’exploitation des populations du Michoacán par le crime organisé. L’implantation territoriale des cartels est fondamentale dans le développement de leurs activités à tous les échelons, mais aussi de leur place dans l’économie mondiale. L’incapacité des différents gouvernements mexicains à lutter contre ceux-ci tient d’ailleurs à l’influence de cette économie parallèle et à ses relais dans les instances de pouvoir. Localement, cette coupable inaction se traduit par l’exploitation et l’oppression de milliers d’exclus que seule une lutte autonome, souvent couplée avec des revendications territoriales, semble capable de repousser minimalement. C’est ce que nous proposons d’approfondir avec l’exemple des luttes de Cherán et d’Ostula.

... http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article1903
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Re: Mexique

Messagede digger » 03 Déc 2016, 10:12

Salvador Olmos García, 27 ans, commerçant, journaliste, activiste, défenseur des terres, chanteur et pionnier du mouvement anarcopunk, a été retrouvé gravement blessé à l’aube du dimanche 26 juin 2016 à Huajuapan de Leon. Il est mort peu après à l'hôpital.
Il était, entre autres engagements, un des animateurs de la Radio Communautaire Tu Un Ñuu Savi, Parole du Peuple de la Pluie



En cliquant sur l'icône sous-titre, on accède à la traduction anglaise

AXACA : Face à l’assassinat du jeune libertaire punk Salvador Olmos García « Chava » 26 juin 2016 Recueil de textes contre l’oubli
http://zad.nadir.org/spip.php?article3989
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 06 Déc 2016, 02:26

Dernier communiqué du Chanti Ollin, Mexcio....

Après une expulsion violente le 22 novembre dernier, les différents collectifs composant le Chanti Ollin et leurs soutiens se mobilisent devant le bâtiment (Campement, retransmission de radio, festival de l’autogestion) en attendant une opportunité de reprendre le lieu.

Ville de Mexico Anahuac, Le 26 novembre 2016
Au peuple du Mexique et du Monde,
Au Conseil National Indigènes et à l’EZLN,
Aux organisations fraternelles ,
A nos camarades de lutte,
Aux Médias libres,
A 26 mois de la disparition de nos camarades normalistes d’ Ayotzinapa !
Au 5éme jour de la barricade culturelle, suite à la violente et injustifiée expulsion ordonnée par Mancera (Maire de Mexico) dans le cadre de sa politique de spoliation et de gentrification !

Le secrétariat du gouvernement de la ville de Mexico applaudit “la disposition du Chanti Ollin à dialoguer” après nous avoir dépouillé de tous les outils, équipements et matériels avec lesquels nous travaillons et créons quotidiennement cet effort d’autonomie
Pourquoi arrêter 26 jeunes et une enfant de 3 ans, en pleine assemblée d’une communauté autonome ?
Pourquoi voler et détruire un studio de télévision et de radio de médias libres, une boulangerie bio, une bibliothèque, un centre de santé alternatif, un atelier de bicy-machine, un atelier de graphisme populaire, un toit végétalisé, des toilettes sèches, une cantine collective, une salle de répétition musicale, un autel à nos croyances, un temazcal, un atelier de sérigraphie, un atelier de couture ?
Pourquoi une opération militaire, pour dépouiller ces collectifs qui se réunissent au Chanti ollin ?
Pourquoi un tank antiémeute, deux hélicoptères, 800 CRS et un groupe d’élite brisant les vitres du 2éme étage ? Pourquoi être accompagné des chaines de télévisions ?
Pourquoi braquer des jeunes déjà menottés ? Pourquoi leur voler leurs téléphones, ordinateurs et argent ? Pourquoi détenir un jeune musicien guatémaltèque ? Pourquoi emporter trois de nos chats ? Pourquoi ?
Parce que le Chanti Ollin est un centre culturel autonome depuis plus de 13 ans. Situé dans une maison, propriété, au début du siècle, d’un cacique, enrichit grâce à l’esclavage et la vente de personnes du Chiapas et du Guatemala. Une maison construite par des maçons, avec du matériel extrait par des mineurs.
Un bâtiment abandonné, car les riches meurent et ne savent plus ni où ni combien ils possèdent. Des bâtiments vides et abandonnés comme celui-ci, il y en a d’autres, pendant que des centaines de personnes dorment dans le froid, sur le trottoir devant la mairie de Mexico, et que les jeunes n’ont pas d’espace de développement et de construction communautaire.
Parce que ceux d’en haut et leurs fidèles contremaîtres comme Mancera et Peña Nieto, comme les députés et sénateurs et toute la classe dominante : juges et chefs de police entre autres, se sont alliés avec les grandes sociétés immobilières et les capitalistes voraces, pour continuer à piller le peuple avec leurs mégaprojets servant seulement à les enrichir. Comme l’aéroport à Texcoco, l’aqueduc dans la région Yaqui, comme les complexes touristiques à Bachajón dans le Chiapas, et toutes les grandes constructions de la ville, routes à deux étages, pont à dénivellement et autres projets comme les couloirs routiers du centre-ville et de Chapultepec. Ils ont assuré à Mancera leur soutien à sa candidature à la présidentielle et à Peña Nieto l’impunité après son sanglant mandat.

C’est pour ça qu’ils veulent en finir avec le Chanti Ollin, en tant que communauté et territoire. Pour cela, ils ont détruit nos biens. Biens, que nous avons réunis et créés grâce à notre honnête travail, sans demander un pesos à personne. Nous avons inventé nous-même nos outils. Ce sont nos instruments de musique, nos équipements de production radio et télévision, notre four à pain, nos poêles écologiques et tant d’autres choses dont on nous a dépossédé et qui, selon les témoignages des camarades arrêtés le jour de l’expulsion, sont désormais détruites.
Le paysage fait partie de la construction des territoires. C’est le mode dans lequel les communautés transforment leurs environnement et font de l’espace, comme le Chanti Ollin, non pas un domaine, ni une marchandise mais une terre, un territoire collectif de sens et de significations. Ce, non pas sous l’idée de propriété privée qui originellement signifie le dépouillement, mais sous le principe d’appartenance et d’appropriation du territoire à travers le travail, qui crée, construit, imagine et renforce dans une ville trop grise pour être rose.
Nous appelons la communauté consciente et indépendante à défendre cet espace collectif depuis la barricade culturelle à durée indéfinie. Nous invitons les musiciens, les peintres, les gens de théâtre, danseurs et au-delà à se solidariser de par leurs travaux pour défendre les espaces libérés.
Nous appelons à la solidarité, à dénoncer, à se prononcer, à rompre le cercle ! Pour que cette infamie et de nombreuses autres ne soient pas passées sous silence. Nous appelons à défendre les médias libres, l’autonomie et l’auto-détermination, à continuer de les construire, à conquérir plus de territoires, de consciences et de cœurs. A continuer de partager les connaissances. A ne pas se rendre, ni nous permettre de nous rendre.
Les collectifs du Chanti Ollin ont installé un campement face au bâtiment, embrassés par la fraternité de nombreux frères du Mexique et du Monde.
Nous allons émettre hors de notre studio, devant le mur qu’ils ont levé pour nous empêcher l’accès à nos outils de travail. Nous allons transmettre à côté des CRS maintenus dans la zone comme menace.
Nous vous invitons à nous accompagner dans cette lutte à travers votre présence. Et à distance, à construire des espaces d’autonomie dans n’importe quel endroit, qu’il s’appelle quartier, communauté, prison, favela, kilombo, comme nos frères du Congrès National Indigènes et l’Armée de Libération National Zapatistes nous l’ont enseigné. A ganar la consiga : el Chanti Ollin se queda !

¡ ! Comme la terre est à qui la travaille, une maison est à qui l’habite et la construit ¡ !
Le Chanti Ollin est un bien commun inaliénable, il ne sera jamais une propriété privée.
¡ ! Que vivent les espaces autonomes de travail autogérés ¡ !


P.-S.
vous pouvez signer la pétition de soutien sur
https://www.change.org/p/miguel-%C3...
Un appel à solidarité internationale est lancé.
Il est possible de les contacter : chantiollinmx@gmail.com et chantiollin.mexico@gmail.com

Pour en savoir plus sur le Chanti Ollin

https://www.youtube.com/watch?v=1Oy...

[https://chantiollinmx.wordpress.com/]

[https://www.facebook.com/mxchantiollin/?fref=ts]
[https://www.facebook.com/424RadioChantiOllin/?fref=ts]
[https://www.facebook.com/chantiollinmx/?fref=ts]


https://mars-infos.org/dernier-communiq ... ollin-1902
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 14 Déc 2016, 00:40

Solidarité avec la communauté nahua de Santa María Ostula, Michoacán

À la communauté nahua de Santa María Ostula, Michoacán,
Aux peuples du monde,
À la société civile nationale et internationale,
Aux médias libres,


Peuples, nations et tribus qui composons le Congrès national indigène ainsi que l’Armée zapatiste de libération nationale, nous manifestons notre profond rejet des actions commises à l’unisson par les mauvais gouvernements et les bandes criminelles contre la communauté indigène nahua de Santa María Ostula, municipalité d’Aquila, Michoacán, afin de tenter d’en finir avec sa lutte digne et historique.

Non seulement les gouvernements ont été complices de l’attentat contre Cemeí Verdía, le 25 mai 2015, mais ils ont aussi libéré les coupables Juan Hernández Ramírez (alors président municipal d’Aquila) et José Antioco Calvillo. Cemeí Verdía a été enfermé avec des accusations inventées et l’enfant Hidelberto Reyes Garcia assassiné.

Les mauvais gouvernements veulent maintenant arrêter le commandant Germán Ramírez en fabriquant des délits et des accusations contre ceux qui luttent et défendent la terre et leurs familles. Alors que, au même moment, se regroupent les membres du cartel des Caballeros Templarios [1] qui se sont déjà réorganisés et fortement armés à l’est de la municipalité d’Aquila.

Le délit des comuneros, des polices communautaires d’Ostula et des autodéfenses de la montagne des côtes du Michoacán, c’est de ne pas avoir accepté la mort et la terreur que les mauvais gouvernements et la délinquance organisée dans la région offrent comme unique option. Au contraire, par sa résistance et sa rébellion, Ostula nous a non seulement appris la dignité d’un peuple organisé, mais a aussi démontré au monde qu’il est possible de construire la paix et la justice au milieu de la destruction dans laquelle les capitalistes ont submergé ce pays.

Nous dénonçons cette nouvelle attaque contre la communauté indigène d’Ostula et nous rendons responsables de cette agression les mauvais gouvernements d’Enrique Peña Nieto et de Silvano Aureoles, complices des leaders « templiers » El Tena, El Tuco, Chuy Playa et Federico González (Lico) que la communauté a désignés à de nombreuses reprises comme étant responsables de l’assassinat de trente-quatre comuneros et de la disparition de six de plus. Nous les rendons responsables du sang qu’ils veulent voir couler afin de protéger leurs négoces capitalistes, de protéger les leaders templiers plutôt que les chercher et les arrêter, de garantir l’impunité aux militaires assassins du garçon Hidelberto, de chercher à tout prix à spolier les terres communales et les ressources naturelles, de chercher à assassiner cette espérance pour ce pays qui se nomme Santa María Ostula.

Nous exprimons notre respect et notre solidarité avec les mobilisations de la communauté, à qui nous faisons savoir que dans le cœur collectif du Congrès national indigène brille une intense lumière alimentée par la dignité d’Ostula, et nous appelons les peuples originaires et la société civile du Mexique et du monde, la Sexta mexicaine et internationale et les médias honnêtes à être attentifs et solidaires.

Novembre 2016

Pour la reconstitution intégrale de nos peuples
Plus jamais un Mexique sans nous

Congrès national indigène
Armée zapatiste de libération nationale


Source et traduction : Enlace Zapatista


Notes
[1] Les Chevaliers templiers, nom d’un des cartels de narcotrafiquants qui font régner la terreur dans le Michoacán (note de “la voie du jaguar”).


http://lavoiedujaguar.net/Solidarite-avec-la-communaute
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 22 Déc 2016, 14:46

[Mexico] Chroniques Carcérales des prisonniers du collectif Cimarron

Depuis la prison Nord de la Ville de Mexico [ReNo] Extrait du livret [ fanzine ] Anthologie des chroniques carcérales, Mexico 2016.

... https://mars-infos.org/mexico-chronique ... s-des-1942
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 07 Jan 2017, 15:25

Pillages de masse au Mexique

Des centaines de magasins ont été pillés au Mexique, en réaction à la hausse brutale des prix des carburants.

Un policier a été tué en tentant d’empêcher un vol dans une station service, un autre est dans un état critique.

Plus de 500 personnes ont été arrêtées.

... http://fr.euronews.com/2017/01/06/pilla ... 1483743748
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