Mexique

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Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 19:40

Mexique : mobilisation et auto-organisation indienne et populaire face aux ravages des tremblements de terre

Suite aux tremblements de terre qui ont ravagé le Mexique durant le mois de septembre, toute une mobilisation populaire a émergé pour déblayer les décombres, rechercher les disparus, collecter des vivres et reconstruire les habitations détruites. Face à la militarisation de la catastrophe, aux instrumentalisations étatiques et aux tentatives de spoliation et de déplacement forcé des victimes, toute une série d’initiatives autonomes et un "fond de reconstruction indigène" sont en train de se mettre en place.

... http://paris-luttes.info/mexique-mobili ... -auto-8782
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 19:12

Nous sommes la brèche, eux l’effondrement - Par Rafael Camacho

À propos du récent tremblement de terre au Mexique

Il suffit de fermer les yeux pour que viennent immédiatement à notre mémoire des images et des sons qui brûlent encore dans nos cœurs, qui reviennent à chaque instant assaillir le présent comme la réplique d’une des plus terribles tragédies que nous ayons vécu dans notre vie : des immeubles tombés, des nuages de poussière, des visages d’angoisse, le grincement d’une ville s’ébrouant, des cris de désespoir et d’appel à l’aide sortant de sous les décombres, le triste chant des sirènes provenant des ambulances.

... https://lundi.am/Nous-sommes-la-breche- ... el-Camacho
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 15:52

Projet de bibliothèque autonome dans la prison nord de la ville de Mexico

Mexico [Prison Nord ] Lettres de Fernando Bárcenas

À propos d’un projet de bibliothèque autonome dans la prison nord de la ville de Mexico. Fernando Bárcenas Castillo « Fer » est un jeune anarchiste. Il a 23 ans et a été arrêté le 13 décembre 2013, dans le cadre des protestations contre l’augmentation du prix des billets du métro. Il a été accusé d’avoir mis le feu à un l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola, depuis lors il se trouve dans la prison Nord à Mexico.

En décembre 2014 il a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour les délits d’attaques à la paix publique et association délictueuse. A l’intérieur de la prison, Fernando a élaboré plusieurs projets de diffusion et d’information tels des fanzines et le journal anti-carcéral “El Canero”. Fer a également encouragé et lancé plusieurs organisations de prisonnier·e·s en résistance : La C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers en Résistance), la C.I.P.R.E (Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) et le collectif des prisonniers CIMARRON.

Dernièrement, il a mis en place une bibliothèque gérée par les prisonniers eux-mêmes. Un projet de bibliothèque autonome dans la prison nord de la ville de Mexico.

... https://bxl.indymedia.org/spip.php?article16612
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 30 Déc 2017, 13:05

Mexique : Barbare, vraiment ?

Seuls l’Irak et l’Afghanistan font pire : au Mexique, 105 journalistes sont morts assassinés depuis l’an 2000. À l’occasion d’une tournée en France, le reporter Sergio Ocampo dresse le portrait d’un pays ni vraiment en paix, ni très démocratique.

Trente‑six journalistes mexicains ont été tués depuis 2012, début du mandat du président Enrique Peña Nieto. Et sept depuis le début de l’année, dont Javier Valdez et Miroslava Breach, correspondants à Sinaloa et Chihuahua du quotidien de gauche La Jornada, dans lequel écrit Sergio Ocampo. CQFD l’a rencontré dans les locaux de Solidaires, à Marseille. Dans l’État méridional du Guerrero, où il vit et travaille, « treize de [s]es confrères ont été abattus ces dernières années ». Et l’impunité règne. « Si l’on en croit le gouvernement, la gâchette est toujours actionnée par des sicarios [1] des cartels de la drogue, dans les affaires desquels les victimes auraient imprudemment mis le nez. Ce serait donc presque de leur faute… En tout cas, aucun de ces meurtres n’a été élucidé. »

Enquête à la ramasse

Sergio Ocampo a été témoin de « la nuit d’Iguala », quand 43 élèves de l’école normale d’Ayotzinapa ont disparu entre le 26 et le 27 septembre 2014. Ce soir‑là, prévenu, il a accouru sur les lieux, alors que cinq cadavres jonchaient encore l’asphalte et que l’escamotage des étudiants était en cours. « À peine arrivés sur place, mes collègues et moi avons essuyé une rafale d’arme automatique. C’était en pleine conférence de presse des rescapés, sur le bord d’un trottoir. » Trois ans ont passé et la « vérité historique » proclamée par le procureur de la République n’a jamais convaincu personne. Selon cette version officielle, des policiers municipaux corrompus auraient livré les jeunes activistes à des hommes de main du cartel Guerreros Unidos, qui les auraient ensuite exécutés, puis incinérés dans la décharge publique de Cocula.

Depuis, les familles des disparus et la Cour inter-américaine des droits humains réclament des éclaircissements. « Pourquoi les militaires présents sur place ne sont intervenus que pour menacer les survivants qui fuyaient les meurtriers ? Comment a pu disparaître le fameux “ autobus n°5 ”, que des investigateurs indépendants soupçonnent d’avoir servi à transporter une cargaison d’héroïne à destination de Chicago, et que les normaliens d’Ayotzinapa aurait malencontreusement tenté de détourner pour aller à Mexico participer à la commémoration du massacre des étudiants d’octobre 1968 ? Pourquoi les enquêteurs n’ont‑ils pas fait “ parler ” les téléphones portables de certains disparus, dont plusieurs signaux auraient été détectés dans ou à proximité de la caserne d’Iguala ? Pourquoi le chef des armées refuse‑t-il de laisser témoigner les gradés en poste ce soir-là ? » Peut‑être parce que l’imbrication des cartels et des autorités, qui fait dire à certains Mexicains qu’on a aujourd’hui affaire à un narco‑État, est‑elle plus grave que ce qu’on croit. Peut-être que ce juteux négoce illégal étend ses tentacules bien au‑delà des administrations municipales – échelon largement infiltré par le crime organisé et pointé du doigt par l’enquête officielle.

... http://cqfd-journal.org/Mexique-Barbare-vraiment
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 14 Jan 2018, 20:56

Un journaliste politique tué au Mexique

Le gouverneur de l’Etat de Tamaulipas, Francisco García Cabeza de Vaca, a promis de « ne pas laisser ce meurtre impuni ». Un journaliste avait déjà été assassiné fin décembre dans un autre Etat.

90 % des crimes impunis

Le Mexique est considéré comme un des pays les plus dangereux au monde pour la presse, avec plus de 200 reporters tués depuis 2000, selon les associations de défense de la liberté d’expression. Elles dénoncent le fait que 90 % de ces crimes restent impunis.

L’Etat du Tamaulipas, situé au nord-est du Mexique, est avec l’Etat de Veracruz, sur le golfe du Mexique, un de plus touchés par les violences liées au trafic de drogue. Il est également considéré comme un des plus dangereux pour les journalistes.

D’après l’ONG Articulo 19, douze journalistes ont été assassinés au Mexique en 2017. Selon l’organisation Reporters sans frontières, ce chiffre s’élève à onze. Les circonstances de l’assassinat d’un journaliste dans l’Etat Veracruz sont toujours en cours.

.
... http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... KJjUkhV.99
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 17 Fév 2018, 19:02

Ni morts ni vivants, les disparus du Mexique

En dépit des menaces et d’une indifférence quasi institutionnalisée, les familles des 34 000 victimes de disparitions forcées sont parvenues à faire adopter une loi qui reconnaît enfin ce délit. Mais la militarisation du pays risque de compromettre cette timide avancée.

Orizaba est présenté comme un village magique de l’État de Veracruz, au Mexique, pour la beauté de ses paysages. Mais pour Araceli Salcedo, il a tout de l’enfer depuis ce fatidique 7 septembre 2012 où sa fille, Fernanda Rubi, est sortie du foyer familial et n’est plus revenue. Cinq ans plus tôt, le 19 décembre 2008, à des milliers de kilomètres de là, « Dan a disparu de la main de militaires » véreux qui ont rejoint le crime organisé qui gangrène l’État de Coahuila, frontalier des États-Unis, rappelle sa sœur Grace Fernandez. Les deux femmes n’ont de cesse de rechercher leurs parents dans un Mexique ravagé par la violence. Depuis 2006, près de 34 000 personnes sont officiellement portées disparues. Après deux ans de pressions, les familles des victimes ont arraché en octobre 2017 une loi reconnaissant enfin le drame des disparitions. Une victoire, certes, mais menacée par la militarisation du pays au nom d’une prétendue guerre contre les mafias qui pullulent

Araceli Salcedo et Grace Fernandez arborent toujours avec elles le portrait de leurs êtres chers. Comme près de 34 000 autres familles mexicaines, elles veulent savoir où sont leurs disparus, malgré le silence, le mépris et les menaces. Lorsque Araceli Salcedo s’est inquiétée de la disparition de sa fille, la police n’a pas voulu recevoir sa plainte au prétexte que Fernanda Rubi « était certainement en train de faire la fête en compagnie d’un garçon. On m’a dit d’attendre soixante-douze heures. Mais il faut moins de temps que cela pour extraire du Mexique une personne, comme c’est le cas des femmes victimes de traite humaine. L’indolence des autorités a été insupportable », confie-t-elle. Pour Grace Fernandez, la chose a été encore plus compliquée en raison de l’implication de militaires dans l’enlèvement de son frère, qui, « à part voter, n’a jamais fait de politique ». Il a été séquestré dans le Coahuila, cet État devenu une « zone rouge » à la fin des années 2000, pris en étau dans la guerre que se sont livrée le cartel du Golfe et son ex-bras armé, les Zetas, pour contrôler la narcofrontière. Des militaires n’ont pas hésité à retourner leur veste, assoiffés par l’appât du gain.

... https://www.humanite.fr/amerique-centra ... que-650353
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 18:59

7.667 assassinats au premier trimestre, 20% de hausse sur un an

Des chiffres effrayants. Le Mexique a enregistré 7.667 assassinats au premier trimestre, soit une augmentation de presque 20% sur la même période de 2017, qui fut pourtant l'année la plus violente en deux décennies, selon les chiffres officiels publiés dimanche. Le premier trimestre de 2017 avait enregistré 6.406 assassinats, selon la même source.

Cette violence intervient dans un contexte de prolifération de cellules liées au trafic de drogues, mais s'explique aussi par des vols de combustible, des enlèvements, des extorsions et autres délits criminels. Pour janvier de cette année, les autorités ont comptabilisé 2.549 assassinats et 2.389 pour février.

... https://www.20minutes.fr/monde/2259695- ... -hausse-an
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 16 Juin 2018, 20:09

Le compagnon anarchiste Fernando Barcenas sort de prison !

Fernando est sorti de prison, le 11 juin 2018 vers 21 heures, une fois dehors, il a brûlé son uniforme couleur beige qu’il a dû porter pendant quatre ans et demi.

Aujourd’hui, 11 juin 2018, le compagnon anarchiste Fernando Barcenas Castillo est sorti de prison.

Arrêté le 13 décembre 2013, dans le cadre des protestations contre l’augmentation du prix des billets du métro, Fer avait été accusé d’avoir mis le feu à l’arbre de Noël de l’entreprise Coca-Cola, depuis lors il se trouvait dans la prison Nord dite le ReNo, dans la ville de Mexico.

En décembre 2014 il a été condamné à 5 ans et 9 mois de prison pour les délits d’attaques à la paix publique et association délictueuse. Peu après sa detention Fernando n’a cessé d’élaborer de multiples projets : des ateliers de musique, d’écriture, de diffusion et d’information tels des fanzines et le journal anti-carcéral indépendant de combat : « El Canero », qui signifie « celui qui est en taule ». Il s’agit d’un média libre produit par des prisonniers et prisonnières, derrière les barreaux de plusieurs geôles de la capitale mexicaine et d’ailleurs.

Pour Fernando « Le Canero est un projet qui veut expliquer la réalité vécue dans les prisons et la mettre en rapport avec un contexte social plus large, dont nous sommes tous prisonniers à différents niveaux. Ce journal contribue à diffuser la lutte anti-carcérale en tissant un lien de communication entre prisonniers et avec l’extérieur ». Il s’agit pour lui « De démontrer que la lutte se mène quel que soit le lieu et avec les moyens dont on dispose, sans attendre que toutes les conditions soient réunies ».

Ainsi, le premier Canero est sorti en juin 2014, à ce jour, cinq numéros ont été écrits : au fil du temps, le contenu évolue. Ce journal est le produit des nombreuses réunions de prisonnier.e.s, des échanges et des réflexions, des actions conjointes, des grèves de la faim…Dans son cheminement, le Canero voit naître des organisations informelles de prisonnier.e.s en résistance, des actions coordonnées, des communiqués dénonçant la bête pénitentiaire, l’autorité et l’enfermement dans et hors les murs.

Depuis le mois de novembre 2017, Fernando lance une nouvelle idée, mettre en place une bibliothèque autonome gérée par les propres prisonniers et après plusieurs mois de travail et de construction, la bibliothèque est inaugurée le 28 avril 2018 avec le nom de Xosé Tarrío González [1], la bibliothèque continue de grandir et à ce jour elle compte avec de nombreux documents, entre livres, revues et brochures… la bibliothèque continue sa route.

Pendant toutes ces années Fer a également encouragé et lancé l’organisation des prisonnier-e-s en résistance, tout d’abord il encourage la formation du C.C.P.R (Coordination Combative de Prisonniers en Résistance) plus tard il participe à la coordination des grèves de la faim avec d’autres prisonniers anarchistes de la ville de Mexico. Par la suite, Fer lance et encourage la formation de la C.I.P.RE (Coordination Informelle des Prisonniers en Résistance) comme forme et espace d’organisation pour tous ceux et celles qui ont été brimé.e.s et torturés par la machinerie pénitentiaire. La CIPRE étant une organisation informelle s’est dissoute et aujourd’hui s’efface non sans laisser toute une expérience organisationnelle derrière elle. Fer lance une nouvelle proposition donnant lieu au collectif des prisonniers CIMARRON, qui fait référence au sens « s’échapper, fuir » s’évader de la propriété d’un maître.

Va une forte accolade Fer, un abrazo compañero !
Enfin dans la rue.
Jusqu’à la liberté totale !


Les trois passants


https://mars-infos.org/mexique-le-compa ... histe-3204
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Re: Mexique

Messagede Pïérô » 07 Sep 2018, 11:01

Mexique : 166 cadavres découverts dans une fosse commune

Plus de 200 pièces de vêtements, 114 effets personnels et divers objets ont été retrouvés sur les lieux, dans l'Etat de Veracruz.

Macabres découvertes dans l'est du Mexique. Au moins 166 cadavres ont été exhumés dans une fosse commune dans l'Etat de Veracruz, gangréné par la violence des cartels de la drogue, a indiqué, jeudi 6 septembre, le procureur local. De nombreuses découvertes de ce type ont déjà été signalées dans cette région.

"Les restes d'au moins 166 personnes ont été retrouvés" dans une fosse clandestine, a indiqué Jorge Winckler, qui n'a pas souhaité donner plus de détail sur la localisation pour des raisons de sécurité. Selon le procureur, la découverte a eu lieu dans le centre de l'Etat de Veracruz, situé le long du golfe du Mexique, et les recherches se poursuivaient sur place.

... https://www.francetvinfo.fr/monde/ameri ... 29435.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 09 Sep 2018, 15:27

Mexique : le mouvement étudiant se lève contre la répression para-étatique

Depuis fin juillet, en plein transition politique, la colère se répand parmi les étudiants du Mexique et avec celle-ci les assemblées, la grève et les manifestations : le fonctionnement antidémocratique de l’université, le manque de ressources, la menace d’imposition de frais d’inscription et enfin les agressions de groupes de frappe populairement connus comme groupes « porriles » ont mis le feu aux poudres.

Avec la plupart des collèges qui font partie de la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM) en grève, ce mercredi 5 septembre, 200.000 étudiants manifestaient à Cité du Mexique et finissaient par se rassembler devant le Rectorat de l’université. À l’origine de cette colère massive, un énième geste antidémocratique du côté des autorités universitaires du Colegio de Ciencias y Humanidades (CCH) Azcapotzalco : l’effacement, en fin juillet, des peintures murales qui, faites par les diverses générations d’étudiants, rappelaient des évènements politiques comme la disparition forcée des 43 étudiants de la Escuela Normal Rural Isidro Burgos en 2014.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Mexi ... a-etatique
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 22 Sep 2018, 10:42

Les élèves de l’école normale attaquent une caserne

Environ 500 étudiants de l’Ecole normale rurale d’Ayotzinapa ont attaqué hier les casernements du 27e Bataillon à Inguala avec des cocktails Molotov, des pierres et des pétards, presque 4 ans après la disparition de leurs 43 condisciples (voir notre article). Ils ont également brûlé le guichet automatique d’une banque et tagué les murs de la caserne de "meurtriers", "Vivos los queremos", "Ayotzinapa et Justicia", "c’était l’Etat".

Les 43 jeunes manifestants ont été remis par les policiers locaux à un cartel lié au maire d’Inguala, qui les ont massacrés (voir nos articles). Les proches des disparus rappellent que les militaires de cette caserne ont participé à la disparition des 43 jeunes (ainsi ceux qui avaient été transférés à la clinique Cristina après avoir reçu des soins médicaux suite à la répression de leur manifestation).

https://secoursrouge.org/Mexique-Les-el ... ne-caserne
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 30 Oct 2018, 17:32

Un prisonnier anarchiste en grève de la faim

Vendredi 19 octobre, Miguel Angel Peralta Betanzos, un prisonnier anarchiste de l’état de Oaxaca au Mexique a entamé une grève de la faim. Il fait partie d’un groupe de 7 prisonniers indigènes membres de l’assemblée communautaire d’Eloxochitlán. Cette assemblée composée de Mazatec de Oaxaca est en lutte contre l’imposition du système politique "traditionnel" et pour le maintient de leur propre auto-gouvernement. Migel est en prison depuis 4 ans pour une tentative de meurtre présumée durant une émeute au cours de laquelle la police avait tiré à balles réelles sur les manifestants. Migel revendique son acquittement, la libération de ses camarades et la fin de la répression contre sa communauté.

https://secoursrouge.org/Mexique-Un-pri ... de-la-faim
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Re: Mexique

Messagede bipbip » 04 Nov 2018, 19:21

Plus de 37.000 disparus au Mexique

José Ángel Alvarado était en train de bavarder avec sa cousine Nitza Paola devant la maison de ses beaux-parents, dans la municipalité de Buenaventura, dans l’État de Chihuahua, dans le Nord du Mexique, lorsqu’ils furent arrêtés par un commando militaire. Le soir même, leur nièce, Rocío Irene, a également été enlevée par des militaires alors qu’elle se trouvait à son domicile. Ces faits sont survenus le 29 décembre 2009 et depuis lors ces trois personnes sont toujours portées disparues.

Trois membres de cette famille ont donc disparu et sont parmi les 37.435 cas de disparition recensés par le gouvernement mexicain entre 2007 et avril 2018. Les autorités ont reconnu que ces chiffres se situent sans doute bien en deçà de la réalité puisque beaucoup de cas n’ont pas été signalés et que de nombreux autres sont survenus depuis le mois d’avril.

Le gouvernement mexicain passe actuellement en jugement devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme pour l’affaire concernant José Ángel, Nitza Paola et Rocío Irene. C’est la première fois (après les affaires survenues durant la période nommée la « guerre sale », dans les années 70, où des centaines de Mexicains engagés dans la guérilla avaient été portés disparus) que le Mexique se retrouve sur le banc des accusés, dans le contexte actuel de lutte contre le trafic de stupéfiants, comme l’a déclaré Alejandra Nuño à Equal Times. C’est Mme Nuño qui a porté l’affaire devant le système interaméricain de protection au nom de la Commission des droits humains des femmes de Chihuahua.

D’ailleurs, il n’est pas rare de voir plusieurs membres d’une même famille portés disparus, soit parce qu’ils ont été interpellés par des agents de l’État, soit parce qu’ils ont été enlevés par des particuliers qui bénéficient de la complicité de membres corrompus des forces de l’ordre, aussi bien policières que militaires.

... https://www.equaltimes.org/plus-de-37-0 ... 984CWeWy1s
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