Brésil

Re: Brésil

Messagede bipbip » 18 Oct 2013, 12:39

Communiqué de la FARJ contre la répression en cours au Brésil

Solidarité avec ceux et celles qui sont persécutéEs par le terrorisme d'Etat à Rio de Janeiro

Nous, membres de la Fédération Anarchiste de Rio de Janeiro, dénonçons de manière véhémente les actes récents de persécution mis en œuvre par l'Etat brésilien à Rio de Janeiro. Nous voulons affirmer notre solidarité avec les camarades du Frente independente Populair (Front indépendant Populaire), l'Organização Anarquista Terra e Liberdade (Organisation Anarchiste Terre et liberté - OATL) et l'ensemble des nombreux camarades (17 mandats de perquisitions) qui ont été reveilléEs par les cris de la Police fédérale et de la Police civile frappant à leur porte.

Les mandats de perquisitions émis ce vendredi (11 octobre) sont clairement une moyen d'intimider et de menacer celles et ceux qui luttent, qu'ils et elles soit membres d'organisations politique et de mouvements sociaux ou pas. Celles et ceux-ci sont persécutéEs parce qu'ils et elles exercent leur droit légitime de descendre dans la rude pour protester et revendiquer leurs droits collectifs.

Il convient de constater que la persécution et la « chasse aux sorcières » auquel l'anarchisme est confronté, est promue par le gouvernement PT et ses alliés dans le Rio Grande do Sul et d'autres Etats avec le soutien des médias bourgeois, toujours préssés de désigner un « bouc émissaire » pour justifier la répression de la lutte du peuple.

Il est important de constater que ces menaces faites par l'Etat Brésilien ne datent pas d'aujourd'hui et ne s'arrêteront pas là. Le terrorisme d'Etat permanent – qui est plus fort aujourd'hui- est un exercice pour les dirigeants dans la perspective de la Coupe du Monde et des jeux olympiques. Comme si la violente répression menée par l'Etat Brésilien contre les quartiers défavorisés, les bidonvilles et les manifestations de travailleuses et travailleurs ne suffisait pas, ils utilisent la scélérate « Loi contre l'Organisation criminelle » (qui puni les manifestantEs et les militantEs de 8 ans de prisons) pour essayer de décourager de futures manifestations et faire refluer la lutte populaire.

Nous affirmons notre solidarité avec touTEs les camarades qui souffrent actuellement des actions terroristes du Gouvernement Brésilien. La persécution menée par le Parti des Travailleurs (PT), ses alliés, et l'Etat Brésiliens contre les militantEs dans le Rio Grande do Sul, à Belo Horizonte, São Paulo et Rio de Janiro ne fait que montrer le vrai visage de la démocratie bourgeoise lorsqu'elle est contestée.

Notre réponse ne peut être que la solidarité. Comme cela a été fait avec les camarades du Bloc Noir ; nous devrions continué à descendre dans la rue pour revendiquer de toutes nos forces la fin de la persécution politique et accroître nos revendications sociales.

Le grain de sable auquel nous pouvons en toute modestie contribué à ce stade est de continuer de faire ce que nous faisons toujours : organiser et construire des mouvements populaires forts, autonomes et combatifs. Lutte de masse et organisation populaire pour combattre les oppresseurs !

La Lutte n'est pas un crime !
Plus de persécution
A Bas le terrorisme d'Etat


Federação Anarquista do Rio de Janeiro
Membre de la Coordenação Anarquista Brasileira

Traduction relations internationales de la Coordination des Groupes Anarchistes.

Related Link: http://www.farj.org/
http://www.anarkismo.net/article/26321
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede bipbip » 15 Déc 2013, 15:19

Non à la coopération policière ! Vive la solidarité internationale !

Fin novembre 2013, la police française, les CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité), est allée entraîner les policiers du « Bataillon de choc » (Batalhão de Choque – BPCHq) de la police militaire de Rio de Janeiro suite aux manifestations qui ont eu lieu au Brésil, ces derniers mois.

Le but de l’échange entre les deux forces de police était d’échanger des informations sur la façon d’agir dans les émeutes, actes de vandalisme, de contrôler des groupes violents, et d’autres déprédations enregistrées en vue des événements lors de la Coupe du Monde de Foot et des Jeux Olympiques de 2016.

La police française est, paraît-il, spécialisée dans la gestion des mouvements de protestation et dans le contrôle des foules. Le gouvernement français a déjà prouvé par le passé sa célérité à apporter une aide répressive et militaire :
- Lors de « l’opération Condor », qui a consisté à une contre-révolution préventive de la part des dictatures d’Amérique du Sud, dans les années 1970, conduisant à la mort et à la disparition des milliers d’opposants politiques. La police française a apporté son « savoir faire » (torture, techniques de contre-guérilla, quadrillage des quartiers) hérité de la guerre d’Algérie. Cela s’est traduit, notamment, par les actions des « escadrons de la mort ».
- Plus récemment, le gouvernement français proposait ses services pour intervenir en Tunisie, au début de la révolution, pour aider le régime en place à réprimer les mouvements de contestation. La France a, par ailleurs, envoyé du matériel policier à Ben Ali.
- En 2010, la police française est intervenue en Égypte auprès d’officiers des services d’ordre public et de la sécurité d’État, pour leur enseigner « la gestion des foules et des grands événements ».
- sans parler des interventions armées en Afrique et ailleurs...

Les États policiers mettront tout en place pour étouffer et réprimer les mouvements de contestations au Brésil, au Mexique, au Maghreb et ailleurs. Au Brésil, les sommes engagées dans les projets pharaoniques de Coupe du monde se heurtent à la réalité d’une population qui lutte pour ces droits, pour une plus grande égalité et justice sociale.

Notre réponse doit être la construction de solidarité concrète face à la répression policière, face à la misère et à l’exploitation.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces politiques répressives et invitons l’ensemble des organisations libertaires à se joindre à ces mouvements afin de leur apporter aide et soutien logistique et technique, de diffuser leurs actions et de mettre en place des réseaux de solidarité face à la répression policière.

Décembre 2013.

Signatures : Fédération Anarchiste (francophone), Biblioteca Terra Livre (Brésil, Sao Paulo)

Nouveaux signataires : International des Fédérations Anarchistes (IFA), ...
http://federation-anarchiste.org/spip.php?article1221
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 05 Fév 2014, 12:13

250 000 EXPULSIONS … l’autre visage de la Coupe du Monde au Brésil

Vive le sport. L’amusement des masses n’a pas de prix. On entend déjà d’ici les amateurs de sport prétendre qu’ils seront relogés rapidement et dans de meilleures conditions. Ben voyons.

Le mouvement national de protestation contre les effets négatifs de la Coupe du Monde de 2014 et des Jeux Olympiques de 2016, dénoncent les expulsions d’autant que, oh grand hasard, elles concernent pour leur quasi-totalité, les groupes sociaux les plus fragiles et les plus vulnérables.

Ce jour, c’est plus de 250 000 expulsions qui ont été opérées principalement dans 12 villes du Brésil.

Selon Nelma Gusmão de Oliveira, de l’Universidad Estatal del Sudoeste de Bahia, il s’agit avant tout d’expulser des centres villes les classes pauvres et défavorisées.

Il s’agit d’un véritable « nettoyage social » : les habitants expulsés vont être transférés vers les zones proches comme le prévoit le droit, mais souvent dans régions éloignées, à 60 miles de chez eux alors que les interventions dans les milieux plus favorisés ont été plus précautionneuses.

Le contraste entre le traitement réservé aux habitants des favelas et aux autres est flagrant. Les premiers connaissent en effet des violations graves de leurs droits, tels que le manque de notifications et les démolitions nocturnes. Lorsque les habitants refusent d’être déplacés, l’Etat leur offre une indemnité d’environ $ 2200, bien en dessous de la valeur marchande de leur logement d’origine, ce qui les empêche d’acheter une autre propriété à proximité.

Pour Nelma Gumaõ, les insfrastructures ont été pensées en ce sens. Il s’agit d’une politique de nettoyage préméditée.

L’ organisation Amnesty International a également reconnu l’existence de ce « nettoyage social ». Elle a qualifié les expulsions d’ « inutiles » et a déclaré que dans le cas de Rio de Janeiro , où ont eu lieu plus de 38 000 expulsions, les Jeux olympiques de 2016 ont servi tout simplement « d’excuse ».

Rappelons que le budget du gouvernement brésilien pour mener à bien tous les travaux d’infrastructure en vue de la Coupe du Monde 2014 est de 11 milliards de dollars, somme bien supérieure à celles qui ont été consacrées aux Coupe du Monde en Allemagne et en Afrique du Sud.

En juin dernier, pendant la Coupe des Confédérations, en pleine fronde sociale des Brésiliens contre l’indigence des services publics, la corruption et la facture publique du Mondial, l’attaquant brésilien Rivaldo avait vertement réprouvé l’organisation du Mondial. Interrogé sur le manque d’investissement dans la santé publique au Brésil, Rivaldo a critiqué "la honte" de l’organisation défaillante et coûteuse du Mondial au Brésil : "J’ai déjà dit à plusieurs reprises que le Brésil n’était pas en mesure d’organiser une coupe du Monde. Ce sera difficile, et le Brésil va avoir honte", a-t-il déclaré dans un entretien à la radio Jovem Pam.

Rivaldo, champion du monde avec le Brésil en 2002, a notamment dénoncé le fait que certains stades du Mondial deviendraient des "éléphants blancs", coûteux et sans la moindre utilité après la compétition : "Nous savons que le Brésil a bien d’autres priorités. Nous avons beaucoup plus besoin de construire des écoles, des hôpitaux ou des prisons que des terrains de football. On dépense tellement d’argent pour un mois".

http://www.paroleslibres.lautre.net/spi ... rticle1476
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede altersocial » 05 Mar 2014, 12:42

Brésil: les éboueurs en grève sauvage seront licenciés

Les quelque 300 éboueurs absents de leur poste de travail lundi soir sont sous le coup d'une procédure de licenciement, a annoncé la compagnie municipale de nettoyage de Rio de Janeiro (Comlurb) mardi en fin d'après-midi alors que les déchets s'accumulent en cette fin de Carnaval.

«La Comlurb a ouvert ce mardi matin une procédure de licenciement pour près de 300 employés qui ne se sont pas présentés au travail à 19h00 lundi», a indiqué la compagnie à l'AFP, confirmant une information parue dans la presse en ligne brésilienne.

«Ceux qui ont repris le travail ne seront pas payés pour les jours où ils n'ont pas travaillé», a-t-elle averti.

«La grande majorité d'entre eux se sont présentés au travail, mais ont été empêchés de travailler par les grévistes», a aussi souligné la Comlurb pour justifier l'état des rues du centre-ville, jonchées de détritus ce week-end et lundi. Une certaine amélioration était notable mardi, même si des zones non touristiques étaient encore très sales.

La Comlurb et le syndicat des éboueurs, qui s'était dissocié dès samedi de la manifestation de quelques centaines d'éboueurs dispersés par la police, ont annoncé un accord revalorisant de 9% le salaire des quelque 15 000 employés dans l'assainissement de la ville.

D'autres points d'accord ont été trouvés, par exemple sur le doublement des heures supplémentaires les dimanches et jours fériés.

Les éboueurs réclamaient une hausse de salaire et la prise en compte du travail supplémentaire en période de Carnaval.

Dimanche, 85 tonnes de déchets ont été collectées dans les principaux secteurs de passage des cortèges du Carnaval, selon la Comlurb.
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 18:51

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 20 Mar 2014, 01:13

L'expulsion d'un quartier occupé à Rio de Janeiro, le Bairro 13, laisse plus de 500 familles à la rue.
http://blogs.mediapart.fr/blog/bob-92-z ... lles-la-ru
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 02 Mai 2014, 11:53

Affrontements entre des sans-abri et la police à Sao Paulo

Un millier de sans-abri ont affronté mardi 29 avril à Sao Paulo des forces de police avec des jets de pierres et des barricades. Les manifestants protestaient contre le retard dans la discussion du plan d’urbanisme censé réguler l’expansion de la ville. Un millier de manifestants, selon la police, se sont rassemblés devant la mairie, où les conseillers municipaux devaient discuter du plan régissant notamment les zones réservées au logement.

... http://juralib.noblogs.org/2014/04/30/l ... sao-paulo/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 11 Mai 2014, 10:32

Platini reconnait-il les protestataires à la coupe du monde de foot au Brésil ?

Le 25 avril, en demandant aux brésiliens de faire un « effort » et « d’attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux » [1], Michel Platini [2] reconnaissait-il que La Coupe du monde de 2014 sera (aussi) la coupe des violations des droits sociaux et de la répression… ?

Cela serait surprenant, quant on sait ses actions au service des patrons du foot européen, [3]. Mais les travailleurs brésiliens, eux, ne le savent pas. Ils sont pourtant en train de le vivre et c’est pour cela qu’ils protestent et s’organisent…


15 mai une action contre la Coupe du monde à São Paulo

Le Comité Populaire de la Coupe, créé par les populations contre les Jeux panaméricains de Rio en 2007, le sait lui. Il organise le 15 mai une action contre la Coupe du monde à 17h, Place du Cycliste à São Paulo. [4]

Si certains disent « vaitercopa » (la coupe aura lieu), le Comité Populaire de la Coupe affirme « vaiterrepressão « (il y aura de la répression).

Voici les dix motifs pour lesquels nous protestons contre la coupe :
1. 250 000 personnes ont été où seront expulsées de leurs logements au Brésil en raison des chantiers dédiés à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques ;

2. La Coupe laissera des “éléphants blancs”. En effet, des œuvres hors de prix, gigantesques, mais sous-utilisées. Les stades millionnaires de Natal, Brasília, Cuiabá et Manaus devraient être uniquement remplis lors du méga événement qu’est le mondial de foot. Ensuite, vu la moyenne de public des championnats locaux, on devrait voir voler les mouches ;

3. A l’inverse de ce qui a été promis, une grande partie des fonds utilisés pour la construction où la restauration des stades provient des coffres publics : via le financement de la BNDES (banque publique d’investissement) où grâce aux apports financiers des gouvernements d’États (le Brésil étant une république fédérale) ;

4. Pour pouvoir recevoir la Coupe du monde, le Brésil a dû signer une clause qui l’engage à changer toutes les lois nécessaires afin d’être en adéquation avec les exigences de la FIFA. Ainsi, le pays a abandonné sa souveraineté pour servir une entité privée ;

5. De véritables zones d’exclusion seront créées pendant la Coupe du monde : la FIFA sera responsable d’une zone de jusqu’à 2 kilomètres de diamètre autour des stades et autres activités officielles du méga événement, où seuls les personnels autorisés pourront exercer des activités commerciales ;

6. Malgré les promesses qui affirmaient que la Coupe offrirait des opportunités de travail aux Brésilien-ne-s, vendeur-euse-s, marchand-e-s ambulant-e-s, petit-e-s commerçant-e-s et artistes de rue sont interdits de travailler dans les zones de la FIFA et de commercialiser des symboles nationaux reliés à l’événement. Tout ceci sera entre les mains de la FIFA et de ses entreprises partenaires, comme Coca Cola ;

7. La FIFA et ses entreprises partenaires auront une exemption fiscale totale de tous les impôts brésiliens, qu’il s’agisse de la sphère municipale, d’État où fédérale, privant ainsi les coffres publics brésiliens d’un milliard de réals (plus de 300 millions d’euros, selon les propres chiffres du gouvernement brésilien) ;

8. Pour recevoir la Coupe du monde, les gouvernements et clubs de foot ont été obligés de construire et réformer les stades afin qu’ils obéissent aux normes de qualité de la FIFA. Au premier regard, il s’agit de nouvelles positives mais en apparence seulement. En fait, il y a un effet collatéral tragique en action : l’élitisation des Jeux, qui, désormais, doivent être fréquentés à peine par des classes sociales élevées qui peuvent payer des entrées chères et acheter dans les magasins installés dans les stades ;

9. Au nom de la Coupe du monde, l’État brésilien a étendu son appareil répressif : en plus d’avoir dilapidé des milliards de reals en armement et nouveaux groupes policiers, ont été créées de nouvelles spécificités pénales pour encadrer les manifestant-e-s dans le code pénal ;

10. Le Ministère de la Défense a publié un document, intitulé « Garantie de la loi et de l’Ordre », document dans lequel les mouvements et organisations sociales sont classifiés comme des forces d’opposition, comme toute personne où organisation qui entrave les voies d’accès (même de forme pacifique), provoquant où instiguant des actions radicales et violentes. Contre eux/elles, le gouvernement autorise les Forces Armées à agir.


Notes

[1] « Le Brésil, faites un effort pendant un mois, calmez-vous ! Il faut dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du monde et qu’ils sont là pour montrer la beauté de leur pays et leur passion pour leur football. S’ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football ». Vendredi 25 avril 2014, en marge de l’annonce des pays et villes candidats pour accueillir l’Euro 2020.

[2] Membre du comité exécutif de l’UEFA et membre du Comité exécutif de la FIFA depuis avril 2002

[3] À lire : Fin de la protection médiatique de Michel Platini ? sur le site d’Acrimed. http://www.acrimed.org/article3911.html

[4] Traduction d’un article publié sur Indymedia-Brésil le 25 avril 2014.
Publiée sur http://fr.squat.net/2014/04/27/15-mai-a ... e-de-2014/

http://www.autrefutur.net/Platini-reconnait-il-les

Coupe du monde, topic spécifique ici : viewtopic.php?f=66&t=3595
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 22 Mai 2014, 23:37

Sao Paulo : Grèves sauvages dans les transports, bus incendiés et pillages de supermarchés

Mardi 20 mai, des chauffeurs de bus du réseau de transport en commun de la ville (SP Trans) de Sao Paulo se sont mis en grève sauvage. Cette grève spontanée rompt avec les nombreuses journées de grève planifiées et organisées par les centrales syndicales dans les transports qui ont lieu ces derniers temps dans les grandes villes brésiliennes (qui pour la plupart accueilleront la coupe du monde en juin). Le principal syndicat des travailleurs du transport de la ville s’est clairement démarqué et a condamné ce mouvement spontané de la part d’une minorité, car échappant à tout contrôle des bureaucrates syndicaux. Par conséquence, la circulation dans la ville et sa périphérie en a été fortement perturbée.

Parallèlement à cela, au moins cinq bus ont été incendiés, dont trois ont été entièrement détruits, dans la soirée à Grajaù au sud de Sao Paulo. Ces destructions incendiaires viennent s’ajouter à celles de la veille en début de soirée (19/05/2014) au sud de la ville à Jardim São Luís. D’après les transports en commun de la ville, il y aurait eu 71 bus détruits par le feu depuis le début de l’année 2014 rien qu’à Sao Paulo. Depuis, une vaste campagne du réseau des transports a été lancée afin d’inciter la population à balancer les enragés aux flics.

Les appels à manifester sont quasi-quotidiens et divers, venant de la part des enseignants, du Mouvement des Travailleurs Sans-Toit, du Mouvement Un Pas Libre et des chauffeurs de transports qui revendiquent à peu près tous une augmentation de salaires… : ce mardi une manif – qui d’après les flics serait à l’initiative des chômeurs – a tourné aux pillages de supermarchés sur l’Avenue Dona Belmira Marin d’après g1globo et des barricades de poubelles bloquaient les rues du quartier. D’après les flics, un manifestant a été arrêté en possession d’essence.

Plutôt dans la journée, des sans-abris ont envahi le siège social de l’entreprise Viver Incorporadora, propriétaire d’un terrain côté est de la ville qui est actuellement occupé par des sans-abris.


Mis-à-jour 21/05/2014 à 19h00 :

Le mouvement de grève spontanée continue ce mercredi 21 mai à Sao Paulo contre les mauvaises conditions de travail et les faibles salaires alors que lundi les syndicats ont accepté à l’unanimité la proposition de hausse de salaires de 10%, ce qui est rejeté par une large partie des travailleurs. Plusieurs travailleurs expriment leurs volonté de poursuivre la grève jusqu’au déroulement de la coupe du monde.

Belem Par ailleurs à Belem dans le nord du pays ce mardi 20 mai, des centaines de manifestant-es contre la coupe du monde ont envahi l’espace São José Liberto, où était exposé le trophée du mondial. Plusieurs personnes cagoulées ont alors attaqué le bâtiment à coups de pierres et de morceaux de bois. Les organisateurs de la cérémonie ont été contraints d’annuler l’événement après avoir retiré la coupe par sécurité.

http://dndf.org/?p=13579
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede bipbip » 07 Juin 2014, 11:19

Brésil. A la veille de la «Coupe», des grèves et le métro de São Paulo paralysé

Le temps des grèves est là. Après les énormes mobilisations juin 2013, principalement celles de la jeunesse, aujourd’hui, ce sont celles de la classe ouvrière qui secouent les villes brésiliennes .

A São Paulo, le 15 mai 2014, la ville était paralysée. Le matin même, les travailleurs de la métallurgie ensemble avec le Mouvement des travailleurs des sans toit (MTST) et Ocupação Esperança (Mouvement Occupation et Espoir) ont bloqué les avenues dans les zones périphériques de la mégalopole. Au centre-ville, les travailleurs et travailleuses du métro ont manifesté le matin et les enseignants municipaux ont organisé des démonstrations durant l’après-midi. Les grèves et les manifestations faisaient la une de toute la presse et des médias électroniques.

Toutefois, les mobilisations ne sont pas limitées au 15 mai. Les enseignants des écoles municipales, par milliers, depuis 40 jours, descendent dans la rue. Les chauffeurs de bus sont mis en grève pendant deux jours, s’opposant ainsi au maire de São Paulo – Fernando Haddad, ainsi ministre de l’Education du gouvernement de Dilma Rousseff (Parti des travailleurs) et maire de la plus grande ville du Brésil depuis janvier 2013 – et aux directions des compagnies privées d’autobus ainsi qu’à une partie des appareils syndicaux traditionnels.

Ainsi, le 5 juin, une «grève illimitée» a été déclarée. A São Paulo, sans le métro, il est quasi impossible d’atteindre le stade Arena Corinthians. Un stade de luxe obéissant aux standards de la FIFA présidée par l’Helvète Sepp Blatter. C’est dans ce stade que doit se dérouler la «cérémonie inaugurale» de la Coupe le 12 juin et le match d’ouverture entre le Brésil et la Croatie; ainsi que six des 64 rencontres prévues pour le «Mondial». Le métro transporte, en moyenne, 4,5 millions de personnes chaque jour. Les travailleurs exigeaient au début une augmentation de leur salaire de 35,7%. Lors des négociations, ils fixèrent la barre à 16,5%. Après de nombreuses négociations, la direction a proposé 7,8%; puis le 4 juin 2014, devant le Tribunal régional du travail, elle a accepté 8,7%. Or, l’augmentation des prix des aliments et des biens de première nécessité est bien supérieure. L’assemblée, le matin du 5 juin, a réuni plus de 2500 travailleurs. Le mot d’ordre de grève illimitée était clamé et repris sur les pancartes. La seule proposition faite lors de l’assemblée fut d’ailleurs celle d’une grève illimitée.

Aussi bien le patronat que le gouverneur de l’Etat de São Paulo – Geraldo Alckmin du PSDB (Parti de la social-démocratie brésilienne) – et la mairie ont refusé toutes les propositions des travailleurs. Dès lors, Altino Prazers, président du syndicat des travailleurs du métro et membre du Parti socialiste des travailleurs unifié (PSTU), a expliqué le sens plus général de la mobilisation: «Le transport n’est pas une marchandise. Notre lutte est aussi la lutte de la population pour un transport meilleur et à un prix bas. S’ils ont de l’argent pour la Coupe, s’ils ont de l’argent pour l’Itaquerão (nom officiel pour la Coupe de l’Arena Corinthians), pourquoi n’ont-ils pas d’argent pour le métro?» Altino Prazers ajoute: «Quand un jeune homme de la zone veut rencontrer son amie de la zone sud, il ne le peut pas, parce qu’il n’a pas l’argent pour se payer le métro.» Altino, de la sorte, donnait l’exemple que les travailleurs du métro et le métro doivent être au service de la population et que cela n’est possible que si le métro est conçu comme devant répondre aux besoins des couches populaires de cette mégalopole de plus de 20 millions d’habitants.

Pour saisir la place de cette grève, il faut la situer dans le contexte de mobilisations actuelles au Brésil, dont l’un des détonateurs est tout ce que l’organisation de la Coupe du monde a révélé aussi bien en termes de priorités sociales des dépenses publiques, qu’en exemples de corruption et de mépris pour les couches paupérisées – des dizaines de milliers d’habitants de favelas ont été brutalement «évacués» – ou qu’en multiplication des mesures répressives. Le gouvernement de Dilma Rousseff vient d’envisager l’utilisation de l’armée pour assurer l’ordre exigé par la FIFA. Cette firme internationale (la FIFA) et les sponsors veulent instaurer une sorte d’état d’exception durant la Coupe de foot.

Il est dès lors caractéristique que durant l’assemblée des travailleurs du métro furent présents des représentants des divers mouvements sociaux. Cela afin de démontrer la convergence des revendications et de riposter à la campagne délirante de criminalisation faite par le gouverneur Alckmin et les médias au service du pouvoir politique, des dominants et de la FIFA. D’ailleurs, un très récent sondage indique que 57% des Brésiliens et Brésiliennes considèrent que la Coupe sera plus un fardeau qu’une aide pour ceux et celles qui travaillent.

La solidarité avec les diverses luttes au Brésil constitue un élément non seulement de dénonciation internationaliste de la forme financiarisée du capital que représente l’industrie du foot, mais aussi un facteur de reconnaissance mutuelle des intérêts des salarié·e·s à l’échelle internationale; ce qui tranche, radicalement, avec le chauvinisme écervelé des «fans», manipulés, des diverses équipes «nationales». (5 juin 2014)

http://alencontre.org/ameriques/amelat/ ... alyse.html


Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede bipbip » 12 Juin 2014, 08:33

Brésil. Licenciements et troupes de choc contre les grévistes du métro

Dans la nuit du 9 au 10 juin 2014, les travailleurs du métro de São Paulo ont décidé de suspendre la grève. La réunion a commencé à 13h. Elle fut interrompue pour permettre une réunion de négociation entre le syndicat des travailleurs du métro, le président de la société, le secrétaire des transports urbains de l’Etat de São Paulo et un représentant du gouvernement.

Altino Prazeres, président du syndicat, avant de se rendre à la réunion, a insisté, en assemblée, sur l’importance d’obtenir la révocation des 42 licenciements décidés par l’Etat de São Paulo. Ces licenciements ont été envoyés par télégramme et frappent aussi bien des travailleurs que des responsables syndicaux et, y compris, des membres de la commission paritaire (CIPA) de la firme. Une telle décision illustre à la fois l’enjeu politique national posé par cette grève et la brutalité avec laquelle les différents pouvoirs cherchent à briser le mouvement syndical qui n’est pas coopté par les pouvoirs étatiques et le pouvoir fédéral.

L’assemblée des travailleurs a décidé de suspendre la grève jusqu’au 11 juin. A 18h30 ce jour-là doit se tenir une nouvelle assemblée. La réintégration ou non des 42 licenciés sera au centre de la décision que prendra l’assemblée. Dans un tel conflit s’expriment différentes opinions. Altino Prazeres a déclaré (Folha de S.Paulo du 10 juin): «Les travailleurs ont accepté de retourner au travail pour démontrer leur disposition à négocier. J’espère que le gouvernement va négocier.» Il a ajouté que si l’augmentation salariale accordée (8,7%) – en fait une adaptation à l’augmentation des pris – n’était pas celle qu’attendaient les travailleurs, la revendication dorénavant centrale était l’annulation des licenciements. Le gouverneur Geraldo Alckmin a déclaré qu’il n’y avait pas de raison de revenir sur les licenciements car les travailleurs du métro n’étaient pas licenciés parce qu’ils avaient fait grève – bien que celle-ci ait été considérée comme illégale –, mais parce que d’autres accusations pesaient sur eux. Il n’a pas précisé mais, selon la presse, l’intention du gouvernement est d’accuser les grévistes de dommages divers commis en lien avec la grève et d’«indisciplines». Une criminalisation classique d’une grève par ce type de pouvoir. Ces accusations prennent en compte des allégations de la Police militaire (organisme de répression qui dépend des gouverneurs). La Police militaire dit disposer d’un dossier prouvant que des grévistes ont empêché des travailleurs non grévistes de reprendre leur service.

Cette grève s’inscrit dans un contexte où Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, membre du Parti des travailleurs, fait la promesse aux habitants délogés des favelas qui se sont regroupés auprès du stade Arena Corinthians de leur trouver des «logements sociaux». Promesses et répression se marient dans la gestion d’un ordre où collaborent tous ceux qui veulent être les vrais gagnants – en termes d’appropriation de capital – d’une Coupe du monde de football qui semble, selon certains médias, être au centre des préoccupations de plus d’un milliard de personnes. Ce milliard est-il pris en otage par les quelques milliers de grévistes du métro de São Paulo, par le Mouvement des travailleurs sans toit? Poser la question c’est y répondre.

http://alencontre.org/ameriques/amelat/ ... metro.html


Solidarité avec les grévistes du métro de São Paulo.

La lutte que mène les travailleurs du métro depuis plusieurs jours est difficile : chantage sur la Coupe du Monde, grève décrété illégale par la justice, licenciements, répression patronale et policière féroce.

Coupe du Monde ou pas ; les travailleuses et travailleurs de Brésil ont raison de se battre pour leurs conditions de travail, leurs salaires, leurs droits, leur dignité.

Ici en France, nous sommes en grève contre une réforme ferroviaire qui s’inscrit dans la droite ligne des politiques libérales.

La SNCF, forte de ses 923 filiales, se transforme un peu plus chaque jour en grand groupe capitaliste international, n’hésitant pas, dans le cadre des politiques de privatisations à racheter des entreprises de transports publics dans le monde, dont des réseaux de métro.

C’est également le cas avec RATP Dev qui exploite la ligne 4 de métro automatique de Sao Paulo.

Nous n’avons pas d’intérêts communs avec les capitalistes, français ou autres.

Par contre, nos intérêts sont les mêmes que ceux des travailleurs du monde entier et nous tenons à apporter aux grévistes du métro de Sao Paulo nos chaleureuses salutations.

Nous vous souhaitons de gagner !

Solidarité internationale,

L’Assemblée générale des grévistes de Paris Est à l'unanimité et avec le soutien des organisations syndicales régionales CGT, SUD RAIL et FO

Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede bipbip » 14 Juin 2014, 00:17

«Nous battre pour obtenir un toit»
REPORTAGE Des milliers de mal-logés qui occupent un terrain privé de São Paulo menacent de «paralyser le Mondial».
http://www.liberation.fr/monde/2014/06/ ... it_1037088

Une nuit avec les grévistes du métro de São Paulo
REPORTAGE En grève depuis cinq jours, une centaine d'employés du métro ont occupé la station Ana Rosa, dans une lutte musclée avec les forces de l'ordre.
http://www.liberation.fr/monde/2014/06/ ... lo_1036860

Grève du métro à São Paulo : «Un mouvement de colère générale»
Felipe Guarnieri, 28 ans, est l'un des grévistes. Ils exigent un réajustement salarial, et se disent prêts à continuer
http://www.liberation.fr/monde/2014/06/ ... er_1036671
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede bipbip » 21 Juin 2014, 10:45

Brésil «On a senti le poing du gouvernement s’abattre sur nous»
Gabriel Amorim, 27 ans, fait partie des employés du métro de São Paulo qui ont fait grève pour leurs salaires et conditions de travail. Non seulement leurs revendications n’ont pas été entendues, mais 42 personnes ont été licenciées.
... http://www.liberation.fr/monde/2014/06/ ... du_1043960


Brésil. La décennie sportive ou celle de la relance des luttes ?
La relance des grèves au Brésil n’est pas récente. Dans des enquêtes de qualité effectuées depuis des décennies, le Diesse (Departamento Intersindical de Estadística y Estudios Socio Económicos) indique que depuis 2003 les luttes connaissent une remontée et s’élargissent de manière systématique. En 2003 le Diesse dénombrait 340 grèves; en 2012 elles étaient au nombre de 873, une hausse significative.
... http://alencontre.org/ameriques/amelat/ ... uttes.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede bipbip » 23 Juin 2014, 12:48

São Paulo : Nouvelle occupation dans la zone sud


Image

Vendredi 20 juin 2014, près de 800 mal-logés du MTST (Mouvement des Travailleurs Sans Toit) ont occupé un terrain de près de 20 hectares dans la zone sud de São Paulo, dans la région du Portal do Morumbi. En l’espace de 12 heures, près de 600 cabanes ont été montées sur le terrain. Les occupants sont contre l’utilisation du terrain à des fins privées dans une région où ils considèrent que « la spéculation immobilière se répand comme une épidémie, ce qui a des effets pervers, comme l’augmentation effrénée et abusive des loyers, qui provoque l’expulsion de plusieurs familles vers d’autres quartiers« .

Mercredi dernier, le 18 juin, le MTST avait bloqué plusieurs des principaux axes du centre de la ville au cours d’une manifestation qui avait réuni plus de 3000 personnes. La manifestation revendiquait notamment la pérennité de l’occupation « Copa do Povo » (« Coupe du Peuple »), terrain aux abords du grand stade Itaquerão – stade où s’est ouvert la Coupe du Monde – occupé depuis début mai par près d’un millier de familles en signe de protestation contre la spéculation et les expulsions générées par l’organisation du Mondial.

http://fr.squat.net/2014/06/23/sao-paul ... -zone-sud/
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 28 Juil 2014, 13:31

Brésil : Violence d’État et résistances…

Au Brésil, quelques jours après la fin de la Coupe du monde de football, qui a donné lieu à une très forte intensification de la répression et des violences policières, certains faits montrent comment la population continue de répondre coup pour coup à la violence dont elle est la cible.

... http://fr.squat.net/2014/07/25/bresil-v ... sistances/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Brésil

Messagede Pïérô » 05 Aoû 2014, 23:33

Fortaleza & Belo Horizonte (Brésil): Résistance active contre les expulsions

Une autre occupation réalisée par le MTST à São Paulo au mois de mai dernier, aux abords du gigantesque stade Itaquerão – hôte du Mondial – avait reçu le même nom. Au lendemain de l’occupation, les occupant-e-s ont fait appel à tout-e-s celles/ceux ayant besoin d’un logement à venir les rejoindre sur le terrain. Quelques jours plus tard, on comptait déjà près de 1 500 familles dans l’occupation. Plusieurs de ces familles avaient été victimes des récentes expulsions, conséquences directes ou indirectes de l’organisation de la Coupe du Monde. Au moins 250 000 personnes auraient été expulsées dans tout le Brésil pour l’organisation du Mondial.

... http://fr.squat.net/2014/08/03/bresil-r ... more-29642
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

PrécédenteSuivante

Retourner vers International

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 9 invités