Le mali sur une poudrière

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 02 Mar 2013, 10:34

Le président tchadien Idriss Déby revendique la mort d'Abou Zeïd
>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130302-le-p ... -abou-zeid

Mali: la Cédéao souhaite le désarmement du MNLA
A l'issue du sommet des chefs d'Etat de la Cédéao qui se tenait mercredi et jeudi derniers à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, l'Afrique de l'Ouest a souhaité que la force de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) soit à terme transformée en une mission de paix de l'ONU. Dans le communiqué final, une déclaration est passée inaperçue. Elle est pourtant importante puisqu'elle stipule que le dialogue inter-malien doit passer par le désarmement des rebelles touaregs du MNLA.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130302-mali ... france-onu

Nord du Mali: «Il y a tous les ingrédients pour une confrontation intercommunautaire»
Au nord du Mali, les équilibres ethniques sont fragiles, comme en témoignent les violents affrontements entre les communautés arabe et touarègue le week-end dernier dans l'extrême nord du pays. L'armée française risque-t-elle de tomber dans le piège ethnique ? L'ancien ambassadeur Mohamed Mahmoud El-Oumrany est le président de la communauté arabe du Mali.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130301-nord ... munautaire

Mali: l’afflux de réfugiés en Mauritanie toujours aussi important
Alors que la traque aux islamistes se poursuit au nord-est du Mali - dans les régions de Gao et Kidal - les populations de la région de Tombouctou - plus à l'ouest - continuent néanmoins à fuir vers la Mauritanie. L'afflux de réfugiés a même tendance à augmenter.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130301-mali ... egs-arabes

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Messagede ivo » 02 Mar 2013, 12:58

L'armée française, motus et bouche cousue sur les opérations au Mali
Après près de deux mois de guerre contre les djihadistes au Mali, l'armée française confirme son surnom de "grande muette", en verrouillant l'information sur ses opérations. "Nous ne savons rien": le leitmotiv des officiers de presse français est devenu une blague parmi les envoyés spéciaux, qu'ils soient confinés à Bamako ou à Gao dans l'attente d'un hypothétique accompagnement de troupes sur un théâtre d'opérations.
Seules trois équipes de télévision ont été emmenées le 7 février à Kidal, dans l'extrême nord malien, où se déroule aujourd'hui l'essentiel des combats. Mais elles sont restées cantonnées à l'aéroport et n'ont de facto rien pu voir. Parfois, elle diffuse une séquence filmée montrant des combats dans une zone montagneuse du nord du Mali, le 26 février, sans plus de précision.

>>>
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

video sur reuters
>>>
http://www.reuters.com/video/2013/03/02 ... oChannel=1
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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 03 Mar 2013, 09:03

Mali: le Tchad annonce avoir tué le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar
Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué samedi 2 mars par des soldats tchadiens dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, a annoncé le général tchadien Zakaria Goubongué. L'annonce intervient après celle, vendredi, du président tchadien Idriss Déby qui a imputé à l'armée tchadienne la mort d'un autre chef d'Aqmi, Abou Zeid, ce qui n'a pas été confirmé par Bamako, Paris ou Alger.

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http://www.rfi.fr/afrique/20130302-mali ... khtar-aqmi
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Messagede ivo » 03 Mar 2013, 19:08

Mali : un troisième soldat français tué
Le bilan de l'intervention française au Mali s'alourdit. L'Elysée a annoncé ce dimanche qu'un troisième soldat était mort lors d'un accrochage avec des islamistes samedi. Il s'agit d'un caporal du 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pâmiers dans l'Ariège.
...
Les militaires français devaient "fouiller des cavités et des galeries" et ont réussi à "neutraliser au moins une quinzaine de terroristes et trois pick-ups"
...

>>>
http://www.franceinfo.fr/monde/mali-un- ... 2013-03-03

Mali : après les avancées, quel sort pour les otages ?
Les choses s'accélèrent au Mali : deux chefs islamistes seraient morts selon l'armée tchadienne, et un soldat français a été tué ce dimanche pendant un assaut contre des djihadistes. La France continue d'avancer, mais Paris et l'état-major mesurent les risques de représailles sur les otages pour adapter leur stratégie. Quinze Français sont toujours détenus par des groupes islamistes en Afrique, dont au moins six au Sahel.

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http://www.franceinfo.fr/monde/mali-apr ... 2013-03-03
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Messagede Nyark nyark » 03 Mar 2013, 23:09

Mali : un troisième soldat français tué

Le bilan de l'intervention française au Mali s'alourdit. L'Elysée a annoncé ce dimanche qu'un troisième soldat était mort lors d'un accrochage avec des islamistes samedi. Il s'agit d'un caporal du 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pâmiers dans l'Ariège.
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Les militaires français devaient "fouiller des cavités et des galeries" et ont réussi à "neutraliser au moins une quinzaine de terroristes et trois pick-ups"
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Messagede ivo » 06 Mar 2013, 09:01

Mali : violents combats dans le massif des Ifoghas
L’offensive commune des forces armées françaises et tchadiennes se poursuit dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, avec la mort d’une quinzaine de « terroristes » tués « cette nuit » au cours de violents combats, a indiqué ce mardi 5 mars le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Parallèlement, la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur les crimes qui auraient été commis par l’armée malienne.
...
Le MNLA demande à la CPI d’ouvrir une enquête

De leur côté, les rebelles touaregs du MNLA ont annoncé, ce mardi 5 mars, qu’ils avaient demandé au procureur de la CPI de se pencher sur « les crimes qui auraient été commis par l’armée malienne à l’encontre des membres des groupes ethniques peuls, touareg, arabes et songhai dans les environs de Tombouctou, Douentza, Gao, Sévaré, Boni, et Konna » dans le cadre de son enquête sur la situation au Mali.

Dans un communiqué, les avocats du MNLA ont également dénoncé les appels à la haine raciale relayés par les sites internet maliens et la presse pro-gouvernementale.

Le procureur de la CPI avait annoncé, en début d’année, avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers « groupes armés » depuis janvier 2012 au Mali. Mais le MNLA a jugé nécessaire de souligner, auprès de la CPI, qu’il ne fallait pas que la Cour oublie d’enquêter sur les crimes imputés aux forces pro-gouvernementales maliennes.

Joint par RFI, Me Richard Rogers, un des avocats du MNLA, nous a donné quelques précisions.

Maître Richard Rogers
Avocat du MNLA.

C’est le genre de langage qu’on a entendu au Rwanda, avant le génocide.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130305-mali ... if-ifoghas
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Messagede ivo » 06 Mar 2013, 20:31

Mali : un quatrième soldat français tué
Un soldat du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne est mort mercredi au Mali, indique l'Élysée. Ce brigadier-chef participait à une opération dans l'est du pays, à 100 km de Gao. Quelques heures plus tard, l'état-major indique que cette opération a permis de neutraliser une "dizaine de terroristes".

http://www.franceinfo.fr/monde/mali-un- ... 2013-03-06
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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 06 Mar 2013, 20:32

LE MNLA SAISIT LA COUR PENALE INTERNATIONALE

mardi 5 mars 2013
par Masin



Image


Les avocats du MNLA viennent de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) au sujet de faits d’incitation au meurtre visant les membres du MNLA ainsi que des crimes qui auraient visé des Azawadiens et dont seraient responsables l’armée malienne.

Un représentant du MNLA, en présence de ses avocats, sera reçu par le substitut du procureur de la CPI.
Ci-après le communiqué des avocats du MNLA rendu public le 4 mars 2013.

La Rédaction.






--------------------------------------------------------------------------------


COMMUNIQUE DE PRESSE

Mali : les avocats du MNLA demandent au Procureur de la CPI d’enquêter sur les crimes commis par l’armée malienne et les médias pro-gouvernementaux

Le Mouvement National de Liberation de L’Azawad (MNLA) a désigné des avocats à Amsterdam et à Paris, pour assurer la défense des intérêts de ses membres, dans le cadre de la procédure ouverte devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

La semaine passée, les avocats du MNLA ont demandé au Procureur de la CPI d’enquêter sur :
a) les faits d’incitation au meurtre des 31 membres du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) du MNLA : le 4 février dernier, le journal L’Express de Bamako a publié une déclaration intitulée « la liste des membres du MNLA : des traîtres à abattre pour la République », appelant à l’assassinat des 31 membres du CTEA et « à débarrasser (notre) pays pour de bon des vermines de leur espèce » ;

b) les crimes qui auraient été commis par l’armée malienne à l’encontre des membres des groupes ethniques peuls, touareg, arabes, et songhai dans les environs de Tombouctou, Douentza, Gao, Sévaré, Boni, et Kona, où les soldats se sont livrés à des actes de torture, des exécutions sommaires et des disparitions forcées.

Les appels à la haine raciale sont relayés par les sites internet maliens et la presse pro-gouvernementale qui utilise un langage de haine, de peur et de vengeance similaire à celui ayant présagé du génocide rwandais en 1994.

L’absence de toute réaction de la part du gouvernement malien de transition, pour mettre un terme à la publication de ces déclarations ou sanctionner leurs auteurs, revient, implicitement, à les avaliser.

Plus inquiétant encore, le Président Dioncounda Traoré continue de nier les exactions commises par ses soldats, en dépit des rapports convergents les dénonçant, et de l’alerte donnée par le haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, Navi Pillay, selon laquelle « les attaques et les ripostes risquent d’entraîner le Mali dans une spirale de violence catastrophique ».

Les avocats du MNLA avaient d’ores et déjà porté ces problématiques à l’attention de Monsieur Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères, ainsi qu’au Conseil Spécial des Nations-Unies pour la prévention du génocide, mais n’ont reçu aucun retour.


Le 4 mars 2013,

Avocats du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) :
Victor Koppe (Böhler Advocaten, Amsterdam),
Richard Rogers (Böhler Advocaten, Amsterdam),
Jessica Finelle (Paris).


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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 07 Mar 2013, 10:24

Mali : création officielle d'une «Commission dialogue et réconciliation»
...
Ils seront aussi chargés d’enregistrer les cas de violation des droits de l’homme commis sur tout le territoire national et ce, depuis le début des hostilités jusqu’à la reconquête totale du pays.

On le sait, les associations de défense des droits humains ont dénoncé, sur tout le territoire national, de graves violations des droits de l’homme. Les accusés sont tous les groupes armés dans le Nord et des porteurs de l’uniforme de l’armée régulière.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130307-mali ... nciliation
on massacre et on se reconcilie ^^
>>>
Mali: «Ceux qui ont pris les armes contre l’Etat seront combattus»
...
Le président de transition, Dioncounda Traoré, dit qu’il est possible de discuter avec un groupe comme le MNLA ? Qu’en pensez-vous ?

C’est trop politique. Je n’ai aucune réponse par rapport à cela.
...
De nombreuses associations de défense des droits de l’homme pointent la responsabilité de l’armée malienne dans des exactions commises contre des populations du Nord, en particulier contre des populations touaregs. En tant que soldat malien et en tant que touareg, vous en pensez quoi ?

Il y a beaucoup de choses qui se disent et qui ne sont pas vraies. J’ai participé aux opérations de Gao, du Niger jusqu’à Gao. Je n’ai en tout cas jamais vu un soldat qui a montré ce comportement. Donc les gens parlent, mais je n’ai pas vu. Je pense que c’est une campagne et qu’il faut vraiment faire attention parce que les gens en parlent trop pour encore nous créer des problèmes. Ce n’est pas la peine que les gens continuent à dire que les Touaregs, les Arabes, sont ceci, que l’armée a fait cela.
...
Après les attaques qui ont visé le MNLA à In-Khalil, est-ce que vous craignez des tensions intercommunautaires entre Arabes et entre Touaregs dans le pays ?

Là aussi il faut faire attention. Il ne faut pas créer un problème là où il n’y en a pas.
...

(10) RÉACTIONS
.........


Mali: la résistance des jihadistes surprend les forces françaises et tchadiennes
Au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, la bataille fait rage depuis dix jours. De l'aveu des militaires français et tchadiens, les jihadistes se battent avec beaucoup de détermination. Et selon l'état-major français, la bataille risque de durer encore plusieurs jours.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130306-mass ... -abou-zeid

Mali: Nicolas Sarkozy entame le consensus français sur l'opération Serval
Est-ce la fin de l'entente générale française autour de l'intervention militaire au Mali ? en tout cas, ça y ressemble, avec une voix qui se fait entendre pour la première fois sur le sujet : celle de Nicolas Sarkozy. Dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles, jeudi 7 mars, l'ancien président s'exprime avec des mots qui ne sont pas tendres à ce sujet.

>>>
http://www.rfi.fr/afrique/20130307-mali ... ion-serval
... ^^
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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 07 Mar 2013, 12:05

Azawad: le MNLA rejette la déclaration de la CEDEAO exigeant son désarmement préalable à toute négociation


06/03/2013 - 18:01



[b] KIDAL (SIWEL) — A la suite de la Déclaration de la Conférence des Chefs d’Etats de la CEDEAO relative au désarmement du Mouvement touareg de l’Azawad, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) vient de rendre public une déclaration dans laquelle il «rejette catégoriquement toute déclaration faisant de son désarmement un préalable à sa participation au processus de négociation» et se questionne légitimement sur les «motivation particulière justifiant l’exigence du désarmement du MNLA avant les négociations» tout en restant convaincu que«ce sont ses seules forces armées qui protègent et sécurisent les populations de l’Azawad partout où elles sont présentes» [/b]




Image

Bilal Ag Acherif, Secrétaire général du MNLA.(PH/DR/Archives)


La déclaration du MNLA, signée de son secrétaire général, Bila Ag Acherif, constate avec surprise que «la CEDEAO prend ouvertement position en faveur des autorités de Bamako en partageant avec elles une vision erronée de la situation dans l’Azawad » alors même que le mouvement révolutionnaire «fondait un grand espoir sur l’impartialité et l’équité de la CEDEAO dans la recherche d’une solution juste et durable».

Le MNLA a rappelé, entre-autres, qu’il avait respecté tous ses engagements, notamment le cessez-le-feu, et s’était engagé dans une «franche collaboration » afin de rechercher une «solution juste et définitive» au conflit qui oppose le MNLA à Bamako. Bilal Ag Acherif, précise un peu plus loin dans la déclaration que le MNLA était allé jusqu'à accepter de négocier avec le Mali «dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Mali » et que si dans la lutte contre le terrorisme, le MNLA n’avait ménagé «ni ses hommes, ni ses armes, ni ses munitions », les forces armées du MNLA «servent également à la protection du peuple de l’Azawad contre les crimes massifs et les multiples exactions qu’exerce l’armée malienne sur les populations civiles ».

Le MNLA s’estime donc «en droit, et même en devoir » de se questionner sur les «motivations particulières justifiant l’exigence du désarmement du MNLA avant les négociations ». Il estime par ailleurs que toutes les «concessions déjà consenties par le MNLA, constituent raisonnablement un maximum, d’autant plus qu’aucune concession de la partie malienne n’est à ce jour enregistrée » et constate que ces mêmes concessions «sont exploitées comme une « progression à petits pas » vers son désarmement n’ayant aucune autre finalité que sa destruction ce qui replacerait, d’office, et sans aucune défense, la population de l’Azawad à la merci des autorités maliennes, dont nous avons, encore une fois, un aperçu du traitement inhumain qu’ils lui ont toujours réservé».

En conséquence, le MNLA déclare «rejeter catégoriquement toute déclaration faisant de son désarmement un préalable à sa participation au processus de négociation».

Le MNLA reste convaincu que «ce sont ses seules forces armées qui protègent et sécurisent les populations de l’Azawad partout où elles sont présentes» et se déclare stupéfait que la communauté internationale et la CEDEAO se fient à l’armée malienne.

S’adressant à la communauté internationale Le MNLA demande s’il est «normal que des violences, des exactions et des crimes soient librement commis par une armée bénéficiant d’un soutien international, dont celui de la CEDEAO, sur des populations civiles sans défenses en raison de leur seule couleur de peau ou de leur seule appartenance communautaire» et rappelle que «les mêmes causes engendrent invariablement les mêmes effets et donc les mêmes conséquences» et que «le massacre des populations civiles a toujours été la réponse invariable des autorités maliennes à la problématique de l’Azawad»

La déclaration se termine par un «appel à la raison» qui interpelle la CEDEAO et la Communauté Internationale afin «d’exercer des pressions sur les autorités maliennes pour qu’elles s’engagent réellement et sincèrement dans la recherche d’une solution politique définitive, par le dialogue, au conflit qui oppose le MNLA aux autorités maliennes» en concluant par un appel pressant au secrétaire Général des nations Unies pour «accélérer la mise en place et le déploiement d’une force de maintien de la paix afin d’arrêter définitivement les violations des droits humains» et de «garantir la sécurité et la stabilité du territoire de l’Azawad»

nbb,
SIWEL 061801 MARS 13

En pièce jointe le communiqué du MNLA


Communiqué du MNLA_Cedeao_Désarmement .pdf (84.84 Ko)


SIWEL
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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede Nyark nyark » 24 Mar 2013, 12:33

[Mali] Pour qui combat l’armée française ? (2)
Posted on 22 mars 2013 by juralib

Mali : la guerre de la cocaïne

Depuis dix ans, le nord du pays est une plaque tournante de l’acheminement de la poudre blanche sud-américaine vers l’Europe. Militaires, politiques, ethnies… Le trafic a trouvé des relais dans tous les camps, djihadistes inclus. L’intervention française a coupé la route [sic - NdJL]. Jusqu’à quand ?
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Les villas de “Cité cocaïne”, à Gao, désertées par leurs propriétaires enrichis par le trafic et pillées par la population

À l’angle de deux rues en latérite, dans le centre de Bamako, la villa en impose. De style méditerranéen, elle comprend plusieurs appartements ouvrant sur des balcons et des terrasses ombragées. Voilà des mois que l’ensemble est désert : ses occupants, espagnols et latino-américains, ont quitté la capitale… À Gao, la grande cité du Nord, les villas du quartier arabe sont aujourd’hui vides. La population les a pillées dès le 26 janvier, jour où les forces armées franco-maliennes ont chassé les djihadistes de la ville. Les propriétaires de ces demeures luxueuses — essentiellement des Lamhar, un clan arabe de la région — avaient déjà déguerpi, craignant des représailles. Ici, même les gamins savent d’où provient la fortune de ces grands commerçants, étroitement liés aux islamistes. Le quartier, désormais en ruine, est surnommé Cocaïnebougou. “Cité cocaïne.”

Parmi les multiples racines de la crise que traverse le Mali, en voie d’être sauvé par l’intervention militaire, le trafic international de drogue a joué un rôle important. En moins de dix ans, le pays est devenu l’une des principales zones de transit de la coke sud-américaine vers l’Europe. Une montée en puissance orchestrée par les cartels colombiens et vénézuéliens. Au début des années 2000, ceux-ci décident de contourner les routes maritimes et aériennes directes, trop surveillées à leur goût, pour faire de l’Afrique de l’Ouest la plaque tournante du trafic destiné au marché européen. Les cargaisons, acheminées à travers l’Atlantique par bateau ou avion, seront désormais débarquées dans les pays côtiers : Guinée-Bissau, Gambie, Ghana… À partir de là, les immensités désertiques du nord du Mali, frontalières de la Mauritanie, de l’Algérie et du Niger, offrent un “boulevard” pour convoyer les chargements jusqu’aux rives de la Méditerranée. “Au fil des années, la présence de l’État n’a cessé de se réduire dans le nord du territoire, déplore un ancien ministre, originaire de Gao. Le pouvoir de Bamako y était déjà fragilisé par la rébellion touareg, les rivalités ethniques, la contrebande ”traditionnelle” et la présence d’Aqmi, et les narcotrafiquants se sont engouffrés dans cette brèche.”

15 milliards d’euros depuis dix ans

Selon le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc), 18 tonnes de cocaïne auraient transité par l’Afrique de l’Ouest en 2010, après un pic de 47 tonnes en 2007. D’autres sources avancent une moyenne annuelle oscillant entre 40 et 80 tonnes. “Un flou absolu règne sur les quantités, mais elles sont forcément sous-estimées car toutes les filières ne sont pas connues”, estime pour sa part Mathieu Pellerin, spécialiste des questions de sécurité au Sahel.

La valeur totale de la cocaïne ayant traversé depuis dix ans le Sahara avoisinerait les 15 milliards d’euros. De quoi s’assurer bien des complicités… Les narcos graissent la patte de douaniers, policiers, militaires, mais aussi de chefs de milices communautaires. Sans oublier les politiciens, toutes ethnies confondues, dont certains proches d’Amadou Toumani Touré, alias ATT, l’ex-président de la République, déposé par un coup d’État le 22 mars 2012 et actuellement réfugié au Sénégal.
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Les voies du traffic de cocaïne en Afrique de l’Ouest

Cette chaîne de corruption est indispensable pour assurer le transit des cargaisons de drogue sur des milliers de kilomètres de piste. Il faut recruter des guides et des chauffeurs de 4×4 chevronnés, souvent des Touareg, ainsi que des gardes armés. À chaque portion de territoire traversée, chefs de tribu et de milice réclament un droit de passage. Ils se font aussi payer pour assurer la sécurité du convoi jusqu’à l’étape suivante. Parfois, la marchandise change plusieurs fois de mains en cours de route : les sacs de coke sont alors déposés dans une maison abandonnée ou enterrés en plein désert, à un endroit identifié par sa position GPS. Pour une livraison acheminée à bon port, un chauffeur peut percevoir 2500 euros. Après deux ou trois allers-retours réussis, le véhicule lui est offert. Une vraie fortune à l’échelle locale : beaucoup de jeunes désœuvrés se pressent pour jouer les “petites mains” des réseaux.

Un temps en retrait, les terroristes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) ont fini par entrer à leur tour dans le circuit. Avant la guerre, ils prélevaient une dîme équivalant à 10 % de la valeur des convois pour les escorter de l’extrême nord du Mali vers le Maroc, la Libye ou le Tchad. “Ce n’était pas leur revenu principal”, précise toutefois, au téléphone, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, un cadre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), groupe touareg séparatiste qui a déclenché la dernière rébellion en janvier 2012. Cet ancien député de la région de Gao, poursuivi par la justice malienne pour “sédition” et “atteinte à l’intégrité du territoire national”, a observé de près les connexions entre narcos et djihadistes. “Les terroristes d’Aqmi reversaient aux trafiquants de drogue une partie des rançons reçues pour libérer les otages occidentaux, poursuit-il. En retour, ils se faisaient ravitailler en logistique : véhicules, armes, médicaments, matériel électronique…”

De juteuses commissions à chaque libération d’otage
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Baba Ould Cheikh

Dans cette “Mali connection”, quelques personnages ont joué sur tous les tableaux. Parmi eux, Baba Ould Cheikh, 45 ans, maire de la commune de Tarkint. Issu de la communauté Lamhar, “Baba”, comme on le surnomme, dirige depuis les années 2000, à Gao, deux entreprises de bâtiment et de transport. Grâce à sa flotte de camions, il importe illégalement d’Algérie tous les produits de consommation courante qui alimentent le nord-est malien. Autant dire qu’il connaît du monde… Dès 2003, il devient ainsi l’un des négociateurs officieux chargés par les autorités de Bamako d’obtenir la libération des premiers otages enlevés par Aqmi. Il noue des liens de confiance avec les Algériens Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, deux des principaux chefs djihadistes (qui auraient été tués les 22 février et 2 mars derniers). À chaque libération obtenue, Baba Ould Cheikh s’octroie de juteuses commissions. Il est dans les petits papiers du président ATT, qu’il peut joindre directement sur son portable. Mais Baba fait aussi dans la “poudre”. Avec des “hommes d’affaires” espagnols, latino-américains et libanais bien établis à Bamako, il organise en 2009 un coup énorme. Trop, peut-être… L’affaire est si incroyable qu’elle va attirer l’attention des services secrets occidentaux et de la presse internationale.

Nous voici en novembre 2009, en plein désert. Un Boeing 727-200 atterrit près de Tarkint, après avoir coupé ses systèmes de communication. En provenance du Venezuela, cet avion transporte au moins 5 tonnes de cocaïne. Quelques jours plus tard, la sécurité d’État malienne “découvre” son épave, calcinée. En fait, l’appareil n’a pas pu redécoller : les narcos l’ont incendié après avoir transbordé la cargaison sur des 4×4. Durant trois semaines, les autorités tentent d’étouffer le scandale d’”Air Cocaïne”. L’enquête débouchera un an plus tard sur l’arrestation, à Bamako, de neuf personnes. Dans le lot, un Français, mais également un proche du fameux Baba : Mohamed Ould Awainat, un entrepreneur de Gao, l’homme qui avait fait aménager la piste d’atterrissage du Boeing. Depuis, tous ces suspects ont bénéficié d’un non-lieu et d’une remise en liberté, en janvier et en août 2012. Entre-temps, plusieurs sources ont certifié que le même avion avait déjà atterri, et à plusieurs reprises, à Tarkint… Au-delà de l’enrichissement personnel, ce business a nourri bien des intérêts politiques. “Les narcos achetaient les élections locales et faisaient élire certains députés”, raconte Mohamed Ould Mahmoud, consultant pour des ONG. Drapé d’un boubou blanc, ce membre d’une grande famille berabiche (arabe) de Tombouctou, poursuit : “Le régime d’ATT a laissé certains clans, liés au trafic, armer des milices pour combattre les rebelles touareg. Quitte à attiser les rivalités entre communautés et à faire du Nord une “narco région”…”
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Pour Mohamed Ould Mahmoud, consultant pour des ONG, le régime de l’ex-président Amadou Toumani Touré a sciemment laissé le nord du Mali devenir une “narco région”

Ainsi, les tribus nobles touareg des Ifoghas, acteurs majeurs de la rébellion, ont trouvé face à elles l’armée régulière malienne mais aussi deux groupes paramilitaires : l’un recrutant chez des clans touareg de rang inférieur ; l’autre parmi les Arabes de Gao [Pour enraciner leur business, les narcotrafiquants et leurs alliés politiques ont joué délibérément sur les tensions ethniques et les rivalités à l'intérieur même des communautés du nord du Mali. Depuis 2006, afin de contrer la rébellion touareg menée essentiellement par les lignées nobles du massif des Ifoghas, deux milices communautaires ont ainsi été formées et armées grâce à l'argent de la cocaïne. La première recrute parmi les Imghad, des tribus touareg vassales, autrement dit considérées de rang "inférieur". La seconde milice regroupe certains membres des clans Lamhar (arabes), originaires de la vallée du Tilemsi, dans la région de Gao. Ces derniers ont aussi profité de leur nouvelle puissance pour contester la suprématie des Kountas, autre tribu arabe réputée pour son savoir religieux. "L'argent de la drogue a déstructuré la société traditionnelle au profit d'intérêts personnels et d'arrières pensées politiques, explique un fin connaisseur des chefferies du nord malien. D'autant plus que les djihadistes se sont appuyés sur ces manœuvres pour instaurer leur nouvel ordre politico-religieux." Le même phénomène s'est déroulé dans la région de Tombouctou, entre différents clans berabiche (arabes) dont certains, impliqués dans le trafic de cocaïne, se sont alliés à Aqmi.]. Ces milices, commandées par deux officiers de haut rang toujours en activité, agissent aussi bien sous les couleurs de l’armée malienne que pour leur propre compte. Quand, au printemps 2012, les groupes islamistes armés s’emparent des villes du Nord, le trafic de drogue connaît une nouvelle embellie. Un autre avion suspect atterrit près de Gao. Baba Ould Cheikh et son ami Mohamed Ould Awainat s’associent au Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), lié à Aqmi. D’autres narcos locaux, dont un ancien député et le beau-fils d’un ex-ministre, pactisent avec le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar… “Dans ces groupes hybrides, chaque partie a trouvé son avantage : un ancrage local pour les djihadistes, un “parapluie” en remplacement de l’État malien pour les trafiquants”, commente le chercheur Mathieu Pellerin. Le 4 février dernier, sur le marché de Gao, ville libérée, le maire, Sadou Diallo, se promenait en compagnie d’un invité encombrant : Baba en personne… Menacé d’être lynché, ce dernier a été remis à la gendarmerie malienne. Il est parvenu à s’enfuir, la nuit suivante. Contre une enveloppe, semble-t-il, de 750’000 francs. Soit 1150 euros.

“Une culture de l’impunité a longtemps régné sur ces affaires de trafic, tempête Daniel Tessougué, le nouveau procureur général de la cour d’appel de Bamako. J’ai demandé que l’on me transmette le dossier d’Air Cocaïne, je l’attends toujours…” Précédé d’une réputation d’incorruptible, ce magistrat de 54 ans a rendu publics, en février, 28 mandats d’arrêt lancés contre des ressortissants maliens, dont huit pour “trafic international de drogue”. D’autres poursuites sont en cours. À ce jour, toutes les personnes recherchées sont dispersées dans la nature. Certes, depuis l’intervention militaire dans le nord du Mali, les routes de la cocaïne sont paralysées [sic - NdJL]. Mais les narcos planchent déjà sur d’autres itinéraires, en particulier via le nord du Niger. La poudre et le sable n’ont pas fini de voisiner.

Publié par des larbins du narcotrafic (de notre envoyé spécial Boris Thiolay, avec Dorothée Thiénot, LExpress.fr, 21 mars 2013)


http://juralib.noblogs.org/2013/03/22/m ... ancaise-2/
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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 04 Avr 2013, 15:14

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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 23 Avr 2013, 11:34

Déclaration des Femmes du Camp de réfugié de Mbéra en Mauritanie – 13 Avril 2013


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Créé le dimanche 14 avril 2013 22:00 Écrit par Titti Walet Hade
Titi-Walet-Hade-Mbera-13-Avril-2013







Nous femmes refugiées à M'berra au nom de toutes les communautés de la région de Tombouctou:

- Dénonçons toutes les manipulations et complots dont nous sommes victimes,
- Regrettons le silence de l'opinion internationale et le retard sur la relance des négociations entre le MNLA et les pouvoirs centraux du mali,
- Nous dénonçons vivement la violation des accords de la CEDEAO par le mali qui refuse de mettre en place la commission de négociation avec les mouvements armés,
- Rejetons tous les résultats d'une quelconque rencontre, forum ou dialogue nous concernant, avant l'amorce des négociations entre le MNLA et le gouvernement malien, et déclarons de n'avoir mandaté aucune délégation ou personne au nom des réfugiés pour nous représenter,
- Demandons au gouvernement mauritanien, aux agences des nations-unies de mettre fin à ces spéculations politiques qui aggrave le conflit dont nous , femmes, et enfants sommes victimes du plus grand préjudice,
- Réaffirmons notre reconnaissance, nos remerciements à son excellence Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, président de la république Islamique de Mauritanie, son gouvernement, les agences des nations unies, les donateurs en demandant leur soutiens pour préserver notre dignité afin de vivre dans un Azawad de paix, sécurisé et développé.



Signée par:
Titti Walet Hade
Porte-parole des Femmes du camp de réfugié de Mbéra







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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 30 Nov 2013, 11:44

L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile





Jeudi, 28 Novembre 2013 23:11
Mouvement National de Libération de l’Azawad




L'armée malienne ouvre le feu sur la population civile



Aujourd'hui, l'armée malienne a ouvert le feu sur la manifestation des femmes et des adolescents de Kidal qui protestaient contre la venue du premier ministre malien dans l'Azawad. La sanglante répression perpétrée par les soldats maliens et leurs milices a tué une femme et a fait de nombreux blessés, dont trois femmes et deux enfants ont été très grièvement blessés.

Le MNLA considère que l'armée malienne vient de commettre un acte très grave d'hostilité envers le peuple de l'Azawad et averti la communauté internationale que la situation est désormais fortement préjudiciable à toute possibilité de règlement politique du conflit qui oppose l'Azawad au Mali, rendant, de fait, caduc les accords de Ouagadougou, violé à maintes reprises et dans quasiment tous ses termes par la partie malienne, y compris par la tenue d'un simulacre scrutin législatif.

Cette sanglante répression du peuple de l'Azawad par l'armée malienne et ses milices est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée en présence des forces onusiennes de la Minusma et de la force française Serval. Le MNLA condamne le laxisme des forces françaises et internationales quant aux agissements criminels de l'armée malienne et de ses milices qui se sont par ailleurs manifestés dès les premières heures de l'opération Serval, comme en témoignent les nombreux témoignages des ONG de défenses des droits humains sur les exactions et les exécutions sommaires commises par l'armée malienne et ses milices sur les populations civiles de l'Azawad.

Aussi, le MNLA prend acte de ce flagrant parti pris en faveur d'une armée criminelle qui martyrise une population et informe que ses forces armées se réservent le droit d'assurer la protection des populations civiles livrées à la haine de l'armée malienne, et ce quelle que soit la situation qui se présentera à lui. Par conséquent, le MNLA prendra les dispositions qui s'imposent face à la grave situation qui prévaut dans l'Azawad du fait que les forces internationales s'avèrent êtres dans l'incapacité de garantir la sécurité physique des citoyens azawadiens face à une armée de criminels qui sévit en toute impunité.

Par cet acte d'hostilité flagrante envers les populations civiles de l'Azawad qui manifestaient pacifiquement leur refus de la présence malienne sur le territoire de l'Azawad, l'armée malienne prouve encore une fois qu'elle ne peut user que du meurtre et de l'assassinat avec le peuple de l'Azawad, comme elle l'a toujours fait depuis cinquante ans, quels que soient les accords de paix et de réconciliation maintes fois signés et jamais respectés.

Enfin, contrairement aux affirmations de la presse, le MNLA tiens à préciser à l'opinion internationale qu'il n'y a pas de candidats élus dans l'Azawad dans ce simulacre d'élections législatives et que ces prétendus élus ne seront jamais que les élus du parti qui les a inscrit sur ses listes afin de tromper l'opinion publique et ruiner les espoirs de liberté d'un peuple qui lutte depuis 50 ans. Le peuple de l'Azawad qui n'est pas concerné par ses élections a rejeté ce scrutin et l'a publiquement manifesté. Le peuple de l'Azawad veut sa liberté, il aura sa liberté aujourd'hui ou demain.



Kidal, le 28 novembre 2013

Mossa Ag Attaher,

Chargé de communication

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Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede bipbip » 15 Jan 2014, 01:16

L’armée française hors de tout contrôle au Mali

Si la France est intervenue massivement au Mali à partir de janvier 2013, le statut de la force « Serval » n’a été clairement énoncé qu’à partir du 8 mars 2013, à travers un accord sous forme d’échange de lettres entre Paris et Bamako [1]. Celui-ci a pour but de définir les règles qui s’appliquent au corps expéditionnaire français présent dans le pays.
Décryptage.

http://survie.org/billets-d-afrique/201 ... -tout-4604
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