Le mali sur une poudrière

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede DjurDjura » 06 Fév 2013, 13:21

QUAND FRANCOIS HOLLANDE VEUT ENTRAINER L'ALGERIE DANS LA GUERRE AU MALI ............................. comme si on n'avait pas assez donne de notre sang au terrorisme :gerbe:

NON MR HOLLANDE L'ALGERIE N'EST PLUS VOTRE ARMEE COLONIALE !!! ET L'iINTERVENTION AU MALI A DEJA FAIT DE L'ALGERIE SA 1ERE VICTIME COLATERALE AVEC LA PRISE D'OTAGE D'IN AMENAS ET LE CARNAGE QUI S'EN AI SUIVI

MOI JE DIS HAUT ET FORT : STOP A LA GUERRE AU MALI '(n'ayons pas peur des mots car ce n'est pas qu'une simple intervention militaire)


Image

François Hollande affirme le rôle-clé de l’Algérie au Sahel



le 06.02.13 | 10h00




Une vive passe d’armes a opposé le président François Hollande au député Daniel Cohn-Bendit, hier, au Parlement européen à Strasbourg, sur la guerre au Mali, mais surtout sur le rôle de l’Algérie.


S’exprimant devant les parlementaires européens sur la situation au Mali, le président français a été attaqué par le coprésident des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, lorsqu’il a évoqué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme. «Dany le Vert» a critiqué le double jeu de l’Algérie avec les groupes islamistes armés. «Il faut dire la vérité et aller jusqu’au bout des choses. Certains pays, pas tout à fait démocratiques comme l’Algérie, n’ont pas joué leur rôle jusqu’au bout dans la lutte contre le terrorisme. L’Algérie joue avec le feu en s’attaquant au terrorisme et en le soutenant d’un autre côté. Il faut dire la vérité au niveau international», a-t-il lancé.

Réaction vive du président français, qui s’est lancé dans un plaidoyer défendant fermement l’Algérie et son rôle dans la lutte contre le terrorisme. «Je veux ici dire combien l’Algérie a souffert pendant des années et des années du terrorisme et que s’il y a un pays qui, ici, est victime de la barbarie, c’est bien l’Algérie», a répliqué le président Hollande.

Le président français a rappelé la tragique prise d’otages d’In Amenas survenue le 16 janvier dernier, qu’il estime comme une nouvelle preuve de ces souffrances endurées par l’Algérie. «Moi je n’ai pas discuté de ce qui a été fait par les Algériens, sur leur territoire, pour frapper les terroristes qui retenaient en otages 600 personnes !», a-t-il déclaré en direction des parlementaires européens.

Le président français a saisi l’opportunité pour réaffirmer le rôle futur de l’Algérie dans le règlement de la crise malienne : «Nous aurons besoin de l’Algérie dans cette région du monde, pour lutter contre le terrorisme, pour favoriser une politique de développement et pour le dialogue politique, y compris avec les Touareg.» Des messages politiques qui vont au-delà des murs de l’hémicycle européen.

Ce n’est pas la première fois que M. Hollande envoie des signes «d’assurance» et «d’amitié» en direction d’Alger. Lors de la prise d’otages de Tiguentourine, alors que de nombreux dirigeants occidentaux s’interrogeaient sur l’assaut donné par l’armée algérienne, lui a exprimé un soutien sans faille : «Quand il y a une prise d’otages avec autant de personnes concernées et des terroristes aussi froidement déterminés, prêts à assassiner – ce qu’ils ont fait – leurs otages, un pays comme l’Algérie a les réponses qui paraissent, à mes yeux, les plus adaptées car il ne pouvait y avoir de négociation», avait-il déclaré.

Depuis son arrivée à l’Elysée, François Hollande s’est vite attaché à «normaliser» les relations entre Paris et Alger. Sa visite d’Etat en Algérie en décembre 2012 a consacré ce rapprochement stratégique entre les deux pays. Dans la guerre contre le terrorisme au Mali, la France s’est félicitée de ce que l’Algérie ait accédé à sa demande d’ouverture de son espace aérien aux avions français. 

Hacen Ouali

EL WATAN
"A mes frères ! à l'Algérie entière !
Des montagnes du DjurDjura jusqu'au fin fond du désert, montrons notre courroux..."
Avatar de l’utilisateur-trice
DjurDjura
 
Messages: 572
Enregistré le: 29 Oct 2011, 20:38

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 08 Fév 2013, 10:50

résumé:

...
"Il y a deux ans, Aqmi a pris des Français en otages dans une mine
d'uranium
au nord du Niger, et pour faire libérer ces otages la France a payé une rançon d'environ 17 millions de dollars", déclare dans cette interview Vicki J. Huddleston. Et elle explique que "les rançons, comme toutes les rançons, ont été payées indirectement. Elles
ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes"
.
... enlevés sur un site du groupe nucléaire français Areva à Arlit ...
...
beaucoup de Maliens le disent, l'entrée des soldats français dans leur ville ressemble à une "deuxième indépendance".
...
Si les armées françaises et maliennes ont pu reprendre – presque sans difficulté – les principales villes du pays, les islamistes affirment avoir ouvert un nouveau front. Mercredi, une mine a tué quatre civils dans le nord du pays.
...
Désormais, c'est une nouvelle guerre qui s'ouvre pour les hommes de l'opération Serval. L'aviation française a mené ces derniers jours des bombardements contre des positions et dépôts d'armements des groupes islamistes retranchés au nord de Kidal. Ils se sont réfugiés en particulier dans le massif des Ifoghas.
Un porte-parole du Mujao, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, affirme pour sa part que son mouvement a réussi "à créer une nouvelle zone de conflit, à organiser des attaques de convois et organiser des kamikazes". Ils affirment ainsi avoir posé des mines entre Douentza et Gao. L'une d'elles a tué quatre civils mercredi.

Image

commentaire:
Une guerre avec peu d images. Des consignes de Paris de ne pas parler des prisonniers d ami qui sont transférés dans des bases militaires en France...et on nous dit que les soldats Français vont repartir....sans avoir terminé un travail que les africains eux mêmes sont incapable de faire faute de moyens et de cohésion territoriale ....!! Que se passe t il donc ? Jamais un conflit n aura montre aussi peu de combattants....quelque chose sent sacrément mauvais...!


presque sans difficulté

comprendre des dizaines de morts de part et d'autre, et civils ... , plus les "exactions" ... comme ça commence à se savoir ...
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 08 Fév 2013, 21:05

résumé:

...
Des soldats français et tchadiens ont pris le contrôle de l'aéroport et de la ville de Tessalit, située à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne, a annoncé vendredi le ministère français de la Défense.
Cette prise de contrôle s'est effectuée au terme d'une opération aéro-terrestre menée dans la nuit de jeudi à vendredi mêlant parachutage de membres des forces spéciales, raids aériens et intervention de blindés
...
un attentat-suicide a été commis vendredi matin à Gao par un kamikaze qui s'est fait exploser à un poste de contrôle de l'armée malienne. Un soldat malien a été légèrement blessé.
L'action a été revendiquée, auprès de l'AFP, par un groupe islamiste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). "Nous revendiquons l'attentat d'aujourd'hui contre les militaires maliens qui ont choisi le camp des mécréants, des ennemis de l'islam", a déclaré Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, menaçant de mener d'autres actions du même type.
Ce type d'attentat-suicide est le premier jamais commis sur le territoire malien.
Image

>>>
http://www.defense.gouv.fr/operations/a ... e-tessalit
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 10 Fév 2013, 10:17

résumé

...
Quatre jours après leur interpellation en région parisienne, quatre personnes ont été mises examen pour avoir voulu mettre en place une filière djihadiste entre la France et le nord du Mali.
...
Marc Trévidic s'intéresse de prêt à cette filière depuis l'arrestation d'un Français en août dernier au Niger alors qu'il tentait de rejoindre des groupes djihadistes au nord du Mali. D'après le juge antiterroriste, entre "10 et 15 Français ou résidents français" sont partis dans la zone occupée par les combattants islamistes.
...
deux adolescents montés sur leurs ânes se dirigeaient vers la ville de Gao samedi matin quand ils ont été interceptés par les militaires maliens à une vingtaine de kilomètres de la ville du nord-Mali. D'après l'armée, ils portaient des ceintures bourrées d'explosifs.
C'est la deuxième fois que les islamistes tentent de déstabiliser la région par l'intermédiaire de kamikazes. Vendredi, un homme à moto s'est fait explosé près de militaires maliens basés à Gao
...
les groupes islamistes pourraient bien refaire surface derrière la ligne de front. Cette semaine, le Mujao a dit vouloir créer "une nouvelle zone de conflit", promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et "d'organiser des kamikazes". Mercredi dernier, quatre civils maliens sont morts dans l'explosion d'une mine au passage de leur voiture entre Douentza (centre) et Gao.
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 10 Fév 2013, 11:04

revue de presse:

The Independent révèle une bavure française au Mali
http://www.courrierinternational.com/un ... se-au-mali
“Révélations : comment un raid français a tué 12 civils maliens,” titre en une The Independent. Selon le quotidien britannique, un hélicoptère d’assaut français a bombardé la ville de Konna, dans la région de Mopti au centre du pays, tuant douze civils et en blessant quinze. Parmi les victimes figuraient trois enfants âgés de moins de 11 ans.

La bavure aurait eu lieu "il y a deux semaines" au moment où les forces françaises essayaient de chasser les islamistes qui avaient pris la ville. Les faits n’ont été rapportés que ce week-end, après la reprise de la ville par les troupes françaises et maliennes. Depuis, la ville de Konna est accessible à la presse.

C'est lors de cet assaut que le pilote d'hélicoptère français Damien Boiteux aurait également été tué. A ce jour, c'est le seul soldat français mort dans l'opération Serval.


La France utilise au Mali des armes à uranium appauvri
L’armée française ne dément pas utiliser au Mali des obus flèche à l’uranium appauvri. Celui-ci est un déchet radioactif recyclé. Son usage militaire conduit à une contamination des zones impactées.

>>>
http://www.reporterre.net/spip.php?article3816

Au Mali, l’inusable refrain de la guerre au terrorisme
La guerre déclenchée par Paris au Mali le 11 janvier 2013 reçoit un soutien international d’autant plus mitigé que les objectifs fixés restent flous. « Détruire les terroristes », comme l’a suggéré le président François Hollande ? Stabiliser la situation ? Reconquérir le nord du pays ? Comme les Etats-Unis en Afghanistan, et faute d’une vision stratégique, la France risque de s’enliser dans de vastes zones désertiques propices à la guérilla.

>>>
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/ZAJEC/48725

Les zones d’ombre de l’intervention française au Mali
Conformément aux objectifs de l’association Survie, ce document se concentre sur le rôle de la France au Mali et aborde de façon moins approfondie le rôle des autres acteurs clé de la crise. Il ne s’agit pas de les dédouaner ou de faire porter à la France l’entière responsabilité de la crise au Mali.
Il s’agit de décrypter le rôle qu’a joué la France dans la genèse de cette crise et le jeu diplomatique qu’elle a mené pour une intervention militaire dont elle est aujourd’hui la principale force, à la lumière des enjeux français dans la zone.

>>>
http://survie.org/francafrique/mali/art ... mbres-de-l

Intervention militaire française au Mali : osons quelques questions.
l’entrée en guerre de la France au Mali, décidée par le Président de la République française, ainsi que l’unanimité médiatique qui l’accompagne, interrogent tous les artisans de Paix. Le MAN refuse l’argumentaire permanent sur l’inéluctabilité des interventions militaires et entend poser un certain nombre de questions

>>>
http://nonviolence.fr/spip.php?article693

Mali : ne pas s’y fier !
Comme suite à l’attaque surprise de commandos en 4x4 d’Aqmi sur Konna (bourg du Nord Mali), le jeudi 10 janvier 2013, le président Dioncounda Traoré proclame l’état d’urgence, car seraient menacés non seulement les 100 000 habitants de Mopti (ville historique des Dogons), mais aussi la route de la capitale Bamako. Il lance un appel au secours à son collègue François Hollande. Le chef suprême des armées françaises saute sur ses godillots et casque colonial, pour répondre présent, officiellement le vendredi 11 janvier, dans l’espoir d’arrêter une chute vertigineuse dans les sondages d’opinion.

>>>
http://www.unionpacifiste.org/

L’armée française pour protéger l’uranium d’Areva : entre colonialisme et dépendance
Selon Le Point, le gouvernement français a décidé l’envoi très prochain des forces spéciales de l’armée « pour assurer la sécurité des principaux sites d’exploitation d’uranium de l’entreprise française Areva au Niger ».
Il s’agit là d’une décision injustifiable qui démontre, s’il en était encore besoin, que la « Françafrique » a encore de beaux jours devant elle et que les ressources naturelles du Niger appartiennent dans les faits à la France, aujourd’hui comme du temps de la colonisation.

>>>
http://www.rue89.com/rue89-planete/2013 ... ialisme-et

Présence d’Areva sur le continent africain
En intervenant au Mali, la France cherche à conforter son rôle de "gendarme" en Afrique. La situation géopolitique complexe - voir à ce sujet le dossier de l’association Survie "Les zones d’ombres de l’intervention française au Mali - ne doit pas occulter la volonté de notre pays de garder la mainmise sur le Sud du Sahara, et notamment sur son sous-sol riche en pétrole et uranium. L’accès à ces ressources, pillées depuis des décennies, fait en ce moment l’objet d’une protection rapprochée, comme l’a montré l’envoi de troupes sur la mine d’uranium d’Imouraren, au Niger.

>>>
http://groupes.sortirdunucleaire.org/La ... t=LI201302

Mines d'uranium : "la France n'a pas intérêt à ce que le conflit malien s'étende au Niger"
l'entrée en guerre de Paris vise directement à "sécuriser l'approvisionnement des centrales françaises en uranium : ce dernier est extrait dans les mines du nord du Niger, zone désertique seulement séparée du Mali... par une ligne sur les cartes géographiques".

>>>
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... L-32280515
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede altersocial » 10 Fév 2013, 13:10

L'armée, c'est avant tout l'armée du Capital :

viewtopic.php?f=73&t=6861&p=84422#p84422

Mourir pour AREVA ?
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 10 Fév 2013, 20:59

Mali : échanges de tirs et attentats suicides à Gao
fr info
Des combats opposant soldats maliens et islamistes ont éclaté ce dimanche dans le centre de la ville de Gao, frappée également par deux attentats suicides en deux jours. La situation demeure instable dans la plus grande ville du Nord du Mali, récemment reprise par les militaires français et maliens aux groupes islamistes armés

Image
La France a dépêché ce dimanche des soldats et des blindés en renfort dans la ville de Gao © Reuters

Explosions, tirs à l'arme automatique, tirs de kalachnikov : le centre de la ville de Gao a été le théâtre ce dimanche de combats entre l'armée malienne et des islamistes. Ces derniers ont pris pour cible l'ancienne poste de police de la ville avec des tirs de kalachnikov, auxquels les militaires maliens ont répliqué à l'arme lourde.

Ces hommes seraient rentrés dans Gao durant la nuit de samedi soir. Des habitants auraient aperçu des pirogues accoster sur des berges de la ville. Un déploiement qui a échappé à l'armée malienne alors en train de faire face, au Nord de la ville, à une tentative d'attentat suicide.

"Il y a des groupes, à quelques kilomètres de la ville, lourdement armés" / A Gao, par notre reporter Antoine Giniaux

La France a dépêché ce dimanche des soldats et des blindés en renfort. La ville de Gao est l'ancien fief du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe armé dissident d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui occupait depuis des mois le Nord du pays.

Un deuxième attentat suicide en deux jours

Samedi soir, les soldats maliens ont été la cible d'une nouvelle tentative d'attentat suicide, la deuxième en deux jours à Gao. L'incident s'est produit à un barrage de sécurité à la sortie nord de la ville. Exactement là où un homme circulant à moto s'était fait exploser vendredi, blessant un soldat malien.

"Nos soldats ont été pris sous le feu des islamistes depuis le pont. Au même moment, un autre les a contournés et a sauté par dessus le mur. Il a pu actionner sa ceinture d'explosifs", a raconté le capitaine Sidiki Diarra.

Aucun militaire malien n'a cependant été touché dans l'explosion, selon les soldats sur place.

L'attentat de vendredi avait été revendiqué par le Mujao qui avait menacé d'attaquer des convois, de poser des mines, et d'utiliser des "kamikazes". "Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions", a de nouveau mis en garde samedi le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

La Guerilla dans le nord-Mali, promise par les islamistes, semble bel et bien engagée.

...
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 11 Fév 2013, 22:17

résumé

...
De nouvelles explosions ont retenti dans la nuit de dimanche à lundi à Gao, située au nord du Mali. Depuis vendredi, la ville est en proie à de nouvelles attaques des islamistes, quinze jours après sa libération. Selon des témoins, il s'agissait d'un bombardement de l'aviation française sur le commissairiat de la ville où se trouvaient des islamistes armés. Au moins deux islamistes retranchés, et trois civils auraient été tués au cours des combats qui ont également fait 17 blessés.
...
regain d'activité des islamistes du Mujao depuis quelques jours, qui n'hésitent plus à s'en prendre à l'armée et à la population.
...
plusieurs des villages entourant Gao sont acquis à la cause des islamistes. "Les espaces entre les villes ne sont pas tenus par l'armée", expliquait sur France Info Vincent desportes, ancien directeur du Collège interarmées de Défense.
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede Massinissa » 13 Fév 2013, 17:48

Communiqué du MNLA


Enlèvement d'Abdoulkarim Ag Matafa et ses compagnons



Depuis le début de l'intervention militaire étrangère au Mali conduite par l'armée Française, le Mouvement National de Libération de l'Azawad a démontré par les actes sa totale disponibilité pour la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Cet engagement s'est traduit par le déploiement de ses forces armées dans certaines zones de l'Azawad en concertation et en coordination avec les forces internationales malgré le fait que le MNLA désapprouve totalement la présence de l'armée malienne sur le territoire de l'Azawad.

Par ailleurs, le samedi 9 Février, un grave incident s'est produit à Ménaka et le MNLA reste sans nouvelle de M. Abdoulkarim AG MATAFA, membre du conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA) et de trois combattants du MNLA.


L'intéressé et ses trois compagnons ont disparu suite à un appel téléphonique d'un officier français, un capitaine qui était le contact d'Abdoulkarim AG MATAFA au sein de l'opération serval, les invitant à le rejoindre à quelques kilomètres de la ville.
En tout état de cause, le MNLA tient la France entièrement responsable de cette situation et exige que toute la lumière soit faite par les forces françaises sur les circonstances de cette disparition et exige leur libération immédiate.

D'autre part, le commandement du MNLA est entré en contact avec le général de l'opération serval à Kidal qui a fourni comme explication un disfonctionnement dans la chaine de l'opération Serval tout en demandant au MNLA de n'entreprendre aucune action. Or, le MNLA a appris de source concordante que l'armée malienne, dirigée par Ag Gamou dans la région de Ménaka, a décidé d'extrader Abdoulkarim AG MATAFA à Bamako.

Aussi, le MNLA condamne avec la plus grande rigueur ce qu'il considère comme un grave abus de confiance de la part des officier de l'opération Serval vis à vis du Mouvement national de libération de l'Azawad. Le MNLA considère par ailleurs cette action comme une grave ingérence dans le conflit qui oppose l'Azawad au Mali.
Enfin, le MNLA rappelle à la communauté internationale qu'il s'était pleinement inscrit dans la résolution 2085 des Nations Unies qui stipulait que le Mali devait immédiatement engager des négociations avec le seul mouvement représentatif dans l'Azawad qui n'est autre que le MNLA.

Le mouvement national de libération de l'Azawad considère que le délai imparti par la communauté international et les Nations unies a été largement dépassé puisque non seulement le Mali n'a engagé aucune négociation mais que de surcroît son armé commet des crimes contre les civils Azawadiens, des crimes par ailleurs largement dénoncés par les organisations internationales des droits de l'homme.
En conséquence, le MNLA informe que dans les prochains jours il engagera ses troupes dans une lutte sans merci contre l'armée malienne sur l'ensemble du territoire de l'Azawad sans exclure les villes déjà occupées tel Gao et Tombouctou où l'armée malienne continue de perpétuer des crimes contre les populations Azawadiennes au vu et au su de l'armée française.
Le MNLA tient responsable les forces armées Françaises de toutes les exactions perpétrées par l'armée malienne qu'elles ont confortablement installée sur le territoire de l'Azawad.
Aussi, nous souhaitons désormais des forces armées françaises qu'elle remédie au plus vite à ces graves dérapages et qu'elle entreprenne une collaboration bien concertée, précise, franche et assumée afin de prévenir tout conflit inopportun.


Kidal, le 10 février 2012


Ménaka: Un Capitaine français piège Abdoul Karim Ag Matafa du MNLA pour le remettre au Mali


шаблоны сайтов
joomla


Détails Créé le dimanche 10 février 2013 23:37 Écrit par Ahmeyede Ag Ilkamassene


Après avoir été sécurisé par le MNLA, la ville de Ménaka vient d'être reprise par l'armée française qui dans une percée machiavélique a non seulement remis la ville à l'armée malienne mais en plus, elle a profité de la bonne foi d'Abdoul Karim Ag Matafa, Chargé de la Santé du CTEA, pour le remettre à l'armée malienne afin d'être transférer à Bamako.





Hier Samedi 9 Février, la France a ordonné au Colonel-Major AlHaji Ag Gamou et sa milice Delta de se diriger vers la ville de Ménaka pour la reprendre au MNLA. Ayant appris cela, l'état-major militaire du MNLA basé à Kidal a immédiatement dépêcher des renforts pour sécuriser la ville avec la consigne d'attaquer sans ménagement toute colonne de l'armée malienne qui s'approcherait de la Ménaka.
Arrivé à proximité de la ville de Ménaka, les combattants du MNLA n'ont pas ouverts le feu sur les troupes maliennes et la milice du Colonel AlHaji Ag Gamou car ces deux groupes étaient restés derrière les troupes françaises qui étaient en première ligne.
Ouvrir le feu sur les positions maliennes voulait dire s'engager dans des affrontements contre les soldats français avec qui le MNLA entretient d'excellentes relations à Kidal. Le commandement du MNLA à Ménaka a donc décidé de sortir de la ville en attendant d'y voir clair.

Après que le MNLA s'est positionné aux alentours de la ville, un Capitaine français qui dirigeait les opérations a contacté Abdoul Karim Ag Matafa, plus important officiel civil du MNLA sur place. Ce Capitaine français dont nous n'avons pu recueillir le nom a demandé à Abdoul Karim Ag Matafa de le rejoindre à l'intérieur de la ville afin d'échanger par rapport à la suite de la présence française à Ménaka.
Croyant naïvement à la bonne foi de son interlocuteur, Abdoul Karim Ag Matafa s'est rendu à quelques kilomètres de la ville en compagnie de trois autres de ses collaborateurs civils pour rencontrer les troupes françaises. A leur grande surprise, ils furent arrêtés par l'armée malienne et ils n'auraient pas eu accès à leur interlocuteur dont l'objet
Après une nuit d'intenses échanges entre Kidal et Ménaka, Toumast Press apprend qu'Abdoul Karim Ag Matafa et ses compagnons ont été transportés vers Bamako à bord d'un hélicoptère qui n'a pas été identifié.
Cette action nauséabonde de la France doit interpeller l'ensemble du MNLA et de la population de l'Azawad car il est bien connu que la France n'a pas d'ami, elle n'a que des intérêts. Après les massacres quotidiens dans l'Azawad commis par l'armée malienne avec la bénédiction de la France, cette trahison d'Abdoul Karim Ag Matafa ternit encore plus l'image de la France.
La France est entièrement responsable de tout ce qui pourrait arriver à Abdoul Karim Ag Matafa et ses compagnons dont la bonne foi a été abusée par un Capitaine français.


Par Ahmeyede Ag Ilkamassene



TOUMASTPRESS


Mossa Ag Attaher,
Porte-parole du MNLA,
Chargé de communication du CTEA
La liberté ne se donne pas, elle se prend !
Avatar de l’utilisateur-trice
Massinissa
 
Messages: 198
Enregistré le: 07 Avr 2012, 13:46

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 15 Fév 2013, 14:45

Mali : les islamistes ont-ils recruté des enfants soldats ?
C'est une situation inédite pour le Mali. Des enfants auraient été enrôlés par les différents groupes d'islamistes lorsque ceux-ci occupaient le nord du pays. L'envoyée spéciale de France Info au Mali, Anne Lamotte, a recueilli le témoignage d'un journaliste de Tombouctou qui aurait été témoin de ces enrôlements.

>>>
http://www.franceinfo.fr/monde/mali-les ... 2013-02-15
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 15 Fév 2013, 22:08

RSF CONDAMNE L’INTERPELLATION DE PLUSIEURS JOURNALISTES FRANÇAIS À BAMAKO
Depuis le début de l’intervention militaire au Mali, les journalistes éprouvent de grandes difficultés à accéder à l’information, notamment en zone de combats. Ce week-end, l’attaque inattendue des djihadistes sur Gao a permis aux reporters déjà présents sur place de tourner pour la première fois des images des combats. Rapidement, une cinquantaine de journalistes ont été évacués par l’armée française vers l’aéroport.

DANS LE MÊME PAYS » MALI
"Zéro image de combat" : objectif médiatique atteint pour l’opération Serval - 15 février 2013
Reporters sans frontières demande le libre accès des journalistes aux zones de combats - 16 janvier 2013
A Gao, bras de fer entre le Mujao et les derniers soldats de l’information - 8 août 2012
Reporters sans frontières soutient l’opération "Journée presse morte" - 17 juillet 2012
Un journaliste enlevé et retrouvé blessé au nord de Bamako - 13 juillet 2012
>>>
http://fr.rsf.org/mali-rsf-condamne-l-i ... 44053.html
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede altersocial » 16 Fév 2013, 15:48

Première manifestation en France contre l’intervention au Mali

Deux cents personnes se sont rassemblées samedi 9 février devant le siège d’Areva à Paris 9e, pour protester contre l’intervention militaire française au Mali à l’appel de LO, d’AL et du NPA.

C’était la première initiative de ce genre depuis les premiers bombardements de l’armée française le 11 janvier.

Olivier Besancenot (NPA), Nathalie Arthaud (LO), Laurent Esquerre (AL) ont pris la parole, suivi de Patrick Farbiaz (Sortir du colonialisme).

Ils ont mis l’accent sur les véritables motifs de cette intervention militaire, tout en dénonçant la terreur et la tyrannie que les islamistes font ou on fait régner dans les zones qu’ils contrôlent.

La presse a presque totalement passé sous silence ce coup de canif dans le consensus national. Gageons que celui-ci ne durera pas.




Voir aussi :

:arrow:Rassemblement contre l’intervention armée au Mali
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede Pïérô » 17 Fév 2013, 14:48

Article dans Courant Alternatif en ligne

MALI : CHRONIQUE D’UNE GUERRE ANNONCÉE

Bien sûr, si la France intervient militairement au Mali, ce n’est en aucun cas pour protéger la population, mais bien pour défendre ses intérêts économiques et politiques impérialistes. Bien sûr, contrairement à ce qui a été déclaré au départ, le conflit sera long et fera beaucoup de victimes dans la population civile malienne, et tout particulièrement les femmes, favorisera les exactions et représailles réciproques. Bien sûr, le but n’est pas de rétablir la démocratie mais de maintenir la tutelle de la France sur un futur pouvoir au Mali. Tout ceci a un goût de déjà vu, que ce soit dans l’actualité récente, ou dans l’histoire longue du colonialisme français et de la Françafrique. Mais au-delà, la situation mérite d’être analysée d’un peu plus près, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi la population malienne est très majoritairement soulagée de l’intervention française, du moins pour le moment. Ce qui se passe là-bas a des enjeux qui vont bien au-delà du seul Mali, et risque de se prolonger dans d’autres pays. On a vu que les répercussions en Algérie ont été quasi-immédiates.

UNE LOURDE RESPONSABILITÉ DES PUISSANCES OCCIDENTALES, ET TOUT PARTICULIÈREMENT DE LA FRANCE !


La première responsabilité de la France, bien sûr, c’est l’héritage colonial et notamment le tracé des frontières : avec une règle sur une carte. Cet héritage colonial a été prolongé avec le néo-colonialisme : l’histoire du Mali depuis l’indépendance, c’est d’abord celle du renversement de Modibo Keïta au profit de la dictature de Moussa Traoré qui a duré jusqu’en 1991. C’est l’histoire de la tutelle de la France sur la production de coton, d’or... C’est la tutelle de la France sur la monnaie (le franc CFA est géré par la Banque de France). C’est la tutelle du FMI, les plans d’ajustement structurels, et l’injonction de privatisation du peu d’infrastructures dont disposait le pays. Lorsqu’on maintient de force un pays sous tutelle, on est responsable de sa situation économique et de son délitement politique. L’héritage colonial pèse particulièrement sur le Nord. Ce que la France a laissé en héritage, c’est aussi un mode de gestion des révoltes. Depuis sa naissance, l’Etat malien gère « la question touareg » à la manière des colons : on calme les révoltes (généralement armées dans cette région) en distribuant de l’argent aux chefs de clans qui naturellement se l’approprient pour renforcer leur pouvoir, sans que les problèmes de la région ne soient pour autant résolus. Jusqu’à la révolte suivante, toujours menée du point de vue militaire par les chefs de clans. La France porte égalemet une responsabilité historique avec son intervention en Libye. Cette intervention a déstabilisé toute la région, ce qu’elle savait d’avance. Les armes des « djihadistes », ce sont celles distribuées par la France aux rebelles lybiens, et les armes des ex-mercenaires de Kadhafi. La route a été barrée aux colonnes qui se repliaient au Niger, défense des intérêts d’AREVA oblige, et ouverte au Mali. La France préférait-elle repousser le problème dans ce pays ? Des accords ont-ils été passés avec le MNLA pour le contrôle des richesses du sous-sol du Nord ? Les complicités et la corruption du gouvernement malien n’expliquent pas tout. Quoi qu’il en soit, en intervenant en Libye, la France a allumé l’incendie dont elle se prétend maintenant le pompier. Et tout ceci ne peut que renforcer une présence militaire en Afrique qui s’étend du Tchad à la Côte d’Ivoire.

Il faut rappeler aussi la double responsabilité des Etats-Unis. Tout d’abord, leur présence y compris militaire est ancienne : par de multiples biais dont les peace corps, et comme formateurs des cadres de l’armée malienne. Ils ont formé entre autres le capitaine Sanogo qui a fait le coup d’Etat, et un certain nombre de touaregs intégrés dans l’armée conformément aux accords précédents et qui ont rallié ensuite la « rébellion ». Ils portent aussi une lourde responsabilité idéologique. Depuis des décennies, l’Arabie Saoudite martèle son interprétation wahabbiste de l’islam par le biais des multiples mosquées dont elle a financé la construction, d’oeuvres de charité, de construction d’infrastructures... L’allié privilégié des Etats-Unis fait un travail idéologique de fond depuis plusieurs décennies pour répandre le terreau sur lequel peuvent proliférer ensuite les groupes armés islamistes, et ceci avec leur plus grande bénédiction (si les Etats-Unis étaient dérangés par le fondamentalisme religieux, ça se saurait). Enfin, il ne faut pas oublier les états de la région, et en premier lieu l’Algérie. Chacun a tenté d’utiliser les touaregs pour déstabiliser son voisin et avancer ses pions dans la région. L’Algérie en particulier s’est débarrassée sur le Mali des restes du GSPC(1) tout en profitant du trafic transfrontalier qui lui est associé.

QUELQUES ÉLÉMENTS HISTORIQUES POUR COMPRENDRE

Les touaregs posent un problème aux Etats de la région depuis l’indépendance : par définition, les nomades ne respectent pas les frontières, qui plus est lorsqu’elles sont tracées sans aucune considération pour les réalités locales. Le sujet est particulièrement important au Mali à cause de l’étendue que ça représente par rapport à l’ensemble de leur territoire.

Il faut comprendre que le poids de l’histoire est important. Les touaregs ont une tradition de razzia et d’esclavagisme vis à vis des populations noires environnantes. Le poids de la Mauritanie pèse très lourd dans l’imaginaire malien. Le pouvoir y est un pouvoir maure, raciste. L’esclavage y a officiellement été aboli... en 1981. Il existe toujours. Les peuls (qui vivent aussi au Mali et notamment à Mopti ainsi que dans le nord) y ont été victimes d’un véritable génocide dans les années 90. Les peuples noirs de Mauritanie peuplent aussi le Mali et le Sénégal. La hantise des Maliens depuis très longtemps, bien avant les événements actuels, c’est de voir une seconde Mauritanie s’installer dans la partie nord.

Il faut rajouter le jeu des pays voisins. Deux des forces d’occupation des ville du nord, AQMI et Moujao(2), sont directement issues de l’ex GSPC dont l’Algérie s’est débarassée en partie à l’extérieur de ses frontières. Le Sahara a toujours été une zone de commerce, de passage entre le nord et le sud de l’Afrique. Commerce légal ou illégal. Les trafics y sont nombreux et anciens : cigarettes, drogue, matières premières, esclaves puis main d’oeuvre, otages... C’est une zone de banditisme depuis longtemps. Dans une région très pauvre, le commerce illégal et l’emploi de mercenaires qui l’accompagne sont un débouché important. Pour bénéficier du banditisme, il faut être dans les bonnes bandes, dans les bons clans, et notamment dans les bons réseaux islamistes. Ce trafic bénéficie naturellement aux Etats de la région, et en premier lieu à leurs fonctionnaires corrompus. Si Amadou Toumani Toure (dit ATT), l’ex-président renversé par les putchistes, a été accusé de complicité avec les islamistes, c’est notamment à cause de la corruption. Un scandale avait éclaté il y a quelques temps lorsqu’on avait découvert un avion de drogue en plein désert.

Il faut savoir aussi que les intérêts libyens pesaient d’un poids très lourd dans l’économie malienne. Il était reproché au pouvoir d’être vendu à Kadhafi. Sa famille possède (possédait ?) un parc immobilier important à Bamako, l’émigration malienne en Libye était nombreuse, y compris comme mercenaires de Kadhafi (mais là, plutôt les touaregs).

Reprenons la chronologie depuis la chute de Kadhafi. En janvier 2012, ce sont les attaques rebelles dans le nord. Elles sont d’abord le fait du MNLA, mouvement national de libération de l’azawad, qui serait porte-parole de la rébellion touareg, allié avec Ansar Dine(3). Son chef, Lyad Ag Ghali, avait été écarté de sa direction, puis nommé consul en Arabie Saoudite par ATT. Entre-temps il est devenu islamiste et était déjà allié avec AQMI lorsque le MNLA s’est allié avec lui. Ils ont pris les principales villes du nord, Tombouctou, Gao et Kidal. Le MNLA a ensuite été progressivement éliminé, comme cela arrive toujours aux groupes politiques qui commettent la fatale erreur de s’allier à des groupes armés d’extrême-droite. Tombouctou tombe aux mains d’Ansar Dine, et Gao dans celles du Moujao. Tout ceci a lieu en gros de janvier à juin. Le MNLA (et Ansar Dine ?) revendique l’azawad, très très en gros le nord du Mali. AQMI et Moujao, par contre, veulent établir un régime islamique sur l’ensemble du pays.

Ces rapides victoires militaires s’expliquent : les rebelles qui disposent d’une partie de l’arsenal libyen sont mieux armés que l’armée malienne, la corruption fait qu’en plus une partie de l’argent ne se traduit pas par des armes entre les mains des soldats. Une partie de l’armée est composée de touaregs (c’est le résultat des précédents accords de paix dans les années 90) dont beaucoup, notamment les officiers supérieurs, désertent avec armes et bagages pour rejoindre les troupes ennemies. De plus, l’armée est traditionnellement un fromage dans lequel ceux qui ont des relations casent leurs enfants en quête de travail. Ces derniers ne sont pas forcément pressés de mourir. Pendant ce temps, en mars, un mois avant les élections présidentielles auxquelles le président ne se présente pas, a lieu à Bamako un coup d’état, du capitaine Sanogo. C’est en fait le résultat d’une mutinerie de la caserne de Kati (au sud du pays, à côté de Bamako) suite au massacre d’une centaine de soldats dans le nord. Les militaires reprochent au pouvoir d’être complice au minimum par passivité. Un président de compromis est nommé, Diouncounda Traore, l’ex-président de l’assemblée nationale. Pour donner une idée de la fragilité de sa position, il a été bastonné en mai dans son palais présidentiel avec la complicité de la junte. Le premier ministre qu’il avait nommé a été arrêté en novembre par la junte et a donc dû démissionner au profit d’un nouveau. La thématique des putschistes est de réclamer des armes pour se battre contre le nord, mais la CDAO impose un embargo. Ce qui rend les positions contre l’intervention de la CDAO peu légitimes aux yeux de la population, qui a tendance à considérer les militaires comme corrompus (de même que les politiciens d’ailleurs), c’est que dans le même temps personne n’a quitté la caserne de Kati pour monter se battre dans le nord, même depuis que l’embargo a été levé et les armes commencé à être livrées depuis environ trois mois. Rien n’a été fait non plus pour permettre à la population de se défendre.

ET MAINTENANT ? Lorsque l’armée française est intervenue, les djihadistes se dirigeaient pour prendre en étau de part et d’autre du fleuve (dans un pays où il y a très très peu de ponts) la ville de Sévaré (banlieue de Mopti), c’est-à-dire qu’ils se dirigeaient sur Bamako. La réaction ultramajoritaire de la population de cette partie du pays (de loin la plus nombreuse) a été le soulagement, et on peut les comprendre. Au vu de la déliquescence des institutions de leur pays, ils se voyaient déjà sous la coupe des islamistes, ce qui est refusé par l’immense majorité de la population (musulmane à 90% environ).

Au-delà de notre opposition à l’impérialisme français, faisons attention à ne pas reproduire nous mêmes des préjugés coloniaux. Nous pouvons penser qu’à terme cette intervention aggravera les choses. Ce n’est pas une raison pour prendre les Maliens pour des imbéciles. S’ils applaudissent à l’intervention de l’armée française, ce n’est pas qu’ils ignorent le passé colonial, qu’ils ignorent le rôle de la France en Libye (4), qu’ils ignorent que la France défend ses intérêts. Ce ne sont pas des Américains nourris au lait des contes de Disney. Ils savent qu’une guerre ça fait des « dégâts collatéraux », des victimes civiles, nombreuses. Ils savent que la France pèsera ensuite sur l’avenir de leur pays (mais elle l’a toujours fait). Nombreux sont ceux qui pensent que c’est le prix à payer pour ne pas être occupés par les hommes du nord.

Sur place, il faut différencier le nord occupé et le sud. Au nord, bien sûr, les islamistes ont une implantation. Ce sont les maîtres du trafic, de l’argent, ce sont eux qui peuvent proposer des emplois, ceux qui roulent dans de belles voitures sont leurs collabos. Mais il y a aussi une résistance passive importante de la population. Par exemple, les islamistes n’arrivent pas à obtenir qu’elle assiste aux punitions publiques (mains coupées, coups de fouets...). Ils en sont réduits à obliger par la force les journalistes maliens sur place à y assister et à filmer (vous noterez que c’est toujours filmé en plans rapprochés). Au sud, toute la culture traditionnelle malienne les oppose à l’intégrisme. C’est certes une société patriarcale, mais leur manière de vivre l’islam est totalement différente : les femmes circulent, les jeunes se fréquentent, les problèmes sont réglés d’abord par la parole, ce sont des sociétés plutôt pacifiques, de compromis. La musique y tient un rôle important. Ceci dit, le travail à long terme des imans saoudiens dont nous avons parlé plus haut a porté ses fruits. Il y a dans tout le pays des petits groupes prêts à appuyer un pouvoir islamique. Je ne connais pas l’étendue exacte des exactions, mais il y en a eu et il y en aura. Je suppose que beaucoup de touaregs ont fui Bamako. Depuis un an, des milices demandent leur intégration dans l’armée (mais n’ont pas d’armes), notamment des populations du nord (du sud du nord) qui veulent pouvoir se défendre, et pensent que la meilleure défense c’est l’attaque.

Se pose enfin la question de l’après. Soit-disant, la France est venue soutenir l’armée malienne pour rétablir la souveraineté du Mali sur son territoire. Mais la souveraineté de quel Etat ? Les putschistes ou les anciennes institutions ? Les deux sont tout autant discrédités. De fait, il est à parier que le futur état malien sera modelé par la France. On en a pour un moment....

BEAUCOUP DE QUESTIONS RESTENT EN SUSPENS

Ceci pose le problème de l’absence d’internationale, et donc de la solidarité qui va avec. Que valent les proclamations contre les interventions étrangères lorsqu’elles ne s’accompagnent d’aucune aide concrète à la résistance pour les populations menacées ? Autant nous devons encore et toujours dénoncer la Françafrique, la présence militaire française à travers toute l’Afrique centrale et de l’ouest, autant nous ne pouvons faire bon marché du sort des peuples concernés. Nous sommes mis en face de notre incapacité à peser sur les rapports de force, et nous devrons bien trouver comment y arriver. Nous sommes mis en face aussi de l’absence d’un mouvement révolutionnaire organisé dans cette région.

Il est nécessaire aussi d’analyser le spectacle qu’on nous joue sur le registre terroristes/islamistes contre occidentaux/humanitaires. L’islamisme a certes une existence et une logique propre, mais il a été encouragé et financé par les Etats-Unis, par les puissances mêmes qui prétendent le combattre aujourd’hui, pour éradiquer le communisme. Ces puissances cherchent aujourd’hui à contrôler les trafics au Sahel qui ont pris trop d’ampleur à leur goût et menacent leurs intérêts, mais elles se sont aussi appuyées sur eux : accords d’AREVA avec les touaregs pour qu’ils assurent la sécurité de son personnel, jeux troubles de différents services secrets et différents émissaires dans la région, accords secrets... Financer le fondamentalisme religieux est un bon moyen de détourner la colère de peuples spoliés qui risqueraient d’ouvrir les yeux. Armer les djihadistes pour ensuite les combattre au nom de la lutte anti-terroriste semble devenir un jeu habituel, jeu dont les populations font toujours les frais. Ce sera un bon moyen ensuite de nous rejouer la scène occident contre islam, en faisant bon marché de ce qu’ici, les populations rebelles à la charia sont musulmanes. Comprendre ce qui se passe réellement au Mali est nécessaire pour de nombreuses raisons. Le conflit va durer et risque de se propager dans les pays limitrophes. Ce conflit n’est pas lointain. Les Maliens connaissent le poids du colonialisme et du néo-colonialisme, n’oublions pas que beaucoup sont exploités ici, font partie des opprimés ici. En ce sens, ce n’est pas une question extérieure.

Paris le 21 janvier 2013
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1309


Touaregs

Manifestation berbère à Paris pour soutenir les Touareg du Nord-Mali

Par Sarah LEDUC

Une centaine de personnes se sont rassemblées, samedi 16 février devant le Quai d’Orsay à Paris, pour apporter leur soutien aux populations touareg du Nord-Mali, victimes du conflit qui sévit dans la région depuis la mi-janvier.

Une centaine de personnes se sont réunies devant le ministère des Affaires étrangères à Paris, samedi 16 février dans l’après-midi, aux cris de "Liberté pour l’Azawad ! ", région touareg au nord du Mali. Enveloppés dans le drapeau Amazigh – ou berbère - bleu, vert et jaune, les manifestants pacifistes sont en majorité des Berbères originaires d’Afrique du Nord – Mali, Maroc, Algérie, Libye, etc. - et tous viennent apporter leur soutien aux Touareg qui s’estiment pris pour cible par l’armée malienne.

"Les Touareg font partie des nôtres et nous venons les soutenir car ils subissent des crimes à caractère ethnique de la part des soldats maliens", dénonce Yasmina Oubouzar, berbère algérienne, membre du collectif du soutien au mouvement de l’Azawad.

Youba Ag Chamed, Touareg malien président de l’association de solidarité Athama, s’inquiète lui du sort des réfugiés touareg, contraints à l’exil et coincés dans les pays limitrophes : "On nous massacre et on nous chasse de notre territoire sans que personne n’en parle", s’offusque-t-il.

En janvier, Amnesty International et Human Rights Watch accusaient à leur tour l’armée malienne d’avoir procédé à des exécutions sommaires lors de la poussée des forces djihadistes vers le sud du Mali et de la contre-offensive engagée le 11 janvier par la France. Les organisations de défense des droits de l’Homme imputent également des exactions aux groupes islamistes armés.

"Les Français sont venus sur notre territoire, ils nous ont colonisés, ils nous ont mis entre les mains des Maliens contre notre volonté. Aujourd’hui, ils ne peuvent pas repartir sans régler les problèmes", estime Moussa Ag Assarid, représentant du MNLA en Europe

Entre Touareg et Bamako, des tensions historiques

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), représentation politique du peuple Touareg, dénonce de son côté le soutien apporté par la France à l’armée malienne. Fin janvier, les soldats de l’opération Serval débarquaient à Kidal, principale ville du Nord-Mali à 1 500 kilomètres de Bamako, en plein territoire touareg, et pénétraient dans l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux rétif à la colonisation française d’abord, puis au pouvoir central de Bamako après l’indépendance en 1960.

"Les populations civiles sont massacrées par l’armée malienne que les Français ont amenée dans leur bagages", dénonce auprès de FRANCE 24 Moussa Ag Assarid, représentant en Europe du MNLA. Nous apprécions l’intervention internationale dans la mesure où elle cible les islamistes, mais pas si elle soutient un État qui a toujours monté les ethnies les unes contre les autres", poursuit-il.

Les Touareg et Bamako n’ont pas attendu l’intervention française du 11 janvier pour consommer le divorce. La césure entre Nord et Sud provoque régulièrement des tensions politiques et militaires depuis l’indépendance de 1960. Les révoltes touareg des années 1990 et 2000 sont restées sans effet. Et les accords de paix signés en 2006 à Alger ont échoué. En avril 2012, le MNLA autoproclamait finalement l’indépendance de l’Azawad contre l’avis de tous, avant d’être débordé par les islamistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), et de signer une alliance opportuniste avec les islamistes touareg d’Ansar dine.

Aujourd’hui, le MNLA réclame l’autodétermination de la région et demande pour cela le soutien de la France. "La France est venue sur notre territoire, elle nous a colonisés. Ensuite, elle est partie en nous laissant aux mains du Mali alors que nous ne le voulions pas. Maintenant que vous revenez, ne repartez pas sans régler les problèmes ! ", déclame M. Ag Assarid devant une assemblée qui brandit deux doigts en l’air, en signe de ralliement à Amazigh.

Un haut-parleur se met à cracher des notes de guembri, du luth berbère traditionnel. Mais les fenêtres quai d’Orsay restent closes. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, n’a pas donné suite à la demande d’entretien de la délégation.

source avec liens et photos : http://www.france24.com/fr/20130216-man ... nce-bamako


Appel des Amazighs de France avec l’Azawad pour ce rassemblement d'hier

Appel à manifester le samedi 16 février 2013 à 14h, à Paris

Depuis la décolonisation du Mali, les citoyens de l’Azawad (nord-Mali) vivent dans la marginalisation et le dénuement. Leurs révoltes ont été souvent violemment réprimées et les « accords de paix » signés avec l’Etat malien n’ont jamais été suivis d’effet.

Las de subir les injustices en toute impunité, les habitants de l’Azawad ont créé le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) afin de prendre leur destin en main, conformément au droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Afin de contrecarrer l’objectif du MNLA, le gouvernement malien et certains Etats étrangers ont fortement favorisé l’entrée et le renforcement de groupes islamistes terroristes et narcotrafiquants dans cette région.

C’est ce qui a donné le motif officiel à l’intervention militaire française au Mali, avec l’objectif initial de « stopper l’avancée des islamistes » vers le sud, menaçant la capitale du Mali. Mais on constate que la France qui intervient opportunément au moment où Bamako est menacée est restée indifférente à l’occupation de l’Azawad par les intégristes et à leurs crimes. Cela montre le parti pris français qui a toujours soutenu l’Etat du Mali contre les peuples de l’Azawad et en particulier les Touaregs.

Par ailleurs, la France s’est rajoutée un nouvel objectif, celui de « reconquérir l’intégrité territoriale du Mali », ce qui supposerait qu’elle attaquerait le MNLA et le peuple de l’Azawad ? Et pourquoi la France ne condamne-t-elle pas les exactions commises par l’armée malienne et ne punit-elle pas leurs auteurs ?

Nous rappelons que le drame actuel des populations de l’Azawad et des Touaregs en particulier découle directement du découpage territorial arbitraire de cette ancienne colonie française. La responsabilité de la France est donc doublement engagée : dans la création d’un Etat artificiel sans le respect pour les peuples et dans l’opération Serval si celle-ci outrepasse le strict objectif de débarrasser l’Azawad des islamo terroristes et autres bandes de narcotrafiquants.

En conséquence, nous, Amazighs de France, déclarons notre solidarité avec les populations de l’Azawad et appelons tous les citoyens épris de justice et les défenseurs des peuples opprimés, à exprimer leur soutien à l’Azawad et au peuple Touareg en manifestant massivement le :

Samedi 16 février 2013 à 14h

De l’Assemblée Nationale (Place Edouard Herriot)au Ministère des Affaires Etrangères (37, Quai d’Orsay, Paris-7°)

Toutes et tous,

. Pour le droit à la vie et à la liberté pour le peuple Touareg sur la terre de ses ancêtres

. Pour le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

. Contre l’impunité concernant tous les crimes commis contre les peuples de l’Azawad

. Contre la Françafrique

. 50 ans de marginalisation, de répression, de crimes, de révoltes et d’exil...ça suffit !

Premiers Signataires : Association Tiwizi59, Association culturelle Amazigh, Association ADEKA-Paris, Congrès Mondial Amazigh, Collectif des Amazighs de France pour le changement démocratique au Maroc(CAFCDM), Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe, Gouvernement provisoire Kabyle (GPK), Association Temoust, Tamaynut-France, Action Culturelle Amazighe Laique, Association Corso-Berbère, Association Amazigh Marseille, Tamurt.info, Tamurt.tv, radiotamurt.com, Association Taferka, Fondation Lounes Matoub, Association des taxis kabyles de Paris (ATKP)
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 18 Fév 2013, 09:59

On l'aurait presque oublié, mais la France est en guerre au Mali...
fr info
Et c'est Libération qui pose à la Une cette question quand même dérangeante : "Où est passée la guerre" au Mali ? Les images et les informations sont rares. A tel point que pour Libération l'opération "Serval" est même devenue "furtive".


Que se passe-t-il vraiment dans le nord du Mali ? Quelles opérations, quels succès ou quels échecs, quel bilan humain, d'ailleurs est-ce qu'on se bat encore ? Officiellement, selon le dernier point de l'armée jeudi dernier, il y avait eu 200 sorties aériennes pendant la semaine écoulée, dont une cinquantaine de frappes notamment sur des dépôts de carburant ou des centres d'entraînement.

C'est à peu près tout ce qu'on sait, et pour Libération, impossible de mesurer par exemple l'état d'affaiblissement réel des djihadistes. Flou total sur le bilan humain et matériel, flou aussi sur la question d'éventuels prisonniers de guerre.

Alors Thomas Hofnung s'étonne dans Libération : pourquoi garder secrète une opération qui apparaît plutôt réussie et légitime ? C'est le paradoxe de cette guerre du Mali, avec un seul élément de réponse : le recours massif aux forces spéciales dont Paris ne dit traditionnellement rien, pour cause de secret défense. Ce qui pose une autre question sans réponse : jusqu'où peut-on priver le citoyen des informations qui concernent une guerre menée par l'armée de son pays ? Pour Libération, après plus d'un mois de guerre, il serait temps de sortir de l'ambiguïté.

édition abonnés
Image
Image
Image
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

Re: LE MALI SUR UNE POUDRIERE

Messagede ivo » 19 Fév 2013, 20:28

Plusieurs morts dont un soldat français dans un "accrochage sérieux" au Nord-Mali
fr info
Un soldat français, un légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes, a été tué au Mali lors d'"un accrochage sérieux" mardi dans le nord du pays, a indiqué François Hollande. "Plus d'une vingtaine" d'islamistes ont également été tués, indique l'état-major des armées.

l s'agit du deuxième soldat français tué au Mali depuis le début de l'intervention Serval il y a un mois et demi. Le premier, un pilote d'hélicopère, était mort dès le premier jour de l'intervention.

Cette fois il s'agit d'un légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes : le sergent-chef Harold Vormezeele. "Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi", a précisé le ministre de la Défense.

Il participait avec près de 150 soldats français et maliens à une opération des forces spéciales, "l'opération Panthère", lancée mardi vers 11h dans le massif de l'Andrar, dans le nord du Mali, précise le ministère sur son site Internet.

"Nous sommes maintenant dans la dernière phase de l'opération" (François Hollande)

Le soldat a été tué lors d'"un accrochage sérieux". Le chef de l'État a indiqué qu'il y avait aussi eu "plusieurs morts" dans le camp des "terroristes", "plus d'une vingtaine" a précisé l'état-major des armées. "Cette action des forces françaises a permis de localiser des éléments terroristes dans leur sanctuaire, de les poursuivre et de neutraliser plus d'une vingtaine d'entre eux", ajoute le communiqué du ministère de la Défense.

Le détachement français a été pris à partie par des islamistes. Un soldat a été tué, raconte le colonel Burkard, le porte-parole de l'état-major français

"Nous sommes maintenant dans la dernière phase de l'opération", a assuré François Hollande. Il s'agit d'"aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali".

Image
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
Messages: 2810
Enregistré le: 02 Nov 2011, 12:11

PrécédenteSuivante

Retourner vers International

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 3 invités