Syrie

Re: Syrie

Messagede Denis » 14 Fév 2013, 21:22

images de Syrie

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:v:

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Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Re: Syrie

Messagede altersocial » 18 Fév 2013, 12:56

Offensive des marionnettes libanaises de l'impérialisme irano-syrien à la frontière syrienne :

Une offensive de membres du Hezbollah en Syrie?



Des membres du Hezbollah auraient lancé samedi une offensive sur des villages syriens proche de la frontière libanaise. Selon les opposants à Bachar Al-Assad, ils se seraient déjà emparés de huit villages et tenteraient d‘étendre leur contrôle aux dépens des rebelles. Ils avanceraient à pied, appuyés par des tirs de roquettes de l’armée syrienne.

Face à la poursuite des violences, Lakhdar Brahimi, l‘émissaire international pour la Syrie a une nouvelle fois invité les deux parties au dialogue, à l’issue d’une rencontre avec le chef de la Ligue Arabe au Caire:

“Si un dialogue est entamé dans l’un des sièges des Nations unies entre l’opposition et une délégation acceptable du gouvernement syrien, cela constituerait un début de sortie du tunnel obscur dans lequel se trouve la Syrie” a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre syrien a lui aussi lancé un appel au dialogue devant les membres du Parlement. Il a affirmé que le gouvernement avait offert toutes les garanties nécessaires pour que ce dialogue se tienne en Syrie.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 18 Fév 2013, 20:54

Amendement de l'embargo sur les armes à destination de la Syrie
fr info
Les 27 ministres des affaires étrangères se sont réunis à Bruxelles afin de savoir s'il fallait ou non livrer des armes aux rebelles syriens. Actuellement, la Syrie est entièrement frappée par un embargo européen dans ce domaine. Mais l'UE a décidé de l'amender.

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Rebelles en Syrie © Maxppp

L'embargo sur les armes qui touche la Syrie s'achève le 1er mars, mais les Etats membres de l'Union européenne ont reconduit, ce lundi et pour trois mois, les sanctions infligées à la Syrie. Ils ont toutefois accepté d'amender l'embargo sur les armes pour permettre l'envoi de matériel non-offensif et une assistance technique pour la protection des civils.

C'est un compromis entre la Grande-Bretagne, en faveur d'un assouplissement de l'embargo en faveur des rebelles, et d'autres Etats membres hostiles à des livraisons d'armes qui a permis d'arriver à cette décision.

L'UE amende l'embargo sur la Syrie. Les explications de Pierre Bénazet - LE DOSSIER FRANCE INFO

Dans le même temps, une commission d'enquête indépendante de l'ONU rendait public ce matin un rapport sur les violences depuis le début du conflit. Sur le terrain, aucune évolution n'est observée. Les lignes de front n'ont pas changé depuis plusieurs mois et les troupes du régime restent repliées dans le sud du pays. Toutefois, les rebelles font de régulières prises de guerre, mais cela ne déstabilise pas le régime.

Aucune évolution en Syrie. Le reportage de Valérie Crova - LE DOSSIER FRANCE INFO

Le compromis de Bruxelles est une bonne décision, estime Claude Moniquet, ancien agent de renseignement de la DGSE, président du centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité.
http://www.esisc.net/
"Je crois que les pays européens vivent la situation syrienne à la lumière de ce qu'on a vu se passer en Libye. On n'a pas envie de revivre la même chose et on se réfugie dans un attentisme assez prudent."

La levée de l'embargo sur les armes n'est pas sans risque. "Aujourd'hui nous sommes dans un contexte de guerre civile et il y a des problèmes qui échappent totalement à la rationalité et qui n'augurent pas d'une solution paisible si le régime devait être renversé."

L'interview de Claude Moniquet par Catherine Pottier - LE DOSSIER FRANCE INFO
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Re: Syrie

Messagede ivo » 20 Fév 2013, 11:47

Syrie: la Russie évacue plus d'une centaine de ses ressortissants
Moscou a procédé ce mardi 19 février à l'évacuation de plus d'une centaine de ses ressortissants résidant actuellement dans ce pays. Fin janvier, la Russie avait déjà rapatrié environ 80 personnes depuis le Liban voisin. La Russie qui a également annoncé l'envoi de navires de guerre supplémentaires en mer Méditerranée.

>>>
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130219 ... ants-syrie
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Re: Syrie

Messagede ivo » 21 Fév 2013, 11:54

Syrie : l’Armée libre menace de s’en prendre au Hezbollah
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130221 ... -hezbollah
Le conflit syrien est-il en train de prendre une nouvelle dimension ? L’Armée syrienne libre menace d’attaquer les positions du Hezbollah au Liban voisin. Le mouvement chiite, proche du régime de Bachar el-Assad, aurait à plusieurs reprises bombardé des localités tenues par les insurgés en Syrie. Le général Salim Idriss, chef d’état major de l’Armée libre avertit : les rebelles n’hésiteront plus à riposter. Selon lui, les tirs du Hezbollah ont même visé cette semaine des villages syriens situés sur la frontière entre les deux pays.

Général Salim Idriss
Chef de l’Armée libre

Nous avons adressé un avertissement ce mardi au Hezbollah, nous leur avons lancé un ultimatum de 48 heures pour qu’ils cessent de nous tirer dessus...
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Re: Syrie

Messagede ivo » 23 Fév 2013, 13:25

Syrie : l'opposition dénonce le "silence international"
La Coalition de l'opposition syrienne a annoncé samedi 23 février qu'elle suspendait sa participation à plusieurs rencontres à l'étranger pour dénoncer le "silence international sur les crimes" commis par le régime contre la population. Cette annonce intervient alors que le conflit, qui a déjà fait plus de 70 000 morts selon l'ONU, s'apprête à entrer dans sa troisième année, sans aucune issue en vue.

>>>
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html
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Re: Syrie

Messagede ivo » 05 Mar 2013, 09:34

La crise syrienne déborde en Irak
http://www.courrierinternational.com/br ... de-en-irak
"Les chefs de la tribu des Chammars en Irak exigent l'arrêt des bombardements de l'armée irakienne sur les positions de l'Armée syrienne libre (ASL)", écrit le journal irakien. Selon la même source, l'armée irakienne prêterait son concours aux "efforts de Bachar El-Assad de reprendre la ville frontalière de Yaaroubieh". De violents combats ont en effet été rapportés de cette zone. "Le tir d'un obus irakien sur le poste-frontière de cette ville, tenue par l'ASL, a fait 6 morts et 7 blessés", affirme le journal.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 06 Mar 2013, 10:08

La barre du million de réfugiés et déplacés syriens est franchie
En Syrie, les civils paient un très lourd tribut à la guerre. Ce sont comme d'habitude les premières victimes des tueries. Il y a ceux qui échappent aux tueries en passant d'une région à l'autre et ceux qui partent à l'étranger. Déplacés et réfugiés forment une cohorte d'individus désemparés que les organisations internationales s'efforcent de soulager.

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http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130306 ... -syrie-onu
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Re: Syrie

Messagede ivo » 07 Mar 2013, 11:02

Des observateurs de l'ONU pris en otage par des combattants syriens au Golan
Une vingtaine d'observateurs des Nations unies ont été capturés par des combattants syriens, a annoncé l’ONU ce mercredi 6 mars. Ils seraient retenus sur le plateau du Golan, la zone qui sépare la Syrie d'Israël. Des hommes qui se réclament des rebelles syriens et qui accusent l’ONU de collaborer avec les forces de Bachar el-Assad.

>>>
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130306 ... ts-syriens
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Re: Syrie

Messagede DjurDjura » 07 Mar 2013, 21:48

(fr) France, Alternative Libertaire #224 - Syrie :

Les communautés prises à la gorge
Date Wed, 06 Mar 2013 10:40:42 +0200


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La guerre civile fait rage en Syrie. Mais que s’y passe t-il vraiment ? Est-ce un combat entre démocratie et dictature ? Est-ce une guerre entre un État laïc garant des minorités et des terroristes islamistes ?

En vérité, le pays se fracture bien plus en lignes communautaires qu’entre deux camps clairement identifiés. ----

Les espoirs de changements pacifiques se sont évanouis au fur et à mesure que la Syrie s’enfonçait dans la guerre civile. L’opposition politique, minée par les divisions, est incapable de fournir une alternative crédible au régime. Les occidentaux, redoutant une vacance politique après la chute du régime, encouragèrent la création du Conseil national syrien rassemblant une trentaine d’organisations.
Suite à cette tentative avortée, une nouvelle structure est lancée en novembre : la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution.

Elle ne fait toujours pas l’unanimité : plusieurs groupes de l’opposition, en particulier de gauche, ainsi que des partis kurdes refusent d’y adhérer. Militairement, la situation est confuse. Le régime perd du terrain et le pays se fragmente en zones tenues par diverses factions armées. La plus importante d’entre elles est l’armée régulière.

Emiettement géographique de l’opposition

Affaiblie par les désertions massives, elle se rétrécit autour d’un noyau dur alaouite, le groupe religieux de la famille Al-Assad. L’Armée syrienne libre (ASL), qui recrute surtout chez les sunnites, est plus une franchise qu’une armée structurée. Basé en Turquie, son état-major est constitué d’officiers supérieurs déserteurs qui passent plus de temps à courtiser les occidentaux et les pétromonarchies qu’à organiser quoique ce soit. Sur le terrain, les zones contrôlées par l’opposition armée ont considérablement augmenté, mais on assiste à un émiettement géographique. Les unités qui se réclament de l’ASL contrôlent un quartier, un village mais ont des difficultés à se coordonner entre elles sur des territoires plus vastes. Constituée de déserteurs et de jeunes sans expérience, manquant d’argent, d’armes et de munitions, l’ASL, seule, ne peut vaincre militairement.

Fractures communautaires du pays

Dans ce contexte, les groupes armés sunnites islamistes jouent un rôle croissant. Composés de Syriens et d’étrangers, ils bénéficient de l’expérience acquise sur les fronts du djihad international. Généreusement financés par les pétromonarchies, mieux armés que l’ASL, ils forment les troupes de chocs de la rébellion. Les salafistes gagnent en popularité chez les sunnites mais font peur aux minorités, car ils ne se battent pas pour la démocratie mais mènent une guerre sainte qui vise d’abord les Alaouites et les Chiites, et touche aussi les Chrétiens. Les minorités sont tiraillées entre le rejet de la dictature et le refus d’une domination sunnite. Si des partis chrétiens adhèrent à la Coalition nationale, la peur des salafistes en poussent certains du côté gouvernemental. À Alep, des milices chrétiennes armées par le pouvoir défendent leurs quartiers contre l’ASL. Les Kurdes profitent de la situation pour faire avancer leurs revendications autonomistes, les zones qu’ils contrôlent à la frontière avec la Turquie sont défendues, les armes à la main, à la fois contre le pouvoir et contre la rébellion. Mais ils sont divisés entre le Parti de l’Union démocratique (Pud), branche syrienne du PKK turc, et les organisations qui composent le Conseil national kurde en Syrie (CNKS) proche des partis kurdes irakiens. En Syrie, ce ne sont pas deux camps bien définis qui s’affrontent, le pays se fracture selon des lignes communautaires. Comme aucune force en présence n’est capable de l’emporter, la guerre civile risque de durer.

Hervé (AL Marseille)


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Re: Syrie

Messagede DjurDjura » 13 Mar 2013, 23:38


Pourquoi les djihadistes s’installent en Syrie



mardi 12 mars 2013, par La Rédaction



C’est un symbole qui s’est effondré la semaine dernière à Raqa. La statue de Hafez el-Assad, père de Bachar et ancien président de Syrie, a été déboulonnée par des groupes rebelles syriens qui se sont emparés de ce chef-lieu de la province du même nom. Soit leur plus importante victoire depuis le début de la révolution entamée il y a deux ans. Or, à peine quelques jours plus tard, ces mêmes rebelles refont parler d’eux sur un tout autre registre.

Ils ont annoncé la création d’un "Conseil religieux pour gérer les affaires de la population" dans l’est du pays, dont ils contrôlent la majorité du territoire.
"Dieu a commandé aux bataillons islamiques de former le Conseil religieux dans la région de l’est pour gérer les affaires de la population et combler le vide sécuritaire", affirme le communiqué diffusé par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ONG basée à Londres qui dispose du meilleur réseau de militants sur le terrain.

Le Conseil doit être formé de plusieurs "bureaux", chargés notamment de la justice, de la police, des secours et de divers services.
"Les vidéos qui nous sont parvenues indiquent que ces islamistes possèdent désormais leurs propres tribunaux et leur propre police dans l’est de la Syrie", affirme Rami Abdul Rahmane, directeur de l’OSDH.

On peut notamment apercevoir sur les images des rebelles arborant des drapeaux noirs à calligraphies blanches, accrochant sur un bâtiment de la ville de Mayadeen une banderole sur laquelle est écrite "Conseil religieux de la région de l’est".

Des images-chocs que tient toutefois à tempérer le spécialiste Thomas Pierret (1), maître de conférences en islam contemporain à l’université d’Édimbourg.
"L’État n’est plus présent dans les zones libérées par les rebelles syriens", explique ce spécialiste de la Syrie. "Ainsi, c’est à ces groupes armés de reconstruire un semblant de système administratif. La tendance générale est effectivement au développement de tribunaux basés sur la charia, car la majorité de ces groupes utilisent des codes d’inspiration islamiste", ajoute-t-il.

De tous les groupes rebelles présents sur le territoire syrien, celui qui a le vent en poupe se nomme le Front al-Nosra (Le Front de défense du peuple syrien, NDLR).
Créé en avril 2011, après que Bachar el-Assad eut décidé de libérer de prison la quasi-totalité des djihadistes syriens, le groupe ainsi formé a depuis bénéficié de l’arrivée de plusieurs centaines de djihadistes étrangers. "On estime aujourd’hui leur nombre à 4 000 combattants, dont deux tiers d’étrangers", affirme Mathieu Guidère (2), professeur d’islamologie à l’université de Toulouse Le Mirail. "Ce sont avant tout des Tunisiens, des Saoudiens, des Jordaniens et des Irakiens, auxquels viennent s’ajouter une minorité d’Occidentaux", précise l’islamologue.

Un nombre pourtant ô combien inférieur aux quelque 30 000 à 50 000 soldats de l’Armée syrienne libre (ASL), formée d’anciens combattants des forces de Bachar el-Assad ayant fait défection. Mais les djihadistes d’al-Nosra se révèlent d’une redoutable efficacité. "Ils agissent en groupe de 300 à 400 hommes, regroupés selon leur nationalité, avec un mode d’action rappelant l’organisation médiévale des armées musulmanes", explique Mathieu Guidère.

"Ces djihadistes demeurent sous la coupe d’un émir - un commandant militaire -, mais surtout celle d’un chef théologien, chargé de décider de la validité religieuse de leurs actes."
Comment expliquer leurs succès retentissants, comme le dernier à Raqa, alors qu’ils ont face à eux une armée régulière encore composée de près de 300 000 hommes ?
"La principale différence tient dans le fait qu’ils sont prêts à mourir", souligne Mathieu Guidère.
"Surtout, ils possèdent une expérience de la guérilla glanée en Afghanistan, en Irak ou au Yémen."
"Leur visée n’est pas syrienne, mais transnationaliste et dirigée vers l’oumma [la communauté des musulmans, NDLR]", assure une source diplomatique européenne, qui insiste par conséquent sur l’importance du soutien international à la Coalition nationale syrienne, principale coalition de l’opposition à l’étranger.

Toutefois, la source diplomatique rejette l’idée d’une irrésistible ascension des djihadistes radicaux en Syrie. "Nous ne sommes pas dans le déni de réalité. Mais on constate une différence entre les communications d’organisations comme le Front al-Nosra et ce qui se passe réellement sur le terrain", insiste-t-elle. "Personne ne peut stopper le Front al-Nosra aujourd’hui", insiste pourtant Rami Abdul Rahmane, directeur de l’OSDH. "Personne ne me prenait au sérieux en France, il y a un an, quand j’évoquais l’essor de ces groupes islamistes face à l’inaction internationale. Aujourd’hui, toute personne qui n’admet pas cette réalité ment."

De tous les groupes armés qui combattent aux côtés de l’opposition, le Front al-Nosra est le seul à mener et à revendiquer des attentats-suicides contre les intérêts du régime, qui n’épargnent pas les vies civiles. C’est sans doute ce qui a amené les États-Unis - qui considèrent le Front al-Nosra comme une émanation d’al-Qaida en Irak - à placer en décembre 2012 le groupe sur sa liste des organisations terroristes, au grand dam de l’opposition syrienne. "On ne comprend pas pourquoi la communauté internationale se focalise tellement sur eux, alors que le Front al-Nosra n’a jamais proféré la moindre menace contre l’Occident", s’insurge Fahad al-Masri, porte-parole du commandement conjoint de l’Armée syrienne libre de l’intérieur.

Pour l’heure, le groupe djihadiste se concentre sur la chute de Bachar el-Assad, qu’il accuse de tuer des musulmans sunnites, confession majoritaire de la population syrienne. D’après Mathieu Guidère, les chefs juridiques du Front al-Nosra ont même récemment intimé l’ordre à leurs combattants de ne pas s’occuper de la place de la charia dans les territoires conquis. "Ils effectuent un travail impressionnant sur le terrain et tuent un grand nombre de soldats syriens", confie de son côté Rami Abdul Rahmane.
Outre l’efficacité de leurs combats, les djihadistes impressionnent par l’aide humanitaire qu’ils apportent aux populations locales, dans un territoire riche en puits gaziers et pétroliers. "Loin de se livrer au pillage, ils font bénéficier les Syriens de leurs conquêtes, en leur redistribuant des bonbonnes de gaz ou du pain à un prix coûtant", affirme le directeur de l’OSDH. Récemment, ils auraient même escorté des véhicules de la Croix-Rouge dans la ville meurtrie d’Idleb. Quoi de plus normal, dès lors, que ces combattants soient accueillis à bras ouverts par les populations "libérées" ?
"Ils ne commettent aucune exaction sur les civils, ne demandent rien aux populations et n’essaient même pas de profiter de l’économie de la guerre", rappelle l’islamologue Mathieu Guidère. "S’ils n’étaient pas là, les populations seraient soit bombardées, soit massacrées par les miliciens du régime." "Pendant que la communauté internationale laisse les Syriens à l’abandon, le Front al-Nosra, lui, soutient le peuple", ajoute Fahad al-Masri, le porte-parole de l’ASL.

Reste l’épineuse question du financement de ce groupe islamiste. À en croire Rami Abdul Rahmane, les djihadistes du Front al-Nosra disposeraient de bien plus d’armes que l’ensemble des autres brigades de l’opposition. S’il n’avance pas de preuves, le directeur de l’OSDH suggère que leur argent pourrait venir des pays du Golfe. "Si cela est vrai, ce financement ne vient certainement pas d’un appareil d’État, mais de fonds privés", assure Thomas Pierret. "Parce qu’il est inconcevable que des monarchies comme l’Arabie saoudite ou le Qatar financent des groupes qui leur sont ouvertement hostiles", précise ce spécialiste de la Syrie.
"L’Arabie saoudite est aujourd’hui prise entre deux feux",
renchérit Mathieu Guidère. "D’un côté, Riyad soutient la rébellion contre le régime syrien, de l’autre il a une peur bleue que ces djihadistes, une fois Bachar el-Assad tombé, rentrent chez eux et perpétuent de nouveaux attentats contre le Royaume, comme ce fut le cas au cours des années 2000."

D’après l’islamologue, l’argent du Front al-Nosra viendrait avant tout des djihadistes eux-mêmes. "Le financement est totalement privé. Chaque combattant, lorsqu’il s’engage, arrive avec tous ses biens et ses armes pour financer son combat", i ndique Mathieu Guidère. "Ils sont dans une logique encore plus radicale que le djihadisme, le martyrisme : celle de pouvoir mourir en martyr." Avec le risque que ces hommes souhaitent jouer un rôle dans la Syrie de demain.

(12-03-2013 - Armin Arefi)

(1) Thomas Pierret, auteur de Baas et islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas (PUF, 2011).
(2) Mathieu Guidère vient de publier Les cocus de la révolution (éditions Autrement).


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Re: Syrie

Messagede DjurDjura » 24 Avr 2013, 14:25

dans le bourbier syrien, il y a certes les rebelles de la premiere heure face au boucher Assad mais depuis quelques mois, la revoltes est gengrainé par des djhihadistes envoyés par des courants salafistes des divers pays environnants


Liban : appel de cheikhs salafistes au jihad en Syrie


mardi 23 avril 2013, par La Rédaction

Deux cheikhs salafistes libanais ont appelé au jihad (guerre sainte) en Syrie pour défendre les habitants sunnites de la région centrale de Homs, affirmant réagir à l’implication du Hezbollah chiite qui combat aux côtés de l’armée de Bachar al-Assad selon l’opposition.

"Nous annonçons la création des ’brigades de la résistance libre’" pour aller combattre en Syrie, a affirmé Ahmad Assir, un cheikh radical de Saïda dans le sud du Liban, sous les applaudissements de ses partisans.

Il a émis une fatwa (décret religieux) "qui impose à tout musulman à l’intérieur et à l’extérieur du Liban (...) d’aller en Syrie et de défendre ses habitants et ses mosquées notamment à Qousseir et à Homs".

C’est "un devoir religieux pour tous ceux qui peuvent le faire", a-t-il souligné.

"Les premiers concernés sont les habitants des villages frontaliers (entre le Liban et la Syrie) et surtout ceux qui ont une expérience militaire", a encore dit cheikh Assir.

Ce dignitaire, connu pour ses positions hostiles au Hezbollah, a affirmé que l’appel au jihad avait été lancé après que le chef du Hezbollah Hassan "Nasrallah et ses chabbihas ont pris la décision d’entrer dans ces régions pour y massacrer les opprimés". "Chabbihas" est le terme utilisé par les opposants syriens pour désigner les miliciens pro-régime.

Des combattants d’élite du Hezbollah mènent la bataille contre les rebelles dans la zone de Qousseir frontalière du Liban et située dans la province de Homs, selon une ONG et l’opposition.

Le Hezbollah, puissant parti armé, et son parrain l’Iran sont tous deux des alliés indéfectibles du régime syrien, dirigé par le clan alaouite (branche du chiisme) de Bachar al-Assad alors que la majorité de la population syrienne est sunnite.

S’adressant aux sunnites du Liban, cheikh Assir a appelé "ceux qui ont peur d’être attaqués par le parti de l’Iran à organiser des groupes secrets et à acheter des armes afin d’être prêts si Nasrallah décide de les attaquer".

Ce dignitaire, inconnu avant la révolte en Syrie, s’est fait connaître par ses critiques virulentes du régime de Bachar al-Assad et de son allié le Hezbollah.

Dans le nord du Liban, un autre cheikh sunnite, Salem al-Rafii, a également appelé au jihad en Syrie.

"De même que le Hezbollah envoie des combattants défendre des régions chiites (...), nous aussi allons envoyer des hommes et de l’argent à nos frères sunnites à Qousseir", a-t-il dit.

"Nous demandons aussi à tous les jeunes sunnites d’être prêts, car une première vague de jeunes gens et d’armes va être envoyée pour assumer leur devoir jihadiste à Qousseir et défendre les régions sunnites", a-t-il ajouté.

Lundi, ce cheikh a ouvert la porte à ceux qui le souhaitent pour s’inscrire pour aller combattre en Syrie.

Le Liban prône officiellement une politique de neutralité face au conflit chez son grand voisin mais celle-ci a été mise à mal en raison de la division du pays entre partisans et adversaires du régime de Damas.



Ces Tunisiens qui partent faire le djihad en Syrie


lundi 22 avril 2013, par La Rédaction

Il ne souhaite pas donner son nom, ni celui de son frère, pour "une raison de sécurité". On l’appellera Ali (*). Ali a 30 ans et vit à Monastir. En terrasse d’un café sur l’avenue Habib Bourguiba, dans le centre de Tunis, il hésite à témoigner. Son frère est parti début décembre pour la Syrie. "Il nous a dit qu’il allait à Abou Dhabi", raconte-t-il. Et puis, une semaine après le départ, il reçoit un appel : "Là, on a appris qu’il était en Syrie. Il nous a dit qu’il était bien arrivé."

Désormais, c’est l’incompréhension pour cette famille.
"S’il était à Gaza, je comprendrais. Mais en Syrie, ce n’est pas la même chose. On dirait de la sous-traitance de djihadistes", dénonce-t-il, analysant tour à tour le rôle des États-Unis ou de la Russie dans le conflit.

[b]Le 19 avril, le mufti de la République tunisienne, le Cheikh Othman Battikh, a tranché :[/b] "Combattre en Syrie ne relève pas du djihad. C’est plutôt exploiter la précarité et les difficultés vécues par nos jeunes. Les Syriens sont musulmans. Un musulman ne combat pas son frère musulman."

Depuis des mois, Ali cherche de l’aide : ministère des Affaires étrangères "pour savoir s’ils avaient des contacts avec l’opposition syrienne ou même Bachar el-Assad", Ligue tunisienne des droits de l’homme.
"Il n’y a même plus d’ambassade syrienne", déplore-t-il.

En février 2012, l’État tunisien a abrogé ses relations diplomatiques avec la Syrie, et a accueilli peu après une conférence des "Amis de la Syrie". Samedi, une marche a eu lieu dans le centre de Tunis pour demander à rétablir ces relations diplomatiques.

"Arrêtons ce fléau"

Installé dans un café de Lafayette, dans le centre de Tunis, Ali et quelques dizaines de parents de jeunes partis en Syrie planchent, avec l’avocat Badis Koubakji, sur le lancement d’une association pour "venir en aide aux Tunisiens à l’étranger", "inciter les jeunes à revenir", et "les aider à se réinsérer à leur retour".
"On espère pouvoir faire pression sur le gouvernement pour arrêter ce fléau et surtout faire prendre conscience aux familles tunisiennes de la dangerosité de ces courants religieux extrémistes", explique Lotfi (*).

Lui aussi demande à changer le nom de son fils. On l’appellera Mehdi (*). Mehdi, 25 ans, est parti en décembre avec "sept autres personnes dont trois du même quartier", sans vouloir préciser lequel. Ingénieur informatique, Mehdi ferait "des actions caritatives en Syrie", grimace son père, "mais comment savoir ? Il avait une certaine conviction religieuse. Pour lui, c’est un devoir religieux."

C’est par un texto qu’il a appris que son enfant partait pour la Syrie. Ce retraité de la fonction publique a alors pris un vol pour Istanbul, en Turquie. "Je n’ai rien fait. Pendant une semaine, j’ai erré. Je ne savais même pas où aller", raconte ce père.
Depuis, il a des nouvelles sporadiquement : "Au début, il utilisait son numéro de téléphone, mais maintenant, il appelle toujours avec un nouveau numéro et on ne peut pas rappeler."

Selon l’International Crisis Group, près de 2 000 Tunisiens seraient en Syrie. Près d’une centaine seraient morts au front, selon nos données. Les familles l’apprennent par un appel ou la visite "d’un intermédiaire", comme Mohamed (*). Son frère de 31 ans, parti en janvier, serait décédé dans "l’attaque de la caserne militaire de Homs".

Une casquette vissée sur la tête, si Mohamed s’estime "d’une certaine manière fier", pour lui "ce phénomène est l’affaire de la jeunesse tunisienne. Mon frère vivait en Tunisie mais il se sentait comme un étranger. La société tunisienne a construit des barrières entre nous et lui, parce que c’était un salafiste. C’est ce genre de discrimination qui l’a poussé à partir. Il n’arrivait pas à s’intégrer. Les jeunes n’ont plus d’espoir. Il faut maintenant se demander pourquoi des jeunes prennent des bateaux pour regagner l’Europe, pourquoi des jeunes s’immolent par le feu, et pourquoi d’autres préfèrent partir faire le djihad plutôt que de rester ici."

Enquête ouverte sur les réseaux

Abou Iyadh, le leader du mouvement djihadiste Ansar el-Charia - recherché par les autorités tunisiennes car soupçonné d’être derrière l’assaut contre l’ambassade américaine le 14 septembre - a appelé, de son côté, ces jeunes à ne pas se rendre en Syrie, lors d’une interview accordée au journaliste Nasreddine Ben Hadid - et interdite par la justice tunisienne. Un appel appuyé quelques semaines plus tard par al-Qaida au Maghreb islamique, afin de "ne pas laisser la Tunisie aux mains des laïcs".

Quelques familles ont brisé le silence, prenant la population à témoin à travers les médias, comme Ekbel Ben Rejab. Lorsque son frère, Hamza, 24 ans, atteint d’une "myopathie tunisienne" et en fauteuil roulant, est parti mi-mars "avec l’aide d’un ami et ses économies",

Ekbel est allé à Tripoli, en Libye, puis a témoigné sur les plateaux télé. "Des sites djihadistes avaient même défendu l’idée qu’un handicapé puisse faire le djihad", fustige-t-il.

Après avoir passé "10 jours" à Idlib, en Syrie, Hamza est rentré en Tunisie "avec la bénédiction d’un émir en Syrie et d’un cheikh en Tunisie", raconte son frère. Le visage poupin, Hamza était l’invité le 28 mars d’une chaîne de télé comme l’avait fait une semaine avant un homme se présentant comme un djihadiste de retour, Abou Zeid Ettounsi.
Blouson en cuir et cheveux gominés, il avait déclaré "si besoin", " être prêt pour le djihad en Tunisie". Début avril, un mandat de dépôt a été émis à son encontre.

Si le ministère de l’Intérieur assure "surveiller" les djihadistes rentrés de Syrie, il ne communique pas sur leur nombre. Face à la pression des familles, le parquet a ouvert une enquête sur les "réseaux" qui aideraient ces jeunes à rejoindre l’opposition de Bachar el-Assad.
Selon certains témoignages, des jeunes seraient partis seuls, sans aide. Des "mesures de précaution" visant les "jeunes de moins de 30 ans susceptibles d’appartenir à ces mouvements" ont aussi été prises aux frontières, assure Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, sans en dire plus et précisant qu’"on ne peut pas interdire à quelqu’un de voyager".

(*) Les prénoms ont été modifiés.

(13-04-2013 - Par Julie Schneider, à Tunis )


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Re: Syrie

Messagede DjurDjura » 03 Juin 2013, 16:51

l'autre visage de la rebellyon syrienne (ames sensibles s'abstenir)




ou

http://tele24live.com/?p=1748
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Nouvelles d'un anarchiste syrien

Messagede indignados » 11 Aoû 2013, 00:51

û 2013 23:45

Nouvelles d'un anarchiste syrien

Traduit du site depuis Solidarity Federation par l'UCL (camarades québécois d'Anarkismo) http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2012/08 ... yrien.html
http://l-indigne.skyrock.com/3178997911 ... yrien.html

Je m'appelle Mazen ******, un anarchiste syrien. Je veux vous informer de la situation humanitaire dans mon pays, la Syrie; en raison de l'oppression brutale du régime actuel contre les masses en révolte. Un groupe de jeunes anarchistes syrien-ne-s et d'antiautoritaires d'Alep, en Syrie, m'a contacté puisqu'il avait un urgent besoin d'aide. Leur communauté a un besoin urgent pour à peu près tout : médicaments, tentes, lait pour enfant, etc. ; presque tout. Nous espérons que vous pourrez les aider à alléger leurs souffrances en ces temps difficiles.



À propos de la situation actuelle en Syrie, ça se détériore rapidement. Après les meurtres de quelques généraux haut placés dans le régime (ministre de la défense et son député, également le beau-frère du président lui-même) par une force inconnue, même si l'armée libre syrienne s'est déclarée responsable des attaques; les groupes armés de l'opposition ont attaqué les deux villes principales qui étaient réticentes à joindre la révolution auparavant : Damas et Alep. Une bataille sans merci a dès lors commencé, après les gains de l'opposition tôt dans le conflit, l'armée d'Assad a réuni ses forces restantes et a contre-attaqué à sa manière conventionnelle, incluant des jets de combat, sans oublier les canons et les tanks qu'elle utilisait déjà depuis des mois. Plusieurs civil-e-s ont dû fuir dans des conditions difficiles, des centaines ont été massacré-e-s.



avantaprès

Images satellite de la mosquée des Omeyyades d'Alep (au centre), classée au patrimoine mondial de l'Unesco, dont le minaret s'est effondré le 24 avril.

Amnesty International a diffusé aujourd'hui des photos aériennes d'Alep prouvant, selon cette organisation de défense des droits de l'homme, l'ampleur des dégâts provoqués dans la deuxième ville de Syrie par les bombardements aveugles des forces gouvernementales, qui rasent des quartiers entiers et tuent des civils. "Alors que l'intensité des frappes aériennes et des autres types d'attaques continue de croître, le nombre de Syriens déplacés a lui aussi été multiplié plusieurs fois", affirme Amnesty International, qui a compilé une série de photos en collaboration avec l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS). l'Observatoire syrien des droits de l'Homme..(OSDH )


Cette baisse sensible des victimes civiles s'explique par le fait que les lignes de front se sont stabilisées et la nature du conflit a changé. "Les civils fuient les zones de combats pour se réfugier dans des régions que les bélligérants tiennent bien en main, que ce soit le régime, l'opposition ou les kurdes", a expliqué Rami Abdel Rahmane. "Les civils sont tout le temps en mouvement pour éviter de se retrouver sur les lignes de front et cherchent un abri provisoire dans ce qu'ils identifient comme un lieu sûr", a-t-il ajouté Syrie: 4500 morts durant le Ramadan - Par Le Figaro.fr avec AFP le 08/08/2013, Syrie: 20 morts dans des raids aériens Par Lefigaro.fr , le monde , Libération avec l'AFP. l'ONU estime qu'il y a eu plus de 100 000 morts
Lire aussi : "Syrie : Alep avant, et après les bombardements"

Lire aussi : "En Syrie, la guerre civile met en péril un patrimoine culturel mondial"



Les autres camps de l'opposition aux régimes oppressants ont également utilisé les termes « sectaires ». Le régime syrien tente de faire la même chose en se proclamant le « protecteur des minorités religieuses » en Syrie.

Nous l'avons vu de façon très différente, nous avons vu comment cela a commencé, une révolution de masse spontanée contre la dictature et ses politiques néolibérales et ses « réformes » et dans ce moment difficile pour les masses, nous comptons sur les masses, sur les oppressé-e-s, de peu importe la religion, la secte ou l'ethnie, de s'unir avec nous contre leurs oppresseurs, peu importe leur religion. Nous comptons sur des organisations comme celles de nos camarades d'Alep et d'autres initiatives faites par des jeunes étudiants et étudiantes ou des travailleurs et travailleuses. C'est un conflit difficile qui pourrait devenir une guerre civile sectaire, il n'y a aucune garantie sauf celle de la détermination des masses de continuer le conflit jusqu'à l'obtention de la vraie liberté, de la justice et de autogestion des opprimé-e-s.

En fait, il y a toujours de très grandes divisions entre la gauche syrienne et arabe : les staliniens conservent des liens avec le régime actuel en tant qu'anti-impérialistes; comme à l'habitude, ils négligent la nature oppressive du régime, c'est tellement naturel pour eux. Il y a trois partis communistes syriens supportant le régime actuel sans remords. D'autres partis staliniens d'Arabie supportent le régime également. De l'autre côté, les trotskystes se tiennent contre ces régimes, mais ils voient les islamistes comme des possibles alliés, ce qui crée un autre conflit, car ils oublient la nature réactionnaire, autoritariste et capitaliste, voir même néolibérale du projet islamiste ( En Syrie, les djihadistes rejettent la démocratie : Par Georges Malbrunot le 23/07/2013 à 19:33 , Syrie : Kurdes et djihadistes ouvrent un nouveau front - Par Pierre Prier le 02/08/2013 : l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) Ce groupe venu d'Irak et affilié à al-Qaida, apparu récemment en Syrie, est l'un des plus radicaux) ) . On se rappelle de l'Égypte où les trotskystes avaient une très forte organisation : les socialistes révolutionnaires.

L'irruption des Kurdes dans le conflit ajoute à sa complexité
L'irruption des Kurdes dans le conflit ajoute encore à sa complexité. D'abord neutres, les Kurdes se sont récemment engagés contre le régime de Bachar el-Assad. Mais ils se retrouvent à combattre des djihadisteseux aussi en guerre contre le gouvernement de Damas. Et défenseurs forcenés d'une «identité arabe». Syrie : les rebelles reprennent une base aérienne stratégique à Alep - Le Monde.fr avec AFP | <:TIME itemprop="datePublished" datetime="2013-08-06T09:10:57+02:00">06.08.2013



Une autre chose, chers frères et sœurs, je retourne en Syrie au mois d'août, pour joindre le conflit de nos camarades. Certain-e-s activistes syrien-ne-s ont organisé une campagne appelée « WE ARE COMING BACK ». On entrera en Syrie en août de *******. Nous prévoyons que le régime nous arrête, il pourrait torturer quelques-un-e-s d'entre nous et même en tuer. J'ai besoin de votre solidarité. Certain-e-s camarades vous feront parvenir des mises à jour à mesure que ces évènements arriveront. Pour l'instant, je suis toujours à *****, Égypte. Si vous pouvez arranger n'importe quel type de support pour nos camarades en Syrie vous pouvez me contacter jusqu'à ce moment, et avant de quitter pour la Syrie; je peux vous donner des contacts de certains camarades en Syrie ou en Égypte ici pour donner vos contributions. Merci à tous et toutes pour votre solidarité.



Pour la révolution, la liberté, pour l'anarchie !!
Pierre Kropotkine – La Morale Anarchiste 3/10 – Vidéo Dailymotion, La CNT après Franco 1939-1984

syrie : citoyen actif
Nouvelles d'un anarchiste syrien : citoyen actif
lettre de syrie : citoyen actifindigné révolté
Modifié en dernier par indignados le 11 Aoû 2013, 01:01, modifié 1 fois.
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Re: Nouvelles d'un anarchiste syrien

Messagede indignados » 11 Aoû 2013, 01:00

Lettre de Syrie
Je vous transmet...

Que faire !!!
C'est un peu long à lire mais ça vient de source sûre.

Autoportrait pastiche" d'un dessinateur syrien représentant le célèbre caricaturiste Ali Ferzat après qu'on lui a brisé la main. DR.
http://saltabank451.blogs.letelegramme. ... syrie.html


Syrie, l'art de s'insurger
Le 22 février 2012
http://www.telerama.fr/monde/syrie-l-ar ... ,78025.php

Le régime s'enfonce dans la répression sanglante. Mais la population multiplie les idées artistiques pour crier sa révolte.




Voici une lettre venant de Damas, transmise par un ami prêtre pour la faire

circuler CL





Chers amis, écrivains et journalistes du monde entier, notamment en Chine et en Russie, je tiens à vous informer que mon peuple est exposé à un génocide.



Depuis une semaine les forces du régime syrien intensifient les attaques contre les villes rebelles en particulier Homs, Zabadani, les banlieues de Damas, Rastan, Madaya, Wadi

Barada, Figeh, Idlib et dans les villages de la montagne de Zawiya. Depuis une semaine et jusqu'au moment où j'écris ces lignes, plus de mille martyrs sont tombés, dont

beaucoup d'enfants, et des centaines de maisons ont été détruites sur les têtes de leurs habitants.



La cécité qui a frappé le monde a encouragé le régime à tenter une élimination de la révolution pacifique en Syrie, avec une force répressive inégalée. Le soutien de la Russie, la Chine, l'Iran et le silence du monde face aux crimes commis en plein jour, a permis le meurtre de mon peuple par le régime depuis onze mois. Mais dans la dernière semaine, du 2 février à aujourd'hui, les signes du massacre se sont clarifiés. La scène de centaines de milliers de Syriens descendus dans les rues de leurs villes et villages la nuit du massacre de Khalidiya, dans la nuit du vendredi au samedi dernier, les mains levées en prières et en larmes, brise le coeur, et place la tragédie humanitaire syrienne au centre du monde.



C'est une expression claire de notre sentiment d'être des orphelins, abandonnés par le monde et par les politiciens satisfait par les paroles vaines et les sanctions économiques, qui n'empêchent pas les assassins et ne retiennent pas les chars baignés de sang.



Mon peuple, qui a fait face à la mort le torse nu et en chansons est en ce moment même assujetti à une campagne de génocide. Nos villes rebelles sont dans un état

de siège sans précédent dans l'histoire mondiale des

révolutions. Le personnel médical est empêché de secourir les blessés, les hôpitaux de campagne sont bombardés de sang-froid et détruits, l'entrée est interdite aux organisations de secours, les lignes téléphoniques sont coupées, et la nourriture et les médicaments sont bloqués, si bien que la contrebande d'un sac de sang ou d'une tablette de Setamol dans les zones touchées est considéré comme un crime

digne d'emprisonnement dans des camps de détention, dont les détails vous horrifieront un jour.



Dans toute son histoire moderne, le monde n'a pas connu de tels vaillance et courage, que ceux manifestés par les révolutionnaires Syriens dans toutes nos villes et villages. Le monde n'a pas non plus connu un tel silence, et une connivence dans le silence qui est dès à présent considéré comme une complicité dans le crime et l'extermination de

mon peuple.



Mon peuple est un peuple de paix, de café, de musique que j'espère vous savourerez un jour, de roses, dont j'espère qu'un jour le parfum vous parviendra, afin que vous sachiez que le coeur du monde est aujourd'hui exposé au génocide et que le monde entier est complice dans le versement de notre sang.



Je ne peux rien dire de plus dans ces moments difficiles,

mais j'espère que vous agirez par solidarité avec mon peuple de la façon que vous jugerez appropriée. Je sais que l'écriture est impuissante et nue devant les canons, les tanks

et les missiles russes qui bom ardent nos villes et nos civils, mais je n'ai aucune envie que votre silence aussi, soit complice du meurtre de mon peuple.



KHALED KHALIFA

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