Syrie

Re: Syrie

Messagede ivo » 17 Sep 2012, 09:16

SYRIE. Lahkdar Brahimi a quitté le pays, la crise s'aggrave
http://tempsreel.nouvelobs.com/la-revol ... grave.html
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Re: Syrie

Messagede altersocial » 21 Sep 2012, 17:58

Le fasciste Assad bombarde les prolétaires, les islamofascistes défenestrent les travailleurs du public. Peste ou choléra ? Manipulation ?

http://rt.com/news/syria-aleppo-post-video-476/

RT’s correspondent on the ground Oksana Boyko reports that around one-and-a-half million of the country's civil employees have now become targets. Doctors, teachers and municipal workers risk kidnapping or assassination for simply doing their jobs.


Si quelqu'un a plus d'infos ...
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Re: Syrie

Messagede altersocial » 23 Sep 2012, 15:38

On se demande quelle pirouette pseudo-dialectique les complotistes soraliens et les rouges-bruns péri-PCF trouveront pour justifier le massacre des prolétaires palestiniens de Yarmouk ...
A Yarmouk : « Ne me dites pas que la Syrie soutient les Palestiniens »

Je n’arrive pas à croire que tous ces bombardements, tous ces morts, sont réels. Mais cela est pourtant vrai. Nous aussi, Palestiniens de Syrie, sommes touchés par la répression du régime.

Toute ma famille habite à Yarmouk, le plus grand camp palestinien du pays. Il est situé au sud de Damas et a été créé en 1957 pour accueillir les Palestiniens chassés de leurs terres après la création d’Israël en 1948.

Ma maison se situe à la limite du quartier de Tadamon, qui est régulièrement bombardé par le régime. C’était bien trop dangereux de rester là-bas. Nous sommes donc partis vivre chez ma grand-mère, qui habite dans une autre partie du camp, moins exposée.

Aujourd’hui, le camp vit au ralenti. Plus personne ne sort après six heures du soir, de peur de se faire tuer. Tout le monde retient sous souffle. Les tirs sont quotidiens. Parfois des balles, parfois des mortiers. Les gens meurent chaque jour.

Pas d’armée libre pour protéger les civils

Entre deux accalmies, lorsque la nuit est calme, les plus téméraires aident à enterrer les corps de ceux que les snipers, présents dans le camp, ont réussi à viser. On connaît leur position, ils empêchent notamment aux ambulances d’atteindre l’hôpital Fayez Halawé. Nous savons bien que le régime n’en a pas fini avec nous.

La localisation de Yarmouk est particulière : il est entouré de Al-Hajar al-Aswad à l’Ouest, de Tadamon au Sud et n’est pas situé loin de Midan à l’Est. Bref, il est au milieu des quartiers très engagés contre le régime et où l’armée libre est forte.

Fin août et début septembre, Yarmouk a subi six jours de bombardements sans interruption. La principale conséquence de cette offensive a été la création de bataillons de l’armée libre dans le camp. C’est donc le régime, par sa répression, qui gonfle les rangs des combattants.

Jusqu’à présent, certains habitants étaient bien partis se battre dans les groupes des quartiers alentours, mais rien n’existait à Yarmouk. Et pour cause : les habitants du camp refusaient que les combattants des autres quartiers y pénètrent et surtout s’y battent.

Cette décision avait été prise après une offensive menée le 26 juillet par l’armée libre de Tadamon à Yarmouk contre des tanks du régime. Après celle-ci, le régime avait jeté à la rue tous les malades de l’hôpital situé près d’un poste militaire pour y soigner les soldats de l’armée régulière qui avaient été blessés. Depuis, seuls des clashs avaient lieu à la limite de Tadamoun, mais il était convenu que rien ne devait se passer à l’intérieur du camp.
Une punition pour notre solidarité

Ils ne voulaient pas qu’un alibi soit donné à l’armée syrienne pour attaquer le seul quartier du sud de Damas où la population était encore à peu près en sécurité. Nous voulions protéger les civils.

Aussi bien ceux de Yarmouk et ceux des autres quartiers venus se réfugier chez nous depuis que la bataille de Damas a éclaté à la mi-juillet. Nous avons accueilli des familles, nous les avons soigné, nous leur avons donné de la nourriture et tout ce qui pouvait les aider.

L’Unrwa, l’agence des Nations-unies qui aident les réfugiés palestiniens, a refusé que les réfugiés pénètrent dans les écoles qu’elle administre à Yarmouk. Nous avons fracassé les entrées pour eux.

Je pense que c’est cette solidarité que le régime syrien a cherché à anéantir en nous bombardant et maintenant en continuant de nous attaquer. Mais cela ne marche pas. Avant la révolution, Syriens et Palestiniens avaient des relations cordiales, mais sans plus. Maintenant, nos rapports sont beaucoup plus forts.

Le discours pro-palestinien du régime est un grand mensonge

Qu’on ne vienne pas me dire que Bachar el-Assad doit rester au pouvoir car son régime se bat contre Israël. Nous sommes la preuve que son discours pro-palestinien est un grand mensonge.

En août, pendant le ramadan, la quatrième division de l’armée, qui est très redoutée, est venue dans une rue du camp, a installé un check-point en début d’après-midi et a tué à l’arme blanche tous les habitants qui y passaient. L’un d’eux avait quatorze ans, je le connaissais. Son père est allé le chercher, il s’est aussi fait assassiner.

Tout le monde se passait le mot par texto et on restait terré chez nous. Quand je suis arrivé sur les lieux le soir, vers minuit, la rue avait une odeur vraiment étrange. On ne peux pas oublier ces moments-là.

Est-ce cela de soutenir les Palestiniens ?

Il est vrai que le régime a mis plus de temps à nous punir pour s’être soulevé contre lui car il ne pouvait pas officiellement, en Syrie, aller contre les Palestiniens. L’opposition contre Israël est l’une des grandes idées sur lesquelles il a basé son pouvoir. Cela a fini par arriver, même si à la télévision officielle, le discours veut que ce soit des « terroristes » qui nous attaquent...
Manifester indirectement contre le régime

Personnellement je n’ai jamais cru que le régime était avec nous, contre Israël. En 2011, j’ai fait partie des jeunes qui sont allés au Golan, la montagne syrienne occupée par Israël depuis 1967, afin de commémorer notre défaite à l’issu de la guerre des Six jours.

Une Palestienne de Syrie est morte sous les balles israéliennes, mais nous avons compris que le régime syrien cherchait à exporter la crise en-dehors de la Syrie. Il nous a utilisé.

Tout de suite après ont eu lieu les premières manifestations à Yarmouk. Au départ, il s’agissait de protester contre les partis palestiniens syriens qui sont liés au régime, comme le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) d’Ahmed Jibril.

Mais en manifestant contre lui, c’est bien aussi le régime syrien qu’on visait. D’ailleurs, certains des slogans le prouvent comme « O Maher, ô lâche, amène des chiens aux Golan », qui fait référence à Maher el-Assad, frère du Président et chef de l’armée.
Ces hommes liés au régime, j’ai grandi avec

Ce jour-là, onze personnes ont été tués par les hommes d’Ahmed Jibril. Ses hommes, nous savons pertinemment que se sont les yeux du régime dans le camp.

Nous les connaissons tous. Je suis par exemple allé dans la même école que certains d’entre eux quand j’étais petit. Malheureusement ils ne sont pas éduqués, ils ont quitté l’école très tôt.

A Yarmouk, les habitants n’attendent qu’une seule chose : que le régime tombe et qu’ils déguerpissent du camp. Car c’est clair que personne ne les acceptera après la chute de Bachar el-Assad.

Personne n’est dupe à Yarmouk, nous savons que le régime s’est retourné contre les Palestiniens. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois. N’est-ce-pas Hafez el-Assad qui lui s’est retourné contre les Palestiniens en 1976, lors de la guerre civile libanaise ? N’est-ce-pas ce même régime qui a décidé de les massacrer alors qu’il était jusqu’alors leur allié ?

D’ici-là que ce régime ne tombe, nous n’avons qu’à attendre. Nous n’attendons que le pire.


Déjà le papa soutenait en 76 l'extrême droite maronite contre l'OLP, le fiston finit le boulot. :confus:
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Re: Syrie

Messagede ivo » 26 Sep 2012, 09:34

L'émir du Qatar plaide pour une intervention militaire arabe en Syrie
http://www.liberation.fr/monde/2012/09/ ... rie_848795
Image
L'émir du Qatar, Sheikh Hamad bin Khalifa al-Than, devant la 67ème Assemblée générale des Nations unies à New-York, le 25 septembre 2012. (Photo Mike Segar. REUTERS)

Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani s'exprimait devant l'Assemblée générale de l'ONU.

L'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a appelé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU à une intervention militaire de pays arabes en Syrie pour «faire cesser le bain de sang».

Constatant que «tous les moyens avaient été employés (...) en vain», il a préconisé que «les pays arabes eux-mêmes interviennent conformément à leurs devoirs national, humanitaire, politique et militaire et fassent ce qu’il faut pour mettre fin au bain de sang en Syrie».

S’exprimant devant l’Assemblée générale de l’ONU, l'émir a fait référence à un «précédent», l’intervention décidée par la Ligue arabe au Liban en 1976 pour tenter de faire cesser la guerre civile libanaise. Cette initiative avait été «efficace et utile», a souligné l'émir.

Une Force arabe de dissuasion de 30 000 hommes avait été envoyée au Liban en octobre 1976, composée majoritairement de troupes syriennes. Le Qatar soutient l’opposition syrienne au président Bachar al-Assad.

Pour son émir, le conflit syrien «a atteint une phase inacceptable, des centaines de Syriens innocents sont tués chaque jour par les tirs d’un régime qui n’hésite pas à utiliser toutes sortes d’armes contre son propre peuple». «Nous avons utilisé tous les moyens disponibles pour sortir la Syrie de ce cycle de tueries mais en vain», a expliqué l'émir qui a rappelé que le Conseil de sécurité «n’a pas pu se mettre d’accord sur une position efficace».

Le Conseil est paralysé par l’opposition de la Russie et de la Chine, alliés de Damas, qui ont mis par trois fois leur veto à des résolutions occidentales visant à faire pression sur le régime syrien.

Il y a un «plan B», a ensuite expliqué l'émir à la chaîne de télévision américaine CNN. «En premier lieu, vous devez constituer des zones protégées, ce qui suppose une zone d’exclusion aérienne». «Si les Syriens veulent s’attaquer (à ces zones), c’est une autre question. Nous avons besoin alors de quelqu’un qui ait la puissance nécessaire pour leur dire "ne le faites pas, nous ne le permettrons pas"», a-t-il ajouté.

(AFP)
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Re: Syrie

Messagede ivo » 27 Sep 2012, 09:49

Syrie: au moins 305 morts mercredi, jour le plus sanglant du conflit
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... nflit.html
Au moins 305 personnes, en majorité des civils, ont péri mercredi dans les violences qui font rage à travers la Syrie, le bilan le plus lourd en 18 mois de conflit, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) publié jeudi.

"Il s'agit du bilan le plus lourd enregistré en une seule journée, depuis mars 2011. Et cela en comptant seulement les personnes identifiées. Si l'on compte les corps retrouvés et non identifiés, le bilan serait bien plus lourd", a déclaré le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, à l'AFP.

"Qu'est ce qu'il faut de plus au monde pour aider le peuple syrien? Il y a des centaines de morts chaque jour", a-t-il ajouté.

Parmi les 305 morts figurent 199 civils, selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins sur place.

Le deuxième bilan de victimes le plus élevé dans la guerre avait été enregistré le 19 juillet dernier quand 302 personnes avaient été tuées.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 27 Sep 2012, 19:55

Syrie : plus de 30.000 morts et l'ONU dans l'impasse
fr info
Les dirigeants mondiaux participent en ce moment à l'Assemblée générale de l'ONU. Et tandis qu'ils évoquent à New York, sans aboutir, une éventuelle intervention en Syrie, les violences ont fait dans ce pays, 305 morts mercredi. Le plus lourd bilan en une journée depuis le début du conflit.

Image
Sculpture en dehors du bâtiment de l'ONU à New York © Reuters Eduardo Munoz

Le jour où le dossier syrien est évoqué par les chefs d'Etats et la diplomatie du monde à l'ONU (mercredi 26 septembre), 305 personnes ont été tuées en Syrie, selon l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'ONG, basée à Londres, estime qu'il s'agit "du bilan le plus lourd enregistré en une journée depuis mars 2011". Son chef, Rami Abdel Rahmane, interpelle les dirigeants : "Qu'est-ce qu'il faut de plus au monde pour aider le peuple syrien?".
En 18 mois, le soulèvement contre le président Bachar al-Assad a fait plus de 30.000 morts.

Dossier paralysé

La Syrie était, mercredi, au cœur des débats de l'ONU, mais le dossier est dans l'impasse. Le principal problème est que les pays du Conseil de sécurité n'arrivent pas à s'accorder, et ils en sont conscients : "Pendant que les atrocités augmentent, le Conseil de sécurité reste paralysé et je demande instamment que nous tentions une nouvelle fois de trouver un moyen de progresser" vers un accord a déclaré Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine.

Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et son homologue britannique William Hague, ont jugé "choquant" que les cinq pays du Conseil de sécurité aient été "incapables jusqu'ici d'agir".

Pourquoi rien ne bouge ?

Au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, si aucune décision n'est prise, c'est à cause de l'opposition entre deux camps :

Etats-Unis, Royaume-Uni, France : une solution politique

Washington refuse toute action militaire directe mais veut "trouver un accord". François Hollande a, quant à lui, demandé à la tribune de l'ONU mardi une action "urgente" de la communauté internationale. Il a promis de "reconnaître le gouvernement provisoire lorsqu'il sera formé".

Russie et Chine : pas d'intervention du tout

Les deux pays ont déjà bloqué trois projets de résolutions menaçant Damas de sanctions. Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a réaffirmé à New York la position de Moscou de "non ingérence dans les affaires intérieures" des Etats. Il a rejeté la responsabilité de l'impasse sur "les payes qui incitent les opposants à Bachar al-Assad à refuser de cesser le feu et de dialoguer" avec le régime.

Les pays arabes aussi divisés

Des ministres de pays arabes se sont également concertés mercredi sur les moyens d'agir en Syrie. Ils ne sont pas tous d'accord.
Le Qatar et l'Arabie Saoudite sont les chefs de file des pays arabes qui appuient la rébellion syrienne. Le Qatar réclame une intervention militaire panarabe pour faire "cesser le bain de sang".
La Tunisie privilégie une "solution pacifique", comme le dit son président Moncef Marzouki, ajoutant qu'il souhaite une "intervention de maintien de la paix arabe".
L'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabe s'opposent à une intervention militaire mais répète que Bachar al-Assad doit partir.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 28 Sep 2012, 11:13

Syrie: combats sans précédent à Alep entre insurgés et armée syrienne
Des combats d'une ampleur sans précédent depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011 secouaient vendredi matin Alep, la grande métropole du nord, au lendemain de l'annonce par les rebelles du lancement d'une attaque "décisive".

>>>
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-comba ... 174_24.php
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Re: Syrie

Messagede ivo » 02 Oct 2012, 09:42

Téhéran met en garde le régime syrien contre l'utilisation d'armes chimiques
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html
L'Iran a averti implicitement son allié syrien que l'éventuelle utilisation d'armes chimiques ferait perdre au gouvernement syrien toute légitimité. En réponse à une question sur l'utilisation éventuelle par Damas d'armes chimiques et la réaction qu'aurait alors Téhéran, le ministre des affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi a répondu que "si cette hypothèse se vérifiait (..), ce serait la fin de tout". "Si un pays quel qu'il soit, y compris l'Iran, utilise des armes de destruction massive, c'est la fin de la validité, de la légitimité (..) de ce gouvernement", a-t-il affirmé, lundi 1er octobre.
La Syrie a déplacé des armes chimiques pour les sécuriser, selon le Pentagone

Damas ferait usage de son arsenal chimique en dernier recours

Le régime de Bachar Al-Assad aurait récemment testé des armes chimiques

Pour Hollande, l'emploi d'armes chimiques légitimerait une intervention en Syrie

M. Salehi, qui participait à un débat organisé par le Council on Foreign Relations, un centre d'études américain, a ajouté : "Les armes de destruction massive, nous l'avons dit, sont contre l'humanité, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable du tout".

Les forces iraniennes ont été victimes d'attaques au gaz de combat par les troupes irakiennes lors de la guerre entre les deux pays (1980-1988), comme l'a rappelé M. Salehi.

Plusieurs responsables occidentaux ont mis en garde Damas contre la tentation d'utiliser son arsenal chimique contre l'opposition ou les risques de voir celui-ci tomber aux mains de groupes extrémistes.

Damas a reconnu pour la première fois fin juillet posséder des armes chimiques et a menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais jamais contre sa population. Washington a alors qualifié cette éventualité de "ligne rouge".

Le ministre des affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, accuse les Etats-Unis d'utiliser le prétexte des armes chimiques pour tenter de renverser le régime syrien, comme ils l'ont fait en Irak.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 10:00

La Turquie riposte à une attaque syrienne, l'OTAN et l'ONU se sont réunis
fr info
En riposte à des tirs de mortier syrien sur la Turquie, qui a fait cinq morts mercredi après-midi, Ankara a bombardé des cibles situées en Syrie, tuant plusieurs soldats syriens. Les pays membres de l'OTAN et le Conseil de sécurité de l'ONU se sont réunis en urgence mercredi soir. Damas a présenté "ses sincères condoléances" mais la Turquie annonce qu'elle poursuit ses tirs.

Image
Après le tir de mortier syrien sur le village turc d'Akçakale © Reuters

Mercredi après-midi, des tirs de mortier en provenance de Syrie a tué cinq civils, dont une mère et ses trois enfants, dans un village turc situé à la frontière. "Cette attaque a fait l'objet d'une riposte immédiate de nos forces armées (...) qui ont bombardé le long de la frontière des cibles identifiées par radar", a indiqué le Premier ministre Tayyip Erdogan dans un communiqué. L'armée turque a frappé des cibles en Syrie. Plusieurs soldats syriens sont morts dans ces bombardements à la frontière turquo-syrienne, selon une ONG. "La Turquie ne laisserait jamais impunies de telles provocations du régime syrien, qui menacent notre sécurité nationale, dans le respect du droit international et de ses règles d'intervention", a-t-il ajouté.

Réunion d'urgence de l'OTAN

Mercredi soir, l'OTAN a réunie ses membres en urgence à Bruxelles. Les 28 membres de l'Alliance ont exprimé leur solidarité avec la Turquie. Tous les alliés ont "condamné" l'incident. L'OTAN a appelé la Syrie à "mettre un terme à ses violations flagrantes du droit international". L'Alliance continue de se tenir aux côtés de la Turquie", l'un de ses 28 membres, "et exige la cessation immédiate de tels actes agressifs envers un allié", selon le communiqué publié par l'Otan à l'issue de la réunion.

Saisie du Conseil de sécurité de l'ONU

Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU devraient publier jeudi une déclaration condamnant vigoureusement les tirs d'obus syriens et demandant à Damas de respecter le territoire de ses voisins. Les termes du texte font toujours l'objet de consultations. Un texte qui aurait du être signé dès mercredi soir mais la Russie freine des quatre fers pour protéger son allié syrien. Moscou pourrait proposer des modifications à la déclaration ou même lancer l'idée d'une enquête internationale sur l'incident.

A New York, les précisions d'Aurélien Colly

Condamnations de la communauté internationale

La France et les Etats-Unis ont condamné le tir syrien.

Les Etats-Unis se sont dits "indignés que des Syriens aient tiré de l'autre côté de la frontière (...) et nous déplorons les pertes en vies humaines du côté turc". Selon Ban Ki-Moon, cet incident "démontre une fois de plus que le conflit en Syrie non seulement menace la sécurité de la population syrienne mais a de plus en plus un impact négatif sur les voisins" de Damas. Les tirs syriens sont "l'exemple du comportement dévoyé" du régime Assad.

La France a également "fermement" condamné l'attaque syrienne et a affirmé sa "solidarité" et son "plein soutien" à son allié turc.

La Syrie présente ses condoléances

La Syrie a ouvert une enquête sur l'origine d'un tir d'artillerie transfrontalier qui a tué cinq Turcs, a annoncé mercredi le ministre syrien de l'Information, Omran Zoabi, cité par la télévision officielle syrienne. "Les parties concernées étudient actuellement l'origine du tir contre la Turquie", a déclaré le ministre syrien. "La Syrie présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et à nos amis, le peuple turc".

La Turquie poursuit ses tirs

Ce jeudi, Ankara va demander le feu vert au parlement turc pour mener des opérations militaires côté syrien. En attendant, l'armée poursuivait ses tirs vers des positions syriennes dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon une ONG, plusieurs soldats syriens sont morts dans ces bombardements visant une position de l'armée syrienne près de la ville de Tal Abiad, à la frontière entre les deux pays.
Selon une télévision turque, un tiers de la population de Akçakale, la ville turque bombardée a été évacuée par précaution.

A Istanbul, les précisions de Jérôme Bastion

commentaires
3ème Guerre Mondial en vue ???? Sa craint !!!!!

Saluons une fois de plus le grand courage de ceux qui "condamnent fermement".

ONU, FRANCE, USA, RUSSIE, ANGLETERRE, et tant d'autres Vous étiez là pour foutre la pagaille en Irak. Au lieu de chercher à condamner cette attaque Syrienne (erreur ou voulu) empressez vous de stopper cette guerre qui ne finit pas vous avez la possibilité et le pouvoir de le faire vous êtes tous aussi responsable. vous allez aussi laisser la turquie rentrer en guerre.? Quel gachi.



La Turquie bombarde des positions syriennes
fr info
Des tirs de mortier de l'armée syrienne sur un village turc ont fait cinq morts mercredi après-midi. En représailles, Ankara a bombardé des positions syriennes, tuant plusieurs soldats syriens. La tension est encore montée d'un cran jeudi matin. Les bombardements turcs continuent et la Turquie envisage l'envoi de troupes terrestres en Syrie.

http://www.youtube.com/watch?v=VhNV_Uqu ... r_embedded
Images des bombardements syriens sur le village turc d'Akçakale mercredi après-midi. euronewstr

Ankara avait prévenu. En juin dernier, la Syrie avait abattu un avion turc. La Turquie avait alors promis des représailles en cas de nouvelle agression.

Mercredi après-midi, des tirs de mortiers syriens ont fait cinq morts dans le village turc d'Akçakale. L'armée turque a immédiatement riposté. Et Ankara continue jeudi matin de bombarder des positions de l'armée syrienne à la frontière entre les deux pays.

Plusieurs soldats syriens tués

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, plusieurs soldats syriens ont été tués dans ces bombardements, dans la région de Rasm al-Ghazal, près de la ville de Tall al-Abyad, à proximité de la frontière turquo-syrienne.

Même si ce n'est pas une déclaration de guerre entre les deux pays, Ankara envisage l'envoi de troupes terrestres en Syrie.

A Istanbul, les précisions de Jérôme Bastion

Les tirs de mortiers syriens ont été fermement condamnés par l'Otan, l'ONU et les Etats-Unis. La Turquie appelle au départ du président syrien Bachar al-Assad, soutient les rebelles et accueille des réfugiés syriens.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 19:56

Ankara : mise en garde sans appel contre les "provocations" syriennes
fr info
La riposte de la Turquie aux tirs syriens sur son territoire hier soir et la riposte militaire et politique,réponse très ferme en tous cas, face à ce qu'Ankara appelle une "agression syrienne".

Image
Une patrouille turque à Akçakale, à la frontières turco-syrienne aujourd'hui. © Maxppp /AYKUT UNLUPINAR / ANADOLU AGENCY/EPA
Turquie

Il s'agit d'une crise diplomatique sans précédent entre la Turquie et son voisin syrien. Après des tirs syriens hier sur un village turc, où cinq civils ont été tués, Ankara a répliqué hier et aujourd'hui contre des cibles syriennes.
Et aujourd'hui, jeudi après-midi, la riposte a été politique avec le vote d'une loi au parlement autorisant l'armée à lancer des opérations au-delà des frontières.


Turquie - Syrie : quels sont les risques d'embrasement ?
fr info
Au lendemain du bombardement syrien à la frontière turque qui a fait cinq morts — une femme et ses quatre enfants -, le Parlement turc a donné jeudi son feu vert à des opérations militaires sur le territoire syrien. Pendant ce temps, la communauté internationale tente d'apaiser les esprits, et Damas présente ses excuses.

Image
Le poste-frontière de Tall al-Abyad, visé par les représailles turques au lendemain des tirs de l'armée syrienne © Reuters Murad Sezer

Avec le texte voté à la mi-journée par le Parlement convoqué en session extraordinaire, le gouvernement turc bénéficie d'une fenêtre d'une année pour envoyer, si et quand il le juge nécessaire, des soldats ou des avions de chasse mener des opérations sur le sol syrien.
Un feu vert avant tout destiné à dissuader le régime de Damas de poursuivre ses attaques contre la Turquie. Ankara bombe le torse, pilonne sporadiquement des positions syriennes autour du poste-frontière de Tall al-Abyad, mais ne semble pas vouloir partir en guerre. Les Syriens "ont reçu la leçon nécessaire", confie un proche conseiller du pouvoir, ajoutant que "tout dépendra maintenant de l'attitude de la Syrie."

Et côté Syrien, on ne semble pas non plus vouloir jouer la carte de l'escalade militaire. Selon Moscou, les autorités syriennes auraient reconnu un "incident tragique" et promis "que cela ne se reproduirait pas." Les autorités russes attendent maintenant que leur allié syrien présente des excuses officielles.

Les Occidentaux mesurés et prudents

De Washington à Paris, les capitales occidentales ont également condamné les tirs venus de Syrie. Une déclaration est attendue de la part du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais au-delà des mots, il ne faut pas attendre la moindre évolution de l'attitude des Occidentaux, toujours coincés par les vétos russe et chinois au Conseil de sécurité contre toute action en Syrie. Faire montre d'escalade dans le langage sans agir ensuite serait, une nouvelle fois, faire la démonstration de l'impuissance des instances internationales.

Sans soutien autre que diplomatique, la Turquie dispose de peu d'options. Elle pourrait toutefois évoquer l'article 5 de la charte de l'Otan, qui stipule qu'une "attaque armée contre un des pays membres est considérée comme une attaque dirigée contre eux tous". L'Alliance pourrait alors déployer des forces en Turquie pour afficher son soutien, et jouer la dissuasion.
En cas d'escalade, Ankara pourrait aussi recourir à l'article 51 de la charte de l'ONU qui légitime l'usage de la force en cas d'agression armée.


La Turquie, principal soutien des rebelles syriens, explique Didier Billion, directeur adjoint de l'Iris


et une tentative de la syrie de pourrir les choses dans toute la région pour s'en sortir, non ?
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Re: Syrie

Messagede ivo » 05 Oct 2012, 09:55

La Turquie assure ne pas partir en guerre contre la Syrie
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... syrie.html
AKCAKALE (Turquie) (AFP) - La Turquie a obtenu jeudi le feu vert de son Parlement pour continuer ses représailles militaires contre la Syrie au lendemain du bombardement syrien meurtrier sur le village turc d'Akçakale, mais a assuré qu'elle ne voulait pas faire la guerre à son voisin.

Après plusieurs heures de débats à huis clos, l'Assemblée nationale turque, où le parti du Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan dispose d'une confortable majorité, a officiellement autorisé le gouvernement à réaliser des opérations militaires en Syrie au nom de la "sécurité nationale".

M. Erdogan s'est cependant efforcé de rassurer ceux qui ont vu dans cette autorisation le risque d'une dangereuse escalade militaire en affirmant que la Turquie n'avait pas pour objectif de déclarer la guerre à la Syrie.

"Tout ce que nous voulons dans cette région, c'est la paix et la sécurité. C'est ça notre intention. Nous n'avons pas l'intention de déclencher une guerre avec la Syrie", a-t-il déclaré à Ankara au cours d'une conférence de presse commune avec le premier vice-président iranien Mohammad-Reza Rahimi.

Le Premier ministre a souligné le rôle dissuasif de la résolution votée par le Parlement, estimant qu'"un des meilleurs moyens d'empêcher la guerre est une dissuasion efficace".

"La République turque est un Etat qui est capable de protéger ses citoyens et ses frontières. Que personne ne s'avise de mettre notre détermination à l'épreuve sur ce point", a-t-il toutefois prévenu.

Le vice-Premier ministre turc Besir Atalay a pour sa part souligné que la Syrie avait reconnu sa responsabilité dans les tirs de mercredi, qui ont provoqué la mort de cinq civils turcs, et présenté ses excuses. "La partie syrienne admet ce qu'elle a fait et présente ses excuses. Elle assure qu'un tel incident ne se reproduira pas", a-t-il insisté.

L'ambassadeur syrie à l'ONU Bachar Jaafari a affirmé pour sa part que la Syrie "ne cherche pas l'escalade avec aucun de ses voisins, y compris la Turquie".

Ces déclarations sont intervenues après que l'armée turque a procédé jeudi matin, à la suite de sa première riposte la veille, à une nouvelle série de tirs d'artillerie sur des positions de l'armée syrienne dans les environs du poste-frontière syrien de Tall al-Abyad, juste en face d'Akçakale (sud-est).

Selon une source sécuritaire locale, ces bombardements se sont interrompus dans la matinée. Mais ils pourraient reprendre à tout moment "si nécessaire", a averti un responsable turc.

Souveraineté turque

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), la riposte militaire turque, qui a notamment visé le secteur de Rasm al-Ghazal, près de Tall al-Abyad, a entraîné la mort de "plusieurs soldats syriens".

Comme la veille, l'incident d'Akçakale, le plus grave survenu entre les deux pays depuis la destruction d'un avion de chasse turc par la Syrie en juin, a été fermement condamné par les alliés de la Turquie, qui ont affiché une solidarité sans faille avec ce pays membre de l'Otan.

A New-York, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné dans les termes les plus fermes les tirs d'obus par les forces syriennes" contre le village d'Akçakale, dans une déclaration adoptée jeudi soir.

Les 15 pays membres du Conseil "exigent que de telles violations des lois internationales cessent immédiatement et ne se répètent pas", ajoute le texte.

Ils "demandent au gouvernement syrien de respecter totalement la souveraineté et l'intégrité territoriale de ses voisins" et "appellent à la retenue".

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé que les tirs syriens constituaient "une menace sérieuse à la paix et à la sécurité internationales", tandis que son homologue allemand Guido Westerwelle a recommandé "une réponse raisonnable à cette situation qui se détériore".

Appels à la retenue

La représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a elle aussi "fermement" condamné les tirs syriens, tout en appelant "toutes les parties à faire preuve de retenue".

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé Damas à reconnaître que le bombardement en Turquie était un "incident tragique".

Autre allié du régime syrien, l'Iran a appelé par la voix de son ministre adjoint des Affaires étrangères Hossein Amir Adbolahian à la retenue et à "enquêter sur l'incident".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est pour sa part dit "inquiet de l'escalade des tensions à la frontière" entre Syrie et Turquie et demande à "toutes les parties concernées" de "faire preuve d'un maximum de retenue".

A Istanbul, une manifestation d'opposants à une guerre avec la Syrie a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants de partis de gauche accusant le gouvernement de vouloir livrer une "guerre impérialiste" à la Syrie.

Mercredi soir, le ministre syrien de l'Information Omran Zoabi a annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'origine des tirs syriens et présenté les condoléances de son pays à la Turquie.

En Syrie, l'armée syrienne a bombardé sans relâche jeudi plusieurs régions où sont retranchés des rebelles qui ont multiplié leurs attaques contre les forces du régime, tuant 40 de ses membres, dont 21 appartenaient à la force d'élite de la Garde républicaine, selon l'OSDH.

Au total, au moins 97 personnes - 36 civils, 40 soldats et 21 rebelles - ont péri jeudi dans les violences dans ce pays, selon un bilan provisoire fourni par cette ONG.


Manifestation en Turquie contre une guerre avec la Syrie
http://www.youtube.com/watch?v=h0j8f9F1_bQ
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Re: Syrie

Messagede ivo » 06 Oct 2012, 08:52

La Turquie riposte à un nouveau tir syrien sur son territoire
http://french.cri.cn/621/2012/10/06/444s297596.htm
L'armée turque a bombardé vendredi les objectifs en Syrie pour la troisisème journée consécutive, suite à un nouveau tir syrien sur son territoire dans la province de Hatay, dans le sud-ouest de la Turquie, a rapporté la chaîne de télévision privée turque NTV.

Les obus de mortier tirés depuis la Syrie sont tombés dans le village d'Asagipulluyazi, dans la localité d'Altinozu, à 50 mètres de la frontière syrienne, mais sans faire de victimes, a déclaré le gouverneur de Hatav, Mehmet Celalettin Leksiz.

La Turquie avait bombardé mercredi des cibles militaires syriens en riposte aux tirs de mortier depuis la Syrie sur le village frontalier turc d'Akçakale, qui ont tué cinq civils turcs.

A la suite du bombardement d'Akçakale, le gouvernement turc a annoncé qu'il riposterait désormais systématiquement à tout nouveau tir syrien. 
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Re: Syrie

Messagede ivo » 10 Oct 2012, 11:32

L'OTAN prête à défendre la Turquie dans la crise qui l'oppose à la Syrie
http://www.romandie.com/news/n/L039OTAN ... 121839.asp
BRUXELLES (Sipa) — L'OTAN s'est dit prête mardi à défendre la Turquie dans la crise qui l'oppose à la Syrie à sa frontière, dans le sud-est du pays, tandis qu'Ankara envoyait des avions supplémentaires vers l'une de ses bases proche de cette zone de tension.

Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a précisé à Bruxelles qu'Ankara pouvait compter sur l'Alliance Atlantique, qui a "tous les plans nécessaires en place pour protéger et défendre la Turquie si nécessaire". Mais il a appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue et à éviter l'escalade dans le conflit.

La Turquie, membre de l'OTAN, et la Syrie échangent des tirs depuis le 3 octobre, après le bombardement syrien qui a tué cinq civils dans un village turc. Le Parlement d'Ankara a autorisé les opérations militaires en territoire syrien le lendemain mais le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que son pays ne voulait pas la guerre avec son voisin.

Dans un discours aux parlementaires de la majorité, le Premier ministre turc a rappelé qu'Ankara continuerait à répliquer aux attaques syriennes. "Nous nous opposerons à tous les types de menaces contre le territoire turc et le peuple turc", a-t-il déclaré, ajoutant: "Nous ne cesserons jamais de répliquer."

"L'escalade du conflit le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie et les répercussions que la crise a sur le Liban et les autres voisins de la Syrie sont extrêmement dangereux", a jugé mardi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français François Hollande, à Paris.

"Une catastrophe nationale qui a des ramifications mondiales", a-t-il ajouté à l'issue de l'entretien à l'Elysée, appelant les belligérants à "faire preuve de la plus grande retenue" et à trouver "une solution politique, c'est la seule issue possible à la crise".

Des spécialistes soupçonnent la Syrie de participer intentionnellement à cette escalade pour faire savoir à la Turquie qu'elle paiera cher tout soutien aux opposants au régime de Bachar el-Assad, et décourager toute intervention militaire étrangère en Syrie.

"Ce n'est pas un accident. Vous ne pouvez pas envoyer des obus par erreur cinq jours d'affilée", a affirmé Mustafa Alani, expert du Moyen-Orient au Centre de recherches sur le Golfe (Gulf Research Center) à Genève.

"La Syrie sait que la Turquie ne peut pas aller plus loin", analyse Ali Tekin, professeur-assistant de relations internationales à l'université Bilkent à Ankara, ajoutant: "Le peuple turc ne veut pas de guerre et il n'y a aucun intérêt national qui légitime une guerre."

Lundi en fin de journée, au moins 25 avions de combat F-16 turcs ont été déplacés vers la base aérienne de Diyarbakir, a annoncé l'agence de presse Dogan. Mardi, le chef d'état-major des armées turques a passé en revue les troupes postées le long de la frontière avec la Syrie.

L'opposition syrienne estime que plus de 32.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement initialement pacifique contre le régime Assad en mars 2011. La Turquie accueille des opposants syriens et plus de 90.000 réfugiés dans des camps le long de la frontière. Plus de 3.000 déserteurs de l'armée et de la police syrienne sont abrités dans un site secret du désert de Jordanie. L'opposition a fait état de sept nouvelles défections mardi, au sein de la minorité alaouite au pouvoir à Damas. La plupart des défections viennent de la majorité sunnite, la plus présente dans les rangs de la rébellion. Les autorités jordaniennes se sont refusées à tout commentaire.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 11 Oct 2012, 08:53

La Turquie contraint un avion de ligne syrien à atterrir, Moscou demande des explications
La Turquie a intercepté un avion de ligne en provenace de Moscou et en route vers Damas, mercredi 10 octobre. L'appareil syrien, un Airbus A-320, a été escorté par deux avions F4 de l'armée de l'air turque, puis forcé d'atterrir à l'aéroport d'Ankara-Esenboga pour des contrôles de sécurité. Les autorités turques soupçonnent en effet l'avion de transporter jusqu'à Damas des parties de missile, selon la chaîne de télévision NTV. Selon l'agence de presse Reuters, la Turquie devrait laisser repartir l'avion vers Damas, après avoir saisi une partie de sa cargaison, soupçonnée de contenir des armes.

>>>
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... picks=true

Hugo Chavez renouvelle son soutien à Bachar al-Assad
http://www.youtube.com/watch?v=C43pG1Xb9mg
http://fr.euronews.com/ Tout juste réélu pour la troisième fois depuis 1999, le président vénézuélien a annoncé lors de sa première conférence de presse qu'il va poursuivre sa main tendue à son homologue syrien dont le gouvernement est, selon lui, le seul légitime.

"Comment ne pas soutenir le gouvernement de Bachar al-Assad puisque c'est le gouvernement légitime de la Syrie ? Qui soutenir ? Les terroristes, ceux qui veulent un conseil de transition, ceux qui tuent les gens de tous côtés ? Je ne sais pas comment il se fait que certains gouvernements d'Europe se réunissent avec les terroristes et ne reconnaissent plus un gouvernement légitime".

Pour Hugo Chavez, la rébellion en Syrie est une crise planifiée comme la chute de Kadhafi en Libye et les Etats-Unis en sont les plus grands responsables. Il a en revanche salué les positions de la Russie et de la Chine qui ont bloqué des résolution de l'Onu condamnant le pouvoir d'Assad.
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Re: Syrie

Messagede ivo » 12 Oct 2012, 10:00

"RISQUE" D'ESCALADE ENTRE LA TURQUIE ET LA SYRIE
Le président français, François Hollande, a jugé jeudi qu'il existait un "risque" d'escalade entre la Syrie et la Turquie, dont il a "salué" la "retenue" afin d'"éviter un déchaînement", dans un entretien à RFI/France24/TV5 Monde. "Je veux saluer l'attitude de ses dirigeants, car il y a eu des agressions, des provocations", a-t-il dit.

"La Turquie fait tout pour éviter ce déchaînement qui serait d'ailleurs dans l'intérêt de la Syrie. Créer un conflit international pourrait souder la Syrie contre un agresseur supposé venant de l'extérieur", a estimé M. Hollande. "Nous devons tout faire pour que la révolution syrienne ne fasse pas débordement en Turquie, au Liban, en Jordanie", a-t-il ajouté.

>>>
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html
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