Bahreïn

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Messagede bipbip » 22 Mar 2011, 12:39

Communiqué de l’UJFP, http://www.ujfp.org/ :

Appel pour le peuple de Bahreïn

Tandis que, avec l’aval des Nations unies, des opérations militaires se mettent en place pour arrêter les massacres contre le peuple libyen, la situation à Bahreïn se détériore dans une indifférence inquiétante.

Des pays comme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis qui se sont engagés à fournir des avions contre le colonel Kadhafi participent à l’écrasement du soulèvement pacifique que connaît Bahreïn depuis plus d’un mois. L’état d’urgence a été proclamé, plusieurs dirigeants de l’opposition ont été arrêtés pour crimes de " sédition ", alors qu’armée, police largement mercenaire et " citoyens loyaux " se déploient et ouvrent le feu à balles réelles sur des manifestants désarmés. La presse et les organisations de droits de l’Homme témoignent d’entraves répétées apportées par les services de sécurité à l’accès des blessés aux hôpitaux et de tirs et agressions contre médecins et ambulances. De nombreux journalistes étrangers ont été expulsés et d’autres se sont vu refuser un visa, comme si le pouvoir craignait leur témoignage. Le gouvernement français, mobilisé contre Kadhafi, reste particulièrement silencieux face à l’action d’un appareil répressif auquel il vend, par accord, " notre savoir-faire " depuis 2008.

Malgré sa taille, Bahreïn constitue une clé de l’ensemble du processus démocratique au sein des monarchies absolues de la région et de l’ensemble du monde arabe. Il faut donc agir pour dissuader la répression et l’intervention de troupes étrangères, et soutenir fermement le mouvement pacifique de démocratisation bahreïnien.
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Re: Bahreïn

Messagede DjurDjura » 04 Nov 2011, 19:18

Bahreïn : manifestation contre le régime violemment réprimée, selon l’opposition


vendredi 4 novembre 2011, par La Rédaction

Les autorités bahreïnies ont "violemment" dispersé des milliers de personnes qui marchaient vers le centre de Manama après les funérailles du père d’un responsable de l’opposition mort à la suite de coups de la police, a indiqué Matar Matar, un ancien député de l’opposition.

"Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, et ont tenté de renverser avec des véhicules de police des manifestants qui marchaient par milliers vers la place de la Perle", épicentre de la révolte qui avait secoué ce petit royaume du Golfe en février-mars, a déclaré M. Matar à l’AFP qui n’a pas été en mesure de préciser s’il y avait des victimes.
Les manifestants étaient partis du village de Dehi, à l’ouest de Manama, après les funérailles d’Ali Hassan al-Dehi, 70 ans, père du numéro 2 du Wefaq, le principal groupe de l’opposition chiite à Bahreïn.
Selon le parti, Ali Hassan al-Dehi a succombé à ses blessures jeudi après avoir été frappé la veille par des policiers anti-émeute.
Le ministère de la Santé a évoqué pour sa part une mort naturelle due à "une crise cardiaque et de l’hypertension".

La tension reste vive à Bahreïn, où les autorités ont réprimé par la force un mouvement de protestation contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa, déclenché par les chiites, majoritaires dans le pays, faisant une trentaine de morts entre la mi-février et la mi-mars.
Une commission d’enquête indépendante doit présenter le 23 novembre un rapport sur ces violences, alors que dans le même temps, des dizaines de responsables de l’opposition et manifestants sont actuellement jugés, et souvent condamnés à de lourdes peines.
En juillet, le Wefaq s’est retiré d’un dialogue national en affirmant qu’il ne représentait pas la volonté du peuple.
La répression "se poursuit encore et encore malgré la présence d’une commission d’enquête. Le gouvernement bahreïni estime qu’il a reçu une immunité internationale, c’est pourquoi il continue dans cette direction", a dénoncé M. Matar.

(Vendredi, 04 novembre 2011 - Avec les agences de presse)



Bahreïn, la révolution censurée


mercredi 5 octobre 2011, par La Rédaction

Le souffle du printemps arabe n’épargne pas le royaume de Bahreïn. Mardi, le principal parti d’opposition chiite al-Wafaq s’est vu interdire l’organisation d’une chaîne humaine géante de protestation contre le sort réservé aux manifestants arrêtés en février dernier. Jugés devant une cour militaire, des dizaines d’entre eux ont reçu ces derniers jours des peines records, allant de cinq ans à la prison à vie.

Mais le comble a été atteint le 29 septembre. Vingt médecins et membres du personnel de l’hôpital Salmaniya, le plus grand de la capitale, ont été, eux aussi, condamnés. D’après le gouvernement, ils auraient transformé leur établissement en "centre de contrôle" des manifestations. " Ils continuaient en réalité à soigner les manifestants blessés, tout en s’insurgeant de la nature et de la gravité des blessures", explique Said Boumedouha, d’Amnesty International.

Déjà habituée aux revendications démocratiques grâce à la présence de plusieurs syndicats, l’île du golfe Persique a subi de plein fouet les contrecoups des révoltes tunisiennes et égyptiennes du début d’année.
Lassée par une sous-représentation à la tête du pays, la majorité chiite (à 70 %) de cet État de 1 230 000 habitants était descendue dans la rue pour exiger du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discriminations à son égard. "Il régnait, lors des manifestations, une atmosphère pacifique de carnaval", s e souvient Said Boumedouha, chercheur sur le Bahreïn à Amnesty International, présent à l’époque sur la place de la Perle de Manama.

Mais la dynastie sunnite al-Khalifa, installée au pouvoir depuis 200 ans par les Britanniques pour contrer la menace iranienne, s’alarme de la poussée revendicative chiite. Pour étouffer la contestation, elle fait appel à son mentor sunnite, l’Arabie saoudite. Le 14 mars, 1 000 soldats saoudiens et 500 Émiratis sont expédiés dans le royaume, sous l’égide du Conseil de coopération du Golfe. Une première pour cette instance dont le rôle se limite normalement à assurer la stabilité économique de la région.
La répression est sévère. Trente manifestants sont tués. Des centaines sont arrêtés. En juin, l’état d’urgence est levé.
"Deux interventions étrangères ont eu lieu lors du printemps arabe, rappelle Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. La première est celle de l’Otan en Libye, la seconde celle de l’Arabie saoudite et des émirats au Bahreïn, qui, elle, constituait une contre-révolution pour sauvegarder le régime."
Pour le professeur, "les Saoudiens craignent que l’arrivée au pouvoir des chiites à Bahreïn ne constitue un exemple, d’autant que leur minorité chiite habite les provinces pétrolifères". Alliés inconditionnels de Riyad, les États-Unis, qui possèdent une base navale à Bahreïn, se gardent bien de s’opposer à l’intervention.
Ces derniers s’insurgent à peine davantage aujourd’hui du terrible destin des manifestants. Si, tout comme l’ONU, les Américains jugent "sévères" les condamnations records, ils se cantonnent à appeler à la libération de tous les prisonniers politiques. Une nouvelle preuve d’immobilisme que déplore Said Boumedouha : "Les pays occidentaux n’ont pas traité la crise égyptienne ou libyenne comme celle de Bahreïn.
Au Maghreb, non seulement ils ont condamné la violation des droits de l’homme, mais ils sont allés jusqu’à soutenir les manifestants."


Les médias internationaux semblent, eux aussi, avoir oublié les Bahreïnis. Témoin privilégié et parfois même actrice du printemps arabe, la chaîne d’information qatarie Al Jazeera reste curieusement silencieuse sur les soubresauts que traverse le royaume. "L’appréciation du printemps arabe est relative aux intérêts de chaque pays, estime Mohammad-Reza Djalili. Tous les États possédant une relation économique importante avec le golfe Persique (60 % des réserves pétrolières mondiales) sont globalement favorables à la stabilité de la région. Voilà pourquoi, au fond, le printemps arabe a eu un effet assez secondaire au Moyen-Orient."

Seule la République islamique d’Iran, qui soutient pourtant corps et âme le régime syrien dans sa répression aveugle et qui n’a pas hésité à réprimer sa propre population en 2009, s’est indignée du sort réservé aux manifestants chiites bahreïniens. "Le Bahreïn reflète la guerre froide que se livrent l’Arabie saoudite et l’Iran dans la région", explique le professeur en relations internationales. "Si l’Iran souhaite développer son influence grâce aux chiites du royaume, il n’osera jamais mobiliser ses forces pour entrer en conflit ouvert avec l’Arabie saoudite, protégée par les États-Unis."

Les manifestants bahreïniens sont bel et bien seuls au monde.
(Mercredi, 05 octobre 2011 - Avec les agences de presse)
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Re: Bahreïn

Messagede Massinissa » 15 Mai 2012, 18:09

Garde à vue prolongée pour un militant des droits de l’homme

14/05/2012


Bahreïn Le procureur général de Bahreïn a prolongé hier d’une semaine la garde à vue du militant des droits de l’homme, Nabil Rajab, poursuivi pour sa participation en janvier à une manifestation hostile au gouvernement, a annoncé son avocat.

Le militant a été placé en garde à vue il y a une semaine dans le cadre d’une autre affaire portant sur des insultes qu’il aurait proférées contre les autorités sur son compte Twitter, a précisé son avocat Me Mohammad al-Jishi. Son procès dans cette affaire doit commencer le 16 mai. M. Rajab est déjà en procès pour une troisième affaire de participation, il y a trois mois, à une autre manifestation. La prochaine audience de ce procès est prévue le 22 mai.

La justice reproche à M. Rajab d’avoir tenu pendant la manifestation de janvier des propos appelant à recourir à la violence contre les forces de l’ordre, a affirmé l’agence officielle BNA. Président du Centre bahreïni des droits de l’homme, M. Rajab et son association défendent la contestation animée par les chiites. Il avait déjà été arrêté au début de la contestation au printemps 2011, qui a été relancée un an plus tard pour demander des réformes politiques.



L’arrestation de M. Rajab a été dénoncée par le Wefaq, le principal mouvement de l’opposition, et des organisations de défense des droits de l’homme.

Parallèlement, les forces de sécurité bahreïnies ont tiré des gaz lacrymogènes et des décharges de chevrotine dans des villages chiites pour disperser des manifestations de solidarité avec les militants de l’opposition en détention. Des dizaines de personnes étaient descendues dans les rues des villages à l’appel du mouvement radical des « Jeunes du 14 février

Le militant bahreïni Nabil Rajab arrêté à son retour à Manama en provenance de Beyrouth

OLJ/Agences | 06/05/2012 | 10h33


Le militant bahreïni des droits de l'Homme Nabil Rajab a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à son retour au pays où il arrivait en provenance de Beyrouth, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un bref communiqué.


"Le procureur général a ordonné l'arrestation de Nabil Rajab et des procédures légales ont été engagées contre lui", a indiqué le ministère sans autre précision.



Selon le Bahrain Center for Human Rights (BCHR), que dirige M. Rajab, le militant doit être présenté dimanche à un juge pour répondre de l'accusation de "participation à une réunion illégale et appels à s'y joindre".



L'arrestation de M. Rajab a été dénoncée par le Wefaq, le principal mouvement de l'opposition chiite, qui a demandé dans un communiqué sa libération immédiate.



Le mouvement a qualifié son arrestation d'"acte non-réfléchi et illégal puisqu'il sanctionne le principe de la liberté d'expression".



M. Rajab et son association s'activent pour défendre la contestation animée par les chiites, majoritaires, contre la dynastie sunnite au pouvoir.



Il avait déjà été arrêté au début de la contestation au printemps 2011, qui a été relancée un an plus tard pour demander des réformes politiques, notamment que le gouvernement soit dirigé par une personnalité issue de la majorité parlementaire et non plus par un membre de la famille royale des Al-Khalifa.


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La révolution dont personne ne parle ou presque

Messagede Flo » 23 Juin 2012, 08:48

Cette vidéo réalisée en mai 2012 par Arte informe sur une révolution dont on entend très peu parler dans les médias, celle du Barhein. Elle dure depuis maintenant début 2011 et subit une répression massive et sans pitié (tire à balles réelles sur les manifestants, enlèvements, torture, manifestants battus à mort). Les manifestants parlent, s'expriment, racontent le quotidien très dur d'un pays dont la communauté internationale fait semblant de croire qu'il est démocratique.

"La société à venir n'a pas d'autre choix que de reprendre et de développer les projets d'autogestion qui ont fondé sur l'autonomie des individus une quête d'harmonie où le bonheur de tous serait solidaire du bonheur de chacun". R. Vaneigem
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Re: La révolution dont personne ne parle ou presque

Messagede alcibiade » 27 Juin 2012, 16:15

Et celle de l'Islande ?
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Re: La révolution dont personne ne parle ou presque

Messagede Flo » 28 Juin 2012, 13:22

alcibiade a écrit:Et celle de l'Islande ?


Déjà posté il y a longtemps ici : http://forum.anarchiste-revolutionnaire.org/viewtopic.php?f=66&t=4314&p=72349&hilit=islande#p72349. Je ne voyais pas l'intérêt de faire une redondance, d'autant qu'il me semblait que ce qui s'est passé en Islande est assez connu sur Internet (et remis en cause depuis par ailleurs).
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Re: Bahreïn

Messagede DjurDjura » 28 Aoû 2012, 14:27

Nabeel Rajab, Secrétaire général adjoint de la FIDH, condamné à 3 ans de prison : Mobilisons-nous


Image




Photo Hamad I Mohammed / Reuters

A l’attention des ligues francophones de la FIDH

Chers amis,

La semaine dernière, le 16 août 2012, le Secrétaire général adjoint de la FIDH, Nabeel Rajab, Président du Centre de Bahreïn pour les Droits Humains (BCHR), a été condamné à trois ans de prison par le Tribunal pénal de 1ère instance à Manama, Bahreïn, dans 3 affaires dans lesquelles il a été poursuivi ces derniers mois. Ces affaires sont les suivantes :

Nabeel a été accusé d’avoir “participé à un rassemblement illégal” et d’avoir “appelé d’autres personnes à y participer”, à la suite d’une manifestation organisée le 31 mars 2012 à Manama pour protester contre la détention de Monsieur Abdulhadi Al Khawaja, fondateur du GCHR, ancien Président du BCHR et ancien directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de Front Line.


La deuxième accusation portée contre Nabeel est d’avoir “participé à des [/b]activités illégales, incité à des rassemblements et appelé à des marches non-autorisées par l’utilisation de réseaux sociaux” à la suite des préparatifs pour une manifestation à Manama le 12 janvier 2012


La troisième accusation contre Nabeel concerne sa “participation à une réunion illégale”, en rapport avec plusieurs manifestations qui ont eu lieu à Manama en février 2012.


Par ailleurs, le 23 août 2012, Nabeel a été acquitté par la Cour d’appel concernant un “tweet” posté sur son compte Twitter le 2 juin, critiquant le gouvernement bahreïni. Il reste cependant détenu arbitrairement dans le cadre de ces trois autres affaires.

Nous sommes d’autant plus préoccupés que M. Rajab déclarait, le 23 août dernier, devant les tribunaux, avoir été soumis à des actes de torture psychologique et physique.

Ces mesures de harcèlement judiciaire et sa détention toujours en cours visent à limiter son recours légitime à son droit à la liberté d’expression et de réunion, et à empêcher ses activités de défenseur des Droits humains.

Depuis le 16 août 2012, la FIDH a accompli un certain nombre de démarches pour demander la libération immédiate et sans conditions de Nabeel, notamment:

Un appel urgent lancé par l’Observatoire (le 16 août) : http://www.fidh.org/Bahrain-Nabeel-Rajab-sentenced-to


Un communiqué de presse de la FIDH (le 16 août):
http://www.fidh.org/Nabeel-Rajab-condamne-a-3-ans-de


L’appui à une lettre conjointe de plus de 40 groupes de défense des Droits humains (le 17 août) :
http://www.fidh.org/Release-Bahraini-human-rights


Un communiqué de presse de la FIDH en réponse à une déclaration du Département d’État des États-Unis (le 21 août) :
http://www.fidh.org/U-S-government-turns-a-blind-eye


La mobilisation de notre mouvement peut apporter un soutien considérable à notre Secrétaire général adjoint. Vous pouvez nous aider à obtenir la libération de Nabeel Rajab en agissant de la manière suivante :

Signez, datez et envoyez la lettre ci-jointe aux autorités de Bahrain pour exiger la libération immédiate et sans conditions de Nabeel Rajab (utilisez le courriel ou le numéro de fax indiqués dans la lettre);


Publiez les quatre déclarations mentionnées ci-dessus sur votre site web, et communiquez-les à vos contacts;


Sensibilisez l’opinion sur ces événements, si possible dans les média au niveau national;


Signez la pétition et communiquez-la à vos contacts.


Tenez-nous au courant de toutes les actions que vous entreprendrez, pour que nous puissions assurer le suivi (communication@fidh.org, obs@fidh.org, mmo@fidh.org, cfralin@fidh.org).

Un grand merci à l’avance pour votre solidarité,

Chaleureuses salutations,

Souhayr Belhassen

Présidente

--------------------------------------------------------------------------------

Souhayr Belhassen
Présidente / President
FIDH / Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
International Federation for Human Rights
17, passage de la Main d’Or – 75011 Paris – France
Tél.: +33 (0)1 43 55 77 57
Email : sbelhassen@fidh.org
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Re: Bahreïn

Messagede altersocial » 21 Oct 2012, 11:26

Bahreïn: mort d'un policier blessé dans des heurts avec des manifestants

Un policier bahreïni, blessé dans l'explosion d'une bombe artisanale lors de heurts avec des manifestants dans la nuit de jeudi à vendredi dans un village chiite près de Manama, est décédé, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

"Deux policiers ont été blessés dans l'explosion d'une bombe de fabrication artisanale" à Akr, un village chiite, et "l'un d'eux a succombé", a précisé le ministère sur son compte Twitter.

Des affrontements nocturnes ont opposé les forces anti-émeutes à des manifestants sortis dans les rues de plusieurs villages chiites autour de Manama, à l'appel du mouvement du 14 février, un groupe de jeunes qui réclame "la chute du régime", ont indiqué des témoins.

Les forces anti-émeutes ont fait usage de gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et tiré à la chevrotine pour disperser les manifestants, faisant des blessés parmi la foule, ont ajouté les témoins sans fournir de bilan.

Bahreïn est secoué depuis l'an dernier par un mouvement de contestation, animé par des chiites qui réclament une monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite.

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), 80 personnes ont trouvé la mort depuis le début de la révolte.

Le ministère bahreïni de l'Intérieur a affirmé pour sa part que 700 personnes avaient été blessées, parmi lesquelles des officiers de police.

AFP
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Re: Bahreïn

Messagede Massinissa » 07 Nov 2012, 14:16

Bahrain: Arbitrary detention of Mr. Sayed Yousif AlMuhafdhah

Last Update 5 November 2012

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The Observatory for the Protection of Human Rights Defenders, a joint programme of the International Federation for Human Rights (FIDH) and the World Organisation Against Torture (OMCT), requests your urgent intervention in the following situation in Bahrain.

Brief description of the situation:

The Observatory has been informed by reliable sources about the new arrest and arbitrary detention of Mr. Sayed Yousif AlMuhafdhah, Acting Vice President and Head of Documentation Unit of the Bahrain Center for Human Rights (BCHR).

According to the information received, on November 2, 2012, Mr. AlMuhafdhah was arrested in Duraz while he was documenting the injury of a man who was shot by bird-shot pellets at a protest earlier that day. Mr. AlMuhafdhah was transferred to Budaiya Police Station where he was interrogated about his presence at the injured man’s door.

In the morning of November 3, 2012, Mr. AlMuhafdhah was taken to the public prosecution where he was remanded seven days of detention on charges of “participation in illegal protests”. Mr. Said denied having taken part in the protest and stated that he arrived on the spot after the end of the event in order to document the case of the injured protester. His next hearing is on November 10, 2012.

The Observatory recalls that, on September 23, 2012, Mr. AlMuhafdhah and other Bahraini human rights defenders who cooperated with the United Nations (UN) received threats of reprisals while they were in Geneva to participate in the 21st session of the UN Human Rights Council. The pro-governmental newspaper Al-Watan accused Mr. AlMuhafdhah and other human rights defenders of “defaming Bahrain” and labelled them as “traitors to the country”.

It is to be further recalled that, on December 5, 2011, Mr. Adel Fleifel, a former official from the State Security Services who is close to the Prime Minister, had threatened Mr. AlMuhafdhah and other Bahraini human rights defenders via a tweet which thus read: “do not think that because now I’m not in the Ministry of Interior, I will shut up about you”[1].

The Observatory strongly condemns the arbitrary arrest and detention of Mr. AlMuhafdhah, and calls on the Bahraini authorities for his immediate and unconditional release, as such acts seem to merely aim at sanctioning and hindering his human rights activities.

The Observatory more generally reiterates its call on the Bahraini authorities to put an end to all acts of harassment – including at the judicial level – against all human rights defenders in Bahrain, and to comply with all international human rights standards and international instruments ratified by Bahrain, in particular the United Nations (UN) Declaration on Human Rights Defenders, adopted by the UN General Assembly on December 9, 1998.

Actions requested:

The Observatory urges the authorities of Bahrain to:

i. Guarantee the physical and psychological integrity of Mr. AlMuhafdhah, as well as of all human rights defenders in Bahrain;

ii. Release Mr. Sayed Yousif AlMuhafdhah immediately and unconditionally as his detention is arbitrary since it seems to merely sanction his human rights activities;

iii. Put an end to any act of harassment, including at the judicial level, against Mr. AlMuhafdhah, as well as against all human rights defenders in Bahrain;

iv. Conform in any circumstances with the provisions of the UN Declaration on Human Rights Defenders, in particular:
its Article 1, which states that “everyone has the right, individually or in association with others, to promote the protection and realization of human rights and fundamental freedoms at the national and international levels” ;
its Article 6 (c) which states that “everyone has the right, individually and in association with others to study, discuss, form and hold opinions on the observance, both in law and in practice, of all human rights and fundamental freedoms and, through these and other appropriate means, to draw public attention to those matters” ;
and its Article 12.2 which states that “the State shall take all necessary measures to ensure the protection by the competent authorities of everyone, individually and in association with others, against any violence, threats, retaliation, de facto or de jure adverse discrimination, pressure or any other arbitrary action as a consequence of his or her legitimate exercise of the rights referred to in the present Declaration”.

v. Ensure in all circumstances respect for human rights and fundamental freedoms in accordance with international human rights standards and international instruments ratified by Bahrain.

Addresses:

• Cheikh Hamad bin Issa AL KHALIFA, King of Bahrain, Fax: +973 176 64 587
• Cheikh Khaled Bin Ahmad AL KHALIFA, Minister of Foreign Affairs, Tel: +973 172 27 555; Fax : +973 172 12 6032
• Cheikh Khalid bin Ali AL KHALIFA, Minister of Justice and Islamic Affairs, Tel: +973 175 31 333; Fax: +973 175 31 284
• Lt. Gen. Cheikh Rashed bin Abdulla AL KHALIFA, Minister of Interior, Tel: +973 17572222 and +973 17390000. Email: info@interior.gov.bh
• Permanent Mission of Bahrain to the United Nations in Geneva, 1 chemin Jacques-Attenville, 1218 Grand-Saconnex, CP 39, 1292 Chambésy, Switzerland. Fax: + 41 22 758 96 50. Email: info@bahrain-mission.ch

Please also write to diplomatic representations of Bahrain in your respective countries.

***
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Re: Bahreïn

Messagede DjurDjura » 31 Jan 2013, 17:24

Documentaire - Bahrein, plongé dans un pays interdit
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Re: Bahreïn

Messagede ivo » 20 Fév 2013, 10:52

Les deux faces d’un Bahreïn toujours en proie aux violences
Deux ans après le « Printemps de la Perle », Bahreïn est toujours confronté à la violence : le 13 février, un jeune manifestant a été tué dans des heurts avec la police.
...
les manifestations sont quotidiennes. Des quatre coins de ce bel archipel, on peut apercevoir la fumée noire qui s’échappe des pneus brûlés dans les rues.
...
« on peut librement y faire des affaires ». Ce qu’a bien compris François Hollande – qui a reçu discrètement le roi Hamed ben Issa Al Khalifa à l’Elysée, l’été dernier. Les volontaires du programme sont très affectés par la manière dont les médias internationaux décrivent leur pays, « le plus libéral du Golfe ». Ils se demandent ce que veulent les manifestants : l’éducation est gratuite et il n’y a selon eux « pas de pauvres à Bahreïn ».

>>>
http://www.lesinrocks.com/2013/02/15/ac ... -11361812/
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
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Re: Bahreïn

Messagede DjurDjura » 20 Fév 2013, 14:13

HIUIT CLOS A BARHAIN

Bahrein : heurts entre manifestants et forces de l’ordre



le 20.02.13 |




Des affrontements ont opposé hier policiers et manifestants à Bahreïn au cours d’une cérémonie de deuil à la mémoire d’un jeune protestataire tué lors du 2e anniversaire du soulèvement contre la dynastie au pouvoir.


Les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes et tiré des bombes assourdissantes pour disperser des centaines de manifestants à Daih, un village chiite près de Manama, a-t-on ajouté de même source.

Les protestataires se sont rassemblés pour une cérémonie de deuil organisée à la mémoire de Hussein Al Jaziri, un jeune manifestant qui a succombé après avoir été blessé par des tirs de chevrotine lors d’affrontements avec la police.
«A bas Hamad», le roi de Bahreïn, scandait la foule.

Aucune indication n’a été fournie sur d’éventuelles victimes. La tension s’est accrue ces derniers jours à Bahreïn à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement déclenché le 14 février 2011 et animé par la majorité chiite, qui revendique des réformes démocratiques dans ce petit royaume du Golfe dirigé par une dynastie sunnite. Ce regain de tension intervient alors que l’opposition et le gouvernement devaient se retrouver aujourd’hui pour une nouvelle séance du dialogue national, repris le 10 février pour tenter de trouver une solution à la crise.


AFP


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Re: Bahreïn

Messagede DjurDjura » 23 Avr 2013, 10:38

vous savez que dimanche se deroulait me grand prix de formule 1 alors que le pays connait depuis un certain un climat de protestation et de repression à 8 clos,



ألثورة




Des manifestants empêchés de se rassembler Place de la perle à Manama

samedi 20 avril 2013, par La Rédaction

Les forces de l’ordre ont dispersé par la force des centaines de manifestants chiites qui voulaient se rassembler samedi Place de la perle à Manama pour protester contre la tenue du Grand prix de F1 de Bahreïn, ont rapporté des témoins.

Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour empêcher les protestataires d’avancer vers ce haut lieu de la contestation des chiites qui avait démarré en février 2011 dans le sillage du Printemps arabe.

Ils ont pourchassé certains manifestants qui fuyaient les jets de bombes lacrymogènes dans les rues latérales de la place dont les accès ont été interdits par un dispositif de sécurité.

Le secteur a été survolé par un hélicoptère des forces de sécurité.

Selon d’autres témoins, la police a renforcé sa présence autour de villages chiites proches de Manama. Certains manifestants ont tenté d’attaquer les policiers avec des cocktails Molotov et de placer des clous sur la chaussée pour empêcher leurs véhicules de les poursuivre.

En dépit de ces escarmouches, l’accès au circuit de Sakhir, au sud de Manama a été libre et de nombreux spectateurs s’y sont rendus pour les essais et la pole position.

Le Collectif du 14 février, un groupe chiite radical, avait appelé à la manifestation de samedi en invitant, sur les réseaux sociaux ses partisans, à revenir sur la Place de la perle.

(20-04-2013 - Avec les agences de presse)



Deux Bahreïnies accusées d’avoir planifié un attentat au Grand prix de F1

mardi 23 avril 2013, par La Rédaction

Deux Bahreïnies ont été arrêtées et accusées d’avoir planifié un attentat sur le circuit de Sakhir près de Manama pendant le Grand prix de F1 qui s’est couru durant le week-end dernier, a annoncé mardi la police.

Dans un communiqué, le général Tarek al-Hassan, chef de la police, a précisé que les deux femmes avaient été interceptées à l’entrée du circuit. L’une dissimulait un oreiller sous ses vêtements. Interrogée, elle a reconnu, selon lui, avoir cherché à tester le dispositif de sécurité "en vue d’un attentat".

Déférées devant le parquet, elles ont été mises en détention, a-t-il ajouté.

Selon le chef de la police, 8.000 de ses hommes ont participé aux opérations visant à sécuriser l’évènement contre lequel des milliers d’opposants ont manifesté pour attirer l’attention sur leurs demandes de réformes politiques.

Les policiers ont saisi, a-t-il ajouté, pendant ces opérations mille cocktails Molotov, 137 pneus destinés à être incendiés sur les routes et 72 extincteurs d’incendie destinés à être utilisés comme des bombes.

Le Grand prix de F1 de Bahreïn s’est déroulé sans perturbation en dépit des manifestations et de heurts nocturnes entre manifestants et policiers.

La course a eu lieu sur le circuit de Sakhir, au sud de Manama, non loin de villages chiites où de nombreuses manifestations ont été organisées.




(23-04-2013 - Avec les agences de presse)

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Re: Bahreïn

Messagede Pïérô » 04 Avr 2015, 17:50

AUTOMNE ARABE II – Bahreïn

L’insurrection oubliée.

https://lundi.am/AUTOMNE-ARABE-II-Bahrein
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Re: Bahreïn

Messagede bipbip » 16 Mar 2017, 17:20

Bahrein : Champion régional de la répression

Suite au printemps arabe levé en février 2011, la monarchie bahreïnie, sunnite, à la tête d’un pays de 600 000 habitants à 70 % chiites, a durement réprimé les manifestations de cette communauté. Avec quelque 4.000 prisonniers politiques, le Bahreïn affiche le plus grand nombre de prisonniers par tête au Moyen-Orient.

La répression s’étend à ceux qui, sans forcément sympathiser avec les forces politiques chiites, dénoncent la torture et les emprisonnements de masse. C’est ainsi Nabil Rajab, directeur du Centre bahreïni pour les droits de l’homme, est actuellement emprisonné et jugé pour :
- « insulte à un corps statutaire » – le ministère de l’intérieur – pour avoir dénoncé les pratiques de torture à l’encontre des détenus sur Twitter, en 2015.
- « dissémination de fausses rumeurs en temps de guerre », pour avoir averti des risques encourus par la population du Yémen, où intervient une coalition de pays, dont le Bahreïn, emmenée par l’Arabie saoudite.
- « atteinte au prestige de l’État » pour avoir critiqué, dans trois interviews télévisées, l’interdiction faite aux journalistes et aux ONG d’entrer dans le pays.
Nabil Rajab risque une condamnation de 18 années de prison.

https://secoursrouge.org/Bahrein-Champi ... repression
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