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Re: Italie

MessagePosté: 25 Fév 2016, 16:26
de bipbip
Italie : Nouvelles de la répression contre les anarchistes

Plusieurs procédures sont en cours contre des militants anarchistes dans les tribunaux de Turin. Le procès en appel contre les militants No-TAV Lucio Alberti, Francesco Sala et Graziano Mazzarelli, a eu lieu tandis qu’une manifestation solidaire avait lieu devant le palais de justice. L’audience a été expéditive : les procureurs ont demandé que les peines de première instance soient confirmées, et les avocats de la défense qu’elles soient réduites pour Lucio et Francesco et annulée pour Graziano. Après une demi-heure de délibération, Lucio et Francesco ont été condamnés à 2 ans et 2 mois, (2 ans et 10 mois en première instance) et la peine contre Graziano a été confirmée. Étant donné que les peines ont été réduites d’un tiers en raison de l’acceptation de la procédure abrégée, Lucio et Francesco ont été officiellement condamnés à 3 ans et 3 mois, Graziano à plus de 4 ans (voir l’article des arrestations : http://www.secoursrouge.org/Italie-Troi ... es-arretes).

Au même moment, une des dernières audiences du procès d’Erika, Paolo, Toshi, Luigi et Marco pour s’être opposé une descente de police contre les migrants en février de l’année dernière. Les cinq camarades avaient d’abord été emprisonnés puis mis en résidence surveillée (voir notre précédent article : http://www.secoursrouge.org/Italie-Mili ... urveillees).

Mattia a été libéré de son régime de détention à domicile. Après vingt-sept mois passés entre la prison et la détention à domicile, il est enfin libre sans restrictions. Chiara Zenobi, Claudio Alberto et Niccolò Blasi sont encore en résidence surveillée, parce qu’ils l’ont pas encore présenté de demande de libération (voir l’article des arrestations : http://www.secoursrouge.org/Italie-Gran ... contre-les).

http://www.secoursrouge.org/Italie-Nouv ... narchistes

Re: Italie

MessagePosté: 12 Mar 2016, 14:08
de bipbip
Italie : Répression contre le mouvement pour le droit au logement à Padoue

Une lourde opération policière a eu lieu le 18 février dernier à Padoue contre le mouvement pour le droit au logement. De nombreuses perquisitions ont eu lieu et ont résulté en 11 mesures de contrôle, en la saisie du siège de l’association "Nicola Pasian". Les principaux accusés sont issus du "Comité de Lutte pour la Casa", identifié comme une "association de malfaiteurs" après avoir empêché 32 expulsions de logements et avoir soutenu 8 occupations de bâtiments. Les crimes qui leur sont reprochés sont "résistance", "refus d’obtempérer" et "interruption d’un service public". La web-radio "Radiazione" est elle aussi désignée comme une association criminelle. Des manifestations de soutien ont eu lieu le 27 février dernier sous la banderolle "La lutte pour la Casa ne s’arrête pas".

http://www.secoursrouge.org/Italie-Repr ... t-a-Padoue

Re: Italie

MessagePosté: 22 Mar 2016, 02:00
de bipbip
Italie: l’envers du «Jobs Act» de Matteo Renzi

La réforme du premier ministre italien a instauré un CDI unique à « protection sociale croissante » permettant aux employeurs de licencier plus facilement un salarié, en échange d’une simple indemnité d’une valeur maximale de deux ans de salaire

... http://www.anti-k.org/2016/03/18/italie ... teo-renzi/

Re: Italie

MessagePosté: 22 Mar 2016, 09:12
de Pïérô
Élections municipales à Rome : 4 candidats sur 7 admirent Mussolini

Le fascisme se porte bien à Rome. A lire les affiches sur les panneaux électoraux de la capitale d’Italie on a parfois l’impression que les héritiers revendiqués de Benito Mussolini sont seuls en lice pour les élections municipales de juin. Quatre des sept candidats de droite déclarés ou potentiels ont encore une admiration plus ou moins avouée pour lui et le Ventennio, ces vingt années, de 1922 (marche sur Rome) à 1943 (chute du régime), pendant lesquelles la Péninsule tout entière a été administrée par les chemises noires.

... http://lahorde.samizdat.net/2016/03/20/ ... mussolini/

Re: Italie

MessagePosté: 10 Mai 2016, 08:13
de bipbip
Des milliers de manifestants à Rome contre le TAFTA

Martelant le slogan : « Vous avez touché le fond ! », des milliers de manifestants ont défilé samedi 7 mai à Rome contre l’accord Tafta, qui vise à créer une vaste zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne.

... http://reporterre.net/Des-milliers-de-m ... e-le-TAFTA

Re: Italie

MessagePosté: 03 Sep 2016, 14:53
de bipbip
Pepi, insoumis des Alpes - #12

entretien réalisé en août 2016

En juillet dernier, lors du grand rassemblement estival contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une délégation d’une dizaine de No TAV est venue une semaine durant arpenter la zad en tous sens. Cette rencontre se termina par un banquet mémorable dans l’auberge du Liminbout, désormais jumelée avec La Credenza, le bar-pizzeria de Bussoleno. Lors de cette agape, nous nous promîmes de prolonger et de multiplier les liens entre ces deux luttes, liens que l’écriture du livre Contrées avait participé à renforcer et à incarner.

L’entretien avec Pepi fait suite à cette promesse. Il apporte des nouvelles fraîches de l’actualité estivale en Val Susa tout en nous interpellant sur ses résonances avec la situation française. En effet, les mesures administratives expérimentées par le gouvernement Hollande depuis la mise en place de l’état d’urgence (les assignations à résidence et interdictions de manifestations lors de la COP 21 ou du mouvement contre la loi travail, par exemple) ressemblent tristement à l’acharnement judiciaire qui sévit en Italie depuis des années. Là-bas, l’inflation des brimades répressive hors procès s’est propagée via l’état de droit, par une multiplication de contrôles judiciaires punitifs.
Mais depuis peu, de retentissants refus de se plier à ces restrictions ont émergé. Ce furent des militants turinois qui initièrent publiquement au printemps cette vague d’insubordination judiciaire, bientôt suivis d’une ribambelle de No TAV, et enfin d’une dizaine de Piémontais ayant clamé trop haut leur solidarité avec le peuple kurde et les opposants turcs. Parmi ces derniers Pepi, du comité No TAV de la haute vallée, contribue depuis plusieurs années à tisser les liens entre les montagnes en lutte des Alpes occidentales et du Kurdistan.

Les mesures qui frappent les Italiens n’ont pas toutes leurs homologues françaises, il est donc nécessaire d’expliciter brièvement ce qu’elles recouvrent. Elles entrent dans l’arsenal du contrôle judiciaire préliminaire au jugement, leur durée est donc dépendante de la lenteurs des tribunaux. De la plus légère à la plus lourde :
- l’obbligo di firma, l’obligation de se présenter au commissariat à une fréquence variable.
- il divieto di dimora, l’interdiction de territoire, déclarant zones interdites une ou des communes dans lesquelles l’accusé ne pourra plus se rendre.
- l’obbligo di dimora, l’assignation à résidence, intimant l’interdiction de sortir de sa commune, avec parfois l’obligation d’aller signer au commissariat. C’est une mesure à variables multiples (la fréquence des signatures est changeante, l’assignation peut par exemple n’être appliquée que la nuit après le travail, ou au contraire tout le temps).
- gli arresti domiciliari, l’arrestation domiciliaire, sans équivalent en France, est l’obligation de rester enfermé chez soi, la plupart du temps sans visites (sauf une personne venant apporter les repas), elle peut être agrémentée de l’interdiction de communiquer (par téléphone ou internet). Le bracelet électronique n’étant pas utilisé en Italie, ce sont des policiers qui passent à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit vérifier que vous êtes chez vous, et seul.

Enfreindre une de ces mesures vous condamne à la mesure supérieure, et pour finir à la prison. C’est le cas de deux No TAV, Luca et Giuliano, ayant rompu leur arrestation domiciliaire, et qui furent arrêtés à la frontière française début juillet.

... https://constellations.boum.org/spip.php?article198

Re: Italie

MessagePosté: 20 Sep 2016, 13:27
de bipbip
Assassiné sur un piquet de grève

Une bâche blanche devant le portail d’un centre de tri de GLS, l’un des leaders européens de la logistique, à Montale, près de Plaisance, en Italie du Nord. Le corps, sous la bâche, c’est celui d’Abd Elsalam Ahmed Eldanf, ouvrier de 53 ans, dont 13 ans de boite, père de cinq enfants. Militant syndical, il a été tué dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu’il faisait grève pour l’embauche de treize intérimaires de l’entreprise sous-traitante travaillant pour le centre de tri GLS de Plaisance. Percuté par un camion qui a forcé le barrage, il a été traîné sur plusieurs mètres, alors qu’un autre gréviste était grièvement blessé. Le tout s’est déroulé sous les yeux de la police, qui veillait à éviter les débordements des ouvriers en lutte…

... http://www.revolutionpermanente.fr/Assa ... -en-Italie

Re: Italie

MessagePosté: 24 Sep 2016, 12:42
de bipbip
Piacenza, la mobilisation après la mort d’Abdel Salam al-Danf lors d’une grève

Les travailleuses et travailleurs, syndicalistes et militant-es ouvrier-es continuent pour la deuxième semaine à Piacenza et à travers l’Italie les protestations, grèves et manifestations après la mort sur un piquet de grève d’un ouvrier originaire d’Egypte, Abdel Salam al-Danf.

Abdel Salam al-Danf a été mortellement blessé le 14 septembre par un chauffeur du camion appartenant à l’entreprise de Piancenza, General Logistic Service (GLS). Al-Danf travaillait dans la même usine et il participait à une grève avec ses camarades pour exiger de la Direction le respect des contrats de travail pour 13 de ces collègues.

La Direction a récemment licencié 37 travailleurs précaires. Les grévistes affirment que la Direction à ordonner à ce chauffeur d’utiliser son camion pour briser le blocage de l’usine dans la nuit du 14 septembre, qui a coûté la vie à Abdel Salam al-Danf.

Après cet événement, une mobilisation nationale a eu lieu jeudi et vendredi la semaine dernière. La majorité des manifestations a été organisée par le syndicat USB (Unione Sindacale di Base) et la Confederazione dei Comitati di Base.

... http://solidariteouvriere.info/notre-cl ... une-greve/

Re: Italie

MessagePosté: 20 Oct 2016, 13:27
de bipbip
Le 24 septembre dernier des milliers de personnes ont manifesté à Rome en solidarité avec le peuple kurde.

Ni Etat, ni nation. Fédéralisme et révolution

Le 24 septembre dernier des milliers de personnes ont manifesté à Rome en solidarité avec le peuple kurde. Des femmes et des hommes de tous âges, dès les premières heures de la matinée, sont arrivé.e.s de toute l’Italie, du nord au sud et des îles, pour se concentrer sur la place de Porta Pia.

La communauté kurde a ouvert la procession, suivie des mouvements de solidarité venant de différentes régions, des comités de femmes, des associations, les « No TAV » (opposant.e.s à la ligne de train à grande vitesse dans le Val de Suze) et les « No MUOS » (opposant.e.s à la construction d’une base de surveillance militaire satellitaire en Sicile), les centres sociaux, les anarchistes, l’USI-AIT, les syndicats de base, la société civile, tou.te.s ensemble à l’appui de la résistance kurde et aux personnes vivant dans ces territoires. Beaucoup de libertaires, anarchistes fédéré.e.s ou non, ont répondu à l’appel lancé dans les jours précédant par le Groupe Anarchiste C.Cafiero, FAI Rome, et par la Fédération Anarchiste italienne et ont défilé sous la banderole rouge et noire "Pas d’État, pas de Nation, Fédéralisme, Révolution".

Les drapeaux noirs et rouges de l’IFA et de l’USI-AIT ont accompagné la banderole pendant que la manifestation défilait dans les rues de la ville. Près de l’ambassade de Turquie, des cris de protestation se sont élevés contre le fasciste Erdogan, et les chants de la résistance kurde ont été diffusés par le camion qui a ouvert le défilé. Dans les jours précédant la manifestation il y avait eu à Rome des réunions, des distributions de tracts, des appels avec des mégaphones devant l’office du tourisme de l’ambassade de Turquie, une balade à vélo, des bannières de solidarité sur le pont Garibaldi et des adresses de solidarité envers le peuple kurde ont rempli les murs de la ville.

La manifestation a eu lieu exactement un mois après l’entrée de l’armée turque dans Jarablus (ville en territoire kurdo-syrien). Jarablus est une ville proche de la frontière turco-syrienne et de Kobane, ville libérée en janvier 2015, après 137 jours de siège par l’État islamique.

La ville de Kobane a été libérée par la résistance kurde, partisan et partisanes de l’Unité d’auto-défense du peuple (YPG) et les unités d’auto-défense des femmes (YPJ).

Le 24 août dernier, l’État turc a envahi Jarablus, évidemment d’une manière concertée, puisque à l’arrivée de l’armée turque, l’État islamique venait de quitter la ville.

Une invasion par l’armée turque planifiée donc par l’État turc et l’État islamique dans le but d’écraser dans le sang la révolution à Rojava (Kurdistan syrien). L’État turc a commencé "l’opération Bouclier de l’Euphrate" pour mettre en œuvre la solution finale et l’anéantissement du peuple kurde.

Le projet du génocide des Kurdes et de tous les peuples vivant dans la région du Kurdistan est venu après un an d’effusion de sang et à la guerre, des milliers de civils tués, des centaines de villages, de villes détruites et des exécutions sommaires, des milliers d’évacuations forcées.

Dans les régions de la Turquie à majorité kurde (Bakur), c’est maintenant une guerre ouverte contre la population civile.

Après le coup d’État manqué en Turquie en juillet, Erdogan a renforcé sa dictature et a accru la terreur parmi la population non seulement kurde. La liberté de la presse a été éliminée dans tout le pays. Des journalistes et des avocat.e.s ont été arrêté.e.s.

Des dizaines de milliers d’employé.e.s publics, d’enseignant.e.s, d’universitaires, des objecteurs au service militaire ont été licencié.e.s.

La répression contre des groupes actifs dans les luttes et les mouvements sociaux a augmenté sous le couvert de l’état d’urgence. Les anarchistes, les socialistes, les groupes démocratiques kurdes ont été frappés par les mesures liberticides du gouvernement turc. Même les anarchistes de la DAF (Mouvement anarchiste révolutionnaire) ont été touché.e.s par les mesures répressives et leur journal Meydan a été fermé.

Le projet d’Erdogan de créer une "zone tampon" le long de la frontière turco-syrienne, va de l’avant et c’est le lieu où l’État turc a fait et continue de faire passer l’approvisionnement à l’État islamique.

Le 13 août, la ville de Mambij a été libérée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) du contrôle de l’État islamique.

Une étape importante pour la révolution au Rojava (Kurdistan syrien). Ce progrès des Kurdes dans la résistance et dans la défaite de l’État islamique n’a pas été apprécié par le régime turc d’Erdogan et le régime syrien d’Assad.

Avec la révolution à Rojava (Kurdistan syrien) de juillet 2012, le mouvement de libération kurde a créé un système autogestionnaire de conseils dans les quartiers, dans les villages fondé sur le communalisme, l’auto-organisation fédéraliste fondée sur l’écologie, sur l’égalité dans la diversité des peuples, des cultures et des genres.

Le progrès de l’auto-détermination des Kurdes est une menace pour le capitalisme, l’État, le patriarcat, pour les puissances impérialistes et les trafiquants d’armes qui profitent de la guerre.

Sous prétexte d’aider les réfugié.e.s, créé.e.s par une guerre dans laquelle l’État turc est impliqué, l’UE lui a alloué directement 6 milliards d’euros auxquels elle a ajouté, au cours des derniers jours, 348 millions d’euros.

Au Rojava, à Bakur, comme en Italie et dans le reste du monde, la révolution dans une perspective libertaire est le patrimoine de tou.te.s les anarchistes internationalistes.

Groupe Anarchiste C. Cafiero - FAI Rome



Image

https://www.monde-libertaire.fr/?articl ... revolution

Re: Italie

MessagePosté: 23 Oct 2016, 20:13
de Lila
L'Italie s'émeut d'un drame de l'avortement

Ce droit est de plus en plus menacé dans la péninsule. C'est ce que révèle cette tragédie rapportée, assez pudiquement encore, par les plus grand journaux. Une jeune femme est morte le week end dernier, alors qu’elle tentait de mettre au monde ses jumeaux, des bébés grands prématurés.

Après une grossesse qui s’est mal passée, l’accouchement s’est déclenché à 19 semaines seulement. Tout s’est accéléré : la mère et l’un des enfant étaient en détresse. Il aurait fallu en avorter un pour la sauver mais le médecin, selon l'avocat de la famille, a refusé alors de le faire en invoquant l’objection de conscience : "je ne ferai pas un geste tant que son cœur battra". Les trois victimes sont finalement mortes après des heures de souffrance.

à lire : http://www.dailymotion.com/video/x4ydsf ... ement_news

Re: Italie

MessagePosté: 29 Oct 2016, 14:48
de bipbip
40.000 manifestants dans les rues de Rome contre l’ami de Manuel Valls
Jusqu’à présent, le Premier ministre italien Matteo Renzi (centre-gauche), au pouvoir depuis février 2014, pensait pouvoir réaliser un sans-faute. Contre-réformes sociales et populisme droitier étaient les ingrédients de sa gestion politique qui devait se couronner par un référendum censé plébisciter sa réforme constitutionnelle, le 4 décembre. C’était sans compter une grève générale organisée le 21 octobre par l’USB et une partie du syndicalisme de base et une journée de manifestation, samedi, qui a rassemblé 40.000 personnes à Rome, pour dire « non » à Renzi et à sa réforme.
... http://www.revolutionpermanente.fr/40-0 ... nuel-Valls


Italie : Incidents à l’université de Bologne
La police s’est affronté à des manifestants étudiants mardi devant un restaurant universitaire de la ville, Piazza Puntoni. Les manifestants voulaient effectuer une initiative d’auto-réduction et se sont heurtés aux policiers. Au moins deux manifestants ont reçu un traitement pour des blessures après avoir été frappé par des matraques. Après ces affrontements, un groupe de manifestants a forcé la porte et envahi des bureaux de l’université.
http://www.secoursrouge.org/Italie-Inci ... de-Bologne

Re: Italie

MessagePosté: 26 Fév 2017, 19:06
de Lila
Italie. Cherche désespérément gynécologue pratiquant l’avortement

Dans les hôpitaux publics italiens, une large majorité de médecins refusent désormais de pratiquer des IVG. Si bien qu’un hôpital a ouvert un recrutement spécialement destiné à des gynécologues non-objecteurs de conscience, suscitant une polémique.

à lire : http://www.courrierinternational.com/ar ... 1487871044

Re: Italie

MessagePosté: 26 Mar 2017, 11:07
de bipbip
Un historique de la lutte des livreurs de Foodora, à Turin

Un peu partout en Europe, l’ubérisation gagne du terrain. Les entreprises de cette soi-disant économie du partage (quelle blague!) prolifèrent, comme Deliveroo ou Foodora pour la livraison de nourriture. Les luttes aussi. Voici donc un historique de la lutte des travailleurs et travailleuses de Foodora à Turin.

... http://www.19h17.info/2017/03/23/un-his ... a-a-turin/

Re: Italie

MessagePosté: 14 Avr 2017, 06:30
de bipbip
En Italie, ils affrontent la police pour défendre des oliviers

Ils sont 300 manifestants, pour défendre 200 arbres. Des oliviers. Nous sommes dans les Pouilles, en Italie, et la manifestation tourne à l’affrontement avec la police. Il y aura plusieurs blessés à Melendugno, petite commune située dans le talon de la botte de l’Italie.

Les oliviers doivent être enlevés pour permettre le passage d’un oléoduc. Le TAP : TransAdriatic gas Pipeline. Il doit permettre de transporter le gaz d’Azerbaïdjan jusqu’en Europe occidentale. L’Italie est la fin du parcours.

... http://fr.euronews.com/2017/03/28/en-it ... e=facebook

Re: Italie

MessagePosté: 22 Avr 2017, 14:03
de bipbip
Italie : victoire des syndicats contre les lois travail

Les organisations syndicales italiennes ont contraint le gouvernement à abolir deux dispositifs néfastes pour les salariés : les chèques services et l’irresponsabilité des donneurs d’ordre.

Équivalent de la CGT française, la CGIL avait déjà remporté il y a quelques mois la bataille des signatures pour imposer un référendum abrogatif sur certaines dispositions des « lois travail » transalpines : 1,1 million de personnes (500 000 suffisent selon la Constitution) avaient ainsi signé pour abroger ces lois iniques votées d’abord par le gouvernement Berlusconi en 2008 puis renforcées en 2015 par Matteo Renzi – et à côté desquelles la loi El Khomri passerait pour timide.

La Cour constitutionnelle avait alors validé le principe du référendum, fixé au 27 mai prochain. Celui-ci devait supprimer en particulier le recours aux fameux « vouchers », ces chèques services (de 10 euros de l’heure) avec lesquels les employeurs pouvaient rémunérer les précaires pour quelques heures de travail (avec des cotisations sociales ultraréduites), mais aussi abroger le principe de non-responsabilité des donneurs d’ordre dans un contrat de sous-traitance ne respectant pas le droit du travail.

Le gouvernement de Paolo Gentiloni, successeur de Renzi à la présidence du Conseil suite à l’échec de ce dernier à faire approuver une réforme constitutionnelle en novembre dernier (également) par référendum, n’avait aucune envie de prendre le risque d’une nouvelle consultation populaire.

Le Parlement italien a donc voté mercredi 19 avril dans la soirée un texte gouvernemental abolissant les vouchers – dont l’utilisation avait été multipliée par 270 entre 2008 et 2016 ! – et rétabli la responsabilité des donneurs d’ordre. Le référendum du 27 mai n’a donc plus lieu d’être, les syndicats se félicitant de cette issue après des mois de lutte sur ces deux points.

... http://www.anti-k.org/2017/04/22/italie ... s-travail/