Indonésie

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Messagede leo » 26 Fév 2010, 14:52

On n'entend jamais parler de l'Indonésie, sauf que il y a un tsunami ou pour nous dire que c'est un pays "islamiste"...

Je ne sais s'il y a des "anarchistes" dans le sud du Sulawesi (Célèbes) mais en tout cas, il y a de la résistance sociale comme partout.


Des civils et des anarchistes s’affrontent à la police pendant une expulsion

Le mardi 23 février, des centaines de civils ont attaqué la police pendant l’expulsion de terres à Padang Raya, Makassar, Sulawesi du Sud. Au cours des affrontements, une personne a été blessée à la main. Plusieurs policiers ont eu leurs vêtements et leurs armures brûlées.
Des cocktails Molotov, des bâtons et des pierres ont été utilisées pour faire cesser l'opération militaire, à laquelle ont participé environ 400 policiers. La police a répondu à la résistance populaire avec des gaz lacrymogènes. Des grenades dirigées contre les civils ont finalement été retournées vers la police.
La détermination et la fureur des villageois ont forcé la police à reculer et à renoncer une nouvelle fois à appliquer l'ordonnance d'expulsion émise par le Tribunal du district. Depuis 2003, les autorités locales tentent d'expulser les résidents d'une zone de 4.900 m².
Jusqu'à hier (24/02) les rues proches du terrain occupé par des résidents étaient bloquées par des barricades faites de morceaux de bois, de pierres, de planches, de tonneaux et des pneus. La lutte contre l’expulsion continue.


Video des affrontements : http://news.okezone.com/play/2010/02/23 ... anah-ricuh

http://anarchistnews.org/?q=node/10761
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Messagede DjurDjura » 16 Déc 2011, 17:36

14 décembre 2011
NO FUTURE – En Indonésie, on rééduque des punks selon la charia


Plus de soixante punks participant à un concert de rock ont été arrêtés et placés en "rééducation" dans la province indonésienne d'Aceh, où la loi islamique est en vigueur, a-t-on appris mercredi 14 décembre de sources officielles.

La police en charge de l'application de la charia a interpellé 64 punks, 59 hommes et 5 femmes, qui participaient samedi soir à un concert de rock destiné à lever des fonds pour des orphelins, dans la capitale provinciale Banda Aceh, dans l'extrême nord de l'île indonésienne de Sumatra.

"Nous craignons que leurs actions ne viennent perturber l'application de la charia", a expliqué Illiza Sa'aduddin Djamal, maire adjoint de Banda Aceh. Les punks ont été transférés à une soixantaine de kilomètres de là, à Seulawah, où ils ont entamé mardi un stage de "rééducation" de dix jours, sous contrôle policier, a-t-elle précisé, ajoutant : "Nous espérons qu'ils se repentiront."

>> Lire un entretien avec le juriste Baudoin Dupret, sur l'utilisation de la charia comme source de droit.

Les jeunes hommes et femmes ont été immédiatement tondus à leur arrivée au centre de rééducation, faisant disparaître crêtes et chevelure peroxydée, avant d'être forcés à se baigner dans un lac naturel. Ils ont, par la suite, été vêtus d'habits neufs plus conformes à la charia, en lieu et place des tee-shirts vantant l'anarchie ou un groupe de rock, puis ont été contraints de participer à une séance de prières.



"Le but est de les arracher à leur comportement déviant... On doit les réhabiliter afin qu'ils aient un comportement convenable. Un traitement sévère est nécessaire", a indiqué le responsable provincial de la police, Iskandar Hasan. Une militante locale des droits de l'homme, Evi Narti Zain, a condamné l'arrestation. "Etre punk est un mode de vie et les punks vivent de par le monde sans porter préjudice à qui que ce soit", a-t-elle déclaré.

La province d'Aceh a adopté la charia en 2001, quand une autonomie lui a été accordée afin de mettre un terme à un mouvement séparatiste meurtrier. Le reste de l'Indonésie, plus grand pays musulman de la planète avec 240 millions d'habitants, pratique très majoritairement un islam modéré.

Photos : AFP / CHAIDEER MAHYUDDIN


http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/12/14/no-future-en-indonesie-on-reeduque-des-punks-selon-la-charia/
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Re: Indonésie

Messagede Sid » 23 Déc 2011, 13:56

Solidarité punk de Russie:

http://www.sabotagemedia.anarkhia.org/2 ... nesiennes/

Le 15 décembre un groupe de punks anonymes de Moscou a décidé d’agir après avoir reçu des nouvelles de la répression brutale de l’État indonésien contre la scène Punk.

Nous nous considérons en tant qu’anarcho-punks et ces nouvelles nous ont offensés dans le sens le plus profond. Nous n’allons pas tolérer l’emprise d’aucune religion sur la liberté des êtres vivants, en particulier sur notre sous-culture. Ainsi, le soir même nous nous sommes rassemblés pour exprimer notre rage. Nous avons choisi l’ambassade indonésienne comme cible. Pour nous, la solidarité commence au niveau de la sous-culture. Nous pensons que les anarchistes russes modernes paient trop peu d’attention aux sous-cultures de résistance. Nous souhaitons que les nouvelles de notre action atteignent les camarades indonésiens. Nous espérons que leurs esprits s’élèveront après avoir écouté que dans un aussi lointain pays, il y a des gens qui se sentent solidaires avec leur lutte.

Punk n’est pas un crime. La religion est fascisme. Combattez pour vos looks.
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Messagede Vieille Chouette » 23 Déc 2011, 14:19

Je sais que les asiles et les prisons de ce pays, sont le dépôt des inclassés, des nouveaux enragés, je sais qu'faut se courber et toujours rester muer, se plier, s'laisser bouffer, et en redemander... (Kyma - Les grands vides pleins)
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Re: Indonésie

Messagede barcelone 36 » 26 Jan 2012, 20:43

http://music.blog.lemonde.fr/2012/01/26 ... indonesie/
26 janvier
En soutien aux punks d’Indonésie

Image

En décembre, la police de la province d'Aceh, en Indonésie, a organisé une descente, comme savent si bien le faire les autorités armées d'une quelconque conscience morale, pour combattre un fléau qui "perturbait" visiblement la "communauté". Un concert de punk. Un concert caritatif de punk, pour venir en aide aux orphelins.

Plus de soixante "punks" ont été arrêtés, frappés et emmenés de force dans une école située à soixante kilomètres de la ville d'Aceh pour y être "rééduqués". Juste avant, la Wilayatul Hisbah, la police religieuse, a voulu mettre en scène sa "victoire" contre la déviance : des jeunes gens alignés pour avoir leur crête rasée et leur t-shirt arraché.

L'histoire a fait pas mal de bruit. Des médias occidentaux, dont Le Monde et la BBC, ont relayé l'information. Les communautés punks sur le Web peut-être encore plus. Les consulats allemand et français ont demandé des explications sur le traitement infligé par les policiers, en particulier sur le fait de plonger la tête d'adolescents dans un lac sans aucune raison. "Je leur ai dit que c'était une tradition locale", a répondu le chef de la police.

Choirul Anam, de l'ONG Human Rights Watch, rappelle que cette intervention policière n'était qu'une attaque contre la liberté d'expression et n'avait aucun fondement juridique :"Les gamins punks n'avaient pas troublé l'ordre public." Il estime que le traitement des jeunes, une fois incarcérés, violait la convention de l'ONU sur la torture, signée par l'Indonésie en 1985.

Plus d'un mois après les faits, on ne sait pas si les 64 jeunes hommes et femmes sont toujours aux mains des policiers, s'ils ont été libérés, s'ils ont pu récupérer leurs t-shirts et leurs boucles d'oreilles. Au-delà de la rééducation, la police n'a formellement inculpé aucun d'entre eux.

Image

On peut médiatiser ce genre de situation, en parler le plus possible pour susciter l'indignation ou même la colère. On peut aussi s'organiser et tenter de défendre ce qui a été concrètement bafoué ce jour-là : le droit d'écouter une musique qui ne plaît pas à tout le monde. Si tu as envie d'aider les punks d'Aceh, ne leur envoie pas d'argent. Envoie-leur des disques. C'est bien sûr l'idée qu'ont eu plusieurs structures de la communauté punk.

Le label Aborted Society a demandé aux internautes de faire des mixtapes – "un élément crucial de notre sous-culture, responsable à elle toute seule de la dissémination du punk dans le monde" – et vient d'envoyer une caisse entière de K7 à Aceh. Movement Records a lancé un appel au don pour produire des exemplaires de la compil' Punk Aid 2012 - Aceh Calling, avec tout un tas de groupes de punks, pour l'envoyer aux gamins indonésiens.

La région d'Aceh est une ancienne terre de punk. "Il existe une communauté punk depuis les années 1980, rappelle le Jakarta Globe. Des concerts et des rassemblements ont eu régulièrement lieu jusqu'aux conflits armés entre les indépendantistes et l'armée pendant toutes les années 1990 et jusqu'à 2004", date de l'armistice et du tsunami qui a dévasté l'Asie du Sud-Est.

Ce serait facile de dire que la guerre, les désastres naturels et le fanatisme religieux n'ont pas réussi à venir à bout de l'envie de vivre sa vie différemment en se faisant mal aux oreilles. Ce serait sûrement un raccourci, mais en regardant des gosses de 11 ans slammer en 2009, on se dit que quand même...

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Messagede altersocial » 18 Nov 2012, 12:51

Après la grève générale ouvrière des industrie en octobre, les braises de la mobilisation sont toujours là :

En Indonésie, la classe ouvrière crie son ras-le-bol

Salaire minimal et emplois précaires figurent au cœur des revendications des mouvements syndicaux. Des grèves massives sont annoncées dans les prochains jours.

Sonnant comme le coup d’envoi des manifestations à venir, plusieurs milliers d’ouvriers sont descendus dans les rues de Purwakarta, Java Ouest, le 14 novembre. Principaux mots d’ordre des manifestants : une hausse du salaire minimal et une interdiction des emplois temporaires, deux questions perçues comme indispensables pour l’amélioration de leurs conditions de vie. La fronde ouvrière grossit en dépit de l’annonce faite, le 12 novembre, par le ministre de l’Industrie d’une probable hausse du salaire minimal mensuel à 2 millions de roupies (163 €) et de 50% dans la capitale.

Elle témoigne «d’une audace grandissante de la part des ouvriers de se battre pour obtenir des changements», écrit le Straits Times. Une grève générale en octobre a perturbé la production d’un millier d’usines et a causé la perte d’un millier de milliards de roupies (80 millions d’€). Bien que l’Indonésie affiche une croissance soutenue et a attiré 5,9 milliards de dollars d’investissements étrangers au troisième trimestre, ces actions se répètent avec une fréquence rapprochée. Selon une étude de l’OCDE, le Smic indonésien, rapporté à l’ensemble des salaires dans le pays, est un des plus élevés au monde. Pourtant, les leaders syndicaux l’estiment insuffisant car calculé sur la base des besoins d’un célibataire.

Après Purwakarta le 14 novembre, la Confédération syndicale d’Indonésie (MPBI) a annoncé un rassemblement de 50.000 personnes à Batam le 17. Le 19, ce sont les ouvriers de Surabaya qui devraient débrayer, avant la tenue, le lendemain, de manifestations dans les principales villes de Java. 70.000 manifestants sont attendus à Jakarta où ils ont prévu de marcher vers le palais présidentiel et le Parlement.
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Messagede altersocial » 20 Jan 2013, 10:15

Des militaires payés pour menacer les travailleurs de Nike en Indonésie

Selon les travailleurs et travailleuses d’une usine de chaussures Nike en Indonésie, l’usine paierait des militaires pour les menacer et les obliger à travailler pour un salaire inférieur au minimum vital.

Le 15 janvier 2013, ABC News a publié une information choquante selon laquelle les travailleurs et travailleuses de l'usine Nike à Sukabumi, ville située au Java occidental, feraient l'objet de menaces de la part de militaires pour soutenir la requête de l'employeur demandant à être exempté de verser le nouveau salaire minimum. Il est important de noter qu'en 2012, des millions de travailleurs et travailleuses manifestèrent pour exiger une augmentation du salaire minimum et des prestations de sécurité sociale, et une amélioration des conditions de travail. En réponse aux manifestations ouvrières, le gouvernement avait augmenté les salaires de 46 pour cent en les portant de 1,4 million d’IDR (145 USD) à 2,04 millions (220 USD).

Toutefois, les entreprises ont eu la possibilité d’être exemptées de l’application des nouveaux salaires en fournissant des renseignements sur leurs conditions financières et avec l’accord du personnel. C’est dans ces circonstances que l’usine Nike à Sukabumi aurait payé des militaires pour menacer les travailleurs et travailleuses et les forcer à accepter que l'entreprise soit exemptée de verser les nouveaux salaires. Il leur a même été dit que “les officiers de renseignement militaire étaient nombreux à l'intérieur de l'usine”.

Les syndicalistes et activistes sociaux ont exprimé leur inquiétude face à la gravité d’une présence de militaires pour menacer les salariés.

Un nouvel article du Jakarta Globe indique que Nike a annulé depuis lors sa demande d'exemption.


Rassemblement de 5.000 travailleurs à Jakarta pour les salaires

Les syndicats ont pris la tête d'une manifestation massive de 5.000 travailleurs et travailleuses à Jakarta, le 16 janvier, pour dénoncer la décision du gouvernement d'exempter plus de 900 entreprises de l'augmentation du salaire minimum convenue en novembre 2012.

La manifestation s'est rendue le 16 janvier 2013 dès 9 heures du matin du siège de la police métropolitaine à Jakarta au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, puis au ministère de la Main-d'œuvre et de la Transmigration (ministère du Travail). La police et les forces armées avaient déployé 9.000 fonctionnaires pour surveiller la manifestation.

La deuxième revendication de la manifestation concernait le blocage par le gouvernement de l'augmentation proposée du prix de l'électricité qui réduira considérablement le pouvoir d'achat des travailleurs et travailleuses.

Un mois après la mobilisation par les syndicats indonésiens de 3 millions de travailleurs et travailleuses dans des manifestations massives le 3 octobre 2012, la décision avait été prise d'augmenter le salaire minimum à Jakarta pour qu'il passe de 157 à 230 USD en 2013.

Environ 986 entreprises, appartenant le plus souvent aux industries de la chaussure, de la confection et du textile, ont envoyé depuis lors des lettres au ministère du Travail pour demander leur exemption du paiement du nouveau salaire minimum, tout au moins jusqu'à l'année prochaine, et 46 entreprises à forte intensité de main-d'œuvre ont déjà été approuvées. Parmi ces 986 entreprises, beaucoup continuent de traiter avec des syndicats liés au pouvoir militaire ou avec des syndicats jaunes pour intimider les travailleurs et travailleuses et les empêcher d'adhérer à des syndicats démocratiques.

La puissante fédération des syndicats indonésiens de métallurgistes FSPMI a mobilisé sous la direction de son président Said Iqbal des milliers de métallurgistes. Iqbal est également président de la confédération syndicale KSPI qui a également rassemblé des membres pour participer à la manifestation. Le nouveau conseil indonésien des travailleurs MPBI, qui a unifié les trois principales confédérations syndicales du pays (KSPI, KSBSI et KSPSI), a également pris part à la manifestation.

Said Iqbal soutient que seul le ministère du Travail a le droit d'accorder une exemption à des entreprises, et ce, dans deux circonstances: soit quand un audit a reconnu que l'entreprise a subi des pertes au cours des deux dernières années, ou quand un accord a été conclu avec les salariés pour différer la hausse salariale.
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Re: Indonésie

Messagede altersocial » 03 Mai 2014, 09:52

Soutien aux travailleurs du papier en grève en Indonésie

02.05.2014

Une deuxième série de grèves a commencé dans l’une des usines de pâte à papier et de papier en Asie – chez Sinar Mas en Indonésie. Parmi d’autres revendications, les grévistes membres du syndicat des travailleurs du papier de Pindo Deli demandent la tenue de négociations sur le salaire minimum.

En mars, les membres du syndicat des travailleurs du papier de Pindo Deli dans l’une des usines du groupe APP en Asie – Sinar Mas dans le district de Karawang en Indonésie, se sont mis en grève pour obtenir la reprise des négociations par la direction, et discuter du taux de salaire minimum établi dans le district par le gouverneur de la province de Java occidental. Quatre séries de négociations se sont terminées par un échec, et par la suite, la direction a déclaré la grève illégale et fait appel aux forces de police contre les grévistes. Les salaires de tous les responsables syndicaux ont été illégalement réduits. En avril, les salariés ont entamé une deuxième grève. Apportez votre soutien aux grévistes de l’une des plus grandes usines de pâte à papier au monde en participant à la campagne de LabourStart.
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Re: Indonésie

Messagede bipbip » 02 Fév 2015, 03:37

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Re: Indonésie

Messagede Pïérô » 31 Mar 2015, 18:35

La privatisation de l’eau déclarée inconstitutionnelle en Indonésie, Suez menacerait de saisir l’arbitrage commercial international

C’est une victoire éclatante pour les citoyens de Jakarta. Un tribunal vient de déclarer la privatisation de l’eau contraire à la constitution indonésienne, et d’annuler en conséquence le contrat de concession passé avec Suez en 1997, purement et simplement et sans compensation pour l’entreprise française. C’était l’un des plus anciens et des plus controversés des contrats de Suez. Selon des sources internes à l’administration de Jakarta, le groupe français a menacé de saisir un tribunal arbitral privé, utilisant ces fameux mécanismes ISDS qui défraient la chronique dans le cadre du débat sur le projet d’accord commercial transatlantique.

... http://multinationales.org/La-privatisa ... nesie-Suez
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Indonésie

Messagede bipbip » 27 Sep 2015, 01:31

Indonésie 1965 50 années de silence sur un massacre

Mercredi 30 septembre 18h30 Fontaine des Innocents Paris M° Châtelet

1965-2015 : 50 années de silence sur un massacre …

Indonésie 1965 Pour la mémoire, la Justice et les réparations Il y a 50 ans, le 30 septembre 1965 un massacre politique débutait en Indonésie. Plus d’un million de membres ou sympathisants du Parti Communiste Indonésien étaient assassinés, jetés dans des fosses communes, torturés, violées et plusieurs dizaines de milliers emprisonnés sans jugement dans des camps de concentration. Les conséquences des massacres de 1965 et 1966 ont engendré des blessures pour plusieurs générations. Les disparitions, les enlèvements, la torture, l’ostracisme envers des familles entières, ont été les méthodes de gouvernement d’un régime qui a ensuite pillé les ressources nationales au profit de compagnies étrangères. Ce massacre, qui se déroule au moment même où commence l’intervention américaine au Vietnam, a été commandité par la CIA et exécuté par les militaires indonésiens et des religieux dont les propriétés étaient menacées par la mise en œuvre d’une véritable réforme agraire impulsée par le PCI qui, fort de ses 3 millions de membres et des 16,6% aux dernières élections était entré dans le gouvernement de Soekarno initiateur du mouvement des « Non Alignés » lors de la conférence de Bandung en 1955. Aujourd’hui, 50 ans après il est grand temps de demander justice et réparation. Car de même que l’on tua des gens parce qu’ils étaient arméniens, juifs ou tutsis, on tua en Indonésie pour la seule raison d’être membre ou sympathisant d’un parti politique ou d’une organisation qui lui est liée. Il est temps de faire la lumière sur un des pires massacres de l’histoire du XXème siècle passé sous silence par les médias et de rendre justice aux victimes de ce crime contre l’humanité.

Pour commémorer le souvenir de ce massacre et en hommage aux victimes de ce génocide, le Réseau Indonésie et le réseau Sortir du Colonialisme appellent à un grand rassemblement le 30 septembre à 18 h 30 à la Fontaine des Innocents, Métro Les Halles ou Châtelet

http://www.anticolonial.net/spip.php?article2999
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Re: Indonésie

Messagede Lila » 03 Oct 2015, 15:54

Indonésie : fouettées en public pour des relations sexuelles hors-mariage

Dans la province d’Aceh, en Indonésie, la foule est venue assister au lynchage de plusieurs femmes accusées d’avoir eu des relations sexuelles hors-mariage. Visiblement, l’application de la charia dans cette province indonésienne attire les foules. Sans spectateurs, les violences punitives en public, auraient beaucoup moins d’impact. Là encore, des scènes qui montrent que l’éducation est primordiale dans la lutte contre les lois barbares imposées par ces fanatiques religieux.

à lire : https://sanscompromisfeministeprogressi ... s-mariage/
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Re: Indonésie

Messagede Lila » 06 Mar 2016, 20:06

Indonésie : battue en public pour avoir passé du temps avec un homme

Une jeune femme a été battue en public, devant une foule d’objectifs, par un policier faisant respecter la charia ce mardi en Indonésie. Châtiment auquel ont été condamnées 18 autres personnes ce jour-là. Elle est accusée d’avoir passé du temps dans une salle seule avec un jeune homme.

La loi islamique, appliquée dans cette région, interdit à une femme et à un homme non mariés de «s’approcher trop près l’un de l’autre».

https://sanscompromisfeministeprogressi ... -un-homme/
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Re: Indonésie

Messagede bipbip » 09 Avr 2016, 18:48

Indonésie : Deux syndicalistes emprisonnés

En décembre 2013, Abdul Hakam et Agus Budiono, deux syndicalistes de la ville de Gresik (une ville portuaire dans la province de Java oriental en Indonésie) du FSPBI- KASBI (Confederation of Indonesia Prosperity Trade Union ) ont été condamnés à une peine de prison de 3 mois sous l’accusation d’organiser les travailleurs à manifester. Durant 3 ans, le FSPBI a combattu cette décision en faisant appel. Ce jeudi 7 avril 2016, un tribunal a confirmé leur peine et ils ont été envoyés en prison pour trois mois, en vertu de la loi « Unpleasant Act ».

http://www.secoursrouge.org/Indonesie-D ... mprisonnes
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Re: Indonésie

Messagede Lila » 25 Sep 2016, 18:39

Indonésie : lancement d’une campagne contre les mutilations sexuelles féminines

Après un premier échec en 2006, l’Indonésie lance une campagne contre les mutilations génitales qui touchent près de la moitié des fillettes de onze ans. Copie d’écran de Channel News Asia, le 22 septembre 2016.

Channel News Asia – Pas facile pour ce pays à forte majorité musulmane de se prononcer avec autant de clarté sur l’excision et les mutilations génitales féminines. Mais l’Indonésie, sous l’impulsion de sa ministre de la Condition de la Femme, Yohana Yembise, a lancé une campagne nationale contre les mutilations génitales féminines, tenant ainsi tête aux multiples associations religieuses du pays, hostiles à toute forme d’interdiction. En 2006, l’Indonésie avait déjà essayé de combattre ces mutilations qui touchent près de la moitié des fillettes de onze ans, mais les législateurs avaient été obligés de renoncer à tout semblant de loi ou de décision face à la violente opposition des organisations religieuses.D’après l’Unicef, trois fillettes sur quatre sont excisées avant l’âge de six mois, le plus souvent par des sages-femmes. Ces mutilations qui consistent en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes (clitoris et petites lèvres, voire grandes lèvres) ont de graves conséquences sur la santé des femmes : outre les risques d’hémorragie et d’infection, elles entraînent des problèmes lors de l’accouchement, des fausses-couches, sans oublier une sexualité souvent douloureuse.

la suite : http://federationgams.org/2016/09/23/in ... feminines/
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