Krach économique en vue ? (2e partie)

Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede Flo » 19 Juil 2012, 12:51

Sus à l'orthodoxie budgétaire défendue par la Cour des comptes !

LE MONDE | 18.07.2012 à 13h49

Par Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon, Pierre Khalfa, Stéphanie Treillet, Edwin Le Héron, Christophe Ramaux
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Le monde connaît sa plus grande crise depuis les années 1930. Le modèle néolibéral est clairement responsable de la déflagration ouverte en 2007. Pourtant, depuis 2010, en Europe particulièrement, les néolibéraux réussissent un véritable tour de force : ils prennent prétexte de l'une des conséquences de leur crise, le gonflement des déficits et des dettes publics, pour imposer encore plus leur modèle en faillite.

Au lieu de prendre la dette publique pour ce qu'elle est (une conséquence de la crise), ils la présentent comme la cause de tous les maux. A la façon du funeste médecin de Molière, ils préconisent la saignée : l'austérité généralisée. Cette austérité tant budgétaire que salariale plonge la zone euro dans la récession et menace d'y entraîner le monde.

La récession n'engendre pas seulement contraction du pouvoir d'achat, explosion du chômage et de la pauvreté, elle entraîne également une chute des recettes fiscales, de sorte que déficits et dette publics ne se réduisent pas. Ce qui est "gagné" d'un côté (par la réduction des dépenses) est perdu de l'autre (par la chute des recettes). Qu'importe : puisqu'ils ne se réduisent pas, il faut aller encore un peu plus loin. La spirale est absurde : les politiques d'austérité plombent la croissance, donc creusent le déficit, ce qui justifie de nouvelles politiques d'austérité, et ainsi de suite.

Le résultat de cette politique est accablant : après la grande récession de 2008-2009, puis deux années de reprise poussive, l'Europe replonge en récession. Faut-il poursuivre et même durcir cette politique ? C'est ce que préconise le nouveau rapport de la Cour des comptes.

Ce rapport ne contient aucune analyse sur les causes de la nouvelle récession, ni a fortiori sur les moyens susceptibles de l'enrayer. Son mantra est tout autre : la France doit à tout prix respecter la politique de "réduction du déficit" afin de bénéficier d'une "appréciation favorable" des "marchés financiers sur sa politique".

La Cour s'accroche à l'objectif de réduction du déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013. Cette cible avait été fixée par le gouvernement Fillon, en 2010, mais avec une prévision de croissance de 2,5 % par an sur la période 2011-2013. Or la croissance sera beaucoup plus faible, reconnaît la Cour (0,4 % en 2012 et 1 % en 2013).

Pire, indique-t-elle incidemment, "une récession dès la mi-2012 et une croissance quasi nulle en 2013 pourraient même être envisagées". Comment expliquer ce ralentissement économique ? La Cour délivre un satisfecit marqué au précédent gouvernement. Mais sa politique de rigueur, à l'instar de celle appliquée un peu partout en Europe, n'est-elle pas pour une large part responsable de ce retournement ?

La Cour évoque en quelques lignes le point de vue keynésien sur le sujet : une réduction des déficits d'un point de PIB peut provoquer une baisse du PIB allant jusqu'à 1,5 %. La dépense publique, ce sont des transferts aux ménages (54 %) ou bien encore des salaires versés aux fonctionnaires (24 %). La réduire, c'est contracter d'autant les revenus, la demande et donc la production, tant publique que privée, et par conséquent aussi les recettes fiscales. Mais ce point de vue est rapidement balayé.

Selon la Cour, "une stratégie crédible de réduction des déficits est susceptible d'amener les agents économiques à réduire leur épargne de précaution". C'est l'argument libéral des "anticipations rationnelles" qui ressort à l'occasion. Elle suppose que chacun fonctionne comme suit : si l'Etat réduit ses dépenses, alors chacun sachant qu'il paiera moins d'impôts demain, se précipite chez son commerçant pour dépenser la somme qu'il n'aura pas à payer en impôt, de sorte que l'effet récessif de la baisse des dépenses publiques est neutralisé. Mais cette fable de la forte baisse de l'épargne est-elle crédible, a fortiori en période de hausse du chômage ?

L'argument keynésien balayé, reste donc le noyau dur des préconisations. Puisque la croissance sera plus faible que prévu, l'effort devra être encore plus grand que planifié pour atteindre le sacro-saint objectif de 3 % de déficit en 2013. Les parlementaires qui vont discuter du projet de loi de finances 2013 n'ont pas le choix. Il leur faudra trouver la bagatelle de 33 milliards d'euros d'économies supplémentaires.

Gel des prestations sociales (dont les retraites et les prestations familiales) et des salaires des fonctionnaires, blocage des promotions et des avancements, extension de la révision générale des politiques publiques (non-remplacement d'un départ sur deux à la retraite) aux collectivités locales, et, pourquoi pas, hausse "temporaire" de la TVA et de la contribution sociale généralisée (CSG), c'est-à-dire deux impôts non progressifs : les préconisations de la Cour ont le mérite de la clarté. L'objectif de 3 % passe avant tout souci de croissance, d'emploi, de cohésion sociale.

Les orientations préconisées par le rapport de la Cour des comptes sont socialement insupportables, économiquement absurdes, démocratiquement inacceptables. Elles sont présentées comme une évidence non discutable. Mais, après le cataclysme ouvert en 2007, est-il encore admissible qu'un unique point de vue ait droit de cité dans les rapports officiels ?

Jean-Marie Harribey, Dominique Plihon (Attac) ; Pierre Khalfa, Stéphanie Treillet (Fondation Copernic) ; Edwin Le Héron, Christophe Ramaux (Economistes atterrés).

http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html

"La société à venir n'a pas d'autre choix que de reprendre et de développer les projets d'autogestion qui ont fondé sur l'autonomie des individus une quête d'harmonie où le bonheur de tous serait solidaire du bonheur de chacun". R. Vaneigem
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Messagede ivo » 31 Juil 2012, 12:31

Le chômage à un niveau record dans la zone euro
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INFOGRAPHIE Le taux de chômage de la zone euro s'établit à 11,2%. Selon les estimations d'Eurostat, 17,8 millions de personnes étaient au chômage dans la zone euro en juin, soit 123.000 de plus que le mois précédent. C'est le 14e mois consécutif avec un chômage supérieur à 10%. Pays les plus touchés, sans surprise : la Grèce et l'Espagne.

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Messagede ivo » 27 Aoû 2012, 14:40

Unilever anticipe un "retour de pauvreté" en Europe
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Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire se prépare à un retour de la pauvreté en Europe. Pour s'adapter, Unilever s'inspire du modèle asiatique en vendant des produits en plus petit conditionnement, et meilleur marché.


Pour Unilever, la "pauvreté revient en Europe". C'est ce qu'a déclaré lundi Jan Zijderveld, responsable de la multinationale Unilever, au quotidien allemand Financial Times Deutschland. Pour s'adapter, le géant agroalimentaire, qui possède Dove, Cajoline, Magnum ou bien Alsa, s'apprête à vendre ses produits dans de plus petits condtionnements.

"Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que 17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de lessive qui coûte la moitié de son budget",
explique le responsable.

Une stratégie inspirée de l'Asie

Jan Zijderveld s'est notamment inspiré des méthodes utilisées par Unilever dans les pays asiatiques en voie de développement. "En Indonésie nous vendons des échantillons individuels de shampoing pour 2 à 3 centimes pièce et pourtant nous gagnons de l'argent", indique le responsable. "Nous savons comment cela fonctionne, mais nous l'avons oublié en Europe", ajoute-t-il.

En Espagne, le groupe vend déjà des petits paquets de lessive, ne permettant de faire que cinq machines. En Grèce, Uniliver propose désormais des portions de pommes de terre et mayonnaise plus petites. Reste à savoir, si au kilo ou au litre ce ne sera pas plus cher.


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Messagede niouze » 27 Aoû 2012, 22:01

Par
Woodward et Newton
lun, 20/08/2012 - 14:15
Investissements: Les initiés lâchent les banques

Les gros investisseurs commencent à se délester de leurs actions bancaires pour se ruer vers l’or : pas encore la franche panique, mais ca y ressemble…



Marre des couacs du CAC 40 et du S&P 500 qui jouent au yo-yo avec vos maigres économies ? Vous n’êtes pas les seuls. Des mecs plutôt bien informés (initiés ou affranchis seraient finalement de faux amis) comme les milliardaires George Soros et John Paulson semblent être parvenus à la même conclusion, en particulier vis à vis des banques et de la finance dont ils paraissent se méfier comme de la peste.

A en juger par les documents remis à la SEC à fin juin, Oncle George a décidé que les banques US n’étaient plus fréquentables. On le comprend.

Il a donc commencé à fourguer toutes les actions qu’il possède dans ce qui touche de près ou de loin à l’activité des banksters (420 000 actions de City Group, 701 400 actions de JP Morgan, 120 000 actions de Goldman Sachs....) soit une cession d’une cinquantaine de millions de dollars.

Dans le même temps, il a acheté de l'or. Beaucoup. En particulier sous la forme de 884 000 actions du fonds SPDR Gold Trust, acquises par l’intermédiaire de son fameux Soros Fund Management. Une facture d’environ 130 millions de dollars.



George Soros, le roi Midas 2012

Il est d'ailleurs en bonne compagnie au sein du fonds aurifère : John Paulson, alias "le sultan des subprimes" qui s’est fait une vingtaine de milliards de dollars en spéculant à la baisse à partir d’avril 2005, au moyen de CDS (Credit default Swaps) contre les crédits immobiliers faisandés, continue à acheter de l’or comme un possédé, malgré le cours actuel du métal jaune. On estime aujourd’hui que près de 45% de ses 24 milliards d’actifs perso’ sont investis dans l’or sous toutes ses formes, par le truchement du fonds spécialisé qu’il a créé en novembre 2009.





Comme chacun sait, Oncle George, né György Schwartz, a fait sauter la banque d’Angleterre le 16 septembre 1992 en vendant à découvert 10 milliards de £ et en contraignant la monnaie de sa très gracieuse majesté Elisabeth II à sortir du serpent monétaire européen. Il a empoché 1,2 milliard de dollars de bénef’ au passage. Un anniversaire qu’il s’apprête peut être à fêter dignement le mois prochain, qui sait ? Son comparse Paulson à attendu 2010 pour commencer à méchamment spéculer sur la faillite de la Grèce. Spéculer à la baisse ça créé des liens…

Soros, pas franchement du genre déconnard ne confiait-il pas en début d’année au magazine Newsweek : « Je ne suis pas venu pour vous divertir. La situation est aussi grave et difficile que ce que j’ai connu de pire dans ma carrière. Nous devons faire face à des temps très durs, comparables en de nombreux points à la grande dépression des années 30. Nous assistons à un repli général des économies développées qui menace de nous plonger dans une décennie de stagnation accrue, voire pire. Le scénario le plus optimiste est un environnement déflationniste. L’autre est un effondrement du système financier… »


La ruée vers l’or

Ce qui est beaucoup plus inquiétant que les fulgurances du duo blindé, c’est que les banques centrales semblent à leur tour, leur emboîter le pas.

Pendant que leurs dirigeants nous tiennent des propos lénifiants sur le bout du tunnel et l’improbabilité d’un effondrement du système bancaire international tout en prodiguant aux dirigeants bancaires, des cours intensifs de respiration artificielle, leurs adjoints s’adonnent discrètement à un remake de la ruée vers l’or, saison 4.

D’après le Conseil Mondial de l’Or (World Gold Council) les achats d’or par les banques centrales ont en effet explosé au cours du second trimestre 2012 : 62,9% d’augmentation par rapport au trimestre précédent et surtout, plus 137,9% par rapport au second trimestre 2011 ! Franchement flippant même si les chinois pèsent particulièrement lourd dans la balance...

Avant 2009, les banques centrales ont été globalement vendeuses nettes d’or pendant 20 ans. Les 157,5 tonnes d’or qu’elles ont achetées au cours du 2ème trimestre de cette année constitue le record – inquiétant – depuis que le secteur est devenu globalement acheteur à partir du 2ème trimestre 2009.

Pendant ce temps là, les geeks et leurs parents qui ont acheté des actions FaceBook chouchou des analystes, dont l’introduction en bourse est intervenue il y a quelques semaines, voient la valeur de leur investissement fondre de près de 50%. Damned…



Connaissant le palmarès de Paulson et Soros, il semble urgent de se débarrasser des titres bancaires et de les accompagner, même de loin, dans leur nouvelle aventure : bye-bye Goldman Sachs, hello gold tout court, et bonne rentrée tout de même…

http://www.bakchich.info/international/ ... ques-61607
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 06 Sep 2012, 19:27

La "troïka" veut faire travailler les Grecs jusqu'à six jours par semaine
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Pourquoi les Grecs pourraient travailler six jours par semaine
http://www.20minutes.fr/economie/998507 ... rs-semaine

Grèce : la colère monte contre la semaine de six jours
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... -jours.php

XD
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Messagede ivo » 07 Sep 2012, 08:38

Tout va très bien, Madame la Marquise
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C'est une série de photos de visages, qu'on pourrait voir sur une affiche genre "Wanted" dans un western américain... Ce western-là est celui de la finance internationale.

Ces portraits sont ceux d'Alan Greenspan, l'ancien gourou des marchés, de financiers milliardaires comme John Paulson, de grands banquiers ou de traders qui ont défrayé la chronique. On y trouve aussi quelques français comme l'ex-président de la BCE, Jean-Claude Trichet, ou encore le socialiste Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce.

Philippe Cohen dans Marianne fait la liste de ceux qu'il considère comme les "50 responsables de la crise", ceux qui pourtant sont toujours là, et Marianne dresse l'acte d'accusation : "ils ont créé de toutes pièces le chaos économique, et ils continuent de s'enrichir pendant que partout dans le monde les citoyens paient le prix de leurs erreurs"...

Et pour conclure cette charge anti-libérale, Marianne s'étonne que les scandales qui ont encore touché toute une série de banques cet été soient passés plus ou moins inaperçus, comme si c'était devenu la norme, Marianne qui résume l'air du temps financier en allant chercher le tube de Ray Ventura des années 30 : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, sauf que..."

La crise vue avec l'ironie de Marianne et Ray Ventura : tout va très bien ou pas, en tout cas depuis hier la Banque Centrale Européenne a rajouté sa petite musique à elle avec des annonces largement commentées ce matin dans la presse.

La BCE se déclare donc prête à racheter la dette publique des Etats. Pour les Echos, "la BCE frappe fort pour sauver l'euro", et pour les Echos, pour une fois, elle n'a déçu personne, mais c'est comme de marcher sur une seule jambe, et c'est maitenant aux politiques de prendre le relais, sinon sur une seule jambe, la jambe de la BCE, l'Europe va tomber.

Même tonalité dans le Figaro, qui salue les engagements de Mario Draghi, le président de la BCE, avec cette formule : "Aide-toi, Mario t'aidera"...

Une autre traduction à la Une de Libération : "l'Europe éponge la dette", mais Libé souligne en rouge, comme si c'était l'une de ses précisions qu'on lit en bas des contrats en tous petits caractères, que c'est "sous conditions"... Des conditions, c'est ce que retient aussi l'Humanité, pour qui "la BCE monnaie chèrement son soutien en posant des conditions insoutenables pour les peuples"...


Peugeot sorti du CAC 40
http://www.franceinfo.fr/economie/peuge ... 2012-09-06

En Grèce, l'ancien Premier ministre donne des conférences à 30 000 euros...
http://www.marianne2.fr/En-Grece-l-anci ... 22299.html

L'écart entre les riches et les pauvres s'est accru en 2010
http://www.challenges.fr/economie/20120 ... -2010.html
Le niveau de vie des Français a baissé en 2010, comme cela n'avait pas été le cas depuis 2004. Seuls les plus aisés ont été épargnés alors que la pauvreté a progressé, surtout chez les plus jeunes. Le détail ici.
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 09 Sep 2012, 07:40

Manifestations contre les nouvelles mesures d'austérité en Grèce
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... KT20120908
THESSALONIQUE, Grèce, 9 septembre (Reuters) - Plusieurs milliers de Grecs ont défilé samedi dans les rues de Thessalonique, la deuxième ville du pays, pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité réclamées par les créanciers internationaux.

Il s'agit du premier mouvement de protestation d'ampleur contre le plan d'austérité de près de 12 milliards d'euros concocté par le Premier ministre Antonis Samaras afin de rassurer les inspecteurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) qui sont arrivés à Athènes vendredi pour faire le point sur les progrès réalisés dans le programme de réformes.

A l'exception de quelques drapeaux de l'Union européenne brûlés et de jets de pêches, la manifestation, qui a rassemblé 15.000 syndicalistes et militants de gauche, s'est déroulée sans incident.

Antonis Samaras, qui s'était opposé au premier plan de sauvetage en 2010, s'est engagé à mettre en place une série de réformes drastiques et des mesures d'économies à son arrivée au pouvoir en juin dernier.

Le gouvernement grec demande un délai de deux ans supplémentaires, jusqu'à fin 2016, pour réaliser les économies exigées en contrepartie de l'aide financière internationale accordée à Athènes. (John Kolesidis et Vassilis Triandafyllou, Marine Pennetier pour le service français)
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 14 Sep 2012, 19:18

En Californie, San Bernardino est la troisième ville déclarée en faillite
fr info
C'est l'une des conséquences de la crise économique et immobilière aux Etats-Unis, en Californie, San Bernardino, la plus grosse agglomération de l'Etat (200.000 habitants), située à l'est de Los Angeles et traversée par la mythique Route 66, vient de déclarer faillite.

Une banqueroute annoncée après de nombreuses années difficiles. San Bernardino offre un visage de ville fantôme économiquement parlant (terrains vagues dans le Centre et un bâtiment sur deux à vendre ou à louer, le centre commercial est vide). Près de l'hôtel de ville, les fontaines n'ont plus d'eau et l'herbe jaunie. Coralie Garandeau, correspondante dans la région, a rencontré Julio, jardinier qui doit être prochainement licencié. La ville ayant perdu ses revenus fiscaux, elle doit donc réduire ses effectifs municipaux, remercier pompiers et policiers. Certains habitants ne comprennent pas ce qui se passe, d'autres montrent du doigt les hauts salaires des dirigeants et la présence d'étrangers (frontière mexicaine) qui prennent le travail des américains et qui ont plus de droits qu'eux.

San Bernardino serait la deuxième ville la plus pauvre des Etats-Unis. Des analystes pensent que d'autres villes sont dans le sillon de San Bernardino.
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Messagede ivo » 15 Sep 2012, 18:35

A Madrid, une marée humaine mobilisée contre la rigueur
fr info
Des centaines de milliers de personnes , venues de toute l'Espagne, ont afflué vers la grande place Colon, pour dénoncer la politique d'austérité menée par le gouvernement actuel, qui cherche à faire 102 milliards d'économies d'ici la fin 2014 pour réduire le déficit.

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Manifestation monstre à Madrid contre l'austérité © Maxppp EPA/ CHEMA MOYA

"Ils veulent ruiner le pays, il faut l'empêcher" proclament les manifestants. Les avenues qui convergent la grande place Colon, en plein coeur de Madrid, sont noires de monde. C'est une marée humaine qui défile contre le plan d'austérité prôné par le gouvernement Rajoy.

Venus de tout le pays, les manifestants ont défilé par couleur : parents, enseignants et élèves en vert, services de santé en blanc, fonctionnaires en noir, personnes âgées en orange...
Quelque 150 organisations appelaient à la manifestation ce samedi.

Dans leur ligne de mire, les économies décidées par Mariano Rajoy, donc. Déjà, le gouvernement a sacrifié la prime de Noël des fonctionnaires, augmenté les impôts et la TVA, réduit les allocations chômage. L'objectif est de ramener le déficit public, qui a atteint 8,9% du PIB en 2011, à 6,3% cette année, 4,5% en 2013 et 2,8% en 2014.

102 miliards d'économies au total, à faire d'ici la fin 2014, pour réduire le déficit public - qui pourraient ne pas suffire : l'Espagne risque de devoir demander un plan de sauvetage global pour son économie, au prix d'une rigueur encore plus grande.

La grogne s'intensifie en Espagne. Marie-Hélène Ballestero
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 16 Sep 2012, 07:55

Plus de 100.000 personnes contre l'austérité dans les rues au Portugal
fr info
Comme en Espagne, le Portugal a connu une journée de mobilisation monstre dans les rues contre les mesures d'austérité du gouvernement.

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Des dizaines de milliers de manifestants dénoncent les mesures d'austérité à Lisbonne. © Reuters Duarte Sa

"Que la troïka aille au diable". C'est le principal slogan entendu ce samedi dans les rues de Lisbonne et d'autres villes du pays. Référence aux mesures de rigueur imposées au Portugal par l'Union européenne, le FMI et la BCE.

Au total, plus d'une centaine de milliers de personnes ont manifesté à l'appel d'universitaires via le réseau social Facebook. Un mouvemnent qui se voulait apolitique mais soutenu par le principal syndicat du pays et plusieurs formations d'extrême gauche. A Lisbonne, quelques échauffourées ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre devant le siège du Parlement.

Une mobilisation monstre qui s'explique par le tour de vis supplémentaire dans la rigueur annoncé par le gouvernement de centre-droit. La formation du Premier ministre Pedro Passos Coelho a décidé de procéder cette année à de nouvelles augmentations d'impôts. Par ailleurs, les cotisations sociales font passer de 11 à 18% l'an prochain.

Des mesures supplémentaires qui visent à ramener le déficit à 4,5% du PIB cette année. Un objectif compliqué à atteindre car l'austérité a entraîné un contraction de l'économie de 3,3% cette année alors que le chômage flirte avec les 15%
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 17 Sep 2012, 18:44

La recette de Dominique Strauss-Kahn pour sauver la zone euro
http://www.franceinfo.fr/economie/la-re ... 2012-09-17
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 20 Sep 2012, 08:16

Selon l'un de ses dirigeants, la Fed est démunie pour répondre à la crise
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
La banque centrale des Etats-Unis (Fed), n'a absolument aucune idée de ce qu'il convient de faire pour sortir l'économie américaine de l'ornière, a déclaré mercredi 19 septembre un de ses dirigeants, Richard Fisher.
"La vérité, cependant, est que personne au sein du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) ni de la banque centrale ne sait réellement ce qui entrave l'économie", a déclaré M. Fisher dans un discours à New York, selon le texte de son allocution distribué à la presse. "Personne ne sait ce qui marchera pour remettre l'économie sur la bonne voie", a ajouté M. Fisher, président de l'antenne de la Fed à Dallas, au Texas (sud des Etats-Unis).

M. Fisher a indiqué qu'il s'était opposé au nouvel assouplissement monétaire décidé le 13 septembre par le FOMC. Prenant acte du ralentissement qui frappe la croissance économique américaine depuis le début de l'année, le FOMC a lancé la Fed dans de nouveaux rachats de titres adossés à des créances immobilières à raison de 40 milliards de dollars par mois, et annoncé qu'elle continuerait de la sorte tant que "la perspective du marché du travail ne s'améliorerait pas nettement".

Lire : Etats-Unis : la Fed lance un nouveau plan de soutien massif à l'économie

"UN ÉQUIPAGE DE MARINS IVRES"

Faisant valoir que des milliers de milliards de dollars prodigués abondamment par la Réserve fédérale dorment dans les coffres des banques, des entreprises, ou de fonds monétaires, M. Fisher estime que continuer à inonder le marché de liquidités ne mènera à rien.

Néanmoins, "je prie pour que" cela marche, a-t-il dit, exhortant une nouvelle fois le Congrès américain à agir pour compléter l'action de la Fed au lieu de tout faire, selon lui, "pour décourager la création d'emplois" en refusant de régler la question de la dette publique américaine, et en contribuant ainsi à alimenter un climat d'incertitude défavorable à l'investissement.

"Je suis tenté de recourir à ce rapprochement éculé comparant notre Congrès dévoyé à un équipage de marins ivres, a lancé cet ancien élève officier de l'école navale américaine à son auditoire, mais ceux d'entre vous qui sont patriotes pourraient en prendre ombrage et faire valoir qu'une telle comparaison pourrait être perçue comme une insulte aux marins ivres."


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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 22 Sep 2012, 09:21

Allons-nous vers une nouvelle "crise de 29"?
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... de-29.html
Jean-Yves Lefevre est chargé de cours à l'Université de Paris Dauphine et dirigeant du Cabinet Lefevre & Associés.

Ce n'est pas ce que nous disent les marchés financiers. Cet été, ils viennent même de connaître une envolée spectaculaire (+ 15 % en Europe en moyenne). Cet épisode haussier a été une nouvelle occasion de vérifier que la confiance joue un rôle prédominant. C'est toujours étonnant de constater l'impact qu'ont de simples paroles, dès lors qu'elles sont formulées par un orateur considéré comme crédible : ici Mario Draghi, le président de la BCE. Après sa dernière intervention, on a même pu lire que « l'Europe était sauvée ! » ou encore que « les marché européens avaient désormais un boulevard devant eux, car ils devraient rattraper l'avance prise par les marchés américains qui sont revenus à leur niveau d'avant 2008 alors que le CAC est encore à - 40 % ».

Pourtant, si l'on examine plus en détail les vraies possibilités d'intervention de la BCE, on est en droit de penser que l'optimisme des marchés est largement exagéré. Si l'on s'arrête sur les fondamentaux économiques, c'est encore plus inquiétant, car on a toutes les raisons de craindre un retournement des marchés dans les semaines ou les mois à venir, tant la confiance devrait se retourner sous le poids du principe de réalité. Certains prix Nobel d'économie comparent même la situation actuelle à celle du début de «la grande dépression» de 1929.

Les vraies possibilités d'intervention de la BCE sont limitées

Le dernier message de Mario Draghi vient de faire mouche. La banque centrale assurerait enfin la stabilité du système financier européen en achetant des dettes d'Etats de maturité inférieure à 3 ans, sous certaines conditions certes, mais de façon illimitée. Le marché s'est immédiatement enflammé, enthousiasmé par ce terme « illimité ». Trois commentaires s'imposent :
• En premier lieu, il convient de rappeler que l'interventionnisme de la BCE n'est pas une nouveauté. Depuis 2010, elle a déjà racheté des dettes de pays en difficulté pour au moins 200 Milliards d'€ et surtout 5 fois plus de créances « douteuses » auprès des banques en difficulté.
• Par ailleurs, en y regardant de plus près, le caractère illimité de l'aide potentielle est en fait restreint, dans son montant et du fait des conditions d'obtention extrêmement dissuasives. En effet, le pays demandeur d'aide doit, en contrepartie, accepter de perdre sa souveraineté par son asservissement à un plan de rigueur et à des contrôles sévères menés par la « Troïka » (le gendarme de l'Europe en la matière). Cela explique pourquoi il y a si peu de pays candidat pour le moment.
• Enfin, si l'on se réfère à la décision que vient de prendre la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, en pratique, la capacité d'intervention maximale de la BCE serait de l'ordre de 600 Milliards (et non illimitée), montant qui correspond à moins de la moitié de la dette sur 3 ans des seuls PIIGS.

Dette totale en milliards d'euros à échoir d'ici 3 ans

Grèce 350 14%
Espagne 730 46%
Italie 1630 44%
Portugal 120 77%
Irlande 170 10%

TOTAL 3000 soit 40% en moyenne


La limitation de l'aide est encore plus flagrante si l'on prend l'exemple de la dette grecque : sur les 3 ans à venir, elle ne représente que 14 % de sa dette globale. Par ailleurs, dans quelques semaines, la Grèce doit rembourser 30 Milliards ; elle ne pourra pas le faire. Le rapport de la « Troïka » faisant état du non-respect du plan de rigueur de la Grèce, la BCE ne devrait pas pouvoir intervenir. C'est donc du temps que l'on pourra donner à la Grèce et non de l'argent, car ni la BCE ni les autres institutions chargées de sauver les banques et l'Euro n'en ont.

En effet, il est intéressant de noter que la BCE n'est dotée que d'un capital de 83 Milliards d'€, soit moins de 10 % de ses créances dites « difficiles ». Or, les traités prévoient que ce sont les Etats membres qui doivent recapitaliser la BCE en cas de besoin. Autrement dit, au bout du chemin, se seront les contribuables qui paieront.

Gagner du temps et faire plaisir au marché

On comprend ici que la stratégie retenue par la BCE (comme celle de la FED depuis toujours) permet peut-être de gagner du temps et de faire plaisir au marché, mais elle ne constitue en aucun cas un traitement de fond acceptable dans la mesure où elle conduit tout simplement à la « paupérisation» par la spoliation fiscale. Même les régimes sociaux vont être impactés. Les réserves financières des Mutuelles diminuent à vue d'œil en même temps que leur imposition augmente. Dès 2018, l'AGIRC par exemple, n'aura plus aucune réserve, dans un contexte de vieillissement de la population et de rallongement de la durée de la vie. Le « Pôle-emploi » dysfonctionne par manque de moyens alors que 30 % des plus de 50 ans sont déjà au chômage et que les jeunes ne trouvent pas d'emploi. La situation est encore pire dans les autres pays du sud de l'Europe, de même qu'aux Etats-Unis (où 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté), et où le soir, on ouvre des gymnases pour servir la soupe populaire. Ce sont des faits: c'est déjà le présent !

La récente hausse des marchés est en totale contradiction avec les réalités économiques

Les marchés montent parce qu'ils sont largement pourvus de liquidités par les banques centrales (BCE, FED et maintenant japonaise). Mais quelle est vraiment la situation économique et financière au regard des données réelles ? L'Europe est en récession, les zones émergentes poursuivent leur décélération et les États-Unis commencent à montrer des signes inquiétants.
Sur le plan financier, si effectivement le risque de l'éclatement de la zone « Euro » s'éloigne, qu'en est-il du risque d'écroulement du système financier anglo-saxon, facteur déterminant qui pourrait en cas de faillite, nous conduire à une situation comparable à celle de la crise de 1929 ?
• Le cloisonnement entre les banques de crédit et les banques d'investissements n'est toujours pas fait. L'Angleterre a un endettement abyssal et la dette fédérale des USA (16 000 milliards de dollars) ne laisse plus de marge pour sauver les banques.
• La situation politique aux USA est bloquée, avec un Etat qui veut continuer à injecter des liquidités et un congrès qui ne veut plus débloquer de nouveau budget, imposant à terme une politique d'austérité au pays, avec obligatoirement de fortes coupes dans les dépenses étatiques. C'est d'ailleurs pourquoi la FED tente de contourner ce blocage politique en décidant (début septembre) d'injecter jusqu'à 40 milliards de $ par mois afin de racheter des créances immobilières douteuses. En fait, c'est un petit QE 3 caché, c'est-à-dire que la politique de « la planche à billets » continue et met sur le marché de « l'argent virtuel » puisque qu'il est sans contrepartie de richesse produite. En l'absence de croissance, qui seule donnerait de la valeur à cette masse monétaire inventée, cette stratégie ne peut que conduire à une forte dépression des actifs financiers et aussi immobiliers dans lesquels les banques sont considérablement engagées. Si la FED cherche à gagner du temps et à faire plaisir au marché, arrivera nécessairement un moment où il faudra faire le compte des pertes d'actifs, les comptabiliser; ce moment semble désormais proche.

La stratégie de la Fed est exclusivement tournée vers l'intérêt des banques

On peut facilement comprendre qu'après la crise de 2008, il fallait renflouer les banques, puisque l'on a laissé faire et même favorisé la « financiarisation » de l'économie durant ces vingt dernières années. En revanche, se que l'on peut regretter, c'est la double stratégie utilisée par la FED (et la BCE dans une moindre mesure), exclusivement tournée vers l'intérêt des banques au détriment de l'intérêt des peuples :
• Une politique de taux historiquement bas, pour donner accès aux banques commerciales à de l'argent presque gratuit, leur permettant ainsi de soigner leur compte de résultats en replaçant ces capitaux à environ 4 %. Les bénéfices ont été considérables mais n'ont aucunement profité aux ménages, ni aux entreprises, bien au contraire.
Une politique de « planche à billets » pour aider les établissements financiers directement, ou indirectement en favorisant la hausse des marchés.
Les résultats de l'économie réelle en souffrent et il est fort probable que ces soutiens massifs aux banques n'aient servi à rien, puisque la santé financière des ces dernières ne s'est pas assez améliorée depuis 2008. Elles ont dilapidé ces soutiens en continuant à verser des bonus extravagants et des dividendes conséquents. Les déficits étatiques considérables qui ont été créés pour sauver les banques n'auront ainsi servi qu'à gagner du temps et devront demain être payé « in fine » par les contribuables.

Un nouveau « tsunami financier » ?

Plus grave encore. Comme les banques n'ont pas suffisamment amélioré leur bilan, il y a une très forte probabilité que certaines d'entre elles fassent faillites d'ici peu, lorsqu'il faudra comptabiliser les pertes d'actifs qu'elles portent en elles. La banqueroute de Lehman-brothers nous a récemment rappelé les désastres systémiques que ce type d'évènement peut créer.


En fait, dès 2008, il aurait certes fallu aider les banques, mais en les obligeants à restituer les aides perçues. Par exemple, elles auraient pu émettre des obligations convertibles sur 7 ou dix ans, que les banques centrales auraient achetées. Il fallait aussi leur interdire momentanément de distribuer leurs profits pour les conserver en fonds propre, ce qui non seulement aurait été plus morale mais aussi plus efficace pour véritablement les renforcer.

La « zone euro » a gâché une partie de sa force en favorisant les banques et les marchés financiers, mais c'est surtout les USA (qui ont été bien plus loin dans cette politique) qui souffriront lorsque le moment de faire les comptes sera venu. La probabilité que nous ayons déjà mis un pied dans le début d'une crise de type 1929 est forte. Et comme à cette époque, c'est d'outre-Atlantique que pourrait venir jusqu'à chez nous un nouveau « tsunami financier », si de profondes réformes de la finance mondiale ne sont pas mises en place très rapidement, et si l'on avait la chance d'échapper à un conflit au Moyen-Orient dont le cout accélèrerait les évènements.

Quoiqu'il en soit, tant que les Etats (par la politique de leur banque centrale) préfèreront la finance au peuple, nous connaîtrons des crises du type 1929, avec les conséquences désastreuses qui peuvent s'en suivre, comme l'histoire nous les a montrées.


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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 25 Sep 2012, 09:44

Décryptage : comprendre le mécanisme européen de stabilité en trois minutes
http://www.lemonde.fr/economie/infograp ... _3234.html
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 28 Sep 2012, 10:25

La dette publique française a atteint 91% du PIB au printemps
En l'espace d'un trimestre, la dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale a augmenté de 43,2 milliards. Elle atteint désormais 1832,6 milliards d'euros.

>>>
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 41244.html
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