Krach économique en vue ? (2e partie)

Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 30 Sep 2012, 07:47

Des dizaines de milliers d'Espagnols et de Portugais dans les rues
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Les voisins espagnols et portugais ont manifesté chacun de leur côté pour la mêmes raison ce samedi : la politique de rigueur menée par leur gouvernement respectif.

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A Lisbonne, les manifestants se sont rassemblés Place du Commerce © Reuters Jose Manuel Ribeiro

Au Portugal et en Espagne, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues ce samedi contre la rigueur et l'austérité économique imposées par leur gouvernement.

A Lisbonne, les manifestants, à l'appel de la confédération générale des travailleurs (proche du Parti communiste) ont rempli la Place du Commerce, au cœur de la ville. Ils étaient entre 70.000 et 175.000 selon les sources. Il y a deux semaines, une première manifestation avait rassemblé au Portugal plus de 100.000 personnes.

Samedi, les manifestants réclamaient la fin de l'austérité, la démission du gouvernement et le départ du Fonds monétaire international (FMI). En mai 2011, le Portugal a reçu une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du FMI.

A Lisbonne, les manifestants protestent contre les coupes budgétaire (la correspondance de Marilyne Darcy)

En Espagne, l'exaspération est la même. A Madrid, les manifestants se sont approchés du siège du Parlement pour la troisième fois cette semaine.

Ce samedi, ils ont exprimé une fois de plus leur colère face aux hausses d'impôts, aux réductions des dépenses publiques et à la montée du taux de chômage. Dans la foule madrilène, on pouvait entendre "virez-les, virez-les", visant le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

Vendredi, Madrid a lancé sa nouvelle cure d'austérité. Les dépenses en 2013 devront être réduites de 40 milliards d'euros. Il est également prévu le gèle des salaires des fonctionnaires.
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 03 Oct 2012, 09:44

la blague du jour ...


Les Etats-Unis veulent faire payer les banques pour la crise des subprimes
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
Les autorités américaines lancent une nouvelle offensive associant l'Etat fédéral et de nombreux Etats pour tenter de faire payer aux banques leurs abus dans la vente de titres adossés à des prêts immobiliers risqués, à l'origine de la crise financière.
Le président américain, Barack Obama, a lancé en janvier un groupe de travail sur les Residential Mortgage Backed Securities (RMBS), au nom duquel le ministre de la justice de New York, Eric Schneidermann, président du groupe, a porté plainte lundi 1er octobre contre JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs.

"C'est négatif pour JPMorgan Chase, même si ce n'est pas une surprise puisqu'on savait depuis janvier que le groupe de travail allait engager des poursuites", a commenté Erik Oja, analyste de Standard & Poor's. Les faits reprochés à la banque concernent sa filiale de courtage Bear Stearns, rachetée dans l'urgence en 2008 lors d'une opération pilotée par la Réserve fédérale en pleine crise des "subprimes", pour éviter à cette ancienne star de Wall Street de faire faillite.

JPMORGAN, ET LES AUTRES

Bear Stearns est accusée d'avoir fait entre 2005 et 2007 des présentations trompeuses et d'avoir omis des éléments importants dans la description de produits financiers adossés à des prêts hypothécaires, les fameux subprimes, qu'elle vendait à des investisseurs. Des accusations classiques après quatre années de poursuites en tous genres de la part des autorités boursières ou d'investisseurs s'estimant lésés.

Les autorités n'ont pas chiffré le montant qu'elles espéraient recouvrer, mais ont demandé que JPMorgan Chase restitue tous les bénéfices et commissions perçus dans la vente de ces produits, qu'elle dédommage les investisseurs ayant essuyé des pertes et qu'elle paie une pénalité. Le communiqué d'Eric Schneidermann évalue mardi les pertes générées par les produits incriminés émis par Bear Stearns à 22,5 milliards de dollars.

JPMorgan Chase a immédiatement annoncé son intention de contester ces accusations qui portent sur des faits antérieurs à son rachat de Bear Stearns. Eric Schneidermann a averti que la plainte contre JPMorgan Chase serait suivie d'autres procédures contre les autres grandes institutions de Wall Street, sans vouloir donner plus de détail. "Ils vont tenter de poursuivre tout ce qui a émis des titres adossés à des prêts immobiliers" avant la crise, estime Erik Oja, qui cite en particulier Bank of America qui, avec son rachat d'émetteur de crédits hypothécaires Countrywide, est particulièrement visée.

RENDRE DES COMPTES

"Nous avons besoin de voir [les responsables] rendre des comptes pour leurs activités illégales et trompeuses ayant conduit à la création d'une bulle immobilière, afin que justice soit rendue aux investisseurs et propriétaires" ayant perdu leur logement, a ajouté M. Schneidermann. Il a aussi insisté sur le fait que c'est la première fois que toutes les agences de régulation collaborent avec le ministère de la justice fédéral et de nombreux Etats de l'union sur ce sujet.

"Il y a beaucoup d'informations disponibles", a-t-il fait valoir, précisant que ces nouvelles procédures avaient selon lui plus de chances de succès que de nombreuses poursuites précédentes car les autorités ont "plus d'outils à leur disposition" et parce qu'elle attaque "non pas dix ou vingt transactions mais l'ensemble des" agissements liés à la vente de dérivés adossés à de l'hypothécaire de Bear Stearns sur une période donnée.

Alors que l'administration Obama s'est souvent vu reprocher de ne pas avoir mis sous les verrous un seul financier lié à la vente de ces produits ayant contaminé le système financier mondial, M. Schneidermann a reconnu que la plainte contre JPMorgan était engagée au civil car la "charge de la preuve est moins contraignante" qu'au pénal, mais il n'a pas exclu que des procédures pénales soient engagées à l'avenir.

commentaires
Sur un autre article de Le Monde : "Si la Chine est l'atelier du monde, l'Amérique en est le casino."

Allons - y: Il faut punir les bankster cornaqués par des ploutocrates en guerres contre les pauvres cons: Il serait même très sage de faire cela partout, y compris chez nous.


voir >>>>

http://videos.arte.tv/fr/videos/la-gran ... 65918.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-bal- ... 65924.html
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Messagede ivo » 10 Oct 2012, 10:07

Austérité à l'italienne : le nouveau plan Monti en cinq points
Le président du conseil italien a présenté ce matin une "loi de stabilité" qui prévoit une baisse de l'impôt sur le revenu, une hausse de la TVA et une baisse considérable des dépenses publiques, notamment dans la santé. Tour d'horizon des 5 mesures phare de ce projet.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... oints.html

Quand les diplomates anticipent une sortie de la Grèce de l'euro
Des consignes ont été données en juin par l'ambassade des Pays-Bas à Athènes aux grandes entreprises néerlandaises opérant en Grèce, en vue d'une éventuelle sortie de ce pays de la zone euro.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -euro.html

Fiat et PSA dégradées par Moody's
La note des deux constructeurs a été ramenée à Ba3 avec "perspective négative". Elles pourraient encore être abaissées à moyen terme.

http://lexpansion.lexpress.fr/entrepris ... 45963.html

Grèce: heurts en marge d'une manifestation pacifique contre la visite
http://www.youtube.com/watch?v=mj0J-9LeeJY
http://fr.euronews.com/ Les manifestations sont très fréquentes en Grèce depuis la multiplication des mesures d'austérité, mais ce mardi à Athènes, c'est la visite de la chancelière allemande qui a alimenté les protestations. Et les actes de brutalité de part et d'autre ont attiré les caméras. Des violences qui éclipseraient presque la manifestation pacifique de milliers de Grecs. Ils dénoncent la politique d'austérité prônée par l'Allemagne. Une colère qui frôle la haine quand quelques manifestants s'affichaient avec des uniformes et des drapeaux nazis.
Loin de ces messages d'hostilité, les leaders du principal parti d'opposition de la gauche radicale Syriza et de son alter-ego allemand Die Linke lançaient un message de solidarité greco-allemande.
"Nous sommes venus ici pour montrer notre solidarité avec le peuple grec, précisait Bernd Rixinger de Die Linke. En tant que parti de gauche, nous sommes opposés au pacte fiscal et au Mécanisme européen de stabilité. Nous ne voulons pas que les retraités, les salariés et les chômeurs paient. Nous ne voulons pas que les Grecs dilapident leurs biens publiques".

"Notre message est commun, a ajouté le dirigeant de Syriza. La tradition démocratique en Europe ne laissera pas le peuple grec, un peuple européen, devenir un cobaye de la crise et la Grèce devenir un cimetière social. Nous remporterons la bataille finale, car la justice est de notre côté".

La manifestation pacifique a rassemblé environ 25 000 personnes, selon certaines sources. C'est la plus importante depuis des mois à Athènes.

Avec AFP et Reuter

>>>
http://www.youtube.com/watch?v=mj0J-9Le ... detailpage
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Messagede ivo » 11 Oct 2012, 07:20

S&P abaisse la note de l'Espagne
L'agence d'évaluation financière américaine a annoncé mercredi avoir abaissé la note de solvabilité de l'Espagne, de deux crans, de "BBB+" à "BBB-". C'est la note la plus faible dans la catégorie des investissements jugés fiables.
...
Pour S&P, l'abaissement de la note espagnole est la conséquence de "risques croissants pour les finances publiques espagnoles dus à une hausse de la pression économique et politique". "L'intensification de la récession est en train de limiter les mesures que peut prendre l'Etat espagnol", écrit l'agence dans un communiqué. "La hausse du chômage et les restrictions budgétaires sont susceptibles d'intensifier le mécontentement social et de contribuer aux tensions existantes entre le gouvernement fédéral espagnol et ceux des régions", ajoute le texte.
...

>>>
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 46500.html

L'alarme sociale de la Croix-Rouge espagnole
fr info
Pour la première fois de son histoire, l'ONG compte redistribuer les dons reçus lors de la journée nationale de la Croix Rouge vers le territoire national. Dans un clip vidéo, la Cruz Roja appelle à aider 300.000 personnes supplémentaires cette année.

http://www.youtube.com/watch?v=r9yXU2bM ... r_embedded
Le clip "choc" de la Croix rouge espagnole.CruzRoja

C'est une campagne de publicité que l'on a plus l'habitude de voir en cas de crise humanitaire ailleurs dans le monde. Dans sa vidéo de 25 secondes, la Croix-Rouge espagnole montre une famille se partageant le dernier œuf du frigo pour une tortilla sans saveur. "On n'imagine pas le nombre de gens qui ont besoin d'aide dans notre pays", conclut le clip.

Pour la première fois ce jeudi, les dons fait lors de la journée nationale de la Croix-Rouge, le Dia de la banderita, seront entièrement consacrés aux Espagnols dans le besoin. D'après les calculs de l'ONG, il y a cette année 300.000 nouveaux bénéficiaires. D'après l'Unicef, la pauvreté infantile a bondi de 53% en trois ans dans le pays.

Un chiffre lié à l'explosion du chômage dans le pays : 24,63% des actifs, plus de 53% chez les moins de 25 ans, 1,7 million de foyers dont tous les membres sont au chômage. Et c'est sans compter les réductions des allocations chômage, la baisse des salaires, les hausses d'impôts décidés dans le cadre des coupes budgétaire liées à la crise.


Christine Lagarde veut accorder un délai de deux ans supplémentaires à la Grèce
fr info
La directrice générale du FMI estime ce délai (jusqu'en 2016) "nécessaire" pour que la Grèce réduise ses déficits. C'est la première fois qu'elle prend aussi formellement parti en faveur d'Athènes, qui demande depuis longtemps un tel report.

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Aujourd'hui, le marché est clair : la Grèce, qui a un déficit prévu de son PIB de 7,3% cette année, doit le faire descendre à 2,1 en 2014. Un engagement difficile à tenir, martèle depuis longtemps Athènes... qui semble avoir été entendu au plus haut niveau.

Pour la première fois, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, lui donne raison. Et demande publiquement un délai supplémentaire de deux ans - jusqu'en 2016 donc. "Au lieu d'une réduction frontale et massive (...), il est parfois préférable d'avoir un peu plus de temps", a-t-elle précisé à Tokyo, où se tient l'assemblée annuelle FMI-Banque mondiale.

Mi-septembre, l'Union européenne avait déjà laissé entendre qu'elle était prête à donner plus de temps à la Grèce, qui négocie en ce moment le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros.


Netanyahu agite la crainte de la crise de l'euro pour rester au pouvoir
Le premier ministre israélien a convoqué des élections anticipées pour fin janvier ou début février. Il se présente comme le seul recours pour éviter un "scénario à la grecque".

>>>
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... uvoir.html
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 12 Oct 2012, 09:26

Grèce: le chômage passe la barre des 25%, Coca Cola fuit en Suisse
(AFP) – Il y a 13 heures
ATHENES — Le taux de chômage a passé la barre fatidique des 25% en juillet en Grèce, a annoncé l'Autorité des statistiques grecques, jeudi, le jour de l'annonce par l'un des principaux employeurs du pays, Coca Cola Hellenic, qu'il déménageait son siège en Suisse.
Alors que le pays traverse sa cinquième année de récession, plus d'un quart de la population active en Grèce était au chômage au mois de juillet, le taux s'élevant à 25,1%, contre 17,8% un an plus tôt et 24,8% en juin (chiffre révisé), a annoncé jeudi l'Autorité des statistiques grecques (Ase).
En chiffres absolus, 1,261 million de personnes étaient inscrits au chômage contre 3,7 millions qui ont du travail, dans un pays dont la population totale s'élève à quelque 10 millions.
Depuis le début de la crise de la dette en 2010, le taux de chômage en Grèce a plus que doublé.
Les catégories les plus touchées sont les jeunes non scolarisés de 15 à 24 ans, 54,2%, ainsi que les femmes, 29%.

Mais le taux de chômage dans la tranche d'âge des 25 à 34 ans, très élevé à 31,4%, aide à prendre conscience de l'ampleur de la crise traversée par le pays, dont les régions les plus touchées sont l'Epire, dans le nord-ouest, à 27,1%, suivie de l'Attique (la grande région autour d'Athènes), à 25,2%.
Dans ce contexte, l'annonce concomitante du déplacement du siège en Suisse d'un des gros employeurs du pays, le groupe Coca Cola Hellenic, qui représente le deuxième embouteilleur de la boisson américaine du monde et rayonne sur 28 pays, de la Russie au Nigéria en passant par l'Allemagne et l'Italie, accentue la noirceur du tableau.
Le groupe multinational, l'un des plus gros de Grèce, qui vise dans la foulée à être côté à Londres dans l'indice FTSE-100, représente à lui tout seul 22% de la valorisation totale de la bourse d'Athènes.
Il a assuré que le déménagement de son siège en Suisse n'avait "aucune implication" sur le plan fiscal. Mais il a admis qu'en 2010 et 2011, les deux années de crise de la dette, le groupe n'avait rapatrié en Grèce aucun dividende de ses implantations étrangères, en citant "le manque de clarté sur la politique fiscale", dans un pays qui était alors sommé par ses créanciers étrangers de remonter les impôts pour essayer de combler ses déficits publics.
"La nouvelle (du départ) porte un coup à l'économie grecque déjà handicapée" écrit le quotidien Kathimerini sur son site internet jeudi.
Le groupe a assuré dans son communiqué qu'il "maintiendra la production et la distribution de ses produits en Grèce" mais la presse grecque y a tout de suite vu une tentative de délocalisation.
Coca-Cola HBC Grèce embouteille et commercialise les boissons du géant américain des sodas dans 28 pays en Europe et en Afrique. Il commercialise 95% de sa production hors de Grèce, et emploie 41.000 personnes.


Dette : Lagarde sonne le tocsin pour les pays riches
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 371858.php
La dette publique accumulée par les pays riches s'approche des niveaux atteints en « temps de guerre », a estimé vendredi la directrice générale du FMI. S'attaquer à cette dette avec une croissance atone sera « incroyablement difficile ».

Le poids de la dette, encore et toujours. La dette publique accumulée par les pays riches s'approche des niveaux atteints en « temps de guerre », a estimé vendredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Chistine Lagarde à Tokyo devant les représentants des 188 Etats-membres du Fonds, réunis en assemblée plénière.
« Le plus grand obstacle (à la croissance, ndlr) sera sans doute l'immense héritage légué par la dette publique qui atteint maintenant en moyenne 110% (du produit intérieur brut, ndlr) dans les pays développés, quasiment un niveau de temps de guerre », a déclaré Mme Lagarde
Selon les prévisions du FMI publiées cette semaine, la dette publique dans les pays développés devrait dépasser 110% cette année et 113% en 2013. Au Japon, ce ratio a même doublé pour atteindre 236,6% en 2011.

D'après Mme Lagarde, s'attaquer à cette dette avec une croissance atone sera « incroyablement difficile » et nécessite de trouver « le bon rythme » de réduction des déficits. « C'est un chemin étroit, probablement un long chemin et pour lequel il n'existe pas de raccourcis », a estimé la directrice du Fonds qui s'est prononcée récemment en faveur d'un assouplissement du calendrier imposé à la Grèce pour réduire son déficit public.
Au bout de quatre ans de crise,le monde compte 30 millions de chômeurs de plus, a fait observer pour sa part, Guy, Rider le directeur général de l'Organisation internationale du travail qui, à l'instar du FMI, a recommandé lui aussi une pause dans les politiques d'austérité.
Mais la réponse de l'Allemagne n'a pas tardé. « Il n'y a pas d'alternative à la réduction à moyen terme des dettes des Etats qui sont trop élevées, notamment et bien entendu pour l'euro et la zone euro dans son ensemble », lui a fait observer le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. « Bien entendu, avec une monnaie unique, la pression sur la compétitivité est très forte pour tous les pays », a-t-il ajouté. Mais ce n'est pas une raison pour renoncer à la réduction des déficits, car le chômage est aussi une « conséquence de politiques budgétaires qui ne sont pas solides ». Renoncer à cet objectif ne fait que « créer de la confusion mais pas de la confiance », a-t-il ajouté.

Réformer le système financier

La patronne du Fonds a par ailleurs de nouveau appelé à réformer un système financier qui « n'est toujours pas plus sûr » qu'au moment de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, point de départ de la crise financière. « Les excès continus et les scandales montrent que la culture (de la finance, ndlr) n'a pas réellement changé », a déclaré Mme Lagarde. Le système « est encore beaucoup trop complexe, les activités sont encore trop concentrées dans de grands établissements », a-t-elle précisé, ajoutant que le spectre de banques « trop grandes pour faire faillite » (+too big to fail+) continuaient à hanter le secteur.
Dans un récent rapport, un cadre du FMI, José Vinals, a souligné que l'aggravation de la crise européenne pourrait coûter entre 2.800 et 4.500 milliards de dollars d'actifs aux banques européennes. Actuellement, les capitaux fuient les pays périphériques ((296 milliards de dollars pour l'Espagne et 235 milliards pour l'Italie de juin 2011 à juin 2012) au profit des pays du coeur de l'Europe. Un phénomène qui a conduit dans ces derniers pays à la hausse des coûts de financement des gouvernements, mais aussi des banques, des entreprises privées et des ménages. En particulier en Espagne et en Italie.


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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 14 Oct 2012, 11:26

La péninsule ibérique au centre des protestions contre l'austérité
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Elles refusent les mesures d'austérité que leur gouvernement va renforcer et portent haut les couleurs du Portugal et de l'Espagne. Des milliers de personnes se sont réunies samedi dans la péninsule ibérique, notamment à Lisbonne et à Madrid, où un concert de casseroles s'est organisé. Des manifestations festives et culturelles, sur fond de protestation contre les mesures d'austérité.

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Des milliers de manifestants ont protesté contre la politique d'austérité conduite par le gouvernement au Portugal © Sipa

Ne pouvant respecter ses engagements de réduction du déficit public, le gouvernement portugais a récemment obtenu de la "troïka" (UE-FMI-BCE) un allègement de ses objectifs contre de nouvelles mesures d'austérité. Des mesures mal accueillies par des milliers de personnes qui se sont réunies samedi pour protester. Comédiens, danseurs, musiciens ou encore chanteurs se sont donnés la main pour manifester dans une ambiance festive et culturelle.

"La culture est résistance"

À Lisbonne, un podium a été installé spécialement pour l'occasion sur la place d'Espagne, une des principales de la capitale. Mot d'ordre de la rencontre : "la culture est résistance, les artistes sont dans la rue". Alors que des artistes ont pris place dans différentes villes du Portugal, le principal syndicat portugais, la CGTP, a organisé une marche de plusieurs milliers de sympathisans dans la capitale qui s'est achevée au Parlement, où le budget 2013 doit être présenté lundi.

"Le gouvernement ne tient plus que par un fil. Plus vite nous le couperons, plus vite il s'effondrera" (A. carlos, CGTP)

Des banderoles dénonçaient les agissements de la troïka et du gouvernement tandis qu'on pouvait entendre ci et là "le Portugal en a assez d'être volé et humilié".

L'appel des indignés à Madrid

Du côté espagnol, 2.000 personnes ont manifesté dans le centre de Madrid suite à l'appel des Indignés. Un véritable concert de casseroles, rythmé par les "nous ne devons rien à personne" ou "nous ne paierons pas" des protestataires. "L'idée, c'est de faire du bruit pour qu'ils nous entendent, mais nous savons déjà que ces dirigeants n'ont pas d'oreilles pour nous", explique une manifestante.

Hommes et femmes de tous âges ont ainsi défilé du siège de la représentation de l'Union européenne à la place de la Puerta del Sol, symbole du mouvement des Indignés.

Protestation bruyante dans les rues de Madrid où les Indignés ont organisé un concert de casseroles - Marie-Hélène Ballestero
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 31 Oct 2012, 09:03

LE JOUR OÙ FRANÇOIS BAROIN A ENVISAGÉ LA SORTIE DE LA FRANCE DE LA ZONE EURO
http://lelab.europe1.fr/t/le-jour-ou-fr ... -euro-5653
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"BLACK SWAN." C’est le nom de code donné par François Baroin à une réunion secrète qu’il a organisé en novembre 2011 à Bercy pour envisager un "scénario cauchemar", une sortie de la France de la zone euro.

"Chacun sait que l’objet seul de la réunion, s’il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses."
En novembre 2011, François Baroin, alors ministre de l’Economie, envisage une sortie de la Grèce, et de la France, de la zone euro.

Un scenario catastrophe qu’il révèle dans un ouvrage intitulé Journal de Crise (éd. Jean-Claude Lattès), et dont les meilleurs feuilles sont publiées par L'Express, dans son édition du 31 octobre.

1 "De la folie d’en parler"

En novembre 2011, la crise de la zone euro est à son paroxysme. "L’Union européenne est dans le cyclone", écrit dans son livre Journal de crise, François Baroin, qui raconte comment il a organisé une réunion de travail pour envisager les pires scénarios. Une réunion qu’il a baptisé "Black Swan" :

C’est le nom que j’ai choisi de donner à une réunion dont il n’y a aucune trace.(…)

Il s’agissait d’imaginer l’hypothèse la plus sombre de notre histoire économique moderne.

A savoir un éclatement de la zone euro. Pour cette réunion secrète, François Baroin convie trois personnes "de confiance" dans son bureau "au sixième étage à Bercy". Une réunion "sans document".

Chacun sait que l’objet seul de la réunion, s’il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Et l’ancien protégé de Jacques Chirac d’expliquer sa démarche :

Ce rendez-vous non-officiel ne porte pourtant que sur des hypothèses de travail.

Ce serait de l’inconscience de ne pas les envisager. Et de la folie d’en parler.

Imaginant "le pire", à savoir "la sortie de la Grèce de l’euro, un effet de contamination, une théorie des dominos qui entraînerait de facto la sortie de la France", François Baroin et ses équipes se préparent alors à deux hypothèses :

Le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour la France.

Et deux types de pertes : celles du secteur banques-assurances, et celles de l’éclatement de la zone tout entière.

Dans cet ouvrage, François Baroin révèle également un échange pour le moins houleux et très peu diplomatique entre Barack Obama, président des Etats-Unis, et Nicolas Sarkozy, alors président Français, le 21 septembre 2011, dans une salle de travail du Siège des Nations-Unies.
http://lelab.europe1.fr/t/barack-obama- ... l-onu-5643


Le Premier ministre grec annonce un accord avec la Troïka sur le plan d'austérité

http://www.boursier.com/actualites/econ ... 17267.html
La Grèce serait parvenue à un accord avec la Troïka (UE, BCE, FMI) concernant les nouvelles économies que le pays doit réaliser en échange de la poursuite des versements des prêts du pays.

"Nous sommes parvenus à un compromis sur les mesures de rigueur et le projet de budget", souligne le Premier ministre Antonis Samaras, dans un communiqué gouvernemental publié mardi après-midi. "Nous avons fait tout notre possible, étudié toutes les possibilités ainsi que les contraintes de temps. Nous avons obtenu des améliorations significatives", ajoute-t-il, précisant que "la Grèce restera dans la zone euro, et sortira de la crise". Ce programme d'austérité prévoit de nouvelles économies s'élevant à 13,5 milliards d'euros. En contrepartie, Athènes obtiendra une nouvelle tranche d'aide indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre. Elle s'élève à un peu plus de 31 milliards d'euros.

Les députés appelés à voter l'austérité

Cet accord doit maintenant être adopté par les députés. "Qu'arrivera-t-il si l'accord n'est pas voté et le pays est conduit au chaos ?", s'interroge-t-il dans le communiqué, appelant à la responsabilité de chacun. Le gouvernement grec est composé de trois partis - la Nouvelle Démocratie conservatrice du Premier ministre, les socialistes du Pasok et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois partis. Or, ce dernier a aussitôt fait savoir son désaccord avec les résultats des négociations en matière de réformes du droit du travail, confirmant qu'elle voterait contre...


L'Argentine dégradée par Standard & Poor's
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... oor-s.html
L'agence de notation financière a abaissé mardi la note de la dette souveraine de Buenos Aires de "B" à "B-". Elle pointe des "risques croissants" financiers que traverse le pays.

L’Argentine est dans le collimateur des agences de notations. Dans la foulée de sa concurrente Fitch, qui a placé le pays sous "surveillance négative" mardi, Standard & Poor’s s’est montré moins conciliante. Le même jour, l’agence de notation financière a abaissé la note de la dette souveraine de Buenos Aires de "B" à "B-".

Pour S&P, cette dégradation sanctionne les "risques croissants" financiers que traverse le pays. Dans un communiqué, l’agence cite la décision d'une cour d'appel américaine, concernant la requête du fonds spéculatif NML, qui a rejeté vendredi un recours déposé par Buenos Aires contre une première décision de justice rendue le 23 février appelant l'Argentine à rembourser tous les porteurs privés. De plus, la cour a également rejeté la décision de deux provinces argentines de rembourser en pesos leur dette émise en dollars.

Gestion de la dette

L'agence de notation SP justifie aussi sa décision par la saisie de la frégate argentine Libertad dans le port de Tema (Ghana), à la suite de la décision du tribunal d'Accra, sur demande du même fonds spéculatif NML, qui réclame à Buenos Aires le paiement d'une dette de plus de 370 millions de dollars (283 millions d'euros).

En résumé, ces problèmes "mettent en relief les défis croissants auxquels le gouvernement argentin continuera d'être confronté s'agissant de la mise en oeuvre de sa politique économique et de la gestion de sa dette", juge S&P.


Merkel, Lagarde-La reprise mondiale reste incertaine
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... 3G20121030
BERLIN, 30 octobre (Reuters) - La reprise économique mondiale reste incertaine, ce qui rend nécessaire des reformes structurelles et budgétaires afin de relancer la croissance, a déclaré l'Allemagne mardi, dans un communiqué commun avec le FMI et l'OCDE.

"En raison des perspectives de croissance modeste et de l'incertitude considérable, les marchés financiers, la confiance des investisseurs et des ménages n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'avant la crise", peut-on lire dans le communiqué.

Le communiqué a été publié à l'issue d'une rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et le secrétaire général de l'Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) Angel Gurria.

Les dirigeants ont appelé la zone euro à s'évertuer à soutenir la croissance et la compétitivité en poursuivant les réformes, les Etats-Unis à présenter un processus d'assainissement budgétaire convaincant et les pays émergents à oeuvre en faveur d'une croissance durable et à se préparer à une correction des déséquilibres économiques mondiaux. (Alexandra Hudson, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Catherine Monin)
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 05 Nov 2012, 10:17

on pourrait peut etre fusionner avec europe vs austerité et renommer non ?
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 05 Nov 2012, 10:27

L'Australie condamne un «Triple A» menteur de Standard & Poor's
L'agence de notation était accusée d'avoir trompé des collectivités locales sur la qualité d'un produit financier finalement ruineux. S&P se voit condamné à des dommages et intérêts.

>>>
http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... r-s_858139


LE PREMIER MINISTRE GREC BRANDIT LA MENACE D'UNE SORTIE DE LA ZONE EURO.
http://www.parisdepeches.fr/32-Internat ... euro_.html
Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a brandi hier la menace de la sortie du pays de la zone euro en cas de vote négatif du Parlement sur le budget 2013.


Devant le groupe parlementaire conservateur, le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a insisté sur l'importance du vote du budget 2013, brandissant la menace d'une sortie de la Grèce de la zone euro si les parlementaires n'acceptaient pas ce nouveau budget de très grande rigueur. Le vote est attendu mercredi prochain.

"Nous devons sauver le pays de la catastrophe (...) si nous échouons à rester dans l'euro rien n'aura de sens" a ainsi souligné le dirigeant grec qui appelle les parlementaires de gauche, qui disent soutenir l'exécutif mais ont du mal à avaler la nouvelle pilule austéritaire. Une grève générale et des manifestations auront d'ailleurs de nouveau lieu mardi et mercredi.

Le Gouvernement devrait néanmoins pouvoir faire adopter ce budget, malgré le vote négatif du groupe du Dimar (16 députés). Selon la presse grecque, 154 à 159 voix, sur 300, devraient avaliser ce budget.



En Espagne, le chômage n'en finit pas de grimper
Le chômage a de nouveau progressé en octobre, avec 4,83 millions de demandeurs d'emploi, alors que le pays multiplie les mesures de rigueur.
La spirale infernale continue.

>>>
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 57740.html


Merkel : la crise en Europe «durera encore cinq ans»
flamby avait pas dit que c'etait bientot fini ???? ..................
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... nq-ans.php
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La chancelière se montre moins optimiste que le président français sur la sortie de crise en zone euro.

Il y a un an, Angela Merkel misait sur une durée d'une décennie pour faire sortir l'Europe de la crise de la dette. Ce week-end, la chancelière a revu son pronostic à la baisse: «Nous devrons encore retenir notre souffle pendant cinq ans… au moins.» Une déclaration faite lors du congrès régional de son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), dans la circonscription du Land de Mecklembourg-Poméranie dont elle est l'élue. Depuis un an, sous son impulsion, l'Europe a mis en place des pare-feu pour dompter la frénésie des marchés: le fonds de secours permanent (MES), le changement de cap de la Banque centrale européenne, le pacte budgétaire et le lancement de l'union bancaire.

Selon Angela Merkel, il faut poursuivre l'effort «pour convaincre les investisseurs mondiaux qui ne croient pas que nous puissions tenir nos promesses qu'il est rentable d'investir en Europe». Lancée en pleine campagne électorale, cette prévision est interprétée en Allemagne comme une pierre dans le jardin de son concurrent direct, le social-démocrate Peer Steinbrück. Cinq ans, c'est le temps d'une année électorale suivie des quatre ans de mandat du prochain mandat du chancelier. La chancelière suggère à l'électeur allemand de la maintenir au pouvoir le temps nécessaire pour sortir le pays de l'ornière.

Destiné d'abord au public allemand, le message de la chancelière prend aussi une dimension européenne, lorsqu'il est comparé aux dernières déclarations de François Hollande.

«Nouvelle Grèce?»

Dans l'entretien accordé au journal Le Monde la semaine dernière, le président français table sur «une reprise rapide au deuxième semestre 2013 et le début de l'inversion de la courbe du chômage», sans exclure toutefois «un scénario noir, celui de la récession». La chancelière, elle, envisage une sortie de crise à moyen terme à condition qu'il «soit fait preuve d'un peu de rigueur».

La divergence d'analyse entre les deux dirigeants européens n'aura échappé à personne. Surtout lorsque la chancelière affirme: «tous ceux qui pensent que la crise sera réglée en un ou deux ans se trompent». Ces derniers temps, Angela Merkel ne cesse de gloser, dans ses discussions «off the record» avec les journalistes «sur les piètres résultats économiques de la France», tableaux de chiffres à l'appui sur le chômage des jeunes, la balance commerciale ou la fiscalité des entreprises.

Non pas pour s'en réjouir mais pour s'inquiéter de voir son principal partenaire commercial s'essouffler. Au risque de porter préjudice par ricochet aux résultats économiques de l'Allemagne et d'annihiler les efforts entrepris par quasiment tous les autres pays de la zone euro. Le tabloïd Bild n'est pas le seul à craindre de voir la France devenir «une nouvelle Grèce». Dimanche, le correspondant à Paris de la chaîne publique ZDF persiflait: «Pas étonnant que la France se fasse le porte-parole des pays du sud de l'Europe car leurs problèmes vont bientôt devenir le sien.»

La reprise reste «fragile» dit le G20

Réuni ce week-end à Mexico, les ministres des Finances du G20 ont jugé la reprise mondiale «fragile», alors que le FMI table sur une hausse du PIB mondial de 3,3 % cette année, son plus faible rythme depuis la récession de 2009. Deux sujets préoccupent les grands argentiers du monde: l'impasse budgétaire aux États-Unis qui menace de les faire replonger en récession l'an prochain, entraînant le reste du monde dans la tourmente, et la crise de la dette en zone euro. «Il est essentiel que les dirigeants des plus grandes économies mondiales mettent en place les réformes structurelles nécessaires à la croissance», a insisté le ministre des Finances australien Wayne Swan. Les pays de la zone euro sont autant sous pression de leurs pairs du G20 que les États-Unis. En l'absence d'accord au Congrès sur le budget américain, les États-Unis risquent de voir les dépenses publiques automatiquement coupées de 600 milliards de dollars au 1er janvier 2013, alors qu'au même moment expirent les baisses d'impôts de l'époque George W. Bush. Cet abîme budgétaire - «fiscal cliff» en anglais - risque de faire chuter la croissance américaine. «Les Américains sont conscients du danger. Il y aura un accord à temps au Congrès», estime Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE.

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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 06 Nov 2012, 09:05

Le G20 encourage l'Europe et les Etats-Unis à prendre des mesures rapidement
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
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Les grandes puissances du G20 ont exhorté lundi 5 novembre à Mexico les Européens à mettre en oeuvre sans tarder leur "complexe" stratégie anti-crise et les Etats-Unis à résoudre leur propre casse-tête budgétaire, pour lever les menaces sur l'économie mondiale.
"La croissance mondiale reste modeste et les risques sont toujours élevés", affirment les ministres des finances et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents dans leur déclaration finale après deux jours de réunion.

Ils citent "de possibles retards dans la mise en oeuvre complexe" des décisions prises par la zone euro, un éventuel tour de vis budgétaire trop "important" aux Etats-Unis, ainsi qu'une "croissance plus faible dans certains marchés émergents".

LA ZONE EURO RÉAFFIRME SON CALENDRIER

Dans la déclaration, la zone euro, toujours sur la sellette pour sa difficulté à s'extirper de sa crise de la dette, réaffirme son calendrier en vue de la mise en place opérationnelle "au cours de 2013" d'une supervision bancaire unique, étape-clé de sa stratégie.

Malgré une reconnaissance des avancées européennes, il y a "sinon une impatience, une forte demande de voir tout ça se mettre en place de manière effective et concrète", explique un haut responsable européen qui a participé aux débats.

Le ministre espagnol Luis de Guindos, qui a présenté les réformes des son gouvernement, a assuré lundi que Madrid n'avait pas besoin pour l'instant de l'aide de la Banque centrale européenne (BCE) et de la zone euro pour faire baisser ses coûts d'emprunt - un geste qui, selon plusieurs observateurs, contribuerait à tourner la page de la crise. "Pour cette année, le Trésor espagnol est bien financé", a-t-il affirmé à la presse.

L'INEXTRICABLE DOSSIER GREC

Le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Olli Rehn a, lui, fait le point sur l'inextricable dossier grec, à l'orée d'une semaine à nouveau décisive pour Athènes. La Grèce attend un versement vital pour échapper au défaut de paiement, et négocie aussi avec ses créanciers internationaux un délai de deux ans pour la mise en oeuvre de ses réformes de rigueur.

Mais les négociations achoppent et des incertitudes commencent à planer sur la possibilité d'aboutir à un accord lors de la réunion des ministres des finances de la zone euro dans une semaine. "Nous sommes sur la bonne voie pour être en mesure de prendre une décision le 12 novembre", a assuré Olli Rehn à la presse, soulignant qu'il fallait "répondre aux besoins de financement de la Grèce à la mi-novembre".

"On n'a pas le pistolet sur la tempe pour arriver à une décision formelle le 12", a estimé pour sa part un autre responsable européen, jugeant que cet Eurogroupe ne serait qu'un "point d'étape".
Face aux déboires des Européens, les difficultés des Etats-Unis ont aussi été mises sur la table.

LE "MOYEN TERME"

Washington est confronté à un "mur budgétaire" ("fiscal cliff" en anglais), qui commence à effrayer ses partenaires : faute d'accord entre démocrates et républicains d'ici la fin de l'année, des coupes budgétaires et hausses d'impôts vont entrer en vigueur automatiquement pour réduire le déficit public américain, au risque de saper la fragile reprise économique et de mettre à mal une croissance mondiale encore convalescente.

Selon le communiqué final, les Etats-Unis vont éviter "un tour de vis trop important en 2013". "Quiconque sera élu ou réélu demain sera confronté à ce défi et devra le prendre à bras le corps très rapidement", a lancé la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, à la veille de l'élection présidentielle américaine.

Le forum des grandes puissances réaffirme enfin son engagement en faveur de la réduction des déficits publics, mais insiste, plus que d'habitude, sur le "moyen terme". "Le rythme de la consolidation budgétaire doit être approprié pour soutenir la reprise", affirme-t-il, laissant entendre que certains pays doivent ralentir ou mettre entre parenthèses leurs politiques de réduction des déficits.



"La France sera-t-elle la nouvelle Grèce ?"
L'Allemagne ne cache pas son scepticisme face à la politique économique de son partenaire. Gerhard Schröder tire la sonnette d'alarme

>>>
http://www.lepoint.fr/economie/la-franc ... 175_28.php
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Gerhard Schröder était l'invité de l'université du Medef à Jouy-en-Josas le 31 août 2012. © Eric Piermont / AFP
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Was wird aus Frankreich? Finanzminister Wolfgang Schäuble (l.) und sein Amtskollege Pierre Moscovic

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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede sebiseb » 06 Nov 2012, 17:33

Pendant ce temps... Notre ancien préZident se fait du fric !

Nicolas Sarkozy invité d'honneur d'un milliardaire russe
Le Point.fr - Publié le 06/11/2012 à 10:57 - Modifié le 06/11/2012 à 11:09
L'ancien président et son épouse participent mi-novembre à une cérémonie de remise de prix récompensant "les meilleurs investissements en Russie".

L'ancien président français Nicolas Sarkozy va participer mi-novembre, avec son épouse Carla Bruni, à une cérémonie de remise de prix récompensant "les meilleurs investissements en Russie" organisée par le groupe d'un milliardaire russe, a rapporté mardi le quotidien Izvestia. "Nicolas Sarkozy a été convié en qualité d'invité d'honneur", a indiqué Leonid Ignat, un représentant du groupe du milliardaire russe Mikhaïl Fridman Alfa Bank, qui a créé cet évènement il y a près de 10 ans en partenariat avec l'université d'Oxford.

Durant la cérémonie, le 13 novembre à Moscou, il est prévu que l'ancien président français fasse un discours et remette un prix. Selon le quotidien russe, la cérémonie sera privée et "non ouverte à la presse". L'an dernier, l'invité d'honneur avait été l'ex-Premier ministre britannique Gordon Brown, selon cette même source, qui n'a pas précisé si les prestations étaient rémunérées.

"C'est une pratique courante que d'anciens dirigeants se rendent à des événements pour de l'argent", a observé l'expert Alexeï Moukhine du centre d'information politique, cité par le quotidien. D'autres experts interrogés par Izvestia ont affirmé que le milliardaire Mikhaïl Fridman cherchait de son côté à renforcer ses appuis à l'étranger pour y développer ses affaires.


source : http://www.lepoint.fr/societe/nicolas-sarkozy-invite-d-honneur-d-un-milliardaire-russe-06-11-2012-1525552_23.php
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 08 Fév 2013, 12:34

Chypre, que certains présentent comme la ''deuxième'' Grèce...
fr info
Les observateurs estiment que c'est aujourd'hui, au niveau national, le risque le plus grave de la zone euro. Même si l'Ile pèse très peu en matière économique (avec un PIB de 18 milliards d'euros, soit le dixième de celui de la Grèce ou de l'Irlande), le pays a un besoin immédiat d'argent frais de 17 à 18 milliards d'euros, l'équivalent de sa richesse nationale (10 milliards devraient même aller aux banques pour les sauver). Chypre s'est endetté en faisant de mauvais choix de politique économique et puis le gros problème ce sont effectivement les banques dont les dépôts sont pour moitié détenus par des non résidents... beaucoup d'oligarques russes anonymes... créances douteuses, Mafia à ce qu'il paraît... si l'Union européenne ou le FMI venaient au secours des banques chypriotes, les aides bénéficieraient in fine à tout ce petit monde. Malaise !


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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 22 Fév 2013, 08:34

Spéculation, chantage à la dette Les marchés financiers ont un visage
Les socialistes européens dénoncent souvent avec virulence la finance, qui règne sans partage sur le globe et qu’il conviendrait de mieux réguler. Encore faudrait-il savoir de quoi et de qui l’on parle ; car l’image désincarnée des « marchés » a pour effet de laisser dans l’ombre les bénéficiaires de la crise et des mesures d’austérité en cours.

Passé de la banque publique à la finance privée, et de François Mitterrand à M. François Bayrou, Jean Peyrelevade expliquait en 2005 : « Le capitaliste n’est plus directement saisissable. (…) Rompre avec le capitalisme, c’est rompre avec qui ? Mettre fin à la dictature du marché, fluide, mondial et anonyme, c’est s’attaquer à quelles institutions ? » Et cet ancien directeur adjoint du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy de conclure : « Marx est impuissant faute d’ennemi identifié (1). »

>>>
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/GEUENS/47653

vous voulez des noms ?? ^^
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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede ivo » 28 Fév 2013, 10:40

L’aveu d’un Bankster
http://www.marianne.net/L-aveu-d-un-Ban ... 26950.html
"Nous bénéficions effectivement du ralentissement de l’économie." En vantant les bénéfices de sa banque devant un parterre d’investisseurs, 21,3 milliards d’€ en 2012, Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, n’a sans doute pas bien mesurer la portée de ses déclarations. Elles ont tout du vendeur de canons contemplant ses caisses remplies par la boucherie d’une guerre des tranchées. Certes, ce ne sont plus les armes, mais la crise qui en Europe comme aux Etats-Unis, emportent les populations. Sur elles pèsent l’explosion du chômage, la baisse de la croissance, et, pire, le transfert de la dette des banques vers les Etats. Quant aux banques, à l’instar de JP Morgan, la vie est belle, elles prospèrent même grâce à la crise dont elles sont elles-mêmes à l’origine.

La banque de Jamie Dimon a même presque doublé son bilan. Elle a racheté la Bear Steam, grâce à des fonds publics. Au lendemain de la faillite de Lehman Brothers, elle a profité à plein du système de financement des banques organisé conjointement par l’Etat fédéral, et la banque centrale Américaine. Cette stratégie de gonflement n’est pourtant pas propre à JP. Chez nous aussi, c’est cette voix qu’a choisie la BNP-Paribas, en absorbant la banque Fortis. Déjà considéré comme too big to fail, « trop gros pour faillir », et donc devant profiter des aides de l’Etat, le bilan de notre fleuron national pèse désormais une fois le PIB de l’hexagone. Plus qu’avant la crise…

A l'instar des gainers, ces obèses bien décidés à le rester, voir a prendre du poids, les banques ont elles aussi suivi un régime grosseur. Car, aussi étonnant que cela puisse être, le principe du « too big to fail » imposant aux Etats de se porter au secours du système financier a conduit les banques à… grossir.

AVEC LA CRISE, LES BANQUES DÉJÀ EN SURPOIDS SONT DEVENUES OBÈSES

Mais le paradoxe n’est que d’apparence, comme nous le révèle une récente étude de Bloomberg. Et en passant, l’agence d’information financière révèle l’ampleur du hold-up réalisé par les banksters depuis la crise.

On a compris que sous peine de déflagration de l’économie, les contribuables via les Etats ont été obligés de venir en aide aux banques… Problème, cette assurance s’est faite sans contrepartie : pas de prime à payer. Cette dérogation au principe fondateur de la finance se traduit par une aubaine pour les banques. Sans ce transfert du risque vers les Etats, les investisseurs percevraient les banques comme plus fragiles et les soumettraient donc à une prime de risque.

Selon les calculs de deux chercheurs, Kenichi Ueda du Fonds monétaire international et Beatrice Weder di Mauro, de l'Université de Mayence, pour chaque dollar emprunté, les banques américaines devraient payer un surcroit de 0,8 %. Résultat, en assumant ce risque « systémique », sans le refacturer, l’Etat fédéral fait un cadeau de 83 milliards de dollars aux banques, selon l’étude précitée.

Pour JP Morgan, cette police mangerait la totalité de son bénéfice annuel. Idem, chez nous, selon, cette fois, les calculs de la New Economics Foundation. La prime « due » et non versée représentait en moyenne sur les dernières années, les ¾ des bénéfices de BNP-Paribas ou leur totalité chez Société générale. Quant à la BPCE, ce sont 24 milliards d'euros, que la banque aurait dû verser à l'Etat pour sa protection....

Image

Mais, peut-être, les banques payent-elles cette assurance via leurs impôts ordinaires ? La réponse est non, comme l’ont montré les deux universitaires Gunther Capelle-Blancard et Jézabel Couppey-Soubeyran, dans un rapport publié en annexe d’une publication du Conseil des prélèvements obligatoires et dont Marianne s'est fait l’écho. L’impôt sur les sociétés qui pèse sur les banques commerciales de l’hexagone. Entre 2002 et 2009, ensemble, ces établissements avaient un taux implicite d’imposition de 8 %, soit 4,5 fois moins que ce que paye la PME du coin, et presque 5 fois moins que ce qu’elles payaient sur la période 1988-1994.

Comme un léger problème, puisqu'aux Etats-Unis, comme en Europe, 100 % des bénéfices des banques ne seraient rien d’autre qu’un gigantesque cadeau des contribuables…

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Re: Krach économique en vue ? (2e partie)

Messagede Fred1 » 20 Fév 2016, 11:37

Economie : vers un nouveau crash boursier mondial ?
A LA UNE / POLITIQUE / INTERNATIONAL / Publié le 19/01/2016 . Mis à jour à 14h34 par SudOuest.fr avec AFP
http://www.sudouest.fr/2016/01/19/econo ... 8-4803.php
Le pétrole en chute libre
Les prix du pétrole sont tombés sous la barre des 30 dollars le baril, du jamais vu depuis 12 ans. Cette évolution abaisse les coûts de production de nombreux secteurs et entraîne des conséquences positives pour les consommateurs, mais ces effets favorables s'"atténuent", prévient le FMI.

Certains pays émergents n'avaient pas besoin de ça. Déjà frappée par des sanctions liées à la crise ukrainienne, la Russie devrait rester en récession cette année (-1,0%) tout comme le Brésil (-3,5%) qui pâtit, selon le FMI, d'"incertitude politique" et des "répercussions persistantes" du scandale de corruption de la compagnie pétrolière Petrobras.


Depuis quelque semaine des bruit de krach boursier fait timidement écho dans les médiat, la question qui se pose, es encore les lobby pétroliers qui sont a la baguette, enfin d'influencer une augmentation des prix du carburent?

En gros les états unis sont devenue indépendants et exporte leurs pétrole rentable, pour se défendre les pays Arabe ont doublé leurs production et baisser le prix, se qui rend le pétrole Américain moins rentable.
Nous n’avons pas peur des ruines. Nous sommes capables de bâtir aussi.

Buenaventura Durruti
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