Turquie

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Messagede Pïérô » 23 Fév 2015, 01:16

Des hommes manifestent en jupe pour dénoncer les violences sexistes

Vêtus de jupes, un groupe d'hommes a dénoncé samedi à Istanbul le viol et le meurtre d'une étudiante qui a provoqué une vague d'indignation en Turquie contre les violences faites aux femmes.

... http://www.20minutes.fr/insolite/154653 ... s-sexistes

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Messagede bipbip » 13 Mar 2015, 09:51

Turquie : violents affrontements entre policiers et manifestants

Plusieurs villes de Turquie dont Istanbul ont été le théâtre d'affrontements mercredi entre forces de police et militants d’extrême gauche, réunis à la mémoire d’un adolescent mort il y a un an.

... http://www.liberation.fr/monde/2015/03/ ... ts_1218962
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Messagede Lila » 15 Mar 2015, 19:56

Les femmes de Turquie partent en guerre contre l’oppression

Un viol brutal et un meurtre ont galvanisé les femmes, les incitant à manifester et à attirer l’attention sur les crimes liés au genre. La Turquie est un pays où le patriarcat est fortement enraciné.

Quand j’étais étudiante au secondaire, en Turquie, chaque fois que je prenais le bus, je m’assurais de garder en main une aiguille "de sécurité" ouverte, pour me défendre. Mais quand j’ai commencé à fréquenter l’université, je portais dans mon sac un vaporisateur de poivre, comme le faisaient beaucoup de mes amies. Nous parlions discrètement de ces choses entre nous. Aujourd’hui en Turquie, les femmes partagent publiquement des histoires de harcèlement sexuel. Nous sommes préoccupées. Nous sommes en deuil. Et en même temps, nous sommes furieuses.

Tout a commencé quand Ozgecan Aslan, une étudiante en psychologie âgée de 20 ans, vivant dans la province du sud de Mersin, a été trouvée morte dans le lit d’une rivière. Après avoir été l’objet d’une tentative de meurtre, elle avait été battue à mort et ensuite brûlée. Le meurtrier, le conducteur du minibus pris par Aslan, le dernier qu’on a vu l’emmener, a confessé le crime. Un ami et son père âgé de 50 ans l’avaient aidé.

Le meurtre brutal d’Aslan a déclenché une série sans précédent de manifestations dans toute la Turquie. Le président de l’association des avocats de Mersin a annoncé qu’aucun des 1 600 avocats autorisés à travailler dans la région ne représenterait le meurtrier et ses complices. Les étudiant-es universitaires se sont habillé-es de noir de la tête aux pieds, et les femmes allaient travailler en portant des rubans noirs.

Dans la ville d’origine d’Aslan - Mersin - des milliers de femmes ont assisté à ses funérailles. Selon la conception de l’islam qui prévaut en Turquie, les femmes se tiennent derrière la foule lors des funérailles et laissent les hommes porter le cercueil et diriger les prières. Pas cette fois-ci. Malgré des avertissements répétés de l’imam, les femmes ont refusé de reculer et ont déclaré qu’elles étaient déterminées à ce « qu’aucune autre main d’homme ne la touche ». Des femmes ont porté son cercueil. Des femmes l’ont enterrée.

Corps des femmes, leurs styles de vie, leur bataille idéologique

Des groupes de défense des femmes ont, pendant des années, mis en garde le gouvernement au sujet de l’important recul de l’égalité et des libertés de genre. Mais le plus souvent, leurs voix sont tombées dans des oreilles de sourds. Ces dix dernières années, le nombre d’homicides liés au genre a triplé en Turquie. Entre 2003 et 2013, la violence domestique a augmenté de plus de 1 400%. Dans le Global Gender Gap Report, la Turquie se classe 125e sur 142 pays. Elle se trouve toujours à la queue parmi les pays de l’OCDE.

L’AKP (Parti pour la justice et le développement) a remplacé le ministère des droits des femmes et de la famille par un ministère de la famille et de la politique sociale. Cette nouvelle dénomination, à première vue peu importante, est très significative : on a retiré le mot « femmes » et on a mis l’accent sur « famille ». Alors qu’il visitait une maternité en janvier, le ministre de la Santé, Mehmet Müezzinog˘lu, a dit que la première fonction d’une femme était la maternité et que les femmes turques devraient ne se focaliser que sur cette fonction. La déclaration avait provoqué une vive réaction.

Bien qu’une nouvelle loi « pour protéger la famille et prévenir les violences contre les femmes » ait été promulguée en 2012, peu d’étapes concrètes ont été entreprises jusqu’ici pour fournir une réelle assistance financière, psychologique ou sociale aux femmes victimes de violence. Un projet de bouton SOS, qui avait été introduit avec tambours et trompettes, s’était avéré inefficace. Il y a encore toujours moins de 100 centres d’hébergement pour ces femmes dans le pays entier. Les ONGs pour les droits des femmes disent que le nombre devrait au moins être de 7 500.

Lors d’un rassemblement politique, le Premier ministre Ahmet Davutoglu a promis de lancer une nouvelle campagne pour éradiquer ce genre de violence. Le Président Erdogan a parlé du meurtre d’Aslan en disant : « Je suivrai personnellement ce cas afin qu’on donne aux auteurs la punition la plus lourde. Je suis déjà le cas. » Mais, en même temps, plusieurs membres de l’AKP ont fait des déclarations incendiaires pour couronner le tout. Le président de la Commission d’investigation des droits humains, Ayhan Sefer Üstün, est allé jusqu’à déclarer que « tuer un bébé dans la matrice de la mère est un crime plus grand que les actes du violeur ».

Il y a deux facteurs majeurs derrière le traitement médiocre de la situation par le gouvernement.

Premièrement, comme dans le cas des autres partis politiques passés et actuels en Turquie, il s’agit d’un gouvernement profondément patriarcal sur les plans structurel et idéologique. La Turquie a une des plus faibles représentations féminines dans le domaine politique.

Deuxièmement, l’AKP s’est tellement éloigné de la moitié de sa population qu’il ne sait plus comment collaborer avec des groupes de défense des femmes. La violence de genre est un problème si répandu et si profondément enraciné qu’il ne peut trouver de solution que par des actions qui transcendent les lignes partisanes et idéologiques. La Turquie, cependant, est si profondément politisée et polarisée que personne ne désire s’orienter dans cette direction.

Entretemps, la transformation sociale se met en place. Un changement que beaucoup d’analystes centrés davantage sur la politique que sur la culture ne remarquent pas. Plus que les hommes, les femmes de Turquie deviennent plus ouvertement politisées. Lors des démonstrations du parc Gezi, la moitié des manifestants était des femmes. Dans les médias sociaux, la plupart des campagnes militantes sont dirigées par des femmes.

Le corps des femmes et leurs styles de vie sont devenus un champ de bataille idéologique.

Le président Erdogan a critiqué les femmes qui manifestaient contre la violence domestique et le harcèlement sexuel en Turquie parce qu’elles avaient chanté et dansé ensemble. Dans le journal pro-gouvernemental Yeni Safak, certains chroniqueurs ont dit que les viols arrivaient aussi en Amérique et, pour cette raison, les gens devraient cesser d’aborder ce sujet. Un autre a conseillé : « Taisez-vous et allez chez un médecin ».

Tout comme la société au sein de laquelle elles vivent, les femmes de Turquie sont divisées. Non pas entre Turques et Kurdes. Non pas entre Musulmanes et non-Musulmanes. Même pas entre conservatrices et laïques. À partir de maintenant, la plus grande scission sera entre celles qui défendent le silence et le statu quo, et celles qui refusent de rester tranquilles devant une violence de genre croissante.

- After years of silence, Turkey’s women are going into battle against oppression, The Guardian, 17 février 2015.

- Traduction par Édith Rubinstein, du réseau Femmes en noir.


http://sisyphe.org/spip.php?article5062
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Messagede bipbip » 05 Avr 2015, 01:24

Un paquet de lois fascistes !

Traduction d’un texte paru dans le journal anar Meydan Gazetesi sous le titre Faşism Paketi !

Pendant les journées d’émeutes de soutien à Kobanê en octobre dernier, plus d’une cinquantaine de personnes ont été tuées par l’Etat et ses soutiens fascistes. Le ministre de l’Intérieur, Efkan Ala, avait tenu les propos suivants : “On répondra à la violence par une violence bien plus extrême”. Dans le même temps, Erdogan avait surenchérit : “Ça ne suffira pas de vous opposer à la police, on fera tout ce qu’il faudra…” Après ces déclarations, le gouvernement a annoncé un projet de lois sécuritaires, le Paketi. Ces nouvelles lois réellement fascistes sont au cœur des débats et mises en avant depuis des mois, aussi bien à la télé que dans les cafés. Pendant que ceux qui sont au pouvoir défendent bec et ongle ce paquet, tous les autres s’y opposent. Pendant que ce projet de lois est en train d’être discuté, six enfants ont encore été tués par la police à Cizirê au Kurdistan. Toujours dans le même temps, à Bingöl, suite à l’assassinat de quatre policiers, quatre personnes ont été arrêtées et accusées des faits : il s’avère finalement que c’est le MIT [Millî İstihbarat Teşkilatı, services secrets turcs] qui a assassinés les flics. Durant les manifestations de soutien aux personnes arrêtées et disculpées, la police a fait preuve d’une extrême violence.

... http://nevarneyok.noblogs.org/post/2015 ... fascistes/
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Messagede bipbip » 07 Avr 2015, 23:56

Manif à Kulp contre les projets de barrages

Un convoi de plusieurs minibus de l’Assemblée Ecologiste d’Amed (Diyarbakir) est parti le 27 mars pour aller manifester contre la construction de plusieurs barrages et centrales hydro-électriques dans la région de Kulp. Il s’agissait de participer à une journée de mobilisation sur la problématique de l’eau et des barrages imposés par l’État turc et des entreprises privées (notamment HES, un équivalent de Vinci en Turquie) : 5 manifestations ont eu lieu simultanément au Kurdistan “turc”.

... http://nevarneyok.noblogs.org/post/2015 ... -barrages/
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 14 Avr 2015, 11:06

Turquie: les familles des mineurs tués à Soma en quête de justice

Elle attendait ce face-à-face depuis longtemps. Près d'un an après la catastrophe qui a tué son mari au fond de la mine de Soma, Gamze Degirmen se réjouit de retrouver enfin ses patrons à la barre d'un procès, avec la volonté de faire éclater la vérité et d'obtenir justice.

... http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 685925.php
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 20 Avr 2015, 10:05

Les responsables de Soma au tribunal

Mardi 13 avril était la date de la première audience des responsables de « l’accident » de la mine de charbon de Soma qui a causé la mort de 301 mineurs.

Les autorités avaient annoncé que les accusés ne seraient pas présents au tribunal et allaient se présenter par vidéoconférence, pour leur sécurité. Dés qu’elle avait été rendue publique, cette déclaration avait provoqué la colère des familles des victimes, de leur avocats et de leurs soutiens. L’accident survenu à la mine était le résultat des mauvaises conditions de travail dans la mine, ainsi que d’un manque important de sécurité sur les lieux. Les familles ne comprenaient pas comment le Tribunal pouvait prendre des précautions pour la sécurité des accusés, alors que ces derniers sont des responsables qui n’avaient rien à faire de la sécurité des mineurs.

... http://kedistan.fr/2015/04/16/les-respo ... -tribunal/
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Messagede bipbip » 23 Avr 2015, 11:55

Centrale nucléaire Akkuyu : Quand la catastrophe arrive en criant gare !

La Turquie a démarré ce mardi 14 avril dans le sud du pays la construction de sa première centrale nucléaire, un projet d’envergure de 19 milliards d’euros mené par la Russie et qui devrait entrer en service en 2020 malgré l’hostilité des écologistes.

... http://kedistan.fr/2015/04/21/centrale- ... iant-gare/
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Messagede bipbip » 24 Avr 2015, 00:51

Cent ans après le génocide arménien – En Turquie, consensus négationniste et brèches internationalistes

« Le centenaire de ce dont on ne peut pas parler ». C’est ainsi qu’a dû être intitulée la conférence organisée la semaine dernière par la prestigieuse Université de Bogazici (Istanbul), le terme de « génocide » ayant dû être retiré du titre initialement prévu...

Un événement qui résume bien le caractère tabou de ce mot, cent ans après les massacres subis par le peuple arménien dans le cadre du projet d’extermination orchestré par le Parti Union et Progrès dirigeant l’Empire ottoman.

À gauche, le génocide de plus en plus reconnu

Pourtant la revendication de la reconnaissance de la réalité du génocide arménien par l’État turc est affirmée de façon de plus en plus forte par diverses associations et groupes de gauche. De plus, des commémorations avec participation de plusieurs centaines de personnes sont réalisées depuis près de cinq ans, notamment sur la place Taksim au centre-ville d’Istanbul. Ajoutons aussi que pour la première fois, une réunion à la mémoire des vingt révolutionnaires arméniens du parti Hentchak exécutés en juin 1915 a eu lieu en 2013 lors de la révolte de Gezi. Fait symbolique mais important, le nom de l’un d’eux, Paramaz, fut adopté comme pseudonyme par un jeune révolutionnaire turc (Suphi Nejat Agirnasli), combattant volontaire à Kobané qui tomba lors d’une attaque de Daesh.

De plus, le travail patient de Hrant Dink, journaliste et intellectuel arménien assassiné en 2007, dans le cadre de la revue qu’il dirigeait (Agos), ainsi que de nombreuses publications d’ouvrages concernant 1915 et la question arménienne (notamment ceux de Dadrian, Kevorkian, Ter Minassian… ) ont fortement contribué à engager le débat sur la revendication de reconnaissance du génocide et à rendre publics les problèmes des Arméniens en Turquie.

Un État négationniste

Du côté de l’État turc, l’attitude concernant le déni du génocide ne change pas. Le fait que l’année dernière, l’ancien Premier ministre Erdogan ait présenté ses condoléances aux « petits enfants » des Arméniens ayant perdu leur vie en 1915 et affirmé que c’est un devoir de commémorer leur souffrance est bien sûr une première et représente un acte important… mais qui s’arrête au seuil de l’usage du « mot » et donc de la reconnaissance du véritable caractère des massacres.

Mais le comportement et les discours du l’actuel président de la République Erdogan et du gouvernement (qui lui est totalement inféodé), face au terme de « génocide » prononcé par le Pape François et la résolution adoptée par le Parlement européen reconnaissant le caractère génocidaire des actes meurtriers de 1915, dévoilent bien le fait que les condoléances de 2014 n’avaient d’autre but que de tenter de séduire les gouvernements européens et l’Union européenne à la veille du centenaire.

La nouvelle stratégie de l’AKP réside maintenant dans la redéfinition de la signification historique de l’année 2015, présentée comme le centenaire de la bataille des Dardanelles où les peuples musulmans de l’Empire ottoman auraient affronté les envahisseurs, transformant ainsi une séquence de la Première Guerre mondiale en récit héroïque anti-impérialiste, rendant ainsi obscure l’alliance de l’État ottoman avec les empires allemand et austro-hongrois. Et le fait que la date choisie pour la cérémonie officielle de la commémoration de cette bataille coïncide avec celle du génocide (24 avril) relève d’une ruse médiocre, même pour les cadres de l’AKP...

Une bataille internationaliste à mener

Le négationnisme n’est pas l’apanage de l’AKP et constitue aussi la principale ligne rouge inviolable des principaux adversaires de ce dernier, à savoir l’extrême droite (naturellement) et le centre gauche kémaliste-laïciste. Le Président du parti kémaliste CHP, principal parti d’opposition au Parlement, a même mentionné la possibilité de rédiger un texte en commun avec l’AKP concernant la résolution du Parlement européen, ce qui serait inconcevable sur tout autre sujet. Seul le Parti démocratique des peuples (HDP lié au mouvement kurde) échappe à ce consensus et n’hésite pas à utiliser le mot « génocide », à déposer des propositions de lois appelant l’État à s’excuser officiellement pour les actes de 1915, voire même à reconnaître le rôle des Kurdes dans les pillages et les massacres.

Même si une partie importante de la gauche révolutionnaire préfère toujours se prononcer prudemment sur cette question épineuse (ou ne pas s’y frotter du tout), il est incontestable que la reconnaissance du génocide est ou devrait être un enjeu crucial pour tout courant internationaliste porteur d’un projet d’émancipation sociale. Ce n’est qu’en reconstruisant l’histoire du point de vue des vaincus d’hier, en se remémorant l’image de ces « ancêtres asservis » dont parlait Walter Benjamin qu’il sera possible de construire un avenir libre de tout rapport de domination, où le champ des possibles n’inclura plus la barbarie.

D’Istanbul, Uraz Aydin


* « Turquie  : Consensus négationniste et brèches internationalistes ». Paru dans l’Hebdo L’Anticapitaliste - 286 (23/04/2015). http://www.npa2009.org/

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article34803
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 27 Avr 2015, 12:34

Istanbul : La place Taksim appartient aux travailleurs

Le 25 avril, des militants des syndicats DISK et DESK ont protesté dans les rues d’Istanbul pour le droit de manifester Place Taksim à Istanbul à l’occasion du 1er Mai.

La Place Taksim a une importance particulière pour le mouvement ouvrier de Turquie. Le 1er Mai 1977, 500.000 travailleuses et travailleurs participent à la manifestation. Des groupes paramilitaires ouvrent le feu au niveau de la Place Taksim sur les manifestants. On compte entre 34 et 42 tués et entre 126 et 220 blessés. La police intervient… pour réprimer la manifestation et arrête plus de 500 manifestants dont 98 sont inculpés. Aussi, chaque année, les autorités cherchent des prétextes pour interdire l’accès et les ouvriers luttent pour avoir le droit de se rassembler sur ce lieu symbolique à l’occasion du 1er Mai.

https://communismeouvrier.wordpress.com ... illeurs-2/
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 30 Avr 2015, 18:09

Un nouveau 1er mai sous tension attendu autour de la place Taksim d'Istanbul

Istanbul - Les autorités turques ont une nouvelle fois interdit l'accès de l'emblématique place Taksim d'Istanbul aux défilés syndicaux du 1er mai vendredi, laissant présager, comme les années précédentes, d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

... http://www.romandie.com/news/Un-nouveau ... 589357.rom
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 02 Mai 2015, 11:54

1er Mai à Istanbul : Répression et résistance
Une fois encore, le régime réactionnaire d’Erdogan a voulu interdire les manifestations ouvrières du 1er Mai Place Taksim à Istanbul. La population a résisté aux forces de répression. Selon la presse, on compte au moins 136 arrestations.
Photos : https://communismeouvrier.wordpress.com ... more-52503


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Re: Turquie

Messagede Pïérô » 04 Mai 2015, 10:14

le 1er mai, j’étais à Istanbul

Petit retour rapide sur ce 1er mai où nous avons découvert un tout autre visage d’Istanbul. . Impossible d’accéder à la place Taksim, toutes les rues et ruelles y menant étant bloquées plus de 2 kilomètres en amont par les barrières de flics.

. Avenues désertes, atmosphère bizarre, sensation d’ état de siège renforcée par un hélico au dessus de la ville. Une présence policière impressionnante avec les CRS locaux surarmés. . On se renseigne, on apprend que quelques manifestants s’affrontent avec les flics quelques kilomètres plus loin. On descend tant bien que mal en évitant les barrages vers le Bosphore.

. Toujours ces larges avenues, impossibles à traverser en temps normal, étonnement désertes. Très impressionnant.

Ça nous donne l’occasion de descendre une avenue sur plusieurs kilomètres tout au long de laquelle sont affichées des photos d’Atatürk qui bénéficie d’un culte de la personnalité à faire pâlir Staline.

. On arrive après avoir marché 4 à 5 km à un lieu où 2 à 3000 manifestants sont rassemblés. . Enormément de flics armés avec gaz lacrymo à la ceinture, et camions à eau en appui; la manif est plutôt silencieuse, pas de sono, pas de slogans criés par la foule. On ressent une certaine tension, mais la plupart des manifestants sont assis par terre et discutent calmement.

... http://kedistan.fr/2015/05/02/le-1er-ma ... -istanbul/
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 06 Mai 2015, 00:41

25 000 flics pour empêcher le 1er mai à Istanbul : cela n’a pas suffit !

Le climat social et politique est toujours tendu en Turquie. Mais ce 1er mai 2015 s’annonçait chaud chaud. Des élections législatives à risques pour le président dictateur Erdogan et son parti islamo-conservateur l’AKP. Une batterie de lois sécuritaires, le Paketi, qui vient d’être adopter et que d’aucuns qualifient de « fascistes ». Un mouvement kurde dynamique et qui commence à imposer sa vision du monde au-delà du strict Kurdistan… Autant d’ingrédients pour cette fête des travailleurs millésime 2015.

... http://nevarneyok.noblogs.org/post/2015 ... as-suffit/
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Re: Turquie

Messagede bipbip » 07 Mai 2015, 13:32

Turquie : 24 personnes inculpées suite au 1er Mai

Parmi les 336 manifestants arrêtés lors du 1er Mai d’Istanbul, 24 ont été inculpé, la plupart au motif d’être membre d’une organisation terroriste, les autres ont été relâchés. Depuis 2013, le gouvernement a interdit de célébrer le 1er Mai sur la Place Taksim : de nombreux manifestants ont tenté d’y accéder, mais 20.000 policiers en interdisaient l’accès.

http://www.secoursrouge.org/Turquie-24- ... -inculpees
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