Espagne
Posté: 19 Nov 2008, 15:47
Liberté pour Santos Mirasierra
Supporter incarcéré à Madrid : "Rendez-nous Santos !"
Elles portent un peu de lui sur leurs épaules. Sèverine, la compagne, et Lucile, la soeur, sont vêtues chacune d'une veste et c'est comme si Santos était auprès d'elles. "Il me l'a offert pour mon anniversaire, confie la seconde en frottant son haut de survêtement aux couleurs olympiennes. Je ne le quitte pas." Sèverine en dit tout autant : "Cette veste, c'est celle qu'il avait au stade Vicente-Calderon, mercredi dernier." Elle l'a récupérée le lendemain avec d'autres affaires ramenées par les amis des Ultras 84 de retour de Madrid en bus.
Ce jour-là, Santos Mirasierra devait être avec eux, mais interpellé par la Guardia Civil à sa sortie du stade la veille au soir, il venait de passer sa première nuit en garde à vue dans un commissariat de la capitale espagnole. Ses proches avaient été avertis au petit matin, par un membre des Ultras présent à Madrid. Hier soir, dans le salon de la maison familiale, à Miramas, tous essayaient de comprendre. "Quand j'ai su cela, je suis tombée des nues, racontait Lucile en prenant Didier, son compagnon, Laura, Adrien, leurs enfants, et Sèverine pour témoins. Santos arrêté par la police pour des faits de violence ? Mais c'est quelque chose d'impensable ! Ilne cherche jamais à se battre. Au contraire, il privilégie le dialogue. Il est calme. Tout le monde vous le dira." "Sa passion, sa vie même, c'est l'OM et au milieu des supporters, il a toujours eu un rôle de médiateur", renchérit Didier, abonné chez les Yankee avec sa compagne et sa fille, alors qu'Adrien a choisi les Fanatics.
Ici, on ne compte pas ses heures pour soutenir l'OM. Son premier match, Santos, lui, y a assisté à l'âge de 12ans. "C'est moi qui l'avais emmené", se souvient Didier. Depuis, "Santi", comme on l'appelle dans la famille et ailleurs, a gravi tous les échelons chez les Ultras pour devenir un "capo" respecté et écouté. Il y a également trouvé l'amour. "On se connaissait du collège et on s'est retrouvé dans le virage sud", relève Sèverine. Derrière ses petites lunettes, ses yeux peinent à ne pas s'embuer. Face à elle, on devine que Lucile lutte aussi pour ne pas céder aux larmes. Didier préfère se lever pour fumer près de la fenêtre.
L'évocation de tous ces souvenirs rend l'attente plus douloureuse encore dans cette pièce si loin de Madrid. Sur une petite table, des photos de "Santi" renvoient le sourire d'un gars de 34 ans plein de vie. "Un type bien, insiste Lucile. On l'accuse d'avoir frappé un policier, mais jamais il n'aurait fait ça. Durant la charge de la Guardia Civil, je suis persuadée qu'il s'est interposé pour parlementer avec les forces de l'ordre et pour que toute cette violence cesse. Ils vont bien finir par s'en apercevoir. C'est un mauvais film. Il faut le relâcher ; rendez-nous Santos !"
Mais les jours s'égrènent et les nouvelles arrivent au compte-gouttes. "Nous n'avons pas pu lui parler une seule fois, s'indigne Sèverine.Il y a heureusement un véritable élan de solidarité. Les Ultras de Marseille et d'autres pays se mobilisent. C'est d'ailleurs l'avocat des Ultras de La Corogne qui est en relation avec Santi. Il a pu lui parler longuement. Ceux des Ultras marseillais et de l'OM s'affairent aussi. On ne baisse pas les bras. Il faut que ce cauchemar cesse."
---------------------------------------------------------
En gros y'a 7 semaines pendant le match Altetico Madrid - Olympique de Marseille en Espagne, les condés espagnols ont chargé les supporters marseillais pour une raison a la con, ils y sont allé au taquet tabassant au passage femmes et enfants. A la suite de ça ils se sont fait jeter des sièges a la gueule.
A la sortie du stade ils ont arreté un mec qui avait parlementé avec eux l'accusant d'avoir jeté un siège qui aurait assomé un condé.
Ce mec c'est Santos Mirassierra, il est innocent mais detenu depuis ces 7 semaines à Madrid, il a été changé de prison 2 fois depuis son arrestation, il a été tabassé par les keufs espagnols et sa famille n'a pas le doit de lui rendre visite. Le juge a demandé 8 ans de prison ferme.
Supporter incarcéré à Madrid : "Rendez-nous Santos !"
Elles portent un peu de lui sur leurs épaules. Sèverine, la compagne, et Lucile, la soeur, sont vêtues chacune d'une veste et c'est comme si Santos était auprès d'elles. "Il me l'a offert pour mon anniversaire, confie la seconde en frottant son haut de survêtement aux couleurs olympiennes. Je ne le quitte pas." Sèverine en dit tout autant : "Cette veste, c'est celle qu'il avait au stade Vicente-Calderon, mercredi dernier." Elle l'a récupérée le lendemain avec d'autres affaires ramenées par les amis des Ultras 84 de retour de Madrid en bus.
Ce jour-là, Santos Mirasierra devait être avec eux, mais interpellé par la Guardia Civil à sa sortie du stade la veille au soir, il venait de passer sa première nuit en garde à vue dans un commissariat de la capitale espagnole. Ses proches avaient été avertis au petit matin, par un membre des Ultras présent à Madrid. Hier soir, dans le salon de la maison familiale, à Miramas, tous essayaient de comprendre. "Quand j'ai su cela, je suis tombée des nues, racontait Lucile en prenant Didier, son compagnon, Laura, Adrien, leurs enfants, et Sèverine pour témoins. Santos arrêté par la police pour des faits de violence ? Mais c'est quelque chose d'impensable ! Ilne cherche jamais à se battre. Au contraire, il privilégie le dialogue. Il est calme. Tout le monde vous le dira." "Sa passion, sa vie même, c'est l'OM et au milieu des supporters, il a toujours eu un rôle de médiateur", renchérit Didier, abonné chez les Yankee avec sa compagne et sa fille, alors qu'Adrien a choisi les Fanatics.
Ici, on ne compte pas ses heures pour soutenir l'OM. Son premier match, Santos, lui, y a assisté à l'âge de 12ans. "C'est moi qui l'avais emmené", se souvient Didier. Depuis, "Santi", comme on l'appelle dans la famille et ailleurs, a gravi tous les échelons chez les Ultras pour devenir un "capo" respecté et écouté. Il y a également trouvé l'amour. "On se connaissait du collège et on s'est retrouvé dans le virage sud", relève Sèverine. Derrière ses petites lunettes, ses yeux peinent à ne pas s'embuer. Face à elle, on devine que Lucile lutte aussi pour ne pas céder aux larmes. Didier préfère se lever pour fumer près de la fenêtre.
L'évocation de tous ces souvenirs rend l'attente plus douloureuse encore dans cette pièce si loin de Madrid. Sur une petite table, des photos de "Santi" renvoient le sourire d'un gars de 34 ans plein de vie. "Un type bien, insiste Lucile. On l'accuse d'avoir frappé un policier, mais jamais il n'aurait fait ça. Durant la charge de la Guardia Civil, je suis persuadée qu'il s'est interposé pour parlementer avec les forces de l'ordre et pour que toute cette violence cesse. Ils vont bien finir par s'en apercevoir. C'est un mauvais film. Il faut le relâcher ; rendez-nous Santos !"
Mais les jours s'égrènent et les nouvelles arrivent au compte-gouttes. "Nous n'avons pas pu lui parler une seule fois, s'indigne Sèverine.Il y a heureusement un véritable élan de solidarité. Les Ultras de Marseille et d'autres pays se mobilisent. C'est d'ailleurs l'avocat des Ultras de La Corogne qui est en relation avec Santi. Il a pu lui parler longuement. Ceux des Ultras marseillais et de l'OM s'affairent aussi. On ne baisse pas les bras. Il faut que ce cauchemar cesse."
---------------------------------------------------------
En gros y'a 7 semaines pendant le match Altetico Madrid - Olympique de Marseille en Espagne, les condés espagnols ont chargé les supporters marseillais pour une raison a la con, ils y sont allé au taquet tabassant au passage femmes et enfants. A la suite de ça ils se sont fait jeter des sièges a la gueule.
A la sortie du stade ils ont arreté un mec qui avait parlementé avec eux l'accusant d'avoir jeté un siège qui aurait assomé un condé.
Ce mec c'est Santos Mirassierra, il est innocent mais detenu depuis ces 7 semaines à Madrid, il a été changé de prison 2 fois depuis son arrestation, il a été tabassé par les keufs espagnols et sa famille n'a pas le doit de lui rendre visite. Le juge a demandé 8 ans de prison ferme.