Dans le chaudron du capitalisme international

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Messagede Nico37 » 08 Mai 2009, 17:36

Etats-Unis: 17% des enfants en bas âge menacés par la faim

Etats-Unis: 17% des enfants en bas âge menacés par la faim, selon une étude

Hier, 09h05

Quelque 3,5 millions d'enfants âgés de moins de cinq ans sont menacés par la faim aux Etats-Unis, soit plus de 17% d'enfants qui pourraient souffrir de problèmes intellectuels ou de développement, selon un rapport basé sur des données gouvernementales et publié jeudi par Feeding America, une association luttant contre la malnutrition. Lire la suite l'article

Feeding Amercia a basé son rapport sur les données collectées par le Bureau fédéral du Recensement et le ministère de l'Agriculture. Ce rapport est le premier à être consacré à des enfants de moins de cinq ans.

Ce rapport également que plus de 20% de petits Américains âgés de moins de cinq ans courent un risque de famine dans 11 des 50 Etats Américains. La Louisiane est l'Etat le plus touché avec un quart des enfants concernés, suivi dans l'ordre par la Caroline du Nord, l'Ohio, le Kentucky, Le Texas, le Nouveau-Mexique, le Kansas, la Caroline du Sud, le Tennessee, l'Idaho et l'Arkansas.

Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture publiés avant l'aggravation de la crise économique à la fin 2008, 11% des foyers américains n'ont pas suffisamment de nourriture pour avoir une vie active et saine.

Cette étude passe en revue toutes les catégories d'enfants de ceux qui n'ont accès qu'à une alimentation pauvre et peu variée à ceux qui connaissent régulièrement la faim.

"Les enfants qui ne bénéficient pas d'une nutrition équilibrée n'ont aucune chance de se développer", a souligné Vicki Escarra, la présidente de Feeding America.

Le manque d'aliment nutritif, en particulier lors des premières années de formation, peut avoir un impact durable sur la santé physique et le comportement de l'enfant ainsi que sur son développement et sa scolarité. AP


Sur le Net: Feeding America: http://www.feedingamerica.org/
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Total licencie près de 900 personnes d'une de ses raffinerie

Messagede Nico37 » 19 Juin 2009, 09:35

Grande-Bretagne : Total licencie près de 900 personnes d'une de ses raffineries pour grève
LEMONDE.FR avec AFP | 19.06.09

Près de 900 employés de la raffinerie britannique de Lindsey, propriété du groupe pétrolier français Total, ont été licenciés, une semaine après avoir débuté une grève sauvage, a-t-on appris vendredi auprès d'un syndicat de l'entreprise et de Total.

Mille deux cents employés environ de la raffinerie de Lindsey, dans l'est de l'Angleterre, avaient entamé une grève sauvage le 11 juin pour soutenir 51 de leurs collègues licenciés. Ils estimaient qu'un accord de non-suppression d'emplois avait été violé par la direction, selon des médias, une version des faits réfutée par le groupe pétrolier.

"Total peut confirmer, avec regret, que le processus visant à mettre fin aux contrats des personnes concernées sur le site HDS-3 a maintenant commencé", a précisé vendredi matin Total, tout en soulignant que les salariés concernés pourraient postuler à nouveau à leurs postes jusqu'au 22 juin. S'exprimant "frustré et déçu" devant l'échec des négociations, Total a soutenu que la grève était "non officielle et illégale".

Le syndicat Unite de son côté s'est déclaré "extrêmement inquiet" devant la décision du groupe pétrolier et devant "les ramifications de cette décision", appelant "toutes les parties à revenir à la table des négociations pour résoudre le problème".

Les salariés de la raffinerie de Lindsey avaient mené une grève au début de l'année 2009 contre la décision de la direction d'accorder un contrat à une entreprise italienne employant de la main-d'œuvre non britannique. Ils avaient accepté de reprendre le travail après s'être vus garantir la moitié des emplois concernés par ce contrat.
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Re: Total licencie près de 900 personnes d'une de ses raffinerie

Messagede RickRoll » 19 Juin 2009, 11:51

Putain de XIXe siècle !
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Re: Total licencie près de 900 personnes d'une de ses raffinerie

Messagede Tuxanar » 19 Juin 2009, 13:47

Il faut préciser qu'il existe une loi en GB datant de la grêve des mineurs sous Tatcher pour empêcher les grêves de solidarité au pays de Galle et en Écosse. C'est pour ça que cette grêve est sauvage.
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Ruée sur les terres Africaines

Messagede Técumseh » 22 Jan 2010, 18:16

Après les minerais ou le pétrole, les terres africaines suscitent les convoitises étrangères.
Des millions d'hectares cultivables ont déjà été cédés, dans la plus grande opacité, par les autorités du continent.
A l'initiative de multinationales de l'agroalimentaire et d'Etats, notamment du Proche-Orient et de l'Asie, de nombreux
projets sont à l'étude qui, s'ils vont à leur terme, mettront en danger les sociétés, les équilibres naturels et l'agriculture
locale.

(lire la suite: article de Joan Baxter dans Le Monde Diplomatique, janvier 2010 numéro 670)


Les colonies ne sont plus?(officiellement) Pas d'problème, on destitue le peuple de ces terres pour faire le plus de bénéfices possible! Le monde de la finance ne fait pas de pitié...
Désormais le capitalisme est révolu et la révolution est capitale.
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Sous-sol du Groenland convoités

Messagede Ulfo25 » 02 Aoû 2012, 10:11

Article Le Monde concernant les sous-sols groenlandais que convoiteraient les gouvernements européens.

L’Europe convoite les terres rares et les diamants du Groenland


Jusqu'où les Etats vont-ils pousser leur quête effrénée de ressources naturelles ? Dernière étape en date, relatée par le Guardian : l'Europe cherche à ouvrir une nouvelle frontière, en explorant les glaces encore vierges du Groenland, à la recherche de minerais – or, fer, uranium, zinc, terres rares et autres diamants.

Dans un monde où le prix de l'énergie flambe, poussant les pays à rechercher toujours plus loin et plus profond de nouvelles sources d'approvisionnement en hydrocarbures et minerais, les immenses ressources du sous-sol du Groenland, largement inexploitées, attirent les convoitises. Et ce, d'autant plus fortement que l'accélération de la fonte de la calotte glaciaire de la plus grande île du monde – 97 % de la surface de l’Inlandsis avait dégelé à la mi-juillet, selon les dernières données satellites – ouvre la possibilité d'accéder à ces richesses dans les décennies à venir.

Le forage d'hydrocarbures autour des côtes de l'île, longtemps impossible, en est ainsi aujourd'hui à l'étape exploratoire, mené par la plupart des grandes compagnies pétrolières, telles que Exxon Mobil, Cairn Energy, Dong Energy ou encore EnCana. L'exploitation minière, auparavant inenvisageable du fait d'une couverture de glace atteignant 150 mètres d'épaisseur, est par ailleurs étudiée. Si une seule mine d'or est actuellement exploitée, cinq autres sont sur le point d'être ouvertes, et 120 sites sont en cours d'exploration, comme le montre cette carte réalisée par le Guardian :

La province autonome du Danemark possède enfin certains des plus importants gisements du monde en terres rares, métaux stratégiques indispensables à la production de la plupart des produits de haute technologie, dont la Chine dispose d'un quasi-monopole.

L'Union européenne, du fait de ses liens privilégiés avec le Groenland, via le Danemark, s'est positionnée très vite sur ce marché. "Le Groenland est extrêmement important en termes de ressources naturelles. Nous travaillons activement avec le premier ministre de l'île sur ce point", explique Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, cité par le Guardian.

Mais l'Europe n'est pas la seule en lice. La Chine, notamment, a d'ores et déjà manifesté son intérêt. Selon le Guardian, le projet d'extraction de minerais le plus avancé est mené par la London mining, une entreprise minière britannique soutenue par des compagnies chinoises. En juin, le président chinois Hu Jintao a par ailleurs mené une visite au Danemark, analysée par les experts comme le signe de visées de Pékin sur les minerais du Groenland. Et d'autres pays, comme les Etats-Unis, le Canada ou la Russie, sont aussi intéressés.

Depuis le référendum de 2009, qui a vu la population se prononcer massivement en faveur d’une plus grande autonomie, l’attribution des licences d'exploration et d'exploitation des ressources naturelles est aux mains des Groenlandais. L'île, qui ne compte que 57 000 habitants, y voit une opportunité pour mettre un terme à sa dépendance économique vis-à-vis du Danemark – qui lui verse chaque année près de 700 millions de dollars. "Le gouvernement aimerait disposer d'une autre source de revenu car actuellement il y a juste la pêche, et un peu de tourisme", indique Henrik Stendal, du département d'extraction minière du gouvernement, interrogé par le Guardian.

Cette ruée vers les ressources groenlandaises inquiète les ONG. "Les conséquences pour l'environnement pourraient être très importantes : les températures glaciales et les conditions climatiques extrêmes constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution", prévient Jon Burgwald, expert de l'Arctique pour Greenpeace, qui a lancé fin juin une campagne pour la protection de l'Arctique et contre le début des forages de Shell dans cette zone.

Mikkel Myrup, président du groupe de défense de l'environnement du Groenland Akavaq, estime quant à lui que le traitement des déchets des mines serait une préoccupation majeure, ainsi que la manipulation des produits chimiques toxiques utilisés par l'exploitation minière : "L'exploitation minière ne présente pas les mêmes risques que le forage pétrolier, mais elle peut néanmoins s'avérer dangereuse pour l'environnement. C'est un vrai souci, d'autant que nous ne pensons pas que le gouvernement groenlandais sera en mesure de réglementer cette activité de manière suffisante face au poids et à l'influence des multinationales."

Audrey Garric
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Re: Sous-sol du Groenland convoités

Messagede atheus » 04 Aoû 2012, 12:23

c'est un scandale, et ça montre les contradictions de notre gestion des ressources, mais je ne vois pas comment lutter contre ça : une expédition au Groenland ? (c'est pour plaisanter). parce que sérieusement là je vois pas trop ce qu'on peut faire, à part faire pression, mais sur qui ou sur quoi ? l'une des solutions pourrait être l'information, mais ça ne suffit pas à empêcher ce qui va se passer. On peut déjà imaginer les dégâts que vont causer l'extraction de ressources à cet endroit du globe, mais c'est difficile de s'y opposer.
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 19 Sep 2012, 08:46

iPhone 5 : dans les coulisses de sa fabrication, un reporter infiltré raconte son "cauchemar" à l'usine de Foxconn
http://www.atlantico.fr/decryptage/ipho ... 82454.html
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"La fabrique chinoise de l'Ipod est inhumaine"

Messagede K.O.A.L.A » 24 Sep 2012, 19:59



Un journaliste est parvenu à s'introduire dans l'usine de montage de l'iPhone 5. Il révèle des conditions de travail inhumaines.

Si une grande partie de la planète avait les yeux tournés mercredi soir vers San Francisco, où se déroulait la présentation de l'iPhone 5, beaucoup tentent de détourner leur regard de Taiyuan, capitale de la province du Shanxi en Chine, où se trouve la Foxconn Factory, véritable sanctuaire où sont assemblés quelques 57 millions d'iPhone. Ce qu'il s'y passe mérite pourtant toute l'attention après qu'un journaliste de l'agence de presse Shanghai Evening Post s'est immergé dans cette fabrique où règne des conditions de travail inhumaines.

Pendant dix jours, ce journaliste, qui préfère garder son identité secrète, s'est introduit dans la Foxconn Factory et a travaillé trois jours à l'assemblage du boîtier noir de l'iPhone 5. Une durée pendant laquelle il a tenu un journal de bord dans lequel il décrit, dans le détail, son expérience que le Daily Mail a retranscrit ligne par ligne.

Lire aussi
Apple sait-il encore garder un secret?
iPhone 5 vs Galaxy S3: le match
Apple a dévoilé le nouvel iPhone
A quoi ressemblera le prochain iPhone?

De nombreuses manifestations ont par le passé dénoncé les conditions de travail qui règnent à Foxconn et qui ont déjà mené plusieurs travailleurs au suicide. © afp.

Dortoirs nauséabonds et grillagés
Visiblement, il est facile de se faire engager en tant qu'ouvrier à Foxonn où seuls une carte de citoyen chinois et un bon carnet de santé sont réclamés. Après un test d'aptitude mentale et un entretien destiné à s'assure qu'il dispose d'une santé mentale conforme, il fut engagé. À Foxonn, comme pratiquement partout en Chine, les travailleurs dorment sur leur lieu de travail. "Un cauchemar", écrit-il. "Il s'échappait du dortoir un mélange d'odeurs de sueur et d'immondices", provenant notamment des ordures qui s'ammoncelaient à l'extérieur de ce bâtiment aux fenêtres grillagées. "L'armoire censée accueillir mes vêtements était remplie des cafards tandis que j'avais pour seule couverture des draps sales et remplis de cendres".

Une fois débarrassés de leurs effets personnels et après une séance d'entraînement et une brève formation, les travailleurs sont invités à rejoindre leur poste. À la nuit tombée. "Nous étions autorisés à nous reposer en journée". Pris de fièvre et de maux de tête terrible -il en ignore les raisons-, l'infiltré a été confronté à la carence des services sanitaires et des équipes médicales. "J'ai tenté d'obtenir d'urgence une visite médicale, mais il n'y avait qu'un médecin qui s'occupait de cinq patients en même temps".

Surveillance maximale
Foxconn est en outre un quartier sous haute surveillance. Le panneau à l'entrée de la ligne de production ("Espace sous haute-sécurité") indique les règles strictes auxquelles sont soumis les travailleurs, obligés de passer au détecteur de métal à chaque entrée ou sortie. "Tout objet métallique, quel qu'il soit -boucle de ceinture, boucle d'oreille, appareil photo, téléphone portable, lecteur mp3- y est formellement interdit, sous peine de licenciement immédiat". Un simple câble USB aurait justifié le renvoi d'un ouvrier. Après avoir pénétré dans cet atelier de production d'où s'échappent un bruit assourdissant et une forte odeur de plastique, le journaliste prend ses quartiers qu'il ne pourra quitter, sauf ordre contraire du contre-maître. "Une fois que vous vous asseyez, vous
faites ce qu'on vous dit". Enfin, la tâche qui l'attend lui est présentée. "Il s'agit de la nouvelle plaque arrière de l'iPhone 5, vous devez être honorés d'avoir la chance de la produire".
Comme pour faire amende honorable, Tim Cook, le big boss d'Apple, s'est déplacé en personne à Foxconn pour s'assurer des conditions de travail. L'envers du décor semble bien différent de celui qu'il a pu observer. © reuters.

Cadence infernale
Assigné à un travail minutieux qui consiste notamment à placer les protections en caoutchouc des écouteurs et à marquer les plaques arrières du nouveau téléphone Apple, le jeune apprenti suscite la colère du contre-maître à la fois pour avoir gaspillé la colle et pour un manque d'efficacité. "Notre superviseur a reconnu que notre tâche était normalement dévolue aux femmes, plus agiles, mais en raison d'un nombre trop élevé de démission, il n'avait d'autre choix que de la confier aux travailleurs masculins". Le rythme de travail est effréné. Les gestes se repètent à une cadence infernale, presque toutes les trois secondes. Sans qu'aucune erreur ne soit tolérée. Les douleurs physiques, liées à la répétition des mouvements et à une position identique, sont insupportables.

Dix minutes au coin!
Pas question pour autant de relâcher la pression. "Un travailleur assis face à moi s'est reposé un court instant. Surpris par le superviseur, il a été envoyé au coin (sic) pendant dix minutes. Initialement prévu de minuit à six heures du matin, le temps de travail sera allongé. "La ligne de production ne s'arrête que lorsqu'une sonnerie retentit. Nous avons été sommés de poursuivre le travail, malgré l'épuisement". Après dix heures de travail, près de 3000 plaques arrières de l'iPhone 5 sont passées entre les mains de l'infiltré. Quatre lignes de production se chargent d'effectuer les mêmes tâches. Sur chacune d'elles, douze travailleurs jouent les automates et atteignent des résultats astronomiques en une demi-journée de travail: jusqu'à 36.000 pièces.

Pourtant, le contre-maître encourage les travailleurs à produire plus. "Nous sommes ici pour gagner de l'argent! Nous devons redoubler de travail!". Pourtant, le salaire ne favorise pas le dépassement de soi. Pour deux heures supplémentaires, un travailleur empoche 27 Yuan (3,3 euros). Et ce, pour permettre à Apple de livrer en temps et en heure, les millions de smartphone dans le monde.
Pour deux heures supplémentaires, un travailleur empoche 3,3 euros. Et ce, pour permettre à Apple de livrer en temps et en heure, les millions de smartphone dans le monde.


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1500554/2012/09/13/La-fabrique-chinoise-de-l-iPhone-5-est-inhumaine.dhtml?utm_source=RSSReader&utm_medium=RSS
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Lutte de classes en Chine - Guerre impérialiste

Messagede altersocial » 25 Sep 2012, 16:29

Les conditions de vie sont épouvantables effectivement, une autre révolte a éclaté hier : 2000 ouvriers (migrants d'autres provinces) ont affronté depuis les dortoirs les vigiles capitalistes puis la police, la presse internationale essaie de maquiller en "faits divers" ("bagarre entre ouvriers" ce qui rélève en fait d'un caractère de classe :



Autre géant : Flextronics, et là aussi la Chine est sous tension :

http://al-rouge.blogspot.fr/2012/09/600 ... geant.html

Une bonne guerre impérialiste pour faire oublier tout ça ? :roll:

http://fr.euronews.com/2012/09/25/taiwa ... japonaise/

:confus:
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Vivons nous une » crise », mais un coup d'état anti social

Messagede indignados » 06 Oct 2012, 11:42

Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social
http://l-indigne.skyrock.com/3117826751 ... ocial.html

Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif, Nous ne vivons pas une » crise », mais un coup d'état social - anarkia,Japon : cette déflation qui n'en finit pas.. - citoyenactif : La croissance ne se décrète pas, elle se construit Elle se construit ( dans la logique du système) par l'attrait des investisseurs, des réformes sur la compétitivité ou encore la réduction des déficits. Eux préfèrent parler investissement publics, euro-bonds. Bref, endettement ». Elle est tout simplement plus possible dans un monde fini alors que la doctrine néolibérale a besoin d'une croissance infinie Lorsqu'une telle chose se produit, elle peut durer très longtemps.


Dow Jones vers ses plus hauts historiques ?

Après l'annonce du QE3 il y a trois semaines, les indices américains ont atteint de nouveaux plus hauts annuels.

Et même si le chômage n'en finit pas de progresser des deux côtés de l'Atlantique et que le potentiel de hausse paraît relativement limité sur les indices américains, le mois d'octobre sera décisif : la tentation pourrait être grande pour les opérateurs d'aller tester la zone des plus hauts historiques.

La Fed voudra probablement éviter une correction significative avant les présidentielles américaines début novembre.


Le rêve du Medef ?

5PHOTO





Octobre 2012, le retour d'octobre 2007 ?
Ces plus hauts avaient précisément été inscrits le 11 octobre 2007. Le contexte économique était alors meilleur mais avait déjà commencé à se dégrader depuis mai 2007, alors que la crise des subprime faisait parlait d'elle. La plupart des indices européens ont d'ailleurs fait leur plus haut cette année-là en mai ou en juin.

Pourtant, avant qu'une correction majeure ne s'enclenche, cela prend souvent du temps et l'indice américain a continué à faire de nouveaux plus hauts jusqu'à la mi-octobre. L'histoire pourrait se répéter ce mois-ci. Un test de cette zone de résistance des 14 100 points sur le Dow Jones .

Test des plus hauts avant une correction significative ? "Suite au dépassement des 13 330 points après la réunion de la Fed du 13 septembre dernier, cette zone des 13 300 points est devenue support à court terme. Tant qu'elle soutient les cours, rien ne s'oppose à un test des 14 100 points".
"

▪ Les Européens sont déprimés...
Nous retournerons au ranch dans une minute. D'abord, voyons ce que disent les marchés.
Eh bien, rien d'important. Pas aux Etats-Unis. Mais regardez ce qui se passe en Europe.
Un article du Financial Times nous apprend qu'on n'avait pas vu autant d'Irlandais quitter le pays depuis 1987. L'Irlande a toujours été grande exportatrice de population. Presque partout dans le monde, on trouve un Mick ou un Paddy dont le grand-père ou l'arrière-grand-père venait d'Irlande. Il y en a beaucoup en Argentine. L'un est candidat aux présidentielles depuis longtemps — Ricardo Lopez Murphy.
Et puis il y avait le célèbre Ernesto Lynch Guevara, également connu sous le nom de Che.
Mais ne nous écartons pas du sujet. Les gens quittent l'Irlande parce que l'économie est dans le pétrin. Et l'Irlande n'est pas la seule concernée. Toute l'Europe est dans le pétrin.

Nous disions hier que le chômage n'a jamais été plus élevé... depuis en 1995. 18 millions de personnes sont sans emploi.

Aujourd'hui, nous découvrons que les travailleurs britanniques sont déprimés. Ils sont un sur 10 à avoir pris des congés maladie pour cause de dépression — ce qui fait d'eux les salariés les plus déprimés d'Europe.
Et en Espagne, la partie la plus riche du pays — la Catalogne — en a tellement assez de la dette et de l'austérité qu'elle menace de faire sécession !

▪ Lorsque le prix de l'or chute, ça signifie que les gens pensent que la situation est sous contrôle... que le système actuel fonctionne... et qu'il fournira de la croissance sans inflation excessive.
Lorsque les gens perdent confiance dans le système, en revanche, le prix de l'or grimpe.
Ces derniers jours, les gens devaient être en train de perdre confiance.
L'Egypte semblait être au bord d'une explosion majeure, déstabilisant potentiellement le Moyen-Orient tout entier.
Comprendre le capitalisme japonais : citoyen actif :
Comprendre le capitalisme japonais - http://www.nonfiction.fr/article-5813-c ... ponais.htm


Résumé : En trente années de politiques néolibérales, le Japon est devenu l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE. La publication du livre de Sébastien Lechevalier, "La grande transformation du capitalisme japonais" , arrive à point nommé pour éclairer une zone d'ombre de l'histoire récente du Japon mais aussi pour donner des clés de compréhension à la crise du capitalisme en cours depuis 2007



Comprendre le capitalisme japonais - Le Japon à l'envers

· Description : Le Japon est aujourd'hui très connu en France, à travers sa culture populaire - manga, animé - et sa cuisine. Mais que sait-on au juste de cette "face cachée de la lune", située quelque part entre l'extrême-orient et l'extrême-occident ? Au-delà des clichés, ce blog apporte un éclairage sur quelques aspects méconnus de la société, de la vie politique et de la culture populaire dans l'archipel.· Contact· Partager ce blog
Sans-abris à Ôsaka, avril 2012 (DR/Mathieu Gaulène)

Et du Japon venaient des nouvelles encore plus perturbantes :
"S&P rétrograde la dette japonaise", titrait un article. Selon l'agence Standard & Poor's, le Japon n'avait pas de plan plausible pour échapper à la faillite.

Le pays a le ratio dette/PIB le plus élevé au monde. Et il ne fait que s'endetter plus encore.
Est-ce un problème ? Les prêteurs — en grande partie constitués des Japonais eux-mêmes — ne semblent pas être de cet avis. Ils prêtent de l'argent au gouvernement japonais pendant 10 ans et ne demandent que 1,24% d'intérêt. Vous imaginez ? Si le yen ne perdait que 2% par an — ce qui est la cible dans la majeure partie des économies avancées — le taux d'intérêt réel serait négatif. Ce qui signifie que le prêteur perdrait de l'argent chaque année.

Et comment les Japonais rembourseront-ils ? Les prêteurs donnent de l'argent à un emprunteur qui, comme le dit S&P, n'a "pas de plan plausible" pour le rembourser. Et ils ne demandent que 1,24% de taux d'intérêt. A quoi pensent-ils ? Pensent-ils tout court ?

Les taux d'épargne diminuent, au Japon. Les gens vieillissent. On trouve plus de personnes prenant leur retraite que de nouveaux arrivants sur le marché de l'emploi. Comment ce film pourrait-il avoir une fin heureuse ?

▪ Et voici un autre titre de la presse. Il n'a probablement pas vraiment bouleversé les investisseurs. Mais il aurait dû leur montrer la direction qu'ils prennent : "L'Espagne fait passer l'âge de la retraite à 67 ans".
"Le gouvernement et les principaux syndicats d'Espagne se sont mis d'accord jeudi dernier pour augmenter l'âge de la retraite dans le cadre d'une révision du système des retraites du pays, évitant ainsi les manifestations qui menaçaient de s'organiser et répondant aux investisseurs qui exigent que l'Espagne nettoie ses finances publiques".

"Après un an de négociations, cette ébauche d'accord assure que l'âge normal de la retraite espagnol passe à 67 ans, contre 65 actuellement. Dans le cadre d'un compromis, toutefois, le gouvernement a accepté que les travailleurs prennent leur retraite à 65 ans s'ils ont cotisé pendant au moins 38,5 ans aux fonds de retraite nationaux. Cet accord devraient également réduire le coût des futurs versements de retraites en fondant le calcul de ces versements sur les 25 dernières années de salaire d'un travailleur, plutôt que les 15 dernières années de la loi actuelle".

"La réforme des retraites est un sujet brûlant dans plusieurs pays européens, dont la France, qui a subi en automne dernier une grève nationale et des mouvements de protestation avant que le gouvernement ne gagne le soutien du Parlement pour son plan de faire passer l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans. De même, la Grèce a vu de sérieuses perturbations après que son gouvernement a également accepté, en juin dernier, des changements radicaux pour son programme de retraites — notamment des réductions d'allocations et des freins aux retraites anticipées — dans le cadre des changements promis par Athènes en contrepartie d'un renflouage de 110 milliards d'euros".

"Comme de nombreux autres pays occidentaux, l'Espagne est confrontée à des difficultés croissantes pour financer les coûts d'une population vieillissante, à une époque où l'économie montre peu de signes de reprise après la crise financière mondiale. L'année dernière a été la première où le système de retraite espagnol n'a pas réussi à enregistrer un surplus".

Qu'est-ce que c'est ? Un défaut de paiement. L'Espagne fait défaut sur les promesses qu'elle a faites à ses classes ouvrières.

Nous verrons des défauts similaires dans toutes les économies "avancées" fonctionnant avec le système néolibéral ( néo capitalisme) sur le crédit et la dette. Tous ont fait des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Ils doivent donc faire défaut... de nombreuses manières différentes.

Certains briseront rapidement leurs promesses pour protéger leur crédit. D'autres se laisseront acculer, le dos au mur — comme l'Argentine en 2001. Ils ne réduiront pas volontairement leurs dépenses... ils seront forcés de le faire. Ensuite, quand ils se retrouveront à court d'argent, ils seront incapables de tenir leurs promesses et causeront toutes sortes de misères — exactement comme l'ont fait les Argentins.
Et d'autres encore... comme un homme ruiné se saisit d'un pistolet chargé... auront recours à la planche à billets.

Peu importe le nombre de renflouages que vous leur donnerez. Peu importe jusqu'à quand ils réussiront à ce périlleux jonglage. Tous feront défaut. Les seules questions, ce sont comment... et quand le système chutera.

conclusion :



Alternative libertaire : Ni austérité ni relance ! Appel d'Alternative libertaire, du Mouvement des Objecteurs de Croissance et du Parti Pour la Décroissance ,
Le changement ? c'est nous qui le ferons !, Afrique du Sud : Sommet d'oppression politique après le massacre des mineurs
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 16 Oct 2012, 08:41

La journée mondiale de l'alimentation dénonce 870 millions d'affamés et plus d'un millard de mal nourris
http://www.la-croix.com/Semaine-en-imag ... -16-864962
L'ONU célèbre mardi 16 octobre la journée mondiale de l'alimentation alors que le nombre d'affamés dans le monde, 870 millions, a cessé de baisser au cours de la décennie écoulée.

Ce chiffre dépasserait même le milliard et demi de mal nourris si on comptabilisait le déficit en éléments essentiels au développement physique et psychologique des enfants, estime le Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'Alimentation Olivier De Schutter.

Quand les prix des denrées de base augmentent, comme ils l'ont fait cet été brutalement quand la sécheresse aux États-Unis laissait présager une moindre récolte de céréales, les plus pauvres réduisent leur consommation: « Non seulement ils font moins de repas mais ceux-ci sont aussi moins diversifiés ». explique-t-il.

L'AFRIQUE SUB-SAHARIENNE, ZONE LA PLUS TOUCHÉE
Pour Olivier De Schutter, « cette menace n'est pas assez vue comme une priorité, or c'en est une ».

L'Afrique sub-saharienne, confrontée à des aléas climatiques sévères, reste la plus affectée par la faim et a vu la part des affamés augmenter quand celle-ci baissait ailleurs, en Asie, en Amérique Latine et en Océanie.

Or la part des investissements agricoles dans le monde a plongé en vingt ans, passant "de 20% de l'aide totale dans les années 80 à 4% aujourd'hui", remarque Luc Guyau, président indépendant du Conseil de la FAO, pour qui le travail essentiel de l'organisation doit être de mettre en place des politiques agricoles favorisant les producteurs.

Une table-ronde réunira mardi 16 octobre au siège de la FAO à Rome près d'une quarantaine de pays, dont une vingtaine de ministres: le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll qui la présidera souhaite évoquer la transparence des marchés agricoles et la création de stocks alimentaires d'urgence dans les pays vulnérables, afin de contrer les pénuries et d'éviter les crises.

AFP
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 11 Déc 2012, 14:29

La banque HSBC paye pour échapper à des poursuites aux Etats-Unis
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HSBC, la première banque britannique, va débourser 1,9 milliard de dollars, un montant record, pour mettre fin à des poursuites des autorités américaines dans une affaire de blanchiment d'argent sale appartenant à des cartels de la drogue. La banque a admis des "défaillances" et jure qu'aujourd'hui l'organisation est "fondamentalement différente de celle qui a commis des erreurs".

"HSBC a conclu un accord avec les autorités américaines dans le cadre d'investigations concernant des infractions aux lois sur les sanctions et la lutte contre le blanchiment d'argent". C'est par ce communiqué, que la plus grande banque britannique a officialisé le paiement de la somme de 1,9 milliard de dollars (l'équivalent de 1,5 milliard d'euros) aux Etats-Unis. En clair, avec cet accord financier, HSBC stoppe toutes les séries d'enquêtes menées par le Trésor, le Département de la Justice, des agences fédérales et du procureur général de Manhattan à New York. Les autorités américaines enquêtaient sur de la complicité de blanchiment. L'accord conclu prévoit la désignation d'un auditeur indépendant. Sa mission : évaluer régulièrement la banque dans les 5 années à venir.

Contrôles internes anti-blanchiment

En juillet dernier, la banque avait reconnu publiquement des "défaillances" sur des opérations de blanchiment et avait présenté ses excuses devant la commission d'enquête du Sénat américain. Celui-ci avait souligné dans son rapport de "graves carences" dans les garde-fous anti-blanchiment qui a fait prendre des risques financiers au pays.

Selon ce rapport, HBUS (la filiale américaine de HSBC) a réalisé en six ans 16 milliards de dollars de transactions secrètes avec l'Iran, tandis que sa filiale mexicaine a transféré 7 milliards de dollars vers HBUS entre 2007 et 2008 qui pourraient être de l'argent appartenant à des cartels mexicains de la drogue. La direction de HSBC plaide aujourd'hui pour son intégrité. "Nous assumons la responsabilité de nos erreurs passées (...) HSBC est toutefois aujourd'hui une organisation fondamentalement différente de celle qui a commis ces erreurs", a déclaré le patron de la banque, Stuart Gulliver.

Le 5 novembre dernier, le groupe avait annoncé avoir viré sur ses comptes une provision de 1,5 milliard de dollars pour couvrir une éventuelle amende.

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Ils ont payé avec l'argent du blanchiment?
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 13 Déc 2012, 12:05

Libor et Euribor, 2 nouveaux scandales financiers
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Arrêtons-nous ce matin sur ce qui est déjà considéré comme un nouveau scandale financier. Trois personnes viennent d'être arrêtées au Royaume-Uni dans ce que l'on appelle le dossier Libor... de nombreux poids lourds de la finance sont concernés.


Le scandale a éclaté en juin dernier lorsque la banque britannique Barclays a reconnu qu'elle allait payer près de 300 millions de livres sterling pour mettre fin à plusieurs enquêtes sur des manipulations du Libor et de l'Euribor. Le Libor et l'Euribor sont les taux d'intérêts auxquels les banques se prêtent de l'argent entre elles (Libor avec un L pour la place de Londres ; EUribor (EU comme Europe) pour son équivalent sur le continent). Pour financer les prêts qu'elles accordent à leurs clients, les banques ont besoin de liquidités. Ces liquidités qu'elles n'ont pas directement dans leurs caisses, elles vont les chercher chez leurs concurrentes. Des établissements qui se prêtent de l'argent mutuellement n'a, en soi, rien de répréhensible. Ce qui l'est c'est la manière dont les banquiers incriminés se sont arrangés entre eux pour fixer le montant de ces fameux taux d'intérêt. Les premières suspicions remontent à 2007 et la crise qui a suivi a amplifié le phénomène : moins de prêts accordés, donc moins de bénéfices... l'occasion était tentante de jouer avec les taux pour ne pas trop perdre au change.

Et tout cela s'est fait sans aucun contrôle ?

Et bien, il semble que les différentes autorités de régulation n'aient pas joué pleinement leur rôle. Le Libor et l'Euribor sont calculés au jour le jour selon un panier d'une dizaine de monnaies internationales et comporte une quinzaine d'échéances. Je vous passe les détails... le système est très complexe et les sommes en jeu sont faramineuses : 350.000 milliards de dollars de produits financiers, soit 5 fois le Produit Intérieur Brut mondial. Car en dehors des taux de financement interbancaire, le Libor et l'Euribor servent de base de calcul à de nombreuses transactions comme les prêts aux entreprises, aux ménages et aux étudiants.

Et sait-on précisément qui a participé à ce " petit " jeu explosif ?

Les investigations judiciaires sont en cours et Bruxelles prend le sujet très au sérieux. Ce que je peux vous dire c'est qu'une cinquantaine de grandes banques internationales sont assignées à comparaitre : JP MORGAN, CITIGROUP, DEUTSCHE BANK, RABOBANK, HSBC, la japonaise SUMITOMO... en France, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre la Société Générale après une plainte déposée par une actionnaire. Le nom du Crédit Agricole circule également dans la presse. Toutes ces maisons ont-elles été complices volontaires ou involontaires du système ? C'est ce que l'enquête devra déterminer. Des observateurs vont jusqu'à dire que certains gouvernements ont laissé faire pour permettre aux banques de se reconstituer des marges pendant la crise et ainsi ne pas avoir à les recapitaliser. On n'est plus dans le polar mais dans le vrai James bond financier... Quant à nos petites économies, pas d'inquiétude... le système n'est pas près de s'écrouler.
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 11 Jan 2013, 09:44

Près de la moitié de la nourriture mondiale est gaspillée
Selon une étude réalisée par l'Institut du génie civil basé à Londres, près de la moitié de la nourriture produite chaque année dans le monde est gaspillée. En cause : des récoltes mal faites, des problèmes dans le stockage et le transport et l'irresponsabilité des distributeurs et des consommateurs.

Chaque année, ce sont quatre milliards de tonnes de nourriture qui sont produite dans le monde. Selon l'Institut du génie civil basé à Londres, sur ces quatre milliards, 1,2 à deux milliards ne seront jamais consommé.

La faute aux consommateurs et distributeurs

Dans les pays développés, les causes de ce gaspillages résident essentiellement dans les comportements des distributeurs et des consommateurs; Ainsi, expliquent les auteurs de ce rapport, "30% de ce qui est récolté dans les champs n'arrivera jamais sur le marché (essentiellement au supermarché) en raison de la sélection de la forme, de la qualité et de l'impossibilité à se conformer à des critères purement esthétiques".

Par ailleurs, l'attitude des consommateurs est également pointée du doigt. De 30 à 50% de la nourriture achetée en supermarché dans les pays développés sera jeté par les clients en raison de la mauvaise compréhension des étiquettes. Les clients ont également tendance à acheter plus que la quantité dont ils ont besoin, encouragés dans leurs achats par les promotions et les remises.

De mauvaises conditions de stockage

Le gaspillage existe également dans les pays moins développés d'Afrique subsaharienne ou d'Asie du Sud-Est mais pour des raisons différentes. Les pertes sont le plus souvent dues à des récoltes mal effectuées ou à de mauvaises conditions de stockage. En Asie du Sud-Est, par exemple, les pertes en production rizicole représentent entre 37 et 80% du total, soit près de 180 millions de tonnes par an.

Le rapport insiste donc sur la nécessité de développer les investissements dans les pays les plus pauvres. L'Éthiopie envisage par exemple de développer un réseau national d'infrastructures de stockage de céréales. Il devrait coûter au moins un milliard de dollars.

La nécessité de lutter contre ce gaspillage

Selon les auteurs "un tel niveau de gaspillage est une tragédie qui ne peut continuer si nous voulons répondre avec succès et de manière durable à nos besoins alimentaires". D'autant que l'Onu prédit l'arrivée en 2075 d'un pic de population à 9,5 milliards d'habitants. Il faudra en nourrir 2,5 milliards de plus qu'actuellement. La lutte contre ce gaspillage sera alors une véritable nécessité.

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c'est pas nouveau !!! y a 20 ans déjà ,je bosser pour une grande marque de yaourts , on en balancer des palettes entières,pour des raisons banal tel que l’étiquetage etc.... ,et interdiction de se servir . c'est la loi du commerce, s'il le donne ,pourquoi l'acheter !!

on a le meme gaspillage pour l'energie ,pour l'eau ,....et c'est pas demain que cela va s'arreté
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