Dans le chaudron du capitalisme international

Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 12 Jan 2013, 13:45

La Mongolie, nouvel Eldorado ?
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L'économie de ce pays d'Asie centrale, ancien satellite de Moscou coincé entre la Russie et la Chine, est en train d'exploser depuis que l'exploration de son sous-sol a montré qu'il regorgeait de richesses.

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Jacques Rostaing et Christian Karembeu en Mongolie-Photo Emmanuel Langlois

Du coup, on se bouscule au portillon pour arracher sa part du
gâteau !
En témoigne cette délégation d'entrepreneurs français débarquée cet automne, emmenée par Jacques Rostaing. Installé depuis des années au Vietnam dans le secteur du cuir, le Français a pris pied en Mongolie il y a peu. A Oulan-Bator, il fait commerce des peaux de chèvre qu'il transforme ensuite, notamment grâce à une technique aux écorces d'arbre. Et il veut attirer dans son sillage d'autres entrepreneurs français. Avec lui ce jour-là, Christian Karembeu. L'ancien international était venu en Mongolie faire la promotion d'un sac de sport à son nom.


Peu d'étrangers sont encore présents à Oulan-Bator. "Les places sont surtout pour de petits projets", affirme Jacques Rostaing. Depuis quelques années, les richesses du pays affluent grâce aux mines de charbon, d'or et de cuivre découvertes dans le désert de Gobie.A Oulan-Bator, tout reste à construire, dans une capitale laissée à l'abandon depuis la chute de l'URSS au début des années 90. Des expériences ont déjà été tentées avec succès, comme ces vaches limousines arrivées de France et désormais parfaitement acclimatées en Mongolie, malgré des hivers à -30° dans les steppes !

Lui écrire

Aller plus loin

Sa société, Rostaing Mongolia

Retrouvez ce portrait sur Vivre à l'Etranger.com, le site internet de la mobilité internet, du groupe Studyrama


...........
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Revue de presse et actus diverses

Messagede ivo » 18 Jan 2013, 11:16

En Egypte, «la situation est définitivement pire que sous l'ancien régime»
>>>
http://www.slate.fr/lien/66483/egypte-f ... ien-regime

Turquie, RDC, Mali, Syrie, Liban... Les 10 points chauds de l'année 2013
>>>
http://www.slate.fr/story/66753/10-poin ... o-pakistan
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Bachar al-Assad réfugié sur un navire de guerre
>>>
http://french.ruvr.ru/2013_01_15/101136164/

Rwanda : trois fantômes et un mystère
>>>
http://www.liberation.fr/monde/2013/01/ ... ere_872895

Guerre froide: les Etats-Unis prévoyaient une attaque nucléaire massive contre la Russie et la Chine
>>>
http://www.slate.fr/lien/66327/guerre-f ... -nucleaire

Si la Lune n'éclairait plus la Terre
>>>
http://www.slate.fr/story/65731/nuke-moon

Drones de combat : l'Europe monte en puissance
>>>
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/12 ... ssance.php
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L'Iran veut caricaturer l'Holocauste
>>>
http://www.lepoint.fr/monde/l-iran-veut ... 484_24.php
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Syrie : les médias sont-ils partiaux ?
>>>
http://www.lepoint.fr/monde/syrie-les-m ... 323_24.php
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L'Occident se préparerait à une intervention en Syrie (médias)
>>>
http://french.ruvr.ru/2012_12_11/LOccid ... ad-medias/
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Le bout de la logique 2

Messagede indignados » 23 Jan 2013, 10:53

Le bout de la logique 2
http://l-indigne.skyrock.com/3139076234 ... que-2.html

Batailles pour l'énergie - Le Monde diplomatique : « Manière de voir » n° 115 — Février - mars 2011Prix du pétrole, pénuries électriques, ruée sur les ressources renouvelables, géopolitique des gazoducs... Comprendre le grand jeu de l'énergie dont dépend notre avenir implique une démarche volontariste : on s'arrête, on réfléchit. Et ce n'est pas triste. Le Dessous Des Cartes Richesse Et Pauvreté Des Nations 11 Le Pic Pétrolier, C'est : http://www.youtube.com/watch?v=pMa3-ZZaQs0


Pétrole et gaz naturel en Arctique - Wikipédia :
L'océan glacial Arctique est identifié comme fertile en hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) depuis des décennies ; certains gisements y sont déjà exploités, le plus connu étant l'Alaska. En 2007, seule une étroite bande côtière est exploitée, mais la fonte prochaine de la banquise d'été autorise de nouvelles ambitions. Alors que les opérations d'intimidation ont déjà commencé, il est utile de s'intéresser à l'estimation des volumes d'hydrocarbures récupérables dans cette zone, et d'identifier quels pays vont en bénéficier. La lecture de cet article est donc soumise aux restrictions d'usage concernant les estimations et la géopolitique.



Greenpeace dénonce les futurs forages pétroliers en Arctique

Alors que Shell a commencé en début de semaine le forage d'un second puits d'exploration au large de la Guyane, au même endroit que le premier forage qui a mis en évidence une réserve d'hydrocarbures, des militants de l'association Greenpeace ont occupé les locaux de Shell le 19 juillet.

Cette action vise à dénoncer les forages profonds prévus en Arctique. Shell est l'une des premières compagnies sur le point de se lancer dans le forage profond de grande ampleur dans cette région. Elle a en effet obtenu des autorisations pour 5 puits d'exploration, qui devraient être forés dans les semaines à venir au Nord de l'Alaska. "La compagnie lancerait alors le signal de départ d'une ruée destructrice vers les dernières gouttes de pétrole de notre planète", estime l'association qui demande "l'interdiction de toute activité de forage en mer et de pêche industrielle dans l'ensemble de l'Arctique".

"Les réserves de pétrole de l'Arctique font partie des derniers gisements, et ne correspondent qu'à 3 ans de notre consommation actuelle. L'extraction dans ces conditions extrêmes pourrait coûter jusqu'à 10 fois plus cher que le prix actuel du pétrole", argumente Anne Valette, chargée de campagne climat énergie à Greenpeace France.

Depuis le 21 juin, date de lancement de la campagne, Greenpeace a récolté plus de 950.000 signatures de citoyens qui veulent que l'Arctique devienne un endroit protégé, comme l'est l'Antarctique depuis 1991. En Angleterre, lundi, 77 stations Shell ont été fermées, et le week-end dernier, des centaines de personnes se sont mobilisées dans les stations Shell en Allemagne.


Energie / Climat | le 8 January 2013

@ Barack Obama : ne laissons pas Shell aller en Arctique !

Lire l'article et les commentaires
Energie / Climat | le 3 January 2013
Les projets de forage de Shell tournent (encore...) au cauchemar




La Norvège, et les garde fous néolibérale : citoyen actif :
Le cas de la Norvège : Rente pétrolière et mirage d'une prospérité :cf pour bien comprendre mes rouages du système actuel , L'Histoire des Choses, Documentaire |L'Histoire des Choses, Pour en savoir plus sur les dégâts de ce mécanisme implacable : Histoire de l'industrie pétrolière , Batailles pour l'énergie - Le Monde diplomatique : « Prix du pétrole, pénuries électriques, ruée sur les ressources renouvelables, géopolitique des gazoducs ( Pétrole et gaz de schiste,...une guerre pour 2012 : « Un documentaire:Le grand Monopoly du gaz -, La crise de l'Euro, c'est la crise du modèle occidental



2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois : Or la rente n'est pas de même nature que le profit : elle ne correspond pas à la création d'un surcroît de valeur, d'une plus-value. Elle redistribue la masse totale de le valeur au profit des entreprises rentières et aux dépends des autres ; elle n'augmente pas cette masse

Fonds, Pétrole, Norvégien, Actions -

Sociétés : Le «fonds pétrole» norvégien détient 1 % des actions mondiales : Soit un gain de 32 milliards de dollars en trois mois


Des fonds qui spéculent sur le pétrole - Le Journal du Net : " Les pays producteurs et les grosses compagnies pétrolières ne sont pas les seules gagnantes de flambée du prix de l'énergie. Il y a bien d'autres moyens pour s'enrichir avec l'or noir"" Plutôt discrets, certains se sont distingués par leurs performances spectaculaires avec des rendements supérieurs à 100% en 2007. Les fonds BP Capital, AAA, Merchant Commodity, Armajaro Commodity sont les plus célèbres

Nigeria : où sont passés les 400 milliards de pétrodollars disparus ?

Le Nigeria, premier pays africain exportateur de pétrole, a perdu, en 50 ans d'exploitation, pas moins de 400 milliards de pétrodollars. Une somme colossale qui aurait été détournée, privant ainsi la population d'une manne financière à même d'améliorer son quotidien.
Soirée théma - La malédiction de l'or noir.1.



Mali : "Derrière la marche à la guerre...des intérêts colossaux"
Interview de Sissiko Cheick Oumar
président de Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi) Paru dans Fraternité!, organe du Parti des travailleurs d'Algérie, décembre 2012
Derrière la marche à la guerre...“des intérêts colossaux”
Fraternité : face aux menaces d'intervention militaire qui se précisent contre le Mali, pouvez-vous nous donner un aperçu des derniers développements politiques ?





La nécessité de tenir une deuxième session de la conférence d'urgence contre les guerres d'occupation et de pillage se fait ressentir. Quel est votre avis là-dessus ?
> Non à la guerre ! Non à l'intervention française au Mali ! Retrait immédiat des troupes ! POI


Extrait d'un think thanks financier :


Paris, Lundi 21 janvier 2013

Quelles richesses pétrolières en Arctique ?

Il y a moins d'un mois, Shell a subi un revers important dans son programme de forage en Arctique.

Le Kulluck, un de ses navires de forage, d'une capacité de 28 000 tonnes, s'est échoué sur une des îles Kodiak, en Alaska, après avoir rompu l'amarre d'un de ses remorqueurs en pleine tempête. Les gardes-côtes américains avaient auparavant évacué les 18 membres d'équipage.

Selon le porte-parole des gardes-côtes, les vents atteignaient alors 115 kilomètres/heure et les vagues 12 mètres de haut dans le golfe d'Alaska.

En septembre et en octobre 2012, Shell avait utilisé le Kulluck pour forer des puits dans la mer de Beaufort, au nord de l'Alaska. Shell était en train de remorquer le Kulluck vers Seattle pour des opérations de maintenance lorsqu'une série de problèmes météorologiques et mécaniques ont débuté : l'amarre d'un remorqueur a rompu alors qu'au même moment, pure coïncidence, le moteur de l'un des remorqueurs perdait de sa puissance du fait d'une détérioration du carburant. Après cela, la série noire n'a cessé de s'assombrir.

Un porte-parole de Shell a fait remarquer que l'échouement du Kulluck est un accident maritime. C'est-à-dire qu'il n'implique pas des opérations de forage. Point positif, le Kulluck est équipé d'une technologie spécialement conçue pour l'Arctique : ses citernes sont confinées au centre du navire, enchâssées dans une coque en acier.

A ce jour, Shell a dépensé près de 4,5 milliards de dollars pour son programme de forage offshore en Alaska (dont 292 millions de dollars pour équiper le Kulluck.) L'Arctique pourrait receler des dizaines de milliards de barils de pétrole dans une nouvelle et immense région pétrolifère encore inexplorée. Si vous avez manqué les échanges qui ont eu lieu sur le sujet en 2012, cela représente un énorme marché pour l'industrie offshore américaine.

Par conséquent, le personnel de Shell est mobilisé pour mettre fin à cet échouement. Le navire ne montre aucun signe de fuite de pétrole. Shell et ses sous-traitants inspecteront minutieusement la plate-forme Kulluck dans un port d'Alaska, sous la surveillance des agents fédéraux et d'Etat. Ensuite, direction le chantier naval pour une révision complète.

Malgré l'échouement du Kulluck, le titre Shell a légèrement augmenté, à plus de 71 $. Le dividende en est toujours à un solide 5,3%.

En réaction à l'échouement de la plate-forme de Shell, le ministère de l'Intérieur américain a annoncé qu'il conduira une autre "enquête" sur le projet d'opérations de forage offshore dans la région arctique. L'enquête couvrira les opérations de Shell, ainsi que les activités offshores prévues par d'autres compagnies qui souhaitent travailler dans le Grand Nord.

Outre le ministère de l'Intérieur américain, cet échec a également attiré l'attention d'autres groupes.

Les opposants aux forages remarquent que les eaux de la région arctique abritent un vaste écosystème extrêmement fragile. Des températures de l'eau glaciales, tout au long de l'année, rendent impossible la biodégradation de pétrole qui s'y déverserait. En effet, selon Lois Epstein, directrice du programme arctique de la Wilderness Society, "Shell et ses sous-traitants ne sont pas à la hauteur des conditions météorologiques et maritimes extrêmes de l'Alaska, pour les opérations de forage comme de transport". Voyons un peu cela...

Les premiers pas de la technologie arctique
Alors que je réunissais des informations à propos de l'accident du navire de Shell, j'ai noté le commentaire acerbe d'une personne que je ne nommerai pas -- cela pourrait être n'importe qui, n'importe où : "voilà ce qu'on obtient lorsqu'on utilise la technologie du golfe du Mexique en Arctique, contrairement aux Russes qui, eux, sont en train de mettre au point une technologie spécifique pour l'Arctique".

Je ne dirai pas qui est ce monsieur-je-sais-tout mais je me propose de lui répondre. D'abord, je reconnais que les Russes possèdent une excellente technologie dans le domaine maritime, pour beaucoup de secteurs d'activités. En fait, lorsque je travaillais dans la Marine, j'avais pour mission de poursuivre les sous-marins soviétiques à bord d'un Lockheed S-3 Viking. Je peux donc affirmer que je sais de quoi je parle s'agissant de la compétence russe en termes de construction de navires performants pour répondre à des besoins spécifiques.

Cependant, les sous-marins et les plates-formes de forages sont deux choses différentes. Certes, les Russes peuvent construire de bons sous-marins. Mais nous n'avons pas encore vu ce que la "technologie conçue spécifiquement pour l'Arctique" donne réellement, en particulier sur les aspects qualité et performance -- sans oublier la sécurité qui va avec.

Il s'avère aussi que je connais un peu la technologie de développement énergétique occidentale offshore moderne. Il est injuste -- et certainement faux -- d'affirmer que Shell utilise la "technologie du golfe du Mexique" pour forer dans les eaux de l'Alaska. Il y a beaucoup de technologies "spécifiquement conçues" pour cette région, déjà mises au point, pour forer en offshore dans des environnements extrêmes.

S'agissant du développement du forage offshore en Alaska, nous en sommes aux prémices. Eh oui, nous en sommes à peine aux premiers tours d'échauffement de la partie. Il y a encore beaucoup à apprendre et beaucoup de nouvelles technologies à développer. Mais la capacité et le potentiel sont là. L'histoire secrète du pétrole

1/8 - L'histoire secrète du pétrole - Le temps des grands rapaces :


Le grand Monopoly du gaz (arte) - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=AUDscnD3uoI : Arte - 10 janvier 2012 - "Le grand Monopoly du gaz"


L'Afrique le nouvel enjeu economique mondial




E7/8 P1/3, part 2/3 , part 3/3 ,




L'Arctique le nouvel Eldorado... - A Video PlayList on Dailymotion




source : Quelles richesses pétrolières en Arctique ? | La Chronique Agora
voir aussi : La face cachée de Hiroshima - citizen khane

Pétrole en Guyane : nouveau recours contre les travaux de Shell (article paru le 13/07/2012)

Les associations France Nature Environnement (FNE), Guyane Nature Environnement (GNE) et Surfrider Foundation Europe (SFE) ont déposé jeudi 12 juillet un recours pour "excès de pouvoir" devant le tribunal administratif de Cayenne contre les arrêté...

Lire la news Pétrole en Guyane : bonne nouvelle pour les uns, hérésie pour les autres (article paru le 12/09/2011)

L'annonce, vendredi 9 septembre par les groupes Total et Shell, de la découverte de pétrole au large de la Guyane a suscité de nombreuses réactions. La compagnie Tullow Oil, qui a réalisé le forage et détient 27,5 % du projet (contre 45 % pour She... Lire la news

Forages offshore : des géants soustraits au droit (article paru le 23/05/2012)

Les plates-formes pétrolières forent toujours plus profond mais le droit des mers peine à encadrer leurs activités, selon l'IDDRI, qui a lancé en mars 2012 le projet "Pour une réglementation internationale de l'exploitation énergétique offshore". Lire la news Greenpeace lance le 23 juin une campagne pour sauver l'Arctique (article paru le 22/06/2012)

Dans le cadre de la campagne lancée par Greenpeace, 200 villes dans le monde et 20 en France se mobiliseront ce samedi 23 juin pour faire passer le message : "chacun peut devenir un défenseur de l'Arctique !" Des rassemblements auront lieu notamme...

Lire la news

Article publié le 19 juillet 2012
Florence Roussel © Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [16241] / utilisation du flux d'actualité.
Économie : Royal Dutch Shell: le Kulluk remorqué en lieu sûr ... :
Voir le débat : h
Allemagne : forage offshore - YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=dr9N3DKztC4 1er août 2008
Rushes du film « Home » :Survol d'une île et d'un forage offshore situé en bordure de côte en Allemagne du Nord.
Sibérie : exploitation de gaz et de pétrole dans la région de Surgut : http://www.youtube.com/watch?v=B5Fmr-Jf7bc 13 juillet 2007
survol du permafrost actif dans la région de Surgut, celui-ci est quadrillé par le réseau routier et les oléoducs reliant les plateformes d'exploitation de gaz ou de pétrole.
Sibérie : exploitation pétrolière et destruction du milieu naturel dans la région de Surgut : http://www.youtube.com/watch?v=6XDL0Grgrkc 13 juillet 2007
survol des marécages à la périphérie de la ville de Surgut où l'exploitation des ressources pétrolières et gazières s'intensifie, mettant en péril le milieu naturel.

Conférence : géopolitique de l'énergie et souveraineté - 13 décembre 2012 : http://www.youtube.com/watch?v=MdG9a9O08eo

Dernières actualités sur les forages offshore
Forages offshore : vote de la commission de l'énergie du Parlement - 09/10/2012
Forages offshore : les eurodéputés souhaitent durcir les conditions d'attribution... - 19/09/2012
Controverses sur le pic pétrolier - 11/07/2012
La communauté internationale peine (toujours) à protéger les baleines - 10/07/2012
Greenpeace lance le 23 juin une campagne pour sauver l'Arctique - 22/06/2012
http://www.actu-environnement.com/ae/re ... ?words=les forages offshore" target=_self>Toutes les infos sur les forages offshore

A lire aussi : l'agrobusiness prend le large, L'enjeux du Lithium, l'Onde de Choc : Le tungstène, Quels risques climatiques majeurs ? , La Norvège, et les garde fous néolibérale : citoyen actif, Le bout de la logique 2 - l'indigné révolté, source : Quelles richesses pétrolières en Arctique ? | La Chronique Agora

voir aussi : La face cachée de Hiroshima - citizen khane

documentaires : Le grand Monopoly du gaz (arte) - YouTube : : Arte - 10 janvier 2012 - "Le grand Monopoly du gaz", L'Afrique le nouvel enjeu economique mondial, E7/8 P1/3, part 2/3 , part 3/3 ,

L'Arctique le nouvel Eldorado... - A Video PlayList on Dailymotion
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 31 Jan 2013, 13:43

Les bons conseils de Goldman Sachs
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Les bons conseils de Goldman Sachs à la France pour sortir de la crise : décréter une baisse générale des salaires de 30 %...

Ce qui est énervant, c'est de voir que nous avons un gouvernement qui, visiblement, n'a pas l'intention d'écouter les conseils avisés des spécialistes pour tenter d'enrayer la crise... Et la banque américaine Goldman Sachs fait partie de ces spécialistes... Ses clients n'ont, semble-t-il, pas à se plaindre des résultats de leurs placements, quand on leur préconise, par exemple, de spéculer sur les variations des prix des principales denrées alimentaires... Une manière intéressante de s'enrichir en Occident sur ceux qui crèvent la dalle en Afrique ou en Asie... Ca, Goldman Sachs maîtrise très bien...

Ils n'oublient pas non plus qu'ils ont reçu beaucoup d'argent du gouvernement américain en 2008, quand il s'est agi de surmonter la crise... Ils ont très bien rebondi... Preuve ultime de leur sérieux et de la crédibilité de leur discours, Vladimir Poutine en personne leur a demandé de travailler auprès de la Russie pour améliorer son image... C'est vrai qu'il faut savoir quoi faire de l'argent des trafics en tout genre, qui sont la spécialité du pays... Goldman Sachs a les bons tuyaux pour ça...

Donc, quand l'économiste en chef de la banque estime que, pour sortir de la crise, la France doit s'arranger pour baisser tous les salaires d'environ 30 %, je pense qu'il faut l'écouter... On sait bien que c'est la mollesse et l'opulence qui ont provoqué la chute des grandes civilisations... Lorsque les hommes sombrent dans le confort matériel et l'argent facile, qui sont les ennemis de la rigueur morale et de l'énergie salvatrice, c'est toujours le commencement de la fin... On appelle ça la décadence... L'Empire romain a connu cela, l'Empire ottoman aussi... Et la civilisation maya, célèbre pour ses calendriers des postes aux prévisions improbables... Tous ont disparu corps et biens, noyés dans l'opulence, la dépravation et la petite vérole...

La France n'en est pas loin, ayons en conscience... Ca fait deux premiers ministres successifs, et pas du même bord, en plus, qui nous disent qu'on est en faillite... Et précisément pour les raisons qui ont précipité les Romains, les Turcs et les Mayas au fond du gouffre... Ressaisissons-nous... Décidons une baisse de tous les salaires, effectivement de 30 % pour commencer, comme nous le conseille judicieusement l'économiste en chef de Goldman Sachs... Pour nous redonner la notion de la dureté de la vie... Et je suis certain que nous saurons réagir en êtres vivants, pour remonter la pente...

Enfin, pour être plus précis, ce serait bien qu'on commence par baisser les vôtres, de salaires... Comme ça, vous me direz ce que ça fait, si ça vaut vraiment le coup... Et après, éventuellement, je m'adapterai... Sinon, c'est vrai que la Belgique n'est pas loin... Et on parle français... Parce que je crains tout de même que 30 % de moins, ça me fasse lever du mauvais pied... Mais bon, je peux toujours me recoucher...


>>>>>>>

Goldman Sachs conseille à la France de baisser les salaires de 30%
http://www.leparisien.fr/economie/goldm ... 525317.php

SUR LE MÊME SUJET
Les curieuses pratiques de Goldman Sachs
Le PDG de Goldman Sachs triple son salaire


et on sort tjs pas les guillotines .....
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede ivo » 06 Mar 2013, 13:00

Le monde n’a jamais compté autant de milliardaires.
Pour les plus fortunés de la planète, qui se sont enrichis dans l’immobilier, l’énergie, la technologie, la finance, l’alimentaire, ou même la religion, la crise n’existe pas.
Tous ensemble, ces ultra-riches pèsent cette année 5 400 milliards de dollars (contre 4 600 milliards l’an dernier).

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Liliane Bettencourt gagne 13 millions d'euros par jour, à ne rien faire ....
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 10 Nov 2013, 19:31

Le nouvel esclavage
L’incroyable histoire des ouvriers népalais de Flextronics et de l’iPhone 5

Les sous-traitants asiatiques d’Apple sont souvent pointés du doigt pour les conditions de travail dans leurs usines, et les conditions de vie et de sécurité de leurs employés. Et si Apple tente de faire bonne figure dans ce domaine, conduisant des audits annuels d’une partie de ses fabricants et rédigeant un rapport sur les conditions de travail dans les usines, certaines conséquences des exigences de l’entreprise font froid dans le dos. Certes, cette histoire est celle de la mondialisation économique, et les griefs à faire à la Pomme sont souvent opposables à nombre de ses concurrents, mais l’ampleur des lancements des nouveaux produits Apple rendent le cas de l’entreprise presque unique.Quand Apple lance un nouveau produit, c’est une véritable migration qui se déroule dans de nombreux pays d’Asie, pour alimenter des chaines de production qui ont besoin de centaines de milliers de salariés.

Bloomberg publie un reportage absolument édifiant qui permet de mesurer ce qu’implique « l’optimisation des chaines d’approvisionnement », domaine où Tim Cook, le patron d’Apple excelle. L’idée est toujours la même : parvenir, le plus tard possible, à lancer des productions aussi massives que possible pour disposer d’assez d’iPhone, ou d’iPad, pour la mise en vente, tout en préservant au maximum le secret industriel, effectivement éventé dès que les produits commercialisables sont assemblés.

Pour parvenir à un niveau de production aussi élevé sur un temps aussi court, les fabricants asiatiques procèdent à des recrutements massifs, cet adjectif recoupant une réalité que nous avons, en Europe, du mal à nous figurer. Songez plutôt, Foxconn, le principal partenaire d’Apple, possède plusieurs usines gigantesques, employant jusqu’à 300 000 salariés, plus qu’un ville moyenne française. Lors des semaines précédant les phases de lancement, les recrutements s’opèrent, dans ces unités, à des rythmes de l’ordre de 10 000 employés par semaine.

Derrière ces chiffres, un peu abscons, il y a les réalités humaines. Les recruteurs de Foxconn vont chercher des salariés dans les provinces les plus reculées du pays, et dans certains cas sollicitent même les écoles, pour que des classes entières viennent « faire des stages » dans les unités de production…

Par sa taille, Foxconn est l’arbre qui cache la forêt. Des dizaines d’autres fabricants sont mobilisés pour fabriquer les iPhone. Flextronics International, fabricant installé à Singapour, s’est, par exemple, occupé de la partie optique de l’iPhone 5. L’entreprise opère sur 4 continents, où elle possède 2,6 millions de m2 d’unités de production, une bonne partie étant localisée en Malaisie, dans la région de Kuala Lumpur. Et pour fabriquer ces blocs optiques, l’entreprise a recruté dans toute l’Asie, y compris au Népal – les ouvriers népalais sont actuellement parmi les ouvriers les moins payés au monde, et ils travaillent jusque dans les pays du moyen orient. C’est là, à Kathmandu, à plus de 4000 km de Kuala Lumpur, que Flextronics va faire recruter 1500 ouvriers pour s’occuper d’une partie de cette production.

Parmi eux, Bibek Dhong, un jeune népalais de 27 ans, marié et père d’une petite fille. Il vivote avec sa famille, enchainant les petits boulots, gagnant moins de 100 $ par mois. L’homme est recruté par un intermédiaire, qui, en échange de 250 $, lui a promis de lui trouver un bon boulot à l’étranger. Cet intermédiaire travaille lui-même pour un « broker », chargé de dénicher des masses d’ouvriers pour Flextronics, lui aussi rémunéré par les futurs employés. Dhong doit s’acquitter de près de 1000 $ auprès de 3 intermédiaires, près de 10 mois de ses revenus au Népal. Simplement pour aller travailler. Dhong emprunte, 350 $, et s’endette aussi sur ses salaires à venir. À peine pris en charge par le réseau de recruteurs, il se fait confisquer son passeport. Le nouvel esclavage.

Les recruteurs ont d’ailleurs les coudées franches : c’est sous la pression de certaines d’entre-deux que le gouvernement népalais fait diligence pour donner les passeports aux ouvriers en partance pour la Malaisie.

Le 15 octobre, après avoir pris l’avion pour la première fois de son existence, Dhong arrive à Kuala Lumpur, où il est rapidement envoyé sur le site de production de Flextronics. Il rejoint l’une des lignes de production des optiques, lignes désignées sur place par des noms d’États américains. Là, il travaille 12 heures par jour à tester les blocs optiques sur un système informatisé. Il examine 4 optiques à la minute, et reçoit 178 $ par mois, le minimum exigé par le gouvernement népalais pour ses nationaux expatriés.

En novembre, le taux de succès des lignes d’assemblage se dégrade. Le 19 décembre, Flextronics indique à ses cadres qu’Apple rejette 7 blocs optiques sur 10 que lui envoie l’usine. Les chaines de fabrication sont arrêtées. Dhong et ses collègues sont renvoyés dans leur l’hôtel où ils sont hébergés. il n’entendent plus parler de Flextronics pendant 20 jours, avant qu’un cadre vienne leur expliquer qu’en raison « de la mauvaise situation économique » leur boulot a été supprimé et qu’ils vont être renvoyés chez eux.

Pendant des semaines, rien ne se passe, les employés restent dans leurs chambres, d’autant que leur titre de séjour ayant, pour certains, expiré, ils sont désormais des illégaux sur le territoire malaisien. Début février, les anciens employés, toujours bloqués dans leur hôtel, arrivent à la fin de leur argent, et de leur nourriture. L’ambiance est digne de « vol au dessus d’un nid de coucou » dans les chambrées, où certaines personnes, affamées, perdent à moitié la raison. À la fin de la première semaine de février, les ouvriers népalais se rebellent, cassent des vitres de l’hôtel, jettent des téléviseurs par la fenêtre. La police appelée sur place, découvre le spectacle de ces dizaines de personnes affamées, échouées, bloquées. Au lieu de réprimer les mouvements des népalais, les policiers exigent que Flextronics leur envoie… à manger.

Ce qu’elle fait, s’occupant enfin de rapatrier les employés népalais. Dhong quitte la Malaisie le 21 février, un peu plus de 4 mois après être arrivé, deux mois après avoir cessé de travailler pour Flextronics. Il doit toujours de l’argent pour ses deux mois de travail. Et acceptera à nouveau de s’endetter pour trouver un boulot à l’étranger, mieux payé qu’au Népal.

http://dndf.org/?p=12919&utm_source=rss ... -esclavage
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede Pïérô » 26 Fév 2014, 12:03

MAISON HANTÉE – En Europe, il y a deux fois plus de logements vacants que de SDF
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/ ... ue-de-sdf/
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 30 Juin 2014, 07:14

Des sous-traitants de Carrefour accusés de recourir au travail esclave

Des centaines de milliers de migrants, d’origine cambodgienne ou birmane, sont recrutés de force sur des bateaux en Thaïlande. Ces bateaux industriels pêchent les poissons qui seront transformés en farine pour nourrir les crevettes élevées par l’entreprise Chaoren Pokphand Foods (CP Foods). Leader du secteur, celle-ci produit 10% des 500 000 tonnes de crevettes bon marché exportées chaque année par la Thaïlande pour alimenter la demande galopante des consommateurs occidentaux. Parmi ses clients, les géants mondiaux de la grande distribution : Carrefour, mais aussi Walmart, Aldi et Tesco. C’est ce que révèle une enquête du Guardian (à lire ici [1]), qui se base sur des centaines d’entretiens avec différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Les problèmes constatés chez les fournisseurs de CP Foods concerneraient aussi les autres entreprises du secteur en Thaïlande.

... http://www.bastamag.net/Des-sous-traitants-de-Carrefour
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede Pïérô » 09 Juil 2014, 00:37

À Singapour, le "personnel de maison" s'achète en grande surface
À Singapour, les domestiques, souvent des femmes originaires d’Indonésie, des Philippines ou de Birmanie, sont exposés dans les vitrines des centres commerciaux. Une pratique dénoncée par plusieurs ONG.
... http://www.france24.com/fr/20140705-sin ... 2014-07-05
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Revue de presse et actus diverses

Messagede spleenlancien » 04 Sep 2014, 21:36

L'ONG Oxfam a alerté mercredi sur l'aggravation des inégalités économiques au niveau mondial, demandant au FMI et à la Banque mondiale de passer de la rhétorique aux actes.
Giulietta Gamberini pour La Tribune a écrit:
Les 67 personnes les plus riches du globe possèdent autant de biens que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. C'est le cri d'alarme lancé mercredi par Oxfam, qui a appelé le FMI et la Banque mondiale à agir.

"Les inégalités extrêmes se sont aggravées", a souligné l'organisation de lutte contre la pauvreté.

Selon le rapport publié par Oxfam en janvier, le club des plus riches comptait en effet 85 membres, mais il est tombé à 67 après la mise à jour par le site Forbes de sa "liste de milliardaires", a expliqué l'ONG.
Un véritable "défi" lancé à la Banque mondiale et au FMI

Oxfam n'a pas hésité à lancer un véritable "défi" à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international, qui tiennent leurs assemblées générales cette semaine à Washington, leur demandant de devenir "sérieux" sur la question des inégalités extrêmes.

Raymond Offenheiser, président d'Oxfam America, a déclaré :

"Le président de la Banque, Jim Yong Kim, et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique".

Plus d'investissements dans la santé et l'éducation

Le FMI a récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie, alors que la Banque mondiale s'est fixé l'objectif de doper les revenus des 40% plus pauvres de la planète.

Selon Oxfam, toutefois, ceci ne peut pas suffire. Les deux institutions doivent aussi changer leurs recommandations et leur politique de prêts à leurs Etats-membres et soutenir davantage les investissements dans la santé et l'éducation.

"L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien. Les deux institutions ont recommandé des coupes agressives dans les budgets de la santé et de l'éducation des pays en voie de développement pendant les années 80 et 90, et certains pays ont mis deux décennies pour revenir à la case de départ. Les écarts entre les riches et les pauvres se sont aggravés, les économies ont été brisées, et les pauvres ont continué de devenir encore plus pauvres même quand la croissance s'est améliorée", estime Oxfam.

L'évitement fiscal des multinationales pointé du doigt

L'ONG a également appellé le FMI à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités. Selon les estimations avancées par l'association, elles causeraient aux pays en voie de développement des pertes d'environ 100-160 milliards de dollars par an.

A l'occasion des meetings qui se tiendront cette semaine à Washington, Oxfam plaidera pour que le Fonds et la Banque mondiale placent les problèmes des inégalités et de la pauvreté au centre desdébats et modifient en fonction leurs politiques.


http://www.latribune.fr/actualites/econ ... monde.html

Je le poste informer de cette réalité crue. Je ne partage pas le fol espoir que met l'Oxfam dans le FMI et la banque mondiale :roll:
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 16 Sep 2014, 02:23

Syrie. Enfants syriens réfugiés mis au travail en Turquie

Par Constanze Letsch

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) a indiqué le 29 août 2014 que le nombre de réfugiés syriens atteint les trois millions. En outre, à l’intérieur de la Syrie, la population des villes enclavées vit dans des conditions effroyables. Elle souffre de la faim et des civils sont pris pour cible.

Le HCR déclare: «Près de la moitié des Syriens ont déjà dû quitter leur maison ou ont été forcés de fuir pour sauver leur vie. Un Syrien sur huit a désormais quitté la Syrie, soit un million de personnes de plus qu’il y a un an. Par ailleurs, 6,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la Syrie. Parmi les personnes déracinées, la moitié sont des enfants.»

Selon les mêmes sources, un nombre croissant de familles arrivent dans un état épouvantable, épuisées, apeurées et en ayant épuisé leurs économies. La plupart d’entre elles sont déplacées depuis un an ou plus, fuyant de village en village avant de finalement prendre la décision de quitter la Syrie.

La vaste majorité des réfugiés syriens se trouvent dans les pays voisins de la Syrie, avec les plus fortes densités au Liban avec 1,14 million, 608’000 en Jordanie et 815’000 en Turquie. Ces chiffres concernent les réfugiés enregistrés. Des centaines de milliers ne le sont pas dans différents pays de la région. Plus de quatre réfugiés sur cinq ont du mal à gagner leur vie dans des villes grandes et moyennes hors des camps. Près de 38% d’entre eux vivent dans des logements insalubres, selon une récente étude. Les conditions terribles faites aux réfugiés aboutissent à une contrainte de la mise au travail des enfants. Le reportage de Constanze Letsch donne une description réaliste des formes de contrainte de mise au travail d’enfants quand la seule marchandise à vendre reste leur force de travail, quitte à devoir la vendre à un prix approchant celui de la survie physique et psychologique. (Rédaction A l’Encontre)

*****

En comptant en arabe, Hamza empile soigneusement des pains sans levain sur le comptoir du magasin. Il est samedi après-midi dans la ville d’Antakya, au sud de la Turquie. Il fait une chaleur suffocante. Le garçon de sept ans travaille dans cette petite boulangerie depuis que sa famille de 5 personnes a fui la ville d’Alep, en Syrie.

«J’aimerais vraiment aller à l’école», dit-il, en tenant en équilibre un panier rempli de bois pour le feu. «Mais ma mère ne veut pas m’inscrire. Elle dit qu’on a besoin de l’argent pour manger.»

Hamza, l’aîné des trois enfants, travaille six jours par semaine, souvent jusqu’à 12 heures par jour, pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa mère mendie dans la rue. «Mon père est blessé et ne peut pas trouver du travail ici», explique-t-il, «La vie est très chère en Turquie.»

Les deux enfants qui sont ses collègues de travail sont des frères de 12 et 13 ans originaires de Hama [ville dont une partie importante de la population a été massacrée en février 1982 par Hafez el-Assad] en Syrie. Ils travaillent tous les deux dans la boulangerie depuis leur arrivée en Turquie, il y a plus de six mois. «Je préférerais aller à l’école», dit Nasir, âgé de 12 ans.

Le prix de la location pour les deux pièces qu’ils partagent avec 23 autres membres de la famille est de 750 lires turques [env. 317 CHF] par mois. «Nous devons contribuer au revenu de la famille», explique encore Nasir.

D’après le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), sur les 500’000 réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie, environ la moitié sont des enfants. Alors que plus de 60% des enfants dans des camps de réfugiés sont inscrits à l’école, 73% de ceux vivant en dehors des camps – soit la très grande majorité des réfugiés – ne suivent pas à l’école. Un récent rapport de l’UNICEF estime qu’un dixième des enfants syriens réfugiés travaille – dans l’agriculture, la restauration et des boutiques, ou en tant que vendeurs ambulants sans même mentionner leur statut de mendiant dans la rue.

Un militant des droits humains turc qui a demandé l’anonymat a confirmé: «Ici il y a une augmentation massive du travail des enfants. Les autorités essaient de combattre cette tendance, mais très souvent les familles n’ont pas beaucoup de choix.»

D’après les chiffres officiels, on estime à presque 900’000 le nombre d’enfants qui travaillent en Turquie, dont environ 300’000 âgés entre 6 et 14 ans. L’âge légal pour travailler est 15 ans. Hakan Acar, un spécialiste des droits des enfants de l’Université de Kocaeli, a souligné que les chiffres réels étaient probablement bien plus élevés: «Les enfants qui travaillent dans la rue – par exemple les enfants qui vendent de l’eau, des mouchoirs en papier ou ceux qui mendient – ne sont pas inclus dans ces statistiques.

Vu que les réfugiés syriens ne reçoivent pas beaucoup de permis de travail en Turquie, les travailleurs syriens mineurs ne sont pas du tout enregistrés. «Cela les rend extrêmement vulnérables aux abus. Les femmes et les enfants syriens sont actuellement probablement parmi les groupes les plus vulnérable en Turquie», avertit Acar.

A Kilis, une ville où le nombre de Syriens dépasse actuellement celui des résidents locaux, le travail des enfants est monté en flèche.

Samir, âgé de 12 ans et originaire d’Alep est venu se réfugier en Turquie il y a deux ans avec six frères et sœurs, sa mère, son père et sa tante. Ils partagent tous le même petit appartement. Depuis son départ de Syrie il n’a pas pu fréquenter l’école. Depuis une année il travaille dans une boucherie pour subvenir aux besoins de sa famille; en mars il a également commencé à travailler dans un magasin de chaussures au centre-ville. Samir travaille sept jours par semaine, de 8 heures du matin jusqu’à la tombée de la nuit; il gagne 25 livres turques par semaine, ce qui ne représente qu’une petite fraction du salaire minimum légal [le salaire minimum mensuel officiel est de 1120 livres, à comparer aux 100 par mois pour ces enfants travailleurs].

L’employeur, un Turc qui est propriétaire du magasin depuis 29 ans, dit que les affaires vont très bien depuis l’arrivée des Syriens, et que Samir est un travailleur assidu.

Agar critique les autorités qui ne combattent pas l’exploitation des enfants et ne punissent pas les coupables: «Il y a trop peu d’inspecteurs du travail et il n’y a pas de procédures claires sur ce qu’il faut faire concernant le travail des enfants. Les employeurs d’enfants sont rarement sanctionnés.»

Mouhannad al-Nader, un militant politique syrien qui travaille dans le domaine de la protection des enfants à Gaziantep [sud-est de l’Anatolie], explique que le désespoir pousse les familles de réfugiés à devenir complices de cette situation: «Il est probable que beaucoup de familles dissimulent le fait que leurs enfants travaillent parce qu’elles craignent que les organisations humanitaires ne réduisent l’aide si elles l’apprenaient.»

Le manque d’écoles à proximité des camps de réfugiés en Turquie ne fait qu’aggraver le problème du travail des enfants parmi les Syriens. Il ajoute: «Les écoles sont surchargées. Les écoles privées sont parfois trop chères. Ainsi, beaucoup d’enfants qui devraient être en train de poursuivre leur éducation finissent par travailler.»

Même si la grande majorité des enfants travailleurs de Syrie sont des garçons, un nombre croissant de filles travaille dans des magasins, comme domestiques et dans l’agriculture.

Aisha, âgée de 12 ans et Hatice, de 13 ans, sont en Turquie depuis deux ans et demi. Toutes les deux travaillent dans un magasin de vêtements à Kilis. Hatice, qui travaille six jours par semaine pour 50 livres turques, explique qu’elle a quitté l’école pour aider sa famille et parce que l’école syrienne qu’elle suivait en Turquie n’était pas bonne.

«En Syrie j’aimais aller à l’école, mais ici les enseignants n’étaient pas bien, ce n’était pas agréable. Ma branche préférée était la géographie, mais ici je n’apprenais rien.» Ses trois frères et sœurs travaillent également, y compris son frère cadet de 9 ans, qui travaille chez un coiffeur.

Ridwan, âgé de 12 ans et originaire d’Alep, vend des biscuits posés sur un plateau mobile avec son frère cadet Mahmoud, âgé de 8 ans, dans les rues de Kilis, il gagne environ 12 livres turques par jour. Ses pieds sont couverts de cloques ensanglantées à cause des sandales mal ajustées qu’il porte. «En Syrie, les mathématiques étaient ma branche préférée. Quand je serai grand j’aimerais beaucoup devenir un médecin pour enfants.»

Avec sa mère, Mountaha, ses sept frères et sœurs et une autre famille de huit personnes, Ridwan habite dans un petit dépôt dépourvu d’eau chaude. Son père a été tué lors d’un bombardement à Alep. En guise aussi bien de cuisine que de salle de bains, un coin a été séparé par une vieille couverture du reste du petit espace en brique non recouverte. Pour pouvoir se loger ainsi, ils doivent payer un loyer de 200 livres turques.

«Lorsque nous étions en Syrie, six de mes enfants allaient à l’école», explique Mountaha. «Mais ici, comment Ridwan pourrait-il devenir un jour médecin? Tous mes enfants étaient bons à l’école en Syrie. Cette situation m’attriste beaucoup en tant que mère.»

Il y a six mois, Ahmed, âgé de 10 ans, a dû fuir avec sa famille son village Turkmène après une attaque de l’Etat islamique (Daech). Il dit que l’école lui manque. Il est l’aîné de huit enfants, et il travaille maintenant dans un restaurant syrien à Gaziantep, souvent jusqu’à 14 heures par jour, sept jours par semaine, pour 40 livres turques. Durant les trois mois où il a travaillé, il a eu un seul jour de congé, qu’il a passé à jouer au foot avec ses cousins dans un parc voisin.

«J’aimerais retourner à l’école et apprendre», dit-il. «Je ne veux pas Bachar [el-Assad], je ne veux pas ISIS et je ne veux pas l’Armée syrienne libre, ils me sont indifférents. Tout ce que je veux c’est la paix et la possibilité de retourner dans ma Syrie.» (Article publié dans The Guardian le 2 septembre 2014, traduction A l’Encontre)

* Quelques noms ont été modifiés.

http://alencontre.org/moyenorient/syrie ... rquie.html
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Revue de presse et actus diverses

Messagede bipbip » 10 Oct 2014, 01:11

Sortie du nucléaire : les géants de l’énergie réclament des centaines de millions d’euros à l’Allemagne

Un État peut-il décider de fermer ses centrales nucléaires les plus anciennes sans devoir payer des millions d’euros de dédommagement aux groupes qui les exploitent ? La question se pose une nouvelle fois de l’autre côté du Rhin. Après le suédois Vattenfall et l’allemand RWE, c’est maintenant l’autre géant énergétique allemand, E.on, qui poursuit son propre gouvernement devant les tribunaux, pour avoir pris une décision politique nuisible à ses intérêts.

... http://multinationales.org/Sortie-du-nu ... les-geants
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 09 Nov 2014, 01:36

Travail des enfants : Samsung pris au piège de ses beaux discours

La situation ne s’arrange pas pour le géant coréen Samsung : l’entreprise est la cible d’une plainte en France pour « pratique commerciale trompeuse ». Elle est désignée par une association de consommateurs britanniques comme l’une des marques les moins éthiques du monde. Elle a été étrillée par l’émission Cash Investigation sur France 2. Elle est nominée aux Prix Pinocchio comme « l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque ». A force de promouvoir, publicités à l’appui, un « monde meilleur », sans bannir le travail des enfants dans ses chaînes d’approvisionnement, sa réputation commence à être sérieusement entachée.

... http://www.bastamag.net/Travail-des-enf ... msung-pris
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 24 Nov 2014, 04:34

Les 5 plus gros vendeurs d'armes dans le monde

Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie sont les plus gros vendeurs d’armes dans le monde. Qui sont leurs principaux clients ? Et comment vendent-ils leurs armes ?

... http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Cri ... onde-12947
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Re: Dans le chaudron du capitalisme international

Messagede bipbip » 30 Nov 2014, 13:58

En 2014, 36 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne dans le monde

Le rapport publié le 17 novembre par une organisation de défense des droits de l’Homme fait les comptes : en 2014, près de 36 millions de personnes sont victimes de travail forcé, d’exploitation sexuelle, de traite d’êtres humains ou de servitude pour dette ou de mariage forcé/arrangé. Dans ce rapport, la fondation Walk Free montre que les pays occidentaux y sont aussi impliqués.

... http://www.novethic.fr/empreinte-social ... 2917.html#
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