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Re: Maroc

MessagePosté: 11 Juin 2016, 10:46
de Pïérô
Vidéo "Maroc : Des syndicalistes debout !"‏

Vidéo sur la situation sociale et politique au Maroc, faite à partir d’interviews de militant-e-s de la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE) mais aussi de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme).

Elle est consultable sur : https://vimeo.com/169569524

Re: Maroc

MessagePosté: 12 Juin 2016, 18:01
de Lila
Nous sommes encore bien loin du droit à L'IVG !

Le projet de loi sur l'avortement adopté par le Conseil de gouvernement

CODE PÉNAL - Le projet de loi amendant le code pénal a été adopté, jeudi 9 juin, par le Conseil de gouvernement. Et parmi les différentes dispositions de ce projet, celle concernant le droit à l'avortement, désormais élargi.

L'avortement sera ainsi légal dans trois cas: lorsque la femme est victime de viol ou d'inceste après ouverture d'une enquête judiciaire, lorsqu'elle est atteinte de troubles mentaux (la liste de ces troubles n'a pas encore été définie dans le projet de loi, mais sera établie ultérieurement par le ministère de la Santé après consultation de l'ordre national des médecins), et enfin en cas de malformation foetale. Là aussi, l'ordre national des médecins devra définir la liste précise des malformations.

La suite : http://www.huffpostmaghreb.com/2016/06/ ... 95354.html

Re: Maroc

MessagePosté: 25 Juin 2016, 10:31
de bipbip
Maroc : Un nouvelle prisonnière politique en grève de la faim

Myriam Amani a entamé une grève de la faim de 48 heures, de ce jeudi 23 juin au samedi 25. Cette grève pourrait devenir illimitée si sa situation ne s’améliore pas. Myriam Amani a été arrêtée le 19 juin avec 12 de ses camarades de lutte, suite à la manifestation des étudiants boursiers pour exiger le paiement de leur dû (voir notre article http://www.secoursrouge.org/Maroc-Affro ... -Marrakech). Depuis ce jour, ces prisonniers politiques sont enfermés dans les deux prisons de Marrakech, celle de Boulmherz et d’Oudaya, où ils subissent au quotidien des humiliations, des exactions, des violences physiques et morales de la part du personnel des prisons.

Les prisonniers luttent pour le droit à poursuivre leurs études, à avoir accès aux livres de la bibliothèque, à une alimentation de base correcte, aux soins et à l’hygiène et enfin à un droit de visite des familles. C’est pour ces revendications que les étudiants détenus à Meknès poursuivent leur grève de la faim entamée au début de ce mois (voir notre article http://www.secoursrouge.org/Maroc-Greve ... -de-Meknes).

http://www.secoursrouge.org/Maroc-Un-no ... de-la-faim

Re: Maroc

MessagePosté: 05 Juil 2016, 00:48
de bipbip
Pourtant Attac c'est pas très dangereux pour le capital

Les autorités marocaines continuent de s’acharner sur les organisations de lutte, dont ATTAC CADTM Maroc

Hier, vendredi 1 juillet, les autorités de la ville de Marrakech ont interdit une conférence intitulée « terre et droit au développement » que comptaient organiser collectivement ATTAC CADTM Maroc (groupe local), la section de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme et le réseau Amazigh pour la Citoyenneté. Elles ont fermé et empêché l’accès à la salle des réunions du conseil communale qui a été réservée et payée en avance.

Les organisateurs ont alors organisé un sit-in dénonçant cette interdiction qui bafoue le simple droit d’organiser une discussion dans une salle publique. Il est à rappeler que l’université de printemps d’ATTAC CADTM Maroc a déjà été interdite à Marrakech même en avril dernier. Et c’est cette ville même qui abritera la COP22 du 8 au 17 novembre 2016.

... http://cadtm.org/Les-autorites-marocaines

Re: Maroc

MessagePosté: 26 Juil 2016, 00:46
de bipbip
Maroc: manifestation contre la réforme des régimes de retraite

Des centaines de Marocains ont manifesté dimanche à Rabat contre une nouvelle loi sur le relèvement de l'âge légal du départ à la retraite pour les fonctionnaires, adoptée en deuxième lecture mercredi dernier par la Chambre des Représentants.

... http://www.atlasinfo.fr/Maroc-manifesta ... 73814.html

Re: Maroc

MessagePosté: 30 Juil 2016, 02:48
de bipbip
Un projet de loi devant le Conseil de gouvernement: Droit de grève, c’est mal parti !

Avant même que le projet de loi entame son circuit législatif, des voix s’élèvent pour dénoncer une «mauvaise foi gouvernementale».

Au moment où le très attendu projet de loi organique sur le droit de grève a été soumis, jeudi 28 juillet, au Conseil de gouvernement pour approbation, le syndicat le plus représentatif à l’échelon national, en l’occurrence l’UMT, a décidé de le rejeter sans même l’avoir consulté. A en croire plusieurs sources syndicales, aucune version du projet de loi organique en question ne leur a été à ce jour rendue de façon officielle.

Présenté et défendu par Abdeslam Seddiki, ministre de l’emploi et des affaires sociales, le projet de loi organique relatif au droit de grève est à l’heure où nous mettions sous presse en examen au Conseil de gouvernement. En cas d’approbation, très probable selon les syndicats, ce texte sera ensuite soumis aux parlementaires pour examen, amendement et vote. Seulement voilà, avant même que le projet de loi entame son circuit législatif, des voix s’élèvent pour dénoncer une «mauvaise foi gouvernementale». C’est le cas du secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, qui précise dans une déclaration à ALM que la dernière mouture du projet de loi organique sur le droit de grève aurait été élaboré sans consultations préalables avec les syndicats.

«Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’une simple rédaction mais de l’orientation et de la philosophie de cette loi dont l’importance pour le pays n’est plus à justifier», argumente l’homme fort de l’UMT avant de trancher : «C’est un texte que nous rejetons d’avance sur le plan méthodique». Le secrétaire général de l’UMT va encore plus loin en relevant une transgression des instructions royales dans ce sens en s’appuyant sur le discours prononcé en octobre 2015 par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne. «SM le Roi avait clairement précisé que l’élaboration du projet de loi organique sur la grève nécessite d’engager de larges consultations et de faire preuve d’un esprit de consensus constructif, de sorte à garantir les droits des travailleurs, les intérêts du patronat et l’intérêt de la Nation», insiste Moukharik.
Même son de cloche au niveau de la Confédération démocratique du travail (CDT) dont le secrétaire général adjoint, Abdelkader Zaïr, nous apprend toutefois que le syndicat a d’ores et déjà les détails dudit projet de loi organique. «Nous avons pu au final avoir ce texte de manière officieuse. Ceci n’est pas digne d’un gouvernement qui déclare vouloir adopter une approche participative avec ses différents partenaires sociaux», nous confie-t-il. Concernant le contenu du texte, cette même source estime que les dispositions qui y sont inscrites ne garantiraient pas l’intérêt de l’employé, notamment pour ce qui est des conditions pour déclencher la grève et les délais dans lesquels les employeurs devraient être avisés .

... http://aujourdhui.ma/actualite/un-proje ... -mal-parti

Re: Maroc

MessagePosté: 01 Sep 2016, 01:35
de bipbip
Maroc : La lutte des prisonniers politiques marocains est arrivée à un stade critique

La lutte des prisonniers politiques marocains pour des droits aussi élémentaires que le droit au soin, aux visites, à une nourriture de base saine, à l’hygiène, à la poursuite des études se poursuit malgré le black out médiatique. Ces prisonniers subissent quotidiennement des humiliations et des mauvais traitements, plusieurs d’entre eux sont détenus sans procès, d’autres ont été condamnés dans des caricatures de procès à des peines extrêmement lourdes (jusqu’à 40 ans de prison !).
Le nombre de ces prisonniers ne cesse de grandir puisque les arrestations dans les milieux militants se poursuivent et que se multiplient aussi les situations d’enlèvement (comme cela a été le cas par exemple pour Zouhir Alaichi, enlevé le 20 août 2016, en plein jour, dans une rue de la ville de Larache).

A la mi-août 2016, parmi les initiatives de luttes des prisonniers, ont été recensés les mouvements de grève de la faim suivants, dans l’ensemble du pays :
- A la prison de Toulal 2 de Meknès, Rédouan Almali, Hamza Al Hamadi, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Ibrahim Attahiri en étaient à leur 80e jours de grève de la faim ; leur état de santé a été reconnu critique, particulièrement celui d’Ibrahim Attahiri.
- A la prison de Toulal 3 de Meknès, Ikram Bourhim, Zakia Biya, Fatima Ezzahra Sahik étaient en grève de la faim depuis plus de 24 jours (voir notre article).
- A la prison de Marrakech, les manifestants estudiantins arrêtés le 19 mai (voir notre article) ont mené à leur tour une grève de la faim de 48 heures comme premier avertissement avant d’aller plus loin si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. Ce sont Myriam Aamani, Lahcen Elamrani, Nabil Elkafifi, M’Barek Talibi, Mounaatif Chadi, Mohamed Boukhliki, Mohamed Elharaoui, Fouad Atouni, Badr Azahraoui, Abdelmounin Elismaili, Abdelmounin Maji, Hassan Raji et Hamid Hamza.
- A la prison Aïn Kadouss, de Fès, Mounir Al Ghazoui, Zakaria Al Azouzi, Zouhair Saber, Jaber Rouijel, Ahmed Fahmi sont en grève de la faim ouverte depuis le 18 août.
- A la prison de Touchka et d’Errachidia, Hassan Koukou, Mounir Aitkhafou, Soufian Esserhir, Hassan Onmouch – tous condamnés à 5 ans de prison - ont mené une grève de la faim de 48 heures.
- A la prison Raas Almaa, de Fès, Bouchta Aljanati, Noaman Munbaddine étaient en grève de la faim depuis le 18 juillet.

http://www.secoursrouge.org/Maroc-La-lu ... e-critique

Re: Maroc

MessagePosté: 22 Oct 2016, 12:46
de bipbip
Sidi Bibi : une émeute contre des politiciens expulseurs

Mercredi 12 octobre 2016, des habitant-e-s de Sidi Bibi, près d’Agadir, se sont violemment affronté-e-s avec la police.

Ces émeutes ont éclaté après l’intervention des autorités pour démolir des habitations sauvages bâties pendant la campagne pour les législatives du 7 octobre.

D’après Houcine Oulhous, le représentant de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), «pendant la campagne, des habitants ont construit illégalement des maisons, les autorités locales étaient au courant mais ont laissé faire. [Puis] ces mêmes autorités ont essayé de détruire ces maisons (…). Les habitants les en ont empêchées, la situation a dégénéré, il y a eu de violentes confrontations avec la police, avec des blessés et des dégâts matériels (…) Près de 500 personnes ont tenté d’aller protester au bâtiment de la commune, mais il y avait une douzaine de camionnettes de policiers qui ont violemment dispersé la foule (…), les citoyens ont riposté.»

... https://fr.squat.net/2016/10/22/sidi-bi ... xpulseurs/

Re: Maroc

MessagePosté: 01 Nov 2016, 17:47
de bipbip
La mort d’un vendeur de poissons dans une opération de police choque le Maroc

Refusant la confiscation de son espadon, Mouhcine Fikri a été broyé par une benne à ordures. La vidéo diffusée en ligne a provoqué un mouvement de protestations.

... http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html





des camarades libertaires marocain-nes à la minute 3:06 :)

Re: Maroc

MessagePosté: 03 Nov 2016, 15:26
de bipbip
Maroc. La mobilisation se poursuit. Mohammed VI tente d’étouffer la contestation

Cinq jours après la mort de Mouhcine Fikri broyé par une benne à ordures à la suite d’un contrôle de marchandises le vendredi 28 octobre, la colère est toujours là. Des milliers de personnes défilaient encore dans la rue mardi 1er novembre. Le roi du Maroc, Mohammed VI, face à l’intensification des mobilisations, aux sentiments de révolte et d’indignation qui s’expriment cherche à temporiser. Il a fait ouvrir une enquête « minutieuse et approfondie » et a envoyé le premier ministre auprès de la famille de la victime pour présenter ses condoléances. L’affaire a conduit à l’arrestation de onze personnes : policiers, éboueurs, responsable de la pêche. Depuis deux jours, les annonces se succèdent sur l’avancée de l’enquête et le parquet a insisté sur le fait que les premiers éléments indiqueraient qu’il s’agit d’un accident. Mais la mort de Mouhcine Fikri dans la région du Rif, qui connaît un important taux chômage hors saison, déclenche et révèle, comme fin 2010 en Tunisie suite à l’immolation de Mohammed Bouazizi, les contradictions profondes qui traversent la société marocaine ; la misère, l’injustice, la corruption qui sont le quotidien et la source de la révolte de milliers de marocains.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Maro ... ntestation

Re: Maroc

MessagePosté: 06 Nov 2016, 02:23
de bipbip
Maroc: des milliers de manifestants exigent justice pour Mouhcine Fikri

Rabat (AFP) - Des milliers de manifestants se sont de nouveau rassemblés vendredi à Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, afin d'exiger justice pour un vendeur de poisson écrasé par une benne à ordure la semaine dernière, une mort qui a choqué le pays.

"Mouhcine nous ne t'abandonnerons pas!", scandait notamment la foule, rassemblée sur la grande Place des martyrs d'Al-Hoceima, ville côtière de la région du Rif, selon des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux.

Les manifestants brandissaient des portraits de la victime Mouhcine Fikri, des drapeaux amazigh (berbère) et de la République du Rif (république éphèmère créée dans les années 1920 lors de la révolte contre le colonisateur espagnol).

Un média local a évoqué "une marée humaine".

Une manifestation similaire avait lieu dans la ville de Nador, également dans la région du Rif, toujours selon les réseaux sociaux. Ces rassemblements se déroulaient sans incident.

... https://fr.news.yahoo.com/maroc-millier ... 52938.html

Re: Maroc

MessagePosté: 06 Nov 2016, 19:43
de Lila
19 associations appellent à libérer les deux jeunes filles poursuivies pour « homosexualité »

Plusieurs associations et collectifs appellent à la libération immédiate des deux adolescentes poursuivies pour homosexualité à Marrakech.

Sanaa et Hajar ont été arrêtées le 27 octobre parce qu’elles s’embrassaient, alors que le roi du Maroc paye les frais d’avocat d’un chanteur violeur récidiviste.. Le patriarcat dans toute son horreur !

« Un proche d’une des deux filles les a surprises en train de s’embrasser dans une maison du quartier Hay Mohammadi (Daoudiate). Il a alerté les parents qui ont appelé la police »

Toujours d’actualité, l’article 489 du Code pénal punit (entre autres) « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe. »

Au Maroc l’homosexualité est un crime passible de trois ans de prison.

Dans un communiqué publié ce 4 novembre, dix-neuf associations et collectifs dont l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) et l’ONDH dénoncent « des infractions et des conditions défavorables » durant les étapes du procès des deux jeunes filles arrêtées à Marrakech jeudi 27 octobre pour homosexualité, et dont la prochaine audience est fixée au 25 novembre.

La suite : https://sanscompromisfeministeprogressi ... sexualite/

Re: Maroc

MessagePosté: 20 Nov 2016, 20:23
de Lila
Maroc : Pétition : Un simple baiser, quelques instants dans les bras l’une de l’autre… et
trois ans de prison ?

Mise à jour 7 novembre 2016 : Le 4 novembre, les jeunes filles ont été relâchées sous caution avant

le procès, et l'audience a été reportée au 25 novembre. Nous avons reçu des nouvelles inquiétantes
au sujet de C. S., dont la famille l'expose à des violences physiques et psychologiques. Ces deux
jeunes filles continueront à vivre sous une gigantesque pression tant que les accusations qui pèsent
sur elles ne seront pas levées sans conditions. Signez et partagez maintenant !
C’est ce qui menace Aujourd’hui Sanaa, 16 ans et Hajar, 17 ans. Quelqu’un les a prises en photo en
secret, puis l’une des familles a informé la police et les jeunes filles ont été arrêtées. Au Maroc,
tout ce qui concerne une «activité sexuelle» entre des personnes du même sexe est considéré
comme illégal. Si nous ne faisons rien, elles pourraient passer trois ans derrière les barreaux.
La première audience était aujourd’hui, donc nous n’avons pas beaucoup de temps. Mes amis du
collectif Aswat, d'Akaliyat et moi-même nous mobilisons contre cette affaire ici au Maroc. Mais il
faudra une immense mobilisation mondiale pour convaincre les autorités de libérer les jeunes filles.
Aucun homme, aucune femme ne devrait aller en prison à cause de la personne de son coeur. Être
homosexuel-le est toujours illégal au Maroc, un acte passible de 3 ans de prison selon le tristement
célèbre article 489 du code pénal. Le gouvernement mène une répression sans relâche envers les
personnes lesbiennes, gays, bi et trans.

Sanaa et Hajar pourraient finir en prison pendant des mois ou des années. Ce serait une
expérience dévastatrice et traumatisante pour ces deux jeunes filles. Nous avons appris qu’Hajar
est détenue dans l’aile réservée aux adultes d’une prison de Marrakesh et qu’elle avait été
«maltraitée par les autres prisonnières».

Nous savons qu’il reste de l’espoir car ça a déjà marché par le passé. En mars, deux hommes ont été
agressés, poignardés, jetés nus dans la rue et envoyés en prison, juste parce qu’ils sont homos. Plus
de 80 000 membres d’All Out ont demandé aux autorités de les libérer et de poursuivre leurs
agresseurs. Peu de temps après, les deux hommes ont été relâchés !
Nous pouvons réussir une fois encore pour Sanaa et Hajar.

Signez et partagez pour demander aux autorités de libérer ces jeunes filles. Votre nom s’ajoutera
directement à la liste de toutes les personnes mobilisées : go.allout.org/fr/a/morocco

https://marchemondialedesfemmesfrancedo ... 2b0324.pdf

Re: Maroc

MessagePosté: 08 Jan 2017, 19:56
de Lila
Maroc – Un tuto maquillage pour dénoncer les violences conjugales

« Flawnessness by Inès » : Un tuto maquillage pour dénoncer les violences conjugales à l’égard des femmes au Maroc

La polémique qu’avait suscité le tuto maquillage pour camoufler les traces de violences conjugales de l’émission « Sabahiyates » de 2M a fait naître l’idée d’une vidéo relayée par le site Enti.ma sur sa page Facebook. En effet, le site exclusivement féminin a publié un faux tuto pour dénoncer les violences conjugales.

à lire : https://sanscompromisfeministeprogressi ... onjugales/

Re: Maroc

MessagePosté: 29 Jan 2017, 13:39
de bipbip
Maroc : Un nouveau cycle de luttes sociales

Le paysage social au Maroc est marqué par la multiplicité des contestations qui ont connu un essor bien avant le M20F et qui n’ont pas cessé. Des dynamiques nouvelles émergent en réaction aux politiques antipopulaires généralisées traduisant un ras le bol profond et la recherche de nouvelles possibilités de lutte. Sans que pour autant les obstacles à la transformation du rapport de force soient levés.

En 2011, Le Mouvement du 20 février (M20F) est né suite à un appel sur les réseaux sociaux appelant à manifester ce jour-là. Il mettait en avant l’exigence d’une constitution démocratique, la dissolution du parlement et la destitution du gouvernement, la fin de la corruption et de l’impunité pour les responsables du pillage, de la dilapidation des richesses et des crimes politiques, la libération de tous les prisonniers politiques, la reconnaissance de la langue amazigh comme langue officielle, l’intégration des diplômés chômeurs, l’augmentation des salaires et du dans ce cadre du salaire minimum.

Les mobilisations ont eu un caractère national et de masse sans pour autant inverser le rapport de forces. Le pouvoir a su combiner répression partielle, manœuvres et tolérance des manifestations, pour éviter toute radicalisation. Il a accordé des concessions (accord en avril avec les syndicats, embauche de milliers de diplômés-chômeurs, augmentation des salaires dans certains secteurs…) et pris des initiatives politiques (dissolution du parlement, réforme constitutionnelle, nouvelles élections), en récupérant à sa manière les revendications du mouvement.

Il a assumé une position de fermeté, posant de fait, la nécessité d’un affrontement global qui ne faisait pas consensus au sein des forces présentes ou en soutien au M20F. Le lendemain du referendum portant sur la « réforme constitutionnelle » (adoptée à… 97 %), où les petites concessions formelles ne changent rien au pouvoir exécutif de la monarchie, le mouvement s’est retrouvé en situation défensive, malgré le maintien de la mobilisation. Et plus encore, après la tenue des élections organisées quasiment dans la foulée.

La contestation n’a pas pu aller au-delà des manifestations hebdomadaires, vers des grèves et occupations, ni construire à l’échelle nationale sa propre direction de lutte. Mais malgré toutes ces limites, le M20F a mis en avant des revendications contradictoires avec la structure despotique et sa logique de prédation économique. Il a remis en avant la lutte collective et ouvert la voie à une nouvelle légitimité politique basée sur le droit à l’autodétermination du peuple. Il a brisé les tabous et fait reculer la peur.

De nouveaux motifs et terrains de lutte

En réalité, depuis les années 2000, tout devient objet de confrontation : la démolition des bidonvilles, le délabrement des hôpitaux publics, le chômage, l’augmentation des prix et des factures d’eau et d’électricité, la marginalisation de régions entières, les retraites volées et non payées, l’arbitraire généralisé, un enseignement qui exclut, les expropriations des terres, les problèmes de pollution et de transport, etc. Il y a eu une extension géographique des mobilisations, un élargissement des motifs de conflits.

... http://www.anti-k.org/2017/01/26/maroc- ... -sociales/