Iran

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Messagede bipbip » 21 Avr 2018, 14:34

Un prisonnier politique kurde condamné à mort

Un militant politique kurde de 24 ans a été condamné à la peine capitale par la Cour suprême des mollahs après son appel. Ramin Hossein Panahi est en grève de la faim depuis fin janvier, après qu’il a appris le verdict de-première instance.

Ramin Panahi a été emprisonné et condamné à mort en raison de son affiliation à l’organisation de résistance kurde Komala. Il avait été arrêté en juin de l’année dernière après avoir été blessé dans une embuscade des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) contre un groupe du Komala. Ramin Panahi, qui n’était pas armé, est le seul survivant de l’attaque. Trois autres – Behzad Nouri, Hamed Seif Panahi et Sabbah Hossein Panahi – sont morts au cours de l’embuscade. Ramin Panahi a été torturé en prison, et il n’a eu le droit de voir son avocat qu’une seule fois très brièvement, en présence d’agents des renseignements. Son procès qui n’a duré qu’une heure...

https://secoursrouge.org/Iran-Un-prison ... mne-a-mort
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Messagede bipbip » 22 Avr 2018, 11:45

La révolte des femmes iraniennes

En ce début d’année 2018, la révolte de nombreuses femmes iraniennes contre le port obligatoire du voile islamique est venue ajouter spectaculairement au climat de contestation, marqué par les manifestations de masse contre la vie chère et la corruption.1

Conformément à l’article 368 du Code pénal islamique iranien, les femmes qui se montrent en public sans voile sont passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux mois. Cette loi s’applique dès l’âge de neuf ans. En pratique, les autorités imposent le port obligatoire du voile à partir de sept ans, c’est-à-dire lorsque les filles entrent à l’école élémentaire.

La première femme à avoir osé retirer son voile dans la rue, le 27 décembre dernier, a été relâchée au bout d’un mois d’emprisonnement, après avoir été obligée de verser une caution d’un montant équivalent à cinquante fois le salaire mensuel minimum. Son exemple a néanmoins été suivi par des dizaines d’autres femmes, dont plus de trente-cinq ont été arrêtées. Le mouvement par lequel des femmes diffusent depuis 2017 leurs photos sans voile sur les réseaux sociaux s’est amplifié depuis janvier. C’est la première fois depuis les grandes manifestations de 1979-1980 que la résistance des femmes prend une forme ouvertement anticonformiste et surtout illégale.

Au même moment, de nombreuses jeunes filles et femmes participaient aux manifestations contre la cherté de la vie, le chômage et la corruption, qui ont regroupé des centaines de milliers de jeunes chômeurs/euses et de travailleurs/euses. Cette vague de mobilisation, qui a commencé le 28 décembre, a duré dix jours. Elle a touché presque cent villes iraniennes, grandes et petites, ébranlant les bases mêmes du régime des ayatollahs. La seule réponse du gouvernement a été la répression, avec la mort dans la rue de vingt-sept personnes et l’arrestation de 5000 manifestants, dont au moins douze sont ensuite morts en prison.

L’ampleur de la mobilisation des femmes est un phénomène nouveau et marquant. Un bref retour sur l’histoire des relations entre le pouvoir islamique et les femmes iraniennes sera utile pour mieux en comprendre la portée.

Une oppression qui vient de loin

Même si la situation actuelle des femmes est le résultat direct de la défaite de la révolution de 1979, la misogynie de la société iranienne ne date pas de l’instauration du régime islamique. Le Chah Reza Pahlavi en était lui-même un exemple flagrant. Il l’avait assumé ouvertement en 1973, dans un entretien célèbre et dévastateur avec Oriana Fallaci2, où il expliquait que les femmes n’ont jamais rien accompli de grand, ne sont même pas bonnes à faire la cuisine (tous les grands chefs culinaires étant des hommes !) et « ne savent jamais se rendre utiles ».3

Un autre fait illustre la domination masculine existant à cette époque : au milieu des années 1970, la sénatrice Mehranguiz Manouchehrian avait proposé d’éliminer l’obligation pour les femmes mariées d’obtenir l’autorisation de leur mari afin de sortir du territoire. Non seulement cette demande a été violemment rejetée, mais M. Manouchehrian a été forcée de démissionner.

Malgré les apparences, la monarchie et ses lois n’ont jamais étaient véritablement « laïques ». L’ombre de la Charia était présente, et les compromis du régime du Shah avec le clergé fort nombreux !

Les femmes, premières victimes du régime religieux

Socialement et politiquement, les femmes iraniennes ont été les premières victimes de l’installation d’un régime clérical. Khomeiny, même en exil, avait exclu de déroger aux règles de la charia. Cette attitude n’est pas nouvelle : le clergé iranien a toujours joué un rôle de premier plan contre les femmes.

De la révolution constitutionnelle de 1906 à la prise du pouvoir par le clergé en 1979, ce dernier n’a jamais cessé de combattre toute avancée des droits des femmes. En ce qui concerne Khomeiny, sa protestation contre le régime du Shah au moment de la « révolution blanche » et de la réforme agraire qui entrait dans son cadre (1963) était avant tout une opposition au droit de vote et d’éligibilité alors accordé aux femmes par le régime monarchique.

Dans la vision du monde des ayatollahs chiites iraniens, les droits des femmes ne sont pas déterminés par les êtres humains et les conditions sociales d’une période déterminée, mais par leur « place naturelle et définie par Dieu ». Le rôle social de la femme est d’être avant tout une épouse soumise à l’homme qui lui garantit sa subsistance. Son devoir sacré est la reproduction. Un slogan favori des ayatollahs est « Le paradis est sous les pieds des mères ». Être femme et mère au foyer constitue le « travail divin » dévolu aux femmes, tandis que les hommes ont le pouvoir de « mettre fin au contrat » de mariage quand ils le souhaitent.

En bref, pour ces religieux l’inégalité est dans l’ordre naturel et divin des rapports entre les humains et, selon la volonté divine, les femmes sont inférieures en droit aux hommes. Ceci est codifié, entre autre, dans les lois et codes islamiques concernant le droit à l’héritage, l’accès à des responsabilités juridiques, le témoignage dans des affaires juridiques, le droit de garde des enfants, l’autorisation de voyager à l’étranger, etc.

La situation déplorable des femmes travailleuses

Les travailleuses subissent la double oppression du système capitaliste et de l’ordre patriarcal. Elles forment la majorité des démunis de la société. La plupart des emplois offerts aux travailleuses sont très mal payés et considérés comme dévalorisants. La quasi-totalité des emplois dans le tissage des tapis et les services de nettoyage privés et publics, sont occupés des femmes.

A travail égal, il existe une énorme différence entre hommes et femmes en ce qui concerne les salaires, les primes et les augmentations salariales, quand bien même c’est interdit par la loi.

On retrouve ces inégalités dans de nombreux domaines comme les critères d’embauches, la formation, les promotions, etc.

En raison de la séparation des hommes et des femmes dans les services publics, comme par exemple l’éducation ou les services de santé, le nombre de femmes fonctionnaires a certes augmenté. Mais le corollaire en a été la baisse du taux du travail féminin dans le secteur privé.

Une longue tradition de résistance

Les femmes iraniennes n’ont pas cédé face aux tentatives de mise à l’écart, aux intimidations directes et indirectes ainsi qu’à la répression féroce du régime islamique. Un de ses « records », par rapport au régime monarchique qui l’a précédé, est ainsi le nombre de femmes qu’il a emprisonnées ou mises à mort : presque 2000 femmes ont été exécutées depuis 1979, dont 79 depuis 2013.

L’islamisation de l’enseignement a poussé des familles traditionalistes à laisser leurs filles mener des études universitaires, ce qui a contribué à une plus grande féminisation du monde étudiant. Mais si de très nombreuses femmes poursuivent leurs études le plus loin possible, c’est avant tout parce que cela leur offre l’opportunité de sortir pour un temps de l’enfermement familial et ainsi de respirer.

Sur le plan politique, depuis l’avènement du discours « réformateur d’Etat », qui a culminé avec les victoires de Khatami aux élections présidentielles de 1997 et 2001, les militantes féministes se sont dans leur grande majorité limitées à soutenir les « réformateurs », en limitant leurs actions à ce cadre légal.

Juste après l’élection à la présidence de l’ultra-conservateur Ahmadinejad, elles ont organisé un grand rassemblement le 23 juin 2005, jour anniversaire de l’élection du président sortant Khatami. Elles voulaient ainsi exprimer leur volonté de défendre les droits des femmes qui semblaient être encore plus menacés avec le nouveau gouvernement formé par le clan d’Ahmadinejad et ses nombreux ministres issues des Gardiens de la révolution. Paradoxalement, la police a toléré cette manifestation. Mais un an plus tard, le 23 juin 2006, un deuxième rassemblement a été cette fois-ci brutalement dispersé. Les militantes ont été arrêtées et brutalisées.

De là est sortie l’idée d’orienter le mouvement féministe vers d’autres façons d’agir. La « campagne d’un million de signatures » contre les lois en préparation visant à réduire davantage les maigres droits des femmes a alors été lancée.4 Les féministes et leurs soutiens ont fait du porte-à-porte afin de sensibiliser les femmes au foyer. Après une effervescence initiale et un succès réel auprès des femmes ordinaires, la répression policière s’est abattue sur les militantes et la campagne s’est arrêté net.

Après cette phase particulière de lutte civique, de grandes personnalités de ce mouvement se sont mises au service presque exclusif des « réformateurs d’Etat ». Elles ont servi, avec « fierté et d’enthousiasme » selon leurs dires, les campagnes électorales de Moussavi et de Rouhani. Elles se sont de ce fait coupées du reste des mouvements sociaux, et le mouvement féministe indépendant iranien a cessé d’exister. Ses figures emblématiques, de Chirine Ebadi (prix Nobel de la paix) à l’avocate militante Nasrine Sotoudeh, sont toutes devenues des soutiens actifs des « réformateurs ». Elles ont condamné les actions se plaçant en dehors du cadre légal et se sont exprimées ouvertement contre ce qu’elles ont appelé « la subversion ». Cette orientation n’a débouché sur aucun résultat.

Une nouvelle ère pour les mouvements sociaux, dont celui des femmes

Les dix jours de manifestations contre la vie chère de ce début d’année ont été caractérisés par l’absence totale de slogans en faveur des réformateurs d’Etat, tels que Mir Hossein Moussavi ou Mehdi Karoubi, alors que ceux-ci ont été placés en résidence surveillée. On y a par contre entendu des slogans radicaux contre le régime, Guide Suprême inclus, et demandant le renversement du régime islamique dans sa totalité.

L’action publique et illégale des courageuses femmes iraniennes contre l’obligation de porter le hidjab islamique s’est également faite sans le soutien des fameux « réformateurs ». Ceux-ci n’ont même pas osé les soutenir verbalement. Le mouvement de ces femmes se caractérise par un dépassement immédiat du cadre imposé non seulement par les « conservateurs », mais aussi par les dits « réformateurs d’Etat » et leur discours stériles. Son caractère subversif, irrespectueux des cadres légaux, constitue même pour ces derniers une hantise. Les deux mouvements concomitants, contre la vie chère et la corruption et contre l’obligation de porter le voile islamique, signent une défaite pour le discours « réformateur » des vingt dernières années.

Au-delà du nombre limité de ses pionnières, le mouvement de protestation des femmes est entré dans une nouvelle ère. Raison de plus pour qu’en France et ailleurs, la solidarité du mouvement ouvrier et du mouvement des femmes soit sans faille, face aux arrestations et aux emprisonnements.

Par Behrooz Farahany

1. Voir l’article de Houshang Sepehr dans notre revue n° 95 de février 2018. Plus généralement, se reporter au site de SSTI (Solidarité socialiste avec les travailleurs d’Iran), http ://iran-echo.com.
2. L’écrivaine italienne Oriana Fallacci, née en 1929 et décédée en 2006, a longtemps été une féministe de gauche engagée et courageuse. Elle n’a pas toujours défendu les positions pro-impérialistes, pro-sionistes et violemment islamophobes qui ont tristement marqué la fin de sa vie.
3. Ce très instructif entretien peut être relu, en anglais, sur https ://newrepublic.com/article/92745/shah-iran-mohammad-reza-pahlevi-oriana-fallaci.
4. Ces lois se sont attaquées au droit de garde des enfants par les femmes en cas de divorce, et ont abaissé encore davantage l’âge du mariage pour les filles.

https://npa2009.org/idees/international ... iraniennes
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Messagede bipbip » 12 Mai 2018, 12:46

Iran: Un capitalisme enturbanné en quête d’hégémonie régionale

Dossier : https://www.anti-k.org/2018/05/12/iran- ... regionale/
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Re: Iran

Messagede bipbip » 19 Mai 2018, 18:08

Iran : Des enseignants et des membres du Syndicat de l’enseignement arrêtés suite à une manifestation.

Le jeudi 10 mai, des milliers d’enseignants et d’enseignants retraités ont manifesté dans une trentaine de villes pour réclamer plus de fonds pour l’éducation, des salaires plus élevés et la fin de la privatisation de l’enseignement. À Téhéran, les manifestants se sont réunis devant les bureaux du plan et du budget où la manifestation a été violemment dispersée et une quinzaine d’enseignants et militants ont été arrêtés par les forces de sécurité du régime et des agents en civil. Plusieurs d’entre eux auraient été relâchés plus tard dans la journée. Six manifestants sont toujours emprisonnés à la prison d’Evin. Ils s’agit de Mohammad Taqi Fallahi, Mohammad Habibi, Ali Zolfi, Ismail Gerami, Mohammad Hassan Poureh et Rasoul BodaqiI.

Ils ont comparu devant le tribunal menotté et enchaîné et ayant visiblement été battus. Parmi les 6 prisonniers se trouve Mohammad Habibi, membre du comité exécutif du syndicat des enseignants de Téhéran. Celui-ci avait été arrêté le 3 mars et relâché le 15 avril sans qu’aucune charge n’ai été retenue à son encontre. Mohammad Habibi est apparu au tribunal en mauvaise condition physique, avec les mains engourdis et sachant à peine marcher. Les six prisonniers ont refusé de payer la caution squi ’élève à ± 12.000$.

https://secoursrouge.org/Iran-Des-ensei ... etes-suite
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Re: Iran

Messagede bipbip » 26 Mai 2018, 21:22

Iran : Le pays secoué par une 5ème journée de grève des routiers

Cela fait 5 jours que les routiers iraniens sont entrés dans une grève massive qui paralyse la circulation de marchandises et de carburant dans une grande partie du pays. Le gouvernement qui craint un blocage total et une contagion de la grève, a du faire très rapidement des concessions, mais trop partielles aux yeux des grévistes qui entendent bien gagner sur l'ensemble de leur revendications, et ont donc décidé de poursuivre leur mouvement d'ampleur.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Iran ... s-routiers
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Re: Iran

Messagede bipbip » 11 Juil 2018, 20:26

L'activiste Shaparak Shajarizadeh manifeste contre le voile obligatoire

L'activiste Shaparak Shajarizadeh vient d'être condamnée à 20 ans de prison pour avoir manifesté contre le voile obligatoire en brandissant son hijab en public. Elle est la troisième iranienne condamnée après Norges Hosseini et MaryamShariatmadari.



https://twitter.com/AntonStruve/status/ ... 80/video/1
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Re: Iran

Messagede bipbip » 16 Juil 2018, 14:46

Iran : Le corps de Meryem Fereci retrouvé à Téhéran après avoir été torturée et brulée

Le samedi 14 juillet, le corps brulé de Meryem Fereci a été retrouvé à Téhéran. Meryem Fereci, une jeune femme kurde étudiante à Téhéran avait été condamnée récemment à trois ans de prison pour sa participation aux manifestations de protestation fin 2017 et début 2018. Sa condamnation avait été convertie en liberté surveillée avec obligation de se présenter tous les jours au commissariat de police. Meryem Fereci avait disparu depuis 9 jours et ses proches soupçonnaient qu’elle ait été placée en détention par les forces du régime iranien. La police de Téhéran a retrouvé le corps de Meryem torturé et brulé.

https://secoursrouge.org/Iran-Le-corps- ... orturee-et
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Re: Iran

Messagede bipbip » 02 Aoû 2018, 16:46

Echanges avec trois syndicalistes iraniens

Entre le 26 mai et le 4 juillet 2018, trois syndicalistes iraniens ont été invités par le collectif syndical constitué la CGT, la CFDT, la FSU, l’UNSA et l’Union syndicale Solidaires. Depuis près d’une dizaine d’années, celui-ci agit en solidarité avec le syndicalisme indépendant en Iran.
Les trois syndicalistes iraniens ont notamment rencontré des responsables de structures syndicales représentant le monde du travail à l’Organisation internationale du travail (OIT) : la centrale internationale CSI et l’internationale des transports (ITF). Celles-ci les ont reconnus comme représentants légitimes du syndicalisme indépendant en Iran.
Les trois syndicalistes ont ensuite voyagé en Europe. Ils ont notamment eu des rencontres avec LO de Suède, LO de Norvège, ainsi que des structures régionales du DGB allemand.
Le 11 juin, une réunion publique a été organisée avec eux à Paris par le collectif intersyndical français.

La suite en pièce jointe : https://solidaires.org/local/cache-vign ... 1533020338

https://solidaires.org/Echanges-avec-tr ... s-iraniens
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Re: Iran

Messagede bipbip » 09 Sep 2018, 11:02

Iran : 3 trois prisonniers politiques kurdes exécutés

Ce samedi 8 septembre, le régime iranien a exécuté par pendaison trois prisonniers politiques kurdes, Ramin Hussein Panahi, Zanyar Moradi et Luqman Moradi.

Ramin Penahi avait été arrêté en avril 2017 et condamné à mort en avril 2018 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala. Il avait été transféré mi-août vers la prison de Rajai Shahr à Karaj dans l’attente de son execution (voir notre article précédent https://secoursrouge.org/Iran-Kurdistan ... -imminente).

Loqman et Zanyar Moradi avaient été arrêtés en novembre 2009 et condamnés à mort en avril 2013 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala (voir notre article précédent https://secoursrouge.org/Iran-27-prisonniers-kurdes-en). Mercredi 5 septembre, les deux frères avaient été transférés à la section de quarantaine de la prison Rajai Shahr.

Les exécutions ont eu lieu quelques jours après la réunion du président turc Recep Tayyip Erdogan avec son homologue iranien Hasan Ruhani à Téhéran.

https://secoursrouge.org/Iran-3-trois-p ... s-executes
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Re: Iran

Messagede bipbip » 12 Sep 2018, 20:06

Trois nouvelles exécutions de prisonniers politiques kurdes

Après les exécutions de Ramin Hussein Panahi, Zanyar Moradi et Loqman Moradi ce samedi, trois autres prisonniers politiques kurdes ont été exécutés par le régime iranien.

Naser Azizi et Ahad Shabab, deux combattants du Parti démocratique kurde d’Iran (PDK-Iran), avaient été blessés samedi 8 septembre lors d’une embuscade et arrêtés comme prisonniers de guerre par l’Iran. Ils ont été exécutés ce dimanche.

Kamal Ahmadinejad avait été arrêté il y a 3 ans et était accusé d’avoir collaboré avec le parti démocratique du Kurdistan (HDK) (un parti kurde d’Iran portant le même nom que le KDP d’Irak) et d’avoir tué un gardien de la révolution. Il a été exécuté ce lundi, sans aucune avertissement et sans que sa famille ne soit mise au courant de l’exécution.
Cela porte à six le nombre de prisonniers politiques kurde exécutés en 3 jours.

L’Iran a également lancé ce week-end des missiles guidés contre Koya, une localité kurde d’Irak qui abrite des réfugiés du Kurdistan d’Iran et des combattants des partis kurdes d’Iran. L’attaque a fait une douzaine de morts et de nombreux blessés.

https://secoursrouge.org/Iran-Trois-nou ... ues-kurdes
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Re: Iran

Messagede bipbip » 02 Nov 2018, 00:16

Iran : une femme enlève son voile en plein Téhéran

En Iran, les femmes sont de plus en plus nombreuses à protester contre le port obligatoire du voile et la violence des contrôles de la police des mœurs.

À Téhéran, en Iran, une femme a enlevé son voile en plein milieu de la place Enghelab, également appelée "la place de la révolution". En Iran, cet acte est totalement illégal. Le hijab y est obligatoire pour les femmes depuis 1979. La scène s'est déroulée le 29 octobre 2018. Après avoir retiré son voile, la manifestante aurait rapidement été arrêtée par la police.
La protestation prend de l'ampleur

La jeune femme agissait en soutien à une étudiante de Téhéran percutée par une camionnette de la police deux jours plus tôt alors qu'elle protestait contre le port du voile obligatoire pour les femmes. Depuis plusieurs mois, les Iraniennes dénoncent sur internet l'obligation de porter le voile et les abus de la police des mœurs qui contrôle l'application de cette loi.

... https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/ ... 12119.html
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Re: Iran

Messagede bipbip » 23 Déc 2018, 17:27

41 grévistes arrêtés

Depuis début novembre, les travailleurs du Groupe sidérurgique national iranien (INSIG) de la ville d’Ahvaz sont en grève pour réclamer le paiement de plusieurs mois de salaires impayés et des garanties pour la sécurité de leur emploi (voir notre article). Lundi 17 décembre, 31 sidérurgistes grévistes ont été arrêtés, principalement à leur domicile, durant des raids organisés de nuit, 10 autres seront arrêtés le mardi 18. Certains d’entre eux ont été battus par la police devant leur famille et des effets personnels ont été saisis, dont les téléphones portables. Sur les 41 arrêtés, 31 ont été emmenés à la prison de Sheyban (à Ahvaz). Dans la matinée du 19 décembre, la police et des Gardiens de la Révolution ont encerclé des quartiers de la ville d’Ahvaz pour empêcher les rassemblements de travailleurs à l’usine. Un groupe de travailleurs a malgré tout manifesté, notamment pour appeler à la libération de leurs collègues arrêtés.

https://secoursrouge.org/Iran-41-grevistes-arretes
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Re: Iran

Messagede bipbip » 03 Jan 2019, 01:18

Affrontements lors d’une manifestation étudiante

Des affrontements entre étudiants iraniens et forces de sécurité ont eu lieu hier lundi lors de la troisième journée de manifestations suite à un accident de bus survenu à l’Université Azad de Téhéran, qui a tué 10 étudiants la semaine dernière. Les étudiants ont protesté contre le vieillissement de la flotte de transport et le manque de responsabilité des autorités. Les étudiants ont scandé des slogans demandant la démission du président du conseil d’administration de l’université, Ali Akbar Velayati, assistant du leader suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, mais aussi les slogans des manifestations contre le régime : “Nous n’avons pas peur, nous sommes tous ensemble” et “Les menace et la prison ne font pas effet encore longtemps”. Les forces de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes.

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