Re: Algérie
Posté: 14 Juil 2016, 16:56
Des journalistes algériens en quête de liberté
Deux journalistes et une fonctionnaire demandent ce mercredi la liberté provisoire. Ils sont poursuivis pour des émissions satiriques mettant en scène des hommes du régime.
La demande de liberté provisoire présentée par les avocats des journalistes algériens Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf et de la fonctionnaire Nora Nedjaï est examinée le 13 juillet. Ils encourent des peines pouvant aller jusque dix ans de prison et un million de dinars (10 000 euros) d’amende pour avoir diffusé des émissions satiriques, sur la chaîne KBC, qui mettaient en scène des hommes du régime soupçonnés d’être impliqués dans des affaires de corruption.
Le directeur de la chaîne, Mehdi Benaïssa, directeur de la chaîne, avait été convoqué le 21 juin par la Gendarmerie nationale pour répondre à des questions sur les autorisations de tournage de ses émissions. Il a été placé en garde à vue, et n’en est toujours pas sorti. Ryad Hartouf, son directeur de production, et Nora Nedjaï, une fonctionnaire du Ministère de la Culture chargée de délivrer ces fameuses autorisations de tournage, ont subi le même sort. Ils sont restés de nombreux jours sans connaître la raison de leur arrestation. Ils ont ensuite appris qu’ils étaient accusés d’« abus de fonction » pour Nora Nedjaï, et de « fausses déclarations en vue de se faire délivrer une autorisation » et de « complicités d’abus de fonction » pour les autres.
... http://www.humanite.fr/des-journalistes ... rte-611850
Deux journalistes et une fonctionnaire demandent ce mercredi la liberté provisoire. Ils sont poursuivis pour des émissions satiriques mettant en scène des hommes du régime.
La demande de liberté provisoire présentée par les avocats des journalistes algériens Mehdi Benaïssa et Ryad Hartouf et de la fonctionnaire Nora Nedjaï est examinée le 13 juillet. Ils encourent des peines pouvant aller jusque dix ans de prison et un million de dinars (10 000 euros) d’amende pour avoir diffusé des émissions satiriques, sur la chaîne KBC, qui mettaient en scène des hommes du régime soupçonnés d’être impliqués dans des affaires de corruption.
Le directeur de la chaîne, Mehdi Benaïssa, directeur de la chaîne, avait été convoqué le 21 juin par la Gendarmerie nationale pour répondre à des questions sur les autorisations de tournage de ses émissions. Il a été placé en garde à vue, et n’en est toujours pas sorti. Ryad Hartouf, son directeur de production, et Nora Nedjaï, une fonctionnaire du Ministère de la Culture chargée de délivrer ces fameuses autorisations de tournage, ont subi le même sort. Ils sont restés de nombreux jours sans connaître la raison de leur arrestation. Ils ont ensuite appris qu’ils étaient accusés d’« abus de fonction » pour Nora Nedjaï, et de « fausses déclarations en vue de se faire délivrer une autorisation » et de « complicités d’abus de fonction » pour les autres.
... http://www.humanite.fr/des-journalistes ... rte-611850