Belgique

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Messagede Pïérô » 07 Nov 2014, 11:43

Belgique : manifestation monstre, émaillée d’incidents, contre l’austérité
De violents incidents ont émaillé la fin de la manifestation qui a rassemblé jeudi plus de 100.000 personnes à Bruxelles contre les mesures d’austérité du nouveau gouvernement de droite, une mobilisation sociale historique en Belgique.
... http://www.liberation.fr/economie/2014/ ... te_1137663

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Messagede Pïérô » 08 Nov 2014, 12:44

Belgique. Le 6 novembre : une «mobilisation ouvrière historique»
Dossier : http://alencontre.org/europe/belgique/b ... rique.html
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Messagede bipbip » 11 Nov 2014, 03:40

Contre la propagande médiatique, refuser de hurler avec les loups

Jeudi 6 novembre, Bruxelles accueillait une manifestation syndicale historique qui rassembla plus de 100.000 personnes contre les politiques d’austérité du nouveau gouvernement. Pourtant, il n’aura fallu attendre que quelques heures pour que les médias et les politiciens reprennent en cœur les propos condamnant les échauffourées entre manifestants et policiers aux environs de la Gare du Midi.

Avides d’images sensationnelles, les médias avec l’aide de Christian De Coninck – porte parole de la police de Bruxelles – ont séparé le bon grain de l’ivraie, les bons manifestants des méchants casseurs. Premiers cités, les Dockers du port d’Anvers mais il n’a fallu gère longtemps pour que les anarchistes soient également visés par l’opprobre médiatico-politique.

En réalité la charge conservatrice avait déjà été sonnée quelques jours plutôt, notamment sous la plume de Françis Van De Woestyne (La Libre) ou dans les déclarations de Jacqueline Galand (ministre MR de la mobilité), où le droit de grève qui était remis en question. On le sait, ce gouvernement est antisyndical, il mène une guerre tant politique que culturelle contre les mobilisations syndicales. Comme Margareth Tatcher dans les années 80, il rêve de limiter le droit de grève voire de casser tout mouvement social.

Pour rappel, entre 84 et 85, le Royaume-Uni connait le conflit social le plus important depuis la seconde guerre mondiale : la grève des mineurs. Face à la lutte des mineurs contre la fermeture des mines de charbon, le gouvernement de Tatcher décide de casser la résistance syndicale pour imposer une nouvelle ère économique : le néo-libéralisme.

Pour casser des mouvements sociaux, la technique est connue et bien rodée. Désigner les mauvais manifestants. Ainsi, Tatcher fait des mineurs en grève des « ennemis de l’intérieur » et fait abattre sur eux la répression de l’Etat. Les médias, dans leur rôle de chien de garde, présenterons les grèves comme antidémocratiques et les grévistes comme des casseurs. La répression de la police (militarisée pour l’occasion) fera 20.000 blessés, 11.000 arrestations et 6 mineurs seront assassinés par la police ! La justice, qui n’est jamais neutre, rendra les grèves illégales et décide de la dissolution de l’Union nationale des ouvriers de la mine.

Cette technique de division des manifestants est probablement aussi vieille que l’émergence des mouvements sociaux eux-mêmes. Elle sera appliquée durant la « grève du siècle » de l’hiver 60-61 contre la loi unique de Gaston Eyskens. Il y a les bons manifestants, démocrates et pacifiques et en face les mauvais, les casseurs antidémocratiques.

Face à la propagande, personne ne se demande pourquoi des travailleurs-euses en viennent à utiliser la violence physique pour manifester leur mécontentement. Comme les mineurs britanniques ou les travailleurs belges des années 60, les dockers d’Anvers se battent contre la destruction de leurs conditions de travail (déjà parmi les plus dangereuses !). En effet, aussi bien les dockers néerlandais, belges que français font face à la libéralisation de l’activité portuaire. La libéralisation prévoit entre autre la possibilité pour les entreprises de ne plus avoir recours aux dockers statutaires mais bien à des travailleurs non syndiqués, non formés, sous statuts précaires multiples comme les intérimaires avec à la clé des salaires inférieurs de 30 % !

La destruction des acquis sociaux et la précarisation, c’est la politique qu’entend mener le gouvernement de Charles Michel, porte flingue de la NV-A. D’ailleurs, Bart de Wever (le vrai chef du gouvernement) vient de rappeler dans une interview qu’il n’y a pas d’alternative à la politique du gouvernement. Il n’y a pas d’alternative ? Cette déclaration fait écho à la fameuse phrase attribuée à Margareth Tatcher, « There is no alternative ». Aux yeux de De Wever et de Michel comme aux yeux de Thatcher il y a 35 ans, il n’y a pas d’alternative au système capitaliste, aux réformes néolibérales, à l’austérité que tue les travailleurs-euses, détricote nos acquis sociaux et nous pousse toujours plus dans la misère. C’est pour rappeler cette violence faite aux travailleurs-euses que nous avons occupé le 6 novembre le siège de la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique) dont on connait les collusions avec le gouvernement.

Mais comme le disait avec raison Bertolt Brecht, « on dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent ». Car la violence c’est le gouvernement qui la mène (il suffit d’aller faire un tour à Anvers où la NV-A mène de front des politiques racistes et ultra-sécuritaires pour s’en rendre compte). Face aux mesures d’austérités prévues par le nouveau gouvernement, face à la répression grandissante, à la violence physique, morale et humaine, face aussi au refus d’entendre les mouvements sociaux (puisque De Wever l’a dit, il n’y a pas d’alternative aux politiques du gouvernement) on ne peut que comprendre le mécontentement grandissant et l’usage de la violence par des manifestants !

On nous rétorquera qu’on vit en démocratie ? Mais qui y a-t-il pour croire encore à ce mensonge éhonté ? A partir du moment où les soi-disant lois démocratique sont établies par ceux-là même qui défendent les patrons et les riches, qui peut encore croire que ces lois défendent le peuple ? Les lois n’arrangent que ceux qu’elles défendent. Il suffit de voir l’impunité dont jouit la police dans les nombreux cas de violences policières pourtant avérés ! Les prisons sont pleines de pauvres, parce que toute violation de l’ordre des riches est condamnable…

La division opérée par le gouvernement et les médias vise à rendre légitime la violence étatique mais inacceptable la contestation sociale, elle veut nous faire croire que si l’on marche dans les clous on sera entendu. Or l’histoire montre bien que tout mouvement social est fait de contestation, de désobéissance et de violence. De la lutte pour la journée des 8 heures, aux luttes pour les droits sociaux, la radicalité est imposée par les gouvernements et les états qui refusent une société égalitaire et démocratique.

Au lendemain des affrontements entre policiers et manifestants, cette division a pris une forme différente. Parce que les politiciens et les médias craignent que les manifestants s’identifient à ces événements, ceux-ci prétendent que l’extrême droite était présente dans cette manifestation. S’il est vrai que des militants d’extrême droite ont été repérés comme le fut Pascal Cornet, membre du groupuscule néo-nazi Nation, ce dernier fut chassé par les militants antifascistes. L’un de nos camarades anarchiste et photographe militant à également été victime d’une agression physique pour des raisons racistes et deux membres des Nationalistes Autonomes hollandais ont également été repérés. Si les actes racistes sont inacceptables, il est cependant absurde de considérer que la présence de quelques fascistes masqués puisse influencer ou noyauter plusieurs milliers de manifestants. En effet, si l’on suit cette logique, la dernière manifestation de GAIA était une manifestation fasciste puisque Nation y était présent et visible !

Pour les dockers d’Anvers, comme pour de nombreux conflits sociaux, l’extrême droite tente de s’infiltrer dans les luttes pour profiter du mécontentement des travailleurs-euses. Ce fut ainsi le cas du Vlaams Belang au port d’Anvers. Si leur discours populiste et raciste peut influencer quelques travailleurs-euses, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre eux qui sont conscients de leur double discours (puisque le Vlaams Belang n’a rien fait pour s’opposer à la libéralisation des activités portuaires voulue par l’Europe alors qu’ils y siègent).

L’antifascisme des médias est aussi peu crédible que celui de Laurette Onkelinx (PS) lorsqu’elle s’attaque aux ministres NV-A. Ce sont eux qui par leurs politiques et leurs discours pro-austérité ouvrent la voie aux populistes et à l’extrême-droite. Après avoir affirmé que les anarchistes ont noyautés les dockers, les médias affirment maintenant que les actes racistes de quelques dockers signifient forcément que ce sont des fascistes. Rien de plus faux, comme lorsque certains prétendent que ce sont en réalité des flics en civil ou autre « agents provocateurs » qui seraient responsables des évènements.

Les termes « casseurs », « anarchistes » ou autres « agents provocateurs » sont faits pour délégitimer une manifestation d’ampleur historique mais également pour rendre illégitime le recours à la violence par le peuple. L’objectif étant de favoriser le consensus mou et de brider la colère des exploité-e-s. En somme, nous sommes autorisés à manifester notre désaccord mais selon les règles du jeu fixées par les dominants. Ceux-là même qui nous imposent leur violence au quotidien. Les médias et les politiciens, veulent nous faire croire que c’est la violence des manifestants qui décrédibilise cette manifestation, alors que c’est ces mêmes médias et politiciens qui bien avant ces évènements avaient déjà condamné cette manifestation, notamment en se faisant les porte-paroles des patrons contre la grève !

Aujourd’hui l’état condamne les actes des dockers en espérant ainsi diviser la population. L’état les condamne pour des actes de violences ? L’histoire des mineurs britanniques montre que si demain les mesures antisyndicales sont votées, l’état condamnera les syndicalistes pour avoir fait grève. Et si nous tombons dans ce piège, un jour l’état nous condamnera pour avoir simplement exprimé notre mécontentement. Et ce jour là, nous serons tous considérés comme des casseurs !

http://albruxelles.wordpress.com/2014/1 ... les-loups/
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Messagede bipbip » 16 Nov 2014, 14:26

Contrôler l’eau, l’électricité et le gaz des chômeurs pour traquer la fraude sociale

En Belgique, le nouveau gouvernement Michel (Droite) vient d’annoncer, selon des informations reprises le 8 novembre 2014 dans les colonnes de l’Echo, le Soir et le Vif, que les personnes « qui déclarent frauduleusement vivre seule pour toucher davantage d’allocations de chômage seront désormais mieux contrôlées. » A cette fin, le gouvernement va instaurer un système de transmission des données de consommation de gaz, eau et électricité.

Le gouvernement Michel va lancer un plan de lutte contre la fraude sociale, ressort-il de la note de politique générale transmise par le secrétaire d’Etat Bart Tommelein (VLD) à la Chambre.

Si les consommations de gaz, d’eau et d’électricité des présumés « fraudeurs » sont anormalement élevées pour une personne, cela signifiera qu’il y a des soupçons qu’ils ne vivent pas seuls.

Si les personnes ne consomment rien, ce sera le signe qu’elles ont une domiciliation fictive, et qu’elles n’habitent donc pas où elles le prétendent. L’ Office national de sécurité sociale (ONSS) belge va ainsi devenir une plaque tournante du croisement de bases de données et de leur diffusion pour « débusquer les fraudeurs. »

Le document indique par ailleurs que la baisse des coûts salariaux devrait réduire la tentation de frauder, et que le risque d’être pris doit être suffisamment élevé pour décourager la fraude.

L’innovation n’est qu’apparente. Depuis plusieurs années, en Israël et dans les territoires occupés, l’armée à recours à l’analyse de ces données pour identifier les caches de « terroristes »…

En France, les légions de suffisants niaiseux qui nous bassinent depuis des années, sous couvert de « droit à l’eau », et pour la plus grande joie des multinationales, nous enjoignant « d’économiser l’eau » et de « maîtriser nos consommations », applaudissant à deux mains la pose de compteurs individuels et les dispositifs de « télé-relève » qui nous sont imposés à prix d’or par les multinationales, feraient bien de prendre la mesure de leur insondable connerie, et cesser de promouvoir les nouveaux dispositifs de contrôle social et de chasse aux pauvres dont ils se font les zélateurs empressés.

http://www.eauxglacees.com/Controler-l- ... tricite-et
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Messagede Pïérô » 29 Nov 2014, 17:48

Belgique : mobilisation syndicale contre le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement belge qui a prêté serment le 11 octobre 2014 est né d’une coalition de droite entre le MR (parti wallon de centre droite), le CD§V (parti démocrate-chrétien flamand), l’Open VLD (parti libéral flamand) et la N-VA (parti nationaliste flamand).

Signe de l’extrême droitisation du pays, le N-VA a obtenu :
– le ministère de l’intérieur,
– le ministère des finances,
– le ministère de la défense et de la fonction publique,
– le secrétariat d’État à l’asile et la migration,
– le secrétariat d’État à la lutte contre la fraude et la pauvreté.

Autres signes tout aussi inquiétants : le 13 octobre, Jan Jambon – ministre de l’intérieur – a déclaré que les belges ayant collaboré avec l’Allemagne nazie « avaient leurs raisons » (il faut savoir qu’historiquement les nationalistes flamands sont liées à la collaboration nazie) et le 14 octobre, la presse a diffusé l’information selon laquelle Theo Francken – secrétaire d’État à l’asile et à la migration – avait participé le weekend précédent à l’anniversaire des 90 ans d’un membre des VMO (milice d’extrême-droite créée après la seconde guerre mondiale).

Parmi les premiers objectifs annoncés par le nouveau gouvernement, citons notamment :
– la mise en place d’un plan d’austérité,
– une marche arrière concernant le nucléaire (avec possibilité de construire une nouvelle centrale alors que l’ancien gouvernement était pour l’abandon de cette énergie),
– le recul de l’âge de départ à la retraite (67 ans à partir de 2030),
– l’allongement des carrières (avec possibilité de décourager les départs anticipés à la retraite),
– la possibilité d’obliger les demandeurs d’emploi à accepter des travaux d’intérêt général en contre-partie du versement de leurs indemnités chômage…

Face à cette situation, l’intersyndicale – traditionnellement molle et très accommodante avec l’ancien gouvernement (mises à part quelques branches de la FGTB) – a décidé de se mobiliser. Une première manifestation a eu lieu le 6 novembre à Brussel / Bruxelles (ce rassemblement a réuni plus 100.000 participants et des affrontements entre la police et plusieurs centaines de personnes – dont un grand nombre de dockers d’Antwerpen / Anvers – ont éclaté en fin de parcours). Et le 28 novembre ainsi que les 1er et 8 décembre prochains, des grèves tournantes seront organisées afin de préparer la grande grève générale prévue le lundi 15 décembre.

D’après les infos transmises par Sébastien, un camarade belge
domicilié à Tournai et militant de la CNT 59/62

http://www.cnt-f.org/59-62/2014/11/belg ... vernement/

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Messagede bipbip » 03 Déc 2014, 03:32

Grève Hainaut: «Pour gagner, il faut faire tomber le gouvernement »




Grèves tournantes à Namur et Liège : les piquets resteront jusqu'à la fin de l'après-midi
. http://www.dhnet.be/actu/belgique/greve ... 7e#media_1
. http://www.dhnet.be/actu/belgique/greve ... fe4c88687e
. http://www.dhnet.be/galerie/en-images-g ... 96bab47f92

A Liège, 200 à 300 personnes manifestent contre les mesures d'austérité prises par le PS
http://www.lesoir.be/721447/article/act ... prises-par
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Re: Belgique

Messagede bipbip » 08 Déc 2014, 02:21

Grève du 8 décembre en vue de la grève générale du 15 décembre 2014
Dossier
Selon l’édition du quotidien Le Soir du 6 décembre 2015, des piquets de grève seront tenus devant plus de 300 entreprises, lundi en Région bruxelloise, a annoncé jeudi Nic Görtz de la CSC. «La mobilisation s’annonce assez forte», ajoute Audrey Lhoest de la FGTB Bruxelles. Voici une énumération des initiatives prises le 8 décembre dans la région de Bruxelles et des deux Brabant (wallon et flamand) qui «entourent» Bruxelles. Cette grève fait partie des grèves provinciales tournantes – se développant contre la politique d’austérité du gouvernement – qui disposent d’une audience importante aussi bien dans la population de Bruxelles, de Wallonie que de la Flandre. Elles préparent la grève générale du lundi 15 décembre 2014, une grève qui englobera toute la Belgique.

... http://alencontre.org/europe/belgique/b ... -2015.html
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Re: Belgique

Messagede Pïérô » 16 Déc 2014, 02:41

La Belgique paralysée par une grève générale

La Belgique tournait au ralenti, au matin du lundi 15 décembre, en raison d’un mot d’ordre de grève générale et nationale décrété par les trois grands syndicats du royaume. Trains nationaux et internationaux, bus, métros étaient à l’arrêt, comme la quasi-totalité des services publics. L’espace aérien était fermé pour vingt-quatre heures, depuis dimanche soir, en raison d’un mouvement des contrôleurs aériens. Les écoles, les hôpitaux, de nombreux magasins et des entreprises du secteur privé, dont l’accès était barré, ont également été contraints de renoncer à leur fonctionnement normal. Les syndicats avaient également essayé de mobiliser les transporteurs routiers pour qu’ils bloquent les accès aux grandes villes.

... http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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Re: Belgique

Messagede Pïérô » 17 Déc 2014, 01:30

Belgique. Une mobilisation soutenue, des piquets décidés. Et un FMI offensif
Dossier
La Belgique a été en grande partie paralysée ce lundi par la grève générale contre l’austérité, qualifiée «d’historique» par les syndicats, poussant le Premier ministre Charles Michel à lancer un nouvel appel à la Concertation. Si la grève s’achèvera à 22 heures à la SNCB (chemin de fer) et dans les aéroports, il faudra patienter jusqu’à mardi matin pour un retour à la normale sur les réseaux Stib, De Lijn et Tec (transports publics-Wallonie: bus, métro, tramways). Les syndicats ont dressé le bilan, région par région.
... http://alencontre.org/europe/belgique/b ... ensif.html
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Re: Belgique

Messagede Pïérô » 31 Déc 2014, 03:11

Belgique : premier bilan de la grève générale du 15 décembre

Ce lundi 15 décembre 2014, la Belgique a connu l’une des grèves générales les plus importantes de son histoire. Depuis plusieurs semaines, la pression montait sur le gouvernement de droite dirigé par le libéral Charles Michel. Aujourd’hui, dans tout le pays, l’activité économique a été quasiment arrêtée. Des piquets de grève un peu partout, des barrages routiers et des blocages de zones commerciales & industrielles aux quatre coins du pays, les grands ports flamands fortement perturbés ou fermés à la circulation, les écoles et les crèches complètement fermées, des activités hospitalières réduites au minimum, les services de la poste et du ramassage des ordures paralysés, les programmes des radios publiques remplacés par de la musique (à l’exception des flashes d’info), aucun train, tramway et métro en Flandre et à Bruxelles, quelques rares bus en Wallonie, un espace aérien fermé sur l’ensemble du territoire, des magasins obligés de baisser leurs rideaux face à la pression des grévistes, des secteurs entiers de l’industrie, de la distribution et de l’administration tournant au ralenti ou totalement immobilisés… les travailleurs et travailleuses belges ont montré que ce sont eux/elles qui font tourner l’économie et que, uni.e.s et déterminé.e.s, ils/elles représentent une force considérable.

Bien sûr, ce n’est pas la révolution sociale à laquelle nous aspirons. Mais le fait d’avoir programmé un plan de lutte sur la durée avec des rendez-vous connus à l’avance (cf. notre article précédent) et la radicalité des actions menées lors de ces différents rendez-vous montrent que, s’il s’en donne les moyens, le mouvement syndical possède les armes susceptibles de faire plier gouvernement(s) et patronat. Un exemple à méditer, notamment en France où, depuis trop longtemps, certains syndicats endorment leurs adhérent.e.s et leurs sympathisant.e.s avec des journées de 24 heures sans lendemain et aux formes d’action mollassonnes.

Face à cette situation, Bart De Wever, le dirigeant du N-VA (parti nationaliste flamand) qui n’est pas membre du gouvernement fédéral mais qui est considéré comme le véritable homme fort de la coalition au pouvoir, a dénoncé une grève « politique ». Quant au patronat (frappé au porte-monnaie !), il a pleurniché sur le blocage des entreprises.

Au soir de cette journée mémorable, les syndicats belges continuent à dénoncer les projets du gouvernement fédéral qui, rappelons-le, vise à réaliser 11 milliards d’euros d’économies en 5 ans, refuse de revaloriser les salaires par rapport à l’inflation, prévoit de reculer l’âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans à partir de 2030 et programme des coupes dans les services publics, les transports et la culture. Rendez-vous dès la rentrée de janvier 2015 où il est fort possible que de nouvelles actions syndicales soient mises en place

http://www.cnt-f.org/59-62/2014/12/belg ... -decembre/


Mouvement social en Belgique : « Si on arrête la lutte et/ou on perd, c’est le recul du mouvement ouvrier pour les 10 à 20 ans à venir (...) ce sera aussi 20 ans de réaction et de fascisme »

Le mouvement ouvrier belge est à la croisée des chemins car il doit faire face à un plan d’austérité massif et sans précédent mené par le gouvernement libéral de Charles Michel. De nombreux reculs sociaux sont prévus notamment le recul de l’âge de la retraite et le gel des salaires.

«
Les syndicats très puissants, qui syndiquent environ deux tiers des salariés, se mobilisent et se sont unis dans un front commun d’action. Lundi 15 décembre, le pays était complétement paralysé par une grève générale. Alors que la trêve des confiseurs semble être décrétée jusque début janvier, la base militante veut rester active et interpelle les syndicats qui veulent temporiser : « Attention, vous ouvrez le four, le gâteau va retomber, on est chaud nous ! »

Une mobilisation massive

La Belgique est un train de vivre un mouvement social de grande ampleur, mené avec autant d’enthousiasme du côté flamand et du côté francophone. Le 6 novembre entre 110 000 et 120 000 personnes ont manifesté à Bruxelles (en proportion, la population française étant environ 6 fois plus nombreuse qu’en Belgique, c’est comme une manifestation de 700 000 personnes à Paris). Et encore, beaucoup de personnes n’ont tout simplement pas pu se rendre à cette manifestation car elles n’ont pas pu monter dans les trains, tant ils étaient bondés. Dans les semaines qui ont suivi, 3 grèves tournantes ont porté chacune sur un tiers du pays à la fois, chacun de ces tiers comprenant une partie flamande et une partie francophone. Ces grèves tournantes ont été très suivies et accompagnées de très nombreux blocages et piquets de grève – toutes les zones industrielles de la région de Bruxelles, par exemple, ont été bloquées toute la journée. Enfin, le 15 décembre a été une journée de grève générale dans tout le pays, bloquant entièrement l’économie (zones industrielles et commerciales), les transports (aucun train, aucun avion) et l’administration. L’ampleur de ce mouvement s’explique par l’ampleur de l’attaque sociale menée par le gouvernement fédéral.

(...)

http://paris-luttes.info/mouvement-soci ... si-on-2336

... Continuez la lecture ici : http://paris-luttes.info/chroot/mediasl ... esse-3.pdf
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Re: Belgique

Messagede wlibertaire » 31 Déc 2014, 17:46

Forte mobilisation en effet. Néanmoins on a pu observer pendant cette grève générale une montée des tensions entre pro et anti - grève avec notamment des piquets qui ont été forcé par des réacs à coup de voiture, de battes, ... La presse mainstream a elle aussi -mais cela n'a rien d'étonnant- jouer le jeux du patronat en faisant une large propagande anti-grèvistes (dans le style oh les vilains preneur d'otages qui empêchent le bon travailleur d'aller se faire exploiter)... Cela a été jusqu'au harcelement médiatique contre une déléguée syndical Setca qui avait balancé -très gentillement- quelques vêtements dans un H&M à Namur que de nombreux grévistes voulaient fermer.
Malgré tout il se pourrait que l'on se retrouve dans un avenir proche avec le plus gros mouvement social en Belgique depuis l'hiver 60-61...

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Re: Belgique

Messagede bipbip » 04 Jan 2015, 14:29

Belgique : La rue gronde de nouveau

Face au gouvernement droitier et répressif et à une opposition socialo-libérale, le mouvement social belge a retrouvé la rue en cette fin d’année. Grèves spontanées chez les cheminots wallons en octobre, grande manifestation nationale des trois grands syndicats belges en novembre, grandes grèves hivernales en décembre... Les travailleurs et travailleuses belges grondent de plus en plus.

L’année s’achève et nous donne l’occasion de dresser un bilan. Qu’avons-nous donc vu ? Nous avons vu notre pays, d’ordinaire si tranquille, vibrer réellement sur ses fondations. Côté pouvoir, une alliance de circonstance réunissant le patronat, ses suppôts politiciens et le mouvement national flamand est parvenue à mettre en place un gouvernement droitier et répressif comme on n’en avait plus connu depuis des décennies. Le temps des coalitions tripartites traditionnelles, regroupant sociaux-libéraux, démocrates-chrétiens et libéraux, est donc révolu. Depuis les bancs de l’opposition, le Parti Socialiste (PS) crie, à qui veut bien l’entendre, que la politique "Martens-Gol" est de retour ! Cette majorité, en place de 1981 à 1987, avait en effet réalisé la première grande vague de réformes néo-libérales en Belgique sur fond d’un essoufflement des mouvements sociaux.

Pourtant, ce nouveau gouvernement, dirigé officiellement par le premier-ministre-libéral-francophone Charles Michel et officieusement par le même-pas-ministre-nationaliste-flamand Bart De Wever, est un monstre bien plus repoussant. Il a prévu en effet de rattraper, et ce en quelques mois, le retard que la Belgique a pris dans la destruction de son État social et dans la néo-libéralisation de son économie, trop occupée qu’elle était à régler les problèmes communautaires en évoluant vers le fédéralisme d’État. Bart De Wever nous rejoue alors Thatcher en annonçant : « il n’y a pas d’alternative à notre politique ».

Mais, face à ce pouvoir réactionnaire, nous avons aussi vu renaître le mouvement social belge. Ainsi, en octobre, des grèves spontanées éclatent chez les cheminots wallons. Immédiatement désavouées bien sûr par les hiérarchies syndicales elles donnaient pourtant le ton : les travailleurs et travailleuses grondent... Le 6 novembre la grande manifestation nationale du front commun syndical (réunissant les trois grands syndicats belges), qu’on prévoyait d’une monotonie sans borne, se clôture par une émeute populaire. Dockers, métallurgistes, manifestants, radicaux, simples habitants des quartiers du centre de Bruxelles s’unissent et repoussent pendant des heures la police submergée ; on brûle une moto blanche et bleue, on déracine les panneaux et les pavés, le feu des cœurs débordent sur la voie publique. Le pays se réveille avec une terrible gueule de bois. Cela faisait des années que le décorum politique des partis et des parlements officiels n’avait pas été à ce point écorné. Les travailleurs et travailleuses ne grondent plus, ils et elles mordent vraiment.

Une grève générale paralysant le pays

Et puis, nous avons vu les grèves, les grandes grèves de l’hiver 2014. On les annonçait mort-nées. « La Flandre va gentiment continuer le travail », disaient les journaleux et autres plumitifs, voulant croire à l’image qu’on se fait du nord de notre pays, celle des flamands riches et de droite, prêts à sacrifier les wallons sur l’autel du profit. Sauf que non… les grèves tournantes se succèdent et parviennent à paralyser toutes les provinces du pays. La grève générale est vraiment générale et ce lundi 15 décembre c’est toute la Belgique qui est à l’arrêt. On ne compte plus les piquets qui hérissent les villes et les zonings, les écoles et les entreprises. La sacro-sainte idéologie du travail libéral, comprenez libéré des intérêts des travailleurs, est donc battue en brèche. Non, la Belgique tout entière ne laissera pas le gouvernement des droites s’attaquer aux conquêtes si chèrement acquises par le mouvement ouvrier sans réagir.

Bien sûr, nous avons vu la réaction et la contre-attaque immédiate de tous les chiens de garde du système. Les journaux et les télévisions ont craché leur fiel aux visages des grévistes « fainéants, criminels, alcooliques, violents, inconscients, fascistes, etc. etc. ». Quand un JT, celui de la RTBF (télévision publique), ose traiter les grèves de manière relativement neutre, le pape belge du libéralisme, Alain Destexhe, monte au créneau et dénonce la politisation de la chaîne. Les libéraux francophones et la droite flamande hurlent au loup : « les méchants syndicats sont de mèche avec le PS ! ». Comme si les organisations patronales avaient oublié d’être de droite et de les soutenir, eux et leurs politiques antisociales.

Les toutous les mieux dressés ne sont pas toujours ceux qu’on croit. En effet, les premiers à s’effrayer de la réussite du mouvement social furent les hiérarchies syndicales. Partout, elles ont été dépassées par leurs bases. Elles voulaient de la modération, elles ont obtenu des émeutes, des piquets bloquants et une immense solidarité entre tous les grévistes, syndiqués ou non. Fortes de leur peur partagée avec le patronat – peur, reconnaissons-le, de voir l’économie et ses produits souffrir de l’indignation des travailleurs et des travailleuses – elles ont immédiatement conclu des « accords » ridicules. Ces derniers jours, les « partenaires » sociaux se sont réunis et privilégié la tactique de la patate chaude : au lieu de détruire l’État social aujourd’hui, elles ont convaincu les patrons de le faire dans deux ou trois ans. Splendide exemple de compromis (capitaliste) à la belge.

Le mouvement repartira-t-il de plus belle après les fêtes, en ce début d’année 2015 ? Difficile à dire. Les grands syndicats auront du mal à faire avaler à leurs membres, et même à quantité de leurs cadres, que les micro-concessions patronales constituent une victoire. Dans la majorité, le premier ministre Charles Michel risque, pour chaque miette qu’il concède, de voir Bart De Wever faire éclater le silence communautaire, et mettre sur la table une proposition de scission du pays. Pour les libéraux francophones, c’est la peste (maintenir le cap et risquer un bon vieux conflit social au finish) ou le choléra (reculer sur le socio-économique et ouvrir la porte à une crise gouvernementale sur la question de l’unité du pays).

L’espoir d’une grande action collective

Comment résumer ce que nous avons vu ? En un mot : espoir. Pas celui d’une société meilleure et d’une révolution à venir, certes pas encore, mais bien l’espoir que l’action collective, que l’expression de la colère populaire pouvait faire bouger des montagnes, celles de la bureaucratie, du patronat et de tout ses sous-fifres. Nous voilà visiblement sortis de cette période d’incertitude, cette période d’attente dans laquelle beaucoup trop de révolutionnaires se morfondaient. Le calme qui précède la tempête est rompu, la tempête est bien là.

Face à elle, nous nous dressons, gonflés par cette bouffée d’espoir. Sans doute notre première tâche sera de cultiver cette nouvelle culture de la révolte. Le gouvernement des droites, de par sa nature, va semer chez nous les graines de la colère et du ressentiment. Le compromis entre capitalistes et réformistes, ce compromis qui nous a coûté si cher, révèle aujourd’hui son vrai visage, celui d’une compromission à long terme, d’une bombe à retardement sociale. Voici la leçon du XXe siècle : le capitalisme ne se réforme pas, il ne se gouverne pas, il gouverne tout ! Rappelons nous en chaque instant que « c’est reculer que d’être stationnaire » !

Les travailleurs et les travailleuses de notre pays commencent à entrevoir l’avenir qu’on leur réserve : l’appauvrissement, le travail jusqu’aux portes de la mort, l’effondrement de la solidarité sociale organisée, les arrestations politiques et arbitraires, les chevaux de frise et les matraques autour des organes « élus », les camps pour les étrangers et tous les indésirables, les proto-fascistes à la tête de l’État… Ces mêmes travailleurs et ces mêmes travailleuses retrouvent alors leurs moyens de défense naturels ; les grèves et les manifestations spontanées, la confrontation avec les milices du capital, le dépassement des hiérarchies syndicales, la solidarité et l’entraide.

Plusieurs questions s’ouvrent alors dans ce contexte : comment radicaliser ces travailleurs et ces travailleuses auxquels fut inculqué, chaque jour qui passe, que la radicalité est l’expression même du mal ? Comment étendre l’incendie social aux petites et moyennes entreprises où la grève et la révolte sont des facteurs de licenciement immédiat ? Comment raccrocher les luttes belges à celles de tous ceux qui souffrent en Europe et dans le monde des mêmes maux capitalistes ? Énoncer ces questions là c’est faire la preuve que ces ambitieux projets nous paraissent réalisables. À nous de les concrétiser, et de donner à la solution révolutionnaire la place qu’elle mérite au temps du capitalisme triomphant, du capitalisme branlant.

AL Bruxelles

http://alternativelibertaire.org/?Belgi ... de-nouveau
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Re: Belgique

Messagede bipbip » 11 Jan 2015, 02:18

Molenbeek : "on laisse mourir des sans-papiers à Bruxelles"

"On laisse mourir à Bruxelles". C'est sous ce slogan que, depuis plusieurs semaines déjà, des associations tentent de sensibiliser l'opinion publique et les responsables politiques à une situation sanitaire désastreuse. Depuis le 17 novembre dernier, cinquante sans-papiers sont en grève de la faim dans un squat, boulevard Léopold II, à Molenbeek.

... http://www.rtbf.be/info/regions/detail_ ... id=8742122
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Re: Belgique

Messagede bipbip » 23 Jan 2015, 01:59

Emission l’Egregore du 19 Janvier 2015
Situation sociale en Belgique
Interview d’Antoine de la FGTB de Charleroi sur la situation sociale en Belgique
à écouter : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1632
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Re: Belgique

Messagede Pïérô » 06 Mar 2015, 17:18

Touche pas à mon index !

Plus de deux cents syndicalistes se sont rassemblés en urgence, ce 27 février rue de la Loi, pour dénoncer le saut d’index que veut imposer le gouvernement belge aux travailleurs.

Cela aura évidemment des répercussions importantes sur les revenus des salariés puisque l’index amène à une augmentation des salaires parallèle à celle du coût de la vie. Il est estimé que cette mesure entrainerait par ricochet une perte de 20 à 30 000 euros sur toute une carrière.

Ainsi, le gouvernement espère économiser 2,5 milliards d’euros sur le dos de la population. Les syndicats ont qualifié celle-ci de “déclaration de guerre”.

Cette action n‘était qu’un premier pas, d’autres suivront certainement. Un rassemblement est prévu le 11 mars à Bruxelles.

Jérôme Peraya / Karim Brikci-Nigassa / Collectif Krasnyi

Photos : http://www.collectif-krasnyi.be/touche-pas-a-mon-index/




Mercredi 11 mars 2015 à 11h

Concentration à Bruxelles à l'appel du front commun syndical et au-delà contre le gouvernement! Début du second volet du plan d'action, toutes et tous dans les rues!

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