Les terroristes ce sont eux, oui...
Courage aux amis Grecques. Triste mort d'un si jeune.
L'état est le plus grand meurtrier de cette planète, vive l'insurrection.
Vu sur le FMR a écrit:Info en direct live d'une camarade grecque , la police a tiré des coups de feu aujourd'hui ... ça devient terrifiant
" We had shots in two areas of Athens. In the first occasion,they shot in the air.In the second occasion , they marked people but no one was hurt. "
la preuve en images http://www.tvxs.gr/v1287
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un point sur la situation en Grèce: les manifs d'hier ont été massives, surtout celle d'Athènes et Thessalonique, à l'appel de SYRIZA, de l'extrême-gauche et des organisations étudiantes. Elles ont eu lieu même dans de toutes petites villes, où il n'y a aucune précédent de manifestations.
Les lycées sont entièrement paralysés, les lycéens sont descendus dans la rue par dizaines de milliers, des dizaines de postes de police ont été encerclés de façon plus ou moins pacifique.
Les dégâts matériels dans les centre ville sont impressionnants. Ils ne sont pas le fait des seuls "anarchistes", ce sont des milliers de jeunes qui sont impliqués, souvent sous l'oeil compréhensif, voire approbateur des aînés.
Une grande partie des universités est occupée.
Les syndicats enseignants (primaire, secondaire et supérieur) appellent à des grèves de 48h et 72h dès aujourd'hui.
Aujourd'hui ont lieu les funérailles d'Alexis.
Demain aura lieu une grève générale de 24h public / privé à l'appel de la confédération syndicale unique de Grèce (GSEE).
La suite des événements est imprévisible. Une chose est sûre: ce qui est arrivé à Amérique latine, peut arriver aussi en Europe.
Cette révolte est fondatrice.
X
Déclaration du président du groupe parlementaire de la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA) Alekos Alavanos
Athènes, 7 décembre 2008
SYRIZA participe à la profonde douleur et à la colère de la famille du lycéen Alexis Grigoropoulos. Au désespoir et à la rage de toute la jeunesse.
Il n’y a aucune excuse. Ce jeune de 16 ans prend place aux côtés de tous les combattants de la jeunesse, Petroulas, Komninos, Sotiropoulou, Kaltezas, dont la vie a été fauchée uniquement parce qu’ils aimaient la liberté.
En Grèce, sous le gouvernement de la « Nouvelle Démocratie », être jeune est en soi un délit. On n’assassine pas la jeunesse uniquement avec des balles. Mais aussi avec le chômage, la précarité, la soumission de l’Education au profit, avec l’absence d’espoir et de perspective.
La « Nouvelle Démocratie » ne peut pas rester au gouvernement de ce pays.
Nous appelons la jeunesse lycéenne, étudiante et travailleuse, ainsi que tous les citoyens à riposter de façon combative, massivement, pacifiquement. Avec le droit au travail et à l’université publique, qu’ils luttent pour la démocratie et les libertés, pour le droit à la vie en tant que telle.
Quand ces objectifs seront atteints la mémoire de leur camarade de classe sera honorée. Le mot d’ordre (de l’insurrection de l’Ecole Polytechnique de 1973 contre la dictature des colonels) « Pain, Education, Liberté » est de nouveau d’actualité.
Ce gouvernement doit mettre immédiatement un terme à la présence provocatrice des unités de la police anti-émeutes (MAT équivalent grec des CRS), qui doivent de toute façon être dissoutes. Il porte la responsabilité intégrale de toute éventuelle continuation de la stratégie de la tension et de la violence.
Déclaration du président de la Coalition de Gauche Alexis Tsipras
Athènes, 8 décembre 2008
Depuis maintenant deux jours, une vague sans précédent de rage et d’exaspération déferle dans les rues, les places, des écoles et les universités.
Une révolte inédite et spontanée de la jeunesse transforme en cri les paroles qui sont actuellement dans la bouche de tout citoyen démocrate : « Ça suffit maintenant » !
Jusqu’à présent, nous savions qu’être jeune et contester, qu’être jeune et avoir des rêves était un délit grave dans ce pays. Nous apprenons que ce délit peut désormais à l’occasion être puni par la privation de la vie elle-même.
La responsabilité politique du premier ministre est lourde. Au lieu de l’assumer, il préfère toutefois refuser les démissions des ministres immédiatement concernés, il adopte la version du « fait isolé » et il cherche refuge derrière les vitrines cassées.
Notre gauche n’adopte pas de telles pratique et ne peut en être considérée comme responsable. Elle refuse cependant de les mettre au même niveau qu’une exécution de sang-froid.
L’assassinant d’Alexis nous concerne tous.
Nous sommes tous partie prenante de cette révolte spontanée qui exige la dignité et le droit à la vie.
Aujourd’hui il n’y a pas de place pour les hésitations. Ou bien nous prenons notre vie en main, ou bien nous aurons peur de marcher dans la rue. Ou bien nous arrêtons la politique qui a armé l’assassin, la politique de l’impunité et de la criminalisation des luttes sociales de la jeunesse, ou bien nous vivrons sous la terreur.
[Cntait-info] GRECE : L'ETAT TUE !
Pour information,
texte traduit d'un communiqué de l'école polytechnique d'Athène - Lundi 8
au soir
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L'ETAT TUE !
Le samedi Décembre 6, 2008, Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, camarade, a
été assassiné de sang-froid, avec une balle dans la poitrine par un flic
dans le quartier Exarchia.
Contrairement aux affirmations de politiciens et de journalistes qui sont
complices de l'assassinat, ce n'était pas un « incident isolé », mais une
manifestation de la répression étatique qui systématiquement et de manière
organisée cibles ceux qui résistent, ceux qui se révoltent, les
anarchistes et les antiautoritaires.
C'est le point culminant du terrorisme d'État qui s'est exprimé avec
l'amélioration du rôle des mécanismes de répression, leur armement
continue, l'augmentation du niveau de la violence utilisée, avec la
doctrine de la "tolérance zéro", avec la diffamation des médias de
propagande, qui incrimine ceux qui se battent contre l'autorité. Ce sont
ces conditions qui préparent le terrain pour l'intensification de la
répression, en essayant de créer un consensus social, puis l'armement par
l'état des assassins en uniforme !
La violence exercée à l'égard des personnes dans le secteur social et de
la lutte de classe est exemplaire en vue de la soumission, en tant que
châtiment exemplaire, destinée à semer la peur. Il fait partie de
l'ensemble de l'attaque de l'État et les patrons contre l'ensemble de la
société, afin d'imposer des conditions plus strictes d'exploitation et
d'oppression, de consolider le contrôle et la répression.
De l'école et les universités à l'esclavage entraînant avec la mort de
centaines de travailleurs dans de soi-disant « accidents de travail" et à
la pauvreté englobant un grand nombre de la population ... À partir du
champs de mines dans les frontières, les pogroms et les meurtres des
immigrants et des réfugiés aux nombreux "suicides" dans les prisons et les
commissariats de police des coups de feu" dela police à la répression
violente des résistances locales, la démocratie montre ses dents !
Dès le premier moment après le meurtre d'Alexandre, des manifestations
spontanées et des émeutes ont éclaté au cour d'Athènes, l'École
Polytechnique, le Conseil économique et les écoles de droit sont occupés
et les attaques contre l'Etat capitaliste et les objectifs ont lieu dans
différents quartiers et dans le centre ville. Manifestations, attaques et
des affrontements éclatent à Thessalonique, Patras, Volos, Héraklion et La
Canée en Crète, en Giannena, à Komotini et de nombreuses autres villes. À
Athènes, dans la rue Patission - près de l'Ecole polytechnique et l'Ecole-
économique des affrontements toute la nuit dernière. En dehors de l'Ecole
polytechnique la police anti-émeute faire usage de balles en plastique.
Le dimanche la 7e Décembre, des milliers de personnes en vue de démontrer
le siège de la police à Athènes, en attaquant la police anti-émeute. Les
affrontements de la propagation des tensions sans précédent dans les rues
de la ville, jusqu'à tard dans la nuit. De nombreux manifestants sont
blessés et un certain nombre d'entre eux sont arrêtés.
Nous continuons l'occupation de l'Ecole Polytechnique qui a débuté le
samedi soir, la création d'un espace pour tous ceux qui luttent pour
rassembler, et un accent plus permanent de la résistance dans la ville.
Dans les barricades, les occupations de l'université, les manifestations
et les assemblées nous gardons vivante la mémoire d'Alexandre, mais aussi
celle de Michalis Kaltezas et de tous les camarades qui ont été assassinés
par l'État, pour le renforcement de la lutte pour un monde sans maîtres et
des esclaves , Sans police ni armées, sans prisons ni frontières.
Les balles des assassins en uniforme, les arrestations et les passages à
tabac de manifestants, les gaz chimiques guerre lancée par les forces de
police, non seulement ne parvient pas à imposer la peur et de silence,
mais ils deviennent pour la population la raison de soulever le terrorisme
d'État contre les cris de la lutte pour la liberté, à abandonner la peur
et à répondre de plus en plus et de plus chaque jour dans les rues de la
révolte.
Le terrorisme d'État ne doit pas passer !
Libération immédiate de tous les arrêtés dans les événements du samedi et
du dimanche (7-8 décembre).
Nous envoyons notre solidarité à tous d'occupation des universités, la
démonstration et des affrontements avec les assassins de l'état dans tout
le pays.
L'Occupation de l'Université Polytechnique d'Athènes
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Informations complémentaires sur la situation en Grèce :
En français (revue de presse)
http://berthoalain.wordpress.com/20...
En espagnol (photos, vidéo, textes)
http://grecia-libertaria.blogspot.com/
En anglais
http://news.infoshop.org/
jean a écrit:[Cntait-info] GRECE : L'ETAT TUE !
Pour information,
texte traduit d'un communiqué de l'école polytechnique d'Athène - Lundi 8
au soir==================================
L'ETAT TUE !
L'opposition socialiste grecque demande la démission du gouvernement
Le chef de l'opposition socialiste grecque, Georges Papandréou, a demandé mardi la démission du gouvernement conservateur et un "recours au verdict populaire", après trois jours de violences urbaines provoquées par la mort d'un adolescent tué par la police.
"Le seul service que ce gouvernement puisse rendre au pays est de partir", a lancé M. Papandréou, s'exprimant devant son groupe parlementaire du Pasok. Il a réclamé la tenue d'élections anticipées, en réclamant "le recours au verdict populaire pour que le peuple donne une solution".
A l'issue plus tôt d'une rencontre avec le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, M. Papandréou avait déjà demandé implicitement le recours aux urnes, en accusant le gouvernement d'incapacité à gérer la crise.
"Le pays ne dispose pas d'un gouvernement qui puisse protéger les citoyens, leurs droits et leur sécurité", avait-il lancé, alors que M. Caramanlis avait appelé plus tôt à l'unité nationale et politique contre les fauteurs de trouble.
Paralysée par la grève, la Grèce fonctionne au ralenti
Par Reuters, publié le 10/12/2008 à 10:13
ATHENES - La Grèce fonctionnait au ralenti mercredi en raison d'une grève nationale marquée par des perturbations du trafic aérien, la fermeture des banques et des écoles et un service restreint dans les hôpitaux.
Manifestation devant le Parlement grec à Athènes. La Grèce fonctionnait au ralenti mercredi en raison d'une grève nationale marquée par des perturbations du trafic aérien, la fermeture des banques et des écoles et un service restreint dans les hôpitaux. (Reuters/John Kolesidis)
Manifestation devant le Parlement grec à Athènes. La Grèce fonctionnait au ralenti mercredi en raison d'une grève nationale marquée par des perturbations du trafic aérien, la fermeture des banques et des écoles et un service restreint dans les hôpitaux. (Reuters/John Kolesidis)
Après quatre jours d'affrontements entre des manifestants et les forces de l'ordre, ce mouvement social de grande ampleur fait peser une pression supplémentaire sur le gouvernement de Costas Caramanlis.
Des ouvriers se sont réunis dans le centre d'Athènes, à l'appel des deux principaux syndicats du pays, et ont scandé des slogans hostiles à la politique économique du Premier ministre.
De leur côté, les autorités se préparaient à une cinquième journée de violences, les plus importantes depuis le coup d'Etat militaire de 1974.
"La participation à la grève est totale, le pays est à l'arrêt", a déclaré Stathis Anestis, porte-parole de la GSEE, fédération syndicale du secteur privé.
La GSEE a été rejointe dans son action par l'ADEDY qui représente environ la moitié des cinq millions d'employés du secteur public et qui s'était déjà mobilisée contre les privatisations, la réforme des retraites et la hausse du coût de la vie.
"Ne touchez pas à nos droits !" chantait un groupe d'une cinquantaine de personnes rassemblées sur la place Syntagma devant le parlement.
AU BORD DU GOUFFRE
Mardi, des dizaines de jeunes se sont heurtés à la police en marge des funérailles de l'adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, tué par un policier samedi soir.
Le décès du jeune homme avait déclenché le mouvement d'émeutes dans la capitale grecque.
"La mort de ce gamin a été l'allumette qui a mis le feu aux poudres", a commenté un épicier athénien. "Aujourd'hui, nous avons encore plus peur, à cause de la grève."
De nombreuses boutiques du centre de la capitale sont restées fermées mercredi et avaient protégé leurs devantures pour prévenir de nouveaux dégâts.
L'opposition socialiste a estimé que le parti de la Nouvelle démocratie, qui dispose de la majorité pour un siège au parlement, ne jouissait plus de la confiance populaire et elle a souhaité la convocation d'élections.
"Le gouvernement et la police sont au bord du gouffre", affirme le quotidien Ta Nea en première page.
Caramanlis a, lui, appelé les dirigeants politiques à l'unité et a demandé aux syndicats d'annuler les manifestations prévues mercredi.
"Lui (Caramanlis) et son gouvernement sont responsables de la crise qui se répand dans le pays et que doit affronter la société grecque", a dit George Papakonstantinou, porte-parole du parti socialiste.
Un policier a été inculpé de meurtre après la mort de Grigoropoulos, mais il a affirmé avoir seulement voulu tirer un coup de semonce.
Le rapport des services de la balistique doit être rendu public mercredi et le policier doit être entendu par les enquêteurs, avec son collègue inculpé de complicité.
Version française Pierre Sérisier
Mercredi 10 décembre 2008
…face à une sombre image du passé
Les fascistes travaillant avec les flics à Patras deviennent fous furieux; ils ont poignardé deux personnes à Athènes; la police a tiré à 15 reprises en l’air à Palaio Faliro et une voiture en flammes est dirigée contre le commissariat de Zefvri, quartier d’Athènes. C’Est-ce que je considére comme les évènements les plus importants de la journée, il y en a eut beaucoup d’autres (plus d’attaques aux commissariats, 10 personnes arrêtées dans les villes à travers la Grèce, etc) mais il est tout simplement impossible de tout répertorier ici. Les évènements les plus importants de la journée sont ceux de Patras. S’il-vous plait, lisez le texte séparé et répandez la nouvelle.
La police a tiré au total à 15 reprise à quelques mètres des funérailles d’Alexis
… Voici un résumé des évènements de la journée à Athènes. La journée a commencé avec les funérailles d’Alexandre au cimetière, dans la banlieue sud de Palaio Faliro. Il y avait beaucoup de gens aux funérailles, dont beaucoup d’anarchistes, des étudiants et des jeunes du quartier. Le petit groupe qui a pris les rues du quartier après les funérailles était composé pour la plupart de jeunes, simplement des gosses du quartier enragé par la mort d’Alexandre. L’image la plus marquante est celle d’un policier de la « Z-force » (Omada Zita, l’unité de motard de la police) qui a tiré un total de 15 balles en l’air contre les jeunes. C’était à quelques centaines de mètres du lieu où les funérailles d’Alexandre se sont déroulées quelques heures plus tôt.
Pendant ce temps-là, en centre-ville, il y avait énormément de tensions autour du square Syntagma (voir les post précédents), avec des étudiants se confrontant de façon impressionnante aux forces de police. Ce ne devait pas être jusque très tard dans la soirée que les zones maintenant habituelles d’émeutes ont commencé à se former autour des deux campus des universités occupées (NTUA et l’université d’économie). Je voudrais brièvement décrire mon expérience personnelle de ce soir, non pas parce qu’une histoire personnelle est importante, mais pour que le lecteur qui ne vit pas les évènements puisse mettre les choses dans leur contexte (d’une certaine manière, je me considère moi-même comme en-dehors de tout ça!).
Peut-être que le sentiment de confort et de familiarité que j’ai ressenti plus tard en rencontrant de vieux potes ont effacé les sentiments étranges alors que je parcourais les rues ce soir. C’était un sentiment étrange que je n’avais jamais ressenti auparavant à Athènes (le sentiment que vous devez avoir une bonne raison d’être dans la rue: que vous soyez pour ou contre les émeutes) mais finalement l’un des deux. Comme d’être dans une vague manifestation, où vous êtes autant un manifestant que la police; à part que c’est dans le coeur d’une métropole agitée et voila tout, il semble que d’un coté il y aient les gens énervés par la mort d’Alexandre, et ceux qui ont causé sa mort de l’autre. Pour vous déplacez dans le quartier d’Exarchia ces jours-ci vous devez être maître dans l’art de zigzaguer le long des rues et des pâtés de maison, pour éviter les unités de la police anti-émeute, les hordes de policiers en civil et, bien entendu, les fascistes.
Ma pauvre technique de zig-zag m’a néanmoins mené sur le campus du NTUA où au moins 2000 personnes voulaient clairement montrés contre qui nous nous battions. Un mélange fou de groupes de punks, migrants, drogués et d’anarchistes étaient en file le long de l’avenue Patision, à l’extérieur de l’école polytechnique, dansant et buvant, en attendant l’arrivée de la police.
Quelques centaines de mètres plus loin (et un peu plus de zigzag), à l’université d’économie, une assemblée de 400-500 personnes se tenait, le sujet était la présence anarchiste à la grève générale du lendemain. Vous allez devoir attendre demain pour savoir comment ça va se passer; cependant, les nouvelles les plus importantes et les plus choquantes arrivèrent quelques heures plus tard…
Des infos ont commencé à arriver comme quoi des groupes de fascistes était apparut dans le quartier, en particulier du coté du square Victoria. Un homme (un migrant, son origine n’a pas été communiqué) et une femme ont été poignardés ce soir. C’est arrivé après que nous ayons entendu l’incroyable suite des évènements à Patras. Combinez les deux, il devenait clair que : l’état « officiel » grec avait atteint ses limites dans la gestion des révoltes. Les émeutes de lundi avait tout simplement dépassés la capacité de contrôle de la police. Il était temps pour les forces officieuses de faire leur apparition : les fascistes. Leurs attaques parfaitement coordonnées à Patras le démontrait.
Le moment n’est pas à la panique bien entendu (nous avons quelques nouveaux alliés à nos cotés, si nous le jouons correctement, les fascistes n’oseront pas frappé de nouveau). L’attaque contre le poste de police de Zefvri a montré ceci : Zefvir, à la périphérie de la ville, est l’un des quartiers les plus pauvres d’Athènes (si ce n’est le plus pauvre), avec une large proportion de Rom dans la population. A environ 22h, une foule d’environ 600 personnes a assiégé le commissariat, l’attaquant aux cocktail Molotov alors qu’une voiture enflammée était lancée contre le bâtiment (mais arrêter par les gardes avant qu’elle ne l’atteigne).
Je suppose qu’il est clairement évident pour la plupart que la situation est extrêmement tendue et chacun sent que nous allons atteindre un point de rupture. La grève générale de demain est cruciale. Les gens ont combattu durant quatre jours et sont fatigués; les négociations ont fait ressemblé les manifestations à des rassemblements statiques (pour prévoir la mobilité des foules et la rendre plus simple à contrôler); la police nous pourchasse (et maintenant les fascistes aussi). Les choses seront loin d’être faciles, mais il n’y a aucun autre moyen de se débarrasser de ces images du passé.
Nouvelles violences en marge de la grève générale en Grèce
La crise déclenchée par la mort d'un adolescent de 15 ans, abattu samedi à Athènes par un policier, s'installe dans la durée, malgré les appels au calme du Premier ministre Costas Caramanlis.
Dans un climat explosif, la Grèce vivait mercredi une grève générale prévue de longue date qui a été émaillée de nouvelles violences, notamment à Athènes et Salonique, au cinquième jour des émeutes qui ont plongé le pays dans une profonde crise sociale et politique.
Les syndicats grecs, dont la Confédération générale des travailleurs grecs et la Fédération des fonctionnaires, avaient convoqué de longue date une grève générale de 24 heures pour dénoncer la politique d'austérité du gouvernement conservateur et appelé à un rassemblement "paisible" devant le Parlement grec, dans le centre d'Athènes.
Des échauffourées ont éclaté en marge de ce rassemblement qui a réuni plusieurs milliers de personnes. Et d'autres affrontements ont émaillé une manifestation à Salonique, dans le nord de la Grèce, à laquelle participaient environ 2000 personnes, dont de nombreux jeunes, a indiqué une source policière locale. Les forces de l'ordre ont répondu par des jets de gaz lacrymogènes aux tirs de cocktails Molotov et projectiles divers.
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