Tunisie

Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 10 Déc 2012, 18:59

GREVE GENERALE PREVUE LE 13 DECEMBRE


Appui de la la confédération syndicale internationale à la grève générale 1 Com(s) 09-12-2012 20:32:50


Sharan Burrow secrétaire générale de la confédération syndicale internationale (CSI) se rendra mardi prochain à Tunis "pour exprimer son appui à la décision de l'union générale tunisienne du travail (UGTT) appelant à la grève générale le 13 décembre", a indiqué le porte-parole de la centrale ouvrière dans une déclaration à l’AFP.



La CSI a décidé d'appuyer la grève générale prévue jeudi 13 décembre en Tunisie à l'appel de l’UGTT, en conflit avec le Mouvement d’Ennahda à la suite de l’attaque perpétrée contre les locaux de l’UGTT le 4 décembre dernier. Les déclarations, hostiles à l’organisation, du leader du mouvement ont accentué la tension entre les deux parties.

Les ligues de protections de la révolution sont accusées d’avoir attaqué les locaux de l’UGTT et agressé certains militants de l’organisation.

Les appels à la dissolution de ces dites ligues fusent de tous bord après ces attaques, Ennahdha au contraire ne cesse de les défendre. Rached Ghannouchi est allé encore plus loin en revendiquant la fouille des locaux de l’UGTT qui dispose, selon lui, d’armes blanches et de cocktails de Molotov dans ses locaux.

Plusieurs tentatives ont été menées depuis dans le but apaiser les tensions et dissuader l’UGTT de sa décision, mais en vain.

La grève générale prévue jeudi prochain sera la deuxième dans l’histoire du pays après celle de 1978 dont la répression a fait des dizaines de morts.
Mosaïque FM avec AFP


http://www.mosaiquefm.net/index/a/ActuDetail/Element/27371-Appui-de-la-la-conf%C3%A9d%C3%A9ration-syndicale-internationale-%C3%A0-la-gr%C3%A8ve-g%C3%A9n%C3%A9rale.html

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Re: Tunisie

Messagede ivo » 14 Déc 2012, 11:21

TUNISIE • Vers une seconde révolution
Des citoyens qui se sentent abandonnés, des brutalités policières, un gouvernement qui campe sur ses positions : comme un air de déjà-vu, deux ans après la chute de Ben Ali.

>>>
http://www.courrierinternational.com/ar ... revolution
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Re: Tunisie

Messagede bipbip » 15 Déc 2012, 01:49

Un dossier sur la Tunisie intéressant dans la revue N°8 de "Solidaires International" automne 2012 - Tunisie - Iran - Québec :
http://orta.pagesperso-orange.fr/solidi ... tm#tunisie
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 18 Déc 2012, 20:00


Entretien avec Nizar Amami ( Syndicaliste aux PTT, Nizar est coordonnateur de la LGO (Ligue de la gauche ouvrière) et un des responsables du Front populaire.

Propos recueillis le 17 décembre par Dominique
Lerouge.)


Nizar Amani fait le point sur les conditions d'appel puis d'annulation de la grève générale de l'UGTT prévue le 13 décembre.

Dans quel contexte s'inscrit l'attaque du 4 décembre contre le siège national de l'UGTT ?

Il s'agit de la nième attaque depuis les élections d'octobre 2011. Il y avait par exemple eu, en février 2012, lors de la grève des éboueurs, le déversement de monceaux d'ordures devant les locaux de l'UGTT et le déclenchements d'incendies contre certains d'entre eux. Il y a également dans les médias des campagnes contre l'UGTT pour qu'elle se limite à un rôle strictement revendicatif.

Pourtant, depuis des mois se développent, notamment dans les régions, des luttes sociales où les syndicalistes jouent un rôle décisif. Mais Ennadha (1) et le CPR (2) refusent de reconnaître à l'UGTT la place qui lui revient sur le champ politique. Et cela d'autant plus que la coalition au pouvoir est en pleine crise.

Pourquoi Ennadha a-t-elle franchi un nouveau pas dans ses attaques ?

Les élections d'octobre 2011 ont fait d'Ennadha la force politique hégémonique, et ont souligné la faiblesse et la fragmentation des partis politiques de gauche.

Mais Ennadha se heurte à l'existence de l'UGTT, qui est la force la plus implantée et la plus organisée du pays. D'où sa volonté de détourner l'opinion publique, de déstabiliser les mobilisations, de harceler l'UGTT pour limiter son poids et préparer dans les meilleures conditions les élections de 2013.

En quoi cette attaque a-t-elle un lien avec la récente mobilisation à Siliana ?

Ce qui s'est passé à Siliana a reposé sur la grève lancée par l'UGTT le mardi 27 novembre, et qui a été reconduite les jours suivants.

Ce mouvement faisait suite à des mouvements dans d'autres régions de l'intérieur dans lesquelles l'UGTT avait joué un rôle déterminant. Alors, ce gouvernement affaibli par son incapacité de répondre aux attentes sociales et économiques de la population a décidé de tirer à la chevrotine sur la foule. Face à la poursuite de la mobilisation localement et à la vague de solidarité dans le pays, le pouvoir a été contraint de reculer partiellement. Et cela, Ennadha ne l'a pas accepté.

Pourquoi le mot d'ordre de grève générale nationale a-t'il été lancé pour le 13 décembre ?

L'attaque du 4 décembre a d'autant plus suscité l'indignation qu'elle a été faite le jour de la commémoration du 60e anniversaire de l'assassinat Farhat Hached, héros de la lutte pour l'indépendance et fondateur de l'UGTT (3). Immédiatement, des grèves régionales ont démarré, et le lendemain une grève nationale a été décidée pour la semaine suivante, demandant notamment des poursuites judiciaires contre les agresseurs et la dissolution des milices islamistes.

Pourquoi ce mot d'ordre de grève a-t'il été annulé ?

Aujourd'hui, un certain nombre de militants déclarent que la décision de grève générale nationale a sans doute été précipitée. Ils pensent qu'il aurait sans doute fallu retenir l'autre option qui avait été débattue, à savoir continuer à organiser des grèves régionales.

Une fois passée l'émotion immédiate, beaucoup se sont interrogés sur les chances de succès d'une telle épreuve de force avec le pouvoir.

Dans toute son histoire, l'UGTT n'a en effet appelé qu'une seule fois à une grève générale nationale, le 26 janvier 1978 (4), et cela s'est terminé par plusieurs centaines de morts et de blessés, ainsi qu'un millier d'arrestations. L'UGTT avait été démantelé et failli disparaitre à jamais. Il lui a fallu plus de 10 ans pour se reconstruire.

Cette annulation a déçu une partie des syndicalistes, ainsi que des militants radicalisés d'autres secteurs. Et cela d'autant plus que l'accord finalement conclu avec le gouvernement ne comporte même pas la dissolution des milices islamistes.

Une réunion de la Commission administrative de l'UGTT est prévue à la mi-janvier afin de décider des initiatives à prendre au cas où les exigences de l'UGTT ne seraient pas satisfaites.

Comment ont évolué les rapports de forces à l'issue de cette épreuve ?

De puis un mois, le rapport des forces s'est un peu amélioré : des mobilisations importantes ont eu lieu, la vocation de l'UGTT à ne pas restreindre son activité aux seules revendications immédiates a été réaffirmée. La vague de solidarité avec l'UGTT a été considérable notamment de la part du Front populaire (5), des associations de femmes, des jeunes, de l'Union des diplômés-chômeurs, de l'UGET (6), de la LTDH, etc. Pour la LGO (7), cet arc de forces représente le pôle ouvrier et populaire qui seul peut permettre la réalisation des obectifs de la révolution. De nombreux syndicalistes sont déterminés à reprendre l'offensive à la mi-janvier au cas où l'accord avec le gouvernement se traduirait par un marché de dupes. Des tensions semblent se développer par ailleurs au sein des islamistes. ■

Notes

1. Ennahada ("Renaissance"). Parti islamiste réactionnaire et libéral qui domine le gouvernement.

2. Congrès pour la République (CPR). Parti du centre, interdit sous Ben Ali, dirigé par Moncef Marzouki (président de la République).

3. Le 5 décembre 1952, Farhat Hached, dirigeant du syndicat UGTT, est assassiné par la Main rouge, une organisation de colons français d'extrême-droite liée aux services secrets français. La lutte armée prend alors son essor. Le mouvement national tunisien se radicalise et exige l’abolition du Protectorat français et la proclamation de l’indépendance.

4. Le 26 janvier 1978, l'UGTT déclenche une grève générale qui qui est violemment réprimée. À Tunis, les manifestants envahissent le centre-ville et les quartiers huppés, établissant des barricades et vandalisant des édifices publics. La grève est brutalement réprimée par l'armée de Bourghiba tire sur la foule (Ben Ali est à la Direction de la sûreté) : plus de 200 morts et 100 blessés. Un millier de syndicalistes sont emprisonnés dont les principaux responsables syndicaux. Le président de l'UGTT, Habib Achour, est condamné à dix ans de travaux forcés.

5. Front populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution. Constitué, pendant l'été 2012, par 11 partis de tradition marxiste ou nationaliste arabe, (dont l'ex-PCOT et la LGO), RAID-ATTAC et des indépendants.

6. Union Générale des étudiants de Tunisie (UGET).

7. La Ligue de la gauche ouvrière (LGO). Organisation trotskyste créée en janvier 2011 et qui n'a obtenu sa reconnaissance administrative qu'en décembre 2012.


http://orta.dynalias.org/inprecor/artic ... or?id=1385
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 09 Jan 2013, 19:13

Tunisie: 2 mois de prison pour un baiser en public


ODH Tizi-Ouzou :
Un couple tunisien dont la fille est âgée de moins de 20 ans ont été condamnés à deux mois de prison, a rapporté le journal tunisien « Assarih » dans l'édition d'aujourd'hui.

La police judiciaire a surpris les deux jeunes entrain de s’embrasser dans un quartier populaire de la capitale et elle les a embarquer pour les présenté devant le juge, devant ce dernier « les deux prévenus ont réfuté les accusations portées à leur encontre mais ont fini par avouer le délit ».

Madjid
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 06 Fév 2013, 12:08

Tunisie: une figure de l'opposition assassinée à Tunis



le 06.02.13 | 09h27 | mis à jour le 06.02.13 | 11h28


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diaporama

Le chef du parti des Patriotes démocrates, mouvement d'opposition tunisien,...





Une figure de l'opposition tunisienne, Chokri Belaïd, a été tuée par balles mercredi à Tunis et ses proches ont accusé les islamistes au pouvoir du crime, alors que le Premier ministre dénonçait "un acte de terrorisme" dans un contexte d'instabilité croissante en Tunisie.

Quelque 200 personnes manifestaient pour dénoncer le meurtre devant le ministère de l'Intérieur sur l'avenue Habib Bourguiba, l'axe central de Tunis et haut lieu de la révolution de janvier 2011 qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali.
"Mon frère a été assassiné, je suis plus que désespéré", a indiqué à l'AFP le frère du défunt, Abdelmajid Belaïd.

Selon l'épouse de l'opposant et secrétaire général du parti des Patriotes démocrates, s'exprimant sur la radio Mosaïque, il a été touché par plusieurs balles alors qu'il sortait de chez lui.
Son frère a immédiatement accusé le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, d'être responsable du meurtre. "J'accuse (le chef d'Ennhada) Rached Ghannouchi d'avoir fait assassiner mon frère", a-t-il déclaré, sans plus d'explication pour étayer cette accusation.

Chokri Belaïd, 48 ans, critique acerbe du gouvernement actuel, avait rejoint cette année une coalition de partis de gauche, le Front populaire, qui se pose en alternative au pouvoir en place.
Le Premier ministre islamiste, Hamadi Jebali a immédiatement dénoncé le meurtre y voyant un "acte de terrorisme". "C'est un acte criminel, un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie", a-t-il dit à la radio Mosaïque FM, promettant de tout faire pour que le tueur soit arrêté rapidement.

"Le peuple tunisien n'est pas habitué à ce genre de choses, c'est un tournant grave (...) notre devoir à tous, en tant que gouvernement, en tant que peuple c'est de faire preuve de sagesse et de ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre", a-t-il déclaré.
Selon M. Jebali, Belaïd a été tué de trois balles tirées à bout portant par un homme portant un vêtement de type burnous, sorte de long manteau traditionnel en laine avec une capuche pointue.
Ennahda a de son côté dénoncé "un crime odieux visant à déstabiliser le pays".

Devant l'hôpital du quartier Ennasr de Tunis, où la dépouille de Belaïd se trouve, une foule s'est aussi réunie hurlant sa colère et accusant Ennahda scandant: "Le peuple veut une nouvelle révolution". "Ghannouchi sale chien", criait notamment le père de la victime, en larmes.

Hamma Hammami, le chef du Front populaire et proche de Belaïd, a dénoncé un "crime politique". "Il a été commis par des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans le meurtre et l'anarchie. Tout le gouvernement, et tout le pouvoir assume la responsabilité de ce crime odieux car les menaces contre Chokri et d'autres ne datent pas d'aujourd'hui", a-t-il dit à l'AFP.

La Tunisie a vu se multiplier les violences sociales et politiques ces derniers mois.
Plusieurs partis d'opposition et des syndicalistes ont accusé des milices pro-islamistes, la Ligue de protection de la révolution, d'orchestrer des heurts ou des attaques contre les opposants ou leurs bureaux. Les partisans de ce mouvement sont accusés notamment d'avoir tué en octobre un dirigeant régional du parti d'opposition Nidaa Tounès à Tataouine (sud).

Par ailleurs, la Tunisie est plongée dans une impasse politique, faute d'un compromis sur la future Constitution qui bloque l'organisation de nouvelles élections.
Enfin, la coalition au pouvoir dominée par Ennahda traverse une grave crise, ses deux alliés de centre-gauche Ettakatol et le Congrès pour la République, réclamant un remaniement d'ampleur du gouvernement pour retirer aux islamistes des ministères régaliens.


AFP


el watan
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Re: Tunisie

Messagede ivo » 06 Fév 2013, 12:48

Tunisie : incidents après l'assassinat d'un haut responsable de l'opposition
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Le chef du parti des Patriotes démocrates, parti laïque, Chokri Belaïd, a été tué alors qu'il sortait de chez lui. Son frère accuse les islamistes au pouvoir d'être responsable du meurtre... Des centaines de manifestants se sont spontanément rassemblés devant le ministère de l'Intérieur et dans plusieurs villes du pays. Le président tunisien a écourté sa tournée internationale.

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Chokri Belaïd, lors d'un meeting du Front populaire à l'automne dernier © Maxppp

"J'emmerde tout le mouvement Ennahda et j'accuse (son chef) Rached Ghannouchi d'avoir fait assassiner mon frère". Illustration du climat de violence qui règne en Tunisie depuis quelques mois, ces propos d'Abdelmajid Belaïd "à chaud", après avoir appris l'assassinat de Chokri Belaïd.

Le chef du parti des Patriotes démocrates - un parti laïque d'opposition qui avait rejoint la coalition dite du "Front populaire", qui se pose en alternative au pouvoir en place - a été abattu ce mercredi matin, alors qu'il sortait de son domicile. Touché de deux balles, selon son épouse.

Manifestation spontanée d'opposants

Le Premier ministre, du parti Ennahda, a vigoureusement condamné l'attentat. Hamadi Jebali a dénoncé "un acte criminel, un acte de terrorisme, pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie". Pour sa part, le président tunisien a décidé d'écourter sa tournée internationale pour rentrer d'urgence à Tunis. Moncef Marzouki a dénoncé "l'odieux assassinat" d'un opposant.

A l'annonce de la mort de Chokri Belaïd, des centaines de personnes ont commencé à se réunir devant le ministère de l'Intérieur, à Tunis. Les manifestants y scandent des slogans hostiles au parti islamiste. On signale également l'attaque de locaux d'Ennahda, et des manifestations dans plusieurs villes.
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 06 Fév 2013, 17:49

SOLIDARITE AVEC L'OPPOSITION TUNISIENNE EN DEUIL

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Appels aux meurtres visant entre autres Chokri Bélaid

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Re: Tunisie

Messagede ivo » 06 Fév 2013, 19:49

Tunisie : flambée de violence et appel à la grève générale
fr info
Plusieurs locaux d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, ont été saccagés ou incendiés. Des rassemblements spontanés se sont formés. Les manifestants pointent du doigt la responsabilité des islamistes dans la mort de Chokri Belaïd, abattu à la sortie de son domicile. Quatre partis d'opposition suspendent leur participation à la Constituante, et appellent à la grève générale pour jeudi.

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Des centaines de personnes se sont spontanément regroupées derrière l'ambulance transportant le corps de Chokri Belaïd © SIPA - Hammi

Tout un symbole... La foule a tenté de prendre d'assaut, à la mi-journée, le siège de la police de Sidi Bouzid ; la police a répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes. C'est de Sidi Bouzid que la révolte était partie, après l'immolation par le feu d'un vendeur ambulant, en décembre 2010. Ils étaient 200 devant la police ; 2.000 autres ont manifesté dans le calme.

A Tunis, la foule a convergé vers le ministère de l'Intérieur - à la mi-journée, ils étaient 4.000 -, à tel point que les forces de sécurité ont dû boucler le quartier. Avant de faire aussi usage de gaz lacrymogènes, qui ont vidé la place en quelques minutes.
Un peu plus tard, des manifestants ont tenté d'ériger des barricades sur l'avenue Bourguiba, sans succès : la police a chargé.

Devant l'hôpital du quartier Ennasr de Tunis, où la dépouille de Belaïd se trouvait, des centaines de personnes se sont également rassemblées. Manifestement très remontées, elles criaient :

"Le peuple veut une nouvelle révolution !"

La colère s'est propagée comme une traînée de poudre, dès que le peuple a appris l'assassinat de l'un des principaux opposants au pouvoir islamiste.

Chokri Belaïd a été tué en sortant de chez lui, ce mercredi matin, abattu de trois balles tirées à bout portant. Le tireur, habillé d'un burnous, ce manteau traditionnel avec une capuche pointue, a pris la fuite sur la moto d'un complice, selon les explications données par le ministre de l'Intérieur.

Chokri Belaïd, c'était le secrétaire général du parti des Patriotes démocrates, qui avait rejoint la coalition de gauche dite du "Front populaire" - qui se pose en alternative au pouvoir en place.

Le président tunisien s'étonne que l'opposant ait été tué aujourd'hui, le jour où il rendait visite aux députés européens.

Le Premier ministre Hamadi Jebali a très clairement condamné cet acte. Sans pour autant dissiper le malaise...

"C'est un acte criminel, un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie" (Hamadi Jebali)

Car, une fois la stupeur passée, le frère du défunt, Abdelmajid, a été on ne peut plus clair sur les responsabilités : "j'accuse Rached Ghannouchi d'avoir fait assassiner mon frère". Ghannouchi est le chef d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir.

La colère des manifestations était clairement dirigée contre Ennahda. Les locaux du parti ont été saccagés, voire incendiés, dans plusieurs villes du pays - à Mezzouna près de Sidi Bouzid, à Gafsa dans le centre.

Grève générale en vue

Quant à Hamma Hammami, le chef du Front populaire, il a accusé "des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans l'anarchie. Le gouvernement et le pouvoir assument la responsabilité de ce crime odieux, car les menaces contre Chokri et d'autres ne datent pas d'aujourd'hui."

L'opposition, très remontée, appelle d'ores et déjà à la grève générale pour demain, jeudi - pour les obsèques de Chokri Belaïd. Elle annonce aussi avoir suspendu sa participation à l'Assemblée constituante.

Le centriste Mahmoud Ben Romdhane, du parti Nida Tounes, craint carrément une guerre civile

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commentaire:
Des tunisiens rassemblés devant l'ambassade de Tunisie en France se sont fait gazés par des CRS, WillisFromTunis y était et c'est grâce à elle et son mari resté en Tunisie que je suis informée. pourquoi n'en parlez-vous pas ?
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Re: Tunisie

Messagede ivo » 07 Fév 2013, 09:06

résumé:


...
situation quasi insurectionnelle en Tunisie
...
Le Premier ministre tunisien a annoncé mercredi soir la formation d'un "gouvernement de compétences nationales sans appartenance politique", suite à la vague de violences déclenchée par l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd mercredi matin. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes causant la mort d'un policier, et des locaux d'Ennahda, parti islamiste au pouvoir, ont été saccagés ou incendiés. Un appel à la grève générale est lancé dès jeudi.
...
Aucun autre bilan de ces affrontements n'a été annoncé pour le moment.
...
Radia Nasraoui, la présidente de l'association tunisienne contre la torture a entendu parler d'une liste d'opposants à assassiner.
...
La Tunisie au bord du chaos
...
nouveau cycle de violences dans un pays déjà miné par une crise politique, sociale et économique.

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Echange de tirs à Gafsa dans le centre de la Tunisie © Reuters
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A Tunis mercredi © Mohamed Hammi/Sipa


commentaire:
Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, il est normal que des extrémistes religieux essaient de prendre le pouvoir comme en Égypte! L islamisme et l obscurantisme des frères musulmans représente un danger réel pour tout le Maghreb. L existence des frères musulmans justifierait à elle seule la reprise du pouvoir par des militaires ! La véritable démocratie étant étrangère par essence à l Islam le choix est simple: soumission ou combat. C est au peuple Tunisien de choisir ! Il semble d'ailleurs que ce choix ait été fait
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 07 Fév 2013, 14:37


MJIC (Mouvement de la Jeunesse Indépendante pour le Changement)
Communiqué
:

Suite au lache assassinat politique du camarade Chokri Belaid, secrétaire général du Mouvement des Patriotes Démocrates tunisien, le Mouvement des Jeunes Indépendants pour le Changement condamne avec force cette grave atteinte à la liberté et à la démocratie et présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, ses camarades et à toute la classe politique tunisienne qui fait fasse aujourd'hui à l'intégrisme encouragé par certains courants au pouvoir.

Le MJIC exprime sa totale solidarité avec les forces démocratiques tunisiennes, et sera présent demain à l'enterrement du camarade Choukri à Tunis à travers sa représentation à Tunis.

Bureau National
Commission des relations Maghrebines
Alger-Tunis le 07 février 2013

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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 07 Fév 2013, 14:48


Révolte contre les Assassinats Politiques


Pétition en soutien à toutes les victimes des assassinats politiques et pour la protection de toutes et tous les opposants politiques.



Fil d'actualité
La pétition
Qui sommes nous ?
.



Nous souhaitons affirmer haut et fort notre opposition à toute forme d'assassinat politique et notre soutien à toutes et tous les opposants qui en sont les victimes. Cette pétition prolonge la lecture à l'Assemblée générale de l'Université de Tunis, en ce matin du 7 février 2013,, du texte suivant:







AU NOM DE TOUS LES OPPOSANTS POLITIQUES

CONTRE

LES ASSASSINS DU PRINTEMPS QUI NE VEUT PAS MOURIR






À l’heure où les fusils anonymes exécutent devant chez lui une grande figure politique de la société tunisienne, c’est tout sauf le moment d’entonner les discours sur l’échec inéluctable des révolutions et de se livrer aux prophéties rétrospectives qui l’avaient bien dit. Assassiné sur le pas de sa porte, Chokri Belaid n’est pas le spectre de nos mélancolies. C’est un avocat. C’est un homme qui avait pris l’habitude de se tenir debout parce que c’est debout qu’il avait consacré la plus grande partie de sa vie à défendre sans distinguer ni discuter les intellectuels marxistes, les acteurs démocratiques, les militants islamistes, dans toutes les circonstances où le régime de Ben Ali prospérait en déniant les droits, en étouffant les libertés et en consolidant sa dictature.
C’est un opposant qui était devenu le secrétaire général d’un parti occupé à constituer un courant patriote et démocrate au sein de la société tunisienne. C’était un acteur courageux et engagé dans le moment historique.

L’heure où l’on tue un homme qui n’agit pas autrement que ne font tous les citoyens du monde, pas autrement que nous-mêmes faisons ou devrions faire chaque jour, est l’heure de dire des choses simples. L’assassinat politique détruit tout monde possible. Il ne peut tout simplement pas être toléré. De la même façon qu’on ne doit pas continuer de tolérer que des Ligues de protection de la Révolution s’activent chaque jour à instiller la peur et à propager un climat de violence dans toute la Tunisie. Il est impératif et urgent d'exiger que tous les Tunisiens reçoivent la protection qui leur est due. De la garantir spécialement à tous les militants, intellectuels, artistes et autres acteurs de la société tunisienne qui sont aujourd’hui la cible d’actions fanatiques, violentes, meurtrières.




Image

Chokri Belaïd au Meeting du Front Populaire tunisien le 7 Octobre 2012 / Photo - Amine Ghrabi ° Flickr ° Creative Common (CC BY-NC 2.0)


http://revoltecontrelesassasinatspolitiques.wesign.it/fr
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Re: Tunisie

Messagede DjurDjura » 07 Fév 2013, 15:06

"Belaïd était menacé par l'aile armée d'Ennahda"


Créé le 06-02-2013 à 13h45 - Mis à jour le 07-02-2013 à 06h35




Par Sarah Diffalah




La rédactrice en chef du site d'info "Kapitalis" et amie de cette figure de l'opposition accuse la milice LPR, liée au parti au pouvoir, d'être derrière son assassinat. Interview.


Nouvel Observateur



Chokri Belaïd, le 29 décembre 2010. (AFP PHOTO/FETHI BELAID)


Sur le même sujet
» TUNISIE. Un jeudi sous haute tension
» TUNISIE. Tous les événements de ce mercredi
» PORTRAIT. Belaïd, le symbole de la classe populaire assassiné




Chokri Belaïd, qui dirigeait le parti des Patriotes démocrates et était une des figures de l'alliance de mouvements de gauche appelée le Front populaire, a été tué de plusieurs balles en sortant de chez lui à Tunis mercredi 6 février dans la matinée. C'est le premier assassinat du genre depuis la révolution qui a provoqué des protestations dans plusieurs villes du pays et des attaques contre des locaux du parti islamiste au pouvoir Ennahda.

La rédactrice en chef tunisienne du site d'information indépendant "Kapitalis", Zohra Abid, était une amie proche de Chokri Belaïd. Sous le choc, elle accuse le parti au pouvoir, Ennahda, d'être derrière cet assassinat.


Vous étiez une proche de Chokri Belaïd. Que pouvez-vous me dire de lui ?

- C'était mon ami, c'était un grand homme, c'était un vrai militant. C'était l'une des rares personnes qui tenait bon contre le pouvoir et qui disait la vérité. Aujourd'hui, il a laissé les pauvres, les travailleurs et ses deux petites filles en bas-âge orphelins. Toute la Tunisie le pleure. A l'heure où je vous parle, les gens ont quitté leurs bureaux pour gonfler la foule des manifestants. Il y en a devant le siège du ministère de l'Intérieur, devant l'hôpital où sa dépouille a été transportée pour l'autopsie. Dans son quartier, devant sa demeure, à el-Nasr. Devant le théâtre musical de Tunis...

Pour nous, pour toute la Tunisie, c'est un symbole pour les gens pauvres, pour les gens qui ont fait la révolution de la dignité, de la liberté d'expression. Hier encore, il a donné une conférence de presse au siège du syndicat des journalistes où comme toujours il a défendu les pauvres, la cause des femmes, des journalistes, des artistes, des gens libres.

Son frère a accusé les islamistes au pouvoir du parti Ennahda d'être responsables de ce meurtre. On parle de la milice pro-islamiste de la Ligue de protection de la révolution (LPR)...

- Chokri Belaïd a toujours été menacé par les salafistes, par la LPR, l'aile terroriste et armée d'Ennahda. On voulait le faire taire. Le week-end dernier, il a été passé à tabac dans la région de Kef, lors d'une réunion du parti des patriotes démocrates. Il y a eu 11 blessés. C'était le jour même de l'attaque à Kairouan par des salafistes, d'un meeting du parti Al-Jomhouri, de Maya Jribi. Depuis, il y avait des salafistes et des gens armés du LPR. Hier soir encore sur Nessma TV, il a dénoncé les menaces qui pesaient sur lui.



Pourquoi impliquer Ennahda ?

- Tout le monde le sait. La LPR est la milice d'Ennahda. Il ne faut plus le cacher. Elle s'est constituée pendant la révolution. Après les élections, ces milices ont été rejointes par des gens qui sont aujourd'hui au pouvoir. Et elles sont impunies.

Il y a trois jours, Ennahda a, dans un communiqué, souhaité la libération des personnes impliquées dans le meurtre du coordinateur de Nidaa Tounès. Aujourd'hui, Ennahda essaie de faire profil bas, en déclarant que c'est un assassinat politique.

J'enlève ma casquette de journaliste et en tant que citoyenne tunisienne, je dis que nous en avons marre de ces gens qui ont un double discours. Aujourd'hui, ils sont démasqués.

Que demandez-vous aujourd'hui ?

- Que ceux qui sont à la tête des ministères régaliens soient dégagés. Parce qu'ils sont incapables d'assurer la sécurité dans le pays. Je souhaite qu'ils passent la main à d'autres personnes, des technocrates qui ne dépendraient d'aucun parti en attendant les prochaines élections (le Premier ministre tunisien a annoncé dans la soirée qu'il allait dissoudre le gouvernement dominé par les islamistes et d'en former un autre avec des compétences nationales sans appartenance politique qui aura un mandat limité à la gestion des affaires du pays jusqu'à la tenue d'élections dans les plus brefs délais, ndlr).

Avez-vous personnellement peur ?

- J'ai été menacée plusieurs fois. On a cassé ma voiture. J'ai été battue à plusieurs reprises. J'ai dépassé la peur. S'ils veulent nous tuer, qu'ils le fassent. Ce n'est pas le premier assassinat, ce ne sera pas le dernier. Mais, on ne doit pas baisser les bras. Tous ensemble, la colère nous tient. La honte aussi. La Tunisie, ce n'est pas la Somalie. La Tunisie n'a rien à voir avec le wahhabisme des salafistes. C'est un pays moderne et intellectuel. Il ne doit pas être gouverné par des criminels.


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130206.OBS7899/tunisie-belaid-a-toujours-ete-menace-par-l-aile-armee-d-ennhada.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsource
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Re: Tunisie

Messagede ivo » 07 Fév 2013, 20:11

Journée sous tension en Tunisie
Quatre partis d'opposition ont appelé jeudi à la grève générale dans le pays ; des heurts ont été signalés dans le bassin minier, à Gafsa. A Tunis, une manifestation a eu lieu pour réclamer la chute du régime. Le principal syndicat appelle à la grève générale pour demain vendredi. La France fermera ses écoles, par précaution, vendredi et samedi.

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La police anti-émeute à Tunis © Reuters - Louafia Larbi

>>>http://www.franceinfo.fr/monde/journee-sous-haute-tension-en-tunisie-885533-2013-02-07
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Re: Tunisie

Messagede ivo » 08 Fév 2013, 09:38

Tunisie : vers une escalade de la crise ?
fr info
Alors qu'ont lieu les funérailles ce vendredi de l'opposant politique assassiné en milieu de semaine, le principal syndicat tunisien appelle à la grève générale. De leur côté, les islamistes au pouvoir ont rejeté la formation d'un nouveau gouvernement de technocrates proposée par le Premier ministre. Une nouvelle journée de tension à suivre en direct sur France Info.

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Vers une nouvelle journée de tension en Tunisie après l'assassinat d'un opposant mercredi © Reuters - Anis Mili

Journée cruciale ce vendredi en Tunisie. Deux jours après son assassinat, des centaines de Tunisiens sont attendus aux funérailles de l'opposant Chokri Belaïd dans le sud de Tunis. Au même moment, d'imposantes manifestations sont attendues dans les rues des principales villes du pays après l'appel à la grève générale lancée par l'UGTT, le principal syndicat égyptien avec ses 500.000 membres. La présidence et le ministère de l'Intérieur ont appelé les Tunisiens à manifester dans le calme, mais cela pourrait ne pas suffire.

L'ambassade de France appelle à la prudence

Dès jeudi, les professeurs, magistrats et avocats ont cessé le travail et le ministère de l'Enseignement a annoncé la fermeture des universités jusqu'à lundi. De violents heurts ont à nouveau éclaté ces dernières heures entre manifestants et forces de l'ordre. Face aux risques d'instabilité, l'ambassade de France a appelé ses 25.000 ressortissants à la prudence et a annoncé la fermeture des écoles françaises ce vendredi et samedi. Enfin, signe du degré de tension, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme a demandé une protection rapprochée pour plusieurs personnalités politiques.

Vers une impasse politique

La crainte d'une flambée de violence s'est encore accentuée jeudi soir avec la fin de non recevoir du parti Ennahda à la proposition du Premier ministre tunisien saluée par la société civile. Les islamistes modérés refusent de considérer la formation d'un gouvernement de technocrates avancée par Hamadi Jebali, pourtant numéro deux du parti.

Même son de cloche du côté de la présidence tunisienne, qui assure ne pas avoir "reçu de démission du Premier ministre, ni les détails d'un cabinet restreint de technocrates" et qui rappelle que "tout changement au pouvoir doit se passer dans le cadre de la légalité représentée par l'Assemblée nationale constituante". Une assemblée dont Ennahda contrôle 89 sièges sur 217.

commentaire:
Attention en traversant : une dictature peut en cacher une autre ( proverbe maintenant bien connu au Maghreb)
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