Lukullus a écrit:Je suis à près de 850km de là![]()
Je ne savais pas qu'il y avait une grande communauté grecque à Nice.
CR rassemblement d'hier
Lukullus a écrit:Je suis à près de 850km de là![]()
Je ne savais pas qu'il y avait une grande communauté grecque à Nice.
Grèce: Appel urgent à la solidarité internationale
http://fr.contrainfo.espiv.net/2011/05/ ... nationale/
Compagnons,
Le but de ce message est de vous informer brièvement de ce qui se passe ces derniers jours en Grèce et de lancer un appel international de solidarité à tous les anarchistes à travers le monde.
La Grèce est sur un tournant critique, et de nombreux changements critiques ont lieu tant dans la société que dans l’économie et la politique. La désintégration et la dissolution du modèle dominant -jusque récemment- de pouvoir et d’exploitation est plus qu’évidente et définie ce qui est communément appelé « crise ». Ce que nous vivons maintenant est la faillite totale d’un système incapable d’assurer plus longtemps un consensus social. Ainsi s’engage une attaque frontale, inconditionnelle et sans prétexte.
Initialement, au début de cette condition qui a été appelée «crise», l’attaque s’est produite en termes matériels. Avec la dévaluation du travail, la réduction horizontale des salaires, la «flexibilité» du travail, l’institutionnalisation de la précarité, l’augmentation du prix des produits de consommation et de la facturation des services publics, l’augmentation des impôts et la réduction des aides sociales. Dans le même temps, la vente de la richesse publique à des particuliers, la présence policière généralisée dans les rues, les ventes aux enchères, la hausse du chômage ont commencé …
A cela s’ajoute le déclenchement d’une attaque de propagande sans précédent.
Les médias de masse contrôlés par l’état et le capital se déchainent à un rythme effarant catastrophique, publiant des scénarios de désastres et faisant des grandes révélations comme « Si la troïka n’approuve pas le prochain versement du prêt, nous allons tomber en morceaux… » Avec tout cela, le mécanisme de communication du pouvoir gère à brouiller en permanence les pistes et maintenir une situation de terreur, assurant finalement la paralysie de la société.
Cependant, la résistance n’a jamais cessé pour une partie de la société grecque et le prolétariat. Les déclarations sporadiques de grèves générales sont entourées d’une façon ou de l’autre par des personnes qui résistent activement et expriment leur volonté de se battre contre ces conditions imposées par l’état et le capital.
Une nouvelle fois à Athènes lors de la grève générale du 11 mai, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé et exprimé leur opposition aux nouvelles mesures antisociales du gouvernement grec qui s’abattent sur les travailleurs et la majorité de la population. Pendant cette manifestation après qu’une grosse partie du cortège a passé le parlement et approchait de la fin, les flics attaquèrent vicieusement les blocs les plus radicaux –anarchistes et antiautoritaires, assemblées de quartier, bases syndicales, gauche extra-parlementaire – sans qu’il n’y a eu de provocation. Ils les frappaient avec une sauvagerie sans précédent et tiraient des centaines de lacrymos, jusqu’à ce que les blocs soient dispersés. Plus de cent personnes ont été hospitalisées, et certaines opérées.
Le camarade Yannis a été le manifestant dont l’état de santé est actuellement le plus critique. Ayant subit une attaque meurtrière par les flics qui lui a causé de graves blessures à la tête, il dut être transféré à l’hôpital dans un état ante mortem –selon le rapport médical délivré plus tard. Après le constat de l’ampleur de l’hémorragie interne par les médecins, il dût subir aussitôt une intervention chirurgicale; il est depuis intubé en Clinique de soins intensifs. Sa situation reste critique mais stable, sans pour autant être tiré d’affaire.
Il est évident que ces attaques meurtrières contre les grévistes, ce mercredi 11 mai, avaient pour seul objectif, d’intimider le peuple et tous ceux qui résistent aux attaques du pouvoir étatique et capitaliste. C’était un acte exemplaire pour l’assujettissement de la population, semblant leur délivrer le message: restez à la maison, tranquilles et disciplinés.
Dans le cadre de la même procédure la souveraineté «emploie» de plus en plus l’extrême-droite qui est une «ramification» de l’état. La flambée récente de violences racistes dans tout le pays, a atteint son apogée la semaine dernière. Instrumentalisant le meurtre de sang-froid d’un résident d’Athènes pour une histoire de vol, faisant les immigrés un cible, un pogrom sans précédent contre les immigrés a été déclenché. Des groupes de fascistes issus d’organisations ou autonomes, des racistes, et des personnes d’extrême droite, ont saisit l’opportunité pour se réunir tous les soirs et attaquer des immigrés, en blessant plusieurs, et la mort d’un immigré économique semble leur incomber. Dans le même temps, les néo-nazis, assistés de la police, attaquent les squats du centre-ville et nous mettent dans une situation ou nous devons se défendre contre la barbarie policière et la brutalité des fascistes mettant nos vies en danger.
La gravité de la situation est évidente. Au moment où la société se fait attaquer sans précédent en termes matériels, les parties politiques de la société les plus radicales – le milieu anarchiste étant le plus principal- sont ciblés par les fascistes et la police- et cette fois ci littéralement si on prend compte de la rage meurtrière des attaques.
C’est pour cela que nous lançons de toute urgence un appel international de solidarité!
La solidarité a toujours été une des valeurs caractéristiques de l’anarchie. Nous avons toujours compté sur la solidarité pour soutenir nos luttes, combattre l’isolement et la retraite dans la vie privée, encouragés par le pouvoir étatique, ainsi que l’individualisme et le démantèlement de la notion de collectif que le capitalisme promeut.
Maintenant que la société grecque et le prolétariat souffrent d’une détérioration sans pareil de ses conditions de vie, maintenant que les anarchistes sont sous une telle oppression qui prend actuellement des dimensions de tentative de meurtres, maintenant que le milieu politique anarchiste est sous la menace de la violence de l’état et des fachos, nous avons besoin de voir nos compagnons, tout autour du monde, appeler à des actions de solidarité pour notre lutte; d’organiser des événements, des manifestations, des marches, de protester, par des textes, en parole et en acte, par tout ce que les compagnons jugent le plus approprié. Toutes les expressions de solidarité révolutionnaire, que les anarchistes connaissent et veulent démontrer, vitaliseront nos esprits et renforceront nos luttes.
Salutations fraternelles, Groupe des communistes libertaires (d’Athènes), Eutopia (journal)
Voir aussi les liens suivants
http://fr.contrainfo.espiv.net Plus d’informations sur les récents événements en Grèce
http://www.occupiedlondon.org/blog/ D’autres infos (en anglais)
http://athens.indymedia.org/front.php3? ... id=1288989 vidéo: la police attaque la manifestation du 11 mai
http://athens.indymedia.org/front.php3? ... id=1290982 vidéo: coopération Fascistes/immigrés d’attaques d’immigrés
http://www.demotix.com/photo/688561/dem ... acist-acts photos: nazis attaquent des immigrés
http://athens.indymedia.org/front.php3? ... id=1288923 photos: la police attaque la manifestation du 11 mai
http://athens.indymedia.org/front.php3? ... id=1289018 photos: la police attaque la manifestation du 11 mai
http://athens.indymedia.org/front.php3? ... id=1289114 photos: la police attaque la manifestation du 11 mai
Combien d’amis le pacifisme compulsif a sur facebook?
http://fr.contrainfo.espiv.net/2011/05/ ... -facebook/
Le 25 mai depuis l’après-midi près de 40000 genre de néo-grecs ont rempli la place Syntagma validant ainsi de la pire des manières lemémorandum de la troïka, les mesures d’austérité et le privilège de l’exclusivité quand à l’usage de la violence de la part de l’état.
Hier, des nécrophiles petits bourgeois, on pris place là ou il y a tout juste deux semaines l’état attaquait férocement la manifestation de la grève du 11 mai établissant le record de centaines de têtes ensanglantées, et envoyant le manifestant Yannis Kafkas à l’hôpital dans le coma; quelques jours plus tard, un peu plus loin de Syntagma eut lieu une sans précédente ascension de violence raciste et de cannibalisme social –dans d’autres quartiers déclassés du centre d’Athènes se répétèrent les attaques de flics et de fascistes contre des maisons, magasins d’immigrés ainsi que contre des squats anarchistes, les dévots des fascistes usèrent comme prétexte l’assassinat deManolis Kantaris, dans le même temps des groupes de néo-nazis lançaient des pogroms blessant au total des centaines d’immigrés, et poignardèrent sauvagement le Bangladesh Alim Abdul Manan.
Le rassemblement pacifique avait lieu alors que quasiment dans le même temps des compagnons se rassemblaient sur la place Victoria pour résister activement contre la terreur d’état, les ségrégations raciales et la merde d’ossature étatique.
En accord avec les normes du pathétique et réformiste mouvement espagnol ‘Democracia Real YA’ et ‘geração à rasca’ des pacifistes portugais, un nouveau rassemblement apolitique a été appelé par facebook, en face du Greek Kynovoulio cette fois [Kynovoulio, Doghouse lieu de Koinovoulio, le Parlement - un jeu de mots intraduisible ]. La présence symbolique de flics en face du monument du soldat inconnu ne doit pas nous tromper. Ce n’était pas seulement la police anti-émeute qui défendait les symboles du pouvoir mais surtout le grand nombre des « citoyens indignés » qui ont pleinement déclaré allégeance aux patrons et à l’état.
Le pacifisme compulsif d’un pseudo mouvement de résistance était, est et sera une version supplémentaire de la violence d’état. Où qu’ils soient les partisans du régime parlementaire proposent d’étendre le pacifisme pour manipuler les foules et canaliser la rage des peuples sur les voies du réformisme dans le système existant sans le renverser. Après tout c’est justement des manifestants pacifistes et démocratiques que demande l’état et le capital.
Ces premiers rassemblements que se soient sur la place Syntagma à Athènes ou sur les autres points centraux des autres villes de Grèce sont des informelles votes de confiance à un système pourri dans son fondement. Nous voyons au niveau européen que de tels mouvements fonctionnent comme des soupapes contre la guerre sociale et de classe. Ce que la matraque d’un flic et le couteau d’un facho ne peuvent pas atteindre, l’est par la propagande de « facebookeurs » apolitiques et réformistes.
Le mouvement antagoniste et les dissidents radicaux doivent la nature réactionnaire et contre-révolutionnaire de ces contrefaçons des révoltes du monde arabe. Une des caractéristiques fondamentales du capitalisme et son pouvoir à transformer et absorber les voix de ceux qui le défient. En désignant par des mots tels que rage, révolte, révolution, le système et ses supporters espérant ainsi rabaisser le mouvement de libération social et le détourner sur des voies incolores pour eux-mêmes.
Les avertissements donnés par les madrilènes aux campeurs de Syntagma tel que « pas d’attaques émeutières » ont été entendus par énormément de gens. La presse du régime reproduit, invente et orne les arguments pacifistes, les vendant comme le seul espoir de perspective.
Tant que nous n’agissons pas pour prendre les moyens de production, abolir la propriété, qu’une rébellion multiraciale qui mette en place des structures mutuelles et auto-gérés, qu’au lieu de ça nous abandonnons nos drapeaux et nos armes à Syntagma [également constitution] ou n’importe où en chantant l’hymne nationale ; tant que nous restons dans une ambiance joyeuse avec des guitares et des chansons sirupeuses plutô que de prendre une pierre, nous restons les esclaves des patrons.
Trois (des plus nauséabondes) points de la soi-disante première assemblée ouverte de Real Democracy Now sur la place Syntagma extraits du sîte officiel du mouvement
- Les jeunes sortent paisiblement avec l’âme et la foi pas comme en décembre 2008 ; nous sommes tous matures
- L’autre jour des gens d’extrême droite ont battu et poignardé des immigrants, des immigrants venant des pays pionniers qui ont lancé toutes les mouvements insurrectionnels de ces derniers mois
- Après les HNS de Velos [mutineries] et Polytechnique [soulèvement de 1973] c’est le premier geste de démocratie et d’élévation morale en Grèce
Avec le peuple grec, refusons de payer leur crise !
Une fois de plus, la Grèce est plongée dans la tourmente pour faire face à la crise de sa dette, malgré les plans de rigueur imposés qui devaient avoir pour effet de sortir le pays de l'ornière en faisant payer l'ardoise aux classes populaires. Preuve que les « sacrifices nécessaires » que le peuple devait se résigner à faire n'étaient qu'une tactique pour accomplir l'agenda néo-libéral.
Alors que les dirigeants des pays européens les plus riches, les bureaucrates de l'Union européenne et les institutions financières parlementent à n'en plus finir pour décider à quelle sauce la Grèce doit être mangée, le peuple grec a montré sa volonté de résister à ces attaques des capitalistes en manifestant massivement mercredi 15 mai, tandis que les syndicats avaient appelé à la grève générale. Le gouvernement grec s'est une nouvelle fois solidarisé avec les intérêts des puissants en réprimant durement ces manifestations.
La situation financière de la Grèce est, rappelons-le, une création des institutions financières, qui, en imposant des taux d'intérêt très élevés au service de la dette publique et privée grecque, ont plongé dans le gouffre un pays dont la situation n'était pourtant pas pire que celle de l'Angleterre ou des États-Unis. C'est aux petits pays que les capitalistes s'attaquent en priorité, pour se remplir les poches de ces intérêts exorbitants jusqu'à ce que le pays se retrouve en défaut de paiement. Aujourd'hui, c'est le tour de la Grèce, demain ce sera celui de l'Espagne et du Portugal.
Alternative libertaire soutient la révolte du peuple grec contre le diktat des marchés financiers et dénonce le dogme libéral qui permet aux gouvernements de prendre prétexte de la dette pour détruire les services publics et dépouiller les classes populaires. Nous ne paierons pas une crise dont nous ne sommes pas responsables et nous n'épongerons pas une dette qui n'est pas la nôtre.
Alternative libertaire, le 16 juin 2011
ENVISAGEONS SÉRIEUSEMENT LES CONSÉQUENCES DU DÉFAUT GREC :
UN SCÉNARIO ARGENTIN EN EUROPE ?
L'objet de ce texte est , comme le titre l'indique, d'envisager un scénario possible: il ne s'agit donc pas de « révéler » une vérité inéluctable, etc, mais de considérer dés aujourd'hui les perspectives amenées par la situation économique internationale, en étant conscient des limites de la prospectives: ce texte, comme tout texte de ce type, est donc a lire au conditionnel.
Le deuxième plan d'austérité, qui va saigner a blanc le prolétariat grec (1), vient d'être voté par la majorité parlementaire socialiste. Ce plan n'empêchera pas la faillite, mais la retardera de quelques moins voire d'une année. Les émeutes en Grèce qui ont éclaté a l'annonce du vote, ne sont que le prélude de la réaction du prolétariat grec: résister a l'écrasement.
« On peut tondre un mouton pendant des années, on ne peut le dépecer qu'une fois »
Le défaut grec ( c'est a dire, rappelons le, l'incapacité de l'État Grec a rembourser ses créanciers en temps et en heure) est désormais quasi inéluctable. Les gesticulations européenne, les périphrases franco-allemandes autour d'une « restructuration volontaire », ou autres camouflages cosmétiques ne cachent rien: on peut appeler la chose de dix manières différentes (2), la Grèce, très bientôt, ne seras plus en mesure d'honorer ses dettes. Quelles conséquences le défaut grec va t'il avoir sur les économies grecque, européenne, mondiale, et comment cela va t il toucher le prolétariat ?
Pour la Grèce :
Le défaut grec risque de provoquer l'effondrement du système financier grec: les économistes bourgeois appellent ça un « crédit crunch ». En gros, les banques ne peuvent plus ni prêter aux particuliers, ni se prêter de l'argent entre elles, et l'État (préteur en dernier recours) n'est pas en mesure de pallier. l'État cesse de payer les salaires des fonctionnaires. De nombreux patrons aussi, le chômage technique explose, les salaires (de ceux qui en ont encore un) baissent.
La seule « solution », pour le gouvernement grec, c'est alors la sortie de l'Euro, et le retour a une monnaie nationale. On peut aussi anticiper la création d'une pléiade de monnaie alternatives locales: c'est en tout cas ce qui c'est passé en Argentine, mais aussi ce qui se passe en ce moment aux USA...( par exemple, le phénomène des « Ithaca Hours (3) »)
Cette monnaie nationale sera immédiatement dévaluée, se dégradant progressivement, avec une perspective d'euro-isation de la monnaie. ( En d'autre terme le peu de confiance des grecs envers leur nouvelle monnaie les poussera a la convertir en euro, ce qui accélèrera le phénomène de dévaluation, créant un cercle vicieux...).
Concrètement, c'est le risque d'un scénario argentin: chômage de masse, perte de l'épargne des classes moyennes... Bref, un vrai scénario-catastrophe!
Pour l'Europe: l'effet domino ?
Irlande, Portugal, voire Espagne, Belgique ou Italie, la liste des pays exposé a courte ou moyenne échéance a la contagion grecque est éloquente: ça fuit de partout.
(Il n'est pas exclu, d'ailleurs,les mêmes causes provoquant souvent les mêmes effets d'envisager la réédition d'un scandale de maquillage des comptes, dans un de ces pays, prochainement. )
La perspective de la contagion, donc, repose sur une logique simple: suite au défaut grec, les créanciers voient dans les autres « hommes malades de l'Europe » les suivants sur la liste, or l'UE a montré son incapacité a sauver la Grèce du défaut: donc, elle n'est pas crédible lorsqu'elle annonce qu'elle va les sauver. Les taux d'intérêts explosent, les plans d'austérité écrasent toujours plus les populations, jusqu'au défaut.. Retour au scénario Argentin.
Nous n'explorerons pas ici les conséquences sur les pays du centre de la zone euro, de ces scenarii catastrophes: au moins dans un premier temps une crise bancaire, avec refinancement par l'État, par exemple pour la France, de la BNP (4), de la caisse d'épargne, etc. Donc, augmentation de l'endettement public, valse des plans d'austérités dans un contexte économique de réductions des exportations en direction des pays périphériques asphyxiés.
Et le Monde : Le spectre d'un krach des CDS...
CDS: dans la famille des crédits pourris, j'ai déjà les subprimes, je demande le« Credit Défault Swap »! En gros, le CDS, c’est une assurance contre le défaut sur une dette. Il existe des CDS pour les pays – et donc les obligations souveraines qu’ils émettent – comme pour les entreprises.
Comme pour toutes les assurances, plus le risque est grand plus le prix est élevé. Or depuis la crise, Le marché des CDS a explosé: il représente aujourd'hui presque 60 000 milliards (l'équivalent du PIB mondial), contre 6 000 en 2004.
Déjà, en 2008, La crise des CDS avait été évitée de justesse avec le sauvetage par les USA de l'assureur Américain AIG qui possède pour 440 milliards de dollars de CDS. Son renflouement était indispensable, car l'effet domino de la possible perte de ces Credit Default Swap aurait fait l'effet d'une bombe sur les établissements financiers déjà atteints par la crise des Subprimes...
La question est donc simple, prenez la Grèce: mettons qu'elle fasse défaut ou comme on dit, que sa dette soit « restructurée » que se passe t il pour les CDS ? C'est la question a laquelle aujourd'hui personne ne veut répondre. La réponse? Elle tient peut etre en un mot: Boum!
Mais alors, que font les gouvernement, que fait la fameuse « Troïka (5) » ?
Bonne question... Il faut bien comprendre une chose: Ils naviguent a vue, comme l'a bien dit Papandréou:
«Le marché financier est plus fort que le Parlement, plus fort que la volonté du peuple, nous devons avoir un vote de confiance pour une Grèce différente», a déclaré le Premier ministre, Georges Papandréou, cité sur Twitter par le correspondant de Channel 4. «Nous pouvons choisir entre le déficit ou la prospérité. Ce vote est la seule façon pour nous de gagner du temps pour faire les changements que nous devons appliquer», a-t-il ajouté.6
Pas besoin d'avoir un bac +5 en économie pour comprendre que si :
. D'un coté, on réduit énormément les dépenses de l'État ( plans d'austérité)
. De l'autre l'effet de cette politique, c'est la récession8 ( PIB en baisse)
Pourtant, la fameuse troïka continue sans sourciller a conditionner ses plans d'aide a une politique d'ajustement structurel7 qui a montré ses ravages dans le monde, depuis 30 ans...
Alors oui, moins de dépense mais encore moins de recettes, c'est une voie sans issue.
Le "remède" comme on dit, tue le malade. Mais les marchands de médocs font du pognon...
A terme, la seule chose que se disent les gouvernants c'est « on est pas la Grèce » C'est en tout cas ce qu'on l'air de penser Sarkozy et Merkel.
A quand la Grèce Générale ?
Notes
1- Ce nouveau plan d’austérité exigé par le FMI et les Européens prévoit un effort budgétaire supplémentaire de 28,4 milliards d’euros d’ici à 2015, dont 6,4 milliards dès cette année. Parmi les nouvelles mesures figurent des hausses d’impôts : le seuil d’imposition sur le revenu va être abaissé à 8 000 € annuels (contre 12 000 précédemment), une taxe exceptionnelle est instituée pour les revenus supérieurs à 12 000 € par an tandis que les professions libérales seront astreintes à un prélèvement professionnel de 300 € par an. Une taxe sur le fioul de chauffage augmentera et la TVA sera portée de 13 à 23 % dans la restauration. Par ailleurs, les dépenses de l’État vont diminuer. Les critères pour percevoir les allocations sociales seront durcis (y compris l’indemnisation du chômage). Le remplacement des fonctionnaires partant à la retraite s’effectuera au ratio d’un sur dix (un sur cinq actuellement). Un calendrier des privatisations, d’aujourd’hui à 2015, devra rapporter 50 milliards d’euros. Source: http://www.la-croix.com/Actualite/S-inf ... -29-682827
2- « Restructuration douce » http://www.lepoint.fr/economie/juncker- ... 091_28.php
- « Restructuration a la carte » http://www.lepoint.fr/economie/la-grece ... 095_28.php etc etc
3- http://en.wikipedia.org/wiki/Ithaca_Hours
4- L'heure est a la protection de ses arrières: la BNP, trés engagée dans la dette grecque,veut se rassurer en pensanr nommer Pierre Mariani, actuel dirigeant de Dexia et réputé proche du pouvoir a sa tete. (il a notamment orchestré le plan de « sauvetage » de Dexia en 2008. Il faut bien prévoir ses appuis, quand on pense chuter... )http://www.rachatducredit.com/bnp-paribas-qui-va-le-mieux-proteger-la-banque-5899.html
5- Pour l'attelage Fonds Monétaire international (FMI) Banque Centrale Européenne (BCE) Union Européenne (UE): en d'autres termes, les affameurs de la grèce.
6- http://www.20minutes.fr/article/749997/ ... -parlement
7- http://www.france.attac.org/archives/sp ... article797
8- http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
digger a écrit:
Camarades vous devez écrire comment vous instituez une société égalitaire, non hiérarchique et antiautoritaire à partir du lendemain matin, en vous appuyant sur les forces en présence.
Vous avez 4 heures.
digger a écrit:
Or, je pense que la "conscience collective" est polluée par l’idéologie dominante et que les premiers réflexes ne seront pas forcément très altruistes.
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