Algérie

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Messagede altersocial » 01 Déc 2012, 12:01

Mohammed Harbi, un combattant de la démocratie et de l’autogestion

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Mohammed Harbi est né en 1933 à El Harrouch (Skikda). Il s’engage dès l’âge de 15 ans dans le combat contre le colonalisme et pour l’indépendance de l’Algérie. D’abord au PPA-MTLD, il est un responsable de l’organisation des étudiants nord-africains en France, puis membre de la direction de la Fédération de France du FLN où il s’occupe de la presse et de l’information. C’est en France qu’il a l’occasion de rencontrer des militants ouvriers et intellectuels comme Daniel Guérin (qui dans Ci-git le colonialisme confirme que Mohammed Harbi est le rédacteur du texte de la Fédération de France sur le FLN, « le PCF et la question algérienne » paru dans Quatrième internationale en 1958). Il participe aux premières négociations d’Evian et, après l’indépendance, conseiller de la présidence sous Ben Bella. Dans Une vie debout, il retrace cet itinéraire, jusqu’en 1962 pour le premier volume (le deuxième est en chantier). Après l’indépendance il s’affirme comme un des penseurs et praticiens de l’autogestion, qui se heurte à une bonne part de l’appareil politico-administratif et militaire. Il participe à la rédaction du programme de Tripoli, dirige le journal Révolution africaine, est conseiller auprès de la présidence sous Ben Bella, et plus particulièrement anime avec d’autres (dont Michel Pablo – Raptis) le bureau national d’animation du secteur socialiste. Arrêté en 1965 au moment du coup d’Etat de Boumedienne, il est emprisonné, puis placé en résidence surveillée. Il s’évade en 1973 (Ben Bella restera en prison jusqu’en 1980). Avec Hocine Zaouane, libéré au même moment, il portait le projet de constitution d’une gauche du FLN. Ils sont enfin libres de s’exprimer en public, et ils annoncent leur programme depuis Rome.

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Affiche des CCA : Comités Communistes pour l'Autogestion (futur Les Alternatifs)

C’est en exil en France que Mohammed Harbi reprend des études d’histoire et langues orientales et devient l’un des principaux historiens de l’Algérie contemporaine s’appuyant sur une approche sociologique des groupes sociaux et des classes, des pratiques qui lui permet de saisir les obstacles concrètement dressés face aux dynamiques autogestionnaires. Mais ses recherches ne l’ont pas retiré des combats pour la démocratie. Pour reprendre l’expression de Paul Bouchet sur ce type d’acteurs de l’histoire, Mohammed Harbi n’est pas un « ancien combattant », c’est un vieux lutteur.

Pour aller plus loin :

http://www.autogestion.asso.fr/?p=2353


Lire également :


:arrow:Autogestion, mythe ou réalité? (Algérie 1962-1965)

:arrow: Autogestion, mythe ou réalité? (Algérie 1962-1965) suite

:arrow: Algérie 1962-1965 Autogestion mythe ou réalité? (suite): Deux textes de Mohammed Harbi.

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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 10 Déc 2012, 18:13

alors qu'hier on commemorait le 64e anniversaire des droits de l'homme , violente repression contre les familles de disparus et son representant qui a perdu connaissance en tombant à cause de son diabete




Publié le lun 10 déc 2012

Photos | Par Samir Hchicha



[Photo] ALGER: Violence contre les militants des droits de l’homme aujourd’hui




Voila comment est commémorée la Déclaration Universelle des Droits de l’homme en ce 10 Décembre 2012 à Alger non loin de farouk Ksentini.

Le porte parole terrassé par plusieurs policiers publiquement au Boulevard Galliéni, à hauteur de la caisse des retraites (Non loin de la Commission des droits de l’homme faroukienne Ksentini.


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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 10 Déc 2012, 18:26

Scandale de la coruption qui met en cause la Sonatrach

Journalistes Citoyens d'Algérie الصحفيين المواطنين الجزائريين

il y a environ une heure.




Comment Saipem a arrosé Sonatrach
El Watan

Nouvelles révélations d’une grande ampleur sur le scandale de corruption qui éclabousse Sonatrach. Des responsables du géant pétrolier algérien auraient touché des pots-de-vin provenant de la société italienne Saipem. Les dirigeants de cette dernière auraient versé, en 2007, à ceux de Sonatrach et autres intermédiaires la bagatelle de 200 millions de dollars en échange de l’obtention de trois marchés.


Le premier, un contrat de 580 millions de dollars, porte sur la réalisation du gazoduc GK3, le second est un contrat avec le groupe allemand Contel Funkwerk Plettac de 142 millions de dollars, tandis que le troisième d’un montant de 100 millions de dollars avec la société américaine CCCI concerne la restauration du bureau de la direction générale de la société algérienne. Désarçonnant.

Des pots-de-vin qui donnent le tournis et qui révèlent toute l’ampleur de la corruption qui caractérise les conditions dans lesquelles Sonatrach octroie de gros marchés à des sociétés étrangères. C’est ce qu’ont révélé les enquêteurs du parquet de Milan (Italie) suite à l’ouverture d’une enquête lancée l’année dernière sur les activités de Saipem, filiale d’ingénierie et de construction d’ENI, après l’examen des comptes de la société ainsi que ces procédures dans l’obtention des marchés, rapporté par la presse italienne.
Les conclusions des deux procureurs du parquet de Milan, Fabio De Pasquale et Sergio Spadaro, ont fait l’effet d’une bombe. Le top management de Saipem est décapité suite à l’enquête.
La société s’est séparée, mercredi dernier, de son président-directeur général, Pietro Franco Tali, remplacé au pied levé par Umberto Vergine. Bien que son nom n’apparaît pas dans l’enquête. Le désormais ex-PDG, un diplômé en sciences économiques et politiques, était à la tête de Saipem depuis l’année 2000.

Le groupe a également suspendu de ses fonctions Pietro Varone, chef de l’exploitation de l’ingénierie et de la construction – principale division du groupe – dont le nom est cité dans le cadre de l’enquête. Le scandale a également obligé la société mère, ENI, à se séparer de son directeur financier, Alessendro Bernini, car à l’époque des faits, il occupait le même poste au sein de Saipem. Ces deux derniers responsables comparaîtront devant la justice. Le 4 février 2011, les enquêteurs avaient envoyé une requête au groupe ENI «réclamant les documents des deux contrats signés en juin 2009 entre Saipem et Sonatrach, ainsi que celui de juillet de la même année entre Saipem et Technip, portant sur le projet Galsi dans lequel la compagnie algérienne est associée» comme l’a rapporté DNA. Suite à l’éclatement de ce scandale, Saipem aurait diligenté un audit interne avec l’aide de consultants extérieurs sur les procédures d’obtention des marchés. Une enquête interne visant «à vérifier la bonne application des procédures dans le domaine de la lutte contre la corruption et la prévention des activités illégales adoptées par l’entreprise», a rapporté la presse milanaise.

DES MARCHÉS À 20 MILLIARDS DE DOLLARS

Saipem, dont le nom est associé à la scabreuse affaire qui éclabousse Sonatrach, avait obtenu, en juin 2009, un contrat de 580 millions de dollars pour la réalisation du gazoduc GK3 sur une longueur de 350 km. Le projet dans son ensemble permettra à Sonatrach d’augmenter sa capacité de transport de gaz pour atteindre 9 milliards de mètres cubes par année et d’assurer l’approvisionnement du gazoduc Galsi qui reliera l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne.

A cette période, Chakib Khelil trônait encore sur le secteur de l’Energie. Il avait même assisté à la cérémonie de la signature du contrat entre Saipem et Sonatrach qui s’est déroulée au siège de cette dernière. La filiale de ENI, représentée par Saipem Contracting Algérie (SCA), créée en 2005, aurait accumulé de 2006 à 2009 des marchés qui s’élèvent à 20 milliards de dollars. Les présumés pots-de-vin (200 millions de dollars) avec lesquels Saipem aurait arrosé les vrais patrons de Sonatrach étaient donc «une mise de départ».

Présente en Algérie depuis 1981, ENI occupe une place stratégique dans le secteur énergétique. Un solide «partenaire» de Sonatrach. ENI participe à 24 licences déjà en production dont huit en phase de développement et une phase d’exploration.
Toujours selon la presse transalpine, ENI et Sonatrach ont signé un accord de coopération pour «le développement des hydrocarbures non conventionnels, avec un intérêt particulier dans le gaz de schiste qui renforcera la coopération étroite entre les deux sociétés». Celles-ci ont développé conjointement des activités visant à «évaluer la faisabilité technique et commerciale, l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste».
En somme, ce qui est «dissimulé» à Alger éclate au grand jour à Milan. L’affaire de corruption impliquant des dirigeants de Sonatrach jugée à la cour d’Alger devrait logiquement prendre une nouvelle tournure avec ce qu’apporte comme éléments nouveaux les enquêteurs italiens. 

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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 12 Déc 2012, 09:47

C’est aux cris de « Nezar, boucher tu brûleras même dans ta tombe » « Ksentini menteur » « justice internationale « Rendez-nous nos enfants « Bouteflika honte à toi l’histoire te jugera » « pas d’indemnisation mais nos enfants » !!!!!


By admin On 11 déc, 2012 At 05:04

C’est ainsi que des dizaines de parents des disparus ont marqué à leur façon la célébration du 10 Décembre journée international des Droits de l’homme à Oran en organisant un sit -in de protestation et improvisant même une marche dans les rues d’ Oran.
Ce sont des pères et des mères souvent âgées brandissant les portraits de leurs enfants qui ont montrés qu’ils n’avaient pas l’intention de rester dans cet oubli et ce silence que les autorités leur imposent depuis des années. Les familles des disparus réclament et revendiquent encore et toujours le droit de savoir où sont leurs enfants, leurs maris où frères souvent enlevés à partir de leurs domiciles et du lieu de travail par des services de sécurités. Face au siège de la cour d’Oran à quelque pas du groupement de gendarmerie nationale, les familles des disparus ont encore scandées des slogans contre la justice « qui ne fait pas son travail, corrompus et silencieuse » et d’entendre alors fuser « justice internationale » la hantise des dirigeants Algériens.
Ce lundi les familles des disparus ont réussi à se rendre visible dans les rues d’Oran devant des citoyens et des passant médusés et impressionnés en même temps. Il y avait une mobilisation sans précédent des policiers en civil et en uniforme, les premiers filmant et photographiant les parents des disparus qui n’en avaient cure.
Pour beaucoup de familles des disparus, bien qu’aucune illusion ne restent quant aux sorts de leurs enfants la non reconnaissance de ces crimes est une plaie qui restera ouverte tant qu’ils seront en vie pour se rappeler et rappeler à l’ensemble de la communauté nationale et international le sort des disparu en Algérie.



P/JCA Samir Hassani



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DzActiviste.info Publié le dim 2 déc 2012

Evenements / Front Social | Par Samir Hchicha



Algérie : Témoignage d’un syndicaliste autonome victime de l’arbitraire et d’un licenciement abusif à cause de ses activités


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Bouamrirene Mohamed, ancien employé de MI SWACO/M-I ALGERIA SPA (société multinationale activant dans le secteur pétrolier à Hassi Messaoud, sud de l’Algérie) de 1997 à avril 2004 -date de son licenciement abusif-, livre son modeste témoignage. Il s’exprime publiquement car l’arbitraire dont il a été personnellement victime est directement lié à sa tentative de formation d’une section syndicale autonome et espère ainsi alerter l’opinion et notamment les ONGs et défenseurs des droits de l’homme et de la liberté syndicale quant aux méthodes illégales employées en Algérie à l’encontre des syndicalistes autonomes, et ce, en toute impunité.

« Appel au peuple algérien, aux militants des droits de l’homme, aux associations et organisations (ONG), aux syndicats, à toute la société civile et aux médias et médiateurs, aux politiciens et personnalités,

J’ai l’honneur de vous exposer brièvement mon cas qui résume les injustices dont je fus l’objet en raison de l’arbitraire qui a grandement affecté ma situation et mes droits, voire même ma famille qui n’a pas été épargnée. L’hégémonie et les pouvoirs dont jouissent mes supérieurs ainsi que les parties concernées (les autorités algériennes) ont permis les violations de mes droits de citoyen algérien outre les violations de mes droits professionnels et administratifs que je souhaite exposer ci-dessous.

Je fus en mars 2003, l’initiateur de la constitution d’un syndicat de travailleurs au sein de la société conformément aux lois de la république consacrées par la Constitution algérienne, et je fus largement soutenu par les travailleurs dans cette initiative; chose qui avait déplu aux décideurs au sein de ladite société qui ont alors tout fait pour écarter les travailleurs. Je suis devenu à leurs yeux, une sorte de menace pour leur société alors que je n’étais qu’un simple travailleur qui luttait pour le recouvrement de ses droits et les droits professionnels des travailleurs violés par une administration qui sait parfaitement esquiver la loi et les hommes.

En effet, je n’ai cessé, durant presque une année, de recevoir des ordres et de subir des pressions de la part de mes responsables afin de procéder à des opérations comptables douteuses en contrepartie de sommes d’argents qu’ils touchaient à leur profit et en ayant recours à des moyens illégaux. Puisqu’ils voulaient m’impliquer dans des affaires illégales et ce afin de me piéger et d’une certaine manière de se débarrasser de moi en mettant en échec la formation de la section syndicale.

Pour rappel, je vous informe que j’ai occupé au sein de ladite société deux postes à la fois, magasinier relevant du département de logistique et agent administratif au département de l’administration. Etant donné l’importance de la responsabilité qui m’incombait, j’ai fait ce que je me devais de faire afin de défendre mes droits. J’ai toujours refusé, dans le cadre de mon travail et de par mon éducation, leurs demandes et ordres illicites qui étaient naturellement en contradiction avec mes fonctions.

Je fus donc licencié de mon travail par un coup monté alors que j’étais en congé de récupération. Je fus objet de dérision de la part des responsables étrangers qui ont porté atteinte à ma dignité avec la complicité de leurs partisans algériens, puisqu’ils ont inventé de fausses accusations afin de justifier le licenciement. Leur fausse accusation était donc que j’aurais falsifié des documents officiels, tout ceci s’opérant bien entendu sans preuve, sans prendre aucune mesure officielle, et sans porter plainte contre moi devant les juridictions compétentes pour prouver l’acte d’usage de faux puni par la loi. Le plus étonnant est que cet incident était prémédité et en violation de mes droits au respect et à l’autodéfense ; vu que je fus empêché de parler, malgré mes tentatives d’ouvrir la voie au dialogue et d’en débattre, par les responsables et l’administration de la société.

A cet effet, la société multinationale, en l’occurrence M-I SWACO, commet des abus à l’encontre des travailleurs algériens qui sont impuissants pour se défendre, viole leurs droits reconnus par la loi et la Constitution et les exploite au point de les asservir. Elle a également recours à la discrimination entre les travailleurs dans le domaine du travail en termes de salaires et de conditions de travail. Tout travailleur désireux de réclamer ses droits légitimes ainsi que de s’engager pour la création d’un syndicat sera considéré comme élément perturbateur et sera par conséquent licencié. Les responsables de cette société menacent en effet tout travailleur qui pense à l’engagement syndical contre les atteintes à la dignité et aux droits des travailleurs dans la société sous le silence terrible des autorités algériennes, ce qui nous a conduit à réaliser que le problème ne réside pas dans le simple fait que les sociétés étrangères enfreignent les lois et commettent des dépassement à l’encontre des travailleurs algériens mais avant tout dans le fait qu’elles s’octroient le droit de les commettre ; puisqu’elles pensent qu’ils méritent que leurs droits professionnels et humains soient violés pour avoir voulu seulement constituer des syndicats de travail qui défendent leurs droits consacrés par la loi, la constitution et le droit international.

C’est pour cela que j’ai décidé de témoigner afin d’alerter l’opinion publique et les défenseurs des droits humains et syndicaux et de permettre ainsi d’agir contre l’injustice et la marginalisation dont nous souffrons depuis des années; et c’est au nom de la justice, des maux que nous subissons, et de la dignité que je vous transmets ce témoignage. Tout ceci en espérant que nos paroles trouvent un écho chez vous et vous incitent à exprimer votre solidarité avec les travailleurs algériens. Nous vous prions de bien vouloir prendre en considération cet appel de détresse et de contribuer à sa diffusion. Nous espérons de votre part une étude de notre tragédie professionnelle et syndicale et la mise en place d’une correspondance avec les parties concernées et spécialisées sur ce sujet afin de lever cette peine à mon encontre, et plus généralement que vous insistiez par tous les moyens dont vous disposez afin de nous restituer notre dignité perdue et nos droits spoliés. Il est temps de mettre fin à tous les dépassements et tous les débordements criants dans un pays qui appelle vivement à un Etat de droit et de justice. Je reste à votre disposition pour toute précision ou information complémentaire.

Veuillez accepter ma très haute considération et mes salutations respectueuses.

Cordialement, »



Mr. Mohamed Bouamrirene
Syndicaliste Autonome, président de Comité National pour la Défense des Travailleurs de Licenciement Abusif (CNDTLA)
Membre de Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC)
Tél: +213 (0) 771 145 029 /+213 (0) 665 202 537
Blog personnel : http://www.mohamedbouamrirene.blogspot.com
Pseudo skype: bouamrirene.mohamed
Adresse mail : bouamrirene_mohamed@yahoo.fr
Website: Journaliste Citoyen Algérie http://www.jcalgerie.net
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 12 Déc 2012, 18:06

Greve des travailleurs de la santé SNAPAP

Communiqué 9 décembre 2012,
Journée internationale contre la corruption

A l’occasion de cette journée le SNAPAP qui a inscrit la lutte contre la corruption dans ses statuts prend acte des textes législatifs adoptés par l’Algérie dans ce domaine :

Ratification de la CNUCC (Convention des Nations-Unies Contre la Corruption) en 2003.
La promulgation de la loi 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et la lutte contre la corruption.
Le décret présidentiel n°06-413 du 22 novembre 2006 fixant la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption.


Le décret présidentiel 11-426 fixant la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’office central de répression de la corruption.


Cependant, jusqu’à ce jour, ces textes n’ont pas trouvé leurs expressions sur le terrain de la lutte contre la corruption faute d’application et de mise en œuvre de l’organe de prévention et l’office de répression.



A cet effet, le SNAPAP prie instamment le gouvernement à respecter l’article 13 alinéa 2 de la CNUCC relatif à la connaissance et l’accessibilité des organes au public :

2. « Chaque État Partie prend des mesures appropriées pour veiller à ce que les organes de prévention de la corruption compétents mentionnés dans la présente Convention soient connus du public et fait en sorte qu’ils soient accessibles, lorsqu’il y a lieu, pour que tous faits susceptibles d’être considérés comme constituant une infraction établie conformément à la présente Convention puissent leur être signalés, y compris sous couvert d’anonymat ».

Le SNAPAP interpelle le gouvernement à propos du refus d’agréer l’association nationale de lutte contre la corruption en respectant l’article 13 de la convention des nations-unies contre la corruption alinéa 1 relatif à la participation de la société civile :

« 1. Chaque État Partie prend des mesures appropriées….pour favoriser la participation active de personnes et de groupes n’appartenant pas au secteur public, tels que la société civile, les organisations non gouvernementales et les communautés de personnes, à la prévention de la corruption et à la lutte contre ce phénomène, ainsi que pour mieux sensibiliser le public à l’existence, aux causes et à la gravité de la corruption et à la menace que celle ci représente. Cette participation devrait être renforcée par des mesures consistant notamment à:

a) Accroître la transparence des processus de décision et promouvoir la participation du public à ces processus;

b) Assurer l’accès effectif du public à l’information; »

L’Algérie doit respecter ses engagements internationaux

Rachid MALAOUI

Président du SNAPAP





A propos de la greve des travailleurs de la santé SNAPAP

بواسطة admin بتاريخ 12 ديسمبر, 2012 في 03:35 مساء | مصنفة في سياسة, نضالات اجتماعية| لا تعليقات




La grève générale de 03jours menée le 10,11,et 12 Décembre 2012 par la fédération nationaledes travailleurs de la santé a atteint 75% 3eme jour dans l’ensemble du territoire national .

Cette grève a été décidée par les travailleurs de la santé qui ont épuisé tous les moyens de protestations contre les fausses promesses et l’absence de dialogue sérieux .

Au moment de la rédaction de ce communiqué ,plus de 200travailleurs encadrés par la fédération nationale de la santé sont rassemblés depuis 10 heures du matin devant la tutelle à Alger ou une délégation a été reçue par le secrétaire général du ministère , qui a enfin fixé la date du 19 Décembre2012 pour entamer la négociation sur la plate forme déposée antérieurement .

Principales revendications :

Révision du statut particulier des corps communs de la santé

Intégration de tous les contractuels ,les vacataires et ceux du filet social

Généralisation et valorisation de la prime de contagieux à tous les travailleurs du secteur de la santé

Promulgation du statut particulier de l’infirmier breveté

Révision du statut particulier de l’auxiliaire médicaux anesthésiste

Valorisation du régime indemnitaire des corps communs à 100%

Ouverture du dialogue avec les représentants syndicaux à l’échelle locale et nationale .

Le président de la fédération

Benmessaoud Miloud


JCA
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 17 Déc 2012, 15:30

La police réprime la manifestation "Dessine moi les droits de l'Homme"


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Nous venons d'apprendre à l'instant que les militants du MJIC Samy Benamara, Sidali Kouidri Filali, Samir Terranti et Slimane Meziane ont été embarqué par la police au commissariat et cela suite à l'activité "Dessine Moi les droits de l'Homme" organisée par le mouvement devant la grande poste à Alger.




Un dispositif policier a été mis en place pour empêcher le rassemblement et les militants ont été malmenés par la police.




"Les militants du MJIC viennent de se faire arrêter par la Police [...] Leur "crimes" Vouloir célébrer pacifiquement en participant à une manifestation sur les droits d'Homme !!!" a déclaré Abdou Bendjoudi, un des militants du MJIC.



Madjid


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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 17 Déc 2012, 18:01

Malika Matoub: Vous avez assassiné mon Frère, vous ne me ferez pas taire.



Ce matin, j’ai constaté que mon compte facebook a été désactivé, suite à des réclamations que j’ai posté hier soir,pour dénoncer l’usurpation d’identité dont j’ai été victime depuis que j’ai décidé d’avoir une présence sur les réseaux sociaux.Les assassins de mon frère et leurs complices ont réussi à imposer le silence aux médias Algériens sur l’affaire MATOUB.

Les rares journalistes qui nous approchent sont inquiétés dans leur profession. Le pouvoir et ses laquais serviles en Kabylie ont eu leur parodie de procès en juillet 2011 et pour eux c’est enfin la délivrance.Ma famille a subi les pires attaques et invectives depuis l’assassinat de Lounès le 25 juin 1998 et ça continue.Aujourd’hui que j’ai la possibilité de m’adresser à mes frères Amazighs et à toute les personnes éprises de justice sans supplier un quelconque média, je ne vais pas me taire, je partagerai la souffrance de ma mère et notre soif de vérité et de justice, dans un pays ou l’injustice et l’infamie règnent en maître des lieux. Messieurs, les assassins et les laquais serviles, vous avez assassiné mon frère, détrompez vous, sa voie continue de réveiller un peuple. Vous avez le langage des armes et de la fourberie, nous portons la vérité et la loyauté.Vous continuez à vouloir nous intimider, nous avons retiré nos baillons.Vous voulez continuer à nous tromper, nous avons appris à nous méfier.Vous voulez nous corrompre, désormais, nous sommes des enfants probes.

Je suis femme, héritière de la mémoire de mon frère je continuerai à la défendre. Vous croyez que je suis seule, détrompez vous les enfants de Tamazgha sont mes frères.Vous croyez avoir gagné, mais vous courez vers votre perte.Vous êtes les ténèbres, nous sommes la lumière.Vous êtes la mort, nous respirons à la vie.Comme disait Lounès « MA NNAN-IYI-D S ANDA TLEHUD ? A SEN-INIGH NEK D AMAZIGH. Je n’ai pas peur je suis dans le vrai.

Malika MATOUB
Paris le 13 Décembre 2012


Via Le Quotidien d’Algérie.
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 17 Déc 2012, 18:23

suite au post plus haut 'DESSINE MOI LES DROITS DE L'HOMME reprimés par la police video

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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 17 Déc 2012, 18:30

Lettre ouverte à M. le Président de la République Française à l’occasion de sa visite officielle en Algérie

Paris, le 17 décembre 2012

À l’attention de: M. François Hollande, Président de la République Française

Objet : Lettre ouverte à l’occasion de la visite officielle du Président de la République Française en Algérie



Monsieur le Président de la République,



Vous vous apprêtez à effectuer une visite officielle en Algérie – visite qui a pour ambition de « rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l’avenir ». À cette occasion, nous, organisations signataires, souhaitons attirer votre attention sur les questions relatives aux droits de l’Homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels, et aux libertés fondamentales dans le cadre des relations entre la France et l’Algérie.

Nous tenons, tout d’abord, à saluer votre décision de reconnaître le massacre, le 17 octobre 1961, de manifestants algériens, en plein cœur de Paris. Cette décision, nous l’espérons, sera suivie d’une dénonciation du système colonial et des crimes qu’il a engendrés alors, afin de permettre notamment un travail de mémoire conjoint et apaisé sur l’Histoire commune, une plus grande capacité des nouvelles générations d’origine algérienne à assumer leur citoyenneté française ainsi que l’établissement de relations normalisées entre la France et l’Algérie. Nous sommes également convaincus que le droit de vote aux élections locales accordé aux étrangers établis en France, ce qui concerne donc les Algériens y vivant, devrait contribuer positivement à cette évolution.

Monsieur le Président, parmi les « 60 engagements » de votre projet présidentiel, vous vous promettez de « [développer] la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel […] en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité ». Cette visite officielle en est une première étape. Nos organisations croient que cette « relation de confiance » que vous souhaitez développer pendant votre présidence avec les autorités algériennes doit se faire au bénéfice de certains progrès en matière de droits de l’Homme et des libertés démocratiques, ainsi que de tous les acteurs de la société civile indépendante en Algérie.

Or, depuis l’annonce des réformes politiques en avril 2011, la répression à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme et des militants syndicaux n’a fait que s’amplifier en Algérie. En contradiction avec la Constitution du pays et les conventions internationales que l’Algérie a ratifiées, le harcèlement judiciaire à l’égard de défenseurs des droits de l’homme et de militants syndicaux, la répression policière, l’interdiction injustifiée de manifestations et réunions publiques, le recours à des pratiques administratives abusives entravant la création et le fonctionnement des associations et des syndicats autonomes élèvent des obstacles considérables à l’action de la société civile algérienne. Plusieurs lois promulguées en janvier 2012 et présentées comme des ‘réformes démocratiques’ sont en réalité une régression des libertés publiques, en particulier la loi n° 12-06 qui rend plus difficile la création, le financement et le fonctionnement quotidien des associations et la loi n° 12-05 sur l’information qui entrave l’indépendance des journalistes et la liberté d’opinion et de publication. Par ailleurs, plusieurs demandes de création de nouveaux syndicats autonomes dans différents secteurs se heurtent à un refus d’enregistrement non motivé. De plus, l’impunité des auteurs de disparitions forcées et d’autres violations graves et massives des droits de l’Homme commises durant les années 90 reste toujours de mise, malgré les nombreuses condamnations formulées par différents organes du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies.

À l’occasion de votre visite, nos organisations vous demandent d’inclure en priorité, dans toute négociation avec les autorités algériennes, la question du respect et de l’application réelle des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ainsi que des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT), ratifiées par l’Algérie. À cet égard, nous tenons également à vous faire part des obstacles à la délivrance de visas que nos organisations comme d’autres organisations internationales des droits de l’Homme ou syndicats étrangers rencontrent et qui ont pour effet d’entraver le travail sur le terrain avec les organisations algériennes.

Nous croyons, par ailleurs, que la France serait mieux entendue si elle cessait de pratiquer une politique entravant la liberté de circulation des algériens à l’intérieur de ses frontières, comme dans les autres pays européens. Ces entraves qui touchent tous les secteurs de la population sont ressenties comme autant de manifestations de mépris.

Enfin, nos organisations vous invitent, Monsieur le Président, à saisir l’occasion de votre visite pour rencontrer la société civile afin d’entendre l’intense aspiration démocratique des Algériennes et des Algériens. Nous espérons que celle-ci sera en outre l’occasion de mettre en place des mécanismes qui permettent de consulter et d’associer la société civile indépendante des deux pays au renouveau de la coopération entre la France et l’Algérie.

Confiants de l’attention que vous voudrez bien porter à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

Signataires :
•M. Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
•Mme Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)
•M. Michel Tubiana, président du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH)
•M. Halim Derbal pour le Bureau de l’association Agir pour le Changement Démocratique en Algérie (ACDA)
•Mme Nassera Dutour, porte-parole du Collectif des familles des disparu(e)s en Algérie (CFDA)
•M. François Della Sudda, président du Comité International de Soutien au Syndicalisme Autonome Algérien (CISA)
•Me Noureddine Benissad, président de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH)
•M. Rachid Malaoui, président du Syndicat National Autonome du Personnel de l’Administration Publique (SNAPAP)
•Me Amine Sidhoum, coordinateur du Réseau des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDH)


http://paixetjustice.over-blog.com/
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 18 Déc 2012, 19:41

Deux chefs de daïra qui voulaient s’approvisionner en femmes pour un séjour tunisien !!!.

Posté par Rédaction LQA on déc 14th, 2012

le 14.12.12

El Watan Weekend




Oum Tboul, ultime passage avant d’entrer en territoire tunisien. A première vue, un poste-frontière comme un autre, sauf que beaucoup de choses s’y déroulent et dans le secret le plus absolu.
Divers trafics s’y effectuent de part et d’autre de cette frontière qui, semble-t-il, n’a rien à envier à la frontière marocaine. Rencontré à El Kala, Hassan, douanier depuis 10 ans, évoque les pratiques hors la loi émanant de représentants de la République.



El Kala (Taref)
de notre envoyé


J’ai 39 ans. Je suis marié et j’ai 5 enfants. Je suis natif d’El Kala. J’ai commencé à travailler au poste-frontière de Bouchebka (wilaya de Tébessa, ndlr) en 2002. Tout se passait bien. J’appréciais énormément mon métier. Je voulais juste être un bon fonctionnaire de l’Etat algérien, gagnant honnêtement sa vie.
Et pourtant, les trafiquants transfrontaliers faisaient déjà leur loi, avec la complicité de certains de mes collègues et également mes collègues tunisiens.

Puis en 2008, j’ai été muté dans ma wilaya d’origine, El Tarf, au poste-frontière d’Oum Tboul. Je pensais avoir vu le pire à Bouchebka, mais c’est tout autre chose. Je me suis retrouvé face à une véritable organisation, je dirais même une véritable pieuvre dans les tentacules de laquelle se trouvaient mêlés des collègues, des trafiquants, des ressortissants algériens et tunisiens, et même des responsables.
La frontière avec la Tunisie n’est pas comparable à celle avec le Maroc, qui, pourtant, est fermée depuis 1994, mais constitue une véritable passoire. Ici, à Oum Tboul, tout finit par passer : voitures, drogues, femmes… C’était en avril 2009, en pleine élection présidentielle. J’avais à peine commencé ma journée, lorsque mon supérieur hiérarchique m’a demandé un petit «service».

Livraison

Il me fallait faire discrètement passer de l’autre côté, et avec le véhicule de service, une vingtaine de bouteilles de vin algérien, qui devaient se transformer, comme par magie, en vin tunisien. Je n’avais pas à refuser, c’était ça ou une mutation dans l’extrême Sud. Mis devant le fait accompli, je me suis exécuté bon gré, mal gré. De l’autre côté, un collègue tunisien m’a fait savoir que ce genre de «livraison» était fréquent. Je n’avais plus qu’à le constater, en effectuant la même besogne pratiquement chaque semaine. Mais il n’y a pas que le vin.

Le tabac aussi transite régulièrement par Oum Tboul : ainsi ce sont des cigarettes de marque Rym qui passent en Tunisie pour devenir des cigarettes de marque 20 Mars International. Là aussi, j’ai eu droit à ce genre de surprise, puisque c’est tout une organisation qui existe chez nos voisins de l’Est. Mais peu à peu, j’ai voulu m’extirper de tout cela. Je voulais rester un honnête citoyen et un honnête fonctionnaire. L’été, la situation est commune à toutes les zones frontalières. Files d’attente interminables et passe-droits qui ont de beaux jours devant eux. Bien entendu, tout est facilité pour le passage d’une quelconque «personnalité» telle qu’un wali, un chef de daïra ou un élu, voire un militaire.

«Affaires»

Mais lorsque telle «personnalité» franchit la frontière avec en sa possession une quantité importante de shit, j’avoue que j’en ai encore la nausée. De l’autre côté, ils sont parfaitement au courant de ce qui se trame à Oum Tboul. Bien sûr, je suis obligé d’obéir à certains «ordres» émanant de ma hiérarchie. Mais là où le bât blesse, c’est lorsqu’on te menace de retenues sur salaire si tu n’obtempères pas. Combien de fois j’ai eu droit à ce genre de menaces ? Je ne peux plus les compter, tellement je me suis compromis dans différentes «affaires», comme nous disons dans notre jargon. Pour les véhicules, il existe une filière inter-douanière algéo-tunisienne.

La première fois que j’ai vu ça, je n’en croyais pas mes yeux. C’était au cours de l’automne 2010. Mon supérieur me demande de l’accompagner pour une personne désirant se rendre en Tunisie. Puis, nous nous retrouvons sur une espèce de no man’s land où le véhicule immatriculé généralement 23 (Annaba) ou 36 (El Tarf), se voit gratifié d’une plaque d’immatriculation tunisienne, d’une carte grise tunisienne et d’une assurance tunisienne… apportées par des collègues tunisiens venus nous rejoindre. Tout ce qui se passe en Tunisie depuis la révolution n’arrange rien du tout, au contraire.

khatina la prévention

Ce «job» fait de plus en plus d’émules de l’autre côté. Des cas comme celui-ci, j’en ai côtoyés une bonne vingtaine, et paraît-il, ils commencent à faire des émules du côté de Heddada (wilaya de Souk Ahras) ou de Bouchebka.
A ce moment-là, je commençais à être dégoûté de ce métier. Ouellit nakrah hayeti ya s’haïbi. Une tomobile* qui devient une karahba**, le plus normalement du monde sans aucun contrôle légal, je dis bien légal, c’est bien la preuve que notre métier et notre corporation, qu’elle soit algérienne ou tunisienne, ne servent absolument à rien. Souvent, j’ai voulu démissionner, mais voilà, j’ai une famille à nourrir, mon épouse ne travaille pas et mes enfants sont encore scolarisés. Plusieurs de mes collègues et amis sont comme moi, dans l’engrenage.

La zetla, importée du Maroc, transite plutôt bien par ici, même si, de temps en temps, on organise des saisies, mais ça, c’est juste pour la publicité. Khatina la prévention. D’ailleurs, certains de mes supérieurs aident les trafiquant moyennant quelques petits avantages pour leur consommation personnelle. Même chose côté tunisien. Un nouveau phénomène est en train de prendre une ampleur sans précédent : le trafic de femmes, le trafic de prostituées. De jeunes femmes sont envoyées dans les complexes touristiques tunisiens pour «gagner» leur vie. Et souvent, ce sont nos supérieurs qui jouent les intermédiaires pour, une fois de plus, des «personnalités».

J’ai eu même droit à deux chefs de daïra qui voulaient s’approvisionner en femmes pour un séjour tunisien. Des femmes, je devrais dire des filles, tant elles respirent la jeunesse. Au début, elles étaient exploitées à proximité du côté de Tabarka, mais de plus en plus le réseau s’étend à la capitale tunisienne et aux stations balnéaires, telles que Hammamet, Sousse ou Monastir.
La prostitution est favorisée comme ça. Et puis redjela taâna sont plutôt chauvins, ils préfèrent la «chair» de chez nous. Généralement, elles sont originaires de Annaba, Guelma et Souk Ahras, jamais de la wilaya d’El Tarf, peut-être que pour ces dernières, elles doivent transiter par Heddada, je l’ignore pour le moment. J’ai vu des véhicules remplis les transporter.
Bien entendu, l’obtention de leurs passeports leur a été grandement facilitée, de même que la fameuse autorisation parentale pour les mineures, et elles sont nombreuses.
C’est tout un business qui court autour de ce trafic de femmes, car c’est bien d’un trafic qu’il s’agit, et il prend de l’ampleur à tel point que même certains walis seraient mêlés, mais là, je ne peux pas le prouver, je l’ai juste entendu par certains collègues.

Imams

Une chose est sûre, des imams ont été mêlés à ce genre de choses. Des imams qui soi-disant sont des hommes de religion, respectables, et qui vont passer du bon temps avec, hachak, des putes formées sur le tas par nos supérieurs hiérarchiques.
Evidemment, mes supérieurs sont entièrement blanchis et ils continueront à faire subir la hogra à nos compatriotes qui souhaitent séjourner en Tunisie ou qui rentrent au pays. Là-dessus, rien de nouveau, au contraire. Mais, Oum Tboul, c’est sûr, est un poste-frontière hors du commun, où tout peut passer, moyennant une certaine complicité et surtout de gros sous. Il est devenu le paradis des passe-droits.

*tomobile : l’automobile, la voiture en parler algérien
**karahba : l’automobile, la voiture en parler tunisien


Noël Boussaha

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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 27 Déc 2012, 15:55

Les hôpitaux paralysés pendant trois jours



Grève nationale des paramédicaux

Les paramédicaux ont entamé hier une grève de trois jours. D’après Lounis Ghachi, président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le taux de suivi de ce débrayage est estimé à 90% à l’échelle nationale. Un service minimum est tout de même assuré. Durant la matinée d’hier, les paramédicaux avaient tenu des sit-in au niveau des hôpitaux.

Dans la capitale, «la grève a été suivie à99%», déclare M. Ghachi. Bien qu’un service minimum soit assuré au centre de soins de proximité de Mohammadia, l’effectif paramédical a répondu favorablement à cette grève. Les infirmiers portent tous des brassards sur lesquels est écrit : «Nous sommes en grève.» En plus des revendications socioprofessionnelles, les infirmiers dénoncent le manque flagrant de médicaments. «J’ai acheté des compresses stérilisées. Avant d’aller changer le pansement dans ce centre de soins (Mohammadia).Quand l’infirmière a terminé de nettoyer ma plaie, elle m’a demandé si j’avais acheté aussi le sparadrap», témoigne une citoyenne habitant les Bananiers.

Et de poursuivre : «L’infirmière s’est procuré du sparadrap chez une autre malade ayant subi récemment une intervention chirurgicale et qui se soigne régulièrement au niveau de ce centre médical», révèle notre interlocutrice.

Même constat au niveau de la polyclinique Bouchenafa à Belcourt. Pas de médicaments, pas d’instruments permettant de prodiguer les premiers soins. Les infirmiers se retrouvent seuls à gérer la colère des citoyens qui n’arrivent pas à admettre que les centres médicaux manquent de médicaments.

Le corps paramédical appelle au vrai dialogue avec la tutelle. A présent, «même le versement des salaires accuse un retard. On n’a rien compris. Il y a des administrations qui disent qu’elles n’ont pas de budget. Cela n’est jamais arrivé dans les annales du secteur de la santé», regrette M. Ghachi. «Nous demandons l’ouverture d’un vrai dialogue», répète-t-il. Le conseil national extraordinaire est attendu pour la mi-janvier. S’il n’y a pas de réponse favorable, les paramédicaux opteront pour une grève cyclique, pour rappel, ils représentent 50% des effectifs des hôpitaux.

Djedjiga Rahmani
EL WATAN 25 12 2012

——————————————

Le débrayage largement suivi à l’Est du pays



le 25.12.12 | 10h00


A Batna, le personnel paramédical de la wilaya a répondu à l’appel à la grève nationale initié par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).


En effet, plus d’une centaine d’infirmiers grévistes ont occupé, hier matin, la grande cour du CHU Benflis Touhami de Batna. Selon le secrétaire général de wilaya du SAP, Kamel Guedour, ce mouvement de protestation a été suivi à hauteur de 80%. Trois jours de débrayage sont prévus. «Si la tutelle réagit positivement à nos revendications, on interrompra le mouvement instantanément», a affirmé notre interlocuteur. Les revendications concernent pour la plupart le statut et les primes des paramédicaux, ainsi que le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale. Il est à rappeler que le ministre de la Santé et de la Population, lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya, avait promis, selon M. Guedour, de régler cette dernière revendication.

En réponse aux questions d’El Watan concernant les problèmes du secteur paramédical local, notre interlocuteur a affirmé que «tout allait bien». Or, selon des indiscrétions, ce secteur souffre d’un malaise caractérisé par l’absentéisme et les mauvaises prestations dans l’assistance des malades.

A Mila, le mot d’ordre de grève de trois jours (24, 25 et 26 décembre) initié par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a été massivement suivi, hier, dans l’ensemble des établissements sanitaires de la wilaya. Selon Tahar Mehat, président du bureau de wilaya de cette formation syndicale, le taux de débrayage affiché à la mi-journée était de l’ordre de 87,21%. «Les adhérents du SAP, dont le nombre global dépasse les 600, ont, à travers leur mobilisation, grandement contribué à la réussite de ce mouvement de protestation pour la satisfaction de leurs revendications et faire pression sur la tutelle, qui continue à renier ses engagements», souligne notre interlocuteur.

Sami Methni et M. Boumelih






DzActiviste.info Publié le mer 26 déc 2012


Des travailleurs grévistes du chantier du métro d’Alger poursuivis en justice



Licenciés suite à un mouvement de protestation
Des travailleurs grévistes du chantier du métro d’Alger poursuivis en justice


Des travailleurs Groupe du Métro d’Alger-Centre (GMAC), en sit‑in depuis samedi devant leur chantier de la place des Martyrs, sont poursuivis en justice pour des menaces qu’ils auraient proférées à l’encontre des responsables de leur direction, indique à TSA, Mohamed Lamine Djeddis, responsable de la section syndicale des travailleurs, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). « Le procès aura lieu demain au tribunal de Baïnem. Ils cherchent à justifier notre licenciement et à nous interdire de poursuivre notre sit‑in devant le chantier », a‑t‑il expliqué.

Les travailleurs, parmi lesquels des ferrailleurs, des soudeurs et des ingénieurs, sont en grève depuis le 21 novembre dernier pour faire aboutir leurs revendications, dont « l’indemnité de départ », « l’indemnité pour femme au foyer » et la « retarification des heures supplémentaires », selon lui.

La grève a été décidée après une vaine tentative de dialogue avec les entreprises portugaises du GMAC pour lesquelles ils travaillent, a indiqué M. Djeddis. « Nous avons déposé notre plate‑forme de revendications avant la grève. Ensuite, nous avons donné un préavis de dix jours. Ils ont saisi la justice dès le début de la grève […] Le tribunal s’est prononcé pour l’arrêt de la grève. On a fait appel », a‑t‑il précisé.

M. Djeddis affirme que le protestataires ont déjà contacté le ministère du Travail et l’inspection du travail mais qu’ils n’ont eu aucune réponse. Dans la matinée de ce mardi, certains d’entre eux se sont déplacés à la Centrale syndicale pour la sensibiliser à leur cause. Plus de 100 travailleurs ont été licenciés, selon le syndicaliste.

Hadjer Guenanfa
TSA 25 12 2012
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 27 Déc 2012, 16:12

DjurDjura a écrit:
Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité

La marche pacifique des gardes communaux de Blida vers Alger a été réprimée avec canons à eau et forces anti-émeute, la population a tiré avec des pierres sur les policiers quand ils ont vu les manifestants se faire réprimer
Photos prises par le RDLD — 09/07/2012 مسيرة سلمية للحرس البلدي تقمع في بئر خادم (47 photos)



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vIA RESEAU FACEBOOK



Le proces pour avoir manifeste est arrive


Une peine de 6 mois de prison avec sursis

43 gardes communaux condamnés hier




le 27.12.12 | 10h00





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Six mois de prison avec sursis est la peine prononcée, hier, par le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) à l’encontre de 43 gardes communaux qui avaient participé à la marche de Blida à Alger, le 9 juillet dernier. La défense a décidé de faire appel.



Les 43 gardes communaux sont poursuivis pour «attroupement armé, agression contre des agents de police et fermeture de la voie publique», selon les dispositions des articles 97, 98, 144 et 444 bis du code pénal. La défense des gardes communaux a été assurée par 3 avocats de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH aile Benissad) et 3 autres issus du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH).

Avant le verdict, les avocats des gardes communaux ont relevé, lors de la plaidoirie, des anomalies dans les charges d’accusation.
Pour maître Amine Sidhoum, «il y a non-respect de l’article 97 qui définit l’attroupement armé et celui qui définit les éléments constitutifs de l’infraction».
Et d’expliquer : «La réquisition de la wilaya d’Alger a été signifiée par le secrétaire général de la wilaya, alors qu’il n’est pas habilité à le faire. C’est le wali d’Alger qui peut ordonner à la force publique d’intervenir.»

En outre, les avocats affirment que «les 34 policiers blessés n’ont jamais été auditionnés, puisque aucun document ne le prouve et aucun certificat médical n’a été établi pour prouver l’acte d’agression».

Dans ce sillage, les mêmes défenseurs indiquent que «l’accusation de fermeture de la voie publique n’est pas véridique, puisque ce sont les policiers qui ont bloqué la circulation». «Les gardes communaux marchaient en bordure de l’autoroute et une fois arrivés près de Birkhadem, ce sont les agents de la police qui ont bloqué la circulation», soutient

Me Dabouz. Me Sid Ali Boudiaf estime de son côté qu’«il est malheureux de constater, en 2012, la poursuite par la justice algérienne de patriotes qui ont combattu le terrorisme durant les années 1990». «Ils ont tout abandonné pour leur patrie, ils ne méritent pas ce sort», d it-il.

Me Salah Dabouz revient à la charge et rappelle que «les gardes communaux se sont déplacés de Blida sans leurs armes, pour que la marche se déroule d’une manière pacifiques et sans incident, afin de faire valoir leurs droits et concrétiser leur charte de revendications». Sur un autre chapitre, il ajoute que «l’interdiction de la marche en direction d’Alger ne figure pas dans la note signée par le secrétaire général de la wilaya».

Notons que dans la matinée, plus d’une centaine de gardes communaux se sont rassemblés devant le tribunal de Bir Mourad Raïs pour apporter un soutien moral et indéfectible à leurs collègues.

Selon Ali Lahlou, l’un des délégués nationaux, «les autorités veulent, à travers ce procès, nous réduire au silence et à abandonner notre lutte pour arracher nos droits les plus élémentaires». 


Mehdi Bsikri
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Re: Algérie

Messagede altersocial » 29 Déc 2012, 16:56

Conférence sur l’expérience algérienne, rapide retour.

Nous ne pouvons que remercier Mohammed Harbi d’avoir accepté notre invitation à animer une conférence sur l’étendue, et surtout les limites de ce qu’on appelle l’expérience de l’autogestion en Algérie après 1962. C’est en tant que camarade, à destination d’un public militant que ce spécialiste de l’Algérie contemporaine qui se montre peu dans les colloques et rencontres en cette année du 50ème anniversaire de l’indépendance, a voulu nous parler. Commençant par expliquer comment, et surtout pourquoi , il avait accepté d’être conseiller de la présidence Ben Bella (pour faire avancer le dossier de l’autogestion), il a commencé par dresser un portrait de l’Algérie au sortir de l’indépendance : pays bouleversé, paupérisé, désorganisé par la guerre, mais dans lequel les structures de l’administration coloniale– malgré le changement de personnes quand il y en avait – sont demeurées intactes. De façon très vivante, utilisant textes, rapports d’enquête, anecdotes, il a montré les énormes résistances à l’autogestion, venant aussi bien des ennemis déclarés (militaires, bureaucrates, bourgeois anciens et nouveaux) que du poids d’une tradition de subordination, de décennies de soumission.

Visiblement cette démythification de la réalité de l’autogestion en Algérie a nourri des questions et interventions de la salle. Comment expliquer que le peuple, dans l’intérêt de qui devrait être l’autogestion, ne s’en soit pas emparé ? N’était-ce pas parce que c’est du sommet, profitant de l’urgence pour répondre à l’occupation désordonnée des biens vacants, qu’une minorité, avant-garde restreinte a tenté de la mettre en œuvre ? A la question, peut-on parler d’un échec, Mohammed Harbi répondit d’une manière un tantinet provocatrice qu’il n’y a pas eu échec d’une expérience qui n’avait pas réellement commencé. Sans doute, évoquée à la fin, la comparaison avec l’expérience Yougoslave portée dans d’autres conditions politiques, avec un parti dominant et un Etat qui l’ont malgré tout portée, serait à approfondir.

Il reste ensuite à voir ce qui dans ces expériences historiques demeure actuel, en apprenant notamment des échecs, et résistances à l’autogestion. Sans nul doute qu’il ne suffit pas d’un volontarisme d’en haut répondant à des initiatives spontanées éparpillées. Créer des conditions favorables au préalable est déjà un enjeu. Briser les habitudes de soumission en permettant aux expériences d’organisation démocratiques des mouvements sociaux, aux expériences coopératives, autogestionnaires aussi minimes soient-elles de se développer est de ce point de vue là, peut-être insuffisant, en tous cas essentiel.

Nous mettrons en ligne de larges extraits audio de la conférence au plus vite.
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 02 Jan 2013, 15:43

Ouargla: affrontements entre chômeurs et policiers dans le centre-ville (Actualisé)








Hadjer Guenanfa


Actualisé à 14 h 35 –
Des affrontements opposent depuis une demi‑heure dans le centre‑ville de Ouargla des chômeurs aux forces de l’ordre qui utilisent des matraques et bombes lacrymogènes pour les disperser, selon Tahar Belabès. Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police, selon la même source.

Depuis la matinée de ce mercredi 2 janvier, plusieurs centaines de jeunes chômeurs bloquent le centreville de Ouargla pour protester contre la gestion de l’emploi dans cette ville pétrolière du sud du pays, a‑t‑on appris auprès de Tahar Belabès, du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC).



« Les routes ont été coupées à la circulation et la majorité des magasins et cafés sont actuellement fermés. Nous revendiquons le départ de tous les responsables locaux du secteur de l’emploi et même celui du ministre Tayeb Louh », précise‑t‑il.
Avant d’ajouter : « Nous demandons au gouvernement la mise en place d’une cellule de crise pour instaurer le dialogue avec les chômeurs ».



Les forces de l’ordre dépêchées sur place dans la matinée, ont empêché les manifestants de bloquer la circulation. «À chaque fois qu’on bloque une route, ils interviennent pour la rouvrir et rétablir la circulation », indique Tahar Belabès.


TSA


Risque d’attentats kamikaze à Bouira : les services de sécurité en alerte maximale


Alerte rouge à Bouira.
Depuis samedi soir, les unités de la police et de la gendarmerie sont sur le qui‑vive dans cette wilaya pour prévenir d’éventuels attentats en cette période de fêtes de fin d’année, a‑t‑on appris de sources sécuritaires. En même temps, les forces de l’ANP ont lancé des opérations de ratissage dans les zones montagneuses des wilayas limitrophes, Bordj Bou Arreridj, Béjaïa et Tizi Ouzou.



Les services de sécurité de Bouira ont reçu un télégramme sécuritaire urgent les mettant en garde contre des risques d' attentats suicide dans le centre‑ville et leur demandant de prendre les mesures nécessaires pour faire avorter tout projet d’attaque terroriste contre les édifices publics et les casernes des services de sécurité.



Les forces de l’ordre se sont fortement déployées sur les différentes routes menant au centre‑ville et multiplient les opérations de contrôle des véhicules pour empêcher l’infiltration de terroristes en ville. Les militaires ont également reçu des ordres pour se tenir prêts à intervenir en cas d’attaque et de multiplier les sorties sur le terrain pour empêcher le déplacement des éléments des groupes armés.



In TSA


PAS DE GAZ DE SHISTE EN ALGERIE COMME AILLEURS, MESSIEURS LES POLITIQUES FRANCAIS L'ALGERIE N'EST PLUS VOTRE COLONIE, PAS D'EXPERIMENTATIONS DE GAZ DE SCHISTE SUR NOTRE SOL NOUS NE SOMMES PAS VOS COBAYES..................

L’opposition à l’exploitation des gaz de schiste tente de s’organiser en Algérie et au Maghreb


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L’exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique de plus en plus redoutée au Maghreb.



Contrairement aux prédictions de l’hebdomadaire français Le Point, nombre de collectifs algériens ont réagi aux récentes révélations sur un futur accord autorisant des recherches françaises en Algérie sur des « alternatives à la fracturation hydraulique » pour l’exploitation des gaz de schiste. Ailleurs au Maghreb aussi, les militants de l’environnement et des droits citoyens sont animés de la même volonté d’empêcher la « catastrophe environnementale » que provoquerait, selon eux, l’exploitation de cette problématique source d’énergie.


La révélation, mi-décembre dernier, par la presse française, d'un futur accord permettant à la France d'expérimenter, sur le territoire algérien, une « alternative à la fracturation hydraulique» pour l’exploitation du gaz de schiste a suscité une vague de protestation en Algérie.
Cette contestation s’est manifestée sous la forme de communiqués, de déclarations et d’appels émanant de personnalités publiques mais surtout de collectifs mobilisés de longue date contre la très problématique exploitation de cette source d’énergie et dont cette révélation est venu resserrer les rangs.

« Les Algériens ne risquent pas de râler », prédisait l'hebdomadaire français Le Point dans un court article paru le 20 décembre. Le démenti ne s'est pas fait attendre. Le jour même, dans un article intitulé « Gaz de schiste : la France les exploitera en Algérie » publié sur son blog, le Collectif national pour les libertés citoyennes (CNLC) réagissait aux « confidences » du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, révélées par Le Point. Dénonçant une « perspective scandaleuse et condamnable », il a mis en doute l'existence d'une technique « alternative à la fracturation hydraulique » qui a servi de justification à la décision de l'accord. Il a comparé les « recherches » envisagées » par avec les Français en Algérie aux essais nucléaires français à Reggane, dans le Sahara algérien ; en 1960
« Nous refusons que l'Algérie soit un champ d'expérimentation sous prétexte que la fracturation hydraulique horizontale est interdite en France », martèle le porte-parole du CNCL, Kader Affak. « Nous nous sommes mobilisés dans le but de débattre d'un plan d'action pour nous opposer aux projets d'exploitation du gaz de schiste qui révèle toute l'opacité entourant la pratique du pouvoir », explique-t-il.



Appel au vote d’une loi interdisant l’exploitation du gaz de schiste

Les premières réactions à chaud passées, une déclaration paraissait deux jours plus tard appelant à une « loi interdisant définitivement toute fracturation hydraulique ». Signée à Oran à l'issue d'une conférence ayant pour thème « la problématique du gaz de schiste entre le droit à l’information et le droit à la décision », cette déclaration avait été initiée par le Collectif euromaghrébin anti-gaz de schiste. Elle prenait acte des deux forages d’exploration exécutés par la société Sonatrach appelant à l’annulation des permis les autorisant.

« Cette déclaration publique s'inscrit dans la droite ligne de nos activités », explique Moussa Kacem, coordinateur de ce collectif. « (Notre) mouvement a commencé en juin 2012 par une pétition contre le lancement du premier forage de gaz de schiste dans le bassin de l'Ahnet. Puis nous sommes entrés en contact avec des activistes anti-gaz de schiste au Maghreb et en Europe et nous avons organisé plusieurs rencontres et conférences », poursuit cet enseignant à l'Université d'Oran, spécialiste en environnement, mines et carrières.

Outre le travail de terrain, le Collectif, animé par une cinquantaine de personnes en Algérie et soutenu par plusieurs ONG françaises, publie régulièrement, sur son blog, des articles et vidéos de la presse nationale et internationale sur la question de l’exploitation du gaz de schiste.

Mobilisation maghrébine



Des voix s'élèvent contre l’exploitation du gaz de schiste au Maroc et en Tunisie aussi. Les militants de cette cause environnementale tentent de se rassembler sur le web en priorité mais aussi d’organiser des activités communes dès que l'occasion s’en présente.

Ainsi, le 8 décembre dernier, une Conférence maghrébine pour lutter contre la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste s'est-elle tenue à Oujda, au Maroc. Organisée par l'association Espace de solidarité et de coopération de l’oriental (ESCO), elle s'est achevée par une déclaration affirmant une « ferme opposition à l’emploi de la technologie de fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste au Maghreb et ailleurs ». Elle a appelé « les gouvernements des pays maghrébins à opter pour le principe de précaution (…) et pour un mix énergétique respectueux de l’environnement et de la santé publique, humaine et animale ».

« La déclaration de la Conférence maghrébine d’Oujda est née dans ce climat de concertation et d’échange entre nos amis maghrébins », r aconte Mohamed Benata, président de l'ESCO qui tente de mobiliser la société civile marocaine, par le biais des réseaux sociaux, d'Internet et de campagnes d'information.

Lire aussi : « Gaz de schiste : une confidence de Fabius sur un accord avec l’Algérie fait des vagues »


Maghreb emergent
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 03 Jan 2013, 16:18

Comité National Pour la défense Des Droit des chômeurs : Communiqué.


par Nassima Guettal, jeudi 3 janvier 2013, 10:08 ·
.



C’est avec consternation que le Comité National Pour la défense Des Droit des chômeurs a appris l’arrestation de plusieurs chômeurs et membres la section de notre comité dans la wilaya d’Ouargla, sous prétexte de «troubles à l’ordre public et incitation à attroupement ».

Le CNDDC rappelle a l’opinion publique que les rassemblements pacifiques des chômeurs de la région d’Ouargla est due essentiellement a la politique d’exclusion et de ségrégation prônés par les responsables en charge du secteur et des acteurs économiques vis-à-vis des enfants de cette région.

Le seule tort des ces demandeurs d’emplois, c’est de s’organiser pour exiger :


-Un travail décent pour toutes et tous.

-Une allocation chômage a hauteur de 50% du SNMG.

-Associer les comités chômeurs dans la distribution des offres d’emplois.

Le Comité National Pour la défense Des Droit des chômeurs considère que cette énième arrestation de nos animateurs et du coordinateur national Tahar Bellabes est une autre atteinte au droit à l’organisation et de manifestations consacrées par les textes fondamentaux du pays.

Le CNDDC exige la libération immédiate et inconditionnelle de nos camarades arrêtés arbitrairement.

Le CNDDC appelle toutes les organisations syndicales, partis politiques, associations et tous les Citoyens à se solidariser avec notre lutte et exiger la libération de nos camarades arbitrairement arrêtés.



PlLe bureau exécutif

Samir Larabi



Algérie : Le coordinateur du comité des chômeurs, Tahar Belabass, arrêté!

KalimaDZ dans ACTUALITE le 2 janvier 2013 22 h 26 min / no comments


Image



Tahar Belabès, coordinateur du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC), ainsi qu’une trentaine de chômeurs, ont été arrêtés par la police, vers 15 h 30.

Tahar Belabbass est détenu au poste de la police judiciaire à Hai Ennasr, avec l’accusation de troubles à l’ordre public et d’incitation à attroupement. Il sera présenté demain, jeudi 3 janvier au procureur. La (CNDDC) avait appelé à des manifestations pacifiques pour réclamer un travail et de la dignité pour les jeunes chômeurs. L’OADH dénonce avec une extrême rigueur ces arrestations qui contreviennent aux lois en Algérie et aux traités internationaux ratifiés par l’Algérie. L’OADH apporte son total soutien aux chômeurs arrêtés et notamment à Tahar Belabbes et annonce qu’il portera devant les institutions, nationales et internationales ce harcèlement des militants. L’OADH, rappelle, une fois encore, que les autorités algériennes doivent respecter leurs propres lois ainsi que les lois internationales qu’elles ont ratifiées et qu’ils auront à rendre des comptes des dépassements envers les citoyens et de leur politiques d’harcèlement et d’intimidations des militants.

L’OADH organisera et soutiendra toute action de mobilisation visant à obtenir la libération de Tahar Belabass.

L’OADH, le 02 janvier 2013.
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