Espagne

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Messagede Pïérô » 03 Avr 2014, 01:44

Dans l’Espagne d’aujourd’hui « il y a des gens qui sont prêts à vendre leur foie pour survivre »
– « 16% de la population souffre de malnutrition »
http://danactu-resistance.over-blog.com ... ition.html


Relance en Espagne ? Contrepied d’une vaste déconnade
http://www.tantquil.net/2014/03/03/rela ... deconnade/

Relance en Espagne deuxième partie : La réorientation
http://www.tantquil.net/2014/03/26/rela ... ientation/
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Messagede bipbip » 22 Avr 2014, 01:21

Élans protestataires et maintien de l’ordre en Espagne

Face à un bouillonnement populaire et à une population qui voit chaque jour l’insuffisance des solidarités héritées du mouvement « indignados », l’Etat ne chôme pas. C’est que la « relance » ne va pas donner à bouffer à tous ces pauvres qui ont toujours moins de thunes. Elle ne va pas loger tous ces gens qui voient les grues détruire des logements vides.

Alors, depuis la dernière grande journée de grève (14 novembre 2012), des outils de maintien de l’ordre sans précédent ont été mis en place.

... http://www.paroleslibres.lautre.net/spi ... rticle1669
et source là si le texte apparait : http://www.tantquil.net/2014/04/16/elan ... n-espagne/
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Re: Espagne

Messagede Pïérô » 29 Mai 2014, 00:34

Espagne. Trois ans d’indignation: du 15M aux marches de la dignité

Par Jaime Pastor

Nous avons célébré ces derniers jours le troisième anniversaire du 15M [Mouvement des Indignés]. Il a été possible, au sein de divers forums de réflexion, de se souvenir de l’Evénément qui a donné lieu à un nouveau cycle de protestations et, avec celles-ci, à une «expansion du champ du possible», recréant un espace public vaste et pluriel pour l’action politique en dehors de ce qui se limite à l’institutionnel.

C’est ainsi que naquirent une série d’initiatives, qui formèrent une symbiose croissante entre les réseaux sociaux, les places et les rues de tant de lieux, avec des destinées diverses, mais toutes firent apparaître à la lumière que quelque chose était en train de changer dans le paysage et le climat politiques, en opposition à la novlangue d’un pouvoir obstiné à implanter dans l’esprit des gens la culture du cynisme, la crainte et la résignation.

Des slogans tels que: «Nous ne sommes pas une marchandise des politiciens et des banquiers»; «ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie»; «Ils ne nous représentent pas»; «Démocratie réelle maintenant» constituent à peine quelques exemples du nouveau discours nouveau qui surgit de cette contestation de la culture politique de la «Transición» [de 1975 à 1978], du régime de 1978 et de la «classe politique» corrompue. Une dénonciation qui est accompagnée par les faits, les actes, par la démonstration qu’une «autre politique et une autre façon de la réaliser est possible», bien que ce qui donne le plus grand impact au mouvement est ceci: la pratique d’une démocratie sous forme d’assemblées incluantes et sans leadership, ainsi que d’un répertoire de formes d’actions diverses, innovatrices ainsi que non violentes et pouvant, parfois provoquer des «nuisances disruptives». Tour cela à partir d’une revendication d’autonomie face aux organisations politiques, syndicales et sociales anciennes ou nouvelles, avec un côté controversé comme si tout surgissait de nulle part, mais avec une volonté saine de «réinventer» la construction de nouveaux sujets collectifs.

Depuis lors se mit en marche un cycle intense de mobilisations, avec des moments forts et d’autres de reflux, mais avec une confiance croissante que «oui, on peut» lutter contre le coup d’Etat financier réalisé avec pour prétexte: faire face à la «crise». Ainsi qu’il a déjà été écrit et reconnu dans différents milieux, peut-être que la convergence entre les activistes du 15M avec la Plateforme des personnes affectées par les hypothèques (PAH) aura été jusqu’ici le meilleur exemple de succès partagé, qui n’a pas donné de résultats substantiels sur le plan légal [voir su ce site l’article publié en date du 7 mars 2013], mais bel est bien important au plan de la délégitimation de la politique des expulsions de logement et de la légitimation de formes de contestation de «l’ordre» moins courantes, comme les escraches [actions directes citoyennes].

Suivirent ensuite la Coordination du 25S [manifestions visant à encercler le Palais du Congrès à Madrid, le 25 septembre 2012], avec son début ascendant et son déclin relatif ensuite, les Mareas [marées]: la Verte [dans le secteur de l’éducation], la Blanche (sans doute la plus importante et qui fut victorieuse dans le cas de la Communauté de Madrid, à propos de la lutte contre la privatisation de la santé), mais aussi, plus récemment, la Grenade de la jeunesse exilée [sur ces deux dernières, voir différents articles en janvier, février et avril 2014 dans la rubrique Espagne de notre site]; la Marée citoyenne, essai de convergence de différentes mareas et mouvements (avec la manifestation du 23 février 2013 «contre les coupes et pour une véritable démocratie» comme nouveau signe de ralliement) ou encore le «dehors la mafia», le 5 octobre 2013. En parallèle avec une multitude d’activités de tout ordre, y compris de nouveaux laboratoires d’une «politique anticipatrice» d’un autre monde possible, avec un secteur de l’économie sociale, solidaire, de redistribution des soins et écologiques en hausse.

Au cours de la dernière année, si la structure organisée des Assemblées du 15M s’est affaiblie en de nombreux endroits, il n’en demeure pas moins que nombre de ces assemblées, réseaux, commissions, groupes de travail et moyens de communication (comme le journal des assemblées 15M de Madrid www.madrid15m.org) n’ont pas cessé de fonctionner, de se coordonner et, surtout, de dialoguer de manière coopérative durant tout ce temps.

Malgré tout, il faut reconnaître que la convergence de ce mouvement avec les Mareas n’est pas parvenue à rompre le bloc institutionnel d’un régime qui, au moyen de sa contre-réforme exprès de l’article 135 de la Constitution de 1978 en plein mois d’août 2011 et, plus tard, lorsque le Parti Populaire (PP) a obtenu la majorité parlementaire en novembre 2011, a bétonné sa thérapie de choc au service de la dictature de la dette. Une politique qui a été accompagnée d’une réaffirmation néoconservatrice (loi contre l’avortement, loi Wert [de vastes contre-réformes dans l’éducation, adoptées en novembre 2013 avec les voix du seul PP], néocentraliste [s’opposant à l’autonomie des différentes communautés composant l’Etat espagnol, en particulier vis-à-vis de la Catalogne] et autoritaire. Une politique qui tente, sous des formes anciennes et nouvelles – comme la «bureaurépression» et, maintenant, la «loi bâillon» annoncée [1] – de semer la peur de protester. En résumé, un projet de refondation du régime dans le cadre d’une Union européenne (UE) qui fait déjà la démonstration, sans ménagements, de son visage toujours plus antidémocratique et «austéritaire», éloignant ainsi toute illusion d’une «régénération» interne.

Face à ce «tournant», les efforts pour donner une réponse commune contre la «Troïka» (FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne) en alliance avec des réseaux semblables au Portugal, en Grèce et en Italie, reflétés surtout par la journée du 1er juin 2013 (Peuples unis contre la Troïka) ne produisirent pas non plus de résultats prometteurs. C’est ainsi que l’on constata la difficulté de passer à une échelle plus grande que le niveau national [de l’Etat national], malgré la perception croissante que les gouvernements respectifs – avec leurs «sauvetages» des spéculateurs – sont au service des diktats de la Troïka et, par conséquent, celle-ci est «l’ennemi» contre lequel il faut également pointer.

« Oui, on peut… mais ils ne veulent pas; il faut les dégager ! »

Au milieu des réflexions sur les forces et les faiblesses de ce vaste espace créé par le 15M, il n’est pas surprenant que soit passé au premier plan le débat sur la nécessité ou non que le pouvoir social dont se sont dotés les nouveaux acteurs et actrices, individuels et collectifs, soit accompagné de nouveaux outils politiques qui, sans prétendre «représenter» le 15M, puissent être utilisés pour défier le gouvernement et le régime bipartisan [PP et PSOE] sur le plan institutionnel et, par conséquent, électoral. Il s’agit en réalité de la discussion visant à savoir si l’intervention dans les combats électoraux peut aider ou non à faire des pas en avant en direction d’un processus «destituant» de ce régime «sans se tromper et sans se dénaturer» ainsi que le recommandait Manuel Sacristán devant des tests semblables. En ce domaine nous faisons face à la division suivante d’opinons, et avec des initiatives comme celles du Partido X et de Podemos – avec les élections européennes comme premier banc d’essai – disposées à répondre à cette préoccupation, cherchant à déstabiliser le système bipartisan actuel et à donner un nouveau souffle au pari en faveur d’une «démocratie réelle».

Simultanément, «l’effet de contagion» se poursuit et l’année 2014 débuta aussi avec l’irruption publique de la protestation du mouvement de quartier de Gamonal contre le projet urbanistique de la municipalité du PP de la ville de Burgos et son gel final. Un résultat qui ne fut pas étranger de la disposition à la solidarité immédiate de nombreux réseaux sociaux nés à la chaleur du 15M, démontrant ainsi qu’ils restent disponibles pour sortir de leur léthargie apparente à chaque fois qu’il a été nécessaire. C’est la crainte de la diffusion rapide de cette expérience – y compris sous la forme d’une violence contre des bâtiments, à laquelle dû recourir ce mouvement suite à l’épuisement de nombreuses formes d’action, dont un référendum alternatif – qui amena le PP à renoncer à ce projet.

Il faut espérer que cet exemple s’étendra et il existe déjà des symptômes clairs d’une renaissance d’un mouvement de voisins, de quartier, dans de nombre localités très différentes, comme Alcázar de San Juan avec son référendum contre la privatisation de l’eau comme expérience la plus proche dans le temps. C’est une donnée très prometteuse autant pour que les protestations – et propositions – puissent obtenir un meilleur ancrage social qu’en ce qu’elles préparent les élections municipales dans des conditions plus favorables non seulement pour revendiquer le droit à la ville mais également pour donner une crédibilité à l’horizon d’une rupture constituante [soua la forme d’une réelle assemblée constituante].

Parallèlement, depuis le milieu de l’année 2013, la convocation des Marches de la dignité entama son travail intense et étendu, avec le Sindicato Andaluz de Trabajadores (SAT) et les Campamentos Dignidad de Extremadura comme protagonistes, mais avec l’implication croissante de nombreuses organisations et réseaux sociaux de l’ensemble de l’Etat, dont les Assemblées du 15M et les luttes ouvrières en cours.

Leur convergence à Madrid le 22 mars 2014 [voir les divers articles, sur ce site, consacrés à cette mobilisation] dernier a été un succès indubitable en termes de participation, malheureusement assombri par l’opération répressive déchaînée par le gouvernement ce même jour. Devant ce boycott politique et médiatique, il est nécessaire de se souvenir que ces Marches – avec leurs objectifs de «Non au paiement de la dette; pas de coupes budgétaires supplémentaires; dehors les gouvernements de la Troïka; du pain, du travail et un toit pour toutes et tous» – ont marqué une nouvelle étape dans la mobilisation ainsi qu’en fixant certaines revendications communes qui, espérons-le, aurons une continuité lors d’initiatives futures, pouvant être si possible plus unitaires, comme l’appel pour le 21 juin prochain.

Une autre donnée positive de ces Marches aura été, à la différence de ce qui a été vécu jusqu’à maintenant en général au sein du 15M, la dimension plurinationale qu’elles ont eu grâce à la participation d’organisations catalanes, galiciennes et, bien que plus limitée, basques – quelque chose qui ne s’était plus vu depuis le mouvement contre l’OTAN [contre l’adhésion de l’Espagne, au début des années 1980] – et l’emploi des différentes langues de l’Etat pour leur convocation. Cette vision plurinationale et plurilingue à partir d’en bas se fait toujours plus pressante si l’on prend en compte le défi contre l’Etat réalisé depuis la Catalogne, avec l’annonce de la volonté de convoquer à une consultation, le 9 novembre prochain, sur son propre futur, ce qui implique l’option de l’indépendance. Etre capables de voir cette revendication démocratique comme une possibilité – et non comme une «menace» – pour frapper ensemble et affaiblir ainsi ce régime, étendant le droit à décider et la revendication de la souveraineté populaire à d’autres matières comme celui du refus du paiement de la dette, devrait être également la tâche du «mouvement des mouvements».

Nous nous trouvons donc dans une nouvelle phase, au sein de laquelle on peut espérer qu’elle se caractérisera par une forte accumulation de force collective et fera la démonstration que, face à l’épuisement du double récit sur lequel s’est appuyé jusqu’à aujourd’hui le bloc du pouvoir dominant – celui du régime intouchable de la Transition ainsi que le prétendu «modèle social» de l’Union européenne – il est possible de faire naître d’autres alternatives, ici et en Europe. (Publié le 19 mai 2014 sur le site de la revue Viento Sur. Traduction A l’Encontre.)


[1] Intitulée Loi de protection de la sécurité citoyenne; elle a été définie de «constitutionnalité douteuse» par le pouvoir judiciaire en mars 2014. Elle comprend une forte extension du pouvoir de la police, en particulier dans le cadre des interpellations de manifestant·e·s; outre l’attribution de compétences d’ordre policier aux forces de sécurité privées. (Réd. A l’Encontre)

http://alencontre.org/europe/espagne/es ... gnite.html
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Re: Espagne

Messagede spleenlancien » 29 Mai 2014, 15:06

De nouveaux incidents ont éclaté mercredi 28 mai à Barcelone, pour la troisième soirée consécutive, après l'évacuation du squat Can Vies situè dans un quartier populaire près de la gare de Sants

http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/ ... 50146.html
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 12 Juin 2014, 09:29

Barcelone : Emeute suite à l’expulsion du Centre Social Occupé et Autogéré Can Vies.

Le Centre Social Occupé et Autogéré Can Vies, propriété des Transportes Metropolitanos de Barcelona (TMB), situé dans le quartier de Sants à Barcelone, était un espace de rencontre autonome depuis 1997. Ce lieu a été expulsé hier, le 26 mai 2014, par les bataillons antiémeutes des mossos d’esquadra et les pompiers, malgré différentes stratégies mises en place par les occupants. A l’intérieur, certain-es s’étaient enchaîné-es dans des tunnels pour empêcher la démolition immédiate du bâtiment et ainsi gagner du temps pour la réponse à l’extérieur.

... http://sous-la-cendre.info/2501/barcelo ... e-can-vies



Can Vies comme révélateur

L’expulsion et le début de la destruction du Centre Social Autogéré Can Vies le lundi 26 mai, squatté depuis 17 ans dans le quartier de Sants à Barcelone a provoqué la colère et une mobilisation immédiate de milliers de personnes qui s’est poursuivie sans discontinuer plusieurs jours d’affilé et a contraint la municipalité à suspendre la destruction des bâtiments. Cette bataille est à la fois la défense d’un lieu okupé et beaucoup plus que ça.

... http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1535


CATALONIA : Can Vies – One Solution Reconstruction !
Après son expulsion, après sa destruction, la solidarité s’organise pour reconstruire le centre social occupé Can Vies à Barcelone !



http://rebellyon.info/?CATALONIA-Can-Vies-One-Solution


Retour sur l’expulsion de Can Vies à Barcelone

L’expulsion et le début de la destruction du Centre Social Autogéré Can Vies le lundi 26 mai, squatté depuis 17 ans dans le quartier de Sants à Barcelone a provoqué la colère et une mobilisation immédiate de milliers de personnes qui s’est poursuivie sans discontinuer plusieurs jours d’affilé et a contraint la municipalité à suspendre la destruction des bâtiments. Cette bataille est à la fois la défense d’un lieu occupé et beaucoup plus que ça.

... http://www.cnt-so.org/?Sur-l-expulsion-de-Can-Vies-a
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Re: Espagne

Messagede Pïérô » 17 Juin 2014, 02:26

Espagne. Ce qui ne se dit pas sur l’abdication du roi

L’abdication du monarque, désignant son fils Felipe à sa succession au titre de chef de l’Etat, a généré toute une série d’événements prévisibles. Parmi ceux-ci, le plus significatif et le plus important est la réponse unanime de l’establishment espagnol, le définissant comme l’accroissement des pouvoirs qui dominent les secteurs financiers et économiques du pays, les politiques qui gouvernent l’Etat ainsi que les idéologues et personnalités médiatiques qui promeuvent les valeurs qui le soutiennent, allant de l’Eglise aux moyens d’information et de propagande.

... http://alencontre.org/europe/espagne/es ... u-roi.html
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 21 Juin 2014, 11:38

Couronnement de Felipe VI : les manifestations républicaines interdites

Interdiction d’afficher ses convictions républicaines le jour du couronnement du nouveau roi d’Espagne Felipe VI. C’est la décision que le gouvernement espagnol a pris à la hâte, préoccupé par le mécontentement croissant d’une partie de la population qui réclame un référendum populaire sur la poursuite ou non de la monarchie parlementaire depuis l’abdication de Juan Carlos I, le 2 juin dernier. Entachée de scandales – les coûteux safaris pour chasser les éléphants du roi en Afrique, les présomptions de détournements de fonds publics par le gendre du roi, l’ancien joueur de handball Iñaki Urdangarin, avec la complicité de son épouse, l’infante Cristina –, la famille royale espagnole cristallise le ras-le-bol d’une partie des Espagnols envers une classe dirigeante et des institutions jugées au mieux inefficaces au pire corrompues.

... http://www.bastamag.net/Couronnement-de-Felipe-VI-les
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 27 Juin 2014, 12:10

Solidarite contre la repression Dans L'Etat Espagnol

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Re: Espagne

Messagede poussiere » 20 Juil 2014, 11:11

tv5 monde, loi sécurité citoyennehttp://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Espagne/p-28765-Espagne-une-loi-au-parfum-de-franquisme.htm Celui-ci prévoit pour des fait de manifestations des amendes sans jugement pouvant atteindre une soixantaine d'années du salaire minimum. :o :flic:
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Re: Espagne

Messagede Pïérô » 08 Sep 2014, 16:24

Espagne : liberté pour Alfonso, du quartier ouvrier de Vallecas à Madrid

Réseau syndical international de solidarité et de luttes

Les organisations membres du réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent les initiatives de la plate-forme pour la liberté d’Alfonso.

Alfonso est un jeune de 22 ans, voisin du quartier ouvrier de Vallecas à Madrid (Etat espagnol). Il a été arrêté lorsqu’il sortait de chez lui pour aller rejoindre le piquet de grève de son quartier lors de la grève générale européenne de 14 novembre 2012. Lors de cette journée de grève internationale à laquelle plusieurs de nos organisations appelaient, les salarié-es agissaient contre le chômage, contre les remises en cause des droits des travailleurs et des travailleuses, contre les mesures d’austérité, contre la privatisation de la santé, de l’éducation...
Une première journée de solidarité internationale avait permis de le faire sortir de prison après 56 jours d’enfermement.

Mais le 18 septembre aura lieu son procès. 5 ans et demi de prison sont demandés ! C’est insupportable, inadmissible et nous ne supporterons et n’admettrons pas !

A l’exemple de ce qui se passe dans beaucoup de pays, l’État espagnol réprime de plus en plus férocement toutes celles et tous ceux qui résistent, se révoltent, luttent, défendent leurs droits, construisent une société différente.
Concernant Alfonso, une série de mobilisations a été organisée dans son quartier et dans sa ville mais aussi dans le reste de l’État espagnol. Il s’agit maintenant de franchir un cap.

Une journée solidaire internationale est organisée 16 septembre prochain. Partout où c’est possible, le 16 septembre à 19 heures nous nous rassemblerons et ferons connaître notre action collective internationale :
- Liberté pour Alfonso !
- Pour la liberté et le retrait des accusations contre toutes les personnes réprimées pour
leur participation à des mouvements sociaux, syndicaux, politiques.
- Un coup contre l’un ou l’une d’entre nous est coup contre tous ! Solidarité !

Compte de solidarité : ES33 0487 0542 86 2000051729 (Nom : Madres Contra la Represión)
- Facebook : Grupo Apoyo Alfon
- Twitter : Alfon_libertad
- E-mail : alfon_libertad@hotmail.com
- Web : www.alfonlibertad.wordpress.com

LA CNT - Solidarité Ouvrière est solidaire de cet appel

http://www.cnt-so.org/Espagne-liberte-pour-Alfonso-du
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 29 Nov 2014, 14:28

Espagne : pays où les leaders syndicaux grévistes deviennent des criminels

Tandis que des dizaines de milliers de travailleurs espagnols se préparent à manifester le 29 novembre, en soutien à la campagne Dignité et Droits, ils dénonceront également la persécution judiciaire de centaines de syndicalistes ces dernières années.

Un des exemples les plus proéminents est le cas de Katiana Vicens, secrétaire générale de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (Comisiones Obreras, CC.OO.) aux Baléares, qui a gagné une victoire aigre-douce ce dernier 29 octobre.

D’une part, elle va pouvoir à nouveau respirer tranquillement car elle a été acquittée du délit pour lequel le procureur demandait une peine de quatre ans et demi de prison, mais d’autre part, sa version des faits n’a pas été acceptée et elle a été condamnée à payer une amende de 4.000 euros pour un délit de dommages et contraintes.

Selon la juge qui a instruit l’affaire, les preuves démontrent que Vicens a contraint un chauffeur et a cassé la glace de son autobus, qui se trouvait en service minimum, durant la grève générale de mars 2012.

La dirigeante des CC.OO. aux Baléares a réitéré son innocence et son désaccord quant au jugement annoncé. « Je n’ai pas frappé le verre, et je n’ai pas vu à aucun moment le verre se rompre, je n’ai insulté ni menacé personne », a-t-elle signalé indignée.

Le jugement de Katiana Vicens, célébré le 13 octobre dernier, est important, car le procureur avait demandé une peine maximale, quatre ans et demi de prison, pour la violation de l’article 315.3 du Code pénal, qui régit comme délit contre les droits des travailleurs le fait de contraindre une personne à se joindre à la grève

Selon ce même article, au mois de mai dernier, deux professeurs de gymnastique, Ana Outerelo et Tamara Vidal, ont été condamnées à trois années de prison pour avoir participé à un piquet de grève informatif, durant lequel de la peinture a été lancée dans une piscine. Les faits ont eu lieu durant une grève de sa convention collective en 2010. Elles demandent maintenant la grâce du gouvernement.

Ni Katiana, ni Ana, ni Tamara sont des cas uniques.

Il y a actuellement plus de 40 procédures pénales contre des syndicalistes qui ont participé à des grèves sectorielles ou générales, afin de protester contre les coupes budgétaires et les mesures d’austérité imposées par le gouvernement espagnol.

Devant cette réalité, les syndicats majoritaires CC.OO. et l’Union générale des travailleurs (UGT en espagnol) ont dénoncé devant le procureur et les juges la persécution pénale des syndicalistes.

« Faire la grève n’est pas un crime »

Selon eux, il y a plus de 300 personnes affectées par des procédures administratives et pénales et si on ajoute toutes les demandes de peines de prison, le chiffre atteint les 120 années.

Ce dernier mois de juillet, lors d’un rassemblement en défense du droit de grève et de la liberté syndicale organisé à Madrid, le secrétaire général des CC.OO., Ignacio Fernández Toxo a critiqué l’intention du gouvernement de faire un pas en arrière de 40 ans en Espagne.

« Nous sommes ici parce que la grève n’est pas un délit, c’est un droit qu’ils veulent nous arracher en nous faisant peur en utilisant le Code pénal », a signalé Toxo aux personnes rassemblées, dont notamment Katiana Vincens et d’autres syndicalistes accusés.

Depuis le début de la démocratie en Espagne, les incidents qui ont lieu durant les piquets de grève informatifs dans le cadre des conflits liés au travail sont habituellement traités comme des délits mineurs ou des fautes pour contraintes.

Ces quatre dernières années, les magistrats ont commencé à utiliser cet article du Code pénal qui établit des peines de prison de trois à quatre ans et demi pour les travailleurs.

Les premiers cas ont eu lieu durant la grève générale de 2010, quand Rodríguez Zapatero gouvernait encore, mais c’est sous le gouvernement du Parti populaire (Partido Popular) que cette tendance a augmenté. « Avec Mariano Rajoy, il semble que débute une époque ‘thatchériste’, pour mettre en place un modèle déterminé très néoliberal. Ils veulent mettre tous les services publics dans les mains du privé et la première chose qu’ils veulent faire est en terminer avec les syndicats », a affirmé Vicens.

La secrétaire générale des CC.OO. des Baléares a constamment reçu des messages de soutien sous le slogan “Nous sommes tous Katiana”.

Se sont jointes également en solidarité à la cause plus de 20 organisations syndicales du monde entier qui ont pressé le président du gouvernement, Mariano Rajoy, à « mettre fin à cette offensive contre le droit des travailleurs et à retirer les charges contre les syndicalistes affectés », comme l’énoncent les nombreuses lettres envoyées à la Moncloa.

La situation que vivent les syndicalistes espagnols n’a pas de précédent en Espagne démocratique, mais elle est similaire à la situation que vivent d’autres travailleurs qui défendent leurs droits dans d’autres pays sur la planète.

Actuellement, des membres du syndicat Korean Railway Workers’ Union font face à des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et à des amendes millionnaires pour avoir fait obstruction à l’activité des entreprises durant une grève. En Thaïlande, c’est un droit qui est refusé à n’importe quel travailleur dans le secteur public. En Turquie, 316 membres du syndicat turc de l’aviation civile ont été licenciés pour avoir réalisé une action collective de protestation contre le gouvernement.

C’est pour cela qu’il n’est pas étonnant que le président de la Confédération syndicale internationale (CSI), João Antonio Felicio, a signalé que « le droit de grève doit être défendu à tout prix » surtout que, selon lui, une attaque sans précédent a lieu contre ce droit depuis 2012 à l’OIT, orchestrée par le Groupe des employeurs.

María Fuster

Cet article a été traduit de l’anglais.

http://www.equaltimes.org/espagne-pays- ... Hm6pId0y1u
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 01 Déc 2014, 03:43

Espagne : des milliers de manifestants pour « du pain, un travail, un toit »

Des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Madrid, Barcelone et d’autres villes en Espagne contre l’austérité et la misère dont ils accusent la classe politique « corrompue », ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Du pain, un toit, un travail », lisait-on sur une grande banderole déployée par des manifestants près de la gare d’Atocha à Madrid d’où ils devaient rejoindre la place de la Puerta del Sol, dans le centre. « Si se puede, si se puede! » (Oui, c’est possible !), scandaient-ils, en écho au « Yes we can » de Barack Obama en 2008.

« C’est quoi cet oiseau ? » demandait une fillette en montrant du doigt un grand volatile fabriqué avec des sacs en plastique. « Un, corbeau, non, un vautour », répondait la mère. « Comme les politiques? », interrogeait la petite.

Le vautour, c’est Agustin Carretero qui le porte. A 41 ans, il a la chance d’avoir un travail au sein d’un service d’assistance clients. Pour lui, ce qui cloche, c’est plutôt le toit. Car pour beaucoup décrocher la trilogie « pain, travail et toit » reste compliqué.

Agustin Carretero, petit homme que tout le monde veut photographier avec son grand vautour planant au-dessus des manifestants, vit dans un appartement d’environ 50 mètres carrés avec deux enfants de six et huit ans.

Il paye un loyer d’environ 500 euros. Son logement, de type HLM, a été vendu à un promoteur et en 2018 il n’aura plus le choix: soit il l’achète 140 000 euros, soit il s’en va, raconte-t-il. Ils sont plus de 2300 dans son cas.

Près de 24% des Espagnols sont encore au chômage, même si la croissance devrait atteindre 1,3% en 2014, « la plus forte croissance de la zone euro », selon le gouvernement.

« Ce que raconte le gouvernement c’est de la propagande. La crise se poursuit. On continue à imposer des coupes claires dans la santé, l’éducation (…) à privatiser l’enseignement », explique Carlos un autre manifestant de 48 ans. Pour cet administratif au chômage depuis un an et demi, en fin de droits dans cinq mois, les journées s’écoulent « entre CV et CV, dans le combat ».

Pour les salariés, un tiers touche maximum 645 euros par mois. Sur 46,5 millions d’habitants plus de cinq ont été assistés par la Croix-Rouge, qui estime que 84% sont menacés par la pauvreté.

https://communismeouvrier.wordpress.com ... more-47832
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 16 Déc 2014, 13:33

Espagne : le congrès approuve une loi anti-contestation et anti-immigrés

L’actuelle crise du capitalisme, apparue initialement dans les sphères de la finance en 2007 avant d’atteindre l’économie « réelle » l’année suivante, a apporté son lot de fléaux, tant socio-économiques que politiques : forte montée du chômage et des inégalités, sauvetages des banques (en clair de leurs actionnaires) financés par des hausses d’impôts et de l’austérité pour les populations, spéculation sur les matières premières (notamment alimentaires) et émeutes de la faim, exacerbation du racisme et autres idées d’extrême droite… Les redistributions des richesses en faveur de la minorité capitaliste ont été accompagnées par des politiques plus autoritaires, répressives et xénophobes, faisant le lit des idées réactionnaires.

La dernière en date vient d’Espagne, pays où de fortes mobilisations sociales ont vu le jour depuis le début de la crise. Le Partido Popular (PP, équivalent espagnol de l’UMP) a offert un joli cadeau de noël avant l’heure aux élites… à fort relent franquiste. En effet, le Congrès (chambre basse du Parlement) a approuvé le 11 décembre, avec les seules voix du PP qui y détient la majorité absolue, la « Loi de Sécurité Citoyenne », rebaptisée par ses opposants « Loi muselière » (« Ley mordaza » en espagnol). Derrière la sémantique Orwellienne, se cachent des dispositions – ô surprise – liberticides et xénophobes.

En préparation depuis plus d’un an, et massivement rejetée tant par la population que par les autres forces politiques, la loi s’articule essentiellement autour de trois axes :
Les versions des faits des forces de l’ordre voient leur valeur probante augmenter,
Renforcement de l’arsenal législatif anti-immigration,
Les « fautes » qui jusqu’à alors relevaient du Code Pénal, et qui par conséquent devaient être jugées par un tribunal, sont ici punies par le biais d’amendes administratives. En clair, l’Etat pourra dorénavant sanctionner sans qu’il y ait de jugement au préalable.

L’immigration : encore et toujours cible et écran de fumée

Alors qu’avec la crise l’Espagne est elle-même redevenue une terre d’émigration, deux nouvelles mesures xénophobes sont prévues :
Expulsions sommaires à Ceuta et à Melilla (enclaves espagnoles en Afrique du Nord) : expulsion manu militari (donc plus d’identification des migrants, plus de différenciation entre mineurs et majeurs…) et/ou remise à la police marocaine,
Toute personne qui s’opposerait aux expulsions pourra être condamnée à une amende pouvant aller jusqu’à 30 00,00 €.

Cette dernière disposition, relative au délit de solidarité, facilite le passage « en douce » des règles anti-contestation également prévues par la loi. Décidément, si l’immigration n’existait pas, il faudrait l’inventer…

Des mesures pour protéger les citoyens… d’eux-mêmes

Pour comprendre d’où viennent ces nouvelles dispositions, il faut garder à l’esprit la manière dont la crise a impacté l’Espagne et les diverses mobilisations sociales qui eurent lieu depuis en réponse. Initialement présentée comme modèle de réussite de la démocratie représentative et du capitalisme, la situation espagnole démontre les limites des discours post-franquistes : la démocratie exclusivement formelle n’a pas empêché l’arrivée d’une telle loi ni la situation économique (chômage dépassant les 24 %, éclatement de la bulle immobilière, marasmes bancaires…) qui poussent aujourd’hui les jeunes à émigrer.

Alors que les banques furent sauvées par l’Etat, les expulsions de domiciles d’emprunteurs qui, plongés dans la pauvreté ne peuvent plus rembourser leurs prêts, sont légion. Des mouvements de solidarité émergèrent dans lesquels des citoyens s’interposaient aux saisies. Inspirés par la Révolution tunisienne de fin 2010/début 2011, le mouvement des Indignés est apparu. Avant d’inspirer lui-même les « Occupy » aux Etats-Unis et ailleurs, il fut marqué par l’occupation de places publiques en Espagne où chacun eu l’occasion de s’exprimer librement et de donner un coup d’élan à la contestation.

En avril 2014, Amnesty International dénonçait la hausse de la répression en Espagne dans son rapport « Espagne : le droit à manifester menacé ». Elle y dénonçait la violence des forces de l’ordre à l’encontre de manifestants pacifiques et autres limitations au droit de réunion et de manifestation. C’est dans ce cadre que les « fautes » des citoyens sont classées dans la nouvelle loi selon trois catégories : légères, graves et très graves. Un barème est affecté à chacune d’elle :

Fautes légères : amendes de 100,00 € à 600,00 € :
Réunions sur la place publique,
Occupation d’établissements bancaires ou tout autre immeuble,
Manque de respect envers la police,
Prendre en photo ou filmer des policiers, même quand ce sont eux les agresseurs.

Fautes graves : amendes de 601,00 € à 30 000,00 € :
Manifestations devant le Congrès, le Sénat ou les parlements autonomes,
Intrusion dans des installations de service public,
Brûler des bennes à ordures,
Refus de dispersion des réunions ou des manifestations,
Empêcher les expulsions des domiciles,
Refus d’obtempérer,
Refus de décliner son identité aux autorités ou donner de fausses informations,
Utilisation non autorisée de données et d’images des forces de l’ordre

Fautes très graves : amendes de 30 001,00 € à 600 000,00 € :
Réunion ou manifestation dans les installations de service public,
Organisation d’activités culturelles contre les interdictions des autorités.

Avant d’être applicable, la loi doit être approuvée par le Sénat. D’ores et déjà, les partis politiques de l’opposition font bloc contre elle. Reste à savoir, si la mobilisation populaire pourra d’elle-même imposer le respect de ses libertés, seule garante d’une solution pérenne.

La Horde

http://lahorde.samizdat.net/2014/12/16/ ... -immigres/
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 18 Déc 2014, 09:47

Vaste coup de filet des Mossos d’escuadra et des forces spéciales anti-terroristes contre le milieu anarchiste à Barcelone et aux alentours.

Plus de 500 policiers, des dizaines de véhicules de transport de pandores, des troupes en tenue anti-émeutes, des commandos cagoulés, plusieurs domiciles perquisitionnés, des centres de rencontres libertaires (Aténéo Libertario) fouillés, une dizaine d’interpellations selon la presse.

... http://juralib.noblogs.org/2014/12/17/c ... narchiste/
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Re: Espagne

Messagede bipbip » 20 Déc 2014, 15:28

Communiqué du Secrétariat Permanent du Comité Confédéral de la CGT de Catalunya

La CGT de Catalunya se solidarise avec les personnes arrêtes lors d’une razzia de la police à Barcelone, et dénonce la répression des mouvements sociaux.

Mardi 16 Décembre matin, nous nous sommes réveillés avec les infos à la radio. Comme d’habitude, nous avons appris que la répression a frappé à la porte de nos maisons. Cette fois, il a été dans la Kasa de la Muntanya de Gracia, dans l’Ateneu libertaire de Poble Sec, dans le Ateneu libertaire de San Andrés, plusieurs squats, etc.

Encore une fois la police, cette fois les Mossos d’Esquadra (police catalana), ont agi sous l’égide de l’Audiencia Nacional et de la législation anti-terrorisme, si souvent dénoncé pour couvrir des actes de torture. Et une fois de plus les moyens de communication ouvrent les infos sur le diktat de la police

À ce stade, nous attendons toujours de voir comment va se concrétisé cette opération ouverte ce mardi. Nous tenons déjà clair cependant, que c’est une nouvelles action répressive contre ces lieux et les personnes qui luttent quotidiennement contre l’oppression de l’État et le capital. Une oppression qui vient de se confirmer la semaine dernière avec l’approbation de la Loi mordaza "loi du bâillon" dans le Congrès des députés et hier, le nouvel accord escroquerie CEOE-CEPYME et CCOO et UGT.

À partir de maintenant, nous appelons à toute la CGT d’être attentifs aux appels de soutien aux détenus et contre cette nouvelle escalade de la répression. A partir de maintenant nous demandons l’arrêt des actuations de la police et la liberté de toutes les personnes détenu(e)s. Et, comme nous l’avons fait, nous exigeons l’abrogation de la législation anti-terrorisme.

http://www.cnt-so.org/Communique-du-Secretariat
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