Coupe du Monde ... fric immonde.

Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 20 Juin 2014, 02:13

Texte de la CAP, Coordenação Anarquista Brasileira
Contra a Copa e a Repressão: Somente a Luta e Organização!
http://www.anarkismo.net/article/27097

Grèce, France, Suisse, Finlande: Nouvelles actions de solidarité avec les insurgé-e-s du Brésil
http://fr.squat.net/2014/06/20/grece-fr ... du-bresil/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 22 Juin 2014, 02:38

Brésil: À chaque match sa manif !
Depuis le premier jour de la Coupe du Monde 2014, pas un jour ne se passe sans manifestations contre la FIFA et le gouvernement brésilien. La présence émeutière d’anarchistes et autres révolutionnaires est plus que palpable, la tactique du black bloc souvent présente, et si bien sûr le mouvement a moins d’ampleur qu’en juin 2013, il est tout de même impressionnant de constater que toutes les villes impliquées dans cette Coupe du Monde sont touchées à chacun des matches qui s’y jouent par des manifestations déterminées. Après plusieurs articles déjà publiés depuis l’ouverture du Mondial le 12 juin dernier, voici les dernières nouvelles du Brésil :
http://fr.squat.net/2014/06/20/bresil-a ... -sa-manif/


Brésil : la Coupe est pleine !
Réunion publique le 23 juin à la Bourse du Travail de Paris à 19h
3, rue du Château d'Eau, Paris 10e, M° République

Du 12 juin au 13 juillet, la Coupe du monde de football a lieu au Brésil. En 2016, les Jeux Olympiques seront organisés dans ce pays. Pour ces deux évènements sportifs et commerciaux, des sommes colossales sont dépensées, alors que nombre de besoins essentiels de la population ne sont pas satisfaits, loin de là.

Par ailleurs, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) comme le Comité International Olympique (CIO) ont la détestable habitude de s'accommoder sans sourciller avec des régimes totalitaires. La FIFA, le CIO et les états qui les soutiennent, notamment en leur accordant d'importants fonds publics et en les cautionnant, méprisent les populations qui vivent dans les pays où ils organisent ces compétitions sportives internationales : dépenses somptueuses, déplacements autoritaires de populations, répression, accompagnent souvent ces initiatives ; le Brésil n'y échappe pas.

Nous affirmons notre solidarité avec celles et ceux qui, au Brésil, refusent que la Coupe du monde de football soit le prétexte à de graves mesures qui attaquent directement la population, particulièrement les plus pauvres et visent spécifiquement celles et ceux qui résistent et exigent le respect des droits fondamentaux :
• Projet de loi étendant très dangereusement le possible recours aux mesures « antiterroristes ».
• Interdiction et répression envers les manifestations.
• Campagnes diffamatoires envers celles et ceux qui s'opposent à la remise en cause des libertés.
• Occupation de favelas par des forces militaires et de police, qui prolonge les innombrables expulsions opérées pour les chantiers de la Coupe du monde et des JO de 2016. Plus de 170 000 familles ont été jetées à la rue !
• Organisation par les réseaux mafieux d'une prostitution à grande échelle dans toutes les villes où auront lieu les matchs, avec ce que cela implique en termes de violences et de négation des droits humains.

Des organisations syndicales et des mouvements sociaux brésiliens organisent la résistance et refusent à juste titre d'y renoncer pour cause de Coupe du monde de football. « L'argent parvient à la FIFA et aux entreprises. Nous voulons de l'argent pour la santé, l'éducation, le logement, les transports collectifs et la réforme agraire », affirment-ils, et ils ont raison !

Organisations signataires :
AITEC/IPAM, Alternative Libertaire, ATTAC, CNT, CNT-Solidarité Ouvrière, Droit Au Logement, Emancipation, Ensemble, France Amérique Latine, L'Insurgé, NPA, No-Vox, Sortir du colonialisme, Union syndicale Solidaires.




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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 24 Juin 2014, 12:04

Rennes 25 juin

[Foot de rue] En solidarité avec les luttes au Brésil contre la Coupe du monde

Parce que nous soutenons celles et ceux qui manifestent au Brésil...

Contre :

-les dépenses colossales réalisées pour la coupe du monde, au détriment des besoins réels de la population ;
- les expulsions massives, les destructions d'habitations et les déplacements forcés ;
- l'exploitation sur les chantiers des stades, qui a tué neuf ouvriers ;
- la prostitution, la traite des femmes et des enfants, démultipliées pendant la Coupe ;
- la répression des manifestations et l'occupation militaire des bidonvilles ;
- les bénéfices de la FIFA et des multinationales faits sur le dos des peuples.

Pour :
- le droit au logement et à l'alimentation pour tou-te-s ;
- de vrais services publics pour la santé et pour l'éducation ;
- la réforme agraire et le partage des terres ;
- des transports publics moins chers ou gratuits ;
- la liberté de s'exprimer, de s'organiser et de manifester ;
- le partage des richesses, surtout dans un des pays les plus inégalitaires du monde !

... et parce que nous préférons partager ce moment ensemble, autour d'un pique-nique et d'un ballon !

Sans nous contenter de regarder des millionnaires jouer à
notre place...
Sans subir les chants patriotiques, les slogans chauvins et
les commentaires racistes...
Sans se taper une énième compétition organisée par et
pour des hommes...
Sans argent, sans télé et sans publicité !

On a aussi prévu des affiches expliquant ce qui se passe actuellement au Brésil !

La Bouffée
Site internet : labouffee.org
Contact : labouffe[at] gmail.com


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Rennes 26 juin

Coupe du monde au Brésil, villes marchandes et villes rebelles

Cela ne vous aura pas échappé, la Coupe du Monde au Brésil a commencé : sport, corruption, expulsions, résistances et répression.

A qui la ville appartient-elle ? Comment les brésiliens résistent-ils ? Et comment nous pouvons résister ?

Projection et échanges suivis d’un repas partagé.

Maison de quartier de Villejean Rennes, le 26 juin 2014 à 19h


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Paris dimanche 29 juin

Première coupe des peuples solidaires

Dans le cadre de la campagne La Coupe est Pleine: tournoi de foot, pic- nic, stands, animations dimanche 29 juin de 9h30 à 20h


Coupe de football avec stands, animations, pique-nique , organisée par le collectif « la Coupe est pleine » et l'association Sortir du colonialisme.

Avec la participation des équipes des diasporas du Tamil Eelam, Kurdistan, Sahara Occidental, de Kanaky, du Brésil solidaire, du Collectif des Sans papiers du 93, de Saint-Denis.
• Pour la solidarité avec celles et ceux qui, au Brésil, refusent que la Coupe du monde de football soit le prétexte à de graves mesures qui attaquent directement la population et les plus pauvres (expulsions de 170 000 familles, répression des manifestations et des grèves ...)
• Pour la solidarité avec les peuples qui se battent pour leur s droits et leur autodétermination ;
• Pour le soutien aux sans papiers et à la lutte contre le racisme.

«Petit Stade»

annexe du Stade de France rue de la Couture - Saint-Quentin Saint -Denis




« Génocide et spectacle », une réflexion anarchiste sur le contexte à Rio de Janeiro : l’opération Choc de l’Ordre, la Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux Olympiques d’Été de 2016 au Brésil.


« Ce texte écrit en 2011 est le fruit d’une réflexion collective réalisée par des individus qui circulaient autour du squat anarchiste « Flor do Asfalto » [Fleur de Bitume], expulsé en septembre 2011 car il se trouvait dans l’œil du cyclone du projet de ré-urbanisation et du durcissement conséquent de la répression à Rio de Janeiro.

C’est une tentative de contribuer, en partant d’un point de vue anarchiste, à la clarification sur les processus de criminalisation de la pauvreté et de violence étatique déclarée contre les mouvements de résistance qui se sont rebellés contre de tels projets.

L’une des motivations premières de cette initiative fut sa capacité à apporter plus d’éléments aux débats qui continuent d’avoir lieu à Rio de Janeiro et dans d’autres villes. Ainsi les gens qui n’ont pas eu l’opportunité de vivre par eux-mêmes cette situation précise peuvent aussi être mis au courant de ce qui se passe ici. Cette initiative part aussi de l’intention de contribuer à la guerre sociale vu que des structures hiérarchiques de pouvoir se sont auto-reproduites depuis des siècles et se répètent dans des régions différentes à des moments différents.

Finalement, nous pensons que ce qui est vécu ici pourrait être un état avancé des symptômes actuels de grandes villes, du moins en ce qui concerne le territoire contrôlé par l’État brésilien. »

... http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1116
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 26 Juin 2014, 11:30

Répression et criminalisation des protestations contre la Fifa : lettre ouverte de camarades brésiliens

Salutations aux personnes de l’étranger, désolé de vous interrompre, mais étant donné les circonstances, nous pensons qu’il est nécessaire que vous compreniez le contexte réel de la Coupe du monde de football à laquelle vous allez assister. Nous voulons juste vous apporter des informations que le gouvernement brésilien et sa compagnie de tourisme ne vous donneront probablement pas.
La Coupe du monde confiée à notre pays par la Fifa constitue une dépense, au moment où cette lettre est écrite, de 25,6 milliards de reais, qui équivaut à 11,5 milliards de dollars. De ce montant, plus de 83 % provenaient de deniers publics – l’argent des impôts du peuple lui-même. Le salaire minimum au Brésil est de 724 reais par mois (325 dollars), les billets pour les jeux peuvent monter à près d’un millier de dollars. Le travailleur brésilien paie pour un événement auquel il ne peut lui-même pas assister. Selon une enquête récente, 75,8 % des Brésiliens sont opposés aux investissements effectués pour cette Coupe du monde.
Notre pays a encore 3,7 millions d’enfants et adolescents non scolarisés et un taux d’analphabétisme de 10 %, selon l’Unesco. Comme si les déficiences de l’éducation n’étaient pas suffisantes, le gouvernement a instauré des vacances scolaires pendant la Coupe du monde. Nous vivons dans un pays où plus de 242 000 familles n’ont pas d’électricité, sans parler de la santé publique qui est encore loin d’être acceptable, tandis que l’idole du football, le « phénomène » Ronaldinho, déclare publiquement qu’« avec des hôpitaux on ne fait pas la Coupe du monde ».

Aujourd’hui, nous vivons une conjoncture économique extrêmement difficile, nous avons l’un taux d’imposition les plus élevés dans le monde, mais près de 50 % de notre PIB est utilisé pour payer une dette publique absurde, alors que les gens meurent de faim, et près de la moitié de la richesse que nous produisons va directement dans les poches de quelques banquiers, sans parler de ce que nous perdons à cause de la corruption et de la mauvaise administration des fonds publics.
Les dépenses excessives concernant la Coupe du monde ne sont que le sommet de cet iceberg ; au nom de cette Coupe, de nombreux droits civils ont été violés, ce qui n’est pas inhabituel dans un pays où nous avons une police fortement militarisée qui a déjà fait l’objet de nombreuses critiques d’institutions internationales telles que Amnisty International et l’ONU elle-même, qui a même fait une recommandation pour dissoudre la PM (police militaire brésilienne).
Les communautés proches des stades subiront une police ostensible et féroce, y compris avec la présence de l’armée, non pour assurer la sécurité du peuple, mais pour assurer la sécurité de vous, les touristes, comme c’est déjà le cas du Complexo da Maré, qui est déjà occupé par l’armée, la marine et la police militaire, en tout plus de 2 500 hommes. Le droit au logement n’a pas échappé au regard du gouvernement et de la Fifa : des milliers de familles ont déjà été déplacées en raison de l’événement, y compris les familles autochtones de Aldeia Maracanã, qui malgré leur résistance, ont été déplacées violemment.
Ce n’est pas une nouveauté pour nous non plus, dans le régime « démocratique » dans lequel nous vivons, de voir l’intervention militaire dans le chantier de construction d’une centrale en plein cœur de l’Amazonie (Belo Monte) pour empêcher les protestations des peuples indigènes et des communautés locales affectées par la construction du barrage. En outre, pour construire les stades à temps pour la Coupe du monde, plus d’une douzaine de travailleurs sont morts dans les chantiers de construction. En plus de tous ces problèmes, la prostitution des enfants dans le pays est toujours une réalité qui affecte environ 500 000 enfants selon le Forum national pour la prévention et l’élimination du travail des enfants. Ce scénario est potentiellement aggravé par la tenue de la Coupe.

Beaucoup d’entre nous sont indignés et descendent dans la rue pour protester, mais le gouvernement, bien soutenu par les médias, essaye de noyer tout cela en criminalisant les manifestations et en les réprimant durement avec son appareil militaire. Des ONG et organisations internationales ont dénoncé plusieurs violations des droits de l’homme.
L’État et ses administrations partisanes ne réagissent pas et ne répondent jamais aux besoins du peuple en matière de santé, d’éducation, de logement, d’emploi que nous avons conquis grâce à notre unité et nos luttes. Recevez cette lettre comme une demande de soutien, partagez cette information avec autant de personnes que possible, aidez-nous à montrer au monde une réalité que le gouvernement, la Fifa et les sponsors de la Coupe du monde essaient de cacher à tout prix.

Fenikso Nigra, Boletim Operário, Liga Sindical Operária Camponesa, Danças das Idéias, Caos em Fluxo, Barricada libertária
Traduit par les Relations internationales de la FA

http://www.monde-libertaire.fr/internat ... marades-brésiliens

Coupe du monde, déjà un vainqueur, les affairistes
http://danactu-resistance.over-blog.com ... istes.html

Pendant le Mondial, le Brésil déploie l'armée pour tenir la rue
http://danactu-resistance.over-blog.com ... a-rue.html
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 28 Juin 2014, 01:49

Rio de Janeiro : “La fête dans les stades ne vaut pas les pleurs dans les favelas”Ce lundi 23 juin, tandis que le Brésil affrontait le Cameroun pour disputer une place en huitièmes de finale, une manifestation contre les violences policières a rassemblé des centaines de personnes dans le quartier touristique de Copacabana à Rio de Janeiro. Intitulée “La fête dans les stades ne vaut pas les pleurs dans les favelas”, la manifestation était organisée par diverses associations d’habitant-e-s de différentes favelas afin de protester contre les crimes commis systématiquement par la Police Militaire dans les quartiers les plus pauvres. Le climat répressif et les violences policières, qui font déjà partie du quotidien des Brésilien-ne-s, ont redoublé d’intensité depuis le début du méga-évènement sportif.
... http://fr.squat.net/2014/06/26/rio-de-j ... s-favelas/


Contre la FIFA et son monde, les manifs et actions continuent
Les dernières nouvelles qu’on avait données sur les luttes au Brésil datent des 19 et 20 juin (à lire ici et là pour São Paulo, et ici pour les autres villes brésiliennes). Depuis, la mobilisation n’a pas cessé, et continue de prendre plusieurs formes. Voici à nouveau plusieurs exemples de ce qui se passe là-bas, compte-rendu chronologique du 20 au 25 juin :
http://fr.squat.net/2014/06/26/bresil-c ... ontinuent/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 30 Juin 2014, 07:17

Belo Horizonte (Brésil) : Contre la Coupe du Monde, occupons tout !

Lundi 23 juin, jour du match Brésil-Cameroun, environ 600 personnes ont occupé un terrain appartenant au gouvernement situé à Contagem, en périphérie de Belo Horizonte. L’occupation a été baptisée “Padrão Fifa” (“Qualité Fifa”), reprenant une expression ironique utilisée par les manifestant-e-s brésilien-ne-s pour faire allusion au décalage entre l’argent investi dans les stades de la Coupe du Monde et la précarité des services publics du pays – et notamment le logement. « Nous voulons montrer qu’au pays de la Coupe du Monde, il n’y a pas de quoi se loger » affirment les occupant-e-s.

« Nous avons occupé aujourd’hui, précisément le jour où le Brésil joue un match de la Coupe du Monde, un terrain abandonné dans la ville de Contagem. C’était un terrain vague appartenant au gouvernement fédéral qui, malgré une fausse propagande, n’offre rien aux familles sans logement de ce pays, et préfère dépenser de l’argent dans la construction et la rénovation de stades plutôt que de faire des investissement nécessaires en matière de logement, santé et éducation ». Une partie des occupant-e-s sont issu-e-s de l’occupation William Rosa, située non loin de là. Cette dernière compte près de 1200 familles qui occupent un terrain depuis bientôt un an au cours duquel elles ont dû affronter la police à plusieurs reprises afin d’empêcher des tentatives d’expulsion. La Police fédérale ainsi que la Police militaire rôdent régulièrement autour du nouveau campement et les occupant-e-s dénoncent des tentatives d’intimidation.

Les deux terrains occupés dépendent en réalité du CEASA, Centre d’Approvisionnement qui centralise et redistribue la production agricole pour toute la ville de Belo Horizonte (équivalent de Rungis pour la ville de Paris). Au cours de cette même semaine, les employé-e-s du CEASA se sont mis-es en grève pour de meilleures conditions de travail et ont bloqué l’entrée du Centre, empêchant l’entrée des camions venant livrer les produits.

http://fr.squat.net/2014/06/28/belo-hor ... pons-tout/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 04 Juil 2014, 09:50

Brésil : Suite de la chronologie des luttes contre la FIFA

La Coupe du monde de la FIFA se termine dans une dizaine de jours. Depuis le match d’ouverture le 12 juin dernier (et même avant…), pas une journée au Brésil ne se passe sans son lot de contestation et de révolte. Les épisodes passés, et à venir, sont à découvrir ici. Ci-dessous, vous trouverez la chronologie pour la période du 26 juin au 2 juillet 2014.

... http://fr.squat.net/2014/07/03/bresil-s ... e-la-fifa/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 06 Juil 2014, 01:10

Brésil : La coupe est pleine... de luttes

En 2007, le Brésil a été choisi pour accueillir la Coupe du monde de football de 2014. Lula (Parti des travailleurs) alors au pouvoir, avait en tête l’idée de couronner neuf ans de gouvernance par un gigantesque spectacle sportif, supposé mettre en valeur les soi-disant avancées (sociales, économiques) du Brésil des ¬dernières années. Mais au cours des derniers préparatifs du Mondial, le cours des choses s’est inversé : lassé-e-s des inégalités sociales grandissantes et de la dictature de la Fifa, les brésiliennes et brésiliens se mobilisent.

Les luttes qui ont éclaté ces derniers temps ont pour but de défendre les droits acquis, dans un contexte de crise économique impérialiste, et où les droits des travailleurs et travailleuses du monde entier sont attaqués. Ainsi, il faut voir le pillage de l’argent public, avec la précarisation du travail, les pressions sur les salaires, la suppression de droits, la modification des lois et la criminalisation des mouvements sociaux. Cette politique est le résultat de l’impérialisme mondialisé des multinationales qui rognent sur les droits sociaux pour se garantir des bénéfices.

Au lieu de renforcer l’image du Brésil comme d’un pays en ¬pleine expansion, la Coupe du monde aggrave les vieilles contradictions qui n’ont jamais été dépassées et met au jour le résultat de dix ans de travail du gouvernement de Lula : les inégalités sociales sont parmi les pires dans le monde, et l’économie est totalement soumise aux multinationales et à l’impérialisme. Ce gouvernement élu pour changer la donne a finalement maintenu le statu quo de la bourgeoisie brésilienne ; c’est contre l’impérialisme des multinationales que nos luttes, qui ont surpris le monde entier depuis juin 2013, s’opposent, comme d’autres luttes en Grèce, Espagne, Portugal ou encore en Asie et en Afrique.

Une des contreparties exigées par la Fifa est que le pays accueillant la Coupe du monde approuve la « loi générale de la Coupe » qui donne un certain nombre de privilèges à la Fifa et à ses filiales. La spoliation des biens par les multinationales en est facilitée, et tous les moyens sont bons pour répondre aux exigences de la Fifa qui bénéficie de la « générosité » et de la complicité du gouvernement brésilien quand il s’agit d’outrepasser les lois du pays pour augmenter ses profits. Par exemple, la Fifa a obtenu de pouvoir vendre de la bière dans les stades, alors que la vente de boissons alcoolisées est interdite depuis 2008 dans tous les stades de foot du pays. Le fait que la Fifa soit propriétaire d’une entreprise produisant de la bière n’y est sans doute pas étranger... En revanche, la vente de tout produit concurrent à ceux de la Fifa est interdite dans un rayon de deux kilomètres autour des ¬stades, dont les alentours se transforment en « territoires de la Fifa », avec bien sûr l’interdiction de toute manifestation. La Fifa a poussé le vice jusqu’à s’arroger le monopole commercial de certains noms propres, comme le mot « Pagode », qui correspond à un style musical caractéristique des communautés les plus pauvres du pays. Cinquante ans après le coup d’état militaire qui avait instauré une dictature sanguinaire pendant vingt ans, nous voilà revenu-e-s en arrière sur le plan des libertés et de la démocratie au Brésil, au nom du profit pour la Fifa, qui attend un bénéfice record d’environ neuf millards de dollars, non imposables évidemment.

250 000 expulsés

Lula avait affirmé qu’il ne gaspillerait pas l’argent public pour construire et rénover les stades pourtant 25 milliards de dollars ont été dépensé pour la ¬Coupe du monde ces six dernières années. Par comparaison, le programme d’aides familiales qui constitue la vitrine de la redistribution des richesses au Brésil, coûte environ 24 milliards de dollars. Les travaux, financés par le gouvernement fédéral ou par les banques publiques, aura représenté un coût supérieur à ce qui a été engagé pour les Coupes du monde en Allemagne et en Afrique du Sud. Mais ces travaux ont également un impact social, particulièrement pour les populations les plus pauvres : on estime que 250 000 personnes ont été expulsées de leurs domiciles pour la réalisation des travaux. Ce sont les fameux « déménagements forcés », qui représentent un des aspects les plus injustes de ce Mondial.

Mobilisations radicalisées

Depuis 2007, la joie de voir le Brésil élu pour accueillir la Coupe du monde s’est transformée en colère. Selon des enquêtes la majorité de la population s’oppose aux dépenses induites par le Mondial. En effet entre temps il est apparu évident que le Parti des travailleurs au pouvoir n’a pas réglé les problèmes sociaux, et privilégie une politique économique en faveur des banques et des multinationales. S’il est vrai que depuis l’élection de Lula, on a assisté à l’intégration sur le marché du travail de 21 millions de personnes, c’est au prix d’emplois précaires aux salaires très faibles. Les emplois décents ont tendance à baisser.

Quant aux services publics (santé, éducation, transports), ils se dégradent de plus en plus ; cela fut la cause de l’énorme mouvement social de juin 2013 qui avait vu des millions de personnes manifester dans tout le pays. Si le catalyseur des mobilisations était le prix des transports publics, la protestation concernait la situation de l’ensemble des services publics ainsi que la répression policière et la corruption.

Depuis, les mobilisations de rues ont été refroidies notamment par l’intense répression policière. Mais la protestation continue de monter, pour l’instant particulièrement dans les secteurs organisés des travailleurs et travailleuses. Depuis juin 2013 la conscience de classe s’est accrue, ce qui se traduit par des grèves et des mobilisations radicalisées qui, la plupart du temps, passent au-dessus des conciliations avec la direction, comme ça a été le cas pour la grève des employé-e-s de la propreté publique à Rio, en février dernier. Début juin 2014, les employé-e-s du métro de São Paulo, dont le président du syndicat est liée à la CSP (Central Sindical e Popular), se sont lancé-e-s dans une des plus grandes grèves de l’histoire du secteur, affrontant la répression et la cruauté du gouvernement.

La CSP-Conlutas a le plaisir de faire partie de cette lutte et espère que des actions de solidarité prennent place dans le monde entier. Dans ce processus le Réseau syndical international de solidarité et de lutte joue un rôle décisif. Plus que de s’unir autour de la solidarité avec le Brésil, ¬cette mobilisation renforce la possibilité de s’unir autour d’un réel projet de société, basé sur l’action directe des travailleurs et travailleuses, sur la démocratie directe par opposition aux directions syndicales qui trahissent les mouvements sociaux par la conciliation.

Dirceu Travesso (CSP Conlutas – Brasil)

http://alternativelibertaire.org/?Bresi ... -pleine-de
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 11 Juil 2014, 01:44

Chaude ambiance entre manifs et élimination de la Seleçao

Lors du dernier épisode de la chronologie des luttes brésiliennes contre la Coupe du Monde 2014, on s’était arrêté au 2 juillet. Hé bien reprenons donc où nous en étions :

... http://fr.squat.net/2014/07/10/bresil-c ... a-selecao/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 13 Juil 2014, 11:37

Belo Horizonte (Brésil) : Le Mondial s’écroule, on occupe toujours !
Occupations de bâtiments publics en série, infrastructures de la Coupe du Monde qui s’effondrent, manifs… Retour sur une semaine agitée à Belo Horizonte.
http://fr.squat.net/2014/07/12/belo-hor ... -toujours/


Rio de Janeiro (Brésil) : La police arrête des dizaines d’activistes à la veille de la finale de la Coupe du Monde
Ce samedi 12 juillet 2014, à la veille de la finale de la Coupe du Monde, une vingtaine d’activistes ont été arrêtés chez eux. 60 ordonnances de perquisition et de détention provisoire ont été données à des personnes accusées de participer à des mouvements sociaux. Pour l’instant, 19 ont été effectuées. Les ordonnances ont déterminé cinq jours de détention provisoire. Les activistes ont été amenés à la « Cité de la Police » (Cidade da Policia), un gros complexe de commissariats créé l’année dernière pour centraliser les informations et les actions de la police militaire de Rio de Janeiro. Ensuite, les personnes arrêtées seront amenées à la prison « Bangu 8″ dans la journée.
... http://fr.squat.net/2014/07/12/rio-de-j ... more-29277
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 16 Juil 2014, 10:50

Berlin, Berne, Charleroi, Genève, Lausanne, Niš, Poznan, Udine : Plein d’actions en solidarité avec les anti-Copa du Brésil
http://fr.squat.net/2014/07/15/berlin-b ... more-29344
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 22 Juil 2014, 00:36

Prisons et plus criminalisation marquent la fin de la Coupe du Monde au Brésil

(Traduction automatique)

Depuis sa création, la Coupe du Monde a été désastreux pour les secteurs opprimés du pays. Sa préparation a indiqué la forte censure souffrent tous ces hommes et femmes qui sont dans la direction opposée de leurs actions. La Coupe, avec ses lois et règlements mis en péril les droits des pauvres du Brésil. La liste des cas d'oppression est gigantesque et le résultat de son séjour ici, laisse un «héritage incroyable" en termes de persécution politique et la criminalisation qui montre le vrai visage de l'Etat et le capital. ---- Nous savons que les critiques qui ont été faites à ce méga-événement se posent avec les mécontentements de la population en général et certainement ces insatisfactions sont en plus grande au sein des plus opprimés. La violence contre la pauvreté, qui était déjà une pratique établie de gouvernements et de leur police intensifie cette période et les communautés souffrent dans les mains d'un appareil répressif et meurtrier, la population de la rue devient beaucoup plus vulnérable aux attaques de ceux qui «défendre l'ordre «Les colporteurs, les travailleurs informels sont attaqués et volés par l '« inspection de l'Etat "ne peuvent donc pas maculaire gros sponsors et les grandes marques, les 250 000 familles qui ont perdu leurs maisons contre des oeuvres Coupe connaissent aussi de graves conséquences pour cadre de la politique de développement.

Surtout, ceux qui ont profité le plus de la Coupe du Monde en entrepreneurs Brésil étaient déjà millionnaires et la FIFA elle-même . On estime que les revenus de 26 millions de dollars (le budget de 2014 pour la science, de la technologie et de l'innovation a été de 6,9 milliards de dollars) que les coffres du gouvernement fédéral, avec participant Odebrecht en quatre étapes. Entrepreneurs profit, et les gouvernements profitent de la "Box 2" toujours utilisé par les parties dans l'ordre, par exemple dans le travail de Maracanã où la Cour a constaté une surévaluation de 67,3 millions d'euros. Sans compter que ces stades de divertissement ne servent qu'à l'élite blanche du pays, comme l'a démontré dans la recherche Datafolha sur le jeu Chili: 67% de ceux qui ont assisté le jeu était blanc, et 90% appartenant à la classe A, contrastant avec une population dont 49% (9% de ceux qui ont regardé le jeu) de la population fait partie de la classe C, et ayant dans sa population de plus de 56% des noirs et des bruns (auto-déclarée). Ces données ne laissent aucun doute sur le point de ces jeux qui ont été faites.

Les mouvements populaires depuis 2013, de dessiner une nouvelle démonstration de scénarios dans le pays a subi une persécution brutale croissante qui tente d'intimider et de prendre les dernières stratégies conséquences de la criminalisation des aspirations populaires. La police a reçu d'importants investissements afin de mieux attaquer la population en colère contre les injustices sociales. Une marque constante de tous les gouvernements depuis le début de 2014, le théâtre de manifestations et de grèves était intense répression, faisant leurs enquêtes et charge un grand pas pour un état plus difficile dans le cadre juridique et militaire. Ce fut le cas des prisons tenues à Goiânia pour une enquête de la police civile et Fortaleza, ainsi que les arrestations de manifestants à Joinville (SC), qui s'est tenue dans les manifestations contre l'augmentation du passage, où les détenus (une partie de la coordination anarchiste brésilienne) commencent à répondre devant les tribunaux d'avoir à assister à plusieurs audiences. Tout ce système répressif est le soutien de médias traditionnels, avec leurs monopoles à travers le pays, dont les piliers sont des instruments importants pour cette "chasse aux sorcières". Outils puissants dénaturer et à criminaliser les luttes que les mouvements sociaux ont fait.

Les enquêtes qui ont été montés sont la preuve de la vocation austère que la justice et les gouvernements ont pour traquer les militants et leurs mouvements politiques. Toutes les mesures utilisées par la police avec l'appui de la justice sont tristement célèbres. En 2013, il a subi de grandes rues de répression laisser déjà beaucoup de leurs garanties blessés nous, ainsi que mettre en prison pour aucune preuve réelle de certaines personnes manifestations. Cette année, avec le début des différents états de la Copa pays sont violés dans des raids et la semaine dernière une liste géante de bons de souscription "prisons temporaires" Rivière de Janvier.

Des dizaines de militants et activistes sont arrêtés et conduits à la prison à Bangor, où ils sont détenus. Les arguments en faveur de cette action absurde sont profondément idéologique, où les gouvernements font usage de la violence de l'État, et connus comme la vieille politique par d'autres moyens. Une opération qui vise à la privation de la liberté d'exprimer et de formuler des observations sur les questions sociales dans le pays. Une opération de police qui tache avec l'état d'exception restes le temps que nous vivons. Sans surprise la police présente comme «preuve» contre les manifestants options de la même classe, avec des appréhensions absurdes de matières politiques comme des livres, des brochures, des drapeaux (comme dans l'invasion du siège de la FAG et processus actuels). Montez de ce grand frais de HUMBUG que complot ou même milice privée d'attaquer ceux qui parlent contre les injustices sociales pratiquées quotidiennement contre les sections les plus opprimées de la société.

Les mesures prises par la justice (en) qui accepte les prisons brésiliennes et la commande est honteux et nous savons que nous ne pouvons pas s'attendre à autre chose venant de ces institutions; Notre tâche est largement dénoncer hacher cela se produise avec des droits précaires des habitants de ce pays. L'escalade de la violence policière et la criminalisation des pauvres atteint divers secteurs de l'organisation syndicale et la lutte populaire, comme le licenciement de 60 de métro en SP et d'une amende de 355 millions £ contre son syndicat. Ajouté à cela, les récentes mises à pied 169 travailleurs temporaires IBGE, qui étaient en grève et les arrestations de nombreux bons de souscription émis à Rio de Janeiro et São Paulo.

Ces nombreux cas qui ne cesse de croître, nécessitent l'attention et une forte campagne de solidarité entre les secteurs de la classe opprimée. Dans le cadre des arrestations et des persécutions gauche employeurs et les gouvernements combatifs et indépendants doivent agir ensemble énorme plainte au sujet de ces violations.

Nous avons besoin de vous entourer de solidarité qui est d'avoir sa liberté privée, des campagnes fortes ouvertes à signaler que, aujourd'hui, le droit de manifester et de l'organisation attaqués à coups lourds ruban, des balles et des gaz lacrymogènes. Nous devons continuer à construire des alternatives et une stratégie de masse à ce moment d'attaquer les classes dirigeantes. Pour cela, il est nécessaire d'habiliter les organismes syndicaux de base, les mouvements populaires et le mouvement indépendant des employeurs ruraux, les gouvernements et les bureaucraties.

Que des milliers de victimes de violence et assassiné par les gens de l'État ne sont pas oubliés, que les grévistes ne se sentent pas seuls, de sorte que tous les manifestants et les militants ne sont pas criminalisés et que les prisons ne restent pas impunis, nous mettons notre modeste mais croit SOLIDARITÉ CLASSE et notre engagement à dénoncer ces aberrations commises par les dirigeants du Brésil, mené aujourd'hui par le Parti des travailleurs (PT) qui accueille les intérêts des riches avec la forte répression des pauvres et des combattants.

Nous allons continuer les camarades de combat!
Pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques!
Protester n'est pas un crime!
Ne passera pas!


Coordenação Anarquista Brasileira [CAB]


http://www.ainfos.ca/fr/ainfos11291.html
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 28 Juil 2014, 14:29

Brésil : La Coupe du monde est terminée, mais la lutte continue !
http://fr.squat.net/2014/07/23/bresil-l ... -continue/
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede bipbip » 12 Sep 2014, 01:05

Coupe du monde : Bouygues et Vinci s’installent au Qatar, un pays qui recourt massivement au travail forcé
Après le Brésil puis la Russie, ce sera au tour du Qatar d’accueillir la grande messe du foot mondial en 2022. Stades, métros, autoroutes et hôtels : les chantiers gigantesques s’y multiplient déjà. Et de grandes entreprises françaises – Bouygues et Vinci – y décrochent de très gros contrats. Problème : le Qatar est mis à l’index par l’Organisation internationale du travail, des syndicats, Amnesty International et Human Rights Watch pour ses conditions de travail déplorables et des violations des droits humains à l’égard des nombreux travailleurs migrants. 1 200 ouvriers sont morts sur les chantiers qataris depuis 2010. De leur côté, Bouygues et Vinci se défendent de tout abus et assurent vouloir « faire évoluer les choses ». Y parviendront-ils ? Enquête.
... http://www.bastamag.net/Coupe-du-monde- ... et-Vinci-s


Qatar : des organisations internationales dénoncent « une économie d’esclavage moderne »
« Je suis suivi par la police. On dirait qu’ils vont nous faire des problèmes. » C’est le dernier message envoyé le 31 août depuis le Qatar par Krishna Upadhyaya et Ghimire Gundev, deux militants britanniques des droits humains. Depuis, ils n’ont plus donné de nouvelles. Les autorités qataries ont révélé le 7 septembre qu’ils étaient retenus prisonniers et interrogés pour avoir “violé les lois” de l’émirat [1]. Les deux hommes travaillent pour l’organisation norvégienne Global Network for Rights and Development (GNRD). Ils se sont rendus au Qatar pour rencontrer des travailleurs népalais et documenter la situation des travailleurs migrants sur les chantiers de la Coupe du monde de football 2022.
... http://www.bastamag.net/Deux-militants-des-droits-de-l
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Re: Coupe du Monde ... fric immonde.

Messagede Pïérô » 21 Nov 2014, 21:07

Soirée de soutien aux brésiliens incarcérés lors des émeutes contre la coupe du monde

dimanche 23 novembre à Rennes à l’élaboratoire

Dès 15h, des concerts, suivis d’une bonne bouffe et des courts métrages avec un débat sur les conséquences de la coupe du monde au Brésil et sur les perspectives de lutte actuelles (et notamment avec les JO qui seront en 2016 à Rio de Janeiro). Deux brésiliens qui ont vécu les mouvements sociaux des dernières années au Brésil seront là.
La soirée se finira avec d’autres concerts.
Les bénéfices iront à la croix noire anarchiste de Rio qui s’occupe de payer avocats et cautions des personnes emprisonnées dans le cadre de la lutte et de mener des actions en soutien.
Prix d’entrée 1 euro (adhésion journalière élabo) plus prix libre.


Image

http://www.rennes-info.org/Soiree-de-so ... bresiliens
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