Violence policière - violence d'Etat

Re: Violence policière encore...

Messagede Pïérô » 23 Jan 2012, 10:49

Bavure policière à Aulnay-Sous-Bois : Les habitants témoignent ! (Justice et Vérité)

Suite à un contrôle de police musclé à Aulnay-Sous-Bois,
Abdel, 25 ans, trouve la mort. D'après les sources policières,
une mal formation cardiaque serait à l'origine de ce drame.
Pour contredire les faits, des habitants et voisins témoignent.


Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede Nico37 » 06 Mar 2012, 01:03

« Il y en a marre de récupérer des victimes de la police » 3 mars 2012 | Mehdi et Badroudine

Mehdi et Badroudine sont de passage à la gare du Nord, tout juste après un contrôle policier musclé qui a visiblement choqué les voyageurs.

Les passagers s’entrechoquent comme des masses. C’est l’heure pointue. Les longs couloirs sont noirs. C’est l’heure des grands flux. Il est 18h16. Le trafic est fluide. Et sur le plateau souterrain de la gare, une troupe de policiers veille. Face à eux, des passagers. C’est l’incompréhension. « Dites nous la vérité, juste la vérité » supplie une dame.

Elle s’approche. Ses mains se crispent. Son visage face à celui d’un képi, noyé dans son mutisme. Volontairement silencieux. Tout compte fait, l’agent ouvre la bouche. « C’est un homme, il est mort, il avait deux enfants ». La jeune femme rougit de haine. « C’est très drôle. Vive la police ». Et le policier d’esquisser un sourire.

Sauf que l’affaire est tout sauf drôle. C’était à 17h. Un contrôle d’identité. Des policiers qui demandent des papiers à un passager. « Je travaille dans un stand de la gare, juste là, pointe un garçon. J’étais juste à côté de lui quand c’est arrivé ».

L’homme « a voulu sortir une ventoline, sept policiers l’ont pris par le cou, ils lui ont mis une balayette et un coup de poing », raconte un témoin. Les témoignages concordent. « Ils pensaient qu’il allait sortir un flingue ou quoi? » s’agace une passante. Le jeune homme continue son récit : « Après, ils lui ont sauté dessus. Ils l’ont battu. Il y avait du sang ».

Pendant que l’affaire se dilue, que l’incompréhension grandit, un deuxième policier provoque : « Oh, y’a rien eu, juste un viol ». Il rigole. Il répète lourdement : « Oui, un viol ». Il regarde son collègue. Ils rigolent, complices du même humour. Certains passagers insistent pour connaitre « la vérité ». Une femme, chargée, qui passait par là a « tout vu ». Elle raconte : « Ils l’ont battu et l’ont enfermé derrière cette porte. Depuis 17h, il n’est pas sorti ».

Un homme lui demande de témoigner officiellement. Elle refuse. « Mais c’est important de prouver des choses aussi graves » dit-il. Le premier témoin, lui, promet qu’il portera plainte « contre la police pour cet abus ». Une gradée, plus sérieuse que les policiers tristement moqueurs, donne sa version : « L’homme n’est pas blessé et il est actuellement devant un agent de nos services ».

Les policiers se replient. Ils disparaissent dans un nuage de rage. « C’est ça, la politique de Sarkozy » pointe une dame, les voyant s’éloigner. « C’est malheureusement ça, la France » réplique une autre. Avant d’ajouter : « J’en suis certaine, c’est un énième acte raciste contre un Noir ». Le jeune témoin, les doigts tremblants, la voix rouillée : « C’est chez nous ici, nous sommes Français, nous ne méritons pas ce traitement ».

La porte de fer reste close. Muette. Devant, un ambulancier lâche un cri : « Honnêtement, mes collègues et moi, nous en avons marre de récupérer des victimes de la police ». Un énième contrôle qui vire au vinaigre. Mais, en levant les yeux au plafond, une flamme d’espoir pour l’ambulancier : « Il y a quatre caméras de surveillance, elles ont tout filmé ». Tout ça aurait pu passer inaperçu.
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Re: Violence policière encore...

Messagede Béatrice » 08 Mar 2012, 20:54

communiqué Amnesty International Marseille
France : le flashball en procès

06/03/2012

Le 6 mars 2012 s’ouvre le procès d’un agent des forces de l’ordre mis en examen pour usage d’un "lanceur de balles de défense" aussi appelé flashball, ayant gravement blessé un lycéen de 17 ans lors d’une manifestation étudiante à Nantes, le 27 novembre 2007.

Le fonctionnaire incriminé comparaît pour "violences volontaires avec arme". Cette affaire pose la question de l’utilisation d’une arme dite à létalité réduite de type flashball par un agent de la force publique dans le cadre d’une manifestation.

Quatre années de procédure

Après quatre années de procédure, la justice va tenter d’éclaircir les circonstances dans lesquelles Pierre a été gravement blessé à l’œil.

En 2008, une enquête avait été ouverte pour "blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours avec la circonstance que les faits ont été commis avec une arme par une personne dépositaire de l’autorité publique".

En 2010, Le procureur de la République avait requis un non-lieu, il avait estimé que le policier mis en cause n’était pas responsable des blessures occasionnées au lycéen. Il avait considéré que le gardien de la paix avait agi sur l’ordre de sa hiérarchie, "ordre qui n’était manifestement ni illégal ni disproportionné".
Les juges d’instruction en charge de l’affaire n’ont pas suivi son réquisitoire et le policier tireur a été mis en examen le 26 février 2010, puis renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nantes.

Le flashball mis en cause par la Commission nationale de déontologie de la sécurité

Suite à cette affaire la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, remplacée par le Défenseur des Droits, avait appelé en 2008 à "ne pas utiliser le flashball lors des manifestations sur la voie publique hors des cas très exceptionnels à définir très strictement" et à renforcer la formation des agents à l’utilisation du lanceur de balles de défense.
Elle s’est déclarée par la suite préoccupée par la dangerosité de cette arme compte tenu de ses caractéristiques techniques.
Ainsi, en 2009, saisie de plusieurs affaires impliquant le flashball, la CNDS a dénoncé l’imprécision des trajectoires de tirs de flashball "superpro" qui rendent inutiles les conseils d’utilisation théoriques.
Selon elle, "les risques de déviation de la balle sont considérables, malgré les qualités du tireur et les conditions idéales de tir".

Une évaluation du flashball annoncée et attendue

En réponse aux alertes de la CNDS, le ministre de l’Intérieur a annoncé en août 2011 "une réflexion sur l’évaluation du flashball superpro […] et sur les évolutions qui pourraient être envisagées quant à son emploi".
Pour Amnesty International, il est essentiel que l’étude annoncée soit menée, que les autorités françaises agissent de manière diligente pour renforcer le cadre d’utilisation et que la formation des policiers détenteurs de lanceurs de balles de défense comme le flashball soit consolidée afin d’éviter tout autre incident grave impliquant ce type d’armes

Un cas récent traité par le Défenseur des droits

Le Défenseur des droits a fait usage de son pouvoir d’auto-saisine pour enquêter sur les circonstances dans lesquelles un jeune Mahorais de 9 ans a été blessé à l’œil à la suite d’un tir de flashball par des gendarmes le 7 octobre 2011 à Mayotte. L’investigation est en cours.

Rapport France. Des policiers au-dessus des lois

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Re: Violence policière encore...

Messagede Béatrice » 12 Mar 2012, 18:06

MARSEILLE toujours : où le "tout sécuritaire" avec l'aval de Gaudin et de son équipe , du préfet et du préfet de région !

URGENT : 15h. Un rassemblement d’Indignés encerclé par la police depuis 11h. au Parc Chanot
où ils étaient allés protester contre le Forum officiel de l’eau des multinationales et des gouvernants.

Ils ne peuvent ni sortir ni rentrer, ni manger.

http://www.millebabords.org/spip.php?article20099
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Re: Violence policière encore...

Messagede kuhing » 03 Avr 2012, 16:49

Un policier relaxé après avoir éborgné un manifestant avec un gomme-cogne
Le Monde.fr avec AFP | 03.04.2012 à 15h48 • Mis à jour le 03.04.2012 à 16h36



Le tribunal correctionnel de Nantes a relaxé, mardi 3 avril, un policier accusé d'avoir éborgné un lycéen de 16 ans avec une arme à balles souples (gomme-cogne) lors d'une manifestation en novembre 2007 à Nantes.

Le substitut du procureur Yann Richard avait établi un "lien de causalité certaine et directe entre le tir du prévenu et les blessures causées" au jeune homme, sans pour autant requérir une condamnation. Le tribunal a estimé avec Me Richard que la responsabilité pénale du policier ne pouvait être engagée, dans la mesure où il avait exécuté un ordre qui n'était pas "manifestement illégal". Le fonctionnaire encourait sept ans de prison.

Le jeune homme avait perdu l'usage de son œil après avoir été touché devant le rectorat de Nantes, lors d'une manifestation de lycéens opposés à la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Les forces de l'ordre étaient alors séparées des manifestants par les grilles du rectorat. L'arme au centre des débats est un lanceur de balles de défense d'un diamètre de 40 millimètres, le LBD 40, cousin du gomme-cogne de marque Flash-Ball, mais réputé plus précis et offrant une portée plus importante.

FORMATION INSUFFISANTE DU POLICIER

L'avocat du policier, Me Laurent-Franck Lienard, a salué "une décision juste et conforme au droit". "Mon client avait respecté un ordre légal et légitime", a-t-il souligné. La victime, Pierre Douillard, a pour sa part indiqué qu'il entendait engager une procédure devant la justice administrative. "On ne lâchera jamais contre ce policier et sa hiérarchie", laquelle n'avait pas été citée à comparaître au procès, a-t-il déclaré.

Dans son réquisitoire, le substitut s'était interrogé sur l'opportunité d'utiliser de telles armes contre des manifestants. "Je renvoie à l'avis de la Commission nationale de déontologie et de sécurité qui s'interroge sur l'opportunité, dans le cadre du maintien de l'ordre, d'utiliser ce type d'arme dans des manifestations", avait-il déclaré, suggérant par la suite que les faits relevaient de la justice administrative.

Dans un avis d'octobre 2008, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait mis en cause les conditions d'utilisation du LBD 40 lors de cet accident, estimant que le policier manquait d'une "expérience avérée". "Le stage de formation théorique et pratique suivi par le policier en juin 2007 n'a duré qu'une demi-journée", avait-elle regretté. Mal préparé, il n'était pas entraîné à tirer sur des cibles mouvantes et avait fait feu de trop près, selon la CNDS : entre 10 et 15 mètres, pour une arme conçue pour une utilisation optimale de 25 mètres.


source
kuhing
 

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Messagede Nico37 » 29 Avr 2012, 12:02

Intervention au Sanitas : la vidéo trahit les policiers 28/04

Le tribunal a longuement examiné, jeudi, les vidéos concernant une interpellation au Sanitas. Les images contredisent la version des policiers.

C'était le 15 octobre dernier, dans un bar de la place Saint-Paul à Tours. Confronté à un client fortement alcoolisé, le patron de l'établissement avait appelé la police.

La suite de l'intervention, les policiers l'ont relatée dans leurs procès-verbaux. Ils décrivent leur arrivée dans le bar, face un individu prêt à en découdre avec eux.
L'homme refusant, selon eux, de les suivre, ils auraient alors été obligés de sortir leur bâton de défense. Un coup destiné initialement aux bras aurait malencontreusement atteint le crâne. Puis, dans leurs procès-verbaux, les policiers indiquent avoir été confrontés « à une foule hostile d'une cinquantaine d'individus » Un d'entre eux, un jeune intérimaire de 26 ans, comparaissaient jeudi pour outrage, menaces de mort et provocation à la rébellion.
Il conteste formellement les faits et son avocat a fait valoir les bandes vidéos sur lesquelles sont enregistrées les scènes liées à cette intervention de police. Le tribunal a d'abord tenu à visionner les images de l'arrivée des policiers dans le bar. Et manifestement, la vidéo contredit la version des hommes de la brigade anticriminalité. Contrairement à ce qu'indiquent les policiers, on y voit le client alcoolisé lever les bras dès leur arrivée et se laisser emmener sans difficulté. On distingue aussi clairement le moment où un des policiers assène au client déjà menotté un coup de matraque. « Le tribunal, indiquait alors la présidente, soulève d'emblée la nullité du procès-verbal des policiers ».
Il n'en reste pas moins que l'intérimaire était quand même poursuivi pour « injures, outrage et provocation à la rébellion ». « Moi, je ne suis pas d'accord, précisait le jeune homme. Quand je suis arrivé sur place, j'ai vu ce monsieur à terre, la tête en sang. J'ai voulu lui porter assistance. Je l'ai d'ailleurs accompagné jusqu'à l'ambulance des pompiers ». Le tribunal a donc examiné ensuite les bandes de vidéosurveillance relatant la scène. Là aussi, les images ont laissé les magistrats perplexes.
Le procureur de la République, Vincent Filhol, admettait d'ailleurs dans ses réquisitions que « les images ne correspondent pas totalement aux PV et il faudra que parquet en tire les conséquences ». Il a requis la relaxe envers le jeune homme pour ce qui est de la provocation à la rébellion. Mais il a cependant considéré qu'il devait être condamné pour outrage et menaces à trois mois de prison ferme.
L'avocat du jeune homme, Me Jean-Raphaël Mongis, a d'abord soulevé la nullité de la procédure au motif qu'il manque « douze minutes aux vidéos retraçant la scène ». « Nous avons réclamé ces douze minutes mais on nous a répondu qu'elles avaient été effacées, précise l'avocat. Si mon client avait été jugé en comparution immédiate, il aurait automatiquement été condamné sur la foi des PV des policiers ». Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 24 mai.
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Re: Violence policière encore...

Messagede kuhing » 06 Juin 2012, 08:55

reçu par mail

Retransmission de témoignage . Jaf.


Bonsoir mes amis, pour ceux qui ne me connaissent pas je m'appelle Mounir, et je suis le secrétaire du comité justice et vérité pour Wissam (que Dieu lui fasse miséricorde, lui ainsi que toutes les victimes pour lesquelles nous tous nous combattons ensemble).

L'HEURE EST GRAVE ! ÇA CONTINUE :
Samedi 2 Juin, à Noisy-le-Sec, lors d'une manifestation organisée par Amal ben Bentousi, la soeur d'Amine Bentousi, froidement abattue d'une balle dans le dos par un agent de police, organisait une manifestation afin de recueillir des témoignages.
Lors de cette manifestation pacifique, organisée avec autorisation de la préfecture. Un brigadier-chef, s'en est tout d'abord pris verbalement à la soeur d'Amine. Le brigadier, ainsi que sa brigade, n'ont pas supporté une des banderoles où était inscrit : « non aux flics voyou » !
Soudainement ce même brigadier-chef, frappera de coups de matraque un des manifestants, celui-ci sera emmené à l'hôpital !!!
Un autre manifestant sera mis en garde à vue !!! (pour des raisons que je ne connais pas à l'heure actuelle..
DEUX MANIFESTATIONS, SANS AUTORISATION PAR LA POLICE SUITE À LA MORT D'AMINE, ET HIER L'ATTAQUE DES MANIFESTANTS PACIFIQUES !!!
Cela montre bien combien les forces de l'ordre agissent dans une impunité totale !

Depuis samedi soir, je tente de nous mettre en contact. J'ai pu parler à Amal, la soeur de la victime, et d'autres personnes en France.

A Lyon, Clermont-Ferrand, Paris, et bientôt je l'espère du fond du coeur, avec vous, et aussi avec tous les autres qui n'ont pas été encore contactés, les familles doivent réfléchir et valider une action spontanée, coordonnée, et synchronisée à mettre en place rapidement, à savoir le samedi 9 juin, samedi prochain. Il serait judicieux, recommandable, voir indispensable de nous organiser au mieux pour être le plus nombreux à faire une action tous ensemble, en même temps, chacun dans nos villes. Tous ces éléments seront bien sûrs, validés par chacun d'entre nous pour que l'on puisse réussir cette action dans la plus grande cohésion.
Une telle action est simple à mettre en place, en tous cas plus simple que de réunir plusieurs familles des quatre coins de la France a un même endroit. Et cette même action pourrait être lourde de conséquences, et faire avancer nos affaires à tous, donc faire avancer la cause. Soyons solidaires, organisons-nous, montrons-nous que nous sommes capables d'agir de manière coordonnée, avec deux grandes priorité :

-Le respect du nom, de chacune des victimes, que Dieu leur fasse miséricorde, et donc le grand respect des spécificités de chaque affaire.


-La mise en place d'un cadre, d'un socle commun, adapté à chaque action, nous permettant d'agir dans l'union.


Je vous invite à rentrer en contact avec nous, et à rentrer en contact avec vos propres réseaux, vous pouvez aussi nous envoyer un mail auquel nous ne manquerons pas de répondre. Ensemble il nous faut choisir, un même emplacement symbolique, dans un même créneau horaire, avec un même mot d'ordre issu de nos discussions.
C'EST UNE ACTION SPONTANÉE, DE RÉACTION À L'INADMISSIBLE, UNE RÉACTION NÉCESSAIRE POUR NOUS TOUS !
Bonne réception à vous, et n'hésitez pas à nous contacter pour toute information.
Mounir, secrétaire du comité justice et vérité pour Wissam. Clermont-Ferrand

Bonne réception et que la paix soit avec vous mes amis.


El Don



et aussi cette information
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Re: Violence policière encore...

Messagede kuhing » 06 Juin 2012, 15:49

Suite à l'information au dessus

kuhing
 

Re: Violence policière encore...

Messagede ANARCHYNOW » 10 Juin 2012, 20:00

je pence pas qu'il connaisse se fofo mais il faut qu'il sache qu'on est avec lui

enfoiré de flic putain :flic:
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+96 % de plaintes contre les bavures policières

Messagede Flo » 23 Juil 2012, 17:11

+96 % de plaintes contre les bavures policières
Par Nolwenn Weiler (10 juillet 2012)

Menottage systématique, insultes, brutalités entraînant parfois la mort... Le rapport 2011 du Défenseur des droits, Dominique Baudis, a été remis le 25 juin à François Hollande [1]. Il fait état de violences policières persistantes en 2011. Alors que le nombre global de dossiers reçus dans les quatre domaines d’activité du Défenseur [2] a baissé de plus de 3 %, les plaintes concernant la déontologie de la sécurité ont explosé : + 96 % ! Cette augmentation s’explique en grand partie par le fait que depuis le 1er mai 2011, tout citoyen, victime ou témoin d’un manquement à la déontologie commis par les forces de sécurité, peut saisir le Défenseur des droits.

« Ce chiffre, au regard des dossiers traités, ne signifie pas, pour autant, un accroissement des manquements commis par les forces de sécurité », avance le rapport. Il signifie quand même que les bavures de la police nationale ne sont pas en train de diminuer… Quand les réclamations concernant la police municipale représentent 3,8 % des plaintes. Ces violences, souvent impunies, font le lit de tensions et d’incompréhensions croissantes entre la population française et la police, censée protéger les citoyens.

La Ligue des droits de l’homme regrette la formulation adoptée dans plusieurs déclarations du Défenseur des droits. Une formulation parfois malvenue… À propos de décès survenus au cours ou à la suite de certaines interpellations, « le rapport constate tout simplement que les fonctionnaires de police "avaient manqué de discer­nement, en utilisant un recours dispropor­tionné à la force" ». Le 9 mai 2008, à Grasse (Alpes-Maritimes), les policiers ont ainsi « manqué de discernement » à l’encontre d’Hakim Ajimi, 22 ans. Le jeune homme en est mort. Plusieurs témoins de la scène ont rapporté que les fonctionnaires ont continué à faire pression sur le dos et la nuque du jeune homme alors que, menotté à terre, il s’asphyxiait. Jugés en correctionnel au mois de janvier 2012, les trois policiers ont écopé de peines avec sursis. Un manque de discernement du tribunal peut-être…
Notes

[1] Consulter le rapport.

[2] Créée en juin 2011, la fonction de Défenseur des droits regroupe l’ancien médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Halde et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS)


http://www.bastamag.net/article2543.html
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Re: Violence policière encore...

Messagede bipbip » 27 Sep 2012, 12:45

Bavure policière à Montpellier

Une fois de plus la police se permet de tuer ou de blesser sans devoir rendre de comptes à personnes. Samedi, un jeune supporter a perdu un oeil suite à une intervention de la BAC, qui a très peu de chances d'être inquiétée... Une fois de plus. La police evidemment présente une version des faits contredite par les témoins oculaires. Voici leur communiqué.


COMMUNIQUE OFFICIEL DES TEMOINS DE L'INCIDENT SURVENU EN MARGE DU MATCH MHSC/ASSE, à envoyer dans toutes les boites mails des médias, faites des copier coller et faites circuler dans les rédactions :
"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias

il n'est en aucun cas interdit de stade. Les policiers de la BAC ont voulu l'interpeller, alors que la possession d'un fumigène, qui plus est non allumé, est autorisée en dehors d'un stade. Pris de panique il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient calmement attablées aux buvettes.

Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, une interpellation très musclée qui a choqué les personnes présentes, certains se sont levés pour pour faire cesser le matraquage abusif dont il était victime. C'est alors que sans aucune raison et de manière totalement disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Contrairement à la version des forces de l'ordre, aucun policier n'avait été blessé à ce moment là, la situation était très largement maitrisable (seules 2/3 personnes s'étaient levées pour tenter de calmer les policiers), la légitime défense ne peut en aucun cas être retenue, le tir était tout simplement inexpliquable.

Florent, un jeune supporter surnommé "CASTI" a été atteint en plein dans l'oeil.Florent n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale, il n'a pas protester contre l'interpellation musclée des policiers et n'avait rien à se reprocher. Gravement touché à l'oeil, il a été transporté à l'hopital. Encore une fois, contrairement aux récits trouvés dans les médias, son oeil n'a pas été sauvé. Son oeil a été pulverisé. Selon le chirurgien, il a littéralement explosé, l'explosion de l'oeil à même entrainé une fracture de la paumette tellement elle fut violente. Le policier auteur du tir, s'est alors caché et ses collègues ont ramassé le projectile tiré pour faire croire qu'il n'y avait pas eu de tir et que le bruit auvait été provoqué par une bombe agricole. La version policière serait presque risible si l'incident n'était pas si grave, hélas c'est celle là qui a été relayée par les médias.
Des pressions policières ont ensuite ét exercées auprès de certains témoins, leur demandant de déclarer que la BAC était intervenu suite à des incidents entre supporters montpelliérains et stéphanois, ce qui évidemment est faux, les supporters stéphanois étant déjà "parqués" dans le secteur visiteur. Ces derniers retireront meme leurs banderolles à l'intérieur du stade lorsqu'ils apprendront le drame, par solidarité avec les supporters Montpelliérains.
L'oeil de Florent est hors de fonction. Il ne verra plus jamais de cet oeil et devra vivre le restant de sa vie avec ce lourd handicap. Tous les témoins de ce qui revet clairement le caractère de "bavure" ont ét choqué par le comportement des fonctionnaires de la BAC avant, pendant et après l'incident. Ils éspèrent évidemment que justice sera faite, et jugent unanimement insuportables les versions calomnieuses qui ont été publiées dans les médias. Nous, ses amis, réclamons que la vérité soit rétablie. Nous ne pouvons pas laisser une telle erreur policière être transformée en cas de légitime défense. Certaines version publiées sont carrément écoeurantes, et reflètent un manque cruel d'investigation journalistique.
http://al-montpellier.over-blog.com/art ... 25284.html

Autres articles, éléments et détails : http://27novembre2007.blogspot.fr/
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Re: Violence policière encore...

Messagede Flo » 03 Oct 2012, 10:15

Un nouveau site Internet dédiée uniquement aux violences policières (avec témoignages de victimes et de flics également...) : http://www.123siteweb.fr/urgence-notre- ... /123663541
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Re: Violence policière encore...

Messagede bipbip » 28 Nov 2012, 04:14

Colombes, samedi 1er décembre
Commémoration « Mahamadou Maréga mort il y a deux ans. »

« Mahamadou Maréga mort il y a deux ans »

M. Mahamadou Maréga est mort plaqué face contre le sol d’un ascenseur par plusieurs policiers, ses pieds et mains étaient attachés. Il a été asphyxié au gaz lacrymogène, électrocuté par 16 tirs de Taser dont plusieurs en contact direct et matraqué à sang par 17 policiers venus l’expulser de son domicile. Ses voisins témoignent avoir entendu les appels au secours de Mr Maréga pendant qu’il se faisait torturé par ces policiers qui ricanaient en le regardant se tordre de douleur et hurler. Aucun de ses bourreaux n’a eu pitié de lui. Qui aurait pu sauver sa vie ?

Nous commémorons sa mort pour lui rendre sa dignité volée par ces policiers et le juge qui a rendu une ordonnance de non-lieu 2 ans après. Malgré la décision du Défenseur des droits qui recommande que des poursuites disciplinaires soient engagées à l’encontre des gardiens de la paix RAMOS et MAHMOUDI et que Messieurs LE GAL, BAUDOIN, GAUDIN et NASSOY fassent l’objet de sanctions disciplinaires. Et, cette décision démontre la qualification pénale des faits. À quoi sert le Défenseur des droits, si ses recommandations ne sont pas prises en compte par les juges d’instruction ?

RdV le samedi 1er décembre 2012 à 14H00
555 rue Gabriel Péri – 92700 Colombes


Collectif Vérité et Justice pour Mahamadou Maréga :
http://collectif-vjp-mmarega.blogspot.fr/
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Re: Violence policière encore...

Messagede niouze » 09 Jan 2013, 16:33

je cherchait ce sujet bon, je vais pas remettre les 13 pages de recensement de violence policiere trouver ici ou la via le net( que vous pouvez consulter ici mais vais éssayer de penser a fournir ce sujet et puisque j'ai pas vu
Bavure policière : “Si Hollande n’était pas passé, on t’aurait massacré”
17/12/2012 | 12h37

Mounir, le lendemain de son agression
Lundi 10 décembre, 1h du matin. Un banal contrôle policier dérape non loin de l’Arc de Triomphe, Mounir* se retrouve inconscient sur un trottoir. Une enquête de la police des polices a été ouverte.
Ils revenaient d’un petit tour en haut de la grande roue de la Concorde. Dans la voiture : Mounir*, sa copine et un autre couple. Après avoir remonté les Champs Elysées, vers 1h du matin, ils font l’objet d’un contrôle policier qui tourne mal. Une dizaine de minutes plus tard, Mounir est retrouvé inconscient par les pompiers sur le trottoir, des contusions sur le corps et les yeux brûlés à la bombe lacrymogène. Le jour même, lundi 10 décembre, l’Inspection générale des services (IGS) – la “police des polices”, a ouvert une enquête.

“Ils nous parlaient comme à des chiens”

Nuit du dimanche 9 au lundi 10 décembre, peu avant une heure du matin. La 307 de la petite amie de Mounir contourne l’arc de Triomphe, puis descend l’avenue de la Grande armée. Derrière eux, une voiture de police allume son gyrophare. Ils s’arrêtent. Le pote de Mounir qui conduit semble faire l’objet d’une annulation de permis. Les policiers l’emmènent au commissariat du XVIIe arrondissement pour des vérifications. Les trois autres restent sur place. Une seconde patrouille débarque en citroën Berlingo.

D’après le récit de Mounir, un grand policier sorti du véhicule l’aurait alors bousculé. Le ton serait rapidement monté, “ils nous parlaient comme à des chiens“, explique-t-il, le visage encore tuméfié.

L’agent lui lance : “Tu as de la chance, si Hollande n’était pas passé, on t’aurait massacré“. Mounir demande un peu de respect, précise qu’il a un travail de gérant de magasin. Ses deux amies tentent en vain de s’interposer. L’agent s’approche, gaze Mounir dans les yeux avec sa bombe lacrymogène. Une fois à terre, Mounir aurait reçu un coup à la tête et dans les côtes. La seconde brigade décampe.


Appelés par les filles, les pompiers arrivent et réaniment Mounir. En entendant la mésaventure, les soldats du feu appellent une troisième brigade de policiers. Ces derniers ne semblent pas étonnés et rassurent Mounir : “Ne vous inquiétez pas, ils ont été filmés“. Les pompiers le conseillent également: “Rappelez-vous, c‘est au minimum non assistance à personne en danger de vous avoir laissé là“. Les fonctionnaires de police donnent à Mounir le contact d’un commandant de l’IGS. Une plainte sera déposée le jour même.

Enquête en cours

Les quatre certificats médicaux réalisés montrent que Mounir n’avait ni bu ni consommé de stupéfiants. Selon les hôpitaux, de quatre à dix jours d’ITT (Incapacité totale de travail) lui ont été donnés. Contacté, le commissaire responsable du XVIIe arrondissement précise : “même si potentiellement, il peut s’agir de mes équipes, je ne suis pas habilité à vous parler“.

Côté communication, la préfecture de police de Paris refuse de s’exprimer sur une enquête en cours. Même sirène du côté de la brigade de pompiers du centre de secours de Champerret intervenus sur place.

Geoffrey Le Guilcher

http://www.lesinrocks.com/2012/12/17/ac ... e-11332373
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Re: Violence policière encore...

Messagede niouze » 11 Jan 2013, 14:47

France : non lieu dans l’affaire Boukrourou, mort aux mains de la police

Trois ans après la mort de Mohamed Boukrourou, marocain de 41 ans, suite à son interpellation le 12 novembre 2009 à Valentigney (Doubs), quelques mois après la décision du juge d’instruction de mise en examen des quatre policiers présents au moment de l’interpellation pour “homicide involontaire”, la famille de la victime s’est vue notifier une décision de non lieu le 24 décembre 2012.




Suite à une altercation avec un pharmacien, Mohamed Boukrourou, a été interpellé le 12 novembre 2009 par quatre policiers qui l’ont alors menotté et traîné de force jusqu’au fourgon où d’après des témoins, il aurait été frappé notamment à coups de pieds. Il est décédé peu de temps après.

Le dossier relatif aux circonstances de sa mort avait été transféré au Défenseur des droits qui a conclu que “les policiers ont fait un recours inadapté et disproportionné à la force à l’encontre de M. M.B. [Mohamed Boukrourou], qui a été victime d’un traitement inhumain et dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.”. Le Défenseur des droits a recommandé que les quatre policiers concernés fassent l’objet d’une procédure disciplinaire, et il a formulé une série de recommandations générales sur la formation et la déontologie de la police.

Le 26 mars 2012, à l’issue de deux années de procédure, la juge d’instruction de Montbéliard a mis en examen quatre policiers pour homicide involontaire. Pour Amnesty International, cette mise en examen constituait un “premier pas vers la justice”.

En novembre, la famille a informé Amnesty International que le parquet de Montbéliard avait requis des non-lieux, ce qui, une fois confirmé par le juge d’instruction, pouvait mettre fin aux poursuites visant les quatre agents.

La famille a finalement été avertie par courrier le 24 décembre de la décision de non lieu rendue par deux juges nommés en remplacement de la juge d’instruction qui avait décidé de la mise en examen des policiers, partie en congé maternité jusqu’au lundi 7 janvier 2013.

Un an après la publication du rapport d’Amnesty International, “Notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite”, consacré à cinq situations de personnes décédées suite à des interpellations ou gardes à vue en France, trois de ces cinq cas ont fait l’objet d’une ordonnance de non lieu (26/09/12 : non lieu dans l’affaire Abou Bakari Tandia / 15 octobre 2012 : non lieu dans l’affaire Ali Ziri)
Amnesty International ne peut que constater le désarroi et la colère des familles maintenues dans l’expectative et en souffrance face à une justice qui ne répond pas à leurs attentes.

Plusieurs années après les faits, en dépit d’investigations et de procédures judiciaires qui ne semblent pas répondre aux critères d’exhaustivité et d’impartialité prévus par le droit international en matière de lutte contre l’impunité, certaines d’entre elles ne connaissent toujours pas les circonstances exactes qui ont entraîné le décès de leur proche.

Amnesty International France, 9 janvier 2013
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