Violences policières
VIDEO. Manif anti-Macron : un reporter du "Petit Journal" se prend un coup de matraqueAprès l’élection de Macron, plus de 5 000 personnes ont participé à la première manif anti-Macron de République à Bastille. Lors de la manifestation, David Hrouda, journaliste du Petit Journal, a été victime d'un coup de matraque provenant d'un policier.
Le journaliste du Petit Journal s’est rendu à la manifestation contre Emmanuel Macron, le "Front Social", ce lundi 8 mai. Le dispositif policier était impressionnant. C’est alors que, malgré l’aspect pacifiste du mouvement, les forces de de police ont repoussé les manifestants. Le reporter de l’émission témoignait, dans le sujet diffusé ce mardi : "On est entre deux rangées de CRS qui ont décidé d’encercler le premier rang de la manifestation. (...) On est un peu au mauvais endroit, on est un peu pris au piège... Mais bon, on est au cœur de l’action !"
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http://www.revolutionpermanente.fr/VIDE ... e-matraqueMacron parade, les flics se lâchent et les fafs s’excitentDimanche soir, le candidat du « Magic System »[1] Macron, dans une mise en scène savamment orchestrée, a joué au monarque devant la pyramide du Louvre (de quoi occuper les complotistes obsédés par les Illuminati pendant les dix prochaines années), devant une foule béate venue applaudir son nouveau maître, dans une mer de drapeaux français à faire douter du résultat de l’élection : il y en avait plus qu’à la petite sauterie frontiste à Saint-Mandé !
Au même moment, plusieurs centaines de personnes, dans différentes villes de France, tentaient de rappeler dans la rue que le nouveau président élu, loin de pouvoir prétendre parler au nom de la majorité, s’est toujours présenté non seulement comme le serviteur fidèle du patronat, mais aussi comme le « président des patriotes » comme il l’a dit lui-même le soir du premier tour, et plus généralement comme l’ennemi déclaré de toutes celles et tous ceux qui veulent une société égalitaire et solidaire, débarrassée de ses frontières et de ses logiques d’exclusion. Le lendemain, lundi 8 mai, plusieurs milliers de personnes, dans une manifestation festive mais déterminée, défilaient en scandant : « Un jour ça suffit, Macron, démission ! »
La réponse de l’Etat à ces tentatives d’expression politique non électorales a été aussi prévisible que brutale : à Paris, dimanche soir, la police a procédé à une véritable chasse aux manifestant-e-s dans le quartier de Ménilmontant, à coups de grenades lacrymogènes et de tonfas, enfermant même pendant plusieurs heures des dizaines de personnes dans un bar connu pour être fréquenté par les antifascistes, avant de les laisser sortir pour mieux les tabasser, vers deux heures du matin… À Nantes, à Grenoble ou à Lyon, plusieurs personnes ont également été blessé-e-s par des policiers déchaînés.
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