Violence policière - violence d'Etat

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Messagede bipbip » 27 Nov 2018, 00:23

24 novembre : les forces de l’ordre mutilent des “gilets jaunes”

Moins d’une semaine après que Macron ai fanfaronné en qualifiant de menteurs des manifestants à Louvain qui accusaient la France d’être le seul pays en Europe à utiliser des grenades contre sa population, un CRS perdait sa main à la réunion à cause d’une de ses grenades le 21 novembre.

Le 24 novembre, la colère du mouvement des « gilets jaunes » contre la vie chère est montée à Paris et a partiellement dévasté les Champs Elysées.

N’arrivant pas à contenir la colère du peuple, les forces de l’ordre ont fait un usage massif de grenades lacrymogènes, mais également de grenades GLI F4 (« assourdissantes »), de grenades DMP (« de désencerclement ») et de tirs de Lanceur de Balles de Défense de 40 mm. Le sol de l’avenue la plus chic du monde était recouverte de douilles de balles de défense et de capsules de grenades, que nous avons consciencieusement ramassées.

La préfecture de police admet d’ailleurs avoir utilisé près de 5000 grenades ce samedi (voir article du Parisien).

... https://desarmons.net/index.php/2018/11 ... ts-jaunes/
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 28 Nov 2018, 01:32

« Merci à M. Macron et ses CRS pour m’avoir détruit le pied ». Le témoignage d’Antonio

Antonio fait partie de ces nombreux gilets jaunes qui ont fini à l’hôpital suites à de graves blessures causées par la violence des forces de répression, pour le simple fait d’avoir manifesté leur colère à Paris samedi dernier. Nous avons recueilli son témoignage.

“Merci à M. Macron et ses CRS pour m’avoir détruit le pied alors que je manifestais pacifiquement avec les gilets jaunes !!! Est-il interdit de vouloir vivre et non survivre !? Une grenade de désencerclement GLI F4 m’a été jetée directement dessus. Ce que vous voyez dans mon pied c’est l’explosif ! Faites tourner un maximum svp. Les gens doivent savoir !!!” Tel est l’appel au secours publié sur Facebook par Antonio ce lundi, pour faire éclater la vérité au grand jour, à l’instar des nombreux témoignages de violences policières qui déferlent sur les réseaux sociaux depuis samedi, malgré l’acharnement de Facebook pour les faire disparaître.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Merc ... -d-Antonio
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 29 Nov 2018, 12:08

Champs-Elysées le 24 novembre: 280.000 € de gaz lacrymogène !

En + des 100.000 litres balancés par canon à eau, près de 7.000 lacrymos ont été utilisées samedi à Paris selon le Canard Enchaîné. À 40€ pièce, ça représente 280.000€ pr parfumer la manif ironise le palmipède. De quoi faire pleurer le contribuable !

vidéo https://tendanceclaire.org/breve.php?id=31343
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 30 Nov 2018, 20:25

Contre les violences policières, le Collectif du 5 novembre – Noailles en colère appelle au droit à manifester en paix

Le Collectif du 5 novembre appelle les institutions locales à respecter le droit à manifester et alerte les observateurs extérieurs sur la violente répression policière qui a eu lieu lors de la manifestation du 14 novembre 2018.

Le droit de manifester est un droit et une liberté fondamentale. Mercredi 14 novembre 2018, 9 jours après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, quinze mille personnes provenant des différents quartiers marseillais ont formé un immense cortège pour exprimer leurs émotions et leurs revendications contre les politiques de l’habitat indigne à Noailles et dans les quartiers populaires. Nous souscrivons à l’idéal démocratique stipulant que l’ordre public a pour mission de protéger, d’accompagner et de conforter l’expression populaire dans l’espace public. Par conséquent, cette manifestation d’une colère digne et légitime a été dûment déclarée et préparée avec les services compétents, avec qui nous avions convenu d’un dispositif souple et discret de sécurisation des bâtiments publics sans intervention offensive des forces de l’ordre.

Or, le soir du 14 novembre, les forces de l’ordre ont usé de leurs matraques, de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement (dont la France seule fait encore l’usage, interdit partout en Europe) de manière indistincte, massive et non conforme à la déontologie. Cet usage de la violence a largement dépassé celui de l’ordre public et le cadre de la manifestation. Les Marseillais.e.s présents.e.s dans le centre-ville ce soir-là évoquent une « chasse à l’homme », des « injures sexistes, racistes et homophobes », des « ratonnades », des « frappes à l’aveugle », des « sévices corporels touchant les organes génitaux » et de « véritables lynchages » de personnes qui ne montraient aucun signe de violence ou qui ne participaient pas à la manifestation : riverains, adolescents, retraités, commerçants, journalistes.

La cinquantaine de témoignages recueillis jusqu’à présent montre que l’opération de maintien de l’ordre effectuée contrevient en tous points : 1/ à la préparation concertée de cette manifestation ; 2/ à la déontologie des professions de l’ordre public ; et 3/ au cadre légal règlementant l’usage des armes de force intermédiaire et l’intervention des unités non spécialisées, telle que la Brigade Anti-Criminelle, dans la gestion du maintien de l’ordre. Des dizaines de certificats médicaux et d’Incapacité Temporaire de Travail nous ont été rapportés et seront présentés prochainement dans un recueil documenté dénonçant ces dérives dangereuses et en plein développement dans nos quartiers et sur le parcours de nos manifestations, dont celles du mois de novembre sont emblématiques.

Aujourd’hui :

- Nous demandons aux institutions locales et au Préfet de Police de faire toute la lumière sur les ordres dictés aux unités d’intervention et de s’engager publiquement à respecter l’expression et l’intégrité physique des manifestants à travers un dispositif réglementaire conforme à la déontologie et aux conventions internationales, notamment lors de la prochaine manifestation de la dignité du 1er décembre.

- Nous exigeons le retrait de la BAC de nos manifestations comme de nos quartiers endeuillés, unité qui ne dispose pas des fonctions de maintien de l’ordre et est à l’origine de tensions et blessures.

- Nous invitons les institutions et observateurs extérieurs (Défenseur des droits, LDH, MRAP, Amnesty International, Syndicat des Avocats de France...) à venir exercer leurs missions lors de la prochaine manifestation organisée par le Collectif du 5 Novembre, le samedi 1er décembre 2018.

- Enfin, nous invitons les Marseillais.e.s à nous faire parvenir leurs témoignages afin de constituer un recours collectif.

Restons unis et mobilisés pour une vie digne et juste. Les Marseillais.e.s ont aussi des droits : refusons les intimidations quelles qu’elles soient et revendiquons le droit au logement digne et le droit de manifester !


http://www.millebabords.org/spip.php?article32419
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 01 Déc 2018, 01:37

Contre l'usage des Flash-Ball et des grenades de désencerclement, pour la liberté d'expression des gilets jaunes

Il y a deux ans et demi, ils appelaient déjà à en finir avec « l’intimidation technologique des manifestants ». Après deux semaines de mouvement des gilets jaunes, des chercheurs, artistes et intellectuels demandent à nouveau que soit garantie la liberté de manifester sans risque de perdre un œil ou avoir la main arrachée.

Gabriel, un jeune homme de 21 ans, venu de province en famille, manifester aux rassemblements parisiens des Gilets jaunes du vendredi 24 novembre, a été gravement blessé, ce jour-là, vers 18 heures, avenue Franklin Roosevelt, par une grenade de désencerclement (dite GLI-F4). Sa mère qui l’accompagnait a déclaré qu’il a « sa main arrachée ».

Nous nous associons à la douleur de cette famille.

Nous avions, pour la plupart d’entre nous, le 22 juin 2016, publié, dans Mediapart, un Appel demandant « l’interdiction de l’usage des lanceurs de balle (flash-balls) et des grenades de désencerclement ».

En citoyens, nous réitérons cet Appel et demandons au chef de l’État leur retrait immédiat de l’arsenal des forces de l’ordre.

En êtres épris des libertés, nous nous adressons à nouveau au Défenseur des droits pour qu’il se saisisse de cette affaire et qu’il rappelle publiquement ses préconisations du 10 janvier 2018, remises à François de Rugy, alors président de l’Assemblée nationale, recommandations que les ministres de l’Intérieur d’Emmanuel Macron ignorent avec constance et qui demandent :

- de retirer les lanceurs de balles de défense de la dotation des forces chargées de l’ordre public ;

- de recentrer le maintien de l’ordre sur la mission de police administrative de prévention et d’encadrement de l’exercice de la liberté de manifester, dans une approche d’apaisement et de protection des libertés individuelles ;

- de renforcer la communication et le dialogue dans la gestion de l’ordre public, avant et pendant le déroulement des manifestations, afin notamment de rendre plus compréhensible l’action des forces de sécurité ;

- de conduire une étude sur la mise en œuvre en France de la doctrine dite de la « désescalade ».

En solidarité avec la famille de Gabriel, les avocats signataires de cet Appel veilleront, au besoin, à ce que l’intégralité des frais de chirurgie, y compris esthétiques, soit pris en charge par l’État et qu’une indemnisation à la hauteur des dommages irréversibles soit versée à Gabriel.

Nous ne cèderons pas à l’intimidation qui vise à nous dissuader de manifester avec les Gilets jaunes et nous continuerons à user du droit constitutionnel de manifester.

Arié Alimi, avocat ; Patrick Bard, romancier, photographe ; Éric Beynel, Porte-Parole de l’Union syndicale Solidaires ; Laurent Binet, écrivain ; Dominique Cabrera, cinéaste ; Stéphanie Chevrier, éditrice ; Yves Cohen, historien, directeur d’études à l’EHESS ; Annie Ernaux, écrivaine ; Samy Johsua, professeur des universités ; Luc Lang, écrivain ; Catherine Lévy, sociologue du travail au CNRS, retraitée ; Noël Mamère, journaliste, ancien député écologiste; Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie ; Patrick Raynal, romancier ; Jean-Marc Salmon, chercheur en sciences sociales.


https://blogs.mediapart.fr/edition/les- ... r=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20181128&M_BT=1181239064418
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 04 Déc 2018, 16:56

Marseille: Décès d’une femme blessée par une grenade lacrymogène
L’octogénaire avait été blessée dans son appartement en marge des manifestations et incidents survenus samedi.
Une femme de 80 ans avait été blessée dans son appartement par des éléments d’une grenade lacrymogène tirée lors des incidents qui ont suivi les manifestations organisées samedi à Marseille. La malheureuse est morte dimanche au bloc opératoire d’un hôpital marseillais.
... http://www.leparisien.fr/faits-divers/m ... 959639.php


Gravement blessé samedi à Toulouse, un Gilet jaune gersois dans le coma
Un jeune homme de 28 ans a été gravement blessé ce samedi lors de la mobilisation des gilets jaunes à Toulouse. D'après nos informations, Benoît, un artisan maçon-charpentier qui vit à Plaisance, dans le Gers, a été blessé à l'oreille alors qu'il se trouvait dans le secteur de la gare Matabiau lorsque la mobilisation a dégénéré face aux forces de l'ordre. Le jeune homme aurait reçu un projectile dans la tête.
... https://www.ladepeche.fr/article/2018/1 ... amedi.html

Gilet jaune dans le coma après un tir de flash-ball
Benoît, jeune gilet jaune toulousain de 28 ans, est dans le coma depuis samedi après avoir été grièvement blessé à la tête par un tir de flash-ball, a révélé ce lundi matin France-Soir. Au vu des éléments que nous avons pu consulter et des différents témoignages disponibles, une question se pose: la police a-t-elle respecté les consignes d'utilisation de cette arme dans le cas précis de ce tir, qui a gravement blessé ce gaillard de 2 mètres et 90 kilo
... http://www.francesoir.fr/societe-faits- ... e-toulouse
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 05 Déc 2018, 18:26

Oui, la France est bien le seul pays d'Europe à utiliser des grenades explosives contre les manifestants

C’est une exception française. La France est le seul pays en Europe à utiliser des grenades explosives pour maintenir à distance les manifestants les plus violents lors de rassemblements. C'est un rapport commun de l'inspection générale de la police et de la gendarmerie qui l'explique.

Cette grenade explosive s’appelle la GLI-F4. C’est celle-ci qui avait arraché la main d’un manifestant de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes qui avait tenté de la ramasser en 2017. C’est cette même grenade qui avait blessé au pied, en août 2017, un manifestant à Bure en Lorraine.
Une forte explosion

Cette grenade a trois caractéristiques quand elle explose. Elle libère du gaz lacrymogène, elle provoque un bruit intense estimé à 165 décibels dans un rayon de cinq mètres. C’est, à titre de comparaison, plus fort qu’un avion au décollage qui produit environ 140 décibels. Surtout, elle provoque une forte explosion grâce à un explosif déjà présent dans une autre grenade, la OF-F1. Celle-ci était responsable de la mort de Rémi Fraisse en octobre 2014 à Sivens. Elle a été interdite depuis.

Même les forces de l’ordre ont reconnu que cette grenade présente un risque. En 2014, les inspections générales de la police et de la gendarmerie ont reconnu dans un rapport que ces dispositifs étaient bien “susceptibles de mutiler ou de blesser mortellement un individu”. Et qu'elles constituaient "le dernier stade avant de devoir employer des armes à feu".

... https://rmc.bfmtv.com/emission/la-franc ... zr3yZLzABA
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 06 Déc 2018, 00:30

Gilets jaunes : à Paris, une utilisation historique des armes du maintien de l’ordre

Grenades lacrymogènes, de désencerclement, GLI-F4… Les volumes tirés par les forces de l'ordre samedi dans la capitale ont été historiques.

Le 1er décembre 2018 rentrera sans aucun doute dans les mémoires du maintien de l’ordre. Tout d’abord parce que c’est un pan entier d’une fierté de la police française qui est en train de vaciller. Cette «gestion démocratique des foules» est vantée depuis des décennies comme l’un des savoir-faire des forces de l’ordre. D’autant plus à la préfecture de police de Paris, grande spécialiste en la matière, qui est traditionnellement au cœur des événements lors des mouvements sociaux.

Si l’organisation des unités de forces mobiles est particulièrement adaptée pour faire face à des violences au sein d’un cortège délimité, la police et la gendarmerie étaient à la peine pour contenir de plus petits groupes mobiles et épars. Au-delà de la prospective tactique qui naîtra forcément de cette journée au sein de la hiérarchie policière, c’est aussi le volume ahurissant de l’usage des armes qui est historique.

En une seule journée à Paris, la police a tiré des volumes parfois plus importants que sur toute une année en France. Selon les bilans consultés par Libération, pour les seules compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les compagnies de sécurisation et d’intervention de la préfecture de police (CSI), ont été comptabilisés plus de 8 000 grenades lacrymogènes, 1 193 tirs au lanceur de balles en caoutchouc, 1 040 grenades de désencerclement et 339 grenades GLI-F4, munition composée notamment d’une charge explosive de 25 grammes de TNT.

Déjà sidérants, ces chiffres ne comprennent donc pas ceux des gendarmes mobiles, engagés également en nombre samedi, ou d’autres unités de commissariats appelés à la hâte. Sollicitée, la préfecture de police de Paris a refusé de communiquer un bilan global. Une attitude habituelle des différentes directions des forces de l’ordre. A ce titre, la gendarmerie n’applique aucune transparence concernant l’utilisation de ses armes.

... https://www.liberation.fr/amphtml/franc ... re_1695773
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 08 Déc 2018, 12:13

Deux journalistes de Libération étaient dans le Burger King où des "gilets jaunes" se sont faits matraquer.
Ils nous racontent
https://www.facebook.com/konbininews/po ... 3140852195

« Un élève a eu la joue déchiquetée par un tir de flahsball » : des violences inacceptables contre les lycéens mobilisés
http://www.revolutionpermanente.fr/Un-e ... contre-les

A Mantes-la-Jolie, des dizaines de jeunes agenouillés mains sur la tête
https://www.liberation.fr/france/2018/1 ... 7AvyRtUqCA

Une répression massive, à coups de flashball, provoque des blessés graves chez les lycéens
Depuis le début de la semaine, les forces de l’ordre répriment avec une grande violence la mobilisation des lycéens, qui ont fait leur retour dans la rue contre le système Parcoursup et la réforme du baccalauréat. Un passage en revue de la presse locale et nationale montre notamment que le flashball, une arme dite « à létalité réduite », a été utilisé face aux adolescents aux quatre coins du pays, entraînant de nombreuses blessures dont au moins trois graves. Est-ce ainsi que le gouvernement entend faire retomber la pression, à quelques jours d’une nouvelle journée nationale de mobilisation des gilets jaunes ?
... https://www.bastamag.net/repression-mas ... es-lyceens
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 08 Déc 2018, 12:39

Permis de Bavure!

Le Syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN) demande un permis de bavures et/ou tuer et violences policières pour l’Acte IV de la mobilisation ?

Image


La police annonce qu’elle allumera tout ce qui bouge au flash ball samedi 8 décembre
Un article du Parisien, d’ailleurs très triste des dégradations qu’a connu Paris samedi dernier nous éclaire sur la vision du maintien de l’ordre par les flics samedi 8 décembre.
On y apprend que la police ira plus au contact et surtout que
" L’absence de « fan-zone » pourrait libérer l’équivalent de douze compagnies de CRS (soit 900 hommes environ), dédiées à d’autres tâches plus offensives. Les policiers pourraient avoir recours plus souvent aux tirs de flash-ball.
... https://paris-luttes.info/la-police-ann ... mera-11212
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 08 Déc 2018, 20:44

Sarthe : une trentaine de gilets jaunes devant l'usine du leader européen des produits de maintien de l'ordre

Une trentaine de gilets jaunes est réunie ce vendredi devant l'usine Alsetex de Précigné, près de Sablé-sur-Sarthe. Le site fabrique notamment des grenades pour les forces de l'ordre. Un lieu symbolique pour une action sur le thème des violences policières.

A genoux, mains derrière la tête, comme les lycéens de Mantes-la-Jolie dont les images tournent en boucle depuis jeudi soir : la trentaine de gilets jaunes rassemblés ce vendredi après-midi devant l'usine Alsetex de Précigné ont soigné la mise en scène pour cette action dont l'idée court depuis presque trois semaines dans les groupes de discussion Facebook, sans avoir réussi à prendre jusqu'ici. Le site n'a pas été choisi au hasard : cette usine sarthoise appartient au leader européen des produits de maintien de l'ordre.

... https://www.francebleu.fr/infos/economi ... b6gpxLgDpw
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 11 Déc 2018, 15:41

Décès au contact des forces de l’ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

La publication récente par Basta ! d’une base de donnée inédite comptabilisant les personnes décédées au contact de la police a partiellement atteint son objectif : stimuler le débat public sur la question. Les autorités diffusaient peu après leur propre recensement sur l’année écoulée, tandis que des citoyens se saisissaient de la question et nous faisaient remonter de nouveaux cas. Voici donc une mise à jour de notre enquête, qui intègre en outre les personnes tuées depuis le mois de juin 2018. Nous comptons désormais 574 personnes tuées depuis 1977, auxquelles s’ajoute une retraitée décédée à Marseille le 1er décembre, suite au tir de grenades lacrymogènes.

... https://www.bastamag.net/Deces-au-conta ... notre-base
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 11 Déc 2018, 17:09

Gilets Jaunes. Nouvelles mutilations de manifestants par la police ce samedi

A Paris et Bordeaux ce samedi la répression contre les gilets jaunes a été particulièrement violentes. Un manifestant a ainsi perdu sa main dans l’explosion d’une grenade GLI-F4, tandis que deux autres ont perdu un œil.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Gile ... -ce-samedi
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 11 Déc 2018, 21:15

Gilets Jaunes : des policiers ont-ils dérapé samedi soir à Tours ?
Plusieurs passants ont été victimes de tirs de flashball.
L’un d’entre eux témoigne.
https://www.facebook.com/TvTours/videos ... nf&__xts__

La violence sociale et policière, ça suffit !

Selon la Constitution, la force publique doit garantir l'exercice des droits des citoyens, notamment celui de manifester.

Le 1er décembre 2018 à TOURS, au contraire, nous avons assisté à la confiscation de la force publique par le pouvoir exécutif pour réprimer le mouvement citoyen des Gilets Jaunes. Le jet IMMEDIAT de gaz lacrymogènes sur les manifestants arrivés de manière pacifique Place Jean Jaurès, a été suivi par l'utilisation d'armes aussi dangereuses les unes que les autres : pistolets Flash-Ball utilisés à courte distance, grenades assourdissantes, recours intensif aux grenades dites de désencerclement…

De très nombreuses personnes ont été blessées. Beaucoup, grièvement atteintes, ont été secourues en urgence dans une brasserie de la Place, puis hospitalisées.

NOUS, citoyens appartenant ou non à une organisation, soutenons les Gilets Jaunes qui portent une revendication de justice sociale, commune à la majorité de la population.

NOUS demandons que la préfète du département d'Indre et Loire, sous l'autorité de laquelle la police a agi, soit démise au plus tôt de ses fonctions.


https://www.mesopinions.com/petition/po ... ffit/54651
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 11 Déc 2018, 23:26

Blocage des lycéens: Y a-t-il eu des mesures répressives excessives contre des jeunes?

SOCIAL Alors que 170 établissements étaient perturbés mardi matin selon le ministère de l’Education, les critiques se multiplient sur le traitement réservé à certains manifestants…
Lors d’une conférence de presse ce mardi, la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves), l’UNL (l’Union nationale lycéenne) et le Saf (Syndicat des avocats de France) ont dénoncé le traitement réservé aux lycéens lors des manifestations de ces dernières semaines.
C’est d’abord l’intervention parfois musclée des forces de l’ordre qui est critiquée.
Mais aussi les interpellations, les gardes à vue et la manière dont elles se tiennent.

Les images de l’interpellation de masse de lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines), à genoux et les mains sur la tête, qui ont circulé la semaine dernière sont encore dans toutes les têtes. Et les blocages des lycées par des élèves manifestants ces dernières semaines contre plusieurs réformes éducatives ont parfois été marqués par de vives tensions entre les jeunes et les forces de l’ordre (caillassages, voitures renversées…).

Conséquence : une petite musique dénonçant le traitement réservé aux lycéens lors des manifestations se fait de plus en plus entendre. La preuve encore ce mardi où la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves), l’UNL (l’Union nationale lycéenne) et le Saf (Syndicat des avocats de France) ont condamné lors d’une conférence de presse « les atteintes graves à la liberté de réunion, de la manifestation et d’expression dont sont victimes les jeunes manifestants en raison d’un usage clairement disproportionné de la force publique ».

... https://www.20minutes.fr/societe/239281 ... tre-jeunes
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