Violence policière - violence d'Etat

Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 13 Mar 2017, 11:34

Un policier condamné en appel à 5 ans de prison avec sursis pour avoir tué un fugitif d’une balle dans le dos

Damien Saboundjian avait été acquitté en première instance. Le gardien de la paix de 37 ans a été condamné, vendredi, par la cour d'assises de Paris.

Après six heures de délibéré, le verdict est tombé : Damien Saboundjian a été condamné, vendredi 10 mars, à cinq ans de prison avec sursis par la cour d'assises de Paris pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Une peine assortie d'une interdiction de port d'armes pendant cinq ans également.

Ce policier de 37 ans a été reconnu pénalement coupable de la mort d'Amine Bentounsi, le 21 avril 2012, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Ce jour-là, lors d’une course-poursuite, il avait tiré dans le dos de ce détenu alors en cavale.

... http://www.francetvinfo.fr/societe/just ... 91055.html
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Messagede bipbip » 18 Mar 2017, 20:45

Légitime défense

Affaire Bentounsi et violences policières. Par notre juriste

La décision de la Cour d’assises est tombée ce vendredi en tout début de soirée : Damien Saboundjian a été déclaré coupable de violences volontaires avec usage d’une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner du jeune Amine Bentounsi en avril 2012.

Il risquait jusqu’à 20 ans de réclusion, il a été condamné à 5 ans d’emprisonnement assortis du sursis et interdiction de porter une arme pendant la même durée. L’état de légitime défense, qu’il alléguait depuis le début de l’affaire et qui avait été retenu en première instance par une autre Cour d’assises, ne lui a pas été reconnu. Nous espérons que cette décision apportera à sa famille et à ses proches une forme de soulagement, celui de ne pas s’être battus pour rien, celui de pouvoir se dire que la justice incarnée ici par 3 magistrats et un jury populaire est en capacité d’affirmer qu’il n’est pas normal et acceptable que la vie d’un jeune homme, même issu d’un quartier défavorisé, maghrébin, connu pour avoir commis des actes de délinquance, recherché par la police et prenant la fuite, porteur d’armes, s’achève face contre terre, d’une balle dans le dos tirée par un policier qui cherchait à le contrôler. A dire vrai pourtant, cette condamnation, dans le contexte actuel de répression accrue des luttes sociales et dans les quartiers populaires, laisse un goût bien amer, car il faudra tout de même se rappeler ce que fût cette enquête et ce qu’elle révèle, comme autant d’échos à toutes les affaires de violences policières parvenant à notre connaissance.

... https://lundi.am/Legitime-defense
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Messagede bipbip » 20 Mar 2017, 12:10

Le parquet de Rennes ouvre une enquête sur la mort de Babacar Gueye, abattu par la police

En décembre 2015, Babacar Gueye était abattu par la police de Rennes. Une première plainte de sa famille avait été classée sans suite par le parquet. Ce jeudi 16 mars, une instruction judiciaire a finalement été ouverte.

Selon des informations de StreetPress, le parquet de Rennes a ouvert ce jeudi 16 mars une instruction judiciaire sur la mort de Babacar Gueye. Ce jeune homme de 27 ans avait été abattu par la police à Rennes, le 3 décembre 2015.

En août 2016, une première plainte de la famille de Babacar avait été classé sans suite après qu’une enquête de l’IGPN a conclu que les policiers avaient agi en état de légitime défense. La famille du jeune homme a alors décidé de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. Cette victoire a un goût amer. Un proche du dossier commente :

« Le truc, c’est que les mémoires s’estompent. D’une manière générale, le temps émousse les preuves. »

... http://www.streetpress.com/sujet/148967 ... uet-rennes
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Messagede bipbip » 03 Avr 2017, 13:22

Affaire Guillaume Vadot

Menacé de mort, de viol et tazé par deux policiers : la plainte est classée sans suite

Son témoignage avait fait grand bruit. Le 22 septembre dernier, Guillaume Vadot, doctorant et enseignant en science politique à Paris 1, était agressé par deux policiers alors qu'il filmait le contrôle violent d'une femme noire par plusieurs policiers à la sortie de la gare de Saint-Denis. Après six mois de procédure, le parquet de Bobigny vient de classer sa plainte sans suite, « faute de preuve ».

... http://www.revolutionpermanente.fr/Mena ... sans-suite
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Messagede Denis » 04 Avr 2017, 21:33

[URGENT – BORDEAUX : A PARTAGER MASSIVEMENT]

ENCORE ET TOUJOURS, LA POLICE MUTILE

Lors de la manifestation contre le fascisme et la venue de Marine Le Pen ce dimanche à Bordeaux, de nombreux médias ont évoqué la « violence » des manifestant·e·s qui auraient « attaqué la police ». Alain Juppé, quant à lui, tout en condamnant les « violences », a pu tranquillement affirmer ce matin dans les colonnes du journal Sud Ouest qu’il n’y avait eu « aucun blessé ».

Or, un jeune manifestant a dimanche été victime d'un tir de flashball en pleine tête.

En effet, alors qu’au milieu du cours Victor Hugo les forces de police avaient commencé à tirer des grenades lacrymogènes et de désencerclement, le jeune homme (qui souhaite garder l’anonymat), pris dans un mouvement de foule et alors qu’il essayait de s’écarter, a reçu en tir tendu une « balle de défense » à 2cm de son œil droit.
Selon le récit qu’il nous en a fait, « j’étais en train de reculer au niveau de Saint Eloi, j’ai vu que c’était en train de se tendre et que la police nous encerclait, et c’est là que j’ai pris un flashball en pleine gueule sans comprendre ce qui m’arrivait ».

Mais plusieurs personnes ont vu la scène et rapidement, le jeune homme est pris en charge : « Les camarades étaient hyper efficaces, il y avait un mec avec un kit médical et d’autres personnes qui m’ont écarté et aidé en attendant les pompiers ».

Le bilan est lourd : il sortira de l’hôpital avec 15 points de suture et une double fracture de l'os zygomatique.

Rappelons qu’il est totalement interdit de faire usage du flashball en tir tendu et surtout en pleine tête, car cela peut représenter un danger mortel. Les flics semblent donc avoir eu beaucoup de plaisir à tirer sur la foule, d'autant plus quand cette dernière clamait son refus du fascisme et de la propagande raciste de Le Pen.

https://www.facebook.com/events/1864276 ... 606220500/
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Messagede bipbip » 07 Avr 2017, 17:16

Hommage à Makomé, abattu à 17 ans dans un commissariat du XVIIIe d’une balle dans la tête

Le 6 avril 2014, un hommage lui a été rendu et une immense fresque a été créée sur le mur de la rue Ordener entre Marcadet-Poissonniers et Max Dormoy. La fresque est si longue qu’il est difficile de la saisir dans sa totalité en une seule image. Elle a donc été découpée de gauche a droite en essayant de respecter les différentes contributions.

Cet assassinat inspirera Mathieu Kassovitz qui réalisera le film La Haine. Il deviendra un acteur-réalisateur de renommée internationale tandis que pour Makomé…Ni Pardon, Ni Oubli.

De même, c’est un an plus tard, en 1994 que Maurice Rajsfus cofondera l’Observatoire des libertés publiques et son mensuel "Que fait la police ?" dans lequel ils recensent, dénoncent et rendent public la banalisation des pratiques policières délinquantes voire criminelles.

... http://paris-luttes.info/hommage-a-mako ... 17-ans-954
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Messagede bipbip » 08 Avr 2017, 14:25

VIDEO. Frappé en garde à vue par un policier... sous l’oeil d’une caméra

La victime était en garde à vue pour des faits d’outrage et rébellion. Le policier, qui s’est présenté jeudi comme « dépressif, avec des sautes d’humeur », n’aurait pas supporté ses provocations.

Il ne savait pas qu’il était filmé. Un policier comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir frappé un homme en garde à vue. La scène, qui s’est déroulée le 3 février au commissariat de Rillieux-la-Pape (Rhône), a été intégralement enregistrée par une caméra. Ces images de video-surveillance, que France 3 s’est procurées, montrent six coups de poing portés au visage du détenu.

... http://www.leparisien.fr/faits-divers/v ... 831753.php
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Messagede bipbip » 09 Avr 2017, 16:47

Violences policières : Hocine, mort pour rien !

Parmi les trop nombreux crimes policiers, on compte le meurtre d’Hocine Bouras, 23 ans, mort d’une balle tirée à bout portant . Le policier responsable a bien sûr bénéficié de non-lieux.

Hocine Bouras avait 23 ans. Il est mort menotté sur l’autoroute A35 à hauteur de Colmar le 26 août 2014, d’une balle dans la tête tirée à bout portant par un gendarme volontaire, pendant son transfert de la prison de l’Elsau à Strasbourg, vers le TGI de Colmar. Hocine, placé en détention provisoire, devait être entendu car il était suspecté d’avoir tenté de braquer un Quick au pistolet à billes. Voilà pour le « passé de délinquant » de la victime.

Le gendarme sera tout d’abord placé en garde à vue, puis mis en examen par le parquet. Les faits seront qualifiés juridiquement de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La légitime défense n’est alors pas établie ou « constituée ». Le gendarme, plaidant la légitime défense, à défaut d’être mis en examen sera placé sous statut de témoin assisté. Bénéficiant donc d’une construction judiciaire, sa culpabilité sera écartée a priori, dès le début de l’enquête. La justice statuera ensuite deux fois en sa faveur prononçant un non-lieu équivalent à l’abandon des poursuites, marquant ainsi l’arrêt de la procédure, laissant la famille à ses questions et à son deuil.

... http://www.alternativelibertaire.org/?V ... -pour-rien
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 10 Avr 2017, 16:46

Harcèlement [policier] : Casti, supporter de la Butte Paillade éborgné par la police, condamné à 2 mois ferme pour « outrage »

Le Poing s’est posé avec Casti pour qu’il nous parle de son histoire de fou qui illustre bien comment la police et la « justice » se servent des supporters de foot pour tester l’arsenal répressif de l’Etat. Entretien.

... http://lepressoir-info.org/spip.php?article823
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 13 Avr 2017, 15:01

Procès d’intentions
On l’oublie parfois, mais le marteau du juge est du même métal que la matraque du policier.

Procès d’intentions

On l’oublie parfois, mais le marteau du juge est du même métal que la matraque du policier. Les inconscients qui manifestent contre l’impunité des forces de l’ordre ont tout à craindre de la justice, surtout quand celle-ci a le pouvoir de voyager dans le temps et de vous condamner pour des faits que vous n’avez pas encore commis.

C’est réglé comme une partition de marche militaire. À quatre temps, la marche : un homme meurt sous les balles ou les coups de la police ; une version officielle est bâtie à la hâte pour blanchir les agents homicides, criminaliser la victime et bétonner la couverture médiatique ; les proches du défunt tentent de rétablir la vérité des faits et se rassemblent avec leurs soutiens pour exprimer leur colère ; les policiers répliquent en tapant dans le tas et en raflant des dizaines de manifestants. L’affaire Liu Shaoyo, du nom de ce Parisien chinois de 56 ans abattu le 26 mars sur le pas de sa porte par un tireur de la BAC, n’a pas failli à la règle. Dès le lendemain, quelque deux cents personnes se regroupent devant le commissariat du 19e arrondissement pour dire ce qu’ils pensent de l’opération d’enfumage qui, en moins de temps qu’il n’en faut pour recharger un Sig-Sauer calibre 9, a métamorphosé un père de famille tué alors qu’il préparait le poisson du soir en un kamikaze psychopathe ne recevant que ce qu’il mérite. Slogans rageux et jets de projectiles contre coups de matraques et pluie de lacrymos, suivis d’une flopée d’interpellations : un classique.

Le scénario paraît à ce point usé qu’on en oublierait presque ce détail : sur les trente-cinq personnes arrêtées ce soir-là, vingt-six, indique la préfecture, l’ont été pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ». En vue de ? Voilà la petite innovation apportée à la broyeuse judiciaire des « émeutiers » : le délit d’intention. On ne se fait plus coffrer pour avoir commis un acte répréhensible, mais parce qu’on est soupçonné d’avoir songé à le commettre. Cette extravagance légale, votée en 2009 sur proposition de Christian Estrosi au nom de la lutte contre les « violences en bande », fut utilisée pour la première fois en mars 2010 pour justifier l’arrestation de cent dix personnes qui participaient à une manif anticarcérale devant la prison de la Santé à Paris. Toutes furent relâchées, non sans avoir été dûment fichées et intimidées. La loi estrosiste s’était un peu fait oublier depuis, la voici qui fait son retour à la faveur de l’inflation des violences policières et des réactions qu’elles déclenchent.

Quelques semaines plus tôt, une autre disposition du même acabit s’était abattue comme la foudre sur plusieurs manifestants cueillis à Aulnay-sous-Bois au cours des révoltes qui ont suivi le viol de Théo : le délit d’embuscade. Façonnée en mars 2007, quand Nicolas Sarkozy trônait au ministère de l’Intérieur, cette loi « Minority Report » – du nom de ce film dans lequel Tom Cruise dégomme les bad guys avant même qu’ils aient commis des méchancetés – punit lourdement (jusqu’à sept ans de taule) le « fait d’attendre un certain temps et dans un lieu déterminé un fonctionnaire de la police nationale » ou tout autre représentant de la force publique « dans le but de commettre à son encontre des violences ». Traduction : on te chope à côté de deux ou trois cailloux considérés comme autant de projectiles anti-keufs potentiels et te voilà gratifié d’un aller simple pour le TGI.

L’application de cette mesure frappadingue est indissociable du régime des comparutions immédiates et de sa fonction mécanique produisant de la détention en chaîne. « Des avocats commis d’office hallucinaient complètement, en mode : le délit d’embuscade, c’est quoi ça, jamais entendu parler », raconte Kasko, militante d’un comité de soutien qui apporte une aide juridique et matérielle aux justiciables de banlieue et à leurs proches. « La réalité quotidienne de ces comparutions, poursuit-elle, c’est que les trois quarts de ceux qui passent par le box sont des jeunots qui se font attraper parce qu’ils n’ont pas couru assez vite ou qu’ils passaient au mauvais endroit au mauvais moment. Lors des révoltes pour Théo, la police raflait n’importe qui n’importe comment, du coup on s’est retrouvés au TGI de Bobigny à recevoir plein de familles qui arrivaient paniquées parce qu’elles étaient sans nouvelles de leurs gamins depuis deux ou trois jours. Parce que, quand tu te fais choper en manif, tu te retrouves quarante-huit heures en garde à vue, puis trente heures encore au dépôt avant de passer en comparution immédiate, et tout ce temps souvent sans que tu puisses passer le moindre coup de fil. Certaines mamans, en larmes, espéraient voir passer leur gosse à la barre juste pour s’assurer qu’il allait bien… »

Dans ce contexte de ratissage tous azimuts, l’aubaine de l’infraction par anticipation permet de resserrer un peu plus les mailles du filet. « Le délit d’embuscade, c’est un peu l’association de malfaiteurs du pauvre, explique l’avocat Raphaël Kempf, très impliqué dans la défense de la chair à justice de Bobigny. C’est un héritage lointain des “lois scélérates” de 1893 dirigées contre les anarchistes et qui déjà réprimaient l’intentionnalité. Léon Blum s’en était ému à l’époque en fustigeant leur monstruosité juridique. » Le 9 février, pendant que les auteurs du calvaire de Théo coulent des jours paisibles, deux manifestants d’Aulnay-sous-Bois étaient condamnés à six mois de prison ferme pour délit d’embuscade. Là, pas de Léon Blum à l’horizon pour s’en émouvoir.


http://cqfd-journal.org/Proces-d-intentions
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 16 Avr 2017, 16:26

L’Etat condamné pour violences policières sur une Bordelaise

Myriam Eckert vient de remporter coup sur coup deux victoires judiciaires de taille. Après sa récente relaxe avec deux camarades du Dal, elle fait condamner l’Etat pour faute lourde suite à une interpellation sanglante.

Après avoir été acquittée en appel le 23 mars avec deux militants du Droit au Logement (voir encadré), la militante bordelaise vient de faire condamner l’Etat pour des violences policières en 2009.

... http://rue89bordeaux.com/2017/04/letat- ... ordelaise/
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 04 Mai 2017, 11:20

LA POLICE VISE SCIEMMENT LES JOURNALISTES ET LES PHOTOGRAPHES

Cela devient une habitude, mais c’est de plus en plus violent ! À peine une semaine après de première exactions et la la mise à jour de notre « Guide survie du Journaliste Reporter d’Images en manifestation », en une seule journée des journalistes ont été refoulés de l’espace public car jugés indésirables, plus de dix ont été blessés dont certain sérieusement, des milliers d’euros de matériel a été détruit par la police… C’est un véritable déni de démocratie doublé d’une impunité policière dont le gouvernement se rend coupable et redevable devant la profession de journaliste, et de la nation. On nous tire dessus !! La liste des témoignages ci-dessous sont loin de représenter une liste exhaustive, mais elle sera complétée au fur et à mesure de la journée.

... http://taranis.news/2017/05/la-police-v ... tographes/



1er Mai : La flic grièvement blessée s’est fait mal toute seule avec sa grenade

La préfecture de police ne cesse de communiquer sur les flics blessés par des cocktails molotov mais oublie de mettre en avant un élément : une flic s’est gravement blessée toute seule selon la préfecture de police.

Image

https://paris-luttes.info/1er-mai-le-fl ... essee-8037
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 04 Mai 2017, 21:54

Communiqué des Street Médics / Journée du 1er mai

Retour sur les violences policières qui ont émaillé la manifestation du premier mai à Paris par les personnes traitant les soins dans la manifestation.

Face à la répression qui touche tous les mouvements sociaux et pour citer les plus récents : les mobilisations contre l’état d’urgence et la COP21, les luttes des migrant.e.s de Calais et d’ailleurs, les ZAD de Notre Dame des Landes et du Testet (souvenons-nous de la mort de Rémi Fraisse sous les grenades des Gendarmes Mobiles), la bataille contre la « Loi Travail » et son monde.) et bien sûr aujourd’hui le contexte électoral. Face aux assignations à résidence, aux poursuites judiciaires, à la disparition progressive du droit de manifester. Face aux yeux crevés par les tirs de Flash-ball, aux brûlures et contusions parfois très sérieuses des grenades lacrymogènes et de désencerclement, aux os brisés par les coups de tonfa. Nous sommes plusieurs dizaines de manifestant.e.s (étudiant.e.s, salarié.e.s, intermittent.e.s, précaires, grévistes ou non, à avoir décidé de venir équipé.e.s de matériel de premiers soins en manifestation afin d’aider TOUTES les personnes victimes de la répression policière.

... https://paris-luttes.info/communique-de ... edics-8051
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede bipbip » 06 Mai 2017, 14:35

1er mai : Une répression sans limites
Communiqué de Sud Éducation Paris suite à la manifestation du 1er mai.

SUD éducation Paris tient à dénoncer la répression policière qui s’est abattue, comme c’est désormais devenu la règle, sur le cortège de la manifestation du 1er mai 2017, entre la place de la République et la place de la Nation.

Tout au long du cortège, les forces de police, mobilisées en nombre impressionnant, n’ont eu cesse de créer une situation de tension, usant de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement, de flash-ball ou LBD 40, de matraques.

L’usage de ces armes a engendré nombre de blessures (asphyxies, hématomes, brûlures, plaies ouvertes, fractures, traumatisme crânien, etc.).

Ces derniers mois, le délire policier et sécuritaire s’est accru, légitimé entre-autres par l’état d’urgence : interdictions de manifestation, fouilles et gardes-à-vue préventives, encadrement militaire des manifestations, etc. À quelques jours de l’élection présidentielle, cette répression donne un avant-goût du dit « dialogue social » de ces cinq prochaines années.

Face au traitement médiatique de cette journée, qui n’a absolument pas fait état de ces violences de la police envers les manifestant-es et des nombreux-ses blessé-es qu’elles ont engendrées (qui se comptent par dizaines), il nous paraît important de relayer les témoignages de manifestant-es.


https://paris-luttes.info/1er-mai-une-r ... -sans-8078
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Re: Violence policière - violence d'Etat

Messagede Pïérô » 07 Mai 2017, 07:37

Antony : Un jeune meurt dans une course poursuite avec la police

Un jeune homme de 17 ans est décédé suite à une énième course poursuite menée par la BAC à Antony. Les rois du Rodéo ont donc pris en chasse un jeune qui ne portait pas son casque. Quel meilleur moyen pour le protéger d’un éventuel accident mortel que de le courser à 100 à l’heure dans une agglomération ?

Pas manqué, le jeune homme s’est pris un bus de plein fouet.

« Selon les premiers éléments, le garçon, dépourvu de casque, aurait cherché à fuir une patrouille de de la brigade anticriminalité (BAC) arrivée dans le quartier avant d’heurter de plein fouet le bus en effectuant un virage avec son véhicule.

L’accident s’est produit rue des Baconnets, à Antony, un peu avant 18 heures. L’état du jeune homme, qui devait être transporté à l’hôpital parisien de La Pitié Salpétrière (13e arrondissement), est très grave. Selon nos informations, il était en arrêt cardio-respiratoire après le choc et son pronostic vital est engagé. Il s’agit d’un habitant du quartier Massy Opéra, nommé C.R..

La version est contestée par des gens présents sur place, qui estiment qu’il a été percuté par la voiture de la BAC.

... https://paris-luttes.info/antony-un-jeu ... lesse-8082
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