salaires

Re: salaires

Messagede digger » 11 Déc 2012, 21:18

Lévy : 6 712€ de l'heure à 8h par jour (avec les samedis et les dimanches)
Moi, si j'étais lui, je travaillerais 2H par an.
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Re: salaires

Messagede ivo » 11 Jan 2013, 09:40

L'UMP dénonce le "cadeau" fait au président de la Miviludes qui voit son indemnité multipliée par deux
8 commentaires
Un arrêté publié jeudi au Journal officiel multiplie par deux l'indemnité du président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Elle passe de 1.800 à 4.000 euros. L'UMP ironise évoquant un "joli cadeau".

où l'on apprend également que la retraite de médecin est de 650€ ....
>>>
http://www.franceinfo.fr/politique/l-um ... 2013-01-11
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Re: salaires

Messagede ivo » 15 Fév 2013, 13:42

Les salaires des hauts fonctionnaires européens
fr info
Combien gagnent les fonctionnaires européens ? Et particulièrement les hauts fonctionnaires ?

Voici quinze jours, au micro de Jean LEYMARIE, dans " le choix de la rédaction " fut évoqué le salaire des fonctionnaires européens. Quentin Dickinson, Responsable du bureau à Bruxelles, y affirmait que le salaire de ces fonctionnaires s'échelonnait entre 2000 et 30.000€. S'en était suivi un débat assez vif avec un syndicaliste...

Cet échange a également fait débat chez les auditeurs de France Info. Ainsi, Michel, lui même haut fonctionnaire européen, a écrit au Médiateur pour contester ces chiffres

" Sauf erreur de ma part , affirme Michel , le montant maximal possible est de 18.370,84 € avant la majoration de 16% pour les "expatriés", les allocations familiales et un impôt qui atteint un maximum de 45% pour la fraction supérieure à 50 735 FB X 5,516766 (dernier ajustement) / 40,3399 = soit 6 938,37 €.
J'aimerais que votre correspondant, très sûr de lui-même, m'explique comment il est arrivé à ce montant de 30.000 € ?"
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Re: salaires

Messagede ivo » 22 Fév 2013, 10:07

Hillary Clinton gagne plus d'argent en une conférence qu'en une année en tant que secrétaire d'État
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/21 ... ref=france
Image

On en sait un peu plus sur la suite de la carrière d'Hillary Clinton, ancienne secrétaire d'État lors du premier mandat d'Obama. Comme nombre de personnalités politiques, elle se lance dans le marathon des conférences explique le magazine Time. Et selon le site Buzzfeed, elle gagnerait plus de 200.000 dollars par apparition.

Une somme qui représente plus que son salaire annuel de secrétaire d'État qui s'élevait à 186.000 dollars selon le Daily Mail. D'après ce journal, Hillary Clinton serait représentée par l'agence Harry Walker, une entreprise basée à New York et qui recrute les personnalités politiques pour ce type de conférences.

Un peu de bénévolat quand même

Cette agence, explique le Time, s'est également occupé de son mari, Bill Clinton. A en croire CNN, Bill Clinton compterait à son actif quelque 471 conférences payées en moyenne 189.000 dollars.

Hillary Clinton, qui doit commencer ces conférences au cours de l'année, a déjà pris la décision de faire quelques discours bénévolement. Elle compte également s'engager dans des projets à but non lucratif selon Politico.

ça fait 90 millions pour bill
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Cette agence, explique le Time, s'est également occupé de son mari, Bill Clinton. A en croire CNN, Bill Clinton compterait à son actif quelque 471 conférences payées en moyenne 189.000 dollars.

Hillary Clinton, qui doit commencer ces conférences au cours de l'année, a déjà pris la décision de faire quelques discours bénévolement. Elle compte également s'engager dans des projets à but non lucratif selon Politico.[/quote]
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Re: salaires

Messagede bipbip » 13 Aoû 2018, 13:19

Pour le première fois depuis 6 ans, la hausse des salaires ne compense plus l’inflation

La hausse du salaire mensuel de base a atteint 1,5%, contre une hausse de 1,7% de l'inflation hors tabac au deuxième trimestre.

Voilà qui est de bien mauvais augure pour le pouvoir d’achat des salariés… la hausse moyenne des salaires est désormais inférieure à l’inflation, selon les données provisoires du ministère du Travail publiées vendredi. Une première depuis 6 ans et demi. Dans le détail, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) a progressé de 1,5% sur un an au deuxième trimestre, tandis que l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a avancé de 1,4%. Les prix à la consommation ont eux grimpé de 1,7% sur la même période, sans prendre en compte l’augmentation des prix du tabac.

Cela marque une sévère inversion de tendance. Certes, la hausse des salaires a ralenti ces dernières années. Mais l’inflation est, elle, restée longtemps proche de zéro, entraînant un différentiel très favorable aux salariés. Par exemple, au premier trimestre 2015, la hausse annuelle du SMB s’affichait à 1,3%, tandis que l’inflation était de -0,1%. L’indice du SMB représente l’évolution des salaires bruts avant déduction des cotisations sociales et avant versement des prestations sociales, à l’exclusion des primes et heures supplémentaires, dans les entreprises du privé de 10 salariés ou plus, hors agriculture.

... https://www.capital.fr/votre-carriere/p ... on-1302486
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Re: salaires

Messagede bipbip » 23 Sep 2018, 15:30

COMMENT NOTRE SALAIRE EST MALMENÉ À LA SOURCE (1)

Le « pouvoir d'achat » est ce qui reste après paiement des dépenses incompressibles (loyer, impôts, gaz ou électricité…). C’est « la source », et elle se tarit !

RETOUR DE L’INFLATION…
Il est attaqué en cette rentrée par la reprise de l’inflation, c’est-à-dire une hausse des prix maladive.
2,3 % de prix en délire pendant l’année écoulée (et pas seulement l’essence…), que les employeurs n'ont pas encore ajusté à leur politique salariale.

HAUSSE DE LA CSG
Au premier trimestre 2018, la hausse de la CSG et des différentes taxes a grevé le budget des ménages.

BAISSE PROGRAMMÉE DES PENSIONS DE RETRAITE
Les retraités verront à nouveau leur pouvoir d'achat reculer, leur pension évoluera à hauteur de 0,3%, alors que l’inflation passée était de 2,3% et celle attendue serait de 1,5 % l'an prochain. Si les pensions sont revalorisées de seulement 0,3 %, la perte de pouvoir d'achat des retraités sera conséquente.

DEUX PRESTATIONS SOCIALES SONT DESINDEXEES,
L’AIDE PERSONNALISEE AU LOGEMENT ET LES ALLOCATIONS FAMILIALES,
Le recul est programmé par le plafonnement à 0,3% de leur évolution sur l'année à venir.

POINT D’INDICE GELÉ POUR LES FONCTIONNAIRES
Le point d'indice est gelé de nouveau, et ce depuis de nombreuses années, pour les fonctionnaires.

NOUVELLE HAUSSE DES TAXES SUR L'ENERGIE
(+5 CENTIMES PAR LITRE DE GAZOLE)

LA SUPPRESSION COMPLETE DES COTISATIONS MALADIE ET CHOMAGE AU 1er OCTOBRE 2018 ANNONCE UNE HAUSSE DES IMPOTS COMPENSATRICE ET UN SUPPLÉMENT À CHARGE DU SALARIÉ
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Re: salaires

Messagede bipbip » 30 Oct 2018, 22:04

Salaire brut, salaire net

A propos d'une entourloupe gouvernementale : NON une baisse du SALAIRE BRUT n'est pas une bonne nouvelle

J’ai entendu ce qui suit au journal de France 2 de 13 heures présenté par Marie-Sophie Lacarrau : C’est une bonne nouvelle pour les salariés de cette entreprise. Ce mois-ci, une ligne disparaît sur leur fiche de paie : les cotisations pour l’assurance chômage, qui représentait une ponction de 0,95 % sur le salaire brut. Un gain de pouvoir d’achat. La centaine de salariés découvre la nouveauté, accompagnée d’une note explicative de leur employeur, pour leur permettre de mieux déchiffrer leur bulletin de salaire. "J’ai une différence de 40 euros, je suis ravi de voir que j’ai un peu plus d’argent sur ma fiche de paie à la fin du mois", explique Hugo Benoit, l’un des salariés de l’entreprise. Une hausse de salaire qui peut varier d’une dizaine à une centaine d’euros selon le poste occupé.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour doper le pouvoir d’achat des Français, la fin des cotisations salariales s’est faite en deux temps. Les cotisations pour l’assurance maladie avaient disparu en janvier, celles concernant l’assurance chômage sont supprimées au mois d’octobre. En France, le revenu net de tous les salariés va augmenter, avant un prochain bouleversement sur la fiche de paie, avec la mise en place du prélèvement à la source, dès le 1er janvier 2019. J’avais abordé ce sujet le 1er octobre, lors de l’annonce de la suppression de cette cotisation. Et j’en disais déjà ceci : "Comment un journaliste peut-il prononcer une telle phrase sans se poser de questions, sans regimber, sans envoyer paître son rédacteur en chef ?"

Remarque 1 - La cotisation chômage n’est pas une indemnité de guerre versée à un pays ennemi qui s’appelle Assurance chômage. La vocation de la cotisation chômage n’est pas de disparaître dans un trou sans fond mais de revenir au salarié lorsque celui-ci perd son emploi.

Remarque 2 - Du fait que la cotisation chômage repose sur le principe de la mutualisation, la somme que touche le salarié devenu chômeur est très supérieure à ces 14 euros mensuels. C’est le principe même de la mutualisation : être un grand nombre à payer de façon modique pour permettre au petit nombre de ceux qui sont frappés par le malheur d’obtenir bien plus qu’ils n’auraient pu obtenir avec leur épargne. Du coup, si la cotisation disparaît, l’indemnisation disparaît aussi. Où est alors l’avantage, pour le salarié d’avoir 14 euros de plus sur sa fiche de paye mensuelle (ce qui représente 50 centimes par jour, une demi-baguette...) si, le premier mois où il tombe au chômage... il touche zéro euro ?

Remarque 3 - C’est ce qui risque de se passer si la disparition de cette cotisation n’est pas compensée par une autre rentrée d’argent. Or d’où peut venir cette rentrée : de l’ISF ? Il a été supprimé. Des tranches supérieures de l’impôt sur le revenu ? Leur taux a été fortement diminué. De l’impôt sur les sociétés ? Il est raboté. De la chasse efficace à la fraude et à l’évasion fiscales (de 60 à 80 milliards d’euros) ? On peut toujours rêver...

Remarque 4 - Si l’indemnisation chômage ne passe pas à la trappe, c’est que son financement aura été compensé par autre chose. Mais si on ne ponctionne ni les hauts revenus ni les sociétés, sur qui reposera le financement ? Sur ce qui reste : sur les salariés et sur les retraités, et essentiellement sur ceux qui figurent dans les 9 premiers déciles des revenus, c’est-à-dire sur à peu près tout le monde (en dehors des riches). Ce financement viendra de l’augmentation de taxes directes et indirectes, fiscales et parafiscales (sur la TVA, le gaz, l’essence, la CSG - impôt proportionnel, donc injuste - etc.) dont la diversité et le nombre sont tels qu’il sera difficile pour le salarié d’établir le solde entre la disparition de sa cotisation chômage, d’une part, et l’augmentation de tout le reste, d’autre part. Mais on ne perdrait pas grand chose à parier que ce solde sera négatif...

Remarque 5 - Si l’indemnisation des chômeurs ne passe plus par la cotisation, cela veut dire qu’elle sera décorrélée du salaire (et ne sera donc plus considérée comme partie intégrante de celui-ci). Elle pourra être fiscalisée ou versée comme une aide (une charité...), mais on habituera les salariés à la dissocier de leur paye, à ne plus la considérer comme un Droit indissociable attaché à leur statut. On leur mettra dans la tête qu’elle n’a qu’un caractère précaire et qu’elle peut être "avantageusement" remplacée par une assurance privée facultative. Bien plus chère, cela va sans dire... Je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit, sauf que les journalistes aggravent leur cas en disant : Assurance-chômage : la fin des cotisations fait augmenter les salaires. (Et en explicitant, un peu plus loin : tous les salariés vont voir leur revenu net augmenter).

Remarque 6 - Non ! Le salaire perçu par le salarié n’est pas le salaire net, c’est le salaire brut (c’est-à-dire celui qui comprend les cotisations destinées à la retraite, à la santé, au chômage et aux prestations sociales - par exemple les allocations familiales). C’est cette somme, versée par l’employeur, qui constitue un salaire différé (je souligne) que le salarié perçoit (je souligne encore) quand il est malade, quand il a des enfants, quand il tombe au chômage, quand il bénéficie de sa retraite. Dans les pays (montrés en exemple par la droite, le patronat et les ultralibéraux) où ces cotisations ne sont ni obligatoires, ni d’un niveau convenable ni perçues par un organisme public, (je souligne toujours) le salarié qui cesse de travailler - parce qu’il est malade, au chômage ou à la retraite - soit n’a plus que ses yeux pour pleurer, soit doit cotiser à des caisses d’assurances privées (je souligne derechef) qui lui coûtent l’épiderme du bas du dos...

Remarque 7 - Depuis ma précédente chronique est intervenue la déclaration de Jean-Luc Mélenchon (qui lui a valu bien des attaques) selon lequel les journalistes du service public seraient des "abrutis". Dans la mesure où je n’ai entendu sur aucune des chaînes du service public (radio comme télévision) un seul journaliste dénoncer – ou même seulement relever – l’entourloupe qui consiste à présenter une baisse du salaire brut comme une "bonne nouvelle" (sic) pour les salariés, ne peut-on être tenté de lui donner raison ? À moins que les journalistes n’aient à ce point intégré l’idéologie des classes dominantes qu’ils ne s’en rendent même plus compte...

Remarque 8 - Cette façon mirifique de présenter une manœuvre de bas étage contre les salariés (en pariant sur leur naïveté ou sur leur manque de jugeote) me rappelle un apologue rapporté par mon livre de philo : À l’occasion du 2ème anniversaire d’un bambin, la famille invite un arrière-grand-père à la fois très riche et très avare, en se demandant ce qu’il va offrir à son lointain descendant. L’aïeul s’assied face à l’enfant et, à la stupéfaction générale, sort de son portefeuille un billet de 500 euros (j’ai transcrit, à l’époque, c’étaient des francs) et le tend à l’enfant. Puis, presque simultanément, il sort un superbe sucre d’orge aux multiples couleurs (valeur : 5 ou 6 euros) et dit à l’enfant : "Choisis !". Et le philosophe de conclure : "À deux ans, l’homme, encore empirique, choisit le sucre d’orge"...

Seulement à deux ans ?

Philippe Arnaud


http://www.communcommune.com/a-propos-d ... e-nouvelle
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Re: salaires

Messagede bipbip » 18 Nov 2018, 15:52

Salaires. Et voilà pourquoi ça ne décolle pas…

Malgré la reprise économique dans la plupart des pays riches, les salaires stagnent. Le prix du travail est également une affaire de rapport de forces. Et incontestablement, les entreprises ont la main…

... https://www.humanite.fr/salaires-et-voi ... xtor=RSS-1
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Re: salaires

Messagede bipbip » 27 Nov 2018, 17:54

La croissance des salaires n’a jamais été aussi faible depuis dix ans

Dans son rapport annuel, l’Organisation internationale du travail (OIT) établit aussi à 20 % l’écart de salaires entre les hommes et les femmes.

Le rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) consacré aux salaires résonne d’une manière particulière, après un week-end marqué par les mobilisations sociales des « gilets jaunes » et les manifestations contre les violences et les discriminations à l’encontre des femmes.

Deux constats majeurs dominent en effet l’édition 2018-2019, publiée lundi 26 novembre. La croissance mondiale des salaires n’a jamais été aussi faible depuis dix ans, « bien en dessous des niveaux d’avant la crise financière mondiale » de 2008, souligne l’OIT. Et les différences salariales entre femmes et hommes restent à un niveau « inacceptable », soit environ 20 % de moins pour les femmes.

« L’écart de rémunération entre hommes et femmes représente aujourd’hui l’une des plus grandes manifestations d’injustice sociale, et tous les pays devraient essayer de mieux comprendre ce qu’il cache et de progresser plus rapidement vers l’égalité entre les sexes », estime Guy Ryder, le directeur général de l’OIT, qui réunit les représentants des gouvernements, des employeurs et des syndicats de salariés de 187 Etats membres.

... https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
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