et un journal :
http://cjvpourwissam.over-blog.com/arti ... 17983.html
300 personnes réunies pour Wissam El-Yamni
Environ 300 personnes se sont rassemblées, samedi [17 mars] après-midi, à Clermont-Ferrand à l’appel du comité « Justice et vérité pour Wissam ». Un « die-in » a été organisé pour dénoncer la mort de cet habitant du quartier de La Gauthière, à l’issue d’une interpellation policière.
« Que celui qui souhaite devenir Président de la République, quel qu’il soit, vienne nous voir, vienne nous parler ! » Deux mois et demi après la mort de Wissam El-Yamni, après une interpellation policière le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre, les proches de la victime ne baissent pas les bras.
Alors que la justice suit son cours, le comité de soutien « Justice et vérité pour tous » poursuit ses actions. Près de 300 personnes étaient ainsi réunies, samedi après-midi sur la place de Jaude, en plein cœur du centre de Clermont-Ferrand, pour un hommage.
« On attend la justice, on attend la vérité, on attend l’égalité »
Après une longue prise de parole du secrétaire du comité et un point de la situation fait par les avocats, les personnes présentes ont été conviées à former un « W » et respecter un « die in », en s’allongeant par terre et en faisant le mort en signe de protestation sur une titre de rap enregistré pour Wissam. Certains portaient des t-shirts de soutien.
Les membres de la famille, très émus, n’ont toujours pas fait le deuil de leur fils : « Mon fils a été assassiné. On attend la justice, on attend la vérité, on attend l’égalité », a déclaré son père. Ils ont remercié le public présent, avant de se rendre aux côtés des membres du comité pour échanger avec les personnes venues soutenir leur combat.
Leur presse (Romain Coulangeon, LaMontagne.fr, 17 mars 2012)
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Interpellation de la St-Sylvestre : plus de 300 personnes font un « die-in » à Clermont-Ferrand
Plus de 300 personnes ont manifesté samedi à Clermont-Ferrand en souvenir de Wissam El-Yamni, mort après son interpellation la nuit de la Saint-Sylvestre, la foule se couchant à terre sur la place de Jaude, en plein centre-ville, pour simuler la mort dans un « die-in ».
La manifestation a duré un peu plus d’une heure en présence du père et de la mère de Wissam El-Yamni. Son frère Farid a dit à l’AFP que la manifestation visait à « dénoncer les violences policières illégitimes ».
« On a l’impression que cela arrangerait tout le monde que ces (deux) policiers (chargés du transfert de Wissam au commissariat) s’en sortent. On demande l’égalité devant la justice », a-t-il ajouté.
Fin janvier, le parquet avait annoncé que l’autopsie de Wissam El-Yamni excluait une mort traumatique due à des coups des policiers. Le procureur avait néanmoins envisagé la piste d’une mort consécutive à une « compression des artères carotides internes » lors du transport en voiture de police.
« Nous n’avons toujours pas de policiers mis en examen. On voudrait que ces mises en examen interviennent rapidement », a déclaré Me Jean-Louis Borie, avocat de la femme de Wissam El-Yamni.
Devant les manifestants, Me Borie a souligné que la justice mettait du temps avant de passer et que les instructions prennent parfois un an ou deux. « Il faut faire confiance à la justice, mais celle-ci doit se montrer digne de cette confiance », a-t-il ajouté.
Me Jean-François Canis, avocat du frère et de la sœur de Wissam El-Yamni, a pour sa part estimé qu’il était « inadmissible que Wissam soit mort comme cela ».
La mère de Wissam El-Yamni a pleuré pendant la manifestation, soutenue par une proche.
« Voilà plus de deux mois et demi que notre frère est parti dans des conditions inacceptables. On veut que Wissam soit le dernier » à être victime de brutalités policières, a expliqué devant la foule Mounir Moulid, l’un des organisateurs de la manifestation.
Me Borie a assuré à l’AFP que le médecin légiste avait fait son autopsie sans le rapport médical du CHU de Clermont-Ferrand. Il devrait y avoir un rapport d’autopsie définitif jeudi prochain, a indiqué l’avocat.
Wissam El-Yamni, chauffeur routier, est mort neuf jours après être tombé dans le coma à la suite d’un malaise cardiaque lors de son interpellation. L’affaire a provoqué plusieurs nuits de tension dans les rues de Clermont-Ferrand et une forte colère contre la police.
Une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte. Deux policiers, actuellement en congés, sont visés dans cette affaire.
Leur presse (Agence Faut Payer, 17 mars 2012)
La famille de Wissam El-Yamni demande une contre-autopsie
La famille de Wissam El-Yamni, mort à la suite de son interpellation la nuit de la Saint-Sylvestre, a demandé une contre-autopsie, estimant que les résultats de l’autopsie présentaient « des anomalies », a déclaré à l’AFP son frère Farid El-Yamni.
« L’autopsie a été réalisée sans le dossier médical (du CHU de Clermont-Ferrand), sans les photos et avec la seule version policière des faits », a-t-il expliqué.
Me Jean-François Canis, avocat du frère et de la sœur de Wissam, a confirmé avoir reçu la demande qu’il va traiter dans les prochains jours.
Cette contre-autopsie va encore ralentir la restitution du corps de Wissam qui est toujours à la morgue depuis près de trois mois.
Fin janvier, le parquet avait annoncé que l’autopsie préliminaire de Wissam excluait une mort traumatique due à des coups des policiers. Le procureur avait néanmoins envisagé la piste d’une mort consécutive à une « compression des artères carotides internes » lors du transport en voiture de police.
Le chauffeur routier, âgé de 30 ans, est mort neuf jours après être tombé dans le coma à la suite d’un malaise cardiaque lors de son interpellation.
L’affaire avait provoqué plusieurs nuits de tension dans les rues de Clermont-Ferrand et une forte colère contre la police.
Une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte. Deux policiers, actuellement en congés, sont visés dans l’affaire.
Appel de Clermont-Ferrand 10 avril et 14 avril
Le mardi 10 avril 2012 date de l’anniversaire de Wissam El yamni à 19h-19h30, des fleurs seront déposées sur les lieux de la barbarie, la fable « les animaux malades de la peste » sera récitée. Ce sera une journée de recueillement sur le parking en face de l’école Jean De la fontaine à Clermont-Ferrand.
Le samedi 14 avril 2012 à 15h un rassemblement devant la Préfecture sera organisé, tous ensemble nous déposerons des cartes d’électeurs dans une urne fictive pour élire notre candidat, celui qui fasse respecter les valeurs républicaines. Nous nous rendrons ensuite en marche pacifique au Palais de Justice pour réclamer la mise en examen des responsables de la mort de Wissam et faire un appel au futur Président de la République.
Encore une fois, nous ne remettons pas en cause la nécessité d’une police et nous savons que les violences illégitimes qui proviennent de la police sont le produit d’une minorité. Cette minorité n’est pas combattu par les institutions sous couvert d’intérêts personnels multiples.
Les rapports partiels existants font en effet état d’au moins 10 décès par an (connus) suite à des violences policières illégitimes en France. Le cas de Wissam n’est pas simplement un simple fait divers mais un fait récurrent : Mohamed Boukrourou, Abdelhakim Ajimi, Mickaël Cohen, Lamine Dieng, Mahamadou Marega, Abou Bakary Tandia, Bouna Traore, Zyed Benna, Laramy Soumaré, Reda Semmoudi, Ali Ziri, Yakou Sanogo, Baba Traore, Fethi Traore, Louis Mendy …
Ce combat nous le plaçons encore et toujours sous l’égide des valeurs liberté, d’égalité et de fraternité.
La police des police efface des preuves
À notre demande puisque la première autopsie a été fait sans le dossier médical le juge a demandé à la police des police d’aller chercher le dossier médical dans lequel il y avait des photos prises par les médecins. Lorsque la police des police avait le dossier médical entre les mains elle a enlevé le CD des photos avant de les transmettre aux juges. Dans le dossier médical transmis aux juges il n’y avait donc pas les photos. Apprenant ceci par des témoins de la scène, nous prévenons le juge qui contacte ensuite l’hôpital. Celui-ci lui signale qu’en effet les photos ont été enlevé du dossier médical. Ils l’ont ensuite envoyé par courrier aux juges sans passer par la police des police. Tout est fait pour dissimuler l’état de Wissam à l’arrivée de l’hopital.
N.B. : Wissam était 9 jours et demi en soins intensifs, son corps a donc fortement cicatrisé pendant cette période.
Comité « Justice et Vérité pour Wissam », 13 juin 2012
http://cjvpourwissam.over-blog.com/arti ... 48952.htmlcampagne de communication nationale pour l'été
Le comité justice et vérité pour Wissam souhaite organiser une campagne de communication nationale pour l'été.
Parce qu'aujourd'hui, peu de personnes en France savent réellement ce qu'il s'est passé à Clermont-Ferrand le jour de l'an,parce que nous ne pouvons ni ne devons pas arrêter la dynamique, nous souhaitons communiquer sur le plus de villes et de villages possible de France sur la nature de l'affaire Wissam.
Nous faisons appel à la solidarité pour participer à cet évènement. Si vous êtes disponibles rien qu'une demi heure pendant l'été pour distribuer ou afficher dans votre village ou ville un tract ou une affiche, et que vous souhaitez nous aider, merci de nous contacter afin que l'on vous fournisse tracts ou propectus. Plus la campagne de communication touchera des villes, villages éloignées, plus efficace elle sera.
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