Dette publique

Re: Dette publique

Messagede Flo » 04 Juil 2012, 18:14

"La société à venir n'a pas d'autre choix que de reprendre et de développer les projets d'autogestion qui ont fondé sur l'autonomie des individus une quête d'harmonie où le bonheur de tous serait solidaire du bonheur de chacun". R. Vaneigem
Avatar de l’utilisateur-trice
Flo
 
Messages: 347
Enregistré le: 27 Mai 2012, 23:43

Re: Dette publique

Messagede Ulfo25 » 13 Aoû 2012, 12:57

Article écrit par ATTAC France sur l'austérité et un rapport du conseil constitutionnel.

Le Conseil constitutionnel vient de rendre son avis. La ratification du pacte budgétaire et de la règle d’or qui l’accompagne ne nécessitera pas de changement de la Constitution.

La ratification de ce traité engage la France à un équilibre budgétaire perpétuel, au détriment des politiques et des investissements publics. Avec la menace de sanctions européennes automatiques si une majorité décidait une autre politique. Mais le Conseil constitutionnel a jugé, en dépit de l’évidence, que ce traité n’impliquait pas d’abandons supplémentaires de souveraineté du Parlement français.

Pourtant le Pacte budgétaire introduit un tel renforcement du pouvoir des instances européennes - Commission, Conseil et Cour de justice -, au service d’une radicalisation des politiques néolibérales, qu’il devrait sans aucun doute imposer un vaste débat démocratique et une consultation populaire.

Avant son élection François Hollande s’était engagé à une renégociation. Il lui aura suffi d’un pseudo-"pacte de croissance" qui n’équilibre en rien l’austérité massivement mise en œuvre en Europe pour abandonner cet engagement. Au moment où l’Union européenne s’enfonce dans une dangereuse récession, cette décision marque la victoire des fanatiques de l’équilibre budgétaire au détriment de toute perspective de transformation sociale et de transition écologique.

Nous refusons que l’austérité soit la ligne de conduite des politiques gouvernementales pour les décennies qui viennent. Au moment où les licenciements se multiplient, où le chômage et la pauvreté augmentent, c’est une autre politique qui est nécessaire en France comme en Europe : solidarité, partage du travail et des richesses, politiques de justice et de convergence sociales et fiscales, plans massifs d’investissements publics pour la transition énergétique...

Si la France bascule à son tour dans le délire austéritaire, comme le recommandent la Commission européenne et la Cour des Comptes, c’est le peuple français qui en paiera le prix, et au-delà tous les peuples d’une Europe prise dans une logique dévastatrice.

Dans les semaines qui viennent Attac contribuera, avec toutes les forces démocratiques qui refusent un tel coup de force, à faire monter la pression sociale sur les parlementaires pour faire respecter la démocratie : il faut refuser le pacte budgétaire, il faut un véritable débat démocratique et un référendum. Le Parlement français doit rouvrir et non pas clore le débat européen.

Attac France,
Paris, le 10 août 2012
Ulfo25
 
Messages: 354
Enregistré le: 04 Juil 2012, 17:09
Localisation: Besançon

Re: Dette publique

Messagede bipbip » 30 Juil 2017, 14:12

La dette de la France résulte des cadeaux fiscaux fait aux riches, révèle une étude

Le discours dominant sur la dette publique prétend qu’elle découle d’une croissance excessive des dépenses publiques. Or un examen des faits montre que la dette publique a été largement constituée par des politiques économiques favorables aux créanciers et aux riches.

Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.

Résumé du rapport : 59 % de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs

Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit « de responsabilité » qui prévoit cinquante milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont justifiés au nom de cet impératif.

Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente : une croissance excessive des dépenses publiques.

Mais ce discours ne résiste pas à l’examen des faits. Dans ce rapport nous montrons que l’augmentation de la dette de l’État – qui représente l’essentiel, soit 79 %, de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses, puisque leur part dans le PIB a chuté de deux points en trente ans.

Si la dette a augmenté, c’est d’abord parce que tout au long de ces années, l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises : du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de cinq points en trente ans.

... https://reporterre.net/La-dette-de-la-F ... revele-une
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Dette publique

Messagede bipbip » 13 Aoû 2018, 12:53

LE SYSTÈME FINANCIER PIQUE UNE NOUVELLE CRISE – VA FALLOIR ENCORE REMBOURSER NOS BANQUIERS ?

Les banques européennes plongent dans le krach monétaire turc :
- Les espagnoles - dont la filiale turque de BBVA - totalisent quelque 83,3 milliards de dollars de créances en Turquie, selon la banque des règlements internationaux.
- Les banques françaises - BNP Turquie - arrivent en deuxième place, avec quelque 38,8 milliards de dollars de prêts,
- Les banques italiennes - UniCredit - 18 milliards de dollars.

EFFET PANIQUE GARANTI

Les financiers vendent les titres de ces banques désignées comme les plus exposées. À leur suite, tous les marchés ont vacillé. À la clôture, le DAX, l’indice allemand, décrochait de 2 %, le CAC 40 était en baisse de 1,73 %, tandis que la livre et l’euro poursuivaient leur baisse face au dollar.

La secousse mère se déroule cette fois en Turquie. Vendredi 10 août, à l’ouverture des marchés, la livre turque a décroché, perdant près de 12 % en quelques minutes, alors que les taux d’intérêt sur les obligations souveraines à dix ans montaient au-delà de 20 %.

4000 MILLIARDS DE DOLLARS INJECTÉS PAR LES BANQUES CENTRALES DEPUIS 2008 POUR… NOURRIR UNE FINANCE PRIVÉE DEVENUE OBÈSE !

- 4 000 milliards de dollars ont été déversés dans les circuits financiers depuis la crise de 2008 par les banques centrales. Si elle a permis d’éviter l’effondrement du système financier international, cette politique monétaire a été payée par les peuples et les salariés sous forme de dette « publique ».

- L’essentiel des moyens financiers mis à disposition par l’institution monétaire a été capté par la sphère financière, créant une inflation hors norme de tous les actifs, à commencer par les marchés boursiers et obligataires, dont la valeur aujourd’hui est sans commune mesure avec la réalité économique, une extrême concentration des richesses et un creusement historique des inégalités.

- Les financiers ont alors joué de la liberté de circulation des capitaux pour aller investir dans les pays émergents, afin de profiter des rendements beaucoup plus élevés que ceux qu’ils pouvaient trouver aux États-Unis. Des centaines de milliards de dollars ont ainsi été placés sur différents marchés, afin de profiter des différentiels de taux et d’engranger les profits.
SPÉCULER AUX USA, ÇA RAPPORTE PLUS

Aujourd’hui, le monde financier juge que ces placements ne sont plus intéressants. Les financiers estiment bien plus rémunérateur et moins risqué de réinvestir dans les bons du Trésor américains et autres obligations d’État, offrant du 3 % et au-delà pour un besoin de financement du gouvernement américain qui prévoit un déficit de 1 000 milliards de dollars.

ET LES PAYS SAUTENT EN CASCADE - L’ARGENTINE A ETE LA PREMIERE FRAPPEE

Elle a massivement emprunté en dollars, cela a été son talon d’Achille. Le mécanisme infernal s’est mis en marche, qui renforce la brutalité de l’austérité pour rembourser les emprunts au FMI.
- En mai, Buenos Aires s’est retrouvé aux prises avec une crise monétaire gigantesque. Le gouvernement argentin répond pourtant à toutes les règles de l’orthodoxie financière : libéralisation de l’économie, du travail, des capitaux et retour sur les marchés financiers.
- La crise a été provoquée par cette fuite des capitaux vers les États-Unis. En quelques jours, le peso a perdu plus de 10 % de valeur par rapport au dollar. Malgré les interventions de la banque centrale d’Argentine, qui a brûlé des milliards de réserve et monté ses taux au-delà de 40 %, rien n’a pu endiguer la chute.
- Le gouvernement argentin a dû se résoudre à négocier un prêt de 25 milliards auprès du FMI. Celui-ci a imposé en contrepartie ses mêmes remèdes miracles : hausse des taxes et des impôts, baisse des dépenses publiques et sociales, austérité à tous les étages. Avec des taux d’intérêt à plus de 40 %, c’est l’asphyxie économique programmée à plus ou moins long terme.

APRES LA TURQUIE, A QUI LE TOUR ? L’ITALIE ?

Le rand sud-africain, le peso mexicain, le real brésilien, le rouble, le florin, le zloty affichent tous des baisses entre 1,3 % et 3 %. Même le dollar australien est touché.

L’Europe est loin d'être immunisée, la crise de la zone euro n’a jamais été résolue.
Le monde financier regarde spécialement l’Italie, où les problèmes économiques, financiers et bancaires s’accumulent. La dette italienne se retrouve à nouveau sous pression, alors que le nouveau gouvernement a promis de se libérer d’une partie des contraintes imposées par l’euro. Mais cela peut être tout aussi bien la Grèce, censée revenir à une situation normale – donc à la merci des marchés financiers – à partir du 18 août. Pour cette sortie, les Européens lui ont concocté un programme d’aide irréaliste, après lui avoir infligé une austérité qui a provoqué un effondrement sans précédent dans l’histoire économique.

INCOMPÉTENCE D’UN SYSTÈME FINANCIER BAIGNANT DANS L’ÉGOÏSME GLACÉ DE SES PROFITS IMMÉDIATS

La manne d’argent gigantesque, attribuée de façon inconsidérée et sans contrôle, a été captée par la sphère financière qui l’a utilisée à son seul profit. Ces milliards se retrouvent aujourd’hui en une masse errante et dangereuse, capable de déstabiliser des pays les uns après les autres, de tout envoyer valdinguer.

Les risques sont d’autant plus élevés que cette fois, la coopération entre les pays ne semble plus d’actualité.

ET IL FAUDRA QU’ON PAIE UNE 2E FOIS LA DETTE FINANCIÈRE TRANSFORMÉE EN DETTE PUBLIQUE ? MACRON DE BRÉGANÇON NOUS PRÉPARE ÇA…


https://www.facebook.com/infocomcgt/pos ... 3762203588
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Précédente

Retourner vers France

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 17 invités