Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Re: santé

Messagede ivo » 13 Sep 2012, 08:18

On reste dans le domaine de la santé publique, avec une polémique qui est en train de monter dans les hôpitaux...
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Le Journal du Dimanche l'a révélé le mois dernier, le Monde l'a évoqué il y a quelques jours, le Figaro y revient longuement ce matin :Les hôpitaux veulent faire payer les riches étrangers.

A la Pitié-Salpêtrière à Paris par exemple, il y a déjà un étage qu'on appelle "l'étage des Koweïtiens". En fait, ce sont de riches émirs du Golfe, des oligarques russes ou des riches du monde entier qui venaient jusque là se faire soigner en catimini dans ce qui reste considéré comme le "meilleur système de santé du monde". En catimini, car on ne leur applique pour l'instant que les mêmes tarifs que pour vous ou moi.

Seulement voilà, comme l'heure est à racler les fonds de tiroir, les hôpitaux de Paris ont décidé que ces riches patients venus de l'étranger allaient passer à la caisse à hauteur de leurs moyens. Une convention a été signée avec une société libanaise chargée de faire les devis et d'organiser les séjours parisiens de ces malades fortunés.

Mais dans les hôpitaux, c'est une pilule qui ne passe pas : on imagine déjà les passe-droits, les nababs accompagnés d'une suite envahissante exigeant tout, tout de suite, et qui finiront par devenir de fait des patients prioritaires, sans parler des exigences liées à la culture ou à la religion.

Pour certains médecins, cette logique du business est incompatible avec l'hôpital public. Pour d'autres, c'est au contraire une chance pour le rayonnement de la France alors que l'Allemagne, l'Angleterre ou la Suisse ont déjà pris une longueur d'avance dans cette mondialisation de la santé. Débat à retrouver dans les colonnes du Figaro.
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Re: santé

Messagede Ulfo25 » 13 Sep 2012, 12:24

UFC-Que-Choisir publie un article sur les des travaux menés en direction des mutuelles étudiantes.

L’UFC-Que Choisir met au « banc » les mutuelles étudiantes






En cette période d’inscriptions à la faculté, moment-clé pour le choix de la mutuelle étudiante, l’UFC-Que Choisir rend public ce jour son constat calamiteux sur le fonctionnement de ces organismes privés investis d’une mission de service public et en appelle à une remise à plat d’un système aussi défavorable aux étudiants qu’onéreux pour la collectivité.

Suite à des plaintes d’étudiants sur les services des mutuelles étudiantes, l’association a initié un sondage et une enquête de satisfaction en ligne(1) (837 réponses) en analysant parallèlement le fonctionnement de ces organismes et leurs contrats de complémentaire santé. Quelle que soit la matière étudiée, les mutuelles étudiantes ne méritent qu’un bonnet d’âne.

Information aux étudiants : mention spéciale pour opacité

La distribution, dans un même lieu et par les mêmes organismes privés, de la sécurité sociale étudiante obligatoire et d’activités commerciales facultatives (complémentaire santé, assurance habitation ou automobile, banque, etc.) aboutit à une totale méconnaissance de leurs droits par les jeunes. Ainsi, seuls 39 % des étudiants interrogés ont intégré le rôle premier des mutuelles -remplacer la sécurité sociale de leurs parents- et pas plus de 43 % ont compris que le niveau des remboursements, pour la partie sécurité sociale, est le même quel que soit leur choix. Pire, 37 % des nouveaux étudiants ignorent que les complémentaires santé qu’elles proposent ne sont pas obligatoires.

Rapports à l’assuré : les mutuelles étudiantes au rattrapage

Plus encore que sur la clarté de leur mission, c’est dans leurs relations à l’assuré que les mutuelles ratent leur examen de passage. Ainsi, le tiers des nouveaux inscrits dans les études supérieures attend plus de 3 mois sa carte Vitale, et ne peut donc, pendant ce temps, bénéficier du tiers payant ! Et gare à ceux qui ont la mauvaise idée de contacter leur mutuelle : moins d’un appel sur deux (45 %) aboutit auprès de la LMDE (la principale mutuelle étudiante), contre 88 % pour l’Assurance maladie.

Par ailleurs, les juristes de l’association ont trouvé des clauses abusives dans les contrats de complémentaires santé de toutes les mutuelles étudiantes. Les plus récurrentes portent sur l’impossible résiliation suite à une modification unilatérale des contrats par les mutuelles, notamment sur les cotisations et les remboursements, l’obligation du mode de paiement (prélèvement), des délais trop courts pour la déclaration des sinistres et la limitation des recours en cas de litiges.

Frais de gestion : zéro pointé

Les frais de gestion des mutuelles sur leur mission de sécurité sociale ont représenté pas moins de 93 millions d’euros en 2011, soit 13,7 % des prestations versées. C’est trois fois plus que l’assurance maladie ! Comment ne pas s’en indigner quand on sait que c’est la collectivité qui supporte ces frais qui résultent notamment du caractère concurrentiel du régime, véritable exception en Europe et qui empêche les économies d’échelle ? Que dire enfin d’un mode de financement public des mutuelles qui les pousse à multiplier les dépenses de marketing pour recruter un maximum d’affiliés, donc de financements ?

Convaincue que la santé des étudiants mérite une action ambitieuse, l’UFC-Que Choisir
•Publie aujourd’hui sur www.quechoisir.org un kit pratique pour guider les étudiants dans le choix de leur complémentaire santé, grâce à des fiches d’information et à un comparatif des principales offres du marché ;
•Met en demeure les 11 mutuelles étudiantes de supprimer de leurs contrats, sous trois semaines, les clauses abusives qu’ils contiennent ;
•Demande que la gestion de la sécurité sociale des étudiants soit confiée à l’assurance maladie, ce qui permettrait une économie proche de 90 millions d’euros par an ; mais aussi que les étudiants soient préservés, sur leurs lieux d’études, du démarchage des mutuelles étudiantes pour leurs différentes activités privées.


(1) www.quiz-mutuelles-etudiantes.org
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Re: santé

Messagede ivo » 14 Sep 2012, 11:59

Le stress au travail, responsable de 4.000 infarctus par an en France
http://www.franceinfo.fr/societe/le-str ... 2012-09-14
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Re: santé

Messagede ivo » 29 Oct 2012, 09:05

SAMU : traitements de choc au porte-monnaie
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Faire le 15, c'est gratuit...pour le coup de téléphone. Mais de nombreux patients ayant appelé le SAMU reçoivent des factures de plusieurs centaines d'euros. Pas facile à honorer pour ceux qui n'ont pas de mutuelle. Critères de facturation variables selon les régions, tarifs de la demi-heure d'intervention allant de 0 à plus de 2400 euros : France Info a constaté d'importantes inégalités dans le traitement financier des malades. Au risque de dissuader les plus démunis de composer le 15 ?

Image
SMUR © Radio France

C'était il y a un peu moins d'un an, le soir du 18 novembre 2011. Denis, ouvrier dans le BTP à Saint-Germain-les-Arpajon dans l'Essonne, est brutalement pris d'une hémorragie intestinale. "Il se vidait de son sang", se souvient son épouse, Marie-Claude, qui appelle les secours.

Une équipe du SMUR, service mobile d'urgence et de réanimation, bras armé du SAMU, arrive et le transporte à l'hôpital d'Evry. Il sera opéré sous anesthésie générale quelques jours plus tard. Mais de retour à la maison, mauvaise surprise. Une facture de 652 euros. Marie-Claude étant depuis peu sans revenu, le couple obtient un échelonnement : 10 mensualités de 60 euros. Il leur en reste encore une à payer. Ils espèrent que leur mutuelle acceptera alors de les rembourser.

Lourdes factures

Le cas de Denis et Marie-Claude n'est pas isolé. 513 euros facturés pour un nourrisson tombé d'une table à langer près de Champagnole dans le Jura. 376 euros pour une épaule démise à Briançon dans les Hautes-Alpes. Des sommes qui correspondent au ticket modérateur, 35% du coût global de l'intervention du SMUR*, généralement pris en charge par les complémentaires santé.

L'Assurance Maladie s'acquitte du reste. Certains hôpitaux – auxquels sont rattachés les SMUR – indiquent adresser des factures aux patients pour chaque intervention. C'est le cas du centre hospitalier de Joigny dans l'Yonne. D'autres établissements (Lons-Le-Saunier, Mont-de-Marsan) pratiquent la facturation dans 20 à 25% des cas. Sur quels critères ? Cela dépend des endroits.

À Douai, on fait payer le ticket modérateur à toute personne qui n'est pas prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie, tout le monde sauf les affections longue durée (ALD), les accidentés du travail et les femmes enceintes. La plupart des établissements exonèrent aussi les personnes finalement hospitalisées et qui subissent un acte au coût supérieur à 120 euros. C'est la règle revendiquée notamment par l'AP-HP qui regroupe les hôpitaux parisiens.

Mais à Lariboisière, on indique ne jamais facturer les interventions du SMUR. Pas de facturation non plus à Metz, ni à Châteaubriant en Loire-Atlantique. Financièrement, mieux vaut tomber de son échelle en Lorraine que dans les Landes.

Inégalités

Et ce n'est pas la seule inégalité. Les tarifs appliqués varient également fortement d'un établissement à un autre : 335 euros la demi-heure d'intervention pour les SMUR terrestres à Paris, 2419 euros pour celui de Saint-Claude dans le Jura. Différence ville-campagne ? Pas seulement.

Les SMUR de Guéret dans la Creuse et Contamine-Sur-Arve en Haute-Savoie affichent les tarifs les plus bas de notre enquête : 281 et 330 euros. Autre curiosité, si 30km séparent Dinan de Saint-Malo, le prix du SMUR y passe du simple au double, 433 à 833 euros. Des différences géographiques qui s'expliquent officiellement par le mode de calcul du tarif. Coût global d'une année de fonctionnement divisé par le nombre estimé de demi-heures d'intervention. Mais il existe aussi de fortes variations temporelles.

À Rethel dans les Ardennes, la demi-heure valait 451 euros le 31 mars, 850 le lendemain. Mouvement inverse à Champagnole dans le Jura, on est passé au 1er septembre de 1466 à 794 euros la demi-heure. À l'Agence Régionale de Santé de Franche-Comté, on reconnaît des "décalages". Florent Théveny, responsable du département allocation de ressource, acquiesce lorsque l'on fait valoir que les patients du début d'année paient pour ceux de la fin.

Flou juridique ou ruses financières ?

Pourquoi un tel maquis? Peut-être parce les bases juridiques sont multiples. Dans le code de la sécurité sociale, on trouve les justifications d'une tarification selon le profil de la personne (ALD, femme enceinte...) ou selon la nature de la prise en charge (hospitalisation avec un acte supérieur à 120 euros). Mais le même code de la sécurité sociale et celui de la santé publique stipulent aussi que les SMUR sont financés par une dotation publique.

Certains hôpitaux touchent-ils alors des deux côtés, dotation publique et paiement du patient ou de sa mutuelle ? "C'est la règle", assure Hassan El Mazani, adjoint au directeur des finances de l'hôpital de Mont-de-Marsan. D'après François Braun, patron du SAMU de Metz, les recettes tirées des patients devraient au contraire être déduites des dotations.

À la Caisse Nationale d'Assurance Maladie on est embarrassé. Suggérant à demi-mot l'hypothèse de doubles facturations, on préfère ne pas s'exprimer plus avant sur le sujet. Marc Giroud, président de l'organisme professionnel SAMU Urgences de France, n'exclut pas la possibilité de "ruses" de certains établissements, pour compenser des financements parfois trop serrés.

Dernier texte enfin qui sème la confusion, la réponse a une question au gouvernement publiée au Journal Officiel le 29 novembre 2011. On y lit noir sur blanc que "les interventions du SMUR ne peuvent donner lieu à une facturation directe à la personne transportée [...] La participation laissée à la charge de l'assuré est supprimée." Sollicité, le Ministère de la Santé n'a pas souhaité répondre à nos demandes répétées d'interviews.

"Tout ce système est à revoir"

Face à ce flou, SAMU Urgences de France plaide pour une refonte du dispositif. Son président, Marc Giroud, prône un abandon de la facturation pour ne fonctionner qu'avec la dotation. "Tout le système est à revoir", assène-t-il, système à ses yeux "décalé, absurde et contre-productif". En plus de faire "perdre du temps" à des agents " obligés d'établir des dossiers ", le médecin redoute que le coût ne dissuade certaines personnes d'appeler le SAMU :

"Si on a une raison d'être, c'est de pouvoir se mobiliser aussi bien sur des cas d'urgence avérée que potentielle, sans discrimination liée à la capacité des uns ou des autres à payer."

Selon lui, les cas qui posent problème restent toutefois rares. Il existe des dispositifs d'échelonnement de créance ou d'aide sociale pour les plus démunis. D'après l'Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé, 8% des français ne bénéficient d'aucune complémentaire santé.

Peut-on imaginer alors que les plus modestes préfèrent composer le 18 plutôt que le 15 ? "Les interventions des pompiers se font en toute gratuité pour le citoyen secouru", assure Pierre-Henri Brandet, porte-parole du Ministère de l'Intérieur.

Mais appeler le 18 ne garantit pas un déplacement des pompiers. La plupart du temps une régulation est opérée avec le SAMU, afin d'envoyer les moyens les plus appropriés. Marie-Claude, elle, en tout cas, réfléchira à deux fois avant d'appeler à nouveau les secours. "On se dit qu'on n'aura peut-être pas les moyens de le faire".

Marc Giroud, président de SAMU Urgences de France dénonce "l'absurdité" du système de financement


Document Lié

Exemple d'un "avis de sommes à payer" reçu par un patient (PDF)
http://www.franceinfo.fr/sites/default/ ... 0payer.pdf


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Re: santé

Messagede ivo » 17 Jan 2013, 12:59

La fabrique de malades
http://www.metrofrance.com/info/sante-l ... DIFdlDzG6/
Image
EXTRAITS - Metro vous dévoile en avant-première des extraits de La fabrique de malades, du docteur Sauveur Boukris, à paraître jeudi.

Tumeurs ou cancers?

"Durant des années, le monde médical a insisté sur l'importance de la prévention, du dépistage, de la détection précoce de certaines maladies en répétant ce refrain : plus tôt vous traitez, plus tôt vous guérissez. On aimerait donner raison à ce dogme; malheureusement, la réalité est différente. Le dépistage permet de repérer de nombreuses petites tumeurs, qui n'auraient jamais entraîné d'inconvénients si elles n'avaient pas été diagnostiquées comme « cancers » par une biopsie. La comparaison de populations visées par des campagnes de dépistage et de populations qui ne l'étaient pas a mis en évidence le problème du sur-diagnostic : des tumeurs qui ont été qualifiées de cancéreuses après un examen au microscope n'auraient pas évolué; elles auraient peut être même régressé spontanément."

Médicament miracle

"Le scénario est souvent identique : à partir d’éléments statistiques, on met en valeur une pathologie (si possible chronique et dont la solution est médicamenteuse), puis on mobilise les leaders d’opinion (chefs de service, experts, etc.) qui évoquent le problème en citant les chiffres, en racontant des histoires de patients et, en dernier lieu, on sort le médicament "miracle" qui va soigner le trouble en question; les médias se mobilisent pour faire de la mousse, des pages de rédactionnel sont publiées et les médecins contribuent à accentuer cette tendance à la surmédicalisation, source de revenus supplémentaires."

Une tension variable

"Dans les années 70, le professeur Milliez disait avec bon sens que la tension normale a pour second chiffre la décennie du sujet : 17 à 70 ans ou 18 à 80 ans, etc. Puis, à partir de 1995, les sociétés savantes ont recommandé de traiter lorsque les chiffres étaient supérieurs à 16; en dessous, la surveillance s'imposait et le régime sans sel était recommandé. Au début des années 2000, l'American College of Cardiology conseille de traiter à 14; à chaque point de baisse, ce sont des millions de patients qui sont étiquetés comme hypertendus et qui doivent suivre un traitement à vie. C'est une contrainte pour les malades et une rente pour les firmes pharmaceutiques. Voilà comment le marché mondial de l'hypertension artérielle a été multiplié par dix en trente ans."
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Re: santé

Messagede ivo » 22 Jan 2013, 12:55

"La fabrique des malades" de Sauveur Boukris
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Le médecin Sauveur Boukris, enseignant à la faculté Bichat et Lariboisière à Paris, critique le système médical français. Il publie "La fabrique des malades, ces maladies qu'on nous invente" au Cherche Midi.

Sauveur Boukris pointe une société surmédicalisée et notre obsession de la santé. Il explique que le système médico-industriel invente des maladies et en premier lieu l'industrie pharmaceutique avec la complicité, parfois, des leaders d'opinion.

"L'industrie pharmaceutique a pour obsession de rentabiliser toujours plus, d'avoir un retour sur investissement conséquent et quand on ne peut pas trouver les médicaments pour d'autres maladies on essaye d'étendre le champs des malades, de faire en sorte que les gens bien portants se transforment en malades."

Dans son livre Sauveur Boukris raconte son vécu de médecin. "On a tendance à dramatiser les situations, à jouer sur les peurs pour sensibiliser les personnes à aller consulter et à prendre un traitement à vie. On nous demande de traiter de la même façon les personnes qu'elles aient 70 ans ou 50 ans."

Si le Docteur Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) reconnaît qu'il y a pu avoir un certain nombre de manipulation de la part de l'industrie pharmaceutique, il insiste sur le fait que "les choses sont en train de changer et qu'il ne faut pas remettre en cause les évolutions de la science."

Présentation de l'éditeur : Cholestérol, hypertension, cancer, dépression, ostéoporose, ménopause, etc. Et si l'on en faisait un peu trop ? L'excès de médecine nuirait-il à la santé ?

"Tout bien portant est un malade qui s'ignore", disait le docteur Knock. Aujourd'hui, "tout bien portant est quelqu'un qui n'a pas eu de dépistage". Des centaines de milliers de Français consultent à l'hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu'il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.

Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la "médecine marketing" et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d'examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.

Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l'objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l'anxiété et génère un gâchis financier.

Surmédicalisation, sur-diagnostic, sur-traitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues.

Le site internet de Sauveur Boukris
http://sboukris.typepad.com/
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Messagede ivo » 04 Fév 2013, 09:12

Industrie pharmaceutique et médecins : peuvent-ils être indépendants ?
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Les autorités en avaient fait une priorité après le scandale du Mediator : bannir les conflits d'intérêt entre monde médical et industrie pharmaceutique. Plus d'un an après le vote de la loi Bertrand, le décret censé imposer plus de transparence aux laboratoires, se fait toujours attendre. L'affaire des pilules contraceptives met également en lumière les liens qui unissent certains grands praticiens et des fabricants de médicaments. Collaboration profitable ou dangereuse ? L'enquête de Jérôme Jadot.

On les a beaucoup entendus ces dernières semaines. De grands pontes en gynécologie se voulant plutôt rassurant sur les pilules de 3ème génération, alors que les plaintes d'utilisatrices se multiplient. "Les études qui laisseraient entendre un léger sur-risque ne sont pas des études qui amènent la certitude de leur danger" assurait le 2 janvier sur France Info Israël Nisand, chef du pole gynécologie obstétrique au CHU de Strasbourg.

Le sur-risque "est loin d'être admis par l'ensemble des spécialistes du monde entier" renchérissait le gynécologue endocrinologue parisien Christian Jamin le même jour sur France Inter.

Des praticiens reconnus, qui reconnaissent par ailleurs des relations de travail avec les laboratoires qui produisent les pilules contraceptives.

"Jamais les médecins n'inventeront de médicaments sans les laboratoires et jamais les laboratoires n'inventeront de médicaments sans les médecins" fait valoir Christian Jamin.

Il indique travailler avec cinq laboratoires dont Bayer, Teva Theramex ou encore HMA Pharma. Cela va de la participation aux recherches, à la formation de visiteurs médicaux, en passant par la rédaction de rapports.

Quand les industriels s'appuient sur les médecins renommés

Ces grands praticiens qu'on entend dans les médias sont particulièrement prisés des industries pharmaceutiques. "Les firmes ont constaté que c'est plus rentable pour elles d'influencer les experts de tel ou tel domaine", explique Bruno Toussaint directeur de la rédaction de la revue médicale Prescrire. "Parce qu'ensuite, de proche en proche, ces spécialistes renommés influencent les spécialistes un peu moins renommés et ainsi de suite jusqu'aux généralistes". Hervé Gisserot, président du Leem (Les entreprises du médicament) assume "être en relation avec les fameux leaders d'opinion". "Nous avons besoin de leurs recommandations", explique-t-il, "Lobbying ça n'est pas un gros mot".

Un certain flou autour de la transparence

Transparence. C'était le mot clé de la loi Bertrand votée en décembre 2011, dans la foulée du scandale du Médiator. Afin de prévenir tout conflit d'intérêt, il était question que les laboratoires déclarent publiquement les liens qu'ils entretiennent avec les médecins. Mais le Conseil national de l'ordre des médecins redoute que le décret d'application, qui n'est toujours pas paru, soit édulcoré.

"Dans le projet de décret", regrette le Dr François Rousselot, membre du conseil, "la rémunération d'un médecin pour cinq ans de travaux de recherche ne devra pas être publiée, seulement les deux billets de train pour aller présenter l'étude à Marseille".

Une transparence d'ores et déjà mise en œuvre en revanche à l'ANSM, Agence nationale de sécurité du médicament. En charge des autorisations de mise sur le marché et de la surveillance des produits de santé, ses membres sont soumis à une déclaration publique d'intérêt. On peut ainsi lire qu'Annick Alpérovitch, présidente du conseil scientifique de l'agence depuis août 2012, a déclaré avoir continué à toucher des rémunérations du groupe LA-SER pour du consulting pharmaco-épidémiologique jusqu'au 31 décembre dernier.

Joseph Emmerich, un des directeurs nommés en mai l'an passé, collaborait encore le mois précédent avec le laboratoire Bayer. Il explique ne pas participer aux décisions concernant les médicaments ou les firmes pour lesquelles il a travaillé. Selon lui, "les experts n'ayant aucun lien d'intérêt n'auraient à priori, dans la plupart des cas, pas une connaissance clinique et pharmacologique d'un champ thérapeutique étroit".

Le professeur de médecine Joseph Emmerich explique le lien entre les laboratoires et les médecins

...
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Re: Pénurie de médicaments : risque majeur !

Messagede Béatrice » 07 Aoû 2013, 09:59

Pénurie de Lévothyrox : l'angoisse des malades de la thyroïde.
Incontournable pour le traitement à vie de certaines pathologies thyroïdiennes, ce médicament est prescrit à 3 millions de personnes en France( sans compter celles à venir,
sur l'ensemble de la planète, suite aux conséquences inéluctables de Fukushima...)
viewtopic.php?f=77&t=5169&p=63013&hilit=penurie+de+medicaments#p63013



Du bon usage de la " langue de bois " :

Pénurie de Lévothyrox : l'angoisse des malades de la thyroïde

Incontournable pour le traitement à vie de certaines pathologies thyroïdiennes, ce médicament est prescrit à 3 millions de personnes. Tout est fait pour éviter la rupture de stock

Le Lévothyrox se fait rare dans les pharmacies. Relayé par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), son fabricant, le laboratoire Merck Serono, fait état de « difficultés d’approvisionnement » des officines. Localement, certains dosages du médicament (il en existe huit différents) sont carrément en rupture de stock. « Ces derniers jours, j’ai demandé le dosage qui m’est prescrit dans plusieurs pharmacies bordelaises, ainsi qu’en Sud-Gironde et dans le Gers. Aucune ne l’avait », s’inquiète une patiente. « C’est un problème qui traîne depuis plusieurs semaines. La situation est bien contrôlée mais nous restons vigilants », indique Joseph Emmerich, le directeur de la division cardiologie, gynécologie, endocrinologie et urologie à l’ANSM.

Les Français qui ont la chance d’avoir une glande thyroïde en parfait état de fonctionnement ne soupçonnent pas forcément l’anxiété soulevée par cette pénurie. Le Lévothyrox est l’un des produits phares des pharmacies, un best-seller du laboratoire Merck Serono qui le fabrique dans son usine allemande.

Dans la catégorie des médicaments à prescription obligatoire, le Lévothyrox est la spécialité la plus vendue sous son nom de marque. Et, toutes substances actives confondues, la lévothyroxine sodique figure au sixième rang des molécules les plus demandées (en quantité) dans les officines françaises en 2012. Derrière le paracétamol, la codéine, l’ibuprofène et autres indétrônables.

La seule molécule

C’est la seule, ou quasiment la seule, substance sur le marché pour le traitement de l’hypothyroïdie et de son corollaire, les troubles de la production de l’hormone TSH par l’hypophyse, une autre glande qui régule la thyroïde. Les laboratoires Teva et Biogaran, qui fabriquaient des génériques, ont interrompu leur production. Leur part de marché était de toute façon minime. « En France, près de 3 millions de patients sont actuellement traités par Lévothyrox », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament.

Ces patients peuvent souffrir de simples troubles de la thyroïde. Parmi eux figurent aussi des malades qui ont subi l’ablation de la thyroïde à un stade cancéreux ou précancéreux. Leur point commun ? Ils ne peuvent se passer de leur traitement, souvent dispensé à vie par le biais d’ordonnances renouvelables. « Le Lévothyrox, c’est notre survie », résume Chantal Garnier, la coprésidente de l’Association française des malades de la thyroïde.

Dépannage d’urgence


Face à l’inquiétude qui se lève, l’ANSM, l’industriel Merck Serono et l’Ordre national des pharmaciens ont anticipé. Le 1er août, l’ANSM a validé un système de dépannage d’urgence mis en place par Merck Serono. Un « numéro vert Lévothyrox » a été institué à destination des pharmaciens.

En cas de rupture de stock chez les grossistes, le laboratoire s’engage à fournir des unités de dépannage sous forme de boîtes de 30 (modèle ville) ou de 50 comprimés (modèle hospitalier). Ou, à défaut, des spécialités similaires importées et distribuées gratuitement aux officines. Selon le laboratoire, « la plupart des dosages sont disponibles dans les pharmacies de ville en quantité limitée, avec des stocks de sécurité disponibles chez Merck Serono ». Sauf le médicament dosé à 175 microgrammes, réservé au seul stock de sécurité.

« Un dispositif tel que celui-ci, on n’en voit pas tous les quatre matins. Il découle d’une situation particulière. On a là une molécule fabriquée par un laboratoire, et sans alternative thérapeutique. Si un engrenage vient à coincer, les conséquences sont préoccupantes. Ce ne serait pas du tout le cas si nous avions un problème sur un médicament contre l’hypertension, par exemple. Mais la réponse apportée prouve l’efficacité de la chaîne du médicament. Les traitements ne seront pas interrompus », juge Alain Delgutte, le président de la section A de l’Ordre national des pharmaciens, le représentant des propriétaires d’officines.

Selon l’industriel, la situation devrait s’améliorer à la rentrée. La levée des mesures de contingence est envisagée « d’ici à la fin de l’année ». La direction de la communication de Merck Serono explique la pénurie par « un accroissement général de la demande pour le Lévothyrox. Dans le monde, de plus en plus de patients sont traités chaque jour par la lévothyroxine, tandis que certains fabricants ont arrêté leur production. La capacité de production actuelle de Merck Serono ne permet pas de répondre à l’ensemble des besoins ».

La faute au conditionnement

L’ANSM se montre un peu plus rassurante. Selon ses responsables, la disponibilité de la molécule est garantie. C’est son conditionnement sous « blister » qui ne parvient pas à suivre le rythme. à terme, une seconde usine devrait augmenter les capacités de production chez Merck Serono.

« La situation n’est pas très inquiétante de mon point de vue. On a surtout voulu informer les professionnels et organiser les choses avant que les problèmes n’arrivent. On tient à éviter un mouvement de panique chez les patients qui tenteraient de se constituer des stocks et aggraveraient de ce fait la pénurie », expose le professeur Emmerich.

C’est là tout l’enjeu de la communication orchestrée par l’ANSM et l’industriel : informer sans inquiéter le grand public. L’Ordre des pharmaciens a conscience de l’étroitesse de la marge de manœuvre. « Les patients n’ont pas de raison de s’angoisser. Mais il vaut mieux qu’ils s’y prennent deux ou trois jours à l’avance pour le renouvellement de leur ordonnance. Quelqu’un qui n’a plus de Lévothyrox et qui essaie de s’en faire délivrer un vendredi à 19 h 30 n’est pas sûr d’en trouver immédiatement », évalue Alain Delgutte.

Dans le secteur du médicament qui, à l’instar de l’économie dans son ensemble, fonctionne de plus en plus à flux tendus, c’est effectivement un risque qui ne concerne pas le seul Lévothyrox !


http://www.sudouest.fr/2013/08/07/les-m ... 2-4585.php
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Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 10 Mar 2015, 12:23

La logique comptable fait son lit à l’hôpital

ENQUÊTE«Libération» a eu accès à un texte confidentiel qui prévoit des économies drastiques, des coupes dans les effectifs, et accroît la centralisation.

... http://www.liberation.fr/societe/2015/0 ... al_1216903
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede Pïérô » 15 Mar 2015, 03:13

A l’Institut Curie, l’argent des dons payait des primes

Au moment où l’Institut Curie, fleuron de la recherche et de la médecine en cancérologie, supprime une soixantaine de postes, un rapport de la Cour des comptes pointe son manque de transparence dans l’utilisation des fonds issus de la générosité publique.

... http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article7414
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede Pïérô » 21 Mar 2015, 00:21

L’industrie pharmaceutique a offert aux médecins 244 millions d’euros de cadeaux

244 millions d’euros : c’est ce qu’ont dépensé les laboratoires pharmaceutiques en cadeaux, voyages, repas et nuits d’hôtels pour les professionnels de santé français – médecins en tête – entre janvier 2012 et juin 2014. Ces liens troublants entre fabricants de médicaments et prescripteurs ont été révélés par l’association Regards citoyens, qui a collecté pendant près de deux ans les données publiées sur les sites des Ordres de médecins et sur celui du ministère de la Santé.

Mis en place suite au scandale du Médiator, sur une proposition du ministre de la santé de l’époque Xavier Bertrand (UMP), le site du ministère répertorie l’ensemble des cadeaux et contrats accordés à des praticiens de santé (médecins, dentistes, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens, étudiants) par les laboratoires pharmaceutiques. On peut ainsi, en rentrant le nom de son médecin, connaître les avantages qu’il a perçus. Interdit, par contre, de diffuser des noms, raison pour laquelle les tableaux réalisés par Regards citoyens ont été anonymisés.

Sur le document de synthèse réalisé par Regards citoyens, le laboratoire suisse Novartis Pharma caracole en tête du peloton des donateurs : il a dépensé plus de 18 millions d’euros pour arroser les professionnels de santé. Il est talonné par le français Servier, concepteur du Mediator, avec plus de 13 millions d’euros. La troisième place revient au britannique Glaxosmithkline avec près de 10 millions d’euros. Côté médecins, le plus gourmand de tous semble être un chirurgien, qui aurait touché 82 781 euros de cadeaux entre janvier 2012 et juin 2014. Les cardiologues et psychiatres qui le suivent ont empoché environ 70 000 euros de cadeaux. Sympa pour arrondir les fins de mois ! Suivent des urologues, oncologues, généticien, neurologue... toutes les spécialités sont représentées ! Au total, 5000 médecins ont perçus l’équivalent d’au moins 6444 euros en gratifications. Soit 4% environ des 130 000 médecins libéraux ou mixtes en exercice en 2014.

A ces chiffres étourdissants, il faut ajouter le montant des cachets touchés par les praticiens lors de congrès par exemple. Ces montants ne sont malheureusement pas connus, suite à une décision de Marisol Touraine, l’actuelle ministre de la Santé socialiste. C’est pourtant une activité fort lucrative : un contrat peut rapporter entre 10 000 et 40 000 euros. Et plus de 200 000 contrats ont été passés entre janvier 2012 et juin 2014.

http://www.bastamag.net/Les-medecins-ga ... -les-labos
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 25 Mar 2015, 14:30

Lumière sur les millions d’euros de cadeaux de l’industrie pharmaceutique aux médecins français

244 millions d’euros : c’est ce qu’ont dépensé les laboratoires pharmaceutiques en cadeaux, voyages, repas et nuits d’hôtels pour les professionnels de santé français – médecins en tête – entre janvier 2012 et juin 2014. Ces chiffres troublants ont été compilés par l’association Regards citoyens, qui a collecté pendant près de deux ans les données publiées sur les sites des Ordres de médecins et sur celui du ministère de la Santé.

... http://multinationales.org/Lumiere-sur- ... utique-aux
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 12 Juin 2015, 11:29

Gardasil, Hépatite B, adjuvants... Les vaccins peuvent-ils aussi nuire à notre santé ?
Certains vaccins, dont le Gardasil, sont de plus en plus critiqués. Ils provoqueraient des fatigues chroniques, des scléroses en plaques ou des encéphalomyélites disséminées. Ils manqueraient d’efficacité ou seraient administrés en trop grande quantité. De simples rumeurs ou des croyances irrationnelles amplifiées par les réseaux sociaux, comme le soutiennent les experts du Comité technique des vaccinations ? Ou des faisceaux de preuves scientifiques troublantes ? Basta ! a interrogé chercheurs et malades. Si diligenter des études pour établir ou non le lien entre vaccins et effets secondaires semble difficile, des chercheurs ont cependant mis en évidence l’impact négatif de l’aluminium, présent dans les adjuvants des vaccins, sur le corps humain. Enquête en deux volets.
... http://www.bastamag.net/Les-vaccins-peu ... otre-sante


Comment les conflits d’intérêt et l’intransigeance des labos minent la réputation des vaccins
Au prétexte de ne pas accroître les peurs et de ne pas prêter le flanc aux attaques des mouvements anti-vaccins, les autorités de santé et les labos pharmaceutiques discréditent toute critique et interrogation sur certains produits. Voire s’enferment dans le déni. « Cela fait gagner du temps de dire qu’il n’y a pas de problèmes », estime un pédiatre. Pour ne rien arranger, à cette indifférence s’ajoutent plusieurs cas de conflits d’intérêts entre experts chargés d’évaluer l’efficacité d’un vaccin et l’industrie pharmaceutique. A quand une véritable transparence et des études indépendantes ? Suite de notre enquête.
... http://www.bastamag.net/Quand-les-confl ... econdaires
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede bipbip » 25 Juil 2015, 13:45

Pourquoi le lait de mauvaise qualité, néfaste pour la santé, risque de se généraliser

Déguster trois à cinq produits laitiers par jour : c’est ce que recommandent les politiques de santé. Mais savez-vous quel type de lait vous buvez ? Car tous les laits ne se valent pas. Leurs qualités nutritionnelles dépendent, en partie, de ce que mangent les ruminants. Plus elles passent de temps dans les champs, meilleure est la qualité de leur lait et moins elles contribuent à la pollution. Au contraire, si les vaches sont nourries en étables avec du maïs ou du soja, parfois sans jamais voir une prairie, la qualité du lait se dégrade, contribuant aux maladies cardiovasculaires et à l’obésité. Or, ce mode d’alimentation néfaste est favorisé par la dérégulation, l’intensification de la production et les aides publiques européennes ! Enquête.

... http://www.bastamag.net/Le-lait-de-vach ... r-la-sante
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Re: Santé, vaccinations, médicaments, industrie pharma...

Messagede Pïérô » 05 Sep 2015, 13:04

Dans la France descendante des sans-dents : "Monsieur, vous n’avez plus le droit à la CMU, je suis obligé de vous arracher votre bridge !"

Le 18 mai 2015, il m’est arrivé une histoire traumatisante, qui en dit long sur notre merveilleuse société capitaliste : un dentiste m’a arraché de la bouche le bridge qu’il venait tout juste de me poser, au motif imparable que je n’avais plus le droit à la CMU (couverture maladie universelle) – je fais, en effet, partie des 5 millions de Français bénéficiaires de ce dispositif inventé à une époque où la gauche était encore un peu de gauche, destiné à aider les pauvres à se soigner, accessoirement à les empêcher de se révolter et… de tout casser.

... http://jeanjacquesreboux.blogspot.fr/20 ... it-la.html
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