Revue de presse et actus diverses

Alerte enlèvement : toujours aucune nouvelle des petits Bern

Messagede Nico37 » 27 Mar 2009, 12:40

Alerte enlèvement : toujours aucune nouvelle des petits Bernard et François

Personne ne les a revus depuis le 19 mars. Près d'une semaine sans que Bernard Thibaut et François Chérèque ne donnent de leurs nouvelles. Et c'est leurs camarades de classe qui ont donné l'alerte : "On a manifesté ensemble le 19 mars. On avait promis de se revoir pour organiser autre chose. Les gens étaient très demandeurs. On avait même évoqué une grève générale illimitée pour déconner. Et depuis pas de nouvelles. Je suis inquiet". 6 jours sans aucun signe de lutte. Et l'angoisse qui grandit.

Les policiers chargés de l'enquête s'intéressent au contexte familial des deux frères. Les enquêteurs peinent à s'y retrouver dans cette famille recomposée, entre Nicolas Sarkozy, un père autiste et violent, et Laurence Parisot, une mère maniacodépressive. Une mère qui ne cache pas son inquiétude: "Je ne crois pas à la thèse de la fugue. C'étaient des enfants sages, presque trop soumis. Ils m'obéissaient au doigt et à l'oeil. Surtout le petit François. Leur absence est inquiétante". Le père, quant à lui, perd chaque jour espoir : " Je ne crois plus à leur retour. Ma famille part en couilles. Déjà les petits frères montrent des signes de rébellion. J'ai de moins en moins d'autorité". Les enquêteurs craignent effectivement une explosion de la cellule familiale, où François et Bernard tenaient apparemment un vrai rôle de soupape face à la tyrannie parentale.

La thèse de la fugue face à une autorité parentale oppressante est-elle si farfelue ? Si les parents admettent "avoir mis une bonne correction" aux deux frères après "leurs conneries" du 19 mars et du 29 janvier, les voisins et les amis des deux ados avouent que malgré la brutalité, "Bernard et François entretenaient des liens affectifs fusionnels avec leurs parents" et qu'aucun des deux n'envisageaient de "s'émanciper".
Même face aux humiliations quotidiennes (restriction du droit de grève, service minimum, paquet fiscal ...), la loyauté des deux garçons ne s'est jamais démentie.

L'enlèvement reste donc la piste la plus plausible. Mais qui et pourquoi ? La piste familiale semble privilégiée par les enquêteurs. La mère Laurence Parisot aurait indiqué à la police que ses cousins antillais lui vouaient une certaine jalousie, eux qui connaissent de grandes difficultés avec leurs fils Elie Domota, entre réclamation d'argent de poche et refus des coups.

A ce stade, le silence de Bernard et François reste un mystère.
Nico37
 
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serges dassault inéligible

Messagede jawaybuker » 08 Juin 2009, 22:05

c'est beau des chiens qui se battent pour un os :lol:
http://fr.news.yahoo.com/4/20090608/tts ... 02f96.html

Coups tordus, pressions en tout genre, et de tout bord politique.
Et nous pendant ce temps là, on tournait la manivelle
jawaybuker
 

Re: serges dassault inéligible

Messagede Dorhinel » 08 Juin 2009, 22:14

attestations mensongères


Lui, il a le droit de dire que les autres mentent. Ils sont pas à l'UMP, les autres, aussi.
Dorhinel
 

Un sénateur UMP, accusé de viols sur mineure, acquitté

Messagede post-gaucho » 05 Juil 2009, 20:37

Au terme de près de six heures de délibéré, la cour d'assises de Paris a acquitté le sénateur (UMP) Jean Faure, 72 ans, qui comparaissait pour viols et agressions sexuelles sur la fille de son ex-maîtresse. Le parquet avait requis six à huit ans d'emprisonnement. A la demande de la partie civile, mineure au moment des faits reprochés, le procès s'est tenu à huis clos du mercredi 1er au vendredi 3 juillet.

La jeune femme, aujourd'hui âgée de 29 ans, avait déposé plainte contre Jean Faure en mars 2003 pour des attouchements et des fellations qui, disait-elle, lui avaient été imposés quand elle était enfant, entre 1986 et 1991. Selon ses déclarations, les faits remontent à l'époque où le sénateur entretenait une relation avec sa mère, esthéticienne, à laquelle il avait loué un studio près du Palais du Luxembourg, dans le 6e arrondissement de Paris. Ils avaient continué après la rupture de cette liaison amoureuse, quand Jean Faure, qui était resté en bons termes avec son ex-concubine, lui rendait visite à Courchevel (Savoie), où elle avait refait sa vie avec un autre homme.

Pendant l'instruction, comme devant la cour, la jeune femme avait évoqué avec précision plusieurs scènes, qu'elle situait tant à Paris qu'à Courchevel, ou encore chez sa grand-mère maternelle. A l'âge de 11 ans, alors qu'elle s'était opposée à de nouvelles caresses, le sénateur avait " pris peur", disait-elle, et n'avait plus rien tenté contre elle à partir de ce jour. Après l'avoir perdu de vue, elle s'était décidée à déposer plainte à la suite de deux appels téléphoniques de M. Faure, en mars 2003, dans lesquels il lui exprimait le souhait de la revoir. Son petit ami de l'époque a témoigné de " l'état de panique" qui avait saisi la jeune femme après ces appels. Elle s'était confiée un an auparavant à sa mère, qui avait tenté de la freiner dans ses démarches judiciaires, en évoquant un risque de suicide de Jean Faure.

"PART D'OMBRE"

Selon plusieurs témoignages recueillis pendant l'enquête, notamment auprès de ses petits amis, la jeune femme avait expliqué ses difficultés dans sa vie sexuelle du fait de ces agressions subies dans l'enfance. Le psychiatre, Frantz Prosper, qui l'a expertisée, avait estimé que la plaignante ne présentait aucune tendance à l'affabulation ou à la mythomanie, et que son récit était crédible.

Placé en garde à vue en novembre 2003, le sénateur Jean Faure avait nié les faits, les mettant sur le compte d'un " complot" entre la jeune femme et sa mère, destiné à éviter à cette dernière de s'acquitter d'une dette contractée auprès du sénateur pendant leur liaison.

Dans son réquisitoire, vendredi 3 juillet, l'avocat général Jean-Claude Kross a indiqué que rien ne venait accréditer la thèse du "complot financier". Il a reproché au sénateur de tenter de jeter le discrédit tant sur l'enquête policière que sur les experts et les témoins de la jeune femme. S'il a rendu hommage aux " valeurs" dont témoigne le parcours de Jean Faure, fils de paysan engagé dans le syndicalisme agricole après l'expérience douloureuse d'appelé du contingent, à 20 ans, durant la guerre d'Algérie, il a évoqué sa " part d'ombre".

"Dans chaque homme, il y a de la monstruosité et une touchante délicatesse", a relevé M. Kross, en citant une phrase extraite des carnets de guerre publiés par le sénateur en 2001. Avant que la cour n'entre en délibéré, M. Faure avait fondu en larmes. "Je suis innocent. Ce qu'on me reproche est à des années lumière de ce que je suis, de mes principes, de mes convictions."

Ce n'est pas la première fois qu'un parlementaire toujours en exercice était jugé par une cour d'assises. Le député du Haut-Rhin, Marc Dumoulin, avait été condamné en 2002 à cinq ans de prison pour avoir violé une nièce mineure.

Le Monde


http://www.rue89.com/2009/07/04/le-senateur-faure-acquitte-a-son-proces-pour-viols
J'ignore les personnes suivantes : FRED, Seitanarchist, Tuxanar et Vilaine Bureaucrate et ce, afin d'éviter de transformer le forum en champ de bataille. Je ne vois pas leurs messages, ce qui explique pourquoi je ne leur réponds pas.
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Re: Un sénateur UMP, accusé de viols sur mineure, acquitté

Messagede RickRoll » 05 Juil 2009, 22:10

Immonde si c'est vrai, ce qu'a fait subir cet homme à cette pauvre petite fille (à l'époque)

Ce qui me fait le plus halluciner c'est ça :
sa mère, qui avait tenté de la freiner dans ses démarches judiciaires, en évoquant un risque de suicide de Jean Faure.

Le pauvre chou, il aurait brisé une vie mais lui il faut éviter de le faire culpabiliser...
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14 ans, en garde à vue en pyjama

Messagede Tuxanar » 11 Fév 2010, 08:34

Trouver sur le blog d'un avocat : 14 ans, garde à vue en pyjama

No comment.
Modifié en dernier par Tuxanar le 14 Fév 2010, 01:23, modifié 1 fois.
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Re: 14 ans, en garde à vue en pyjama

Messagede sebiseb » 13 Fév 2010, 23:35

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L'ancien préfet d'Indre-et-Loire devant la justice

Messagede abel chemoul » 29 Juin 2010, 11:37

Une info qui peut peut intéresser les tourangeaux! :lool:
L'ancien préfet d'Indre-et-Loire devant la justice
JUSTICE. Le procès de Paul Girot de Langlade, ancien préfet d’Indre-et-Loire, doit s’ouvrir ce mardi à Créteil. Il est accusé d’avoir lancé à des agents de sécurité de l’aéroport d’Orly, le 31 juillet 2009 - il était alors en charge des états généraux de l'Outre-Mer -, «on se croirait en Afrique ici!». La reconnaissance de ces propos avait conduit Brice Hortefeux, alors ministre de l’intérieur, à le placer en retraite d’office. Le même Hortefeux condamné quelques mois plus tard pour «propos outrageants» à 750 euros d’amende. L’ex-préfet avait déjà été condamné en première instance, puis relaxé en appel pour des propos sur les gens du voyage tenus devant des journalistes tourangeaux: «Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance».

Mourad Guichard

http://www.libeorleans.fr/libe/2010/06/ ... stice.html
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expulsions, une vidéo édifiante

Messagede Pïérô » 24 Juil 2010, 11:05

cette vidéo permet de mesurer ce qu’est la réalité de ce qu’ils appellent une « reconduite à la frontière ».
Vidéo tournée sur un vol AIR FRANCE Paris-Dakar en juin 2010.
C'est sur Mediapart : http://www.mediapart.fr/club/edition/ro ... la-realite

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Clearstream, «Dix ans et toutes mes dents» par Denis Robert

Messagede Pïérô » 11 Fév 2011, 14:23

"Toutes les demandes de Clearstream à mon encontre sont définitivement rejetées."
"Mon enquête [contre Clearstream] était, est, restera fondée."

sur Acrimed :
Le jeudi 3 février 2011, Denis Robert a été blanchi par la Cour de cassation de sa condamnation pour deux de ses livres (Révélation$ et La Boîte noire) et un documentaire (Les Dissimulateurs), diffusé sur Canal +. Une victoire, gagnée contre Claerstream, mais aussi contre ceux qui, à l’instar de Philippe Val et d’Edwy Plenel, avaient tenté de discréditer son travail ou multiplié les soupçons, à l’instar de la presse bien pensante. Nous y reviendrons.

Sans dissimuler notre plaisir, nous publions, avec l’autorisation de l’auteur, le texte que Denis Robert a adressé à ses amis. (Acrimed)


« Dix ans et toutes mes dents »

Note pour mes amis et les amis de mes amis qui ont la mémoire embrouillée et me demandent des détails sur les jugements de la Cour de cassation qui viennent de tomber. D’abord vous dire qu’ils mettent un terme une longue bataille judiciaire et qu’ils m’enchantent.

Depuis dix années que Révélation$ est sorti (28 février 2001), de nombreuses plaintes ont été déposées contre mon éditeur, les chaînes qui ont diffusé mes films, de nombreux journaux et contre moi. Une soixantaine en tout, dans plusieurs pays, en comptant les procédures pénales et les constitutions de partie civile.

Parmi ces plaintes, une dizaine émanait de la Banque générale de Luxembourg et une vingtaine a été lancée par la Menatep, une banque russe liée à la mafia. Je peux dire que globalement j’ai gagné tous ces procès.

La chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream a diligenté une grande partie des autres procédures. Leur stratégie a été essentiellement basée sur la calomnie, une extrême mauvaise foi, le harcèlement, l’acharnement et l’intimidation.

Cette stratégie, loin du droit, échoue lamentablement aujourd’hui, pour laisser place à la justice et au journalisme. Une victoire sans tambours ni trompettes. Une victoire gravée dans le marbre. Un souvenir de victoire bientôt. Peu importe. Cette décision ouvre d’intéressantes perspectives. Clearstream ne pourra plus faire comme avant…

Une vingtaine de plaintes ont été déposées par la multinationale en France, en Belgique, au Luxembourg, occasionnant des centaines de visites d’huissiers à mes domiciles. Passé les limites, je ne compte plus.

J’ai perdu quelques procès (en particulier pour des interviews à des journaux, je pense à Sud-Ouest ou VSD). J’en ai gagné (Le Nouvel Obs, Le Point, « Tout le monde en parle » sur France 2). J’aurais pu et j’aurais dû, si j’avais eu les moyens financiers, aller systématiquement pour toutes ces procédures jusqu’à la Cour de cassation. Je ne l’ai fait que pour trois d’entre elles. Les plus importantes à mes yeux, puisque ces procédures concernaient les deux livres originels Révélation$, La Boîte noire et Les Dissimulateurs, mon premier documentaire sur l’affaire.

Passons sur Clearstream l’enquête, qui a occasionné une condamnation symbolique (mais onéreuse en frais de procédure) à Luxembourg, pour nous intéresser au reste…

Pour Révélation$ et Les Dissimulateurs (mon premier documentaire, diffusé en février 2001), j’ai été condamné en diffamation à hauteur d’un euro symbolique de dommages et intérêts en mars 2004, puis (en appel) à 1 500 € en octobre 2008, sans compter les frais de procédure.

Pour La Boîte noire (sorti en octobre 2002), Clearstream a été déboutée et condamnée à me verser 3 500 € de dommages et intérêts en première instance. Devant la cour d’appel (Paris, octobre 2008), j’ai été condamné à 1 500 €, sans compter les frais de procédures et de publication des décisions.

Je me suis pourvu en cassation. J’ai pris cette décision contre l’avis de nombreuses personnes, dont mon éditeur, Les Arènes, et la chaîne Canal +, qui ont refusé de poursuivre les procédures. Je ne les accable pas. De leur place, il leur était sans doute difficile d’aller au bout de la bataille à mes côtés. Certains auraient lâché avant.

Dans les jours qui ont suivi les décisions de la cour d’appel, Clearstream a acheté une page dans Le Monde pour proposer une transaction qui consistait à accepter ces condamnations contre la non-exécution des arrêts. En gros, le non paiement des sommes auxquelles j’étais condamné.

Il était impensable d’accepter un tel compromis, de renier mon travail, mon enquête. Il était indispensable sur les principes qui fondent ce que doit être le journalisme, de me battre jusqu’au bout pour obtenir une décision reconnaissant le droit. J’étais prêt à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le fallait.

Je savais ce que j’avais vu et fait. J’avais intégré les enjeux de cette bataille. Un système financier sain au départ a été dévoyé, ouvrant d’incroyables possibilités de dissimulation. Mon enquête était, est, restera fondée. Mes écrits reposent sur des documents, des courriers, des listings, des microfiches, des témoignages filmés. Des éléments suffisamment probants qui ont permis de mettre à jour des comptes non publiés produisant de l’opacité, un système d’effacement de traces de transactions, la probabilité très forte d’une double comptabilité, des liens présumés entre Clearstream et l’Église de scientologie, l’hébergement de banques mafieuses, l’utilisation de Clearstream pour la mise en œuvre d’opérations occultes, l’absence totale de transparence et de contrôle, la complicité des auditeurs, le licenciement du personnel qui refusait de procéder à des manipulations comptables et de publier des bilans de fait maquillés… Mon enquête et la simple lecture de mes documents montraient, montrent que cette firme abritait plus de 6 000 comptes ouverts dans des paradis fiscaux. Parmi ces comptes, des sociétés off shore, mais aussi des filiales de banques respectables. J’ai révélé que des multinationales pétrolières, agroalimentaires ou industrielles avaient également ouvert des comptes discrets à Clearstream. J’en passe et des dizaines.

Au-delà du coup de projecteur sur cette firme, l’ensemble de ce travail explicitait les dérives inquiétantes du système financier international et révélait les contours d’une finance véritablement parallèle.

J’en savais beaucoup et je ne voulais pas me taire. Je restais persuadé que les juges de la cour d’appel ne m’avaient pas jugé comme il le fallait au vu des éléments du dossier.

L’appui de mes amis du comité et des mille huit cent quatre-vingt-six personnes ayant soutenu ce qui devenait un combat de longue haleine ont été déterminants.

Canal + et mon éditeur ont été condamnés à mes côtés, mais Clearstream s’est retournée systématiquement vers moi. Le but n’était pas tant l’argent que la volonté de m’étouffer financièrement, de m’empêcher de poursuivre mes recherches et de me défendre.

Le moment de bascule a été l’affaire pénale dite « Clearteam 2 ». Celle mettant en cause Dominique de Villepin.

Clearstream s’est constituée partie civile dans cette procédure concernant les listings truqués. J’ai été mis en examen pour vol et recel en fin d’année 2006. Dès lors, sans que je m’en rende compte, la suspicion a changé de camp. Les communicants de la firme et leurs avocats ont habilement utilisé cette seconde procédure pour influencer les juridictions dans les procès qui m’étaient faits.

Clearstream me présentait comme le pivot de cette nouvelle affaire qui n’avait aucun lien avec les litiges nous concernant. Tenter de ridiculiser mon travail ne suffisait plus, il fallait pratiquer l’amalgame et la confusion.

Combien de fois ai-je entendu les avocats de la firme ou des journalistes malveillants se moquer de « mes erreurs », m’appeler le « falsificateur » ou le « conspirationniste ». Tout cela a joué. Comme ont dû jouer les articles fielleux écrits par des procureurs à moustache, des éditorialistes à deux balles, des concierges du Net. Je sais, je ne devrais pas. Mais bon. Je pense aussi à certains politiques qui m’avaient épaulé et qui soudainement ont baissé les yeux.

J’ai arrêté mon blog. J’ai arrêté le contact frontal. Je suis resté zen. J’ai attendu que ça passe. J’ai été relaxé en janvier 2010. Cette décision pénale est définitive.

Pour le reste, j’ai attendu que des magistrats jugent, tranquillement. Loin du tumulte. C’est ce qui vient de se passer.

La Cour de cassation est la plus haute instance judiciaire française. Le dernier recours avant la Cour européenne des droits de l’homme. Je l’avais envisagé.

Chacun des trois arrêts qui me libère aujourd’hui et accable Clearstream est rédigé dans des termes clairs, précis et sans ambiguïté. La Cour de cassation « autorise » les propos et les imputations contenues dans mes deux livres et mon documentaire.

La première chambre civile de la Cour de cassation, se fondant sur l’article 10 de la Cour européenne des droits de l’homme, a rendu trois arrêts qui sonnent le glas à mes ennuis et ouvrent des brèches importantes chez ceux qui m’attaquaient.

C’est fondamental. Ça fera jurisprudence.

Les arguments retenus par la Cour de cassation sont intégralement ceux développés par mes défenseurs, Michel Zaoui, Bénédicte Litzler, au cours des dix années de procédure. Ces arguments ont été plaidés par Denis Carbonnier à la Cour de cassation. Il s’agit d’une reconnaissance de la qualité de leur travail et du mien.

La Cour de cassation a annulé mes trois condamnations du 16 octobre 2008 pour diffamation. Elle a explicitement reconnu « l’intérêt général du sujet » et le « sérieux de mon enquête ».

Tout le monde peut maintenant citer partout ce que j’avais écrit.

Dix ans pour mesurer l’aveuglement du dirigeant de Clearstream qui a porté plainte à l’origine contre moi. Ses successeurs n’ont pas démontré plus de clairvoyance puisqu’ils ont régulièrement relayé et encouragé ces plaintes.

Je ne sais pas ce que deviendront les informations contenus dans mes livres et mes films. Je ne sais pas ce que les Allemands qui ont racheté Clearstream en 2002 (suite à mon enquête) et qui ont forcément constaté ces dérives ont fait. La justice luxembourgeoise étant peu équipée pour traiter ces sujets, et la justice européenne encore défaillante, je crains que le combat pour mettre un peu de rationalité et de contrôle dans cette banque des banques soit encore long. Pourtant, ici plus qu’ailleurs, la question de la régulation du capitalisme se pose. Je rappellerai ce chiffre : Clearstream a annoncé en 2010 plus de dix trillions d’euros de valeurs enregistrées dans ses comptes. Dix mille milliards d’euros.

Pour revenir aux arrêts de la Cour de cassation, toutes les demandes de Clearstream à mon encontre sont définitivement rejetées. Ils sont condamnés à me verser la somme de 9 000 € au titre des frais de procédure et à me rembourser le montant de mes précédentes condamnations aujourd’hui annulées.

En ce qui concerne le préjudice financier et moral subi par moi pendant ces années, les trois affaires sont renvoyées devant la cour d’appel de Lyon. Je vais demander réparation aux dirigeants de la firme.

Par leur harcèlement, leur entêtement, leurs mensonges, leur acharnement judiciaire, Clearstream et ses communicants sont responsables de dix années à bien des égards perdues.

La crise financière étant passée par là, on voit bien les raisons politiques et financières qui les ont amenés – par tous les moyens – à me faire taire. Ils n’y sont pas parvenus. Au final, toute mon enquête est entièrement validée. Les arrêts sont définitifs et sans recours pour Clearstream.

Merci du fond du cœur à tous ceux qui m’ont soutenu. Et vous êtes nombreux. Je ne me suis jamais senti seul ou angoissé pendant ces années. Et ça je vous le dois.

Denis Robert, Chatel, le 7 février 2011

http://www.acrimed.org/article3533.html
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Il est question de Tron , Pieds, Culs et autres Testicules.

Messagede kuhing » 25 Mai 2011, 14:28

De l'info brute :

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Une plainte a bien été déposée contre Georges Tron
Une plainte a bien été déposée au parquet d'Evry contre le secrétaire d'Etat Georges Tron.
14
L'information divulguée par Le Parisien dès hier soir avait été jusqu'à présent infirmée par le parquet d'Evry, qui précisait à l'AFP : "aujourd'hui, aucune plainte n'a été enregistrée". En fin de matinée, ce dernier a confirmé le dépôt de plainte sans en préciser le motif.
Tron contre-attaque
Selon Me Olivier Schnerb, l'avocat de Georges Tron, ce dernier va à son tour déposer plainte en dénonciation calomnieuse en réponse aux accusationx d'harcèlement sexuel prononcées à son encontre.

Une action qui émane de deux anciennes employées municipales à la mairie de Draveil (Essonne) dont George Tron est l'élu depuis 1995. Selon le quotidien, les deux jeunes femmes ont subi des agressions de la part du maire notamment par le biais de massages exercés "sous couvert de réflexologie", précisent les plaignantes. La première a travaillé à la mairie de Draveil de 2007 à 2009, la seconde de 2008 à 2010. Les deux ont fait une tentative de suicide, indique le journal.
Me Gilbert Collard, l'avocat des plaignantes, précise ce mercredi matin dans les colonnes du journal qu'une plainte pour "harcèlement sexuel" a été envoyée par courrier "avant-hier au procureur d'Evry".
De con côté, Georges Tron a affirmé à l'AFP apprendre "cette affaire avec stupéfaction dans la presse", mais avoue "ne pas être surpris, vu le contexte actuel, et les personnes dont il s'agit". Dans Le Parisien toujours, il précise : "J'ai pris mes précautions. J'ai une réserve de témoignages. Des dossiers ont été constitués. Dans les deux cas, j'ai des éléments démontrant que leur démarche est inspirée par une vengeance personnelle.


in metro


and in france info

Le secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Georges Tron visé par une plainte pour harcèlement sexuel. C’est ce qu’a révélé le Parisien/Aujourd’hui en France. Plainte qui viserait aussi une proche de Georges Tron. Selon le quotidien, le maire de Draveil aurait caressé les pieds de deux employées municipales en prétextant pratiquer la réflexologie. Des massages plantaires “pratiqués en toutes circonstances” et qui se seraient transformés en “véritables agressions sexuelles”. Les faits se seraient déroulés entre 2007 et 2010. Les deux plaignantes seraient peu à peu tombées dans un état dépressif et suicidaire, selon leur avocat Gilbert Collard.

Joint par France Info, Georges Tron dénonce une "tentative de coup monté" pour détruire sa carrière politique. Il qualifie ces accusations de "délirantes". Selon son avocat, il s’agit d’une “pure calomnie”. Dans un courrier au Premier ministre, Georges Tron affirme que ses accusatrices ont été “licenciées”. L’élu évoque une “vengeance personnelle”. Il compte riposter par une plainte pour dénonciation calomnieuse.

Le parquet d’Evry a confirmé un dépôt de plainte pour harcèlement sexuel. Et si les faits étaient avérés, précise le procureur de la République, ils pourraient être qualifiés d’agression sexuelle et de viol. Une enquête préliminaire de police a été ouverte. Elle est confiée à la direction centrale de la police judiciaire.
kuhing
 

Re: Il est question de Tron , Pieds, Culs et autres Testicul

Messagede kuhing » 31 Mai 2011, 09:22

L'UMP n'est pas le PS !

La photo qui innocente G. Tron :

Image
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Arno Klarsfeld et la « question rom »

Messagede spleenlancien » 28 Oct 2011, 19:16

Amusant de voir sortir des expressions comme "question Rom" de la bouche du fils du couple de chasseurs de nazis...

Augustin Scalbert, Rue89 a écrit:Une visite à Tourcoing, deux interviews à La Voix du Nord, et quelques phrases sur les Roms propres à susciter la controverse : Arno Klarsfeld, président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), continue d'être un animal médiatique.

Ce 27 octobre, il s'est rendu dans le Nord pour visiter un centre d'accueil des demandeurs d'asile (CADA). Interrogé par La Voix du Nord sur les propos polémiques qu'il a tenus sur les Roms depuis son installation à la tête de l'OFII, l'avocat les assume, même s'ils semblent en totale contradiction avec la profession de foi de l'office qu'il préside.

Voici ce qu'on peut lire sur la page « Qui sommes-nous ? » du site de l'OFII :

« Fidèle à sa tradition d'accueil et d'intégration, la France conduit, en matière d'immigration, une politique faite de générosité et d'humanisme avec, comme ligne d'horizon, le dépassement des valeurs d'origine et l'adhésion à des valeurs communes qui sont celles de la République. »

« Ils devraient s'abstenir d'avoir huit enfants »

Dans une interview, la Voix du Nord rappelle à Klarsfeld ses propos :

« Vous avez suscité la polémique en déclarant au sujet des Roms : “ Ils vivent avec huit enfants dans une pièce, lorsqu'on n'a qu'une pièce, on ne fait pas huit enfants ! ”, vous regrettez ?

“ J'assume ce qui est une évidence. Ils devraient s'abstenir d'avoir huit enfants. Pour que les enfants puissent s'intégrer, il faut que les parents puissent s'en occuper [...]. Ils doivent savoir que leurs enfants vont être pris par les mafias, mis sur le trottoir. C'est inconscient. [...] Les associations disent : ‘Il faut les loger.’ Mais il n'y a pas de logements pour les Français et les étrangers. Alors il faut peut-être faire la révolution, couper des têtes... ” »

« S'occuper de la question rom [...] est un mal nécessaire »

Publié le lendemain, l'article du quotidien régional relatant la visite du CADA de Tourcoing contient une nouvelle perle, inédite celle-ci :

« Il faut que l'Europe s'occupe de la question rom comme elle s'est occupée de la dette. C'est la solution à long terme. Après, à court terme, on les renvoie chez eux avec 300 euros, même si on sait qu'ils reviennent. On me dit de ne pas le dire, mais c'est un mal nécessaire. D'autant que ce n'est pas inhumain. Les associations qui le disent sont dans le blabla démagogique. »

Passons sur la petite pique contre les associations. Dans la bouche du fils des « chasseurs de nazis » Serge et Beate Klarsfeld, deux expressions malheureuses :

« Il faut s'occuper de la question rom », qui résonne comme le « s'occuper de la question juive » des années 30-40
« C'est un mal nécessaire » : c'était la justification de l'esclavage dans la bouche de ses partisans américains, au XIXe siècle.

« Générosité », « humanisme », « dépassement des valeurs d'origine »... La page de l'OFII serait-elle devenue obsolète depuis l'arrivée de son nouveau président ?


http://www.rue89.com/2011/10/28/arno-kl ... rom-226038
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Re: Arno Klarsfeld et la « question rom »

Messagede spleenlancien » 31 Oct 2011, 17:06

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sans papiers

Messagede ivo » 07 Juin 2012, 10:25

Fin des gardes à vue des étrangers pour séjour irrégulier
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Il n'est plus possible de placer en garde à vue un étranger pour la seule raison qu'il est sans papiers : mardi 5 juin, la Cour de cassation a mis un terme au flou qui entourait jusqu'ici la loi. La France incarcère en effet les sans-papiers depuis 1938, et la loi prévoit un an de prison et 3 750 euros d'amende pour séjour irrégulier.

Mais la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), saisie du cas d'un Algérien entré illégalement en Italie, avait estimé le 28 avril 2011, au regard de la "directive retour" européenne, qu'il n'était pas possible de l'écrouer au seul motif qu'il était en séjour irrégulier, même en violation d'un ordre de quitter le territoire. C'est l'arrêt El-Dridi, qui a provoqué une série de remises en liberté de sans-papiers.

L'affaire s'est compliquée avec un nouvel arrêt de la Cour de justice, le 6 décembre 2011, appliqué à la France mais si byzantin que la Cimade, une association de soutien aux étrangers, s'était félicitée que le gouvernement ait été "encore une fois désavoué par la justice européenne", alors que les ministres de l'intérieur et de la justice de l'époque avait "pris connaissance avec satisfaction de l'arrêt".

La Cour de cassation a tranché : une garde à vue, depuis la loi du 14 avril 2011, ne peut être décidée "que s'il existe des raisons plausibles de soupçonner" que le suspect a commis une infraction "punied'emprisonnement". Or, la directive européenne du 16 décembre 2008, "telle qu'interprétée par la Cour de justice de l'Union européenne", impose qu'un étranger mis en cause pour une infraction au séjour "n'encourt pas l'emprisonnement" : "Il ne peut donc être placé en garde à vue à l'occasion d'une procédure diligentée de ce seul chef."

La chambre civile de la Cour, qui avait sollicité l'avis de la chambre criminelle, n'est pas tenue de le suivre, mais elle devrait désormais logiquement appliquer ce raisonnement aux pourvois en cassation qui lui ont été soumis.

Près de 500 personnes sont condamnées en France tous les ans pour séjour irrégulier, dont 200 à de la prison ferme.


http://www.scribd.com/doc/96167374/Avis ... Criminelle

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