Sa majesté Macron 1er

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Messagede bipbip » 06 Oct 2018, 10:18

Macron se la joue comme Sarko et tente de placer ses pions au sein du pouvoir judiciaire

Dans un contexte d'affaiblissement et de tensions avec « l'État profond », Macron retente, par divers moyens, de reprendre la main et de remettre de l'ordre. A la manière d'un Sarkozy, ce dernier tente de placer ses pions au sein du pouvoir judiciaire en choisissant le nouveau procureur de Paris. Un poste clé, qui a notamment la charge des dossiers économiques et politiques sensibles, à l'instar de l'affaire Benalla, Nyssen, Kohler, et toutes les autres casseroles de l'exécutif et de son entourage. De quoi ravir les syndicats de magistrature !

Alors que François Molins, l’actuel procureur de Paris, doit quitter son poste début novembre pour la Cour de cassation, l’exécutif tente de placer ses pions à ce poste clef et stratégique ! Ce dernier cumule en effet les affaires de terrorisme, de santé publique, de crimes contre l’humanité mais aussi les dossiers politiques et économiques sensibles : « La nature même de la ville de Paris fait que les dossiers les plus sensibles, qui peuvent impliquer des personnalités de la majorité, de l’opposition ou des proches du pouvoir, sont pour la quasi-totalité traités à Paris. Ce n’est pas le magistrat le plus puissant, mais le poste le plus sensible de France », déclare en effet Jacky Coulon, secrétaire national de l’USM, l’union syndicale des magistrats.

C’est donc le parquet de Paris qui est en charge des casseroles et barbouzeries de l’exécutif. Entre autre l’affaire Benalla, Nyssen, Kohler, ou encore Bayrou. Le fait que Macron s’immisce ouvertement dans le choix du successeur de François Molins gêne dés lors particulièrement le pouvoir judiciaire. Celui-ci a dénoncé, au travers notamment de l’USM, l’entrave à la séparation des pouvoirs commise par l’exécutif qui a rejeté le candidat retenu par le ministère de la justice, Marc Cimamonti, qui s’est finalement vu attribuer le poste de procureur général de la cour d’appel de Versailles. Après Christophe Castaner qui avait avancé la possibilité d’une hausse des droits de succession http://www.revolutionpermanente.fr/Face ... he-arriere , c’est au tour de la ministre de la justice, Nicole Belloubet d’être désavouée par Macron, qui instille une vision du monde judiciaire dépendant fortement de l’exécutif. Selon des informations obtenues par Mediapart, le nouveau favori pour le poste serait d’ailleurs Rémy Heitz, l’actuel directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la justice. Un choix critiquée par le syndicat de la magistrature qui a déclaré qu’il ne devait « pas y avoir de rapport entre l’exécutif et l’autorité judiciaire. Ça s’appelle la séparation des pouvoirs. C’est une question basique ».

... http://www.revolutionpermanente.fr/Macr ... judiciaire
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 06 Oct 2018, 17:48

Macron change les règles de nomination des recteurs pour placer une camarade de l'ENA

Le Conseil des ministres a adopté un texte permettant de bombarder une camarade de promotion de Macron à l'ENA à la tête de l'académie de Versailles.

Publiée dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi matin 3 octobre, l’information est passée inaperçue. Sauf chez les universitaires. Les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont, en effet, présenté un décret "portant modification des modalités de nomination des recteurs". Le but annoncé : "diversifier le recrutement des recteurs". Comment ? En permettant à davantage de non-titulaires de doctorat (plus précisément, à des "non-titulaires d’habilitation à diriger des recherches") d’occuper cet emploi prestigieux. Jusqu'à présent, seuls 6 recteurs sur 30 pouvaient ne pas être universitaires. Le décret double ce chiffre à 12.

L’intention serait sans doute louable s’il ne s’agissait à l’évidence d’un texte de circonstance. D’une manœuvre qui ressemble fort à celle qui a permis de nommer l’écrivain Philippe Besson, un non-diplomate, consul à Los Angeles (nomination qui fait aujourd’hui l’objet d’un recours).

Publiée dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi matin 3 octobre, l’information est passée inaperçue. Sauf chez les universitaires. Les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont, en effet, présenté un décret "portant modification des modalités de nomination des recteurs". Le but annoncé : "diversifier le recrutement des recteurs". Comment ? En permettant à davantage de non-titulaires de doctorat (plus précisément, à des "non-titulaires d’habilitation à diriger des recherches") d’occuper cet emploi prestigieux. Jusqu'à présent, seuls 6 recteurs sur 30 pouvaient ne pas être universitaires. Le décret double ce chiffre à 12.

L’intention serait sans doute louable s’il ne s’agissait à l’évidence d’un texte de circonstance. D’une manœuvre qui ressemble fort à celle qui a permis de nommer l’écrivain Philippe Besson, un non-diplomate, consul à Los Angeles (nomination qui fait aujourd’hui l’objet d’un recours).

La suite après cette publicité

Une source très bien informée décrypte le décret de ce mercredi : "En fait, il s’agit d’ouvrir ces postes de recteur à plus d’énarques et plus précisément à une camarade d’Emmanuel Macron à l’ENA".

... https://www.nouvelobs.com/politique/201 ... l-ena.html
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 08 Oct 2018, 13:30

Chassez le naturel, il revient au galop !

Macron : les retraités ont « de la chance » et devraient « arrêter de se plaindre »

Alors que la baisse du pouvoir d’achat des retraités devrait atteindre 200€ en 2019 puis 400€ par an d’ici 2020, des retraités en colère ont interpellés Macron lors d'une visite à Colombey-les-deux-Eglises. En guise de réponse, le président des riches a affichés son mépris habituel, que l'on peut résumer ainsi : Arrêter de vous plaindre, on n’est pas si mal en France !

C’est plus fort que lui. Chaque fois qu’il tente une opération pour reconquérir un électorat déçu par ses réformes, Macron se saborde lui-même en sortant une petite phrase qui fait tout tomber à l’eau. Chassez le naturel, il revient au galop.

Après le jeune horticulture qui devrait « traverser la rue » pour trouver un travail, c’est maintenant au tour des retraités de recevoir la leçon par Macron. En visite à Colombey-les-Deux-Églises, le président a été interpellé par un groupe de retraités au sujet de la baisse de leur pouvoir d’achat.

Visiblement agacé par la colère des retraités qui l’a contraint à faire marche arrière, Macron leur a rappelé que le pays se porterait bien mieux s’ils arrêtaient de se plaindre : « Vous savez, tout à l’heure, le petit-fils du Général (de Gaulle) m’a dit, en me faisant visiter la Boisserie : “On pouvait parler (avec lui) très librement (mais) la seule chose qu’on n’avait pas le droit de faire, c’était de se plaindre ". Et bien je trouve que c’était une bonne pratique qu’avait le Général. » avant d’ajouter : « le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça. »

... http://www.revolutionpermanente.fr/Macr ... e-plaindre
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 11 Nov 2018, 22:17

Macron et Pétain, quand la girouette tourne au gré des vents bruns

Emmanuel Macron, président libéral élu grâce au front antifasciste a donc choisi, d’autorité présidentielle octroyée par la 5eme république de célébrer le Maréchal Pétain.

Choisir est à vrai dire un bien grand mot, pour un président qui se targue de construire un “récit national”, mais peut, en 24 heures, et dans le cadre d’une semaine mémorielle censée avoir été préparée pendant un an, alterner hommages et relativisation de l’hommage, pendant que son équipe de communication va chercher De Gaulle pour justifier l’éloge de Pétain.

Autorité présidentielle, d’ailleurs, est aussi un bien grand mot, pour celui qui le lendemain de la révélation d’un projet d’attentat de l’extrême-droite contre lui, lui donne des gages pitoyables et dangereux sur l’histoire et la mémoire.

... https://www.lignes-de-cretes.org/macron ... nts-bruns/
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 12 Nov 2018, 19:45

Sponsoriser la guerre, soutenir la dictature, « et en même temps » célébrer la paix

Par Pauline Tétillon, co-présidente de l’association Survie.

Lorsqu’Emmanuel Macron affirmait, il y a un an lors de son déplacement à Ouagadougou, qu’« il n’y [avait] plus de politique africaine de la France », sans doute fallait-il comprendre que les critères de respect des droits humains et de démocratie n’avaient désormais pas plus d’importance en Afrique qu’ailleurs : il ne serait finalement même plus question de faire semblant. Mais c’est oublier que le soutien de la France à des régimes criminels en Afrique comporte des modalités pratiques qui contredisent dans les faits de telles déclarations, et qui concourent à la guerre et la terreur que prétendent occulter les célébrations du premier « forum de Paris sur la paix » organisé à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918.

Le ton avait été donné fin octobre 2017 lors de la réception à l’Elysée de son homologue le général Al Sissi, alors que des ONG dénonçaient « la pire crise des droits humains depuis des décennies en Egypte », dans une période où la France a renforcé ses liens avec l’Egypte, notamment par l’explosion des contrats d’armements. Le président français avait alors utilisé un argument en miroir qu’il affectionne : « De la même façon que je n’accepte qu’aucun autre dirigeant me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays, je n’en donne pas aux autres ». Emmanuel Macron entendait ainsi éluder une question centrale pour notre diplomatie : avec quels types de régimes entendons-nous construire, entretenir ou renforcer des alliances ? Si la France a toujours activement coopéré avec des dictatures , il subsistait un principe au nom duquel l’opinion publique française pouvait prendre à parti ses dirigeants : cela n’était pas acceptable, ceci devait être dénoncé et combattu. Désormais, la communication d’Emmanuel Macron tente ouvertement d’enterrer ce principe : qu’un général ou un émir signe des contrats d’armements mirobolants, et il serait qualifié de posture « moralisatrice » de rappeler que la main qu’il tend au locataire de l’Elysée est pleine de sang ; qu’un vieux dictateur africain s’affiche comme un « partenaire dans la lutte contre le terrorisme » et il deviendrait « néocolonial » d’appeler la France à cesser de le soutenir. C’est un des paradoxes de la Macronie : un jeune Président de la République qui veut faire passer de vieilles pratiques antidémocratiques pour une diplomatie moderne et débarrassée de toutes considérations morales ou éthiques, mais qui convoque ces dernières lorsqu’il s’agit de faire taire la critique, comme l’embastillement et la torture étouffent les aspirations démocratiques dans ces pays alliés. Pendant ce temps, les ventes d’armes et la coopération policière et militaire se perpétuent, symboles d’une France dont le président dit d’un côté ne pas vouloir donner de leçons, tout en donnant d’un autre côté des gages d’un soutien très concret.
L’Elysée sponsorise la guerre, soutient la dictature

La veille pratique des sommets France-Afrique a ainsi disparu avec Emmanuel Macron, qui renouvelle cependant la façon de rassembler des chefs d’Etats françafricains en mal de légitimité, en les conviant à un grand sommet parisien par an. L’année dernière sur le climat, cette année sur « la paix », à l’occasion du centenaire de la fin d’une Grande guerre dans laquelle notre Troisième République précipita entre autres des milliers d’hommes recrutés de force dans son empire colonial. Voilà l’événement pour lequel des chefs d’Etats et de gouvernements comptant parmi les pires criminels actuels sont invités à parader autour d’Emmanuel Macron du 11 au 13 novembre : l’Elysée sponsorise la guerre, soutient la dictature, « et en même temps » veut célébrer la paix. Ainsi, le désastre humanitaire au Yémen, au vu et au su de la planète entière, ne suffit pas à suspendre nos vente d’armes à l’Arabie Saoudite, invitée à ce Forum sur la Paix. Mais on devrait aussi retrouver autour du président les traditionnels alliés françafricains : ceux qui ont déjà pu être reçus dès juin ou juillet 2017, comme l’Ivoirien Alassane Ouattara ou le Tchadien Idriss Déby, ou ceux qui attendent depuis les derniers sommets internationaux de pouvoir poser en compagnie de l’actuel président français, comme le Togolais Faure Gnassingbé, le Congolais Sassou Nguesso, le Djiboutien Omar Guelleh, mais pas le Gabonais Ali Bongo – qu’un état de santé critique empêche, ironie de l’histoire, de venir consolider son image auprès du monarque républicain français. Quant au vieux Paul Biya, fraîchement réinvesti pour 7 années supplémentaires du pouvoir de gouverner un pays désormais en guerre, il a renoncé cette fois à se presser aux côtés de son homologue français, qui n’avait pas 5 ans lorsqu’il prit le pouvoir au Cameroun avec l’aide de Paris en 1982. Au sein de chacun des appareils répressifs de ces dirigeants illégitimes, qui emprisonnent voire torturent impunément, la France délègue des coopérants militaires et policiers : loin de « donner des leçons », de faire la « morale », ils sont alors en première ligne pour savoir ce qu’il s’y passe, et leur maintien sur place témoigne d’un soutien discret, mais durable, des locataires successifs de l’Elysée.

En s’apprêtant à commémorer le centenaire d’une armistice qui servit de terreau à la montée du totalitarisme en Europe, le président français utilise comme ses prédécesseurs des despotes alliés pour renforcer la position et l’influence de la France : la paix n’est qu’un prétexte, au service une fois de plus d’une politique internationale cynique.


https://www.humanite.fr/sponsoriser-la- ... xtor=RSS-1
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 16 Nov 2018, 20:14

Contre la visite de Macron à Bruxelles

lundi 19 novembre 2018 18h
Carré de Moscou 1060 Saint-Gilles

Toutes et tous contre Macron !

Les 19 et 20 novembre, Macron sera à Bruxelles à l’invitation du Roi Philippe. Macron est le représentant de cette nouvelle vague réactionnaire, incarnée aux États-Unis par Trump, qui au-delà de la droite traditionnelle et de la gauche réformiste, porte la volonté pure et nue du capital. Issus de l’industrie et de la banque, les dirigeants de cette vague ne connaissent qu’un seul objectif : l’augmentation des profits, et pour cela, l’écrasement de toutes les résistances à l’exploitation, à la paupérisation, à la pénibilité, à l’oppression néo-coloniale à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, à la destruction de l’écosystème.

C’est pour soutenir ces résistances en France que les collectifs qui ont appelé à un 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles l’année passée, et qui appelleront à un tel 1er Mai l’année prochaine, appellent à une mobilisation le 19 novembre à partir du “Carré Moscou”.

L’initiative aura trois temps :

1. Temps de solidarité avec les luttes des travailleuses, des travailleurs, des étudiantes et des étudiants, des chômeuses et des chômeurs, des retraitées et des retraités. Les mobilisations ont été vastes et radicales, que ce soit contre la loi travail, la réforme des retraites, l’attaque contre le statut des cheminots. Elles ont été l’occasion de recomposition et de convergences des forces anticapitalistes. Et par conséquent, leur répression a aussi été brutale et massive : dans la rue d’abord, avec son cortège d’os brisés et d’yeux crevés, dans les tribunaux ensuite, avec un grand nombre de condamnations.

Invité à la tribune : à venir.

2. Temps de solidarité avec les luttes de territoires, à commencer par les plus emblématiques d’entre elles, les ZAD de Notre-Dame-des-Landes et de Bure.

Invité à la tribune : à venir.

3. Temps de solidarité avec les résistances contre l’impérialisme français, contre son néo-colonialisme dans les pays dominés et dans la métropole, contre ses complicités avec les régimes réactionnaires arabes et l’état colonial et raciste d’Israël.

Invité à la tribune : à venir.

Et au-delà des initiatives organisées par notre Alliance pour un 1er Mai Révolutionnaire, nous appelons à la multiplication des activités et initiatives solidaires avec les luttes de résistance en France.

Tous et toutes contre Macron à Bruxelles ce 19 novembre !

Image

https://bxl.indymedia.org/spip.php?article22529
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 18 Nov 2018, 16:46

Mépris de macron, l’overdose générale

A l’Élysée, on ne sait pas quoi penser de ces gilets jaunes. Et si Macron tente de circonscrire l’incendie avec des mesurettes, il a sans doute mal évalué la colère provoquée par sa politique et le rejet de sa personne.

... https://www.humanite.fr/mepris-de-macro ... ale-663617
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 20 Nov 2018, 21:45

SONDAGE. Emmanuel Macron en chute libre, seulement 25% des Français sont satisfaits

Selon le baromètre mensuel de l'Ifop pour le JDD, la cote de popularité d'Emmanuel Macron perd encore quatre points en novembre, à 25% de satisfaits. La chute est encore plus lourde pour le Premier ministre Edouard Philippe, avec une baisse de 7 points, à 34%.

... https://www.lejdd.fr/Politique/sondage- ... xtor=CS1-4
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 25 Nov 2018, 17:53

En pleine colère populaire

Macron engage des travaux de 500.000 euros à l’Élysée pour refaire la salle des Fêtes

Après l'épisode de la vaisselle à 500.000 et de la piscine à 34.000 euros, Macron continue ses dépenses de prince et a commandé des travaux pour « moderniser » la salle des Fêtes de l’Élysée.

Alors que la révolte populaire gronde jour après jour contre le gouvernement Macron qui applique des mesures toujours plus austères, le président des riches continue de faire la sourde oreille aux protestations et mène un rythme de vie de souverain. Celui-ci a en effet commandé des grands travaux à l’Élysée afin d’en « moderniser » certaines parties, notamment la salle des Fêtes dont la moquette (datant de 2007) était trop usée au goût du couple Macron. Ce chantier va durer deux mois et c’est pas moins de 500.000 euros qui vont être engloutis dans ce projet.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Macr ... -des-Fetes
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 26 Nov 2018, 17:26

Emmanuel Macron encore moins populaire que François Hollande, selon notre sondage

Seuls 26% des Français ont une bonne opinion du chef de l’État, dont la popularité diminue (-3 points) pour le cinquième mois consécutif, selon notre baromètre BVA pour Orange, RTL et "La Tribune".

Les mois passent et la popularité du chef de l'État continue de baisser. Emmanuel Macron essuie une nouvelle baisse, de trois points, de sa popularité ce mois de novembre 2018, selon un sondage BVA réalisé pour RTL*, Orange et La Tribune. Il s'agit de la cinquième baisse consécutive. Seuls 26% des Français ont une bonne opinion du président de la République, tandis que près de trois quarts (73%; +3) en ont une mauvaise opinion.

... https://www.rtl.fr/actu/politique/emman ... M7aeh1cJTM
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 30 Nov 2018, 20:18

LE BISOUNOURS QUI NE FAIT PLUS REVER

Rarement un homme d’état aura personnalisé en si peu temps l’impopularité et provoqué de telles violences. Certes les derniers présidents élus de la Ve République ont rapidement perdu l’assentiment de l’électorat qui venait des les élire peu auparavant. Mais aucun n’avait donné prétexte à des manifestations d’une telle ampleur, d’une telle radicalité. Manifestations de plusieurs jours provoquant des centaines de blessés et même des morts.

Le sentiment d’une société injuste en ressort aujourd’hui majoritaire et indéniable. Au passage, sans accorder trop d’importance à l’ancien employé de banque, il semble néanmoins intéressant de s’attarder sur le personnage...

DECLIN DES INSTITUTIONS

Ces manifestations ont surgi comme l’explosion d’une cocotte-minute, dont le couvercle saute brusquement sans que le Pouvoir ne s’y attende. Cependant, depuis des années, nombre d’observateurs avaient remarqué des signes, montrant qu’une partie de la population, pour le moins, était dans le désarroi, la misère et même pire, dans le rejet des institutions représentatives du système.

C’est la particularité de ces derniers temps : la radicale remise en cause, dans la pratique, de la « représentation nationale » par un électorat devenant de plus en plus abstentionniste. Une indifférence pour le moins, à l’égard des « corps intermédiaires », partis, syndicats, institutions, d’un régime « libéral » basé sur la « démocratie parlementaire ». Et cette vision « populiste » n’est-elle pas aussi finalement celle du Président !

Deux réponses se font face : un populisme héritier des valeurs de l’extrème-droite et un populisme de gauche tentant de surfer sur de vraies aspirations à la Démocratie Directe

Au capitalisme clairement en crise, répond aujourd’hui en écho une crise institutionnelle, une faillite d’un libéralisme qui ne fait plus rêver personne. Cette usure des institutions est donc en même temps une crise du système liberal pourtant indispensable aux échanges Elle est visible dans nombre de pays . Mais la France représente un cas particulier en Europe.

UN ETRANGE PERSONNAGE

Le président français se veut en effet le champion du libre échange dans une Union Européenne politiquement unie. Il est le clair produit de la TINA (1) et aussi brillant et instruit soit-il, son intelligence ne peut concevoir qu’un autre système social soit possible. Sans originalité il fait partie d’une élite incapable de conjurer ou de remédier à une crise, une rude secousse comme celle de 2008. Ce genre de désastre imprévisible dans notre « meilleur des mondes » jette une stupeur où l’on ne peut s’en remettre qu’au Destin « fabuleux » du capitalisme retrouvant ineluctablement, quelque soit les vicissitudes et les guerres, son équilibre.

Comme les derniers Romains le Président ne peut concevoir la Chute de Rome, c’est à dire la fin du capitalisme.

Même si l’absence de solution pérenne reste récurrente, on aurait tort de croire cependant que les obstacles mortifères qui infectent le système n’aient pas été repérées.

Cet homme jeune ayant débuté une vie professionnelle dans les affaires faite de succès, non sans égocentrisme, s’est vite cru investi d’une mission. Certes, évoquant « l’inéluctable mondialisation » - entendez l’hégémonie capitaliste - il ne veut ni ne peut changer radicalement la société. Mais il se sent à la hauteur d’une mission, d’un défi à relever pour la France : la transition énergétique. N’est-il pas prédestiné à la réussite ?

Quant aux institutions, comme les populistes à qui il ressemble par bien des points, il avait bien sûr compris leur obsolescence, intégrant des caractères indépassables de la société capitaliste : l’inégalité et l’injustice. Réformer le système de la représentation nationale, en élagant, en supprimant des sièges de députés ou d’élus puisque de toutes façons – cela tout le monde l’a aussi compris – c’est lui qui décide, n’est-il pas moderne et même raisonnable ? Dans la droite ligne de la Ve République, le modèle ne peut donc être qu’un système présidentiel fort, où le personnage rêvé ressemble certes plus à Obama qu’à Trump.

L’exercice du pouvoir ne passe t-il par cette verticalité ? Et la majorité parlementaire, élue pour cinq ans, en même temps que le Président, siège, comme les autres parlementaires, pour la forme, simples employés du brain-trust aux ordres du patron. Publiquement ils n’ont bien sûr d’autres opinions que celles qui découlent de la bouche dudit boss.

Fragiles... L’édifice présidentiel, le discours vieillot où l’on évoque en châtelain, les « classes moyennes et les classes laborieuses », et pourquoi pas, mots d’un vieux Maréchal, « le vent mauvais »... Et l’homme lui-même, que l’on sent parfois tendu comme un arc, quoiqu’il veuille paraître. Voulant décider seul, il recueille seul l’impopularité. La figure du magicien d’hier se transforme alors de plus en plus en prestidigitateur raté.

SOLITUDE ET MEDIOCRITE

Un tel personnage jupitérien ne pouvait faire équipe avec des « têtes » politiques trop expérimentées qui auraient pu manifester leurs désaccords ou tout du moins leurs critiques. Tour à tour, le leader du Modem, le naïf ministre de l’écologie et l’ancien maire de Lyon firent logiquement défection. Le Président n’avait-il pas voulu s’entourer de « nouveaux », de personnes issues de la « société civile » ? Vieille marotte... Il se retrouvait entouré d’individus falots suspendus au discours du patron, s’entrainant au rôle parfois ingrat de ventriloques.

Face à la révolte menaçante, certains d’entre eux, sans honte, n’hésitaient pas à brandir la menace de « la peste brune », ou à accuser, pour les discréditer, les « gilets jaunes » de former un « mouvement anarchiste »...

Les billevesées déversées sur les chaînes d’informations, évoquant des « mesures-brioches » comme un fantasque équipement des populations en automobiles électriques n’ont duré qu’un temps et ne peuvent même plus être évoquées sérieusement. L’objectif à court terme n’est pas de satisfaire les besoins des populations mais de calmer « la grogne ». De la pédagogie bien sûr... Et la médiocrité des perroquets n’est apparue que plus flagrante, encore plus révoltante.

Le programme des « réformes », lié à une drastique politique de transition écologique, consiste essentiellement à tenter de renflouer le budget par une augmentation de nombre de taxes que doivent payer les plus modestes sans que l’on se soucie vraiment d’un contexte social, ressenti comme insupportable. On avait bien réussi à faire passer la « réforme » de la SNCF alors....

Le peuple, immature, ne doit-il pas être dirigé, pour son bien, avec la fermeté nécessaire ? Il ne comprend pas où est son bonheur. Et si l’on pouvait s’en débarrasser !...

Mais surtout ne pas casser la machine économique en taxant les plus riches. Car foin alors du chimérique ruissellement attendu …

Mais qui croit encore à de telles balivernes ? La vision messianique de notre monarque apparaît mais elle n’est pas rassurante. L’irrespect est resté de l’autre côté du Rhin, dans « Die Welt » par exemple, qui écrivait que le président français prenait ses compatriotes pour des imbéciles...

« UNE REVOLTE ? NON, SIRE UNE REVOLUTION ! »

Face à cet homme providentiel, qui a compris tant de choses, que valent cette grogne et ces revendications incongrues qui se développent néanmoins, qui courent nos rues, nos routes et même « nos » Champs Elysées ?

Au point que même des ministres, comme Madame Girardin en viennent à énoncer, sans agressivité, les mots de « Démocratie Directe »....(2)

En filigramme, en riposte à la misère sociale, se développe les esquisses de ce qui pourrait être une nouvelle société. Les Gilets Jaunes, réalisent concrètement dans l’organisation de leurs lutte, l’affinement de leurs revendications, ce qui n’avait été que discussions intellectuelles lors des assemblées impuissantes des « Nuits Debout » de 2016. Ils ouvrent la voie à une nouvelle pratique de démocratie, directe, celle-là, où les partis et les syndicats sont mis sur la touche au profit d’une auto organisation conviviale, où obligatoirement les représentants ne peuvent être que révocables.

La crainte des populistes, distillée par le pouvoir, semble surfaite, tant les pratiques de nouvelle démocratie sans leader semblent ancrées. Exposant tout et son contraire, le Premier Ministre, avait donc évoqué, pour semer l’effroi et le rejet, voici quelques jours, un « mouvement anarchiste ». Pas de chefs, des porte voix se référant constamment à la base, une auto organisation basée sur la Démocratie Directe. … Même si, sans trop savoir, nombre de Gilets Jaunes rejetèrent le qualificatif d’Edouard Philippe, brayant « La Marseillaise » brandissant le drapeau tricolore, on ne peut sur ce point qu’être en accord avec lui. Et n’est-ce pas en ce sens, débarassée de l’oligarchie, que la démocratie se trouverait renouvelée ?

Nemo3637

(1) TINA = There Is No Alternative, selon l’expression de l’ancienne Première Ministre de Grande-Bretagne, Margareth Thatcher.

(2) Interview le jour de son départ pour la Réunion ce 27/11/2018 sur la radio de France Info.


https://blogs.mediapart.fr/nemo3637/blo ... plus-rever
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 05 Déc 2018, 23:20

Président des riches ? Ce que révèlent les comptes de campagne de Macron

La liste des dons reçus par Emmanuel Macron pour financer sa campagne présidentielle révèle qu'1,2% des dons ont rapporté à eux seuls 48% du montant total des dons perçus.

Qui sont les donateurs ayant financé la campagne d'Emmanuel Macron ? C'est le JDD de ce dimanche 2 décembre qui révèle une liste sur laquelle apparaissent 74.702 dons reçus par En marche, soit 14 millions d'euros pour financer sa course à la présidentielle. Selon la Commission nationale des comptes de campagne, 1,2% des dons ont rapporté à eux seuls 48% du montant total reçu par Emmanuel Macron pour financer sa campagne. Une donnée qui confirme qu'Emmanuel Macron a majoritairement été financé par "la France d'en haut". Ces sommes ont été versées par quelques centaines de mécènes fortunés. Des soutiens financiers qui se concentrent qui plus est sur Paris et sa proche banlieue à hauteur de 56%. Un président donc financé par les Parisiens et les urbains. Un signe de la fracture entre France des villes et des campagnes.

14% des dons proviennent en outre des Français vivant à l'étranger, dont la moitié résidant en Grande-Bretagne. Le JDD précise que les équipes d'En marche ont ciblé la City. En pratique, la finance londonienne a donc donné plus d'argent pour la campagne d'Emmanuel Macron que les contributions des neuf plus grandes villes de province réunies (4,3% du budget de campagne). Le candidat Macron a échoué à convaincre les classes populaires. Le JDD précise que parmi les adhérents du parti de La République en marche, 80% sont des diplômés, 60% des cadres, et seulement 8% des ouvriers et des employés.

Les donateurs d'Emmanuel Macron sont donc peu nombreux et très fortunés.

... https://www.capital.fr/economie-politiq ... 6NZwkM50Og
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 13 Déc 2018, 13:29

MACRON SUPER-MENTEUR ! Une chronique de Jean-Michel DUMAY de mai 2018 à voir et revoir
Avec son petit air modeste, sincère, ému, le cœur si près du peuple…
https://la-bas.org/la-bas-magazine/chro ... er-menteur
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 15 Déc 2018, 13:08

Macron et ses petites phrases
“C’est de l’inconscient de classe”

“Pognon de dingue”, “gaulois réfractaires au changement”, “feignants”, “gens qui ne sont rien”… Ces expressions employées par Emmanuel Macron reviennent beaucoup dans les témoignages des “gilets jaunes”. De quoi ce lexique témoigne-t-il ?

... https://www.lesinrocks.com/2018/12/10/a ... 111150901/
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Re: Sa majesté Macron 1er

Messagede bipbip » 23 Déc 2018, 20:40

Baromètre Ipsos-« Le Point » : nouveau record d'impopularité de Macron

VIDÉO. Acculé par la crise des Gilets jaunes, le chef de l'État perd 6 points, à 20 % d'opinions favorables. Une impopularité qui affecte aussi Édouard Philippe.

... https://www.lepoint.fr/politique/barome ... 9KcDUo3Xg8
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