Pesticides

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Messagede bipbip » 16 Aoû 2018, 17:22

Pesticides, ça craint aussi pour les consommateurs et les riverains

La constance du jardinier Dewayne Johnson contre Monsanto ouvre des perspectives en France pour les victimes de pesticides, en premier lieu agriculteurs, maraîchers, arboriculteurs, viticulteurs, jardiniers, ouvriers agricoles... mais aussi riverains et consommateurs.

La cohabitation entre riverains et agriculteurs ça craint quand ces derniers pulvérisent des pesticides. Le résultat des tests chez les riverains de zones cultivés publié par l’association Générations futures est parlant ! De quoi les mettre en colère comme récemment en Gironde- Notre article pesticides-ohé-les-chateaux-pres-des-ecoles-c-est-interdit

Et pourtant la pulvérisation des pesticides est strictement réglementée. Certes cette réglementation doit être améliorée mais elle existe et est écrite noir sur blanc sur les notices d’utilisation. Il faudrait commencer par la respecter en attendant que s'imposent les alternatives aux pesticides. La voici.

... https://www.humanite.fr/pesticides-ca-c ... ins-600986
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 16 Aoû 2018, 18:05

Un viticulteur du Tarn, atteint d’un cancer, accuse les produits chimiques de sa maladie

Jean-Luc Fabre est un homme en voie de guérison. En 2012, pendant les vendanges, son cancer se déclare. Un lymphome. Sans certitudes sur l'origine de la maladie, il reconnaît parmi les déclenchants des produits employés à la vigne.

... https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 26348.html
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 18 Aoû 2018, 15:27

Glyphosate : Bayer poursuit la politique de déni de Monsanto

Bayer l'avait promis, pour se détacher de la mauvaise réputation de Monsanto et de ses pratiques, il miserait sur la "transparence" et la "responsabilité". Promesse difficile à tenir quand on commercialise désormais des produits comme le Roundup. Seulement un mois après la fusion, Monsanto vient d'être condamné par la justice américaine à verser 289 millions de dollars à un jardinier. Une première crise à gérer pour Bayer.

Bayer sous pression. Un mois après avoir été autorisé à racheter le géant des OGM Monsanto, le groupe allemand affronte sa première épreuve. Monsanto vient d’être condamné aux États-Unis à verser 289 millions de dollars à un jardinier atteint d’un cancer qu’il attribue au glyphosate.

Face à cette décision historique - c’est la première fois que Monsanto est condamné sur le glyphosate -, la réaction de Bayer est scrutée à la loupe. Le groupe allemand, après avoir supprimé le nom de Monsanto pour ne pas traîner sa mauvaise réputation, avait promis la transparence et la responsabilité. Or Bayer peine déjà à convaincre.

Bayer défend Monsanto et le glyphosate

Dès l’annonce de la condamnation de Monsanto, le PDG de Bayer France a nié les effets néfastes du glyphosate. Il a estimé sur Europe 1 que le "glyphosate ne constitue pas de danger". Franck Garnier s’appuie sur les autorisations de mise sur marché des agences sanitaires. Mais le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a pourtant classé le glyphosate comme cancérigène probable en 2015.

Bien sûr, Bayer ne va pas mettre en avant sa "responsabilité" alors qu’il vient de racheter une firme dont les produits et les pratiques sont pointés du doigt depuis des décennies. "En rachetant Monsanto, vous achetez l’actif et le passif économique, mais vous acheter aussi toute une gamme de produits et une éthique, une politique", estime sur France Info, Paul François, un agriculteur français ayant fait condamner Monsanto pour l’usage du Lasso, un herbicide désormais interdit dans l’Hexagone.

... https://www.novethic.fr/actualite/gouve ... 46192.html
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Messagede bipbip » 18 Aoû 2018, 18:37

De nouveaux pesticides encore plus toxiques, le SDHI

Le bras de fer est entamé avec les plus grandes firmes agrochimiques, et nous avons besoin du soutien et de l'engagement d'un maximum de citoyens pour remporter la victoire.

De nombreux rapports et études évoquent une nouvelle classe de pesticides utilisés comme fongicides, les SDHI, dans la mortalité massive des abeilles :

- les constats de terrain se multiplient, en Ariège, dans la Sarthe, en Rhône-Alpes, en Wallonie, qui associent mortalités inquiétantes d'abeilles et utilisation de fongicides SDHI dans les alentours (1) ;

- En Italie, des recherches scientifiques récentes montrent que certains fongicides peuvent décupler l'impact mortel des insecticides sur les pollinisateurs lorsqu’ils sont utilisés ensemble sur une culture (2) – ce qui est fréquemment le cas…

Peut-être plus grave encore : des scientifiques français ont suggéré récemment qu'ils pouvaient avoir des effets très inquiétants sur la santé humaine...

Les autorités européennes viennent de prolonger d'un an l'autorisation de mise sur le marché d'un pesticide SDHI cancérigène probable et tueur d'abeilles, le Boscalid®, massivement utilisé en agriculture et qui est suspecté de provoquer des dégâts très inquiétants sur la biodiversité et la santé humaine.

POLLINIS bat le rappel et organise la mobilisation partout en Europe : exigez un moratoire immédiat sur ces pesticides ultra toxiques !

je signe petition stopsdhi

Depuis plusieurs années, la recherche médicale a découvert qu'un large spectre de maladies humaines peuvent résulter d'un déficit en SDH (pour enzyme succinate déshydrogénase) ), qui permet la respiration cellulaire chez les champignons, mais également chez tous les organismes vivants, abeilles, insectes, oiseaux, mammifères et humains compris. Cela se traduit par :

- des affections sévères du cerveau (encéphalopathies), surtout chez les jeunes enfants ;

- la formation de tumeurs du système nerveux, au niveau de la tête, du cou, du thorax, de l’abdomen ou du bas-ventre ;

- des modifications épigénétiques entraînant un dérèglement de l'expression génétique en mesure de déclencher la mort des cellules ou, au contraire, leur prolifération incontrôlée, et potentiellement transmissibles de génération en génération ;

- certains cancers du rein ou du système digestif ;

- des affections graves telles que la maladie de Parkinson, l’ataxie de Friedreich, le syndrome de Barth, ou la maladie de Huntington, ainsi que certains troubles de la fertilité (3).

Les pesticides SDHI sont justement concus pour empêcher le fonctionnement de cette enzyme SDH si importante : il est URGENT d'évaluer sans attendre les risques, pour la santé humaine et l'environnement, de leur utilisation à grande échelle en agriculture !

C’est une catastrophe sanitaire et environnementale majeure qui se profile

... http://danactu-resistance.over-blog.com ... -sdhi.html
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Messagede Pïérô » 20 Aoû 2018, 10:44

Pesticides : pourquoi la France en consomme de plus en plus

En France, l’utilisation de pesticides a augmenté de 12 % entre 2014 et 2016. Pourtant, depuis 2008 et le Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’était fixé l’objectif de réduire de moitié l’utilisation de pesticides d’ici à 2018, puis à 2025. Sans succès. Pire : non seulement l’utilisation de pesticides ne diminue pas, mais elle continue d’augmenter constamment. Pourquoi ? La faute en grande partie au système des coopératives, mis en place au sortir de la seconde guerre mondiale. Explications en vidéo.

... https://www.lemonde.fr/planete/video/20 ... _3244.html
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 23 Aoû 2018, 14:11

Agriculture : cultiver en bio serait aussi rentable qu’avec des pesticides selon l’Inra

Produire bio c’est produire moins ? « Faux » selon l’Inra (Institut national de la recherche agrochimique). L’Institut a regroupé 177 études sur le sujet et vient d’établir une conclusion plutôt surprenante. Une production bio peut être tout aussi efficace et rentable qu’une production conventionnelle qui utilise des pesticides.

Pour Adrien Rusch, chercheur à l’Inra, L’agriculture bio permettrait de mieux lutter contre les parasites : « Les systèmes de culture conduits en agriculture biologique sont moins infestés par des agents pathogènes comme les champignons ou les bactéries que les champs cultivés en agriculture conventionnelle qui utilisent notamment des fongicides de synthèse ».

... https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 ... -inra.html
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 25 Aoû 2018, 17:39

Un paysan de l’Aisne combat le glyphosate en justice

Jean-Claude Terlet avait porté plainte en mai 2017 contre Monsanto et son herbicide vedette.

Les mauvaises nouvelles s’enchainent pour Monsanto. La décision d’un tribunal californien de condamner le géant de la chimie à verser prés de 290 millions de dollars à un jardinier américain exhorte d’autres victimes à renforcer leur combat. Jean Claude Terlet est l’une d’elles. En mai 2017, cet agriculteur de l’Aisne déposait, au tribunal de Lyon, une plainte contre la firme états-unienne pour « empoissonnement ». Voilà plus d’un an qu’il se bat pour faire reconnaitre la dangerosité du glyphosate. Maraicher depuis 40 ans, il a utilisé du Roundup, herbicide contenant la molécule tant décriée, pendant plus d’une trentaine d’années.

Mais en 2017, après plusieurs examens, il subit une opération de la prostate, rongée par des cellules cancéreuses. « Depuis que j’ai été opéré, je manifeste tous les jours une fatigue générale. Du point de vue sexuel, c’est fini… Et j’ai une incontinence totale avec port de couches tous les jours, deux à trois fois par jour… Sur un marché vous imaginez, c’est désagréable. Je me sens vraiment diminué », confie-t-il.

« On ne mesurait pas les conséquences ! »

L’origine de son cancer le questionne. Après plusieurs recherches médicales infructueuses, il demande une analyse au CHU de Reims pour rechercher la présence d’éventuels produits chimiques dans son organisme. Dans ses urines, le centre hospitalier lui annonce avoir trouvé « 0,25 mg de glyphosate par litre», ce qui est « énorme », révèlent les médecins. Suite à ces résultats, Jean Claude est convaincu que Monsanto est responsable de son cancer.

« A l’époque, on nous présentait le glyphosate comme un produit miracle. Tout le monde l’achetait ! On ne mesurait pas les conséquences que ça pouvait avoir à moyen et long terme. Et aujourd’hui, elles sont là. » Décidé à obtenir gain de cause, Jean-Claude veut y croire. Partisan d’une interdiction définitive du produit vedette de Monsanto, le retraité appelle à être « solidaire » et à multiplier les actions pour en venir à bout.

L’agriculteur sera soumis à une expertise médicale en septembre. Celle-ci devra établir si son cancer résulte effectivement de l’utilisation de l’herbicide controversé. Conscient que le procès s’annonce difficile et coûteux, il est loin de s’avouer vaincu. « Je suis un teigneux, j’irai jusqu’au bout »,

... https://www.humanite.fr/un-paysan-de-la ... xtor=RSS-1
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 01 Sep 2018, 13:56

Pesticides: Les néonicotinoïdes, tueurs d'abeilles, interdits à partir de samedi en France
Une interdiction censée protéger les colonies d’abeilles en déclin. Après des années de controverses, les pesticides néonicotinoïdes, utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois, seront bannis à partir de samedi en France. Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les pesticides les plus utilisés dans le monde.
Et comme tout insecticide, à certaines doses, les néonicotinoïdes tuent les insectes, donc les abeilles. Depuis les années 2000, des scientifiques s’inquiètent du fait que, même à faible dose, ces substances qui s’attaquent au système nerveux des insectes affectent les pollinisateurs (abeilles et bourdons désorientés, sperme des mâles altéré, etc.). Les apiculteurs français constatent d’ailleurs une hausse de la mortalité dans leurs ruches depuis l’arrivée des néonicotinoïdes.
... https://www.20minutes.fr/planete/232716 ... edi-france

Qu’est-ce que les néonicotinoïdes ?
Bêtes noires des apiculteurs, les produits phytosanitaires contenant des néonicotinoïdes sont interdits d’utilisation en France à partir de samedi. Retour en infographie sur ces molécules tant contestées.
... https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 01 Sep 2018, 19:38

Fin des néocotinoïdes ? Pas tout à fait

À partir de ce samedi 1er septembre, les pesticides de la famille des néonicotinoïdes sont interdits en France. Enfin, presque : les défenseurs des abeilles craignent des dérogations et de nouvelles molécules arrivent sur le marché.

Remémorez-vous quelques secondes les longs trajets de vos récentes vacances. Les slaloms entre les champs de maïs et de tournesols, les lignes droites cernées de céréales et de colza. Imaginez-vous maintenant à la place d’une abeille. Si vous survolez un champ d’orge d’hiver (orge plantée avant l’hiver), il y a 80 % de chances que les semences aient été enrobées d’un pesticide néonicotinoïde. Même situation pour 98 % des champs de betteraves à sucre, 40 % des champs de maïs, 25 % des champs de colza (le traitement est aérien pour ces derniers), mais aussi 50 % des champs de pommes de terre, 100 % des laitues, 90 % des pommiers et pruniers, 100 % des noisetiers [1].

Les néonicotinoïdes attaquent le système nerveux des insectes, et sont souvent la solution la plus radicale pour se débarrasser de ce que l’on appelle les « ravageurs ». Mis sur le marché français à partir de 1994, ils sont désormais les pesticides les plus utilisés en France (34 % des ventes en 2016). 4,4 millions d’hectares y sont traités, soit un peu plus de 15 % de la surface agricole selon nos calculs [2].

Mais pour les pollinisateurs, à partir de ce samedi 1er septembre, le paysage agricole français va changer. Votée dans la loi Biodiversité de 2016, l’interdiction des néonicotinoïdes entre en vigueur. Le décret d’application, publié le 30 juillet dernier, liste cinq substances aux noms barbares (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame) désormais bannies des champs. En 2013, des restrictions d’usages de certaines molécules sur les plantes attractives pour les abeilles avaient déjà été prises par l’Union européenne, mais d’autres néonicotinoïdes s’y sont substitués, et en France leur utilisation n’a pas diminué. L’hécatombe des abeilles, observée par les apiculteurs français depuis l’introduction de cette nouvelle famille de pesticides, s’est poursuivie.
« Une impasse technique dramatique »

Un long combat, mené notamment par les apiculteurs, qui semble enfin sur le point d’aboutir. « L’interdiction va changer la donne pour les abeilles », assure Henri Clément, porte-parole de l’Unaf (Union nationale des apiculteurs français). « C’est une première mondiale », ajoute Anne Furet, qui suit le dossier pesticides à l’Unaf. L’interdiction française pourrait d’ailleurs être renforcée dès la fin de l’année au niveau européen : trois néonicotinoïdes (thiaméthoxame, clothianidine et imidaclopride) vont être proscrits en plein champ dans toute l’Union.

Les utilisateurs de ces produits se sont quant à eux unanimement insurgés contre cette interdiction. « Alors que le président de la République et le gouvernement s’étaient engagés à “ne laisser aucun producteur sans solution”, un très grand nombre d’entre eux se retrouvent désormais dans une impasse technique dramatique », estiment dans un communiqué commun les syndicats des producteurs de blé (AGBP), maïs (AGPM), betterave (CGB), fruits (FNPF), colza (FOP) et le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA.

Des protestations d’autant plus virulentes que la porte n’est pas tout à fait fermée aux néonicotinoïdes. La loi Biodiversité prévoit des dérogations jusqu’au 1er juillet 2020. « Cette interdiction est grave de conséquences pour nous, avertit Éric Lainé, président de la Confédération générale des planteurs de betterave. Nous n’avons pas de traitement alternatif contre le puceron vert, qui transmet un virus aux betteraves, ce qui entraîne des chutes de rendement. » Ils ont plaidé pour une dérogation auprès du ministère, sans succès pour l’instant. D’après les informations transmises par le syndicat des fabricants de pesticides (UIPP, Union des industries pour la protection des plantes), une dérogation pour le maïs aurait également été refusée.
Sortis par la porte, les néonicotinoïdes pourraient revenir par la fenêtre

« Des dérogations pour certains produits sur certaines cultures pourraient être accordées au fil des mois », nous informe Henri Clément. « Ils vont commencer par remettre un ministre de l’Écologie. »

La bataille n’est donc pas tout à fait terminée. Ce d’autant plus que, sortis par la porte, les néonicotinoïdes pourraient revenir par la fenêtre. Deux nouvelles molécules ont récemment été homologuées en Europe, le flupyradifurone et le sulfoxaflor. Leurs fabricants (Bayer et Dow Agroscience) assurent que ce ne sont pas des néonicotinoïdes… Mais l’essentiel est préservé : ils ont le même mode d’action. En France, deux pesticides à base de sulfoxaflor ont déjà été autorisés, puis suspendus. La parade pourrait être incluse dans la future loi Agriculture et Alimentation, qui doit être définitivement adoptée en ce mois de septembre : un article prévoit que les pesticides ayant les mêmes modes d’action que les néonicotinoïdes soient aussi interdits. Reste à ce que le texte soit voté en l’état.

... https://reporterre.net/Fin-des-neocotin ... out-a-fait
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 02 Sep 2018, 15:06

Bayer appelé à abandonner son appel contre l’interdiction des néonicotinoïdes

Plus de 150 000 personnes ont signé une pétition demandant à Bayer d’abandonner son appel contre une décision de justice interdisant les néonicotinoïdes.

SumOfUs, une ONG internationale qui surveille les grandes entreprises, a lancé une pétition demandant à Bayer de supprimer son appel contre une décision de la justice européenne d’interdire les pesticides à base de néonicotinoïdes, qui sont toxiques pour les abeilles et autres pollinisateurs.

... https://www.euractiv.fr/section/agricul ... utm_source
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Re: Pesticides

Messagede Pïérô » 03 Sep 2018, 10:57

Du glyphosate dans la forêt des Landes de Gascogne

Alors qu'on parle d'interdire l'herbicide dans la viticulture et l'agriculture la molécule chimique fait actuellement des dégâts dans le massif forestier du Sud Gironde. France Bleu a été alertée par des apiculteurs et des écologistes du côté de Saint-Symphorien.

C'est un constat qui est fait depuis quelques temps dans la forêt de Saint-Symphorien, dans le sud de la Gironde : des sylviculteurs utilisent le glyphosate pour se débarrasser de la flore aux pieds des pins afin qu'ils poussent plus vite. Selon des lanceurs d'alerte environ 2.000 hectares ont été traités cette année avec des produits vendus par le géant de la chimie Monsanto. L'utilisation du glyphosate n'est pas illégale mais elle pose un certain nombre de questions en matière de biodiversité et de santé.

Jean-Pierre Duluc est apiculteur à Saint Symphorien. Il produit une partie de son miel en forêt sous les pins mais cette année il a du jeter à la poubelle sa récolte de miel de callune : 1,2 tonnes de miel soit 10.000 euros partis en fumée à cause de la présence de glyphosate dans la forêt.

... https://www.francebleu.fr/infos/climat- ... 1535642148
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 05 Sep 2018, 06:42

Les deux tiers des résidus de pesticides dans l’alimentation sont des perturbateurs endocriniens potentiels

L’ONG Générations futures repose la question des risques chroniques potentiels pour le consommateur exposé à de faibles doses

Près des deux tiers des résidus de pesticides détectés dans l’alimentation européenne sont le fait de molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. C’est le principal enseignement d’une enquête, rendue publique mardi 4 septembre par l’organisation non gouvernementale (ONG) Générations futures, menée sur la base du programme de surveillance européen coordonné par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), dont les résultats ont été publiés cet été.

Le constat de l’association est de nature à reposer la question des risques chroniques potentiels pour le consommateur liés à la présence de traces ténues de produits phytosanitaires dans l’alimentation.

Pour l’EFSA, les résidus de pesticides présents dans 96,2 % des échantillons d’aliments testés en 2016 par les Etats membres de l’UE se situent dans les limites légales, c’est-à-dire contenant une concentration de substances actives inférieure aux limites maximales de résidus (LMR). Les risques liés à ces résidus sont donc considérés comme « faibles » par l’EFSA et par la plupart des agences de sécurité sanitaire.

Cependant, Générations futures fait valoir qu’un certain nombre de ces pesticides sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens et sont ainsi susceptibles d’avoir des effets inattendus, à des niveaux d’exposition inférieurs aux valeurs réglementaires.

... https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 06 Sep 2018, 21:50

Rassemblements de soutien à la coopérative agricole Triskalia : Chant du cygne ou prise de conscience salutaire ?

Communiqué Solidaires Bretagne et Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest

Hier soir, l’état major de la coopérative agricole bretonne Triskalia a lancé de son siège de Landerneau, un appel au secours à ses salariés et ses agriculteurs, les invitant à participer ce mardi 4 septembre à des rassemblements de soutien devant quatorze de ses sites.

En effet l’heure est grave pour Triskalia, car si elle s’est engagée depuis plusieurs mois dans un processus de fusion avec un autre géant de l’industrie agroalimentaire bretonne, le groupe Daucy. Elle se trouve aujourd’hui impliquée dans de multiples scandales sanitaires, sociaux et environnementaux qui ont défrayé la chronique depuis plusieurs années.
Ces scandales sont directement liés à l’utilisation irresponsable de pesticides, pour certains interdits, sur plusieurs de ses sites, que ce soit à Plouisy dans son usine de fabrication d’aliments pour bétail ou sur sa plateforme de concentration de ses produits phytosanitaires de Glomel. Et dernièrement : le scandale du maïs traité à la phosphine débarqué sur le port de Brest, et encore tout récemment scandale du lait contaminé par des aliments médicamenteux chez un éleveur de Moustéru, et cette liste n’est pas exhaustive.

Les nombreuses victimes des pesticides de Triskalia, soutenues par l’Union syndicale Solidaires et le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest ainsi qu’un très large Comité de soutien, dont Générations Futures, Phytovictimes et bien d’autres organisations ont pu obtenir réparation devant les tribunaux ou sont en attente de jugement. Ils ont déjà été entendus par la commission des pétitions du Parlement Européen, qui a pu prendre la mesure des pratiques irresponsables de la coopérative.

Les dirigeants de Triskalia n’ont donc pas fini de devoir rendre des comptes sur leurs agissements !

Aujourd’hui ces dirigeants se disent indignés par les attaques qu’ils subissent. L’Union Régionale Solidaires de Bretagne espère que cette indignation sera salutaire et leur permettra enfin de sortir du déni des réalités dans lequel ils se sont enfermés depuis trop d’années.

Il est grand temps qu’à chaque scandale révélé par des salariés ou agriculteurs victimes, devenus par la force des choses lanceurs d’alerte, les dirigeants de Triskalia assument leurs responsabilités, écoutent les victimes et acceptent, comme cela leur a été proposé à maintes reprises, de les indemniser à la hauteur des préjudices qu’ils leur ont fait subir.

Il y a urgence, car la politique du mépris et de l’entêtement est suicidaire pour la coopérative. C’est d’ailleurs ce que pense une majorité de salariés et d’agriculteurs, qui ne veulent plus subir la double peine. Non responsables des turpitudes de la coopérative, ils ne veulent plus devoir comme aujourd’hui, répondre, par obligation, à l’appel au secours de ses dirigeants.

Il est grand temps que les dirigeants de Triskalia se ressaisissent et changent de pratique, pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se sont enfermés, car sinon ils devront assumer les conséquences qu’impliquent inévitablement la dégradation de l’image de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Bretagne.

Il n’est jamais trop tard !

Saint Brieuc le 4 septembre 2018


https://solidaires.org/Rassemblements-d ... u-cygne-ou
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 13 Sep 2018, 19:59

Glyphosate : De Rugy refait l’histoire de sa responsabilité


Dans « Le Monde », le nouveau ministre de la Transition écologique affirme qu’il n’a rien pu faire concernant le glyphosate. Erreur : alors président de l’Assemblée nationale, François de Rugy a au contraire utilisé ses pouvoirs pour que le délai de trois ans ne soit pas inscrit dans la loi.

Comme tout ministre d’Etat, François de Rugy a droit à son interview d’intronisation dans Le Monde, édition de ce mardi 11 septembre. On n’y trouvera pas grand chose sur le plan des engagements. La question nucléaire est dégagée à plus tard : le ministre de tutelle d’EDF verra si on construit de nouveaux EPR, ou pas, lorsque celui de Flamanville aura démarré, soit en 2019 au mieux. Est-il besoin d’attendre alors que le bijou nucléaire ait déjà dépassé trois fois son devis de départ ?

A l’occasion, le nouveau ministre refait l’histoire : lorsqu’on lui demande pourquoi il n’a pas soutenu l’idée d’inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate dans les trois ans, il répond : « J’étais au perchoir, je ne pouvais pas intervenir ». Hélas, c’est bien du perchoir que le président de l’Assemblée nationale de l’époque a manœuvré pour imposer l’examen et le vote de l’article en question en séance de nuit, passé 1 heure du matin ! Résultat : les députés LREM ont pu profiter de l’usure de l’opposition, prise par surprise, pour faire passer l’article interdisant la molécule chimique sans la mention des trois ans… Mais bon, c’était pas lui, c’était sa montre, à l’insu de son plein gré, bien entendu.


https://www.anti-k.org/2018/09/12/glyph ... nsabilite/
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Re: Pesticides

Messagede bipbip » 15 Sep 2018, 20:31

Glyphosate : les députés ne veulent pas des coquelicots

L’Assemblée nationale a rejeté l’inscription de l’interdiction du glyphosate en France d’ici à trois ans dans le projet de loi agriculture et alimentation au petit matin samedi 15 septembre.

Au terme d’un long débat en nouvelle lecture du projet de loi Agriculture et alimentation, les députés ont rejeté l’ensemble des amendements visant à graver dans le texte l’engagement présidentiel d’interdire la substance, « au plus tard dans trois ans ».

Le scrutin le plus serré a porté sur un amendement de François-Michel Lambert, rejeté par 42 voix contre 35, les autres amendements, défendus notamment par l’ex-ministre de l’Écologie Delphine Batho ou les Insoumis étant rejetés plus largement. Tous ces amendements avaient le soutien de l’ensemble de la gauche.

En mai, lors de la première lecture du texte, des députés, y compris certains « marcheurs », avaient déjà plaidé en vain pour sanctuariser dans la loi l’engagement présidentiel. Ils avaient eu le soutien de Nicolas Hulot, alors ministre de l’Écologie.

... https://reporterre.net/Glyphosate-les-d ... oquelicots
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