Re: Hopital, service utile au public à l’agonie
Posté: 17 Jan 2018, 00:56
Tribune
«Nous, médecins hospitaliers et cadres de santé…»
A l’appel des professeurs André Grimaldi, Jean-Paul Vernant et de la docteure Anne Gervais, ils sont mille à alerter sur la crise de l’hôpital.
Une nouvelle cure de rigueur budgétaire de 1,6 milliard est imposée aux hôpitaux. Leur budget n’augmentera en 2018 que de 2 % alors que les charges programmées augmenteront de plus de 4 % (les hôpitaux publics utilisent 36 % des dépenses de santé). Pour maintenir l’équilibre budgétaire, les tarifs de la tarification à l’activité (T2A) vont être une nouvelle fois revus à la baisse. Pour essayer d’assurer l’équilibre de leurs comptes, les hôpitaux sont donc condamnés à augmenter sans cesse leur activité tout en réduisant le nombre de leurs personnels. Ce «toujours plus avec toujours moins» entraîne une dégradation des conditions de travail, provoquant épuisement et démotivation des soignants et en conséquence, une baisse de la qualité des soins. Comme l’a reconnu la ministre, «nous sommes arrivés au bout d’une histoire et d’un système. Par exemple avec la T2A : ce système a fait croire à l’hôpital public qu’il devait se sentir une âme d’entreprise».
... http://www.liberation.fr/france/2018/01 ... te_1622636
«Nous, médecins hospitaliers et cadres de santé…»
A l’appel des professeurs André Grimaldi, Jean-Paul Vernant et de la docteure Anne Gervais, ils sont mille à alerter sur la crise de l’hôpital.
Une nouvelle cure de rigueur budgétaire de 1,6 milliard est imposée aux hôpitaux. Leur budget n’augmentera en 2018 que de 2 % alors que les charges programmées augmenteront de plus de 4 % (les hôpitaux publics utilisent 36 % des dépenses de santé). Pour maintenir l’équilibre budgétaire, les tarifs de la tarification à l’activité (T2A) vont être une nouvelle fois revus à la baisse. Pour essayer d’assurer l’équilibre de leurs comptes, les hôpitaux sont donc condamnés à augmenter sans cesse leur activité tout en réduisant le nombre de leurs personnels. Ce «toujours plus avec toujours moins» entraîne une dégradation des conditions de travail, provoquant épuisement et démotivation des soignants et en conséquence, une baisse de la qualité des soins. Comme l’a reconnu la ministre, «nous sommes arrivés au bout d’une histoire et d’un système. Par exemple avec la T2A : ce système a fait croire à l’hôpital public qu’il devait se sentir une âme d’entreprise».
... http://www.liberation.fr/france/2018/01 ... te_1622636