Un quinquennat Macron-MEDEF

Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 23 Sep 2017, 20:45

Loi Macron, une voie royale pour l’absolutisme patronal
La loi travail exprime le hiatus entre la vision de l’entreprise vantée par le chef de l’État et la réalité vécue par les salariés dans leurs lieux de travail. Beaucoup savent ne pas pouvoir compter sur les employeurs pour améliorer leur sort.
... https://www.humanite.fr/loi-macron-une- ... nal-642422


Casse du code du travail. Macron veut imposer ses ordonnances à grande vitesse
Les ordonnances de casse du droit du travail, rendues publiques fin août, présentées au conseil des ministres cette semaine, signées hier par le président de la République, sont publiées ce samedi matin au journal officiel pour une entrée en vigueur immédiate. Une procédure expresse qui sans véritable débta parlementaire ni dialogue social.
... https://www.humanite.fr/casse-du-code-d ... sse-642492
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 25 Sep 2017, 11:07

Habitat. L’exécutif mise sur le marché et tape sur le logement social
La « stratégie logement » présentée hier par le ministère de la Cohésion des territoires prétend doper la construction. Elle confirme aussi que les bailleurs sociaux et les locataires porteront, seuls, les efforts financiers imposés par le gouvernement.
Du marché viendra l’équité. C’est en substance la philosophie de la « stratégie logement » du gouvernement présentée hier au ministère de la Cohésion des territoires et destinée, d’ici à la fin de l’année, à devenir une loi. « La bonne approche, c’est de construire plus pour faire baisser les loyers », a résumé le secrétaire d’État Julien Denormandie. Alors que la France compte plus de 4 millions de mal-logés, l’idée centrale est de faciliter la construction dans les zones tendues, c’est-à-dire celles ou la demande de logement excède largement l’offre. « Faire preuve de volontarisme en matière de construction dans les zones tendues n’est pas une mauvaise chose. Mais la question, c’est de savoir ce qu’on construit et pour qui ? La politique du logement doit se faire avec la volonté de protéger les plus fragiles », rappelle Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre.
... https://www.humanite.fr/habitat-lexecut ... ial-642406


Baisse des APL de 60 euros : Macron détruit le logement social





Les HLM rompent les négociations avec le gouvernement sur la baisse des APL
Pour l’Union sociale pour l’habitat, le projet du gouvernement sur les APL est « techniquement, économiquement et socialement inepte ».
L’émotion était palpable dans la voix de Frédéric Paul, vendredi 22 septembre, lors de la conférence de presse de l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui fédère 720 organismes HLM. Le délégué général évoquait l’une des mesures de la stratégie logement dévoilée par le gouvernement, celle de baisser les aides personnalisées au logement (APL) des locataires du parc HLM à hauteur de 1,4 milliard d’euros par an, obligeant ainsi les bailleurs sociaux à réduire d’autant les loyers.
« Nous ne participerons plus aux discussions avec le gouvernement et nous retirons les propositions que nous avions faites car cette opération ne tient pas la route ! C’est un projet bâti à la hâte sur de fausses hypothèses. C’est techniquement, économiquement et socialement inepte, irresponsable ! », a martelé le délégué général, dans un langage surprenant chez ce normalien de 68 ans habituellement mesuré.
« On a été des gens biens élevés répondant à toutes les convocations du ministre de la cohésion des territoires et du premier ministre, faisant des propositions, prêts à participer à la réduction des déficits, mais, clairement, nous avons été menés en bateau », souligne, de son côté, Marianne Louis, la secrétaire générale du mouvement. L’USH est bien décidée à contester la légalité des décrets en préparation qui mettent en œuvre ces réductions.
... http://www.lemonde.fr/logement/article/ ... 5atOAWQ.99
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede Pïérô » 26 Sep 2017, 00:02

Réforme fiscale : "Les plus riches bénéficieront d'une hausse de revenus 18 fois plus importante que les plus pauvres" note Oxfam

Selon la porte-parole de l'ONG Oxfam, Manon Aubry, avec les réformes fiscales engagées, "le gouvernement offre 24 milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux plus riches".

L'ONG de lutte contre la pauvreté Oxfam publie lundi 25 septembre, un rapport critique sur le projet de loi de finances 2018, intitulé Réforme fiscale : les pauvres en paient l'impôt cassé. Selon le rapport, les ménages les 10 % plus riches bénéficieront "d'une hausse de revenus au moins 18 fois plus importante que les 10 % les plus pauvres", alors que les 10% les plus riches possèdent déjà "56% des richesses nationales", dénonce l'ONG.

... http://www.francetvinfo.fr/economie/imp ... 88414.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 27 Sep 2017, 13:36

Réforme fiscale : les pauvres en paient l’impôt cassé

Oxfam révèle dans une nouvelle étude comment les mesures fiscales préparées par le Gouvernement tendront vers un accroissement des inégalités.

Les inégalités atteignent des sommets partout dans le monde et la France n’échappe pas à la tendance. Le fossé entre les riches et les pauvres est aujourd’hui profond et continue de se creuser :
• En 2016, les 10 % des Français-e-s les plus riches détiennent plus de 56% des richesses quand les 50 % les plus pauvres se partagent à peine moins de 5 % du gâteau.
• 21 milliardaires français possèdent autant que les 40 % les plus pauvres de la population.
• En 20 ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 123 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 millions de personnes.

Pourtant les inégalités ne sont pas une fatalité et le système fiscal est l’un des outils les plus efficaces à disposition des Etats pour réduire les écarts de richesse. Une politique fiscale progressive permet ainsi de redistribuer les richesses entre les plus riches et les plus pauvres et de financer des services publics de qualité, indispensables dans la lutte contre les inégalités. C'est dans ce contexte qu'Oxfam publie un rapport sur les mesures fiscales que prépare le gouvernement et montre qu'elles vont très clairement dans le sens d’un accroissement des inégalités, en favorisant largement les plus riches au détriment des plus pauvres.

En effet, les 10 % plus riches bénéficieront d’une hausse de revenus au moins 18 fois plus importante que les 10 % les plus pauvres. Si on prend en compte les baisses de prestations sociales (pour le logement, la santé, les collectivités locales, etc., cet écart est encore plus important : 10 % les plus riches verraient leurs revenus annuels augmenter de 1 193 € contre une baisse de 337 € pour les 10 % les plus pauvres. La cohérence politique du président Macron est mise en question : lorsqu’ il dénonce les inégalités à la tribune de l’ONU et favorise la semaine suivante les plus riches au détriment des plus pauvres.

... https://www.oxfamfrance.org/actualites/ ... mpot-casse
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 30 Sep 2017, 12:41

Précisions sur la méthodologie du rapport « Réforme fiscales : les pauvres en paient l’impôt cassé »
Vous avez été très nombreux-ses à relayer l'analyse d'Oxfam sur cette réforme, dont nous avons dénoncé l'impact sur les inégalités dans le rapport "Réforme fiscale : les pauvres en paient l'impôt cassé". Le rapport a suscité beaucoup d'intérêt, mais aussi des questions, notamment sur les réseaux sociaux et par quelques médias. Voici des éléments d’éclairage permettant de mieux comprendre le rapport et de confirmer ses conclusions.
... http://www.oxfamfrance.org/actualites/j ... ualites%29

Hausse de la CSG. Le gouvernement entend faire les poches des retraités
Les retraités ont foulé le pavé ce 28 septembre pour protester contre la hausse de la CSG qui se traduirait par une perte de 306 euros par an pour une retraite de 1500 euros. Cette frange de la population devra aussi subir l'austérité voulue par le gouvernement Macron. Et Barbara Pompili qui leur demande gentiment de faire un petit effort.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Haus ... -retraites

Encore des cadeaux aux patrons
Les négociations obligatoires ne seront plus annuelles… mais tous les 4 ans
C’est une information qui vient d’être publié au journal officiel. Fini, les négociations annuelles obligatoires (NAO). Désormais, ces négociations n’auront lieux que… tout les 4 ans.
... http://www.revolutionpermanente.fr/EXCL ... -les-4-ans

Un CPE en pire
Loi travail XXL : En douce… Macron a réussi à intégrer le CPE pour tous !
Selon Marianne, les ordonnances XXL tout juste signées, facilitent sensiblement le licenciement d'un salarié en CDI ayant moins de deux ans d'ancienneté. Et les indemnités prévues ne sont pas lourdes. En clair, cela revient à un équivalent du CPE, du CPE pour tous !
... http://www.revolutionpermanente.fr/Loi- ... -pour-tous
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 30 Sep 2017, 18:25

Liste des attaques passées, présentes et futures de Macron

Voici une liste, se voulant la plus exhaustive possible, des attaques passées, présentes et futures de Macron.

Baisses de budgets
• Baisse de 7.5 millions d’euros du budget alloué au droit des femmes.
• Baisse de 75 millions d’euros du budget de l’éducation nationale.
• Baisse de 331 millions d’euros du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche.
• Baisse de 136 millions d’euros du budget du ministère des sports.
• Baisse de 1.5 milliards d’euros du budget du ministère du travail.
• Baisse de 5 milliards d’euros du budget de la sécurité sociale.

Baisses de prestations sociales :
• Baisse de 5€ par mois des aides au logement pour tous les bénéficiaires.
• Projet de baisser de 50 à 60€ les APL pour les personnes en habitation à loyer modéré en échange d’une baisse de loyer équivalente. Néanmoins, une telle baisse fera perdre de l’argent aux bailleurs sociaux qui en ont pourtant besoin pour rénover les logements sociaux.

Attaques contre les fonctionnaires :
• Projet de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires.
• Gel des rémunérations.
• Rétablissement d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie.
• Suppression de 149 000 contrats aidés, majoritairement dans le secteur associatif et dans les collectivités.

Attaques contre les salarié.e.s et futur.e.s salarié.e.s du privé :
Contre les salarié.e.s et futur.e.s salarié.e.s du privé, le gouvernement a fait passer par ordonnances une réforme du code du travail prévoyant :
• L’inversion de la hiérarchie des normes (primauté de l’accord d’entreprise sur la loi et sur l’accord de branche, même s’il est défavorable aux salarié.e.s).
• L’extension du CDI de projet, aussi appelé CDI de chantier (contrat permettant à un employeur de licencier sans motif ni indemnités un.e salarié.e à l’issu d’un projet).
• La possibilité pour une multinationale de déclencher un plan de licenciement dans un pays où une de ses filiales est en difficulté même si la maison mère se porte bien.
• Le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif (un mois de salaire par année d’ancienneté avec un maximum de 20 mois).
• La création d’une instance unique, le comité social et économique (CSE) remplaçant les trois instances représentatives du personnel qu’étaient les délégués du personnel, le comité d’entreprise (CE) et le comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT). Avec une instance unique, les prérogatives du CHSCT, sensé défendre les conditions de travail des salarié.e.s seront fortement réduites.
• La possibilité de déroger par accord de branche au nombre maximum de CDD consécutifs et au montant de la prime de précarité. Les motifs de recours au CDD pourront également être déterminés au niveau de la branche et ne sont donc plus garantis par le code du travail.
• La réduction à un an du délai accordé aux salarié.e.s pour saisir le conseil des prud’hommes pour contester la légalité d’un licenciement.
• La suppression de l’obligation légale de motiver une lettre de licenciement.
• La possibilité de signer des accords dérogatoires sans les syndicats.
• La création d’un système de rupture conventionnelle collective consistant en l’élaboration de plans de départ volontaire par accord collectif privant les salarié.e.s des avantages associés aux actuels plans de départ volontaire comme le contrat de sécurisation professionnelle ou les mesures de reclassement.

Attaques contre tout le Monde :
• Entrée des dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun. Concrètement, ça signifie qu’un.e préfet.e pourra assigner à résidence et ordonner une perquisition administrative sans avoir à consulter un.e juge judiciaire, et ce même hors état d’urgence. Actuellement, le/la préfet.e peut ordonner des perquisitions administratives et assigner à résidence des individus uniquement en période d’état d’urgence.
• Suppression de l’aide d’Etat à l’achat d’un vélo électrique.

Attaques contre les étudiant.e.s et lycéen.ne.s :
Pour l’enseignement supérieur, le gouvernement prévoit de donner l’autonomie financière aux facs, c’est-à-dire qu’elles devront s’auto-financer, impliquant une sélection à l’entrée, une potentielle privatisation et une augmentation des frais d’inscription.
Ces mesures concernent les étudiant.e.s mais aussi les lycéen.ne.s qui souhaitent intégrer la fac. Cela reste à confirmer mais il est possible également que le gouvernement ferme la porte de l’université pour les lycéen.ne.s titulaires d’un bac technologique.

Attaques contre les retraité.e.s :
Contre les retraité.e.s, Macron a prévu dans le budget 2018 d’augmenter de 20% la CSG, faisant perdre entre 25€ et 50€ par mois à des millions de personnes âgées touchant une retraite se situant entre 1200 et 2500€.

Attaques contre les chômeurs/ses :
Le projet de réforme de l’assurance chômage n’a pas encore été présenté. Néanmoins, un certain nombre de mesures sont déjà dans les tuyaux ou faisaient partie du programme présidentiel de Macron.
Les idées évoquées sont :
• La suspension des allocations après deux offres d’emploi refusées.
• Le passage de 50 à 55 ans puis de 55 ans à 59 ans de l’âge à partir duquel la durée maximum de versement des allocations est de trois ans.
• Le décompte des droits en fonction du nombre de jours réellement travaillés et non en fonction de la durée du contrat de travail.

Nous en saurons plus une fois le projet de réforme présenté.

Réformes ne constituant pas en elles-mêmes des attaques mais pouvant potentiellement impliquer des attaques dans le futur :
En parallèle de ces nombreuses attaques, le gouvernement prévoit de fortes baisses d’impôts et cotisations pour les plus riches.
Ainsi, la réforme de l’impôt sur la fortune fera économiser 4 milliards d’euros aux 1% les plus riches. Le CICE sera, quant à lui, transformé en baisses de charges.
Ces économies pour les grandes entreprises et grandes fortunes impliqueront très probablement des baisses de budget dans des secteurs clés. La baisse continue des charges depuis des années finira à un moment ou à un autre par démanteler la sécurité sociale à propos de laquelle une réforme est d’ores et déjà programmée pour l’année prochaine, faisant craindre la perte potentielle d’un des plus grands acquis sociaux du 20ème siècle.
De même, l’exonération de la taxe d’habitation fera perdre 10 milliards d’euros aux collectivités qui vont donc devoir faire des économies qui auront très probablement comme conséquences une baisse de qualité des services publics.

https://paris-luttes.info/liste-des-att ... ssees-8788
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 01 Oct 2017, 12:29

Le stress des riches. Audrey Vernon déchiffre le rapport d’Oxfam sur les inégalités fiscales
Le dernier rapport d’Oxfam est tombé, et il prédit un mauvais quinquennat pour les plus pauvres. Sur sa page Facebook, Audrey Vernon en a fait une synthèse à sa manière, que nous relayons avec son accord.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-s ... s-fiscales


Priorité à la négociation d’entreprise : pourquoi les salariés ont tout à y perdre
Entrées en vigueur sitôt signées, les ordonnances consacrent une révolution du droit du travail : la primauté des accords négociés dans l’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi, dans un nombre toujours plus étendu de domaines. Mais le recours facilité aux contrats précaires et aux licenciements, fragilisant les salariés, ainsi que la possibilité de conclure des accords en contournant les syndicats, laissent présager la multiplication d’accords qui dégraderont les conditions de travail.
... https://www.bastamag.net/Priorite-a-la- ... t-tout-a-y
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 02 Oct 2017, 10:46

CSG, c’est confirmé elle passera à 8,3% pour les retraités et 9,2% pour les salariés
Les retraités qui perçoivent 1 200 euros nets par mois de retraite paieront 245 euros en plus de CSG par an, ce sera 306 euros de CSG en plus par an pour ceux qui touchent 1 500 euros, 346 euros pour ceux qui perçoivent 1 700 euros et 408 euros pour ceux qui appointent à 2 000 euros nets par mois. Seuls les retaites inférieures à 1 200 euros par mois ne seraient pas touchées par la hausse de 1,7% de la CSG.
La CSG augmentera bien de 1,7% pour les actifs et les retraités le 1er janvier 2018… les petites retraites et les allocations de chômage épargnées. Ce qui en est aujourd'hui et ce qui va changer.
... https://www.humanite.fr/csg-cest-confir ... ies-640856


Compensation de la CSG : De qui se moque t’on ?

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https://www.solidaires.org/Compensation ... moque-t-on
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede Pïérô » 05 Oct 2017, 13:22

Écologie : la rentrée ratée de Nicolas Hulot

Suppression d’aides à l’agriculture bio, projet de loi ambigu contre les hydrocarbures, JO parisiens, ratification du CETA… La transition écologique restera lettre morte tant que son ministre servira de caution aux renoncements du gouvernement.

Depuis la fin août, suites logiques du plan climat présenté en juillet dernier par Nicolas Hulot, poussant comme des légumes sous glyphosate, les mesures et les projets de lois se répandent un peu partout, dans les médias et sur les tables des commissions avant leur passage à l’assemblée.

Beaucoup de bruit pour ?

Nicolas Hulot définissait ainsi différents axes qui comprenaient notamment 4 milliards d’euros consacrés à la lutte contre la précarité énergétique dans le secteur des bâtiments publics, 50 millions d’investissements pour les bâtiments privés, la réduction de la part du nucléaire à 50% d’ici 2025, la fin de la commercialisation des voitures roulant à l’essence ou au gazole d’ici 2040, la fin de l’exploitation des énergies fossiles la même année.

Multipliant les interviewes et passages à la télévision, l’emblématique ministre de la Transition écologique présentait ainsi dans Libération, la semaine dernière, ses premières mesures et sa volonté de mener « une politique ambitieuse » sur tout le quinquennat afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Primes à la conversion des véhicules et chèques énergies pour les ménages, crédit d’impôt pour la transition énergétique, le ministre pouvait alors s’enorgueillir de la dimension sociale des premières mesures présentées. Un ramdam qui s’est prolongé quelques jours tard avec la présentation d’Edouard Philippe de 57 milliards d’investissements dont 20 dédiés à la transition énergétique faisant de celle-ci « la priorité du gouvernement ».

Mais comme pourrait le dire l’adage : à gros chiffres, grand… flou. Rien de nouveau, en réalité, dans ces investissements dont « moins de la moitié est toutefois constituée de nouveaux investissements » rappelle l’économiste Maxime Combes, membre d’Attac. « C’est le programme d’investissement annoncé dans le cadre de la campagne d’Emmanuel Macron. La part de ce qui revient à la transition écologique est à préciser. Le gros enjeu, c’est de s’assurer que ces aides n’aillent pas qu’à ceux qui ont les moyens d’investir » ajoute-t-il.

Le diable est dans les détails

Le décalage entre les coups de com du gouvernement et les décisions concrètes dessinent au contraire les contours d’une transition menée avec le dos de la cuillère. Comme souvent, il faut s’attarder sur le contenu des projets de loi et des mesures à venir pour s’apercevoir que le diable néolibéral se loge évidemment dans les détails.

Il y a quelques semaines, 350.org, Attac, les Amis de la terre et plusieurs collectifs faisaient part de leur inquiétude quant au décalage entre les annonces d’un nouveau projet de loi « mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures » et la réalité du texte proposé en commission avant son passage à l’assemblée. Elles dénonçaient au contraire un projet de loi qui « ne permet pas d’atteindre la transition progressive jusqu’en 2040, ni d’interdiction effective de l’exploration des hydrocarbures non-conventionnels. Les permis actuels seront prolongés et donneront lieu à de nouvelles concessions, et les concessions actuelles pourront être prolongées jusqu’en 2040 ».

... http://www.regards.fr/web/article/ecolo ... olas-hulot
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 20:17

Gouvernement des riches
Pour Edouard Philippe, l’ISF « provoque un appauvrissement » du pays
Baisse des APL, loi travail, maintenant la réforme de l’ISF…. De nouveau, voilà le gouvernement en difficulté pour faire passer ses réformes auprès de l’opinion. De plus en plus, le gouvernement apparait tel qu’il est, un gouvernement des « riches » au service des riches. Une étiquette qui déplait au gouvernement, qui multiplie les « coup de com’ »… ratés.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Pour ... nt-du-pays


De quoi Macron est -il le rejeton ?

La dernière séquence électorale s’est soldée par un bouleversement de la scène politique. Un parfait inconnu des électeurs et électrices il y a encore un peu plus de trois ans a été élu président. Il aura effacé aisément un FN condamné, en l’état, à servir d’épouvantail. La République en marche (LREM), mouvement « nouveau », fondé au printemps 2016, a bousculé le champ politique français. Retour sur le moment Macron.

Les deux grandes formations qui s’étaient depuis plus de trente-cinq ans partagé les responsabilités gouvernementales ont vu leurs candidats éliminés dès le premier tour de la présidentielle. Si la droite (LR-UDI) a sauvé les meubles lors des législatives avec 131 députés, ce n’est guère le cas de la gauche PS qui enregistre le pire score de son histoire avec 29 député.es. Ce premier bouleversement s’est accompagné d’un profond renouvellement du personnel politique [1].

L’art de faire du vieux avec du neuf

Cet apparent chamboulement masque de profondes continuités. L’objectif macronien affiché est de transcender les clivages traditionnels, ce qui est atteint : l’opposition qui existait depuis des décennies entre la droite et la gauche et qui a structuré la vie politique du pays n’existe plus [2].

Voici plus de trois décennies que droite et « gauche » se succèdent au pouvoir pour pratiquer, à quelques nuances près, les mêmes politiques d’inspiration néolibérale (chômage structurel élevé, développement du travail précaire, démantèlement de ­l’État providence, augmentation de l’intensité et de la productivité du travail, austérité salariale…) conduisant à une aggravation des inégalités de toute espèce, et s’accompagnant de politiques sécuritaires menaçant les libertés publiques tout en s’en prenant aux immigré.es des couches populaires, semant par conséquent la misère, la désespérance et le ressentiment. Le tout sur fond et sous couvert d’une circulation transnationale du capital, orchestrée par l’UE, l’OMC, le FMI [3], etc.

Ces politiques ont progressivement discrédité les gouvernements qui les conduisaient. Chaque nouvelle majorité a succédé à la précédente en faisant croire qu’elle réussirait là où la précédente avait échoué, avant que la médiocrité de ses propres résultats, voire son échec franc, ne conduisent à son rejet au profit de son adversaire qui, entre-temps, s’était refait dans l’opposition une virginité politique, lui permettant le moment venu de reprendre le flambeau pour poursuivre dans la même voie.

Dans ces conditions, il devait nécessairement advenir un moment où, à force de répétitions, ce faux-semblant d’alternance se ruinerait lui-même. Où le crédit des anciennes formations politiques de droite et de gauche serait également compromis par leurs échecs répétés tandis que la soi-disant opposition de leurs orientations, qui leur avait jusqu’alors permis d’organiser alternativement une illusion de changements moyennant… des changements d’illusion, apparaîtrait au plus grand nombre pour ce qu’elle est devenue : l’opposition entre le blanc bonnet et le bonnet blanc.

Ce moment s’est présenté à la suite du quinquennat bling-bling de Sarkozy et de celui d’abord grisaille puis franchement sinistre d’un Hollande qui, pour avoir déclaré son désamour de la finance, restera comme l’ordonnateur des plus somptueux cadeaux faits au patronat [4].

Macron a compris que le moment était venu de ne plus faire semblant d’opposer cette droite et cette gauche, toutes deux soumises au modèle néolibéral, et de profiter de leur commun épuisement pour rallier à lui tous les partisans de ce modèle.

Pour juger des enjeux de ­l’opération en cours, des chances de sa réussite et des moyens de la contrer, il faut passer derrière ce théâtre d’ombres qu’est la scène politique et scruter les profondeurs des changements à l’œuvre entre les classes sociales. Ce qui se joue n’est en effet que la dernière péripétie en date de la formation d’un nouveau bloc social dominant.

La formation d’une nouvelle classe dominante

À la fin des années 1970, en réponse à la crise économique issue du régime fordiste de reproduction du capital, à l’instar et sous la pression concurrentielle de ses homologues des autres principaux États capitalistes, une partie de la grande bourgeoisie industrielle, commerciale et financière française a impulsé et relayé, sous couvert de politiques néolibérales, le mouvement général de transnationalisation du capital. Mais pour asseoir son pouvoir sur la population laborieuse, il s’est posé la question de la reconstitution, autour d’elle et sous sa direction, d’un bloc social apte à assurer son hégémonie, c’est-à-dire sa domination culturelle à partir d’une base sociale conséquente dans la population.

En effet, il a fallu s’appuyer sur de nouvelles catégories socio-professionnelles pour trouver une « majorité » à la classe dominante en constitution depuis le milieu des années 1970. En effet, la libéralisation de la circulation du capital sous toutes ses formes au niveau mondial, en abolissant les protections et protectionnismes nationaux de tous types, en déréglementant les marchés, en abandonnant toute redistribution des richesses au niveau national, en mettant systématiquement en concurrence capitaux, travailleurs et travailleuses, territoires régionaux et nationaux, ont sapé la base de l’ancien bloc social sur lequel, depuis la fin du XIXe siècle, la bourgeoisie française avait fondé sa domination. C’est ce que l’on appelait le « bloc des possédants », fondé sur une alliance avec le gros des classes moyennes traditionnelles (paysannerie, petits commerçants et commerçantes, employé.es de bureau et de commerce, petit capital, professions libérales), politiquement représenté par un ensemble de formations de la droite et du centre, et qui était dirigé contre le « bloc des partageux » unissant le prolétariat (artisans prolétarisés, ouvriers d’industrie) et différentes catégories de l’encadrement naissant, notamment de sa fraction publique (enseignants et enseignantes du primaire, petits fonctionnaires, etc.), représenté par la SFIO [5] en rivalité avec le PCF.

Le « bloc des partageux » va toucher au but et en même temps se suicider. Ainsi, en 1981, la gauche PS-PC arrive au pouvoir avec un programme qui, derrière un verbiage révolutionnaire, se propose de répondre à la crise par la poursuite de l’ancien modèle. Son échec va dès 1983 contraindre une partie des élites politiques (du côté du PS) et syndicales (du côté de la CFDT) à se couler elles aussi dans le moule des politiques néolibérales. C’est le « choix européen » [6].

Le divorce entre ces élites et une majeure partie de leur base sociale, prolétariat et encadrement, ne fera que s’accentuer au fur et à mesure des alternances politiciennes qui leur permettront de reprendre le pouvoir périodiquement.

Dans ces conditions, un nouveau bloc hégémonique [7] s’est formé entre d’une part, la fraction de la grande bourgeoisie impulsant et dirigeant le mouvement de transnationalisation du capital, et, d’autre part, les couches supérieures et moyennes de ­l’encadrement, public et privé.

La constitution continuelle de ce bloc aura été favorisée par un certain nombre de transformations socio-économiques, politiques et idéologiques induites par le processus de transnationalisation du capital lui-même. Y aura contribué la crise du mouvement ouvrier, de ses ­formes d’organisations et de lutte comme des projets et utopies de transformation sociale.

Enfermé dans une image du monde assise sur les États-nations, le mouvement ouvrier a été pris au dépourvu par la transnationalisation du capital, contournant et affaiblissant ­l’État-nation, le privant du même coup de toute stratégie – comme on l’a vu en 1981. Les gauches françaises comme européennes se sont de ce fait soit épuisées à persister dans cette voie de plus en plus inopérante, soit se sont converties elles-mêmes au modèle néolibéral, faute d’avoir anticipé la nouvelle dynamique du capitalisme et de sa bour­geoisie financière montante.

La capacité de lutte des travailleurs et travailleuses s’en est trouvée affaiblie. Il faut ici souligner que la gauche PS-PCF des années 1970/1980 a contribué grandement au désarmement des travailleurs et travailleuses en priorisant le changement par les élections au détriment de l’action directe sur les lieux de travail et de vie. La concurrence entre les salarié.es, la montée de l’individualisme, la passivité et l’indifférence politique ont permis à la fin des fins un consentement passif à cette défaite de la gauche qui a ouvert la voie à la domination d’une nouvelle bourgeoisie.

Simultanément, la scène politique et idéologique a été bouleversée à partir du milieu des années 1980 par l’émergence du FN. Son installation durable s’explique elle-même par l’éclatement des deux anciens blocs sociaux de droite et de gauche, privant de représentants et de représentation politique à la fois une partie des classes moyennes traditionnelles et une partie du salariat d’exécution (ouvriers, ouvrières et employé.es). Bénéficiaire de la crise de l’ancien ordre social et idéologique, le FN n’en aura pas moins apporté sa pierre à la mise en place du nouveau. D’une part, en contribuant à diviser les ouvriers, ouvrières et employé.es en dressant les uns contre les autres salarié.es réputé.es français de souche et salarié.es stigmatisé.es comme étrangers (« immi­gré.es »), d’autre part, en servant d’épouvantail.

Telles sont les conditions et les modalités d’établissement de la nouvelle bourgeoisie à laquelle nous sommes confronté.es. Celle-ci va donc asséner des coups durs à tous les travailleurs et travailleuses... À moins que ces derniers et dernières changent le cours de l’histoire. Une histoire que les luttes façonnent !

Rémi Ermon (Lorient) et Nico (Moselle) d’après un article d’Alain Bihr * * « France, le moment Macron », à lire sur Alencontre.org


[1] Près de trois quarts des nouveaux élu.es en sont à leur premier mandat. La moyenne d’âge passe de 54,1 ans à 48,6 ans et l’Assemblée compte plus d’un tiers de femmes.

[2] Ainsi le gouvernement d’Édouard Philippe comprend des personnes issues (en plus de LREM) de LR-UDI, du Modem ou du PS. En réalité, il s’agit moins de génie que d’opportunisme...

[3] L’UE (Union européenne), l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le FMI (Fonds monétaire international).

[4] Le soi-disant « pacte de responsabilité et de solidarité » (40 milliards d’euros en année pleine).

[5] SFIO, Section Française de l’Internationale Ouvrière, l’ancêtre du PS.

[6] Le pari engagé d’un renforcement de la « construction européenne » comme solution à la crise leur servant déjà d’alibi.

[7] Sur les notions de bloc historique et d’hégémonie, un court ouvrage pour comprendre ses origines et celles de son penseur Antonio Gramsci : Introduction à Antonio Gramsci, collection Repères, La Découverte, 2013. 10 euros.


http://www.alternativelibertaire.org/?D ... le-rejeton
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 07 Oct 2017, 20:28

Ordonnances: le plafonnement des indemnités de licenciements déjà contesté par la Cour de cassation
Le plafonnement des indemnités prud'homales pour licenciement abusif, contenu dans les ordonnances réformant le code du travail, a été très décrié par les syndicats, mais aussi par les juges qui y voient une atteinte à leur pouvoir souverain d'appréciation. Un pouvoir qu'a rappelé la Cour de cassation dans un arrêt passé inaperçu. De quoi pourtant laisser augurer un bras de fer entre les juges et le gouvernement, analyse Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris, pour "FranceSoir".
... http://www.francesoir.fr/politique-fran ... il-reforme


tout ce que vous voulez savoir sur l’augmentation de la CSG

CSG : un mauvais coût !

Cette hausse est destinée à compenser la suppression des cotisations maladie et chômage des salarié-es (et la baisse des cotisations maladie et famille des indépendants).

Celle-ci aura lieu en deux temps : - 2,2 points en janvier 2018 et - 0,95 en octobre. Le gouvernement affirme avoir deux objectifs :
- Redonner du pouvoir d’achat aux salarié-es, la hausse de la CSG ne compensant pas intégralement la suppression des cotisations et ne touchant pas les retraité-es les plus modestes. Au total, selon le journal Alternatives Économiques, le gain pour les salarié-es au SMIC devrait être d’1,45 % par an soit 260 euros.
- Et, la CSG ayant une assiette plus large que les cotisations salariales, faire contribuer plus justement l’ensemble des revenus au financement de la sécurité sociale.

Aujourd’hui : de vrais gagnants, de (possibles) gagnants et énormément de perdants !

Sauf que tout le monde n’est pas gagnant. Comme en témoignent à raison les nombreuses manifestations de retraité-es le 28 septembre dernier, il y a quelques raisons pour celles et ceux-ci d’être en colère. Et notamment les retraité-es qui touchent au-delà de 1200 € de pension de retraite par mois pour les moins de 65 ans et 1350 € pour les plus de 65 ans. Pas vraiment des classes sociales fortunées ! Pour eux, la hausse de la CSG ne sera compensée par aucun dispositif (et ils et elles seront nombreux-ses à ne pas bénéficier de la suppression de la taxe d’habitation, dont les personnes hébergées en maison de retraite par exemple !).
Résultat, un-e retraité-e touchant 1500 € par mois perdra sur l’année autour de 300 €. Un-e cadre supérieur-e à 20 000 € par mois bénéficiera d’un gain de 1690 € par an (contre 390 € en moyenne pour un employé à 2000 € par mois)…
On aura vu plus juste !

Du côté des fonctionnaires, c’est escroquerie à tous les étages ! Une usine à gaz pour faire illusion. Une compensation au 1er janvier se traduira par la suppression de la Contribution exceptionnelle de solidarité (CES) versée depuis 1981 pour alimenter l’assurance chômage (pour les fonctionnaires qui la payent soit celles et ceux qui ont un indice supérieur à 313) et par la mise en place d’une indemnité figée, basée sur une période de référence non encore déterminée (décembre 2017 ou une moyenne de l’année 2017). Cette compensation se dévaluera dans le temps au fur et à mesure de l’évolution de la carrière des agent-es. Ainsi le gain final sera de zéro ! Et double zéro pour les agent-es entrant dans la fonction publique au premier janvier 2018 puisqu’ils et elles seront exclu-es du dispositif de compensation ! Ces agent-es paieront « plein pot » les 1,7% de hausse de CSG !
Décidément, la coupe est pleine !

Pour certains revenus du capital en revanche les compensations seront importantes : exonération d’ISF, prélèvement forfaitaire de 30 % sur l’ensemble des revenus financiers (alors qu’aujourd’hui ceux-ci sont intégrés dans le calcul de l’imposition sur le revenu), l’augmentation de la CSG ne sera qu’une piqûre indolore...
Un gouvernement pour les riches, clairement assumé !

Déresponsabilisation sociale et désengagement de l’entreprise

Mais il faut aussi revenir sur l’arnaque que constitue l’idée qu’on peut donner du pouvoir d’achat sans augmenter les salaires. En supprimant la cotisation chômage pour les salarié-es, le gouvernement déresponsabilise toujours plus les entreprises quant à la politique salariale, validant le fait qu’elles n’auraient plus à augmenter les salaires pour le travail effectué par les salarié-es.

N’oublions pas que ces baisses ou suppressions des cotisations sociales pour les salarié-es se situent dans un mouvement correspondant de baisse voire de suppression de ces cotisations pour la part patronale. L’objectif du gouvernement est ainsi à terme de cesser de faire financer par les entreprises (salarié-es et patrons) la protection sociale. L’entreprise pourrait ainsi se dégager de ses obligations en matière de salaire différé (puisque le travail coûte trop cher !). En projetant de faire financer le manque à gagner pour l’assurance chômage par une partie de la CSG, le gouvernement valide le fait que les dégâts sociaux créés par la mise au chômage de salarié-es ne sont plus de la responsabilité de l’entreprise mais de celle de la société toute entière ! On a en fait une augmentation de pouvoir d’achat pour certain-es mais la baisse du salaire différé de tou-tes.
Et une nouvelle fois, socialiser les pertes quand les profits, eux, s’envolent !

Demain : la main basse de l’État sur une protection sociale réduite à l’assistance ?

Enfin ce tour de passe-passe permet à l’État de mettre toujours plus la main sur les ressources de la protection sociale, dont celles de l’assurance chômage que cette hausse de CSG va selon ses intentions contribuer à financer. On est loin de la logique de salaire différé qui est utilisé par chacun et chacune dans des période de sa vie : chômage, maternité, maladie, retraite… C’est un moyen de pression du gouvernement sur la gestion paritaire des fonds par le patronat et les organisations syndicales. Celui-ci pourra imposer directement son point de vue sur le traitement du chômage et (la régression ou la suppression) des droits des chômeur-euses. Il pourrait à brève échéance transformer les allocations chômage en allocations forfaitaires d’un montant uniforme, les déconnecter des salaires précédents et en venir à une conception d’assistance en cas de chômage.

Compte tenu des politiques libérales et patronales, des politiques de restrictions et de coupes budgétaires mises en place par le pouvoir actuel, sans compter ses dérives autoritaires, cette étatisation a vraiment de quoi inquiéter. Les néo-libéraux actuels ne sont plus intéressés à la gestion paritaire. Pour eux, qu’ils soient à la direction du Medef ou du gouvernement, la sécurité sociale pourrait aussi bien être privatisée et l’État chargé d’assurer de simples filets de sécurité mais pas la continuité du salaire. Les salarié-es ont tout à perdre de ces politiques, dans leurs droits comme dans leurs moyens de revendiquer et de décider de leur protection sociale.

https://www.solidaires.org/CSG-un-mauvais-cout
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 08 Oct 2017, 14:37

"Bordel" : Macron s'enferme dans sa caricature de "président des riches"
En plein bras de fer sur un budget jugé favorable aux plus aisés et une loi Travail vue comme pro-Medef, le président réactive le procès en "mépris de classe".
Son retour ce mardi à Whirlpool avait été conçu pour cela: reprendre contact avec le terrain social, afficher les promesses tenues au monde ouvrier, marteler les mesures budgétaires favorables au pouvoir d'achat, renouer avec la "bienveillance" de sa campagne-éclair pendant la présidentielle... Le tout pour en finir avec cette caricature de "président des riches" qui s'installe peu à peu dans l'opinion.
Après Amiens, Emmanuel Macron espérait transformer l'essai en s'invitant mercredi en Corrèze, berceau du chiraquisme et du hollandisme, pour parler formation professionnelle, le grand chantier de sa politique sociale censé faire contrepoids à sa réforme controversée du code du travail. Il aura suffi d'un mot de trop pour que cette opération séduction ne vole en éclats.
"Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux", a-t-il glissé tandis que des employés licenciés de l'équipementier automobile GM&S de La Souterraine se heurtaient aux forces de l'ordre non loin de là.
"Propos volés", simple malentendu, ou franc-parler assumé? Qu'importe. En ciblant des salariés en lutte pour préserver leur emploi sous les gaz lacrymogènes, Emmanuel Macron a instantanément réactivé le procès en "mépris de classe" que lui intentent ses adversaires de droite comme de gauche depuis son entrée dans la vie politique active
... http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/05 ... _23233414/

Macron organise le bordel
En Corrèze, le mercredi 4 octobre 2017, le déplacement d’Emmanuel Macron portait sur la formation professionnelle et l’apprentissage, objets de prochaines réformes censées «équilibrer» celle du droit du travail. Sur ce nouveau chantier, le chef de l’Etat entamera le 12 octobre une concertation avec les syndicats. Après avoir célébré à Amiens le sauvetage «exemplaire» de l’usine Whirpool, il était à Egletons pour inaugurer le nouveau campus de la non moins exemplaire Ecole d’Application des Travaux Publics. «Ce qui se fait de mieux» en la matière s’est emballé le chef de l’Etat, accompagné de ses ministres du Travail, Muriel Pénicaud, et de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer. Mais à Egletons, la fête présidentielle sera gâchée par les salariés en lutte de GM&S [équipementier automobile], bloqués non loin de là par un cordon de policiers.
... https://alencontre.org/europe/france/fr ... ordel.html

Faire 150 Km pour travailler : pas question répondent les licenciés de GM&S
A La Souterraine les réactions sont vives après les propos d'Emmanuel Macron. Le président de la République a suggéré mercredi que "certains, au lieu de foutre le bordel" feraient mieux d'aller chercher du travail chez Constellium à Ussel.
1h 55 minutes, quelques clics sur internet suffisent pour déterminer le temps de trajet entre La Souterraine dans la Creuse et Ussel à l'Est de la Corrèze.
... http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 40653.html
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 13 Oct 2017, 19:19

Budget 2018

Une « flat tax » pour les revenus du capital : un nouveau cadeau pour les plus aisés

Au moment même où l’ISF est supprimé par le gouvernement, cristallisant les oppositions et créant un large débat, une deuxième mesure fiscale allant dans le sens de la diminution de l’impôt pour les plus riches est votée en commission par les députés. Moins médiatisée que sa sœur jumelle, la création d’une « flat tax », ou Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), de 30% sur les revenus du capital est pourtant tout aussi injuste. Rompant avec le principe d’impôt progressif, le PFU est un nouveau privilège pour les privilégiés.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre, après de longs débats opposant les défenseurs « en marche » du budget 2018 et ses détracteurs (députés de la France Insoumise, du PCF et du PS), l’instauration d’une « flat tax » sur les revenus du capital a finalement été adoptée en commission. De son vrai nom Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), la « flat tax » - qui signifie en anglais impôt à taux unique – impose désormais un prélèvement unique de 30% à tous les revenus issus de capitaux mobiliers, c’est-à-dire issus de placements financiers.

Cette nouvelle taxe vient remplacer un système d’imposition des revenus du capital auparavant basé sur l’impôt sur le revenu, donc un impôt progressif, évoluant avec le niveau de revenu du contribuable. Ainsi, une personne plus aisée était soumise à un taux d’imposition sur le capital plus élevé qu’une personne moins fortunée. Pour remplacer ce système, le gouvernement a donc décidé de mettre en place un impôt à taux unique. Cette nouvelle taxe, qui a pour caractéristique d’être proportionnelle (à l’image de la CSG que le gouvernement va augmenter de 1,7%, renforçant le poids d’un impôt injuste), s’applique à tous de la même manière sans différenciation de revenus. L’instauration de cette « flat tax » représente ainsi une rupture majeure dans la logique fiscale française. Elle va dans le sens d’une augmentation des impôts, dits proportionnels, plus inégalitaires car ne tenant pas compte des ressources économiques des contribuables.
Illustration de l’injustice de cette mesure, sur les 30% de taxe, 12,8% concernent l’impôt sur le revenu et 17,2% sont liés aux prélèvements sociaux. Un travailleur qui entre dans la vie active doit lui s’acquitter d’un taux minimal de 14% d’impôt sur le revenu, soit plus que celui qui tire ses revenus de profits financiers.
Le gouvernement cherche à se justifier en invoquant la concurrence fiscale européenne, et met en avant le fait que la France serait un des pays où les investisseurs sont les plus taxés. Suivant cette logique, il faudrait alors, pour attirer ces derniers, leur offrir un maximum d’avantages, qui se concrétisent ici en un scandaleux cadeau fiscal.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Une- ... plus-aises
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 15:26

Jean-Michel Blanquer : Une rentrée sous le signe de l’échec

La rentrée scolaire s’organise autour d’un échec généralisée  : difficultés sociale, formation sinistrée des enseignants, droits d’inscription bafoués, classes surchargés... Seule alternative : se mobiliser pour défendre l’école publique.

Le nouveau ministre de l’Éducation national, Jean-Michel Blanquer, donne le ton en organisant une rentrée scolaire catastrophique.

Échec n°1  : l’entourage social des enfants ne cesse de se dégrader : enfants mal logés, enfants vivant la précarité sociale, destruction de la médecine de prévention, destruction des Réseaux d’aide aux difficultés scolaires. Aucune amélioration des résultats de l’école n’est réaliste, sans une amélioration des conditions de vie des enfants. Et pour l’instant, rien n’est prévu…

Échec n°2  : la formation initiale des enseignants n’est toujours pas à la hauteur des besoins ni d’un point de vue didactique, ni d’un point de vue pédagogique. On continue à faire semblant de croire que disposer d’un mastère permet d’enseigner, alors que tout le monde sait que c’est faux. La formation continuée des enseignants est effondrée  : il n’y a plus de stages, ni de temps de réflexion ou de formation en cours de carrière.

Échec n°3  : Le droit à l’inscription des élèves est bafoué. On ne compte plus les étudiants qui ne sont pas parvenus à s’inscrire à l’université, les lycéens qui n’ont pas de bahut (et les lycées qui n’ont pas le matériel nécessaire pour faire travailler les lycéens… comme au lycée Sabatier de Bobigny), les collégiens refusés le jour de la rentrée, les écoliers que les mairies refusent d’inscrire au mépris de l’application de la loi sur l’obligation scolaire.

Échec n°4  : Après avoir supprimé un dispositif «  Plus de maîtres que de classes  » sans aucune évaluation dans les écoles REP +, le gouvernement a imposé des «  CP à 12, 100 % de réussite  » sans aucune concertation avec les mairies qui n’ont pas les locaux, ni les enseignants qui du coup se retrouvent à deux dans la même salle sans l’avoir choisi.

Pour nous occuper l’esprit, le gouvernement recommence à nous promener avec un pseudo débat entre la syllabique et la globale, les neurosciences et le numérique à l’école, alors que ce qui s’organise, c’est l’affaiblissement de l’école publique afin de créer un marché scolaire et péri-scolaire permettant l’entrée des grands groupes privés dans un espace plus que prometteur du point de vue des bénéfices à prendre.

Pour nous détourner du réel, on fait la promotion à tous les étages des écoles «  alternatives  », «  bienveillantes  », dans lesquels les enfants des familles aisées pourraient suivre des scolarités apaisées et coûteuses, pendant qu’iraient à l’abandon les écoles des banlieues et des villages pressurées à l’extrême pour faire baisser les dotations de l’État.

La seule alternative, c’est de dé­fendre l’école publique, non pas pour ce qu’elle est mais pour ce qu’on voudrait qu’elle soit, défendons-là en construisant des mobilisations pour exiger pour tous les enfants des conditions de vie et de travail acceptables, et l’application des droits sociaux qui les concernent  : droit à l’école, droit à la médecine de prévention, droit à des enseignants formés et compétents, droit à l’amélioration réfléchie des conditions d’enseignement.

Véronique Decker (Amie d’AL)

http://www.alternativelibertaire.org/~f ... de-l-echec
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Re: Un quinquennat Macron-MEDEF

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 18:49

Hommage à « ceux qui foutent le bordel »

Les propos du Président de la République qui suggèrent aux grévistes de GM&S qu’ils auraient mieux à faire que de manifester et de chercher à lui parler, suintent le mépris de classe. Cette violence langagière masquent une violence bien plus concrète.

« Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils peuvent avoir des postes ». Ces propos ont été tenus par Emmanuel Macron le mercredi 4 octobre 2017 lors d’un déplacement à Egletons (Corrèze).

Cette sortie dégueulasse s’inscrit dans une série de propos du même genre.
• Le 8 septembre 2017, devant la contestation de la nouvelle loi travail, il affirmait « Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » ;
• En juin 2017, il avait déclaré qu’« Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » ;
• En mai 2016, il avait expliqué à un gréviste en T-shirt que « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler » ;
• En février 2015, il avait encore déclaré « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre ».

Pour Macron, le mépris de classe est une seconde nature. Ici, ceux à qui il conseillait de foutre autre chose que le bordel étaient les grévistes de l’entreprise GM&S, un sous-traitant automobile situé à La Souterraine, en Corrèze, et actuellement en cours de redressement.

« La solution que propose le gouvernement c’est la violence »

Ces salariés se battent depuis des mois pour éviter un large plan social mais, après validation par l’État et les clients, 157 d’entre eux vont être licenciés par le repreneur. Mercredi 4 octobre, les grévistes de GM&S s’étaient déplacés à Egletons pour interpeller le président. Tout le contraire « d’attendre tout de l’autre » pour ces futurs chômeurs ! Et si c’était le bordel, c’est surtout parce qu’ils ne se sont pas seulement heurtés aux insultes présidentielles mais aussi à un mur de CRS qui les a copieusement gazés. L’un d’entre résumait au micro d’une chaîne de télévision : « Il refuse de nous recevoir alors que ce qu’on veut ce sont des solutions pour sortir de cette situation par le haut. La solution que propose le gouvernement c’est les CRS, c’est la violence. Mais on ne va pas se laisser faire, on ne va pas lâcher l’affaire ».

Le commentaire de Macron était une réponse au président de la région Nouvelle Aquitaine qui évoquait en aparté les difficultés de recrutement d’une entreprise de fonderie d’Ussel en Corrèze. La phrase complète est ainsi « certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire ». Il précise plus tard qu’Ussel n’est pas loin de chez eux, c’est dire s’ils sont fainéants et ne font pas d’efforts. C’est vrai que vu de Paris, la Corrèze et la Creuse c’est la même chose, en gros des coins paumés peuplés de bouseux et d’ouvriers. Et La Souterraine ou Ussel, finalement, même combat…

« Il ne connaît vraiment rien à la vie »

L’ennui c’est qu’en réalité, selon leur adresse, Ussel c’est entre 140 et 200 kilomètres des domiciles des ex-salariés de GM&S. Dire que ce n’est « pas loin de chez eux » relève donc d’une conception assez large de l’idée de ce qu’est une faible distance.

Pas la peine de préciser que les transports en commun ne sont pas légions dans la région. À ce sujet, c’est Gérard Collomb qui s’est chargé de surenchérir en matière de mépris de classe, justifiant d’une façon stupéfiante d’absurdité les propos présidentiels. Dimanche 8 octobre sur le plateau de BFMTV, il ânonnait ainsi que « c’est pas le problème de 180 kilomètres. (…) Si vous êtes relié par une autoroute ou une voie ferrée qui peut y aller... Je viens de Lyon, j’ai pas de problème pour venir chez vous [à Paris, ndlr]. » Comparer son train de vie ministre entre les deux plus grosses métropoles françaises à celui des ouvriers de GM&S dans un bassin d’emploi sinistré, il fallait quand même oser.

La meilleure analyse de la situation des GM&S, c’est l’un des salariés qui la fait le mieux au micro d’une chaîne de télévision :

« C’est une très bonne idée. J’ai 58 ans. Ma femme a subi deux licenciements économiques. Là, elle vient de retrouver un emploi. Je vais m’en aller travailler à 200 kilomètres de La Souterraine. Ma femme va rester ici. Elle ne va pas quitter son emploi. Elle a bientôt 56 ans, elle ne retrouvera rien d’autre si elle quitte son emploi. Les maisons en Creuse ne valent rien. Je vais vendre ma maison pour une bouchée de pain… Je ne vois pas son raisonnement. C’est complètement stupide ! Il ne connaît vraiment rien à la vie, il n’a vécu que de belles choses, il ne connaît pas la vraie vie. »

« Ils nous ont fait crever »

« Complètement stupide », voilà qui est bien résumé les analyses du président de la République. Ne nous contentons pas de commenter les commentaires. Car finalement, au-delà du mépris de classe, le plan social à GM&S est surtout une immense casse sociale. 157 nouveaux chômeurs dans un bassin d’emploi sinistré qui sont pour beaucoup déjà bien usés physiquement et psychiquement par leur travail.

Certains de ces salariés licenciés ont témoigné dans une vidéo tournée en soutien à leur lutte et diffusée par le Comité d’Entreprise de GM&S. Regardez la, voici un hommage à « ceux qui foutent le bordel » !





https://rebellyon.info/Hommage-a-ceux-q ... rdel-18254
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