Veille des outils de répression

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 02 Sep 2014, 00:36

Pourquoi vous ne saurez rien sur le fichier Sirex (ni sur d’autres)

L’existence de Sirex est connue mais ses finalités, qui touchent à la Défense française, restent secrètes : ce nouveau fichier peut légalement se passer de publicité.

... http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/28/p ... res-254450
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede Pïérô » 28 Sep 2014, 01:58

État de siège dans tout l’est du 18e arrondissement

Depuis plusieurs jours les opérations de police se succèdent dans toute la zone comprise entre boulevard de La Chapelle et boulevard Ney (La Chapelle, Barbès, Porte de Clignancourt).

... http://sanspapiersnifrontieres.noblogs. ... dissement/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 04 Oct 2014, 01:30

Nouvelle circulaire "armes intermédiaires"

La gendarmerie et la police nationales ont adopté le 2 septembre 2014 [circulaire 38725] de nouvelles règles d’utilisation communes pour les lanceurs de balle de défense (LBD), le pistolet à impulsion électrique (PIE, de marque Taser) et les grenades de désencerclement.

... http://27novembre2007.blogspot.fr/2014/ ... laire.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede spleenlancien » 10 Oct 2014, 10:01

Le ministre de l’Intérieur vient d’annoncer un plan d’équipement massif grâce aux expérimentations menées par la préfecture de police de Paris.

Paris-luttes.info a écrit:Les supporters du Créteil Lusitanos n’ont pas dû trop réagir. L’annonce de leur utilisation comme cobayes des drones policiers de la préfecture de police de Paris avait suscité peu d’intérêt. Mais le ministre de l’Intérieur Cazeneuve n’en a semble-t-il pas perdu une miette. Cette première expérimentation publique en France, il l’a suivie avec soin. A tel point qu’il a décidé cette semaine d’annoncer un plan d’équipement d’une ampleur jamais vue en terme de maintien de l’ordre.

Pour la bagatelle de 108 millions d’€, la police nationale et la gendarmerie française vont se doter des gadgets technologiques qui font rêver tous les poulets du monde entier. Des drones policiers, en particulier.

C’est à Saint-Astier, en Dordogne, le centre d’entraînement grandeur nature des forces répressives en France, que le ministre a posé sa déclaration. Levant ainsi le voile sur les robots qui doivent nous survoler demain :

Lors de ces exercices, un engin volant a survolé la zone des affrontements. Depuis plusieurs mois, le centre de Saint-Astier expérimente l’usage de drones dans le cadre du maintien de l’ordre public. Trois drones sont en test, ils peuvent voler jusqu’à 3 000 m et disposent de 30 minutes à 2 heures d’autonomie.

108 millions d’€, c’est une somme qui parle peu. A titre de comparaison, c’est proche du montant que l’Etat français a déboursé, entre 2007 et 2013, pour aider les communes françaises (hors Paris) à se doter de vidéosurveillance : 133 millions d’€.

Mais, en terme de matériel, l’Etat semble dépenser beaucoup plus pour mater que pour taper. C’est ainsi à peu près 21 fois le budget d’équipement de toute la maison poulaga en Taser. Et face aux dépenses en LBD et autres joujoux lanceurs de flashballs défigurantes, la somme est monstrueuse :

En 2010, l’État français a ainsi acquis cinq cents LBD 40, pour un montant d’un peu moins d’un million d’euros ; la même somme a été consacrée à l’acquisition de munitions pour les lanceurs de balle de défense. Des investissements en nette progression : un million d’euros, c’était peu ou prou le montant consacré à l’achat de 1 270 flash-balls de 2002 à 2005 – un budget alors étalé sur trois ans

Ce plan massif est sans précédent (à notre connaissance) parmi les polices du monde entier en terme de drones policiers, leur grand fantasme ces dernières années (sans parler des délires de Dubaï avec ses Google Glass et leur reconnaissance faciale, ou leur lecture sur les lèvres).

La défaite des flics à Notre-Dame-des-Landes ou le souvenir cuisant des émeutes de 2005 n’y sont peut-être pas pour rien. Mais avec cette annonce de Cazeneuve, les condés peuvent se rassurer. Dans le domaine de la répression, pas de souci : notre pays est à la pointe. La préfecture de police de Paris, son champion. Et les start-up parisiennes chères à Hidalgo, leur avant-garde.

Au moment des émeutes de Ferguson, les médias français ont dénoncé la militarisation des polices locales américaines. Pourtant, la flicaille française n’a pas à rougir. Et la presse nationale s’en lave les mains.

Depuis quelques années, le « maintien de l’ordre » français s’est en effet considérablement équipé comme le montre cet inventaire récent des armes anti-émeutes publié par Vice. Une preuve de l’imminence de la guerre civile clameront les plus optimistes. La réalité d’une répression toujours plus puissante s’alarmeront les autres.

Ces plans d’équipement ne peuvent se faire sans le silence complice de la population. Dans le cas de l’accoutumance aux drones, on a pu mesurer l’efficacité de la promotion des derniers gadgets technologiques. Cela, grâce à des utilisations "civiles" particulièrement encouragées et mises en valeur ces dernières années en France, dans la presse, l’agriculture ou la photographie. Une "filière" en réalité particulièrement soutenue par l’industrie militaire :

"Lorsque nous avons lancé notre prototype en 2008, il y avait des opportunité dans le génie civil, sur l’inspection de barrages, mais ça n’a jamais décollé", se rappelle Christian Brunel, fondateur d’Infotron, un fabricant de drones. Alors, quand l’opportunité de travailler avec la Direction générale de l’armement (DGA) s’est présentée, la start-up francilienne n’a pas hésité.

À la clé, un contrat de plusieurs millions d’euros pour développer un drone militaire. "Il a fallu embaucher, s’adapter aux normes, ce fut dur mais on y est arrivé", se souvient-il. Cinq ans plus tard, le bilan est positif : des contrats qui pérennisent la société, de nouveaux projets sont lancés avec la DGA et la PME vient d’être rachetée par un leader du marché de la sécurité militaire.

La frontière entre le civil et le répressif n’existe pas au sujet des drones comme le rappelait La Rotative, en mai. Un article s’énervait à l’annonce de la présence d’un robot au-dessus des têtes des festivaliers lors d’un événement "alternatif". Il citait pour l’occasion un haut gradé de l’armée française :

La présence de drones en France est importante pour poursuivre « l’acculturation […] des populations au fait dronique »

Pour preuve, le gentil photographe aérien qui pilotait le drone du festival Aucard était en réalité expert en essaim de drones. Ce dispositif "innovant" a été mis en place par l’armée française et testé grâce à des écoles d’ingénieurs. Tant qu’à faire, autant avoir une armée de robots gérée par une seule personne. Les flics ne comptent pas en effet en rester au stade du jouet téléguidé.

A nous de montrer qu’on n’est encore pas accoutumés à voir voler des robots au-dessus de nos têtes. Aussi « funs » soient-ils, les entreprises de sécurité ou la police en perçoivent immédiatement des applications répressives.

Aux Etats-Unis notamment, de nombreuses mobilisations ont lieu contre les drones. Militaires d’abord, suite aux atrocités commises en Afghanistan. Mais désormais, ce sont les drones policiers qui sont visés par des campagnes, comme à Seattle ou à Los Angeles.

En France, la lutte contre le « fait dronique » n’a que trop tardé, Cazeneuve en a profité. Les habitants de Paris et sa petite couronne seront apparemment les premiers à voir ces engins voler au-dessus de leur tête. Espérons qu’ils seront aussi les premiers à dégainer.



http://paris-luttes.info/des-sous-y-en- ... repression
spleenlancien
 
Messages: 272
Enregistré le: 07 Oct 2011, 22:17

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 13 Oct 2014, 07:20

Des sous, y’en a pour la répression : la France, championne des drones policiers

Le ministre de l’Intérieur vient d’annoncer un plan d’équipement massif grâce aux expérimentations menées par la préfecture de police de Paris.

... http://paris-luttes.info/des-sous-y-en- ... repression
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 27 Oct 2014, 13:15

Drones, réglementation pour invasion en bonne et due forme de l’espace public aérien
http://clap33.over-blog.com/article-dro ... 70428.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 02 Nov 2014, 13:20

De la continuité entre le maintien de l’ordre et la répression militaire

Nous avons déjà présenté deux modèles de maintien de l’ordre, le modèle allemand basé sur l’intimidation et la pression policière et le modèle français, basé sur la délégation d’une partie du travail de police aux organisateurs de manifestations et sur une répression à posteriori. Ces dernières années, ces modèles se sont durcis de plus en plus, avec l’introduction de nouvelles armes comme les grenades offensives dont l’utilisation par les gendarmes à provoqué la mort de Rémi Fraisse à la Zad du Testet le 25 octobre 2014, mais aussi de nouvelles méthodes, inspirées de la contre insurrection militaire…

http://www.tantquil.net/2014/10/30/de-l ... militaire/
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 14 Déc 2014, 12:46

Tenir la police en respect, par tous les moyens nécessaires

...une liste de fournisseurs des forces de l'ordre

Depuis la mort de Rémi Fraisse, tué par la police aux abords des grilles du chantier du barrage de Sivens, une vague traverse le pays. Elle n'a rien d'inédit. C'est un air connu, qui a déjà fait trembler les murs de nombreuses métropoles à travers le monde, de Villiers-le-Bel à Ferguson. Ce mouvement, de manifs en blocages, d'assemblées en occupations de place, entend résister à l'existence que la police nous impose. Il met à mal la capacité de l'Etat à répondre à tout ce qui lui échappe par la terreur – d'être arbitrairement tué, mutilé, enfermé.

Confirmant, comme l'a déclaré Cazeneuve que ce décès n'était « pas d'une bavure », mais bien le fonctionnement normal des forces de l'ordre, la police a continué à blesser au flashball, à la grenade, à la matraque. Ces dernières semaines, une répression intense a frappé ceux qui s'organisent pour la tenir en respect et établir un rapport de force en sa défaveur dans les quartiers, dans les luttes.

De nombreux rassemblements ont été interdits, les arrestations préventives ont été massives, systématiques : on ne compte plus les procès pour port d'opinel. En parallèle, une opération de storytelling, agitant l'imaginaire du casseur-extrémiste-black-blocs, visait à susciter la peur envers nous, et la division entre nous.

Malgré ce discours régurgité quotidiennement à travers les médias, malgré le déploiement considérable des forces de l'ordre, nous étions chaque fois plus nombreux et divers à tenir la rue, qu'on cherchait à nous interdire. Dans ce mouvement naissant, de nouvelles formes ont émergé : on a vu naître des Zad sur les places de certains centres-ville, on a vu des manifestant faire reculer la police en avançant les mains en l 'air, on a vu plusieurs gendarmeries cadenassées... En permettant à davantage de personnes de s'organiser et d'agir en commun, elles ont fait reculer un eu plus le besoin de police.

Ce besoin de police, incarné aussi bien par l'extrême-droite que par Manuel Valls, a été battu en brèche en certain lieux. Des territoires où les habitants gagnent de haute lutte une existence politique, reprennent leur destin en main, rendant ainsi la police inutile, se sont multipliés. Ils défont l'éternelle menace selon laquelle sans pouvoir, viendrait le chaos. Ils sont une des lignes de force pour prolonger ce qui a été vécu dans la rue le mois dernier.

La seconde perspective consistera à perturber ou paralyser la logistique qui fait fonctionner la machine policière.

Le 3 décembre dernier à Pont-de-Buis, à l'appel du Comité 29 contre la répression a eu lieu un blocage de l'usine Nobelsport (fabricant de flashball). Ambiance joyeuse de piquet de grève, grilles arrachées, barbecue et assemblée. A Paris le lendemain, les locaux de l'entreprise Alsetex (fabricant de grenades offensives et lacrymogènes) étaient redécorés du portrait de tout ceux que l'entreprise avait contribué à blesser ou tuer.

Ces actions témoignent d'une conscience nouvelle dans le mouvement : que le pouvoir ne s'incarne pas seulement dans le corps des agents de l'ordre, mais qu'il se déploie à travers un dense maillage d'infrastructures : usines de munitions, centres de recrutement, fournisseurs, etc. Ce sont ces infrastructures que nous entendons mettre en lumière, par cette liste.

Nous faisons un double pari en la publiant. Tout d'abord, qu'elle inspirera des gestes originaux, permettant à tous et à toutes d'agir avec ses moyens et ses amitiés, hors des cadres délimités. Mais aussi qu'en ce propageant, ces actions tendent à pousser la police sur la défensive, plutôt qu'à quadriller les territoires, écraser les luttes.

Nous faisons ce pari stratégique car nous nous trouvons à un tournant. Soit, les manifs de ces dernières semaines s'éteignent peu à peu, soit quelque chose d'autre advient. Se laisser écraser dans le silence, la peur, et la résignation, signifie laisser pour longtemps toute marge de manoeuvre à l'Etat, et ouvre le champ à tous ceux qui le souhaitent plus écrasant et réactionnaire encore.

Jack Attalist & le Zad Think Tank

Liste de fournisseurs des forces de l 'ordre [PDF] : https://zad.nadir.org/spip.php?article2820

https://zad.nadir.org/spip.php?article2820
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 25 Mar 2015, 15:34

Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN)

Présentant le projet de loi relatif au renseignement adopté en conseil des ministres ce 19 mars 2015, le Premier ministre a fièrement assuré qu'il contenait « des moyens d’action légaux mais pas de moyens d’exception ni de surveillance généralisée des citoyens » !

Communiqué commun de l'Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) 1

Certes, ce projet légalise des procédés d'investigation jusqu'à présent occultes. Mais pour le reste, les assurances données quant au respect des libertés relèvent d'une rhétorique incantatoire et fallacieuse. Et, prétendant que ce projet de loi fait l'objet d'un large consensus, le Gouvernement soumet l'examen du projet à la procédure accélérée, confisquant ainsi le débat parlementaire.

« Pas de moyens d'exception » : sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l'espace public suivant la technique du chalutier (en jetant son filet au large, pour faire le tri ensuite) : voilà donc des dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d'exception » : faudrait-il donc admettre qu'ils relèveront dorénavant du quotidien le plus banal ?

« Pas de surveillance généralisée des citoyens » : au prétexte de la lutte légitime contre le terrorisme, le projet déborde largement hors de ce cadre. Il prévoit que les pouvoirs spéciaux de renseignement pourront être mis en œuvre pour assurer, notamment, « la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont les mouvements de contestation sociale qui pourront faire l'objet de cette surveillance accrue. L'ensemble des citoyens constituera ainsi la cible potentielle du contrôle, à rebours de ce qui est affirmé.

Plus grave, tout le dispositif est placé entre les mains de l'exécutif évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles qu'il est constitutionnellement chargé de protéger.

La vérification du respect des critères, particulièrement flous, de mise en œuvre de ces pouvoirs d'investigation exorbitants, est confiée à une commission qui fonctionne selon une logique inversée : pour les autoriser, un seul membre de la commission suffit, sauf en cas d'urgence, où l'on s'en passe. Mais pour recommander d'y renoncer, la majorité absolue des membres de la commission doit se prononcer, l'exécutif demeurant en ce cas libre d'autoriser la mesure. Et si la commission ne dit mot, elle consent. L'atteinte à la liberté devient ainsi la règle, la protection l'exception.

Ce n'est qu'a posteriori, et seulement si le filtre de la commission est passé, que des recours juridictionnels pourront être formés, exclusivement devant le Conseil d'État. Et, secret défense oblige, ils seront instruits sans respect du contradictoire. Ils resteront quoiqu'il en soit illusoires, puisque, par définition, le plaignant doit être dans l'ignorance des mesures de surveillance qui peuvent le concerner.

Enfin, vice majeur du dispositif, aucune limite n'est fixée pour déterminer à quel moment et selon quels critères le régime du renseignement relevant d'une police administrative d'exception doit laisser place à une enquête judiciaire de droit commun, avec les garanties qu'elle comporte pour ceux qui en font l'objet. Le juge judiciaire pourrait donc continuer ainsi de rester à l'écart d'investigations portant sur des délits ou des crimes dont l'élucidation relève pourtant de sa mission.

Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable. Seul un véritable contrôle a priori de techniques de renseignement proportionnées et visant un objectif strictement défini relevant de la sécurité nationale, restera respectueux des droits fondamentaux.

Nous appelons les citoyens et les parlementaires à se mobiliser pour amener ce projet vers sa seule finalité légitime : mettre les dispositifs d'encadrement de la surveillance et du renseignement en adéquation avec les exigences de l'état de droit.


1. L'Observatoire des Libertés et du Numérique regroupe le Cecil, Creis-Terminal, la Ligue des droits de l'Homme, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des Avocats de France et La Quadrature du Net.

https://www.laquadrature.net/fr/loi-ren ... surveilles
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 30 Mar 2015, 02:16

Renseignement : Un projet de loi « dangereux pour l’État de droit »

Présenté en Conseil des ministres la semaine dernière, le projet de loi sur le renseignement a provoqué une levée de boucliers des associations de défense des droits et des libertés. Pour elles, ce projet revient à autoriser une intrusion massive dans la vie privée des citoyens, sans garde-fou des libertés individuelles.

Le texte élargit en effet considérablement le champ d’action des services de renseignement, et multiplie leurs moyens techniques. Ou tout du moins les légalise. Car la plupart de ces pratiques ici écrites noir sur blanc sont déjà utilisées par les services, en dehors de tout cadre judiciaire. Mais elles n’étaient jusqu’ici pas clairement autorisées par la loi. Dans l’exposé des motifs, les rédacteurs du projet ne s’en cachent pas. Il s’agit d’« offrir un cadre légal général aux activités des services de renseignement » et à leurs agents, lesquels demeurent, pour le moment « exposés à des risques pénaux injustifiés ».

... http://www.politis.fr/Renseignement-Un- ... 30589.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 04 Avr 2015, 14:33

Renseignement : Cazeneuve défend les écoutes de mouvements sociaux

Les masques tombent. Alors que des députes PS entendaient passer un amendement au projet de loi sur le renseignement visant à supprimer le motif de "prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique", l’exécutif, qui a rarement aussi bien porté son nom, persiste.

Pour une fois, le gouvernement ne s’est pas caché derrière la menace terroriste pour justifier des écoutes et interceptions très intrusives qui pourraient viser les mouvements sociaux. Mais il a invoqué les groupuscules identitaires d’extrême droite, autre forme de point Godwin de l’argumentaire politique.
C’était pourtant un député de la majorité qui réclamait, sous forme d’un amendement, la suppression du motif de "prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique". Point qui inquiétait fortement les militants syndicaux, politiques comme associatifs.

... http://www.humanite.fr/renseignement-ca ... aux-570254
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 05 Avr 2015, 03:30

La cyberpolice travaille
Renseignement : la commission des lois a encore durci le texte

Mouvements sociaux sous surveillance, espionnage économique, collecte massive de données … lors de son passage en commission des lois, le texte du gouvernement renforçant les pouvoirs des services de renseignement a été considérablement musclé par les députés, et ce malgré les multiples alertes des associations et organisations professionnelles.

Lors de sa présentation en conseil des ministres, le jeudi 19 mars, le projet de loi renseignement avait suscité une levée de boucliers sans précédent. Les associations de défense des libertés, mais également de magistrats et de policiers, les professionnels du Net, le Conseil national du numérique et même le président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) avaient pointé les nombreuses menaces que ce texte fait peser sur les libertés individuelles.

Lors de son examen par la commission des lois de l’Assemblée nationale, chargée d’amender le texte avant son vote par les députés, le nouveau dispositif de surveillance voulu par le gouvernement, loin d’être adouci, a encore été renforcé. Sous la houlette du très actif député PS Jean-Jacques Urvoas, rapporteur et véritable maître d’œuvre du projet, les parlementaires ont adopté une série d’amendements élargissant fortement les nouveaux pouvoirs accordés aux services de renseignement.

Préparée de longue date, mais présentée en urgence après les attaques de Paris du 7 janvier dernier, la loi renseignement est censée prolonger et compléter la loi de programmation militaire (LPM) de décembre 2013, qui accroissait déjà considérablement les moyens des services spéciaux. La philosophie de ces deux textes est identique : « légaliser » des pratiques déjà existantes au sein des services, en échange d’un encadrement de celles-ci, et leurs offrir de nouveaux outils leur permettant de mieux surveiller Internet, présenté comme le lieu de recrutement et d’organisation des terroristes.

Avant sa présentation en conseil des ministres, le projet de loi renseignement avait été transmis au conseil d’État qui avait demandé une série de modifications. À l’occasion du passage du texte par la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas a déposé pas moins de 161 amendements, quasiment tous adoptés, visant pour une bonne part, selon ses propres termes, à passer outre l’avis du conseil d’État et à rétablir son texte dans sa version antérieure.

Une grande partie de ces amendements visent l’article premier du projet de loi, modifiant « les principes et les finalités de la politique de renseignement », un article central car fixant le cadre du renseignement, à savoir qui a le droit de recourir aux nouveaux « outils » offerts aux espions et dans quels cas.

La liste des « intérêts publics » pouvant justifier « le recueil de renseignements » sera fixée par l’article L. 811-3. Jusqu’à présent, ceux-ci étaient au nombre de cinq, établis par l’article L241-2 du code de la sécurité intérieure : « la sécurité nationale, la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, ou la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées et de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous en application de l’article L. 212-1 ». La version initiale du texte transformait le « potentiel scientifique et économique » en « intérêts économiques et essentiels de la France », mais surtout ajoutait deux nouvelles finalités : « les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux de la France » et surtout « la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ».

Cette dernière formulation laisse craindre l’utilisation de ce dernier alinéa pour placer sous surveillance certains mouvement sociaux ou groupes jugés trop radicaux ou encore de catégories entières de la population, par exemple dans les banlieues. Le ministère de l’intérieur n’écarte d’ailleurs même pas ces hypothèses, évoquant les situations d’émeutes urbaines. Lors de son audition par la commission des lois, mardi dernier, le ministre lui-même, Bernard Cazeneuve a confirmé que le texte viserait les « mouvances identitaires ». « Que les choses soient claires, ces mouvements, en raison des actions qu’ils déclenchent, peuvent se trouver à l’origine de violences portant atteinte aux fondamentaux de la République », a-t-il déclaré. « Lorsque ces mouvances se proposent d’aller à la sortie des lieux de culte pour procéder à des agressions, devons-nous prévenir ces actes ou les laisser se déployer ? », a ajouté Bernard Cazeneuve, une déclaration pouvant faire penser aux violences ayant éclaté près de la synagogue de la rue de la Roquette, en marge d’une manifestation de soutien à Gaza à Paris au mois de juillet dernier.

Un des amendements de Jean-Jacques Urvoas vise l’alinéa d’introduction de l’article L. 811-3. Celui-ci stipulait, dans la version initiale, que les renseignements collectés doivent être « relatifs aux intérêts publics suivants : », avant d’énumérer les sept « finalités » précitées. L’amendement du député modifie cette phrase afin que le recueil concerne désormais les informations relatives « à la défense et à la promotion des intérêts publics suivants ». L’introduction de ces quelques mots change en fait totalement la philosophie du renseignement en ouvrant la voie, par le terme « promotion », à un renseignement « offensif ». Dans l’exposé de son amendement, Jean-Jacques Urvoas fait d’ailleurs directement référence à l’espionnage, pourtant unanimement dénoncé, pratiqué par des pays tels que les États-Unis sur leurs concurrents dans le cadre de l’espionnage économique. « Il paraît indispensable d’assurer une démarche de collecte de renseignements au profit de certains secteurs vitaux pour notre pays, notamment dans le domaine économique, à l’instar de ce que pratiquent tous les services de renseignement de nos partenaires (souvent à notre détriment) », explique-t-il.

Une autre très légère modification, aux implications non négligeables, a été apportée par un autre amendement du rapporteur au même article L. 811-3, à l’alinéa citant, comme finalité du renseignement, « les intérêts essentiels de la politique étrangère ». Le mot « essentiel » a été remplacé par « majeur ». Cette substitution, loin d’être anodine d’un point de vue juridique, était demandée par le ministère de la défense, notamment pour ses opérations « extérieures ». La notion d’« essentiel », explique Jean-Jacques Urvoas dans l’exposé de son amendement, paraissait « trop restrictive et n’offrant un cadre suffisant à l’action de nos services extérieurs (notamment la Direction générale de la sécurité extérieure qui constitue un outil déterminant dans la conduite de la politique extérieure de la France) ».

De même, toujours concernant le renseignement économique, Jean-Jacques Urvoas a fait introduire la protection des intérêts « majeurs » « économiques », « scientifiques », mais également désormais « industriels » de la France.

Un dispositif de contrôle contournable en cas « d’urgence »

Plusieurs amendements, déposés par des opposants ou des partisans du texte, ont par la suite encore modifié cette liste des finalités du renseignement. Après le remplacement par « la prévention de la prolifération des armes de destruction massive » du cas critiqué de « prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique », ce dernier a été finalement réintroduit, sous une forme légèrement atténuée. Ces violences doivent désormais menacer « la forme républicaine des institutions » ou « la sécurité nationale ». Dans le texte sur lequel les députés auront à se prononcer, la liste de l’article L. 811-3 sera ainsi la suivante :

1- L’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la défense nationale

2- Les intérêts majeurs de la politique étrangère et la prévention de toute forme d’ingérence étrangère

3- Les intérêts économiques, industriels et scientifiques essentiels de la France

4- La prévention du terrorisme

5- La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale, de la reconstitution ou d’actions tendant au maintien de groupements dissous en application de l’article L. 212-1

6- La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées

7- La prévention de la prolifération des armes de destruction massive

Un autre amendement modifie le régime dérogatoire « d’urgence » introduit par le texte. Le projet de loi permet aux services de renseignement de recourir, en plus des interceptions de communications classiques, à toute une série de gadgets jusqu’à présent utilisés en dehors de tout cadre légal. Il s’agit par exemple des balises de géolocalisation, des dispositifs de sonorisation de lieux privés, les IMSI Catcher, des appareils permettant d’aspirer toutes les données de téléphones ou d’ordinateurs situés à proximité ou encore le « recueil immédiat, sur les réseaux des opérateurs », des données de connexion d’internautes. En contrepartie à cette « légalisation », le texte prévoit une série de garde-fous et de contrôles, et notamment la création d’une nouvelle autorité administrative indépendante, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), qui remplacera à terme l’actuelle Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). L’article 821-1 prévoit en outre que « la mise en œuvre sur le territoire national des techniques de recueil du renseignement » est soumise « à autorisation préalable du premier ministre », « après avis » de la CNCTR.

Mais le texte prévoit également un moyen de contourner ce dispositif de contrôle « en cas d’urgence », en distinguant deux cas. L’article 821-5, sur les procédures d’autorisation, stipulait à l’origine que, « en cas d’urgence absolue », « le premier ministre peut autoriser le service à mettre en œuvre la technique concernée sans avis préalable de la commission ». Dans ce cas, « il en informe immédiatement et par tout moyen » la CNCTR. L’article L. 851-6, traitant plus particulièrement des dispositifs de « localisation en temps réel d’une personne, d’un véhicule ou d’un objet », évoquait de son côté une « urgence liée à une menace imminente ou à un risque très élevé de ne pas pouvoir effectuer l’opération ultérieurement » et permettait d’effectuer la surveillance sans aucune autorisation, à la condition d’en informer « sans délai » le premier ministre et la CNCTR.

Au prétexte « d’instituer un régime unique et plus efficient encadrant la mise en œuvre d’une technique de renseignement en cas d’urgence », un amendement de Jean-Jacques Urvoas copie, en partie, le dispositif prévu pour les géolocalisations afin de l’appliquer à l’ensemble des techniques de renseignement. Le terme « urgence absolue » a ainsi été transformé en « urgence liée à une menace imminente ou à un risque élevé de ne pouvoir effectuer l’opération ultérieurement ». De plus, désormais, ce n’est plus le premier ministre qui délivre l’autorisation, mais directement le service concerné. Celui-ci a l’obligation d’informer « sans délai » son ministre de tutelle, le premier ministre ainsi que la CNCTR. Seule limite, le texte prévoit que « le présent article n’est pas applicable lorsque l’introduction (…) concerne un lieu privé d’habitation ou que la mise en œuvre d’une technique de renseignement porte » sur un journaliste ou un avocat.

Les quelques amendements tentant d’adoucir le projet de loi ont, eux, été majoritairement écartés. Ainsi, la commission des lois a rejeté un amendement demandant que soit obligatoirement réunie la CNCTR « lorsque la demande concerne les avocats, les journalistes et les parlementaires ». Malgré les demandes de plusieurs ONG et associations, aucune profession ne fait pour l’instant l’objet d’une quelconque protection particulière, hormis dans le cadre de la procédure « d’urgence ».

Parmi les modifications retenues, on peut toutefois souligner le droit à un « accès permanent » aux données collectées par les services accordé à la CNCTR. Le texte initial ne prévoyait qu’un « droit d’accès », un recul par rapport à la situation actuelle qu’avait dénoncé le président de la CNCIS Jean-Marie Delarue. Celui-ci s’inquiétait en effet du fait que les informations soient gérées par chacun des services, obligeant les agents de la CNCTR à demander à chacun d’entre eux l’autorisation avant de pouvoir consulter directement les fichiers.

Un autre amendement déposé par le socialiste Pascal Popelin propose lui que « la politique publique de renseignement » « relève de la compétence exclusive de l’État ». Derrière cet amendement se dissimule en fait l’un des autres enjeux de ce texte : à qui seront confiées les opérations de surveillance, notamment sur Internet.

Le projet offre en effet de nouveaux pouvoirs particulièrement importants pour collecter, potentiellement en masse, les données de connexion, ou métadonnées, de suspects. Outre le « recueil immédiat, sur les réseaux des opérateurs », il prévoit la possibilité d’installer, directement chez les opérateurs ou fournisseurs de services, des algorithmes prédictifs censés être capables d’analyser une masse de données pour « prévoir » des passages à l’acte terroristes. Or beaucoup craignent que cette tâche ne soit sous-traitée à des entreprises privées employant des technologies particulièrement intrusives, comme par exemple le « deep packet inspection », une technologie proposée par exemple par la société française Qosmos.

Ces craintes sont loin d’être sans fondement. Comme l’ont déjà rapporté plusieurs journaux, dont Mediapart, une société comme Qomos est déjà liée au gouvernement par plusieurs contrats classés « secret défense » et dont l’objet est, à ce jour, inconnu. De plus, lors d’auditions préparatoires de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas avait invité des représentants de Blue Coat, une société américaine spécialisée dans la surveillance du Net grâce au DPI très défavorablement connue des associations de défense des droits de l’homme, notamment pour avoir vendu ses services aux régimes birman et syrien. L’audition de Blue Coat a finalement été annulée à la dernière minute, et sans explication.

Le risque « d’une collecte massive et d’un traitement généralisé des données »

Cette troisième loi sécuritaire du mandat de François Hollande, après la LPM de 2013 et la loi antiterroriste votée à la fin de l’année dernière, a déclenché tout comme les précédentes une vague de critiques émanant d’organisations de défense des droits de l’homme, comme Reporters sans frontières, La Quadrature du Net, Amnesty International, Ligue des droits de l’homme, mais également d’organisations professionnelles comme le Syndicat de la magistrature, l’Union syndicale des magistrats, le Syndicat des avocats de France ou encore la CGT-Police. Elle a également essuyé les critiques d’organismes officiels comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), le Conseil national du numérique (Cnnum), du président de la CNCIS Jean-Marie Delarue ainsi que du défenseur des droits, Jacques Toubon.

Au niveau politique, jusqu’à présent, seul le groupe EELV a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 2 avril, qu’il s’opposerait à « une loi dangereuse pour la démocratie et la citoyenneté ». « En amputant nos concitoyens de plusieurs droits fondamentaux, on offre aux terroristes ce que les armes n’ont pu obtenir : ces nouveaux pouvoirs de surveillance et donc de suspicion généralisée touchent aux valeurs et aux droits fondamentaux qui font qu’une démocratie peut se revendiquer comme telle », écrivent les élus écologistes. « EELV encourage les députés et sénateurs français à rejeter ce blanc-seing qu’ils s’apprêtent à offrir à l’État au prétexte de répondre. »

La commission de réflexion et de propositions sur le droit et les libertés à l’âge du numérique, composée de députés et de personnalités (dont Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart), a de son côté publié une série de recommandations. « La légalisation de pratiques de surveillance jusqu’alors peu encadrées ne doit pas être l’occasion d’étendre à l’excès le périmètre de cette surveillance », affirme la commission. Celle-ci demande notamment à ce que « la protection des données à caractère personnel » collectées sur les citoyens soit reconnue comme « un droit fondamental à part entière », protégé comme le sont les correspondances et les domiciles privés.

La commission s’inquiète également de la mise en place des algorithmes prédictifs ouvrant « la possibilité, à des fins de prévention du terrorisme, d’une collecte massive et d’un traitement généralisé des données ». Elle se dit ainsi « fortement préoccupée par l’usage préventif de sondes et algorithmes paramétrés pour recueillir largement et de façon automatisée des données anonymes afin de détecter une menace anonyme ».

Leur presse (Jérôme Hourdeaux, Mediapart, 3 avril 2015)

http://juralib.noblogs.org/2015/04/04/r ... -le-texte/
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: Veille des outils de répression

Messagede Pïérô » 07 Avr 2015, 17:38

Loi sur le renseignement : quand le gouvernement veut se passer des juges

La mise en place d'écoutes ne passera plus par la case judiciaire, laissant craindre des dérives. Explications.

... http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/ ... juges.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Veille des outils de répression

Messagede Pïérô » 24 Mai 2015, 11:31

Des députés veulent limiter la liberté de manifester


Après Sivens : la liberté de manifester limitée ?

Des députés PS, UMP et UDI suggèrent de limiter la liberté de manifester, dans un rapport qui sera remis le 28 mai au président de l’Assemblée nationale.

Pour « mieux conjuguer ordre et liberté », rognons sur la liberté de manifester. La commission d’enquête parlementaire ouverte après la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens (Tarn), n’a rien trouvé de mieux que de suggérer de limiter un droit fondamental.
Cette commission, qui a présenté ce jeudi 21 mai 23 propositions, envisage en effet de créer une interdiction administrative de manifester aux personnes susceptibles d’être violentes. Une idée déjà évoquée, ou plutôt suggérée, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve en février 2014, lors de son audition.

... http://www.politis.fr/Apres-Sivens-la-l ... 31245.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Veille des outils de répression

Messagede bipbip » 26 Mai 2015, 02:11

Les armes dites "non-létales" dans le monde
Dossier 3 parties : https://reimsmediaslibres.info/Les-arme ... e-165.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

PrécédenteSuivante

Retourner vers France

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 9 invités