#BURE Utilisation massive de tous les types de grenades -> Manif contre #CIGEO du 16 août. Plusieurs manifestants ont été gravement blessés.
https://twitter.com/TaranisNews/status/ ... 0463145984
La manifestation au départ du Lycée Bergson, après avoir parcouru un peu plus de la moitié du parcours imposé par la préfecture, arrivait place du Colonel Fabien lorsque la majorité du cortège partait en heureuse sauvage se détachant des camarades et de fait du parcours imposé.
Cortège rapide et sautillant - crépitant même, si on l’indexe au rythme des explosions de ce feu d’artifice lancé une fois la sauvage engagée signifiant au ciel des désirs de révolution genre 14 juillet Boum, Paf, Krouf, Paf-Paf - quand justement cette nuit tombée d’hiver humide, par les belles lumières sises sur les bords de tous les véhicules embouteillés empêchaient les compagnies de CRS en nombre - au moins quatre compagnies,- de poursuivre ou même d’approcher les grappes déters des camarades partis manifester contre les violences d’État, capital et de police mêlée.
Mais curieusement les escouades de flics pourtant bien handicapées par la lourdeur, la non-fluidité de leurs « forces » se montraient particulièrement bien renseignées sur le parcours maintenant que nous leur imposions - élégant retour de bâton, même si improvisé.
Du Quai de Valmy jusqu’à ce que l’on décide d’une dispersion à Ménilmontant, les flics étaient là, vraiment en nombre - une vingtaine de cars de CRS, mais toutefois distants et statiques, il n’y eu aucune arrestation.
Encore un étrange scénario, si ce n’est qu’à la lecture du fameux rapport du Défenseur de Droits on y apprend que les CRS et autres EGM doivent essayer de garder le plus possible leurs distances d’avec les manifestants.
Ce que le rapport omet de citer c’est l’emploi de drone(s).
Il y eut au moins un drone survolant toute la manif de manière fort discrète, furtive. Il ne fut repéré justement qu’au moment du lancé des feux d’artifices, envoyant les regards bien en l’air.
Où l’esprit du 14 juillet explosant en plein janvier a du bon. Il faudra s’en souvenir !
P.-S.
Ce n’est pas nouveau, on se rappelle du drone le 28 avril 2016 planant au-dessus de la grosse manif, mais depuis on en avait pas revu - pas ici. Et pas sur des départs en sauvages. Il est probable qu’un drone fut aussi employé lors de la manif sauvage elle aussi, partie de Rambuteau jusqu’à la rue de Rivoli le 17 janvier dernier : Fête de la libération de la zad
Qu’un beau feu d’artifice puisse descendre un drone cela pourrait être une prochaine expérimentation à prévoir.
Ce jeudi 8 février après-midi, à Nantes, des étudiants et lycéens au nombre d'environ 600 ont entrepris une nouvelle manifestation contre la réforme des modalités d'accès à l'université. Alors qu'ils défilaient pacifiquement sans constituer la moindre menace pour quiconque, ils ont dû faire face, au niveau de la Faculté des sciences, à un important dispositif policier. Et, comme en témoigne la photographie jointe, certains des CRS en présence étaient équipés de fusils d'assaut.
Rappelons que la dotation en fusils d'assaut des forces de police chargées de l'ordre intérieur a été initiée en 2016 au seul motif "qu'elles pouvaient être amenées à intervenir en premier sur une scène d’attentat, avant l’arrivée des forces d’élite spécialisées". Ce qui ne justifie donc en rien la présence de telles armes dans un dispositif voué à assurer la sécurité publique aux abord d'une manifestation d'étudiants et de lycéens.
Après les deux précédentes manifestations des 1er et 6 février repoussées par des effectifs policiers dont le volume disproportionné a d'ailleurs été souligné par la presse locale, c'est un nouveau pas particulièrement inquiétant qui a été franchi.
Au nom du principe selon lequel "Qui ne dit mot consent", nous, enseignants-chercheurs, enseignants, doctorants, personnels de l'Université de Nantes, nous élevons pour condamner fermement la présence d'armes de guerre lors des manifestations de nos usagers étudiants. Nous appelons notre Président, M. Olivier Laboux, à prendre une position publique à ce sujet et à saisir Mme la Préfète des conditions actuelles du maintien de l'ordre autour de nos campus.
Au motif que manifester est un droit constitutionnel et qu'opposer des armes de guerre à une contestation étudiante nous paraît former une atteinte grave et lourde de conséquences au pacte citoyen, nous appelons également l'ensemble des personnels de l'Université de Nantes à se joindre à un débrayage de protestation sur les lieux de travail le mercredi 14 février, de 8 h à 10 h.
Suite aux affrontements du 1er mai à Paris, il est à nouveau question de l’utilisation prochaine, par la police et la gendarmerie françaises, de produits de marquage codés (PMC) pour identifier les « fauteurs de trouble ». Ces marqueurs chimiques incolores et inodores peuvent être mêlés à des gaz lacrymogènes ou à l’eau des autopompes et être pulvérisés, sans que les cibles ne s’en aperçoivent, sur les habits et sur la peau. Il n’y a plus qu’à faire passer les individus soupçonnés sous une lampe à ultraviolet qui fait apparaître les traces éventuelles de PMC qu’ils portent sur eux. Les PMC demeurent détectables jusqu’à quatre semaines après leur projection sur la peau, et même plusieurs mois après sur les vêtements, en dépit des lavages. Ils disposent d’un codage propre à chaque marqueur.
A l’origine conçus pour lutter contre la contrefaçon, les PMC sont de plus en plus fréquemment utilisés dans le domaine de la sécurité. Plusieurs centre commerciaux en ont déjà un usage régulier, notamment pour identifier des braqueurs. Certains musées les vaporisent sur des œuvres : le voleur, sans même s’en apercevoir, s’imprègne ainsi de la substance, unique et tracée, et peut donc être confondu aisément
Lire le rapport scientifique sur les PMC de février 2017 de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale
http://rennes-info.org/IMG/pdf/les_prod ... _codes.pdf
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