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Re: Violence policière à Aulnay

MessagePosté: 02 Mar 2017, 14:17
de Pïérô
Mobilisation contre les violences policières : 22 personnes interpellées à Paris et en banlieue
Quinze établissements scolaires ont été perturbés mardi, dont onze à Paris.
Vingt-deux personnes ont été interpellées mardi 28 février à Paris et en banlieue, notamment pour jets de projectiles et dégradations, lors d’une nouvelle journée de mobilisation des lycéens contre les violences policières, selon des sources policières.
... http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... 75361.html

Hauts-de-Seine: Seize adolescents en garde à vue après des incidents dans des lycées
JUSTICE Au total, sur Paris et les trois départements de la petite couronne, 31 personnes ont été interpellées…
... http://www.20minutes.fr/societe/2021675 ... or=RSS-176

Radio : Blocus pour Théo : Reportage devant les lycées bloqués contre les violences policières 23-02-2017
Reportage réalisé par des lycéens lors de la journée de Blocage de lycées à Paris le 23 février 2017 contre les violences policières et en solidarité avec Théodore Luaka.
Une trentaine de lycées ont bloqué dans toute l’Île de France( à Paris , aux Lilas, à Gennevilliers, aux Ulis…) avant de converger vers la Place de la Nation
– Reportage devant le lycée Sophie Germain bloqué
– Reportage à la Manifestation Lycéenne de 11h à Nation
Emission à écouter : http://www.aufondpresduradiateur.fr/?p=4277

Communiqué des lycéens et étudiants de Jules Ferry
Le Blocus contre les violences d’État fait face à la violence policière, et aux mensonges des médias

Communiqué des lycéens et étudiants de Jules Ferry (Paris 9e) présents ce matin pour bloquer et lutter contre les violences d’État

Ce matin a été prévu un blocus à Jules Ferry, contre les violences d’État. A 7h, une petite trentaine de lycéens et étudiants de classe préparatoire se sont donné rendez-vous aux abords du lycée. A 7h30, nous avons décidé de commencer à bloquer. La situation était calme. Quelques poubelles bloquaient l’entrée, une banderole a été déployée avec marqué « Sans justice, pas de paix », et la proviseure était d’accord avec un blocus « calme et revendicatif », tant qu’une entrée est laissée aux élèves de khâgne, qui sont en concours blanc.

Mais très vite, des agents de la BAC agressent des élèves. Ils enlèvent des poubelles et frappent les élèves qui s’approchent trop près de l’entrée principale du lycée. 8 agents de la BAC (brigade anti criminalité) qui n’avaient pas de brassard, et une petite dizaine de policiers en uniforme se positionnent en face du lycée. Mais lorsque qu’une quinzaine de lycéens arrivent avec quelques barrières pour rendre le blocus visible par tous, la BAC les frappe en poussant les barrières sur les lycéens, et ainsi en les cognant contre le mur. La BAC chasse ceux qui s’approchent trop proche d’eux, un agent crie à un élève « viens pas ou je te la mets ».

Parmi les lycéens ainsi violentés, alors que le blocus n’était en aucun cas violent, l’un d’eux lance un débris de verre en direction de la BAC, mais rate sa cible et son projectile touche le haut du crâne de la proviseure, qui saigne. La blessure est infime, celle-ci est prise en charge par les pompiers.

Mais pour les agents du pouvoir, c’est une victoire : la faute sera rejetée à des « casseurs », à des « déscolarisés » selon les mots du CPE, moyen pour lui de ne pas trop entacher la réputation de l’établissement. Les médias ne retiendront que ce jet de projectile, et pas les violences des policiers (coups au thorax, coups de pied, insultes).

Nous, lycéens et étudiants, avons été choqués par la violence policière, et nous déplorons la légère blessure de la proviseure Mme Fourno, en espérant qu’elle s’en remette très vite.

Nous, lycéens et étudiants, condamnons la pression de la BAC aux abords du lycée, la police en civile étant présente devant l’établissement depuis vendredi dernier.

Nous lycéens et étudiants, pensons que nous devons continuer de lutter contre les violences d’Etat, contre les intimidations des administrations et des policiers. La BAC ment, la BAC frappe, la BAC fait peur aux jeunes lycéens qui se rendent chaque jour en cours pour étudier.

Justice pour Théo, justice pour Adama, justice pour tout-e-s les autres !

https://paris-luttes.info/communique-de ... ns-et-7648


Blocus lycéen contre les violences d'État ce jeudi 2 mars

Les #BlocusPourThéo et contre les violences d'Etat continuent jeudi 2 mars !

Parce-que Théo et Adama ne sont ni les premiers ni les derniers.

Parce-que tous les ans la police tue plus de 10 personnes en moyenne.

Parce-que la police pratique de manière régulière l'humiliation par les attouchements et des fois le viol lors des contrôles.

Parce-que toute l'institution policière et la machine étatique joignent leur force pour couvrir les leurs.

Parce-qu'il est grand temps d'avoir une riposte d'ampleur et de s'organiser.

Parce-que la jeunesse est la première concernée face aux violences policières et principalement la jeunesse issue des quartiers populaires et de l'immigration post coloniale.

Réclamons.
- Dissolution de la bac.
- Justice pour les familles des victimes de la police.
- Arrêt des contrôles aux faciès - racistes.
- Retrait du flash-ball.
- Fin de l'état d'urgence.

Justice pour Amadou Koumé mort le 6 mars, il y a bientôt 2 ans, dans un commissariat du 10ème arrondissement, ainsi qu'avec la famille Bentounsi qui a réussi à emmener une nouvelle fois en procès les policiers qui ont tué Amine en lui tirant dans le dos. Le procès commencera lundi, suivez la page du Collectif urgence notre police assassine.

Bloquons nos établissements pour libérer du temps et nous mobiliser


https://www.facebook.com/events/175577682943471/

Re: Violence policière à Aulnay

MessagePosté: 03 Mar 2017, 17:43
de bipbip
Tribune
Bobigny et l’école : qui sont les «casseurs» ?
Dans une tribune, parents, jeunes et professionnels de l’éducation appellent à un rassemblement devant le tribunal de grande instance pour protester contre le manque de moyens des établissements scolaires de la ville et dénoncer le bilan des gouvernements successifs.
... http://www.liberation.fr/debats/2017/02 ... rs_1551450


SAUVAGE pour Théo & Adama
Paroles des lycéens sur le mouvement en cours contre les violences policières. Paris, le 28 février 2017 : manifestation sauvage près de l'annexe du Ministère de l'Intérieur.




Nouveaux blocus lycéens en région parisienne et rassemblement à Nation
Ce jeudi 2 mars de nouveaux blocages ont eu lieu dans différents lycées contre les violences policières et en solidarité avec Théo.
Place de la Nation une manifestation lycéenne a été empêchée par un dispositif policier complètement ahurissant.
Plusieurs interpellations en fin de manifestation.
Alors qu’un appel à blocus des lycées contre les violences policières tournait sur les réseaux sociaux pour ce 2 mars, plusieurs établissements ont connu des perturbations plus ou moins fortes. Certains ont été bloqués, sur d’autres la police est intervenue pour empêcher le blocage.
... https://paris-luttes.info/nouveaux-bloc ... egion-7663

Marseille
Lycées bloqués contre les violences policières
Aujourd’hui 2 mars, dans le cadre de la journée de luttes contre les violences policières, et alors qu’une manifestation est prévue dès 18 heures au départ du Vieux Port, des lycées ont été bloqués dans la matinée et un cortège sauvage a eu lieu dans les rues du centre-ville.
... https://mars-infos.org/lycees-bloques-contre-les-2135


Vendredi 3 mars à 18h : Rassemblement place des fêtes

Contre les violences policières dans nos quartiers, autodéfense populaire.

Rassemblement sur la place des fêtes le vendredi 3 mars à 18h.

La police c'est 15 morts en moyenne par an, des centaines de blessés, des viols, des mutilations... Ces faits arrivent dans les cités, là où la police ne cache pas son racisme et son mépris et crée un climat de peur en faisant régulièrement subir des humiliations à la population.

La violence et l'impunité de la police ne peuvent plus durer, ne laissons plus une milice raciste faire la loi dans les quartiers populaires. Le viol de Théo Luhaka, l'assassinat d'Adama Traoré couverts par la justice sont loin d'être les premiers, faisons en sorte qu'ils soient les derniers. En acquittant systématiquement les coupables, la justice protège ces crimes policiers, ne comptons pas sur elle. Ce n'est pas notre arme, c'est la leur.

Nous nous réunissons parce que nous pensons que nos armes sont la solidarité et l'action collective. Si nous retenons ces noms c'est parce que les proches s'organisent et se battent. Nous rassembler, c'est aussi récréer le lien qui nous permet d'être une force contre la violence policière et trouver ensemble les moyens de lutter.

De Place des fêtes à Aulnay, organisons-nous.

Des habitants et habitantes de la place des fêtes

Ahamadou Maréga, Florent Castineira, Babacar Guye, les victimes du massacre du métro Charonne, Bouna Traoré, Zyed Benna, Lamine Dieng, Larami, Mushin, Abdelhakim Ajimi, Wissam El-Yamni, Amine Bentounsi, Ali Ziri, Lahoucine Ait Omghar, Joachim Gatti, Houcine Bouras, Rémi Fraisse, Adama Traoré, Alexandre T., Abdoulaye Camara, Amadou Koumé, Pierre Cayet, Medhi Bouhouta, Mamadou Marega, Louis Klinger, Anis Feninekh, Luigi Duquenet, Karim Boudouda, Lassana Diarra, Tina Sebaa, Yakou Sanogo, Pierre Douillard, Myriam Bahmed, Chulan Liu, Théo Luhaka...


http://paris-luttes.info/place-des-fete ... lence-7627

Re: Violence policière à Aulnay

MessagePosté: 06 Mar 2017, 19:31
de bipbip
Affaire Théo : deux manifestations à Rouen dont une dispersée au canon à eau
Trois jeunes ont été interpellés samedi après-midi à Rouen lors d'une manifestation contre les violences policières. Quelques heures plus tôt, environ 300 personnes avaient participé dans le calme à une marche pacifique.
... https://www.francebleu.fr/infos/politiq ... 1488666147

Réactions lycéennes suite aux manifestations de la semaine
« Le 2 mars à Nation, les CRS frappaient tout ce qui bougeait : ils ont même lancé un jeune contre la bouche de métro »
Le 23 février, le 28 et le 2 mars, de nombreux lycées parisiens ont été bloqués en soutien à Théo, le jeune aulnaysien violé par la police début février. Un élan de solidarité entre les lycées intramuros de Paris et les jeunes plus précaires des banlieues parisiennes qui a cependant été scientifiquement brisé dans l’œuf par une police qui cherchait avant tout à semer la terreur auprès de tous les élèves, notamment en brutalisant et intimidant individuellement les jeunes mobilisés. Cependant, face à cette politique ultra-violente de Bernard Cazeneuve, beaucoup de lycéens ne sont pas dupes et comprennent qu’il s’agit avant tout de les faires taire plutôt que de « protéger des violence ». C’est ce que nous dit un militant lycéen de Victor Hugo (Paris 3e).
... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-2 ... -contre-la

#Blocus contre les violences d’État - mardi 7 mars - manif 13h Denfert-Rochereau
Nouvel appel à bloquer les lycées mardi 7 mars contre les violences d’État et à participer à la manifestation des travailleurs du social, de la santé et du service public qui seront en grève contre les attaques patronales main dans la main avec les gouvernants.
Des violences policières aux violences contre les travailleurs, soyons solidaires ! Tous à 13h au départ de Denfert-Rochereau !
... https://paris-luttes.info/blocus-contre ... -etat-7670

Un policier d’Aulnay-sous-Bois dénonce les dérives de ses collègues
Mediapart publie le témoignage exclusif d'un policier du commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Selon lui, certains de ses collègues étaient habitués aux dérapages qui ont conduit à « l’affaire Théo ». Notamment les quatre agents mis en examen pour les violences et le viol subis par le jeune homme. Des anciens leur avaient recommandé à plusieurs reprises « d'y aller moins fort ».
... https://www.mediapart.fr/journal/france ... nglet=full (abonné-es) et http://www.leparisien.fr/faits-divers/a ... 733128.php

Re: Violence policière à Aulnay

MessagePosté: 09 Mar 2017, 16:44
de bipbip
Affaire Théo : Un bilan politique des émeutes

Les deux manifestations contre les violences policières des 11 et 16 février, qui ont suivi l’« affaire Théo » se sont bien évidemment transformées en émeutes et pillages. Sur Internet, les réseaux « autonomes » s’émerveillent : en traversant audacieusement le périphérique, leurs troupes de choc auraient fait enfin la jonction avec « les jeunes de banlieue ».

L’émeute et le pillage sont les seules armes des populations privées de perspective sociale et « les jeunes de banlieue » n’ont besoin ni de l’expertise ni des renforts des autonomes de Paris pour faire flamber les quartiers ! L’émeute, c’est l’occupation d’usine pour ceux et celles qui sont sans vrai travail.

Depuis les années 1980, par la geste émeutière, les jeunes des quartiers se révoltent contre leur quotidien et obtiennent des subventions, des emplois, des travaux, bref obtiennent des résultats auprès des élus, qui achètent la paix sociale. Sauf qu’au lieu de construire une conscience de classe et des formes d’auto-organisation se construisent des relations clientélistes et mafieuses.

Bobigny est une ville-préfecture, une ville-dortoir dont les zones industrielles sont mortes, que l’on traverse et qui n’a même pas un centre. À part les plus pauvres des employé.es communaux, quasiment pas un fonctionnaire qui y travaille n’y habite. Une ville où la Maison de la culture (MC93) affrète des bus pour que les spectatrices et spectateurs venus de Paris osent s’y aventurer…

Flics patibulaires et revanchards

L’émeute et les pillages ont un peu plus enlaidi la ville. Les abris de bus de la gare routière toujours venteuse au pied des tours ne protègent plus du froid. Bobigny est resté plusieurs jours sans aucun transport public en soirée. Les voitures pleines de flics patibulaires et revanchards tournent en surnombre. Le tribunal a été dédoublé pour mettre deux fois plus de jeunes en prison que d’habitude... Ici, une petite minorité de Balbyniens et Balbyniennes sont imposables et leurs impôts locaux seront nécessairement sollicités. Et après ?

Émeutes et pillages sont l’écume des révolutions. Mais en faire un axe stratégique est d’un romantisme naïf et navrant. La guerre sociale n’est pas un jeu. Et chaque défaite de l’émeute permet à l’État bourgeois de légitimer et de renforcer ses outils répressifs. L’insurrection est un moment qui doit couronner l’effondrement de l’État bourgeois, sinon elle se transforme en tragique erreur de timing aux conséquences que ne vivront pas nos « autonomes » de Paris…

À Bobigny, seuls fonctionnent encore les réseaux communautaires, religieux et « commerçants », sur lesquels l’UDI s’est appuyée pour prendre la mairie à un PCF exsangue. Le pire, c’est qu’une analyse des forces matérielles en présence aurait de quoi rendre pessimiste quant à l’issue locale d’une insurrection victorieuse à l’échelle nationale !

Ici, la question n’est pas de détruire un peu plus mais de reconstruire de l’espoir, du collectif, de l’alternative, et pour ça il y a du travail pour les militantes et militants révolutionnaires de toute obédience... Bienvenue à Bobigny !

Jean-Yves (AL 93-Centre)

http://www.alternativelibertaire.org/?A ... -politique

Re: Violence policière à Aulnay

MessagePosté: 11 Mar 2017, 18:30
de bipbip
Nantes, jeudi 9 mars : le mouvement lycéen assiégé par la police #BlocusPourThéo #PasDeJusticePasDePaix
Ce jeudi 9 mars, cela fait précisément un an que la lutte contre la loi travail a commencé. Précisément un an que la jeunesse a repris la parole, manifesté, bloqué, tenu tête aux violences d'Etat et à la casse sociale. Aujourd'hui, plusieurs lycées de Nantes ont tenté de bloquer contre les violences policières et en soutien à Théo. Les actions ont été systématiquement attaquées par la police, avec une ampleur sans précédent.
... https://nantes.indymedia.org/articles/37140

Violences dans des lycées en Seine-Saint-Denis: le malaise des parents
Alors que huit mineurs doivent être présentés à la justice ce jeudi après les violences dans trois lycées de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, les parents des élèves sont en colère. Ils estiment que les établissements scolaires ne sont pas suffisamment sécurisés. Des parents d’élèves estiment que les établissements scolaires ne sont pas assez sécurisés dans des quartiers réputés difficiles et considèrent que leurs enfants sont laissés à l’abandon.
... http://www.anti-k.org/2017/03/09/violen ... e-parents/

Blocus lycéens : Réponse d'une mère d'un élève à la proviseure du lycée Maurice Ravel (Paris, mais pas que)
Réponse d'une mère d'un élève à la proviseure du lycée Maurice Ravel, dans le cadre des légitimes révoltes des étudiant-e-s contre les violences policières auxquelles iels sont souvent les premièr-e-s confronté-e-s...
... https://nantes.indymedia.org/articles/37142

Lycée Bartholdi (Saint-Denis) : un flic gifle un élève le matin, 3 gardes à vue l’après midi.
Devant le lycée Bartholdi de Saint Denis ce matin, le contrôle de police continue de faire dans la violence et l’humiliation... Un élève se fait contrôler puis gifler par un flic avec son propre carnet de correspondance...
Dans l’après midi la tension monte, jet de bouteille, puis arrestations, 3 élèves du lycée sont en gardes à vue ce soir...
... https://paris-luttes.info/lycee-barthol ... is-un-7704

Lycéens arrêtés à Saint-Denis : "C'est très grave", dénoncent leurs parents
Professeurs et parents se disent indignés après l'arrestation de mineurs scolarisés dans des lycées de Saint-Denis où des heurts ont éclaté mardi.
Six jeunes ont été mis en examen jeudi à Saint Denis pour attroupement, outrage, et rébellion. Ils ont été présentés à un juge après des violences survenues mardi dans plusieurs lycées de Saint-Denis, au nord de Paris. Ce jour-là, après des incidents au sein du lycée Suger, situé dans un quartier réputé difficile, des jeunes s'en étaient pris aux policiers, avaient incendié des poubelles et dégradé du mobilier urbain. Ils avaient aussi commis des dégradations dans un autre lycée et autour d'un troisième établissement. Cinquante-cinq personnes avaient été interpellées pour ces faits. La majorité d'entre elles avaient été relâchées mercredi dans la soirée.
... http://www.europe1.fr/societe/lyceens-a ... ts-2998967

Lille
Quatre interpellations et un malaise, les lycéens étaient dans la rue ce matin
Les lycéens se sont dispersés peu avant midi, après une matinée agitée. Les forces de l’ordre ont interpellé quatre personnes, dont la porte-parole du mouvement, Alicia. Une jeune lycéenne âgée de 15 ans a par ailleurs été prise en charge par les secours, suite à un malaise. Elle a été hospitalisée. Notre journaliste sur place a comptabilisé 8 charges de police, dont plusieurs dispersions à la grenade. Les lycéens ont de leur côté brûlé des poubelles et lancé des projectiles sur les forces de l‘ordre. Pour rappel, ils étaient à la fois mobilisés contre les violences policières et des effectifs surchargés dans les classes.
... http://www.lavoixdunord.fr/129458/artic ... e-ce-matin

Val-de-Marne : blocus lycéens contre les violences policières et affrontements à Fresnes et à Cachan
Blocus et mobilisations dans les lycées Frédéric Mistral à Fresnes et Gustave-Eiffel et Maximilien-Sorre à Cachan se sont tenues dès l’aube. Les affrontements ont duré une partie de la journée.
L’après-midi, des manifestations ont eu lieu, 500 lycéen.es à Cachan et une centaine à Fresnes d’après le Parisien [1].
... https://paris-luttes.info/val-de-marne- ... ontre-7707

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 18 Mar 2017, 21:07
de bipbip
Théo : « Concernant ma santé, dire que ça va mieux, ce serait mentir »
Le 2 février dernier, quatre agents de police arrêtent un jeune homme noir, Théo, 22 ans, dans un quartier d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Des coups de matraque s’en suivent. A la suite de ce contrôle d’identité, le jeune homme souffre d’une lésion du canal anal de dix centimètres de profondeur, qui lui vaut une incapacité totale de travail de 60 jours. Pour ces faits, un policier est mis en examen pour viol, et trois autres pour violences volontaires. Les quatre policiers ont été placés sous contrôle judiciaire et trois sont suspendus. Aujourd’hui, Théo témoigne dans une vidéo de son quotidien à la suite de ces violences policières.
... http://www.bastamag.net/nouvelles-de-theo


Qu’a fait la police au lycée Suger ?
Violences, intimidations, humiliations, insultes racistes : les lycéens placés en GAV racontent. [REPORTAGE VIDEO]
Que s’est-il passé le 7 mars 2017 au lycée Suger de Saint-Denis ?
Ce qui est certain, c’est que le blocus organisé dans la continuité des manifestations pour « Théo » a plutôt mal tourné. Quelques dizaines de manifestants lancent des feux d’artifice, allument un feu de camp et quelques fenêtres sont brisées. Le proviseur décide alors de faire évacuer son établissement, dehors la police attend les lycéens. Tirs au flash-ball, coups de taser, de matraques, insultes, 44 lycéens mineurs sont placés en garde à vue. Ils y resteront 30 heures après que la procureur de la République ait jugé bon de prolonger leur détention.
Signe des temps, les quelques vitres brisées ont davantage choquées le personnel politique que ces dizaines d’adolescents brutalisés, humiliées ou blessés.
Arcades cassés, claques, coups de taser dans la nuque, coups de pieds dans la tête, clefs de bras. Les témoignages recueillis par Doc du Réel dans ce reportage sont accablants.
... https://lundi.am/Qu-a-fait-la-police-au-lycee-Suger

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 03 Fév 2018, 22:44
de bipbip
Aulnay : Théo dénonce une tentative de manipulation

Alors qu’un nouvel extrait de vidéosurveillance montrant son interpellation violente par des policiers, il y a un an, sème le trouble, le jeune homme réagit.

«Une tentative de manipulation de l’opinion » : voilà ce que pense Théo d’un extrait de la vidéosurveillance d’Aulnay-sous-Bois, dévoilé lundi par Europe 1. On y voit l’interpellation du jeune homme de 22 ans par quatre policiers, il y a un an, au cours de laquelle l’un des agents lui enfonce sa matraque dans l’anus. Des images « tronquées » selon le jeune homme et son entourage, et dont l’interprétation laisseraient à penser que les policiers n’ont pas voulu le blesser grièvement.

Depuis deux jours, certains politiques - dont Marine le Pen (FN) et Eric Ciotti (LR) - estiment que cette vidéo innocente les fonctionnaires. Alors, pour se défendre, Théodore Luhaka et son entourage viennent de publier leur propre « décryptage » de cet extrait de vidéosurveillance - visible sur la page Facebook «Justice pour Théo ».

L’extrait dure deux minutes, l’interpellation plus de dix

Ils rappellent que l’extrait de vidéosurveillance diffusé dure 2 minutes 34, alors que l’interpellation a duré « plus de dix minutes ». Soit 8 minutes au cours desquelles le jeune homme aurait été délibérément «violenté » par les policiers... à l’abri des caméras de vidéosurveillance. Ils s’appuient sur deux vidéos amateurs le montrant menotté et allongé, se débattre avec les quatre policiers, derrière un mur.

Autre point : le coup porté par un policier au postérieur du jeune homme. Pour Théo et ses proches, l’image est éloquente : «Observons ici la violence du coup porté, visible par le geste de retrait de la matraque... Le policier a presque du mal à retirer sa matraque ». Une interprétation largement différente de celle du fonctionnaire auteur du coup, qui assure avoir voulu «porter un coup de matraque en visant les membres inférieurs dans l’espoir de lui faire perdre l’équilibre (...) ».

... http://www.leparisien.fr/seine-saint-de ... 532025.php

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 10 Fév 2018, 22:14
de bipbip
Droit à la légitime défense ou le permis de tuer

Visé par 10 tirs d’un policier, Boubakar va porter plainte pour tentative de meurtre

Le 26 janvier dernier, la voiture que Boubakar conduisait a été criblée de balles par un motard de la police. Ce dernier avait justifié son acte en accusant le jeune homme d'avoir voulu l'écraser. Vidéo à l'appui, la version de Boubakar est totalement différente. Il a décidé de porter plainte pour tentative de meurtre.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Vise ... de-meurtre

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 18 Fév 2018, 15:00
de Pïérô
Comment couvrir l'inacceptable !

Affaire Théo : les expertises remettent en question la qualification de viol

Les deux expertises médicales indiquent également que le coup de matraque porté par le policier n’était "pas contraire aux règles de l’art", ce qui pourrait conduire à une requalification des faits.

L'affaire Théo, du nom de ce jeune homme victime de violences policières à Aulnay-sous-Bois le 2 février 2017, est devenue emblématique des rapports tendus et violents entre les jeunes des quartiers et la police. Les expertises confirment des blessures graves, mais pas le viol dont un des policiers est accusé.

Les deux dernières expertises étaient attendues dans l'affaire. La première expertise médicale révèle que le bâton utilisé par le policier d'Aulnay-sous-Bois n'a jamais pénétré l'anus du jeune homme

Le coup porté a malgré tout déchiré le sphincter sur près de 10 centimètres, mais judiciairement, le fait qu'il n'y ait pas eu pénétration pourrait entraîner un changement de qualification dans ce dossier, où le policier concerné avait été mis en examen pour viol. Dans ses conclusions, selon nos informations, l'expert affirme qu'il n'y a "pas de séquelles à prévoir".

"Un débat technique qui n'a vraiment aucun sens"

De leur côté, les avocats de la victime, qui regrettent de ne pas avoir été notifiés de cette expertise, estime qu'elle ne change rien à la gravité des faits ni à l'intention du policier. "Cela ne va pas atténuer le fait qu'il a reçu un coup dans la région de l'anus qui a entraîné des lésions extrêmement graves, gravissimes", estime Me Antoine Vey. _"_Quand je lis que, du coup, la thèse du viol serait totalement exclue, que la police aurait très bien fait son travail, je suis proprement choqué. Et mon client est proprement scandalisé. On est en train de parler de l'introduction d'un objet qui a pénétré son intestin sur 10 cm ! Je m'étonne de ce débat technique qui n'a vraiment aucun sens."

... https://www.franceinter.fr/justice/affa ... ce-de-viol

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 22 Fév 2018, 06:50
de Pïérô
Théo a bien été violé

Lisons le Code pénal, et comprenons bien que toute tentative de parler d'«accident» ou de «violences volontaires» pour qualifier ce dont a été victime ce jeune homme au soir du 2 février est un grave recul dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes comme aux hommes, alerte un collectif de sociologues de différentes générations travaillant sur les violences de genre

Jeudi 2 février, dans la Cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois, Théo a bien été victime d’un viol policier à l’occasion d’un contrôle d’identité. Nous, signataires de ce texte, qui menons et avons mené des recherches en sciences sociales sur les violences de genre, tenons à le déclarer avec force. Dans cette affaire, il n’est pas pertinent de rappeler la « présomption d’innocence », comme le font les syndicats de policiers. En effet, la pénétration par une matraque télescopique est avérée ; nul ne la conteste, puisqu’une déchirure de 10 centimètres à l’anus en témoigne ; et il va sans dire qu’elle est contraire à la volonté de la victime.

Bien sûr, sans craindre le grotesque, l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) fait l’hypothèse, d’après la fuite organisée dans les médias, qu’il s’agirait d’un « accident », et non pas d’un « viol délibéré 3» (sic). Pourtant, quand bien même, malgré l’invraisemblance que dénonce fermement un formateur 3, la police des polices aurait raison, cela ne changerait pas la qualification du crime. Car la définition du viol, selon la loi de 1980 3, repose avant tout sur le non-consentement. Le Code pénal est sans ambiguïté : selon l’article 222-23 3, « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. » Et le fait qu’il soit « commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions » est un facteur aggravant – sans parler du risque d’« infirmité permanente ».

... https://blogs.mediapart.fr/les-invites- ... -ete-viole

Re: Violence policière à Aulnay et contre attaque

MessagePosté: 07 Mar 2018, 00:01
de bipbip
« Affaire Théo » : une expertise dédouane la police, décryptage

Vendredi 16 février dernier, France Inter annonce un scoop : de nouvelles expertises judiciaires concluent que le jeune Théo n’a pas été violé par ses force de l’ordre et que si son arrestation a bien été "musclée", les policiers ont agi dans « les règles de l’art ». Tout cela n’était donc qu’un malentendu, ces conclusions devraient logiquement aboutir à une requalification des faits, voire même à un non lieu total pour les policiers incriminés.
D’une seule voix, le reste de la presse et des télévisions [1], reprend à son compte les "révélations" de la radio publique dans une avalanche de titres sentencieux, sans pour autant apporter d’explications précises permettant de comprendre ce "coup de théâtre". Si les graves blessures subies par le jeune homme à l’occasion d’un "banal" contrôle d’identité avaient ému une grande part de l’opinion et suscité de vives réactions quant aux pratiques policières, cette nouvelle expertise ne manqua pas de délier certains langues politiques et policières. Ainsi de nombreuses personnalités politiques et policières sautèrent sur le scoop pour s’empresser de dénoncer une affaire montée de toute pièce, une « fake news » visant à salir les forces de l’ordre, et d’exiger même des excuses pour la police [2].
Pour mieux comprendre ce phénoménal retournement de situation, nous avons sollicité les explications de notre juriste afin qu’elle nous éclaire sur le sens de ces expertises, leurs conclusions mais aussi la méthode judiciaire mise en oeuvre.

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