Service utile au public à l’agonie

Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 10 Mar 2018, 22:29

Service sanitaire, budgets des hôpitaux : l’offensive contre la santé continue

Le 13 février le gouvernement annonçait l’ouverture d’une grande concertation sur la réforme du système de santé, autour de 5 « chantiers ». Pendant que se déroule cette parodie de « dialogue social », Agnès Buzyn, ministre de la Santé, continue de faire passer ses contre-réformes. Les deux dernières en date sont l’instauration d’un service sanitaire et la baisse des tarifs hospitaliers.

Le 26 février, la ministre de la Santé et celle de l’Enseignement supérieur annonçaient l’instauration, dès la rentrée 2018, d’un service sanitaire obligatoire, pour 47 000 étudiantEs en médecine, pharmacie, odontologie, ainsi que pour les futurEs sages-femmes, infirmierEs, kinés.

Service sanitaire : prévention ou travail gratuit ?

Pendant leur formation ces étudiantEs devront effectuer une période de « service sanitaire » : plusieurs semaines de travail gratuit au cours desquelles ils et elles mèneront des actions de prévention dans les établissements scolaires et universitaires.

C’est la concrétisation d’une promesse de campagne de Macron. Elle prétend mettre en œuvre la « révolution de la prévention » annoncée par le candidat d’En Marche.

Réorienter le système de santé vers la prévention, s’attaquer aux causes des maladies pour les éviter devrait, en effet, être une priorité. Mais la réponse apportée par le gouvernement tient du gadget. Une prévention efficace suppose une action, dans la durée, de professionnels formés, travaillant quotidiennement auprès du public concerné. Elle devrait être le fait du service de santé scolaire et universitaire, aujourd’hui délabré.

On comprend mieux où le gouvernement veut en venir quand les deux ministres annoncent que le service sanitaire ne se limitera pas à l’école et à l’université. Il a vocation à s’étendre aux prisons, aux EHPAD, aux structures médico-sociales où sévit une pénurie dramatique de professionnels de santé, ainsi qu’aux entreprises, où la médecine du travail est en cours de démantèlement selon le souhait du MEDEF.

L’exemple des EHPAD

L’exemple des EHPAD aujourd’hui sous les feux de l’actualité est particulièrement éclairant.

Les personnels et les familles dénoncent le sous-encadrement chronique et exigent la présence d’un agent pour un résident, alors qu’il est actuellement inférieur à 0,6 pour 1 en moyenne.

Il suffira d’y envoyer des étudiants en santé, pendant leur service sanitaire, sous couvert de prévention, pour que le « taux d’encadrement » augmente brusquement, sans qu’aucun salarié ne soit recruté. La suppression des emplois aidés (précaires mais quand même rémunérés) pourra être ainsi « compensée » par une main-d’œuvre entièrement gratuite.

Cette mesure préfigure le remplacement, sur le mode anglo-saxon de professionnels formés et qualifiés par des « aidantEs » familiaux, des bénévoles ou des professionnels astreints à des périodes de travail gratuit. Cette régression touchera en premier lieu les femmes, les emplois supprimés étant avant tout des emplois féminins, et les aidantEs et bénévoles qui les remplaceront étant aussi majoritairement des femmes.

Baisse des tarifs hospitaliers : toujours moins pour l’hôpital

Au même moment le gouvernement confirme la baisse des tarifs hospitaliers pour l’année 2018. Le tour de vis austéritaire annoncé par la loi de financement de la Sécurité sociale se traduira donc cette année par une baisse des tarifs hospitaliers.

Cette baisse sera de 1,2 % dans les hôpitaux publics, et de 1,7 % pour les établissements privés non lucratifs, avec pour conséquence davantage de suppressions de postes, l’impossibilité d’investir pour renouveler les équipements, et un endettement qui monte en flèche. Le secteur privé commercial (les grands groupes privés qui font des profits) sont davantage épargnés puisque la baisse y sera seulement de 0,9 %.

En Macronie, la contre-réforme libérale, c’est tous les jours : autant de raisons pour faire grève et se mobiliser les 15 et 22 mars prochain.

Jean-Claude Delavigne


http://www.anti-k.org/2018/03/10/servic ... -continue/
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 19 Mar 2018, 19:50

GRAND FORMAT. La souffrance des personnels soignants

Epuisés, les infirmiers sont de plus en plus nombreux à exprimer leur malaise au travail. Stress, surcharge administrative, manque de personnel, leurs conditions de travail se dégradent.

Reportage : Céline Lang, Raphaël Doumergue, Elsa Mansuy.

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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 19 Mar 2018, 22:37

Bis repetita…

Depuis la fin du XIXe siècle, le service public des PTT assurait une égalité de traitement à tous les citoyens. Il s’organisait en deux branches. Celui des services postaux : la distribution du courrier, les services financiers, les bureaux de poste, les services communs (administration, télégraphe, services sociaux, garages, ateliers, etc.). Celui des télécommunications : l’entretien et la construction des lignes, les centraux téléphoniques, les services commerciaux, la recherche-développement, la facturation, etc.

Avec ses 17.000 bureaux, La Poste assurait un maillage de proximité des territoires et une qualité de service appréciée (distribution du courrier à J + 1, par exemple). Le facteur était le seul représentant de l’État habilité à passer au quotidien dans tous les foyers, qu’ils soient agglutinés en centre ville ou isolés sur les crêtes vosgiennes. En 2005, l’effectif de La Poste comptait 280.000 fonctionnaires. En 2015, ils n’étaient plus que 220.000. En dix ans seulement, ce sont 60.000 emplois qui ont été supprimés, soit une moyenne de 6000 par an… l’équivalent à deux fermetures d’usines comme Pompey par an !

... https://manif-est.info/Bis-repetita-468.html
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede Pïérô » 20 Mar 2018, 16:11

Les urgences hospitalière au bord de la rupture.

Selon l'association Samu-Urgences de France, "plus de 15.000 patients ont passé la nuit sur un brancard des urgences" depuis le début de l'année "faute de lit pour les hospitaliser dans un service".

Une récente série de décès dans plusieurs hôpitaux jette une lumière crue sur la saturation des urgences et ses conséquences parfois dramatiques, alors que certains services sont menacés de fermeture en raison d'une pénurie de médecins.

Mourir sur un brancard, dans un couloir d'hôpital, sans avoir été examiné par un médecin. Ce cauchemar, une femme de 73 ans l'a subi la semaine dernière à Reims. Transférée de sa maison de retraite aux urgences de Maison Blanche, elle y a succombé d'un arrêt cardiaque, après plus de deux heures et demi d'attente.

L'histoire, médiatisée, a conduit le procureur à ouvrir une enquête. Pour sa défense, la direction de l'établissement a mis en avant "l'intensité de l'activité" le jour du drame et précisé que quatre patients en situation d'urgence vitale avaient été soignés en priorité.

Comme un écho macabre, les mêmes faits se sont déroulés à Rennes lundi: une femme de 60 ans, admise aux urgences de l'hôpital Pontchaillou pour des douleurs au ventre, a fait un arrêt cardiaque sur le brancard où elle attendait d'être auscultée.

Là encore, après quelques articles de presse, le parquet a ouvert une enquête. Et le directeur des soins de l'hôpital a expliqué à l'AFP que l'événement s'était produit "dans une période de tension très forte", avec "près de 100 patients présents sur le plateau des urgences et 27 à l'accueil, en attente de prise en charge".

Une situation devenue presque banale dans ce service qui enregistre "10% d'augmentation d'activité continue depuis septembre et de plus en plus de pics d'activité" impossibles à prévoir, ajoute-t-il.

Surmenés, les urgentistes passent parfois à côté d'un diagnostic. Une jeune femme de 19 ans en a fait les frais en février à l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon. Par deux fois, son otite avait été jugée bénigne. Dix jours plus tard un abcès cérébral entraînait son décès.

A Paris, Olivier, 52 ans, a eu plus de chance. Admis en novembre à l'hôpital Lariboisière pour des douleurs à la poitrine, il a survécu sans séquelle à un infarctus malgré ses cinq heures d'attente au milieu d'une trentaine d'autres patients alités.

"Les brancards étaient imbriqués avec des ordres de priorité. C'était un véritable Tetris, il fallait parfois en déplacer dix pour aller chercher celui qui était rangé au fond", raconte-t-il à l'AFP.

... https://blogs.mediapart.fr/vilmauve/blo ... la-rupture
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Messagede bipbip » 24 Mar 2018, 13:00

Santé. Les urgences de la Manche à l’agonie

Le dernier service mobile d’urgence et de réanimation secondaire (Smur), rattaché à l’hôpital de Granville, est menacé de fermeture.

«Je suis médecin régulateur et je ne peux plus apporter les secours nécessaires aux patients en détresse vitale. Déjà plusieurs décès, faute de moyens, en seulement dix jours », dénonce le docteur Patrick Minvielle, du Samu de Saint-Lô (Manche). Il a rejoint le collectif d’une centaine de médecins de la Manche mobilisés pour défendre le Smur secondaire de Granville, le dernier du département, menacé de fermeture à partir du 1er avril. Ce service d’urgence assure le transport interhospitalier de patients nécessitant des examens ou des traitements spécifiques à des dizaines de kilomètres de leur lieu d’hospitalisation initial. Les trois équipes des Smur primaires du département prennent, elles, en charge, les personnes dont le pronostic vital est engagé, victimes d’accidents de la route, d’infarctus, d’AVC… « Le directeur de l’hôpital de Granville considère que ce service coûte trop cher. Et refuse d’en assumer seul le financement alors qu’il intervient sur tout le département. Ce n’est pas un problème de coût, mais d’égalité de prise en charge des patients sur le territoire », explique le docteur Sarazin, porte-parole du collectif. Ainsi, un véritable désert s’installe alors que les médecins du collectif dénoncent déjà une situation tendue : des transferts assurés par le Smur primaire, de ce fait indisponible pour des urgences vitales. « D’où une perte de chance pour le patient soumis à des délais d’intervention plus longs », déplore le docteur Sarazin. Pire encore, il arrive qu’une équipe assure en même temps le transport de deux patients en urgence vitale, un dans la première ambulance avec le médecin, l’autre dans un autre véhicule qui suit avec l’infirmier.

... https://humanite.fr/sante-les-urgences- ... nie-652487
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 25 Mar 2018, 14:33

Hôpitaux publics

Aux urgences, des milliers de patients passent la nuit sur des brancards

Chaque matin, les médecins du service des urgences de Troyes distribuent une note surréaliste à leurs patients. « Madame, monsieur ; vous venez de passer une nuit sur un brancard au sein du service des urgences. Sachez que nous déplorons cette situation (…). L’hôpital manque de lits. Les médecins étant de moins en moins nombreux, il devient difficile d’assurer l’ensemble des missions [1]. » Il devient courant dans les services d’urgence en France que des dizaines de patients attendent ainsi leur tour sur des brancards pendant toute une nuit. « Dans la nuit du 13 au 14 mars, d’après le décompte quotidien relevé par le Samu des urgences de France, ils étaient plus de 200, relève Jean Vignes, secrétaire fédéral du syndicat Sud Santé. Entre janvier et mars, on arrive à environ 15 000 personnes ! » Ce mois-ci, deux patientes sont décédées d’arrêts cardiaques alors qu’elles attendaient leur tour sur des brancards, dans les couloirs des urgences des hôpitaux de Rennes et Reims.

... https://www.bastamag.net/Aux-urgences-d ... -brancards
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 28 Mar 2018, 02:21

Urgences saturées : chaque nuit, plus de 200 patients dorment sur des brancards

Faute de places en chambre, de nombreux patients dorment sur un lit de fortune, ce qui augmente la mortalité, alertent les urgentistes.

"No Bed Challenge" : ce classement publié ce lundi par "le Parisien" est réalisé par les urgentistes d'une centaine de services du syndicat Samu-Urgences de France. Ils comptent le nombre de patients qui, faute de place en chambres, dorment chaque nuit sur des brancards ; ils sont plus de 19.000 depuis le début de l'année, soit environ 220 patients chaque nuit.

Le quotidien publie le classement de la semaine dernière, où les premiers hôpitaux (ils sont 15) ont compté plus de 8 patients sur un brancard par nuit, 9 autres ayant eu de 5 à 8 patients par nuit dans ces conditions.

... https://www.nouvelobs.com/societe/20180 ... cards.html
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede Pïérô » 01 Avr 2018, 14:23

Hôpital : les urgences les plus saturées classées

Pour alerter sur la situation alarmante des hôpitaux, des médecins réalisent un classement hebdomadaire des établissements des urgences les plus saturées.

Des malades contraints de passer la nuit sur des brancards. Une scène quotidienne dans de nombreux services d'urgence des hôpitaux français. Selon SAMU Urgences de France, plus de 200 patients en moyenne dormiraient ainsi chaque nuit dans les couloirs d'hôpitaux français.

Des nuits sur les brancards dangereuses

Le syndicat alerte sur ces conditions d'accueil au travers du "No bed challenge", le classement des établissements sans lit disponible. Sur le podium la semaine dernière, le centre hospitalier de La Roche-sur-Yon, le CHU de Nîmes et celui de Limoges. Au total, ce sont quinze établissements qui ont laissé chaque nuit au moins huit patients sur des brancards.

... https://www.francetvinfo.fr/sante/hopit ... 75128.html
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 05 Avr 2018, 15:44

CP à 12, scolarisation obligatoire dès 3 ans… désastre à l’école

Le gouvernement Macron a fait le même choix que ses prédécesseurs pour l’école : une politique d’austérité budgétaire, aux conséquences catastrophiques.

La France se situe au dernier rang des 34 pays de l’OCDE lorsqu’on compare le nombre d’enseignantEs par élève. Si elle se situe dans la moyenne pour le taux d’encadrement dans le secondaire avec 7,1 enseignantEs pour 100 élèves, ce chiffre dégringole dans le primaire avec en moyenne 5 enseignantEs pour 100 élèves contre 9 pour 100 dans des pays comme le Portugal ou la Grèce. Mais le gouvernement n’a pas dans l’idée de créer des postes, bien au contraire.

Son seul problème, c’est que cette pénurie d’enseignantEs finit par se voir. Dans certaines académies, nous sommes loin de discuter de ce que pourraient être des conditions d’enseignements plus décentes, mieux adaptées aux besoins des enfants, ou des conditions de travail plus confortables pour les professeurEs des écoles. À la rentrée, l’administration n’avait même pas les ressources en personnel pour mettre unE enseignantE devant chaque classe, et elle est dans l’incapacité de remplacer les congés longue maladie ou les congés maternité. Des classes se retrouvent sans enseignant pendant plusieurs mois.

CP à 12 : l’arbre qui cache la forêt

La première réaction du gouvernement contre cette situation a été la mise en place d’une politique spectacle pour faire croire qu’il agissait pour l’école. À grands renforts publicitaires, il a mis en place des classes de CP à 12 dans les écoles en REP+ à la rentrée dernière ; cette mesure concernera à la rentrée prochaine les classes de CE1 en REP+ et les CP en REP. Il faut rappeler que cette mesure se fait à moyens constants : le gouvernement n’a pas créé plus de postes d’enseignants pour ouvrir ces classes. La conséquence directe de l’ouverture de CP à 12 est donc la fermeture de dizaines d’autres classes pour récupérer des enseignantEs…

Les annonces des projets de carte scolaire pour la rentrée prochaine ont provoqué de nombreuses mobilisations. Avec les fermetures annoncées, les effectifs augmentent dans la majorité des écoles, atteignant des niveaux indécents avec plus de 30 élèves par classe en maternelle. Même en éducation prioritaire, les effectifs de CP seront à 12 mais les autres niveaux de classe seront à 27 ou 28 de moyenne dans des écoles où les classes ne dépassaient pas 25 élèves de moyenne habituellement. Sans compter que Macron n’a absolument pas anticipé les coulisses de sa politique spectacle. Souvent les écoles n’ont pas assez de locaux disponibles pour ouvrir ces nouveaux CP : on propose aux enseignantEs de mettre deux classes dans une même salle ou alors de fermer les bibliothèques ou les salles d’arts plastiques pour réquisitionner des locaux.

La scolarisation obligatoire dès 3 ans, une nouvelle diversion ?

Au moment même où la colère grondait contre les fermetures de classes, où les parents d’élèves accrochaient des banderoles ou occupaient les écoles, Macron annonçait une nouvelle mesure : la scolarisation obligatoire de tous les enfants dès 3 ans. Comment ne pas considérer cette mesure comme de la diversion quand on sait que seuls 3% des enfants de 3 ans ne sont pas scolarisés ? Pire : à y regarder de plus près, on constate qu’avec cette mesure les communes vont être dans l’obligation de subventionner l’enseignement privé dès la maternelle. Comme elles doivent subventionner l’enseignement obligatoire, elles n’étaient jusqu’alors tenues de subventionner l’enseignement privé qu’à partir du CP. Si l’enseignement devient obligatoire dès 3 ans, elles devront aussi financer les écoles privées dès la maternelle. Un beau cadeau à l’enseignement privé !

Pour riposter, ne laissons pas passer le train

Partout cette situation de l’école fait réagir : occupation d’écoles par les parents, grève des enseignants dans le 93, opérations écoles mortes… Le 10 octobre dernier, ainsi que le 22 mars, les enseignantEs étaient massivement en grève car le système craque de toutes parts et qu’ils ne peuvent plus bien faire leur travail dans ces conditions.

Mais ces réactions restent en ordre dispersées : école par école pour empêcher une fermeture de classe, département par département contre les mesures de cartes scolaires… C’est pourtant de la maternelle à l’université que le gouvernement s’attaque à l’éducation : pénurie budgétaire, suppressions de postes, réformes du bac, sélection à l’entrée de l’université : voilà son projet. C’est ensemble et de manière coordonnée qu’il faudrait riposter. Avec la grève à la SNCF qui s’engage, il y a la possibilité de renverser le climat social dans le pays. C’est maintenant qu’il faut engager la riposte dans l’ensemble des secteurs salariés : cheminotEs, hospitalierEs, enseignantEs, salariéEs du public comme du privé !

Juliette Stein


http://www.anti-k.org/2018/04/04/cp-a-1 ... -lecole-2/
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 10 Avr 2018, 00:07

Au Sautet, une chaîne humaine pour dire "non" à la privatisation des barrages

Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées ce dimanche au-dessus du barrage du Sautet, entre Corps et Pellafol (Isère) pour former une chaîne humaine. Organisée par le PCF et relayée par des collectifs de citoyens, la mobilisation visait symboliquement à "une mise en protection civile et citoyenne de tous ces ouvrages hydrauliques", comme l'a rappelé le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, présent à la manifestation. Sous la pression de Bruxelles, l'État s'apprête en effet à ouvrir à la concurrence 150 barrages hydrauliques EDF. "Cela risque de conduire à la privatisation progressive et à une mise en concurrence d'un bien public, l'eau", a martelé celui qui est également sénateur de Paris.

... https://www.ledauphine.com/isere-sud/20 ... ne-humaine
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 15 Avr 2018, 12:51

BARRAGES HYDRAULIQUES : LA GOUTTE DE TROP



BARRAGES PRIVATISÉS : L'UE L'IMPOSE, SEULE LA FRANCE SE SOUMET

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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 18 Avr 2018, 07:29

Centrales hydrauliques bradées. Le démantellement industriel de la France continue!

Macron va vendre 150 barrages hydrauliques. Bon toutou européiste, il répond à l'injonction de la commissaire européenne Westager qui a, depuis longtemps, l'industrie énergétique de la France dans le collimateur! Le plus "amusant" c'est qu'à travers cette privatisation on va devenir, pour ce qui concerne les centrales hydraulique un cas particulier en Europe... L'exception française façon Macron!

... https://blogs.mediapart.fr/jean-claude- ... e-continue
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 24 Avr 2018, 06:43

La Poste, le profit au pied de la lettre

Nous vous proposons un reportage sur une grande entreprise publique, une entreprise de proximité pour tous les Français et qui est en cours de mutation. Depuis le premier mars 2010, La Poste n’est plus un établissement public, mais une Société anonyme qui a engrangé l’an dernier plus de 850 millions de profit.

La branche « courrier-colis » compte encore pour 46% du chiffre d’affaires, alors qu’elle emploie 54% des quelque 250 000 agents, mais cette activité historique est en baisse constante (moins 18% entre 2013 et 2016).

Au nom de l’adaptation au monde nouveau, on demande de plus en plus de polyvalence aux agents, sans qu’ils en comprennent vraiment l’utilité, en dehors d’une course à la productivité.

Et du coup, la mutation se fait parfois dans la douleur : à Rennes, les postiers sont en grève depuis plus de trois mois…

Entreprise publique en mutation, ouverture à la concurrence, modification du statut des agents, à l’heure ou la SNCF traverse ce qui est un peu plus qu’une zone de turbulences, l’évolution de La Poste résonne naturellement aux oreilles des Français attachés à leurs services publics.

Emission à écouter : https://www.franceinter.fr/emissions/in ... avril-2018
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 26 Avr 2018, 16:45

Partenariat public-privé

Plus de 30 écoles offertes aux géants du BTP : le plan à un milliard d’euros de la mairie de Marseille

Un milliard d’euros pour la destruction et la reconstruction de 34 écoles vétustes. C’est ce que compte engager la ville de Marseille sur 25 ans, dans le cadre d’un grand partenariat public-privé. Elle confie ainsi la clé des infrastructures à quelques grands groupes du BTP en contrepartie d’une lourde redevance annuelle. Face à une méthode désormais bien connue pour son impact néfaste sur les finances publiques, des élus d’opposition, syndicalistes enseignants, parents d’élèves, architectes, professionnels du bâtiment ou simples citoyens se mobilisent.

... https://www.bastamag.net/Plus-de-trente ... rd-d-euros
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Re: Service utile au public à l’agonie

Messagede bipbip » 30 Avr 2018, 15:04

Les trésoreries locales ferment les unes après les autres

Le gouvernement prépare une vaste réforme de l’administration d’ici à 2022. Les syndicats s’inquiètent de la qualité du service public de demain, notamment dans les impôts.

Réduire la dépense publique. Offrir un meilleur service aux usagers. Améliorer les conditions de travail des fonctionnaires. En septembre 2017, le Premier ministre a fixé des objectifs clairs à son gouvernement pour la réforme de la fonction publique. Six mois plus tard, en février il a aussi confirmé un chiffre : 120 000. Comme le nombre de postes qui seront supprimés dans la fonction publique d’ici à 2022. Promesse d’Emmanuel Macron

... https://www.ouest-france.fr/economie/im ... es-5724505
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