Certains jours quand le boulot à été plus harassant , on prend encore plus la mesure avec précision de la gravité de la situation .
Nous avons en présence deux camps : celui qui défend un système capitaliste en bout de course et de l’autre la masse de la population qui le subit et commence à l’exprimer dans les rues .
Mais entre les deux camps il existe une espèce particulière, celle des dirigeants syndicaux et politiques qui sont encore capables de canaliser et de contrôler les mouvements revendicatifs.
Ces professionnels de la politique qui font de la lutte de classes leur fond de commerce, n’ont pas les mêmes intérêts que ceux qui se lèvent chaque matin pour gagner de quoi survivre ou pour chercher un travail de plus en plus rare et ceux qui ont des revenus convenables subissent le stress ambiant d’une atmosphère sociale tendue.
Il faut passer à autre chose, à une société nouvelle.
Mais rien ne se fera sans se débarrasser des parasites qui cancérisent la lutte de classe : les Thibault, les Mailly, les Chérèque et tous leurs sbires.
Mais comment se débarrasser de ces traitres ?
Comment espérer aboutir à une société autogérée quand tous ceux qui sont à la tête des partis « de gauche » n’ont pour objectif que de se concocter une place de notable à la tête de l’état ?
Le seul espoir qui semble possible est qu’un mouvement spontané d’auto organisation massif se mette en place et balaye cette « aristocratie ouvrière » qui jusqu’à aujourd’hui a réussi à endiguer tout mouvement révolutionnaire.
Mais il semble clair que si une force suffisamment implantée sur les lieux de production et d’habitation ne défend pas aussi le principe de prise en charge directe d’une production libérée du bénéfice financier, rien aboutira parce que les professionnels de la politique reprendront le dessus.
Rien n’aboutira non plus si cette force ne se développe pas internationalement permettant un bouleversement mondial.
La tâche peut paraître lourde mais avons nous un autre choix pour nous en sortir ?
Quoi qu'il en soit ça va charcler.