Climat, COP ...

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Messagede ivo » 06 Juin 2012, 09:26

La Banque interaméricaine de développement chiffre le coût du réchauffement climatique
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Pour la seule Amérique latine, Caraïbes comprises, il coûterait 100 milliards de dollars par an d'ici à 2050 et ce, si la température s'élève de deux degrés par rapport au niveau pré-industriel. Ce qui est probable selon l'organisation. L'Amérique latine ne représente que 11 % des émissions mondiales de CO2 mais elle est très exposée au réchauffement climatique à cause de sa géographie et notamment les glaciers de la chaine des Andes et la forêt amazonienne. La BID a calculé qu'il suffirait de 0,2 % du produit intérieur brut pour aider les pays les plus menacés à s'adapter au changement climatique.
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Messagede ivo » 07 Juin 2012, 11:35

L'Onu tire la sonnette d'alarme sur l'environnement avant le sommet de Rio
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La croissance démographique, l'urbanisation et la consommation sont en passe de causer des dégâts irréversibles à la planète. Tel est l'avertissement lancé par les Nations unies, qui appellent de leurs voeux la conclusion rapide d'un accord sur de nouveaux objectifs en matière de préservation de l'environnement mondial. Selon un rapport de l'Onu, sur les 90 objectifs les plus importants en matière d'environnement, quatre seulement connaissent des progrès sensibles.

Le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) tire la sonnette d'alarme dans son cinquième rapport sur les perspectives écologiques de la planète (GEO-5), rendu public à deux semaines du sommet de Rio au Brésil, qui sera l'une des réunions internationales les plus importantes qui soient consacrées à l'environnement ces dernières années.
Cette rencontre prévue du 20 au 22 juin, devrait attirer plus de 50.000 participants - responsables gouvernementaux, représentants d'entreprises et membres de groupes de pression et d'organisations écologistes. Il s'efforcera de fixer de nouveaux objectifs concernant sept thèmes essentiels, dont la sécurité alimentaire, l'eau et l'énergie.

Une course contre la montre est engagée, d'autant plus que la planète comptera neuf milliards de Terriens en 2050 et que l'économie mondiale consomme de plus en plus de ressources naturelles, a relevé le sous-secrétaire général des Nations unies et directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner.

Encore "beaucoup à faire" pour réussir

Sur les 90 objectifs les plus importants en matière d'environnement, quatre seulement connaissent des progrès sensibles, lit-on dans le rapport du Pnue.
Parmi les points où des progrès sont réalisés, on note la préservation de la couche d'ozone et le développement de l'accès à l'eau potable.
En revanche, pour ce qui est de 24 autres objectifs, peu de progrès, voire aucun, n'ont été faits. Parmi ceux-ci, la lutte contre les changements climatiques, la reconstitution des ressources halieutiques et la lutte contre la désertification.

Le secrétaire général de l'ONU a averti hier qu'il "restait encore beaucoup à faire" pour réussir le sommet de Rio.
Il a invité instamment les dirigeants mondiaux à en faire "une priorité personnelle".
Ban Ki-moon estime que les dirigeants présents à Rio devront faire preuve de "courage politique et de vision à long terme. "Nous devons inventer un nouveau modèle - qui permette la croissance et l'inclusion sociale - un modèle plus respectueux des ressources limitées de notre planète", a t-il expliqué. Le sommet doit accoucher, non pas d'un traité, mais "d'un engagement politique".
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Messagede ivo » 05 Sep 2012, 08:09

Le changement climatique va faire flamber les prix alimentaires
http://www.liberation.fr/terre/2012/09/ ... res_844047
Image
Un agriculteur de Logan, au Kansas, dans le centre des Etats-Unis, montre une partie de ses récoltes affectées par la sécheresse, le 24 août 2012 (Photo John Moore. AFP)

C'est la conclusion d'un rapport de l'ONG Oxfam, selon qui ces prix pourraient doubler dans les vingt prochaines années.

Les prix des aliments de base pourraient doubler dans les 20 prochaines années (par rapport à 2010) avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes qui l’accompagnent (sécheresses, inondations et ouragans), prévient l’organisation Oxfam.

Dans un rapport publié mercredi, Oxfam juge que les effets du réchauffement sont «sous-estimés» car «les changements à évolution lente des températures moyennes et des schémas de précipitations», globalement défavorables à l’agriculture, se doubleront de «pertes de cultures causées par des événements météorologiques extrêmes, plus fréquents et plus intenses».

En 2030, estime l’ONG, le risque accru de sécheresse, semblable à celle qui sévit depuis juin notamment aux Etats-Unis - la plus grave depuis un demi-siècle - pourrait ainsi faire grimper le prix du maïs de «140% par rapport au prix moyen des denrées alimentaires» à cette date.

«Cette hausse s’ajoutera à la hausse déjà inévitable des prix des denrées alimentaires envisagée avec le changement climatique», a insisté Clara Jamart, responsable des questions d’Agricluture et d’alimentation d’Oxfam jointe par l’AFP.

En Afrique australe, «sécheresses et inondations pourraient augmenter de 120% le prix à la consommation du maïs et d’autres céréales secondaires», montre encore l'étude: rapporté au prix actuel, le sac de 25 kilos de farine de maïs (ration minimale d’une famille pour deux semaines) passerait de 18 à 40 dollars.

Les émissions de CO2 pointées du doigt

L'étude - «La Terre se réchauffe, les prix flambent» («Extreme Weather, Extreme Prices») - se fonde sur les travaux de l’Institute of Development Studies de l’Université du Sussex (GB) effectués pour le compte d’Oxfam.

Les chercheurs ont modélisé les scénarios d'événements extrêmes sur l’Afrique sub-saharienne et chacune des principales régions exportatrices du monde pour le riz, le maïs et le blé, afin d’estimer l’impact possible en 2030 sur les prix à l’export et les marchés intérieurs: à l’exportation, les prix du maïs augmenteraient de 177%; ceux du blé de 120% ; ceux du riz raffiné de 107%.

En outre, «la modélisation suggère qu’un ou plusieurs événements climatiques extrêmes survenus en une seule année pourraient donner lieu à des flambées des prix d’une ampleur comparable à 20 années de hausse des prix sur le long terme» relèvent les auteurs. Ce sont «les populations les plus pauvres qui paieront cette flambée au prix fort : quand un ménage français consacre en moyenne 15% de son budget à se nourrir, au Sahel cette part peut aller jusqu'à 50 ou 75%», relève Clara Jamart.

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l'évolution du climat (GIEC, mandaté par l’ONU) prévoit une augmentation des températures de 2,5 °C à 5°C d’ici la fin du siècle accompagnée «d'événements climatiques extrêmes sans précédent».

En dépit de ses engagements, la communauté internationale ne parvient pas à juguler les émissions de CO2 responsables du réchauffement de l’atmosphère. Selon la Banque Mondiale, avec la sécheresse aux Etats-Unis notamment, les prix du maïs et des graines de soja ont respectivement bondi de 25% et 17% de juin à juillet et la tendance s’est poursuivie en août.

(AFP)
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Environnement

Messagede ivo » 19 Sep 2012, 09:01

La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... picks=true
Image
L'océan Arctique devrait être libre de glace entre 2015 et 2016, estime Peter Wadhams, de l'université de Cambridge, en Angleterre. | AP/John Mcconnico


La fonte de la banquise arctique s'accélère au point qu'elle pourrait avoir totalement disparu en été d'ici à quatre ans. C'est la mise en garde de l'un des plus grands spécialistes du sujet, Peter Wadhams, dans le Guardian, lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l'hémisphère Nord est sur le point d'atteindre son plus bas historique.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Wadhams, qui dirige le département de physique de l'océan polaire à l'université de Cambridge, en Angleterre, a passé de nombreuses années à recueillir des données sur l'épaisseur de la glace grâce aux mesures de sous-marins parcourant l'océan Arctique. Il avait prédit l'effondrement des glaces de mer au cours de l'été 2007, lorsque le précédent record de fonte a été atteint, à 4,17 millions de kilomètres carrés.

Cette année, le retrait des glaces s'annonce bien plus important : la banquise Arctique – la zone de l'océan où au moins 15 % de la surface est glacée – ne s'étend pour l'instant plus que sur 3,3 millions de km2 et elle continue de reculer, comme le montre le suivi quotidien du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain.

Image
Evolution de la fonte de la banquise arctique en 2012, comparé à 2007 et à la moyenne entre 1979 et 2000. | NSIDC

La surface des glaces de mer se situe bien en-deçà de la moyenne relevée entre 1979 (date des premiers relevés satellites) et 2000, qui s'établissait autour de 6,5 millions de km2.

Image
L'état de la banquise arctique au 16 septembre 2012, comparée à la moyenne entre 1979 et 2000. | NSIDC

Au-delà de la superficie, la banquise se rétrécit aussi en volume : "Les mesures effectuées par les sous-marins montrent que la glace a perdu 40 % de son épaisseur depuis les années 1980", livre Peter Wadhams.

"UNE CATASTROPHE MONDIALE" en 2015 OU 2016

"Du fait du réchauffement du climat, la fonte de la glace au cours de l'été dépasse sa reconstitution l'hiver, explique-t-il au quotidien britannique. Au début, ce recul de la glace de mer se faisait à un rythme suggérant que la banquise tiendrait encore cinquante ans ou plus. Mais depuis quelques années, le recul s'est accéléré. On se dirige vers un effondrement, qui devrait survenir en 2015 ou 2016, et qui verra l'Arctique libre de glace durant les mois d'août et de septembre. C'est une catastrophe mondiale."

Peter Wadhams appelle alors à "des mesures urgentes" pour limiter l'augmentation des températures. "Nous ne pouvons plus prétendre faire quelque chose contre le changement climatique dans quelques décennies. Il est non seulement urgent de réduire les émissions de CO2, mais aussi d'examiner d'autres façons de ralentir le réchauffement, en développant notamment diverses méthodes de géo-ingéniérie", lance-t-il.

Le scientifique de Cambridge n'est pas le seul à livrer des projections pessimistes. "Si la tendance actuelle se poursuit, nous pensons que l'océan Arctique pourrait être presque libre de glace, à la fin de l'été, dès l'année 2016, plus ou moins trois ans", estimait dans Le Monde, en septembre dernier, l'océanographe Wieslaw Maslowski, professeur à la Naval Postgraduate School de Monterey (Californie). Soit bien loin de l'estimation du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en 2007, qui tablait sur 2080 environ.

Lire : La fonte estivale de la banquise arctique renforce le pessimisme des chercheurs (édition Abonnés)

Si la fonte de la banquise n'a pas de conséquence sur le niveau de la mer, elle entraîne toutefois des effets néfastes sur le climat. Elle est ainsi à l'origine de modification des courants océaniques et atmosphériques, ainsi que d'un relargage accru de pesticides et autres polluants organiques persistants dans l'atmosphère, qui vont renforcer le réchauffement climatique. Dans le même temps, elle attise les convoitises des Etats limitrophes et des grandes compagnies pétrolières, qui y voient une aubaine pour exploiter les immenses ressources en hydrocarbures que le Grand Nord renfermerait, menaçant l'un des derniers sanctuaires encore vierges de la planète.

Lire : L'Arctique, terre promise pour les compagnies pétrolières ?
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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Messagede ivo » 30 Sep 2012, 08:08

L'homme, cet animal suicidaire peint par Jared Diamond
Le sommet de Rio a montré qu'avec la crise économique les exigences écologiques passent au second plan. On vient pourtant d'apprendre – un exemple parmi d'autres – que la banquise arctique risque de fondre avant 2020, que les glaciers du Groenland sont menacés, ce qui va accélérer encore le réchauffement et bouleverser la circulation des eaux océaniques. Sommes-nous entrés dans un des scénarios tragiques décrits par Jared Diamond dans Effondrement ? Il nous répond : "L'humanité est engagée dans une course entre deux attelages. L'attelage de la durabilité et celui de l'autodestruction. Aujourd'hui, les chevaux courent à peu près à la même vitesse, et personne ne sait qui va l'emporter. Mais nous saurons bien avant 2061, quand mes enfants auront atteint mon âge, qui est le gagnant."

>>>
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... picks=true
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Re: Environnement

Messagede ivo » 01 Oct 2012, 08:25

Changement climatique: chérie, j'ai rétréci les poissons
(AFP) – Il y a 14 heures
PARIS — Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche.

L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance.
Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie.
"Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est", explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada).
"Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt", ajoute-t-il.
Daniel Pauly et ses collègues ont tenté de modéliser l'impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de deux scénarios climatiques couramment retenus par les spécialistes pour la période 2001-2050.
D'après leurs calculs, le réchauffement moyen au fond des océans du globe resterait minime (quelques centièmes de degrés par décennie) de même que la baisse de la concentration en oxygène.
Toutefois, "les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes", soulignent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Nature Climate Change.
Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg.
C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées.
"Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins", avertissent les chercheurs, d'autant que "d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène".
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Messagede ivo » 04 Oct 2012, 08:39

Même en période de crise économique, le climat est une préoccupation majeure
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Non, la crise économique n'a pas occulté l'inquiétude que suscite le changement climatique. C'est ce que tente de prouver l'étude réalisée par Ipsos pour l'assureur Axa et publiée ce jeudi matin. Non seulement, les sondés ne doutent plus beaucoup de la réalité scientifique du changement climatique mais ils la constatent aussi dans leur quotidien.

L'étude sur "la perception individuelle des risques climatiques" a été réalisée auprès de 13 000 personnes dans 13 pays dont la France. Selon cette étude de l'assureur Axa, 73% des sondés disent vivre le changement climatique au quotidien. Cela affecte leur qualité de vie : leur travail, leur santé.

Le sondage montre aussi que ce n'est pas une lubie des pays riches, moins inquiets face au changement du climat, mais plutôt dans les pays vulnérables et émergents. 97% des sondés sont inquiets dans des pays comme la Turquie, l'Indonésie ou le Mexique. Ils ont déjà constaté des conflits sur l'eau qui se fait plus rare ou des problèmes de déplacements de populations à cause d'inondations.

Pourquoi Axa a commandé l'étude ?

Ce n'est pas un hasard si Axa est le commanditaire de cette étude. L'assureur observe depuis vingt ans, l'augmentation des catastrophes naturelles et des dégâts que cause le changement climatique. Noël 1999, deux tempêtes frappent violemment le nord de l'Europe et la France avec un bilan de 92 morts, trois millions de foyers privés d'électricité et environ 15 milliards d'euros de dégâts.
Eté 2003, la canicule s'installe en France et provoque la mort de 15.000 personnes âgées trop isolées, trop fragiles pour la supporter. Aujourd'hui les phénomènes extrêmes du changement climatique sont visibles. Axa cherche donc aujourd'hui à mieux connaître les effets du changement climatique pour pouvoir aussi proposer des produits adaptés. Par exemple des polices d'assurances moins coûteuses pour les maisons construites sur pilotis en zone inondable, etc...
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Re: Environnement

Messagede ivo » 04 Oct 2012, 09:21

L'opinion publique mondiale est consciente du changement climatique
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
Les populations à travers le monde sont désormais largement conscientes et souvent inquiètes du changement climatique, surtout si elles vivent dans les pays du Sud, moins riches et plus exposés, révèle un vaste sondage Ipsos réalisé dans treize pays sur trois continents.
Près de neuf sondés sur dix pensent aujourd'hui que le climat a changé au cours des vingt dernières années, selon cette étude réalisée pour l'assureur Axa et présentée jeudi 4 octobre à Paris. Les populations des pays les plus proches des tropiques sont les plus convaincues de la réalité du réchauffement du globe, comme à Hongkong (97 %) ou en Indonésie (98 %). En revanche, aux Etats-Unis, où le climato-scepticisme est très ancré, ce chiffre est de 72 %.

Près des trois quarts (73 %) des personnes interrogées disent avoir constaté par elles-mêmes ce changement. La hausse de la température moyenne est notée par 80 % d'entre elles, alors que davantage d'épisodes de sécheresse sont relevés par 77 %, surtout dans les pays comme l'Italie, l'Espagne, la Turquie ou encore le Mexique. Ils sont plus de 83 % à avoir observé plus de pluies diluviennes, le chiffre le plus important ayant été obtenu à Hongkong (94 %).

FORTE INQUIÉTUDE SUR LA HAUSSE DES TEMPÉRATURES

Cela dit, quand il s'agit d'identifier les causes de ce changement, les divergences sont fortes. Aux Etats-Unis, 42 % des sondés considèrent que les causes sont naturelles et 34 % au Royaume-Uni. A l'inverse, la responsabilité des hommes est pointée du doigt par 94 % des personnes interrogées à Hongkong et par 92 % au Mexique.

L'inquiétude liée à l'élévation des températures est largement partagée. Mais quand elle est quasiment unanime dans les pays "des nouvelles économies" (97 % se déclarent inquiets), le degré d'anxiété est plus diffus dans les pays riches (81 %). Globalement, les populations redoutent les inondations, la hausse des températures, la sécheresse, les mauvaises récoltes, mais aussi la propagation de maladies et les conflits pour l'accès à l'eau ou à la nourriture.

Le sondage a été réalisé du 5 juillet au 6 août 2012 par Internet auprès de 13 000 personnes âgées de plus de 18 ans, en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en Suisse, en Espagne, au Royaume-Uni, au Japon, à Hongkong, en Indonésie, en Turquie, aux Etats-Unis et au Mexique.

Lire : L'économie mondiale ralentie par le changement climatique

Lire : Le changement climatique va réduire la taille des poissons

Lire (abonnés) : Comment assurer les pauvres contre les désastres
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Messagede Troubadour14 » 05 Déc 2012, 07:31

tout cela c'est la faute du capitalisme ! :hehe:
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Re: Environnement

Messagede altersocial » 30 Déc 2012, 11:09

Socialisme (autogestionnaire et écolo :mrgreen: ) ou Barbarie (capitaliste) : soit on continue à produire/consommer comme des poulets sans tête soit on garde la planète et sa biodiversité :

L'Antarctique occidental plus affecté par le réchauffement climatique que prévu

Selon une étude américaine, la couverture de glace de l'Antarctique occidental se réchauffe deux fois vite que ce qui était prévu.

C'est une étude préoccupante qu'a dévoilée la revue Nature Geoscience. Menée par des chercheurs américains, celle-ci révèle que l'Antarctique occidental se réchauffe deux fois vite que ce qu'on pensait. Il s’agirait même d'une des régions se réchauffant le plus rapidement sur Terre avec une hausse de 2,4°C depuis 1958, ont estimé les chercheurs.

"Cette hausse est deux fois plus importante que ce qui était estimé et représente trois fois la hausse moyenne à la surface du globe sur la même période", indique l'un des auteurs, David Bromwich, du Byrd Polar Research Center. Ces résultats ont été obtenus en revoyant et en complétant des relevés de températures portant sur la période 1957-2011. En effet, les relevés de la station Byrd établie dans le centre de l'Antarctique occidental, étaient incomplets. C'est pourquoi David Bromwich et d'autres chercheurs ont utilisé différentes sources pour compléter les trous dans les relevés et corrigé des erreurs de calibrage.

Mais ce réchauffement n'impacte pas que l'Antarctique. "Nos relevés suggèrent que le réchauffement estival continu en Antarctique occidental pourrait perturber l'équilibre de surface de la couverture de glace, ce qui fait que la région pourrait contribuer encore davantage à la hausse globale du niveau des océans", souligne David Bromwich dans un communiqué relayé par l'AFP. Cette partie de l'Antarctique, avec l'écoulement des glaces vers l'océan, contribuerait en effet pour 10% à la hausse globale des océans.

"L'Antarctique occidental est une des régions qui changent le plus rapidement sur Terre, mais c'est aussi l'une des moins connues", rappelle M. Bromwich. D'où l'importance de la nouvelle étude qui a été menée et qui a abouti à des résultats plus précis mais surtout plus inquiétants qu’ils ne l’étaient jusqu’alors.


Les spermatozoïdes, une espèce en voie de disparition ?

La part moyenne de spermatozoïdes chez les hommes de 35 ans a diminué de plus de 30 % depuis deux décennies, révèle une étude française de l’Institut de veille sanitaire (INVS) – publiée le 5 décembre sur le site de la revue Human Reproduction. De 73,6 millions par millilitres de sperme en 1989, leur nombre est passé à 49,9 millions en 2005. Réalisée sur un échantillon très large (26 000 hommes), cette étude met clairement en évidence le phénomène. En plus de son assise statistique, l’échantillon est proche de la population générale car non sélectionné sur des critères de fertilité. Il reflète la diversité géographique de la France métropolitaine, et la période étudiée est longue (plus de 15 ans).

Se dirige-t-on vers une stérilité masculine généralisée ? Le taux de spermatozoïdes moyen des Français reste supérieur à celui en deçà duquel un homme est considéré comme stérile (15 à 20 millions/ml). La régularité du déclin – presque 2% par an – est cependant inquiétante. Quelles sont les causes de cette baisse de fertilité ? L’étude de l’INVS a été conçue pour analyser la qualité du sperme et non les facteurs de la diminution du nombre de spermatozoïdes. « S’il faut rester ouvert sur les différentes explications possibles, l’étude est plutôt en faveur de l’hypothèse d’un effet des perturbateurs endocriniens », explique l’épidémiologiste de l’INVS Joëlle le Moal, citée par Le Monde.

Les perturbateurs endocriniens, ce sont ces substances chimiques, présents dans de nombreux produits, qui miment l’action des hormones. Et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, cancers... Nous côtoyons tous les jours des perturbateurs endocriniens : pesticides sur les fruits et légumes traités, phtalates ou bisphénols qui entrent dans la composition des plastiques et emballages, notamment des produits alimentaires.

La dégradation de la concentration et la qualité du sperme expliquent sans doute, au moins partiellement, les soucis de fertilité auxquels sont confrontés un nombre croissant de couples. « Certains indicateurs laissent en effet penser que celle-ci tend vers la baisse. Une étude démographique montre par exemple que le nombre de femmes déclarant une incapacité à concevoir était de 3,6 % en 1978, 6,3 % en 1988 et 11,9 % en 1994 » soulignaient des chercheurs de l’Inserm en février 2012. « Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer la fertilité » poursuivaient-ils, « l’exposition in utero à des facteurs reprotoxiques, des facteurs environnementaux (métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pollution atmosphérique) ou encore comportementaux (surpoids - qui peut aussi en partie être causé par les polluants chimiques - tabagisme durant la vie intra-utérine ou à l’âge adulte) ou encore les facteurs infectieux ».


L'humanité capitaliste, future espèce en voie d'extinction ? :gratte: :confus:
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Re: Environnement

Messagede ivo » 16 Jan 2013, 12:18

Réchauffement climatique : 2002-2012, une décennie record
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SIMULATION VIDEO - Selon des climatologues américains, mis à part 1998, les neuf années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 avec 2010 qui détient le record, suivi de près par 2005. La température moyenne mondiale a grimpé d'environ 0,8 degré depuis 1880.

>>>
http://www.youtube.com/watch?v=NnjTnUm9 ... r_embedded
NASA | NASA's Analysis of 2012 Global Temperature © NASAexplorer

"La température d'une année n'est pas en soi significative mais ce qui
compte c'est le fait que la dernière décennie a été plus chaude que la
précédente et que cette dernière a été plus chaude que celle d'avant" affirme Gavin Schmidt, un climatologue de la Nasa.


"La planète se réchauffe et la raison est que nous continuons à émettre de plus en plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmopshère."

L'année 2012 a été la neuvième la plus chaude avec 14,6 degrés de moyenne, soit 0,6 degré de plus qu'au milieu du 20ème siècle, selon les derniers chiffres de l'Institut Goddard pour les études spatiales de la Nasa.

L'Agence américaine océanique et atmosphérique, qui classe elle 2012 au 10e rang des années les plus chaudes, affirme aussi qu'elle est la 36e année consécutive montrant une température mondiale au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

2012, année torride aux Etats-Unis

Toujours selon la NOAA, si 2012 a été une année relativement chaude sur l'ensemble du globe, elle a été la plus torride jamais enregistrée aux Etats-Unis : "Les températures élevées aux Etats-Unis durant l'été 2012 sont le signe d'une nouvelle tendance de vagues de chaleur saisonnières extrêmes, plus chaudes que durant les étés les plus chauds au milieu du 20e siècle", a indiqué James Hansen, directeur de l'Institut Goddard pour les études spatiales.
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Re: Environnement

Messagede indignados » 30 Jan 2013, 17:29

Les villes influent sur le climat
Mots clés : Climat

Par Tristan Vey Mis à jour le 28/01/2013

La circulation atmosphérique serait perturbée par les zones de forte densité de consommation d'énergie. Il en résulterait des hivers plus doux dans le nord des États-Unis et des automnes plus frais en Europe.

Lorsqu'une personne chauffe son appartement à New York en hiver, elle modifie peut-être le climat à Paris en automne. Cette formulation climatique de la théorie du chaos est la conséquence potentielle surprenante de modélisations menées aux États-Unis. Des chercheurs de Floride, de Californie et du Colorado montrent dans une étude publiée dimanche dans Nature Climate Change que la consommation d'énergie, notamment dans les zones de forte densité de population, semble jouer un rôle non négligeable dans l'évolution régionale du climat.

Les scientifiques ont pour cela utilisé un modèle climatique classique dans lequel ils ont ajouté les estimations de chaleur dégagée par habitant via leur chauffage, leur voiture, etc. Sur un siècle, ce nouveau paramètre induit en hiver un réchauffement pouvant aller jusqu'à un degré en Russie et dans le nord de l'Asie, un demi-degré dans l'est de la Chine et 0,8 degré dans le nord des États-Unis et le sud du Canada. En Europe de l'Ouest, les chercheurs relèvent au contraire un refroidissement automnal et un adoucissement printanier.

Perturbation de la circulation atmosphérique
«Les régions du monde les plus peuplées et les plus consommatrices d'énergie sont des zones urbaines situées dans de forts courants atmosphériques», explique Ming Cai, un des principaux auteurs de l'étude. «Le dégagement de fortes quantités de chaleur à ces endroits précis perturbe la circulation atmosphérique qui redistribue l'énergie à la surface du globe et peut ainsi provoquer des changements de températures dans des régions très éloignées.»

Ces résultats sont d'autant plus frappants qu'ils semblent expliquer certaines anomalies observées dans les modèles numériques lorsqu'ils sont appliqués à la deuxième moitié du XXe siècle. Cela ne remet toutefois pas en cause les prévisions globales de réchauffement, puisque l'intégration de ces perturbations énergétiques locales dans les modèles ne provoque qu'une hausse de 0,01 degré de la température moyenne globale en un siècle.

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Re: Environnement

Messagede indignados » 30 Jan 2013, 17:29

Les villes influent sur le climat
Mots clés : Climat

Par Tristan Vey Mis à jour le 28/01/2013

La circulation atmosphérique serait perturbée par les zones de forte densité de consommation d'énergie. Il en résulterait des hivers plus doux dans le nord des États-Unis et des automnes plus frais en Europe.

Lorsqu'une personne chauffe son appartement à New York en hiver, elle modifie peut-être le climat à Paris en automne. Cette formulation climatique de la théorie du chaos est la conséquence potentielle surprenante de modélisations menées aux États-Unis. Des chercheurs de Floride, de Californie et du Colorado montrent dans une étude publiée dimanche dans Nature Climate Change que la consommation d'énergie, notamment dans les zones de forte densité de population, semble jouer un rôle non négligeable dans l'évolution régionale du climat.

Les scientifiques ont pour cela utilisé un modèle climatique classique dans lequel ils ont ajouté les estimations de chaleur dégagée par habitant via leur chauffage, leur voiture, etc. Sur un siècle, ce nouveau paramètre induit en hiver un réchauffement pouvant aller jusqu'à un degré en Russie et dans le nord de l'Asie, un demi-degré dans l'est de la Chine et 0,8 degré dans le nord des États-Unis et le sud du Canada. En Europe de l'Ouest, les chercheurs relèvent au contraire un refroidissement automnal et un adoucissement printanier.

Perturbation de la circulation atmosphérique
«Les régions du monde les plus peuplées et les plus consommatrices d'énergie sont des zones urbaines situées dans de forts courants atmosphériques», explique Ming Cai, un des principaux auteurs de l'étude. «Le dégagement de fortes quantités de chaleur à ces endroits précis perturbe la circulation atmosphérique qui redistribue l'énergie à la surface du globe et peut ainsi provoquer des changements de températures dans des régions très éloignées.»

Ces résultats sont d'autant plus frappants qu'ils semblent expliquer certaines anomalies observées dans les modèles numériques lorsqu'ils sont appliqués à la deuxième moitié du XXe siècle. Cela ne remet toutefois pas en cause les prévisions globales de réchauffement, puisque l'intégration de ces perturbations énergétiques locales dans les modèles ne provoque qu'une hausse de 0,01 degré de la température moyenne globale en un siècle.

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Environnement

Messagede bipbip » 23 Avr 2015, 12:03

Implication des entreprises privées dans la Conférence climat de Paris : la grande confusion

La France s’apprête à accueillir en décembre la Conférence internationale sur le climat, et pour en boucler le budget, le gouvernement a offert à quelques grandes entreprises de devenir sponsors officiels de l’événement. Celles-ci participeront également à une multitude d’événements public-privé semi-officiels, en marge de la Conférence proprement dite. Même lorsqu’il ne s’agit pas de firmes directement impliquées dans le secteur des énergies polluantes, les grandes entreprises ont-elles vraiment la légitimité nécessaire pour bénéficier d’une place aussi privilégiée dans les négociations climatiques ?

... http://multinationales.org/Implication- ... e-Paris-la
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Re: Environnement

Messagede bipbip » 12 Juin 2015, 11:24

COP 21

Pour sauver le climat, le gouvernement choisit des sponsors très controversés

On attendait depuis plusieurs semaines de connaître le nom des multinationales appelées à devenir les sponsors officiels de la Conférence climat de Paris (COP21), qui doit se tenir à la fin de l’année. Le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius vient de rendre publique la liste de ces sponsors, qui confirme les craintes des associations et des militants du climat. Y figurent notamment des firmes énergétiques fortement investies dans le charbon – EDF et Engie (ex GDF Suez) – et une banque championne européenne du financement des énergies fossiles (BNP Paribas).

Ces multinationales apporteront soit des financements, soit des prestations en nature. Renault mettra par exemple à disposition une flotte de voitures électriques. Dans tous les cas, ces contributions pourront être défiscalisées à hauteur de 60%, en tant que mécénat [1] .

Le grand renoncement

Il y a quelques semaines, à l’occasion de la « fuite » des premiers noms des sponsors potentiels, un article de l’Observatoire des multinationales notait déjà l’absence de critères clairs pour déterminer le degré de respectabilité climatique attendu des sponsors. Les organisateurs de la COP21 affirmaient pourtant avoir tiré les leçons des controverses qui avaient marqué la conférence, organisée en Pologne en 2013, sponsorisée par des grandes entreprises privées ouvertement favorables au charbon, la plus polluante des énergies fossiles (lire notre enquête.)

Finalement, le gouvernement français semble avoir décidé d’accepter à peu près n’importe qui. Malgré les déclarations officielles mettant en avant les « promesses » des entreprises concernées et leur « engagement » en faveur du climat, il aurait été difficile d’envoyer un message aussi négatif à quelques mois de la COP21.

Les négociations aux mains des pollueurs ?

... http://www.bastamag.net/Pour-sauver-le- ... ntroverses
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