un quinquennat à gauche ???

Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede ARTHUR » 31 Aoû 2015, 18:16

Travailler plus pour engraisser le patron plus, les idées Macron, non merci !

C’est la langue asséchée, qu’il a achevé sa tournée de chaussure

Il est désormais de bon ton au gouvernement de se prosterner à genoux devant le patronat français. Après Manuel Valls, voici le temps pour Emmanuel Rastignac Macron du cirage naturel à la bave des pompes patronales.

Mais trop rapide à se mettre à plat ventre, il en a oublié le calendrier électoral. La suppression des 35h sans compensations pour les travailleurs, ces profiteurs politiques du système, ils en parlent tous "en off", mais Macron le "nommé" a oublié qu’en politique, il faut réserver les annonces de coups de couteau pour les électeurs au lendemain des élections, pas au début de la période des promesses en l’air.
L’intelligence, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale sur la biscotte.

Il est vrai que Macron est un banquier n’ayant jamais servi d’autre intérêt que le sien. Ce pur produit d’une courtisanerie miteuse comme on n’en fait plus depuis les Boys Bands du roi Mitterand, n’a jamais eu à montrer l’étendue de ses "talents". Partout on nous a parlé de ses compétences, voir de son génie en économie, c’est étalé au rouleau compresseur. Mais depuis son arrivée à Bercy, force est de constater qu’à part recopier le programme économique du comité des forges de l’héritier Gattaz et se faire renvoyer à la niche par les lobbys du parlement européen, Macron n’a rien produit de manière autonome. Pas la moindre idée originale n’est sortie de son bureau ministériel.

La suite sur: http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article815
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 10 Sep 2015, 12:57

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d’augmentation du chômage

Le gouvernement s’apprête à « simplifier » le Code du travail. Dans la lignée des lois Macron et Rebsamen avant l’été, de l’Accord national interprofessionnel et du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi auparavant, il s’agit de « libérer » toujours davantage les entreprises. Les protections des salariés sont considérées comme un « coût » pour l’économie, qu’il conviendrait de réduire, et comme un « frein à l’embauche », qu’il faudrait assouplir. Objectif : inverser la courbe du chômage. Mais plus l’exécutif socialiste dérégule, plus le chômage augmente, avec un million de chômeurs supplémentaires depuis l’entrée de François Hollande à l’Élysée. Bilan en trois actes de cette casse sociale.

... http://www.bastamag.net/Moi-President-t ... gmentation



Communiqué Solidaires
Pochette, sans surprise, pour les patrons

C’est sans surprise que l’Union syndicale Solidaires a pris connaissance du rapport de la commission présidée par l’ancien Directeur général du travail Combrexelle sur la négociation collective, le travail et l’emploi. Il faut dire que le terrain avait été longuement préparé ces derniers mois. Tout d’abord avec la parution opportune du livre de MM. Badinter et Lyon-Caen sur le code du travail, le premier découvrant le droit social et voulant lui couper la tête et le second renonçant désormais à le défendre. Puis dans une second temps avec la classique parution des rapports des sempiternels cercles libéraux dont le seul objet depuis des années est d’ânonner à longueur d’interventions médiatiques les prêches capitalistes et de fournir aux plateaux télés une cohorte de prétendus experts. Enfin le gouvernement et le président avaient eux aussi donné le ton de la commande dans des interventions successives aux universités d’été du Medef et du PS ou devant les médias.

Le rapport Combrexelle c’est donc la volonté de poursuivre l’inversion de la hiérarchie des normes en ouvrant largement le champ de la négociation dans les entreprises et privilégier les accords d’entreprise au détriment des droits collectifs fixés par la loi. De ce fait c’est augmenter les inégalités entre les travailleuses et les travailleurs selon leur lieu de travail, sa taille, les rapports de force. Dans un contexte de crises c’est renforcer le chantage pour les seuls intérêts du patronat et entretenir la confusion sur des prétendus intérêts communs alors qu’il ne s’agit que d’entériner des reculs sociaux.

Le rapport Combrexelle c’est aussi la tarte à la crème de la simplification nécessaire du code du travail, non pas pour supprimer les nombreuses exonérations et exemptions au profit des patrons mais surtout pour réduire les droits collectifs des travailleuses et travailleurs. C’est la suite logique pour celui qui a tout fait pour démanteler les services de l’inspection du travail.

Pour l’union syndicale Solidaires qui lors de son audition a proposé de nombreuses pistes ( http://www.solidaires.org/article51...) discuter de la négociation collective ne peut être une finalité en tant que telle ; c’est par le renforcement du syndicalisme et en particulier celui que nous défendons, de transformation sociale, que nous pourrons construire le progrès social. La journée du 8 octobre 2015 au côté de la CGT et de la FSU participera à la construction du rapport de force nécessaire pour faire reculer le gouvernement et le patronat.

Paris 9 septembre 2015

http://www.solidaires.org/article51700.html
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 18 Sep 2015, 07:33

Un code du travail en miettes

Trop complexe, trop confus, trop lourd… Le code du travail est devenu l’ennemi public numéro un — celui qui empêche d’embaucher, de licencier, de créer des emplois, de donner une place aux jeunes, d’innover, d’exporter, etc. L’acte d’accusation se nourrit chaque jour de nouveaux éléments (1).

... http://www.monde-diplomatique.fr/carnet ... du-travail
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 21 Sep 2015, 11:46

Le pouvoir socialiste détruit nos droits

Depuis son élection en 2012 à la présidence de la République, François Hollande et son gouvernement prétendu « socialiste » font preuve d’une froide cohérence politique, bien loin de l’image du « Flamby » véhiculée par certains médias qui se voudraient satiriques.

Cette politique, c’est la destruction du Code du travail, des conventions collectives et une attaque en règle contre les derniers acquis sociaux des travailleurs. Car le soutien de l’État au patronat ne se traduit pas seulement par l’octroi de cadeaux fiscaux aux montants astronomiques (plus de 40 milliards d’euros en trois ans !) ; c’est aussi une sévère « réforme » du marché du travail et du fonctionnement de l’entreprise, avec l’instauration de ce qu’ils appellent la « flexi-sécurité » (pouvoir licencier plus facilement et précariser davantage les conditions de travail pour, soi-disant, créer des emplois). Une politique qui a depuis longtemps prouvé son échec (le chômage ne diminue pas, les patrons ne tiennent pas leurs engagements), mais que le gouvernement continue d’appliquer, avançant cette fois à marche forcée.

Après les lois Macron et Rebsamen, véritables bombes antisociales, la dernière attaque en date a pris la forme d’un rapport, élaboré par un certain Jean-Denis Combrexelle, concernant une refonte du Code du travail. L’idée est vieille comme la droite : il faut assouplir ce Code-là ! Car le célèbre livre rouge, qu’on dit complexe et illisible, serait, bien sûr, le responsable du chômage, de la crise, de la misère sociale (et pourquoi pas aussi de la guerre en Syrie ?). Les patrons, pauvres malheureux, n’arriveraient pas à se dépatouiller avec ce gros livre, rechignant, de fait, à créer de nouveaux emplois. Que dit ce rapport et en quoi ne laisse-t-il rien présager de bon pour notre avenir de travailleur ?

Le rapport, qui devrait servir de base à un projet de loi en 2016, se targue de dessiner les contours d’un Code du travail 2.0, accessible à tout le monde et, donc, plus à même d’être respecté. Ainsi, travailleurs comme patrons y seraient gagnants (exit l’antagonisme de classe, bien sûr !). Mais, à lire ledit rapport, on se rend vite compte que, si cette histoire venait à devenir réalité, il n’y aurait qu’un seul grand gagnant, toujours le même : le patronat. Car Combrexelle n’y va pas de main morte contre nos acquis sociaux… Zoom sur les points les plus sombres :

– Enterrer les 35 heures en permettant aux entreprises de négocier des accords internes repoussant le seuil des heures supplémentaires au-delà de la 36e heure.

– Revoir les indemnités de licenciement à la baisse dans le cadre d’un accord de maintien de l’emploi. Autrement dit, si vous préférez le licenciement aux nouvelles cadences de travail et aux baisses de salaire imposées par la direction, vous percevrez bien moins d’indemnités de licenciement.

– Faire du numérique une zone de non-droit : les entreprises du numérique – présentées comme l’avenir de l’économie française – auraient tout loisir à élaborer et tester de « nouveaux modes de relation sociale » en matière de rémunération, de durée de travail, de travail de nuit et de représentation syndicale ! Des mesures qui, n’en doutons pas, seront ensuite répercutées au-delà du seul secteur numérique…

– Limiter les accords sociaux en leur donnant une date de péremption (quatre ans).

Le pire, dans tout cela, c’est que, malgré l’ampleur des attaques envisagées, les syndicats n’ont pas vraiment l’air de se sentir concernés. Ou alors ils le font savoir bien mollement. Excepté la CFDT, qui, bien sûr, a presque applaudi des deux mains ce rapport-là, assurant l’État de son soutien quant à sa démarche d’assouplissement (sic) du Code du travail ! On croit rêver…

L’avenir de ce rapport scélérat ne se jouera qu’à notre niveau, celui des entreprises dans lesquelles nous sommes exploités et dans les structures de classe interprofessionnelles que nous saurons investir et animer pour impulser un mouvement social conscient et radical. Les directions syndicales nous ont déjà montré leur incapacité à mobiliser sérieusement contre le gouvernement « socialiste » ; à nous de reprendre nos luttes en mains et de leur montrer que nous pouvons faire sans elles. Sans elles et sans les partis politiques qui, pour sûr, ne vont pas tarder à revenir avec leurs éventails de promesses démagogiques, future campagne présidentielle oblige.

Plus que jamais, faisons entendre notre refus de cette société capitaliste qui nous écrase au quotidien, et construisons ensemble notre autonomie.

Groupe anarchiste Salvador-Seguí

http://www.salvador-segui.blogspot.fr/2 ... roits.html
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 27 Sep 2015, 14:20

Filoche accuse Macron de vouloir supprimer 132.000 postes de fonctionnaires
Invité ce vendredi de France Info, Gérard Filoche, une figure de la gauche du Parti socialiste, a parlé d'Emmanuel Macron comme une "erreur des casting". Et il a créé un site intitulé "Macron démission".
... http://www.franceinfo.fr/actu/politique ... ire-733799


Macron fait le méchant et Hollande le gentil : le statut des fonctionnaires en garde à vue
http://cnt-cg59.org/Macron-fait-le-mech ... es-en.html
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 01 Oct 2015, 19:53

Allez, encore une fois le gouvernement PS s'assoit sur la démocratie.

Fonctionnaires : l’accord salarial s’appliquera, malgré le refus de certains syndicats

Le gouvernement n’entend pas reculer sur le sujet de la rémunération des fonctionnaires, même si le projet d’accord est théoriquement tombé à l’eau depuis que la CGT a opposé une fin de non-recevoir au texte.

Ce projet, finalisé en juillet après un an de négociations, propose de revoir d’ici 2020 toutes les grilles de rémunération (catégories A, B et C) – un chantier inédit depuis le vaste accord Durafour de 1990. Pour être validé, il devait recueillir l’aval de syndicats représentant au moins 50 % des voix aux élections professionnelles, mais a été rejeté par la CGT (qui représente 23,1 % des voix), Force ouvrière (18,6 %) et Solidaires (6,86 %).

Mais, interrogé sur France Inter le 30 septembre, le premier ministre Manuel Valls a annoncé que l’accord « s’appliquerait » malgré tout :

... http://www.lemonde.fr/politique/article ... 0ateEwt.99
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 02 Oct 2015, 10:45

PPCR : Sidération et écoeurement

Solidaires fp apprend avec sidération que le gouvernement ne respectera pas le principe des accords de Bercy en décidant malgré l’opposition majoritaire des syndicats de passer outre et de valider le protocole ppcr !

Cette pratique à géométrie variable des accords illustre ou confirme le mépris de ce gouvernement envers le dialogue social !

Le contenu de ce protocole à été jugé insuffisant par l’ensemble des organisations.

Certaines ont considéré que cette faiblesse ne méritait pas signature, d’autres se sont dit un tiens vaut mieux que deux tu l’auras !!’

Ce passage en force illustre la faiblesse de ce gouvernement qui avait fait du dialogue social sa priorité !

Après un an de négociations, deux mois de consultations intenses auprès de nos mandants, solidaires fp s’engage à tirer les leçons de ce camouflet !

Le 8 octobre sera un occasion d’exprimer ce sentiment d’écoeurement !

http://www.solidaires.org/
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 15 Oct 2015, 02:19

Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron visé par un yaourt en pleine conférence à Lyon

Une centaine de manifestants, parmi lesquels des membres de la CGT, ont chahuté le ministre de l’Économie Emmanuel Macron qui participait à une conférence à Lyon. L’un d’eux a même jeté un yaourt dans sa direction, sans le toucher.

... http://rebellyon.info/Le-ministre-de-l- ... uel-Macron
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 18 Oct 2015, 00:25

CHRONIQUE DE L'INTOLERABLE > Hollande, an IV
http://www.educationsansfrontieres.org/ ... ctobre2015
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 18 Oct 2015, 15:09

Et hop, encore au moins un an de plus à tirer !

Négociations AGIRC- ARRCO : Coup de force du Medef !
La CGT et FO ont refusé les propositions du Medef et quitté les négociations. La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC demandent quelques aménagements mais acceptent le principe d'un accord sur la base des mesures proposées par le Medef. Lire la déclaration de la CGT.
Le Medef impose un report du départ en retraite d’un an par rapport à l’âge du taux plein. Les salariés qui ne pourraient différer leur départ subiraient les trois premières années de retraite un abattement de 10 % : une double peine pour les 56 % de salariés qui ne sont plus en emploi et pour les femmes dont la pension est déjà en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes et de 60 % pour les femmes cadres.
Les jeunes générations verraient le niveau de leurs futures pensions diminuer de 8,5 % supplémentaires. Les retraités essuieraient de nouvelles baisses de leur pouvoir d’achat pendant trois années supplémentaires, outre le report au 1er novembre de la revalorisation de leurs pensions.
Au total la contribution des salariés actifs et retraités s’établirait à 95 % du besoin de financement contre 5 % pour le Medef : soit 5,7 milliards à la charge des salariés et retraités contre 300 millions pour le patronat.
... http://www.humanite.fr/negociations-agi ... def-587098


Retraites complémentaires. Valls se « réjouit » de l'accord Medef-syndicats
Manuel Valls s'est « réjoui » vendredi soir de « l'accord de principe » sur les retraites complémentaires, assurant que le gouvernement « accompagnera sa mise en œuvre ».
« Cet accord apporte la preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à la réforme et à la consolidation de notre modèle social. Le gouvernement accompagnera la mise en œuvre de cet accord », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.
... http://www.ouest-france.fr/retraites-co ... rd-3771105


Il faudra encore au passage saluer le "syndicat" godillot qu'est la CFDT, et qui participe à faire avaler toutes les couleuvres et régressions !
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 21 Oct 2015, 00:44

Accord sur les retraites complémentaires : travailler plus longtemps pour gagner son droit à la retraite à taux plein !

Après 60, après 62, nous voici condamné-es à partir à 63 ans pour avoir droit à une retraite complémentaire entière ! Cet accord présage des reculs qui risquent de concerner demain l’ensemble du système des retraites du régime général, des régimes spéciaux et du public.
Cet accord régressif, signé par le patronat et la CFDT, la CFTC, la CGC et soutenu par le gouvernement doit être finalisé le 30 octobre. Il prévoit un système de « bonus - malus » à partir de 2019.

Les salarié-es remplissant les conditions pour toucher la retraite de base à taux plein (62 ans et ayant cotisé 41,5 années pour les natifs en 1957) auront le « choix » entre :
• partir à 62 ans mais avec une décote de 10% de sa retraite complémentaire pendant deux ans ou trois ans !
• rester au travail jusqu’à 63 ans et ne pas subir cette décote.
• travailler au delà de 63 ans et bénéficier d’une majoration de la retraite complémentaire de 10% pour une année, 20% pour deux années et 30% pour trois années ! Les retraité-es les plus modestes (ceux et celles qui ne paient pas de CSG) ne subiront pas la décote.

Pour les salarié-es ne remplissant pas les conditions de retraite à taux plein à 62 ans : ils et elles devront aussi travailler un an de plus (à l’âge du taux plein plus un an) pour bénéficier du taux plein de la retraite complémentaire (la limite de décote étant mise à 67 ans).

Les cadres touchant un salaire au dessus du plafond de la sécurité sociale auront une augmentation de cotisation de 5% sur cette tranche.

La valeur du point de retraite sera lui aussi réduit de 1% (baisse de rendement des cotisations).

Et tous les retraité-es subiront aussi une désindexation de leur pension de -1% par rapport à l’inflation pendant encore 3 ans. N’oublions pas que dans le même temps, la revalorisation des pensions recule, elle, d’avril à novembre !

Ainsi, un salarié avec un salaire de 1800 € (ce qui actuellement entraîne une pension de 1300 €) verra sa pension baisser de 50 € par mois soit 600 euros par an. L’ensemble de ces mesures va fortement peser sur les salarié-es car la retraite complémentaire pèse pour 25%, elle pèse parfois plus de 50% pour les cadres.

L’objectif annoncé est de réaliser des économies pour maintenir le régime présenté comme déficitaire. Sur 6 milliards d’économies recherchées, le patronat s’en sort avec une hausse globale des cotisations de 700 millions d’euros par an d’ici 2019 (le taux n’a pas changé depuis 1981). Et l’Etat s’engage à compenser cet « effort » patronal en baissant les cotisations versées par les entreprises pour la branche accidents du travail ! Les salarié-es et retraité-es paieront donc 5,3 milliards. Plutôt que de se battre pour améliorer le sort des salarié-es et des retraité-es et chercher à rétablir la justice en forçant le patronat à augmenter sa part de l’effort à fournir, certains syndicats préfèrent par un soi-disant pragmatisme accepter des reculs sociaux. Ce sont toujours les salarié-es qui sortent perdant-es d’un tel accompagnement et cela ne garantit pas la pérennité du système qui est toujours plus attaqué par le patronat.

Pour l’Union syndicale Solidaires : le système de retraite doit permettre aux salarié-es de partir à taux plein avec une durée de cotisation correspondant à la moyenne constatée (qui est aujourd’hui au dessous de 37,5 années) et une retraite qui ne soit pas inférieure au Smic.

http://www.solidaires.org/Accord-sur-le ... our-gagner
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 24 Oct 2015, 14:10

Quand le PS confirme qu'il est plus répressif, et plus à droite que Sarkozy

Image

... http://iaata.info/Les-Jeunesses-Sociali ... e-862.html
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 01 Nov 2015, 05:24

La CFDT et le Medef font reculer l’âge de la retraite
L’accord de principe sur les retraites complémentaires Agirc et Arrco, signé le 16 octobre dernier entre le patronat (Mouvement des entreprises de France, Confédération générale des petites et moyennes entreprises et Union des professions artisanales) et trois syndicats (Confédération française démocratique du travail, Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres et Confédération française des travailleurs chrétiens), se traduit par un recul de l’âge de la retraite et une baisse des pensions. Pas étonnant que le président du Medef, M. Pierre Gattaz, pourtant avare de compliments en général, salue le courage de ces représentants des salariés : « Je voudrais d’ailleurs [leur] rendre hommage. Ils ont joué un rôle très important et ont été responsables (1). »
... http://www.monde-diplomatique.fr/carnet ... ementaires


Accord sur les retraites complémentaires : travailler plus longtemps pour gagner son droit à la retraite à taux plein !

Communiqué Solidaires

Après 60, après 62, nous voici condamné-es à partir à 63 ans pour avoir droit à une retraite complémentaire entière ! Cet accord présage des reculs qui risquent de concerner demain l’ensemble du système des retraites du régime général, des régimes spéciaux et du public.
Cet accord régressif, signé par le patronat et la CFDT, la CFTC, la CGC et soutenu par le gouvernement doit être finalisé le 30 octobre. Il prévoit un système de « bonus - malus » à partir de 2019.

Les salarié-es remplissant les conditions pour toucher la retraite de base à taux plein (62 ans et ayant cotisé 41,5 années pour les natifs en 1957) auront le « choix » entre :
• partir à 62 ans mais avec une décote de 10% de sa retraite complémentaire pendant deux ans ou trois ans !
• rester au travail jusqu’à 63 ans et ne pas subir cette décote.
• travailler au delà de 63 ans et bénéficier d’une majoration de la retraite complémentaire de 10% pour une année, 20% pour deux années et 30% pour trois années ! Les retraité-es les plus modestes (ceux et celles qui ne paient pas de CSG) ne subiront pas la décote.

Pour les salarié-es ne remplissant pas les conditions de retraite à taux plein à 62 ans : ils et elles devront aussi travailler un an de plus (à l’âge du taux plein plus un an) pour bénéficier du taux plein de la retraite complémentaire (la limite de décote étant mise à 67 ans).

Les cadres touchant un salaire au dessus du plafond de la sécurité sociale auront une augmentation de cotisation de 5% sur cette tranche.

La valeur du point de retraite sera lui aussi réduit de 1% (baisse de rendement des cotisations).

Et tous les retraité-es subiront aussi une désindexation de leur pension de -1% par rapport à l’inflation pendant encore 3 ans. N’oublions pas que dans le même temps, la revalorisation des pensions recule, elle, d’avril à novembre !

Ainsi, un salarié avec un salaire de 1800 € (ce qui actuellement entraîne une pension de 1300 €) verra sa pension baisser de 50 € par mois soit 600 euros par an. L’ensemble de ces mesures va fortement peser sur les salarié-es car la retraite complémentaire pèse pour 25%, elle pèse parfois plus de 50% pour les cadres.

L’objectif annoncé est de réaliser des économies pour maintenir le régime présenté comme déficitaire. Sur 6 milliards d’économies recherchées, le patronat s’en sort avec une hausse globale des cotisations de 700 millions d’euros par an d’ici 2019 (le taux n’a pas changé depuis 1981). Et l’Etat s’engage à compenser cet « effort » patronal en baissant les cotisations versées par les entreprises pour la branche accidents du travail ! Les salarié-es et retraité-es paieront donc 5,3 milliards. Plutôt que de se battre pour améliorer le sort des salarié-es et des retraité-es et chercher à rétablir la justice en forçant le patronat à augmenter sa part de l’effort à fournir, certains syndicats préfèrent par un soi-disant pragmatisme accepter des reculs sociaux. Ce sont toujours les salarié-es qui sortent perdant-es d’un tel accompagnement et cela ne garantit pas la pérennité du système qui est toujours plus attaqué par le patronat.

Pour l’Union syndicale Solidaires : le système de retraite doit permettre aux salarié-es de partir à taux plein avec une durée de cotisation correspondant à la moyenne constatée (qui est aujourd’hui au dessous de 37,5 années) et une retraite qui ne soit pas inférieure au Smic.

http://www.solidaires.org/Accord-sur-le ... our-gagner
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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede Pïérô » 04 Nov 2015, 08:16

Je met ce texte même si le gouvernement est en train, face au tôlé produit, de revenir en arrière, parce qu'il y avait une intention qui participe de continuer à éclairer sur la politique menée.

Main basse du gouvernement sur les ressources des personnes en situation de handicap : Stop à l'indécence !

Vivre sous le seuil de pauvreté : une situation inadmissible que vivent des millions de citoyens. Et une double peine quand, en plus, on est en situation de handicap ou atteint de maladie invalidante.

Et pourtant, aujourd’hui, suite à une décision du gouvernement, plus de 200 000 personnes en situation de handicap vivant dans cette précarité risquent de perdre de 105 à 179 euros par mois !

Pour une poignée d’euros issus des intérêts sur livret (maximum 205 euros par an), le gouvernement est-il prêt à sacrifier des centaines de milliers de personnes en situation de handicap parmi les plus vulnérables ?

Deux mesures prévues au projet de loi de finances (PLF) pour 2016, si elles sont votées, vont venir aggraver considérablement les conditions de vie déjà précaires de plusieurs centaines de milliers de citoyens en situation de handicap.

La première mesure impactera directement la possibilité pour les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) de se voir octroyer des compléments de ressources pourtant indispensables à leurs besoins essentiels. Le gouvernement a en effet inscrit la prise en compte des intérêts des livrets non soumis à l’imposition (livret A, livrets d’épargne populaire, livret jeune, PEL, CEL…) dans le calcul des ressources des bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH). Un nouveau mode de calcul dont le résultat sera, pour ces personnes, l’exclusion de droits connexes : complément de ressources et majoration pour la vie autonome.*

Pour résumer : pour 205 euros par an maximum tirés des intérêts de leurs livrets, les personnes vont perdre entre 1 257 euros et 2 151 euros par an, sommes indispensables à leur « survie » alors que leur allocation est déjà inférieure au seuil de pauvreté ! Une mesure totalement inacceptable et indécente qui s’attaque aux ressources des plus démunis.

Deuxième mesure dangereuse prévue par le PLF : l’intégration du patrimoine et du critère de loyer excessif dans les critères d’éligibilité de l’aide personnalisée au logement (APL). Une mesure d’économie déshumanisée prise sans mesurer l’impact sur les populations fragilisées, telles que de nombreuses personnes en situation de handicap, bénéficiaires d’une AAH, d’une petite pension d’invalidité ou du RSA. La baisse ou le retrait de l’APL ajouterait une énième diminution du pouvoir d’achat, au risque de faire basculer ces personnes dans une précarité plus grande.

Ensemble, disons « Stop à l’indécence ! » Aidez-nous à demander au gouvernement la suppression de ces mesures qui mettent en péril des centaines de milliers de personnes en situation de handicap et à travers elles notre modèle social, en signant cette pétition !

*L’AAH = 807€ Seuil de pauvreté évalué par l’Insee = 987€. Le complément de ressources = 179,31 € par mois (a pour objectif de compenser l’absence durable de revenus d’activité des personnes handicapées dans l’incapacité de travailler) La majoration pour la vie autonome (MVA) = 104,77 € par mois (permet aux personnes en situation de handicap vivant dans un logement de faire face aux dépenses que cela implique)

Association des Paralysés de France

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Re: un quinquennat à gauche ???

Messagede bipbip » 12 Nov 2015, 12:43

Rémunération au « mérite » des fonctionnaires. Macron récidive

A chaque matin ou presque, sa nouvelle contre-réforme. « Je pense qu’il faut accroître la part de mérite, la part d’évaluation, dans la rémunération de la fonction publique », a lancé Emmanuel Macron sur Europe 1 ce mardi. Une annonce que Marylise Lebranchu, la ministre de la fonction publique, n’a pas tardé à confirmer en l’appelant de ses vœux à condition que cela soit fait en accord avec les syndicats. Après les retraités, les salariés du privé, maintenant les fonctionnaires ?

... http://www.revolutionpermanente.fr/Remu ... n-recidive
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