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BD, dessin, graphisme, peinture, affiches, photos

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Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 19:28

Débat « Matricule 155 - Simon Radowitzky »

Bande dessinée Agustin Comotto

Paris mercredi 29 novembre 2017

Présentation-débat en présence de l'auteur et dessinateur, Agustin Comotto // dès 20h dans la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire Paris XIe.

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L'Argentine, pays neuf s'il en est, est un pays de mythes : Evita, le Che, Gardel ou Maradona en témoignent suffisamment. Simon Radowitzky est l'un de ces mythes. Si sa légende n'est pas vraiment arrivée jusqu'à nous en Europe, c'est que il a tout fait pour se faire oublier, pour se fondre dans la masse, jusqu'à changer de nom uniquement pour devenir anonyme. Pourtant, il n'y eut jamais en Argentine d'effort collectif de la classe populaire aussi massif que la campagne pour la libération de Radowitzky. Simon a passé les premières années de sa vie dans un village misérable au sud de Kiev. Issu d'une famille juive pauvre, qui doit fuir le village sur lequel s'abat la répression des cosaques, l'enfant de dix ans, après un très bref passage par une école juive rabbinique où il a tout juste le temps d'apprendre à lire, échoue au travail. Et le travail en ce tout début du 20e siècle n'est pas très différent de l'esclavage.

http://www.librairie-quilombo.org/matricule-155
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Messagede bipbip » 30 Nov 2017, 18:36

Une bande dessinée pour dénoncer le caractère liberticide de la loi anti terroriste

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MIRION MALLE pour l'Observatoire de l'état d'urgence

Connaissez vous la fable de la grenouille cuite ? Non ?

Alors empressez-vous de lire La liberté est l’affaire de tou-te-s, la bande dessinée de l’Observatoire de l’état d’urgence réalisée en collaboration avec la dessinatrice Mirion Malle afin de dénoncer le caractère liberticide de la loi antiterroriste mais aussi, hélas, l’absence de mobilisation générale. Or il est plus que jamais nécessaire de monter au créneau pour défendre les droits et les libertés fondamentales contre l’instauration d’un état d’urgence permanent qui risque de saper les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.

Lutter contre les actes terroristes ne fait pas débat. Préserver nos libertés en mérite un.
http://bit.ly/2AqrzgA

https://www.humanite.fr/une-bande-dessi ... ste-646087
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Messagede bipbip » 10 Déc 2017, 22:07

Rosa la rouge

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Kate Évans, auteure de bande dessinée et militante féministe signe un formidable roman graphique sur l’une des grandes figures politiques du XXe siècle, Rosa Luxemburg. Par son dessin en noir et blanc, elle nous trace d’une manière sensible la vie privée de Rosa, de son enfance en Pologne jusqu’à son assassinat en Allemagne en 1919. Mais surtout, le livre nous plonge avec intelligence dans l’évolution intellectuelle de cette grande théoricienne marxiste. Nous découvrons ou redécouvrons au fil des planches les joies et les drames de celle qui ne cessa jamais de lutter dans la société patriarcale et antisémite de l’époque pour défendre l’internationalisme pour lequel elle a combattu jusqu’à la mort. 50 pages de notes permettent d’approfondir la réflexion sans ralentir la lecture du roman graphique.

Rosa la rouge , Kate Évans, traduction Jérôme Vidal, éditions Amsterdam, septembre 2017, 224 p., 20 €.

http://www.emancipation.fr/spip.php?article1674
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Messagede Lila » 13 Déc 2017, 22:29

Salarié·es d'H. Reinier en grève

Un appel à solidarité ! Courage aux salarié·es d'H. Reinier dans leur lutte pour le respect et la dignité. Voilà les liens utiles : - la caisse de grève https://www.lepotcommun.fr/pot/smk9h0kl - la manif de demain https://www.facebook.com/events/298789907293637/ - l'appel à soutien https://www.facebook.com/soutienGreveON ... 511235913/

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la suite : https://www.facebook.com/pg/EmmaFnc/pho ... 5047168711
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Messagede bipbip » 16 Déc 2017, 16:56

PENDANT QUE LA PLANÈTE FLAMBE

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Un des fils conducteurs de cette bandes dessinées suit les discutions de deux jeunes filles. L’une s’enthousiasme à tout bout de champ pour des campagnes pour sauver la planète et tente de diffuser leurs bons conseils : changer nos ampoules, réduire nos déchets, rester moins longtemps sous la douche, planter un arbre, décider ce qu’on va y prendre avant d’ouvrir la porte du frigo… Bonne conscience à peu de frais.
Son interlocutrice lui oppose, chiffres à l’appui, combien tout ceci est dérisoire et vain : même si tous les américains, par exemple, l’imitaient, ce serait encore nettement insuffisant. Pour éviter la catastrophe, nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 80% dès maintenant.
Il ne s’agit pas de renoncer à vivre de façon responsable mais de ne pas s’illusionner au point de croire que cela suffira à changer le système. Les listes de bons conseils ne s’adressent surtout jamais aux principaux responsables des problèmes, les gouvernements et les multinationales (Exxon Mobil rejette 5% de toutes les émissions de CO2), mais culpabilisent les citoyens tout en leur donnant l’illusion d’agir. Les coupables sont épargnés. Le système n’est pas remis en cause. L’inaction devient supportable et l’impuissance réelle admise.

L’activiste qui va attaquer véritablement le système est un lapin borgne. La répression s’abat immédiatement sur tous les lapins et leurs soutiens accusés de terrorisme : soit vous êtes avec nous nous, soit vous êtes contre.

Le cynisme des garants du système est décrit sans fard.
Les leaders de la consommation s’acoquinent aux politiques pour devenir leaders de la « surconsommation durable » : ils augmentent leurs marges sur les ampoules basse consommation, profitant de la bonne volonté des consommateurs.
Tout le système de collusions est analysé, décortiqué au scalpel et présenté avec un sens de la caricature particulièrement efficace. Les auteurs ne s’embarrassent pas de circonlocutions. Ils nous montrent avec une crudité brute et redoutable la cupidité du président des États-Unis, les manipulations de la « chaîne de la peur » et de ses experts qui nous expliquent « toutes les opinions possibles sur un sujet » à nous qui ne sommes pas des experts, la docilité des forces de sécurité qui arrêtent les gens qui manifestent de l’hostilité envers le système qui détruit et empoisonne, plutôt que ceux représentent une menace pour la société (les pollueurs). En poussant les logiques de chacun jusqu’à l’absurde, ils imposent une théorie radicale.

D’autres approches contestataire sont aussi abordées et critiquées : celle de celui qui refuse la violence, s’exclue du monde pour méditer, celle des associations qui courent après les soutiens, les signatures et les dons.

Cette bande dessinée virulente, joyeuse et caustique adapte en quelque sorte le fameux conte quechua qui nous est toujours servi amputé, celui qui oppose le courageux et vaillant colibri qui « fait sa part », au sanglier qui « fait ce qui doit être fait ». Il s’agit du seul ouvrage de Derrick Jensen traduit en français à ce jour, mais il donne fortement envie de découvrir les autres. En attendant, relisons-le.

PENDANT QUE LA PLANÈTE FLAMBE
50 gestes simples pour continuer à nier l’évidence
Derrick Jensen et Stephanie McMillan
226 pages – 18 euros
Éditions La Boîte à bulle – Collection « Contre-pied » – Anthony – Octobre 2010
www.la-boite-a-bulles.com
Publié en 2007 aux éditions Seven Stories Press (New-York)

https://bibliothequefahrenheit.blogspot ... .html#more
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Messagede bipbip » 16 Déc 2017, 21:19

La sélection BD du blog Luttes-et-ratures pour les fêtes de solstices d’hiver

Pour les fêtes de solstice d’hiver, une sélection de bandes-dessinées du blog Luttes et ratures.

L’Essai, Nicolas Debon

Jamais je n’aurai 20 ans, Jaime Martin

Homicide : Une année dans les rues de Baltimore, David Simon, Philippe Squarzoni

Kobane calling, Zerocalcare (BD reportage)

Histoire dessinée de la Guerre d’Algérie, B. Stora et S. Vassant

Jacques Prévert n’est pas un poète, Cailleaux (dessin), Bourhis (scénario)

Winston Smith (1903/1984), une vie : La biographie retrouvée, Guillaume Martinez, Christian Perrissin

Shelter market, Chantal Montellier (BD apocalyptique)

La balade nationale : Les Origines (t.1), Sylvain Venayre et Etienne Davodeau

En manif avec Mathieu Colloghan

Liens http://www.questionsdeclasses.org/?La-s ... es-d-hiver
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Messagede bipbip » 22 Déc 2017, 21:51

« Au cœur du rêve : été et automne 1936 » de Rubén Uceda

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La BD des débuts de la guerre d’Espagne : Au cœur du rêve : été et automne 1936, Rubén Uceda, Michel Matly (trad.), 2017

Durruti, Cipriano Mera, Antoine Gimenez, Garcia Oliver, Simone Weil, Soledad Estorach, Casilda la milicienne, Félix Likiniano…

Les personnages de Au cœur du rêve sont des cœurs révolutionnaires, des cœurs libertaires.

Tout au long de l’été et de l’automne 1936, ces cœurs, hommes et femmes, ont avancé par une faille inconnue de l’histoire qui aurait bien pu changer le monde. Traversés par des conflits entre les idées et les nécessités guerrières, par des euphories électriques des victoires et le cru désespoir des défaites, les cœurs de cette histoire sont les signes d’une formidable dignité, de la passion pour la liberté et la justice, du désir irréductible de construire un nouveau monde.

ISBN : 978-2-919568-95-6
218 pages illustrées en noir et blanc – Format 19 x 26 cm – 25 €

https://editions-libertaires.org/?p=1258
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Messagede bipbip » 23 Déc 2017, 20:27

LA REVUE DESSINÉE#18

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Omerta sur des décennies de contaminations radioactives chez Orange, pédagogie alternative en Seine-Saint-Denis, origine et danger de compensation écologique, développement absurde des grandes surfaces commerciales, sont au sommaire de ce nouveau numéro de La Revue dessinée.

À l’école maternelle du quartier des Grands Pêchers à Montreuil, cinq enseignantes refusent d’abdiquer et tentent d’appliquer une pédagogie inspirée de Maria Montessori en laissant chaque élève évoluer à son propre rythme, tout en impliquant les parents. Reportage sur une année scolaire où, avec des bouts de ficelles, elles vont lutter pour combattre les inégalités. Les auteurs ont su relever les scènes significatives pour donner à comprendre enjeux et difficultés.

Un système de compensation écologique, autorisé depuis 1976 mais en pleine expansion ces derniers temps, permet la destruction de la nature dans le cadre de grands travaux, par le financement de la construction d’une zone similaire pour favoriser la réinstallation des espèces chassées. Enquêtes après entretiens, les auteurs remontent à l’origine de cette dérive vers une marchandisation du vivant. Aux États-Unis, les mouvements écologiques sont nés après la parution de « Printemps silencieux » de Rachel Carson en 1962. Après le choc pétrolier de 1973, l’écologie devient « un luxe qu’on ne peut plus se permettre ». Il s’agit dès lors de réduire les normes environnementales qui augmentent les coûts de productions et de privatiser la nature « pour lui donner une visibilité économique ». C’est l’invention de la compensation, l’enclenchement d’un cercle présenté comme vertueux qui va rapidement devenir vicieux : pour protéger la nature, désormais, il faut la détruire plus !
La mise en images particulièrement synthétique de ce dossier est une prouesse qui permet de rendre accessible un fonctionnement plutôt complexe.

Les parafoudres, utilisés depuis 1931 et posés par millions sur l’ensemble des lignes téléphoniques à partir du début des années 1970 contiennent des composés radioactifs très dangereux. Les quelques enquêtes sanitaires entreprises révèlent des taux de contamination extrêmement élevés. Les directions successives des PTT, de France Télécom et d’Orange ont systématiquement étouffé ces dossiers au mépris de la santé de leurs salariés qui continuent, aujourd’hui encore, d’être exposés.

Bertrand Gobin visite un « sympathique village de Normandie » où il a grandi et où tout est à vendre. Il nous explique, chiffres à l’appui, le développement frénétique des immenses zones commerciales alors que les consommateurs les désertent. Elles peuvent se permettre d’avoir des marges nulles car ce sont les loyers des galeries marchandes qui assurent leur prospérité. Ce reportage fort renseigné permet de mesurer précisément ce que l’on subodore, exemples à l’appui (Muniez et Auchan, Nantes,…)

LA REVUE DESSINÉE#18
Collectif
228 pages – 15 euros
Éditions La Revue Dessinée – Paris – Hiver 2017-2018
https://www.larevuedessinee.fr/produit/ ... 018-hiver/

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Messagede bipbip » 23 Déc 2017, 20:53

Black Dog.

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Les rêves de Paul Nash Dave de McKean. Au travers du parcours du peintre Nach, l’œuvre d’art de Dave McKean nous plonge dans les réalités destructrices et les conséquences de la Première Guerre mondiale.

Ceci n’est pas une bande dessinée. C’est une bande hallucinée dont on ne ressort pas indemne, dont il faut partager les craintes, puis les peurs, jusqu’à la terreur de ceux qui ont eu la malchance d’avoir 20 ans en 1914 et n’en sont jamais revenus.

Qu’est-ce qu’un traumatisme de guerre ? Qu’est-ce que les hommes ont fait à la guerre pour qu’elle les fouille et les vrille au fond de leur tête, les laissant pantelant pour le restant de leur existence fracassée ? En un album aux dimensions hors normes et qui s’impose ainsi dans ce grand format, Dave McKean, artiste contemporain, rencontre les rêves de Paul Nash, jeune peintre de 25 ans en 1914, s’engageant dans l’armée britannique. Il est envoyé deux ans plus tard sur le front où il devient peintre officiel, mettant tout son art au service de la description de l’horreur, s’imposant comme un des témoins les plus connus de la première déflagration mondiale.En un vertige d’images, de coups de crayons, de tirs de peintures, de rafales de photos, de bombardement de mots, deux génies se trouvent à cent ans de distance, et se mettent à créer l’un pour l’autre, le vivant pour le mort, l’artiste d’aujourd’hui en fusion avec le peintre mort en 1946, un univers unique, onirique, dantesque pour dire l’indicible du choc qu’est la découverte du front et des cauchemars qu’il engendre. Avec une beauté rare, mais surtout grâce à un registre esthétique jouant sur le maximum des possibles de l’art graphique, Dave McKean rumine, ressasse, tourne et retourne, en rajoute, accumule, associe des photos retravaillées, des dessins flous, des têtes sorties de tableaux d’Otto Dix, des taches de sang étalées, des mers d’huile transportant des bateaux hôpitaux, des rêves de couleur verte, des radiographies envoûtantes, des insectes disproportionnés, des galets morts sur la plage et incalculables, pour aboutir chaque fois au même : un chien noir à la mâchoire effrayante. Certes, on est toujours le chien de quelqu’un, comme dit Jacques le fataliste à son maître dans le chef-d’œuvre de Diderot, mais ici l’épouvante est que la guerre vous rend le quelqu’un d’un chien.

Démon, diable, cannibale, mordant, bavant sa rage, aboyant sans fin, la guerre transforme chacun en un chien noir… jusqu’à l’hôpital psychiatrique, comme la conséquence logique du détraquement du monde et des images criardes ou douces, comme cette conversation entre deux soldats, le premier s’étonnant que l’autre ne réponde pas. Il a reçu une balle de l’autre côté du visage. Depuis quand parlait-il tout seul ? « Où est la folie ? Dans la guerre ? Dans la nature ? Au point dans mon cerveau où ces deux choses se touchent », demande l’auteur ? Ailleurs ce sont les crânes qui parlent à des vivants qui demeurent muets. Et toujours ce chien noir que l’on suit, qui vous poursuit comme un sombre destin, comme une vie de chien, ici comme une mort de chien. On l’a compris, Dave McKean a réalisé un pur chef-d’œuvre, de l’horreur il a fait une œuvre d’art. Chienne de guerre va !

Pierre Serna
historien


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Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 16:53

Rosa la rouge

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Kate Évans, auteure de bande dessinée et militante féministe signe un formidable roman graphique sur l’une des grandes figures politiques du XXe siècle, Rosa Luxemburg. Par son dessin en noir et blanc, elle nous trace d’une manière sensible la vie privée de Rosa, de son enfance en Pologne jusqu’à son assassinat en Allemagne en 1919. Mais surtout, le livre nous plonge avec intelligence dans l’évolution intellectuelle de cette grande théoricienne marxiste. Nous découvrons ou redécouvrons au fil des planches les joies et les drames de celle qui ne cessa jamais de lutter dans la société patriarcale et antisémite de l’époque pour défendre l’internationalisme pour lequel elle a combattu jusqu’à la mort. 50 pages de notes permettent d’approfondir la réflexion sans ralentir la lecture du roman graphique.

Rosa la rouge , Kate Évans, traduction Jérôme Vidal, éditions Amsterdam, septembre 2017, 224 p., 20 €.

http://www.emancipation.fr/spip.php?article1674
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Re: BD's

Messagede Lila » 26 Déc 2017, 22:23

Communardes !

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Coffret BD (3 tomes)

Des portraits de femmes racontent la Commune de Paris

Épisode sanglant, très court et dont les effets immédiats sur l’histoire sont dérisoires, la Commune de Paris conserve encore aujourd’hui, un caractère éminemment symbolique dans l’histoire des révolutions socialistes. On l’oublie mais parmi les insurgés se trouvaient des femmes.

Wilfrid Lupano raconte le destin de ces « communardes » dans une grande série historique et romanesque portée par trois dessinateurs de talent (Lucy Mazel, Anthony Jean et Xavier Fourquemin), à retrouver pour la première fois en coffret !

Vent d'Ouest - Glénat, 240 x 320 mm, 168 pages, 45 euros.

http://www.glenatbd.com/bd/communardes- ... 308555.htm
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Re: BD's

Messagede bipbip » 11 Jan 2018, 16:49

- Les 12 et 13 janvier à 18h, le Taslu vous propose deux jours de rencontre avec Wilfrid Lupano, scénariste de bande dessinée, dont « Les vieux Fourneaux » et « Un Océan d’Amour ».

Le Taslu, ZAD Notre Dame Des Landes

- Vendredi 12 janvier à 18h, Wilfrid Lupano discutera avec le groupe « Vivre à tout âge sur la zad ». Dans la série de bande dessinée « Les Vieux Fourneaux », nous suivons les périples d’une bande de vieux révolutionnaires infatigables. Avec une bonne dose d’humour, l’auteur interroge la transmission et l’héritage de cette génération, mais aussi la manière dont elle peut continuer à s’engager activement dans les luttes actuelles.

- Samedi 13 janvier à 18h, discussion avec Wilfrid Lupano autour du rapport à l’engagement politique à travers les imaginaires déployés dans ses bandes dessinées. Wilfrid Lupano puise son inspiration aussi bien dans l’actualité, l’histoire, la politique, la philosophie que les planctons. «  Les héros solitaires et leurs superpouvoirs, assoiffés de vengeance, jetés dans le monde pour combattre le mal et faire régner la justice me font peur. Je pioche au contraire dans les destinées des gens de la moyenne, de groupes le plus souvent. Ce sont les aventures que vivent ces individus qui les rendent beaux, pas ce qu’ils sont au départ.  »

https://zad.nadir.org/spip.php?article4994
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Messagede bipbip » 20 Jan 2018, 17:31

De la corne d’Afrique à la côte bretonne

Pirate malgré lui

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Rencontre à Marseille avec Thomas Azuelos, l’un des deux auteurs de la bande dessinée L’Homme aux bras de mer, parue aux éditions Futuropolis.

C’est un travail atypique de documentaire commencé par Simon », me raconte un Thomas Azuelos encore tout débraillé, installé à une table d’un rade du quartier de La Plaine. Le dessinateur parle de Simon Rochepeau, le scénariste de L’Homme aux bras de mer. Celui-ci a commencé à plancher sur le sujet en 2013, après avoir été alerté par un journaliste suivant le procès à Rennes de trois pirates somaliens. Pourquoi Rennes ? Parce que l’unité de la marine nationale qui est intervenue en 2009 sur le Tanit, voilier pris en otage au large de la Somalie, venait de Bretagne. Il s’agissait des commandos de marine de Lorient.

« Mohamed Mahamoud, le personnage principal de notre bande dessinée, était le seul a parler quelques mots de français. Et Simon a senti que ce pirate était un peu accompagné. » Le scénariste a alors rencontré ses soutiens : Maryvonne, Mina (de Un Toit pour tous, une association qui loge les réfugiés sans droit en Bretagne) et un bon avocat commis d’office. « Il lui a rendu visite en prison et en a tiré un texte littéraire, un palimpseste choral raconté par plusieurs personnages. J’ai ensuite réalisé un storyboard à partir de ses longs monologues poétiques, et on l’a envoyé aux personnages pour approbation. Même le mari de Maryvonne, Roger, a accepté. » Ce dernier n’est pourtant pas forcément bien traité dans la BD : il y incarne plutôt le beauf de l’histoire et porte le discours du français moyen. Ce qui permet de comprendre le plaidoyer.

La première partie du livre évoque l’attaque du Tanit puis la prison, tandis que la seconde phase se déroule au sein de la communauté Emmaüs de Rédéné, qui a accueilli Mohamed à sa sortie de taule. Thomas Azuelos s’y est rendu, et a aussi passé deux semaines dans la communauté Emmaüs Saint-Marcel, à Marseille, pour comprendre le recyclage et la vie des compagnons. À Rédéné, ceux-ci n’ont pas toujours été tendres avec Mohamed. C’est plus qu’une fraternité bourrue. Le racisme est parfois fort.

« Mohamed est un personnage qui glisse, emporté par les événements, d’une prison à l’autre. » Ce qui explique le choix du travail à l’aquarelle dans l’album. « Avec ma palette graphique, j’ai créé une typographie pour les textes. Je l’ai ensuite imprimée en A3, avant de la reprendre sur une table lumineuse avec un mauvais papier qui boit beaucoup. Je voulais qu’on sente la flotte. » Quelques planches sont réalisées à la plume, mais tout le travail d’Azuelos tient dans cette glissade vers le malheur.

Il a fallu un an de travail acharné au dessinateur pour boucler ces 141 pages, qui racontent aussi la naufrage d’un pays subissant les ravages du capitalisme. La Somalie et ses côtes sont devenues le déversoir des déchets toxiques du monde entier, la pêche industrielle a conduit les pêcheurs à se faire flibustiers et un tsunami a parachevé l’horreur. L’itinéraire du pirate Mohamed donne à cette histoire une couleur d’amertume, un je-ne-sais-quoi d’existence gâchée par le marché. Une histoire de bras de mère.


http://cqfd-journal.org/Pirate-malgre-lui
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Re: BD's

Messagede Lila » 20 Jan 2018, 21:34

La dessinatrice Emma n'a pas apprécié la tribune de Catherine Deneuve sur le "puritanisme"

"Oui au harcèlement s'il est mondain. Et pour la solidarité avec les autres femmes, on repassera", écrit-elle.

FÉMINISME - "Il est intéressant de constater que les femmes qui défendent ce droit à harceler sont très aisées, et ce sont les hommes de leur classe qu'elles soutiennent. Oui au harcèlement s'il est mondain. Et pour la solidarité avec les autres femmes, on repassera."

La dessinatrice Emma ne mâche pas ses mots pour réagir à la tribune d'une centaine de femmes, dont Catherine Deneuve et Catherine Millet, publiée mardi 9 janvier dans Le Monde. Selon elle, "le droit d'être harcelées" ne peut être défendu que par des femmes qui ne subissent pas réellement de harcèlement.

la suite : http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/10 ... mg00000002



Emma

Un rôle à remplir

L’année commence bien avec un petit retour de bâton antiféministe … on n’allait pas laisser les femmes s’émanciper aussi facilement n’est-ce-pas
Bon je sais pas vous, mais moi, j’ai pas prévu de me laisser faire.

à voir : https://emmaclit.com/2018/01/10/differe ... rcelement/
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Messagede Lila » 18 Fév 2018, 20:35

Le féminisme

Anne-Charlotte Husson et Thomas Mathieu

Onzième tome de la Petite bédéthèque des savoirs, collection de vulgarisation en bande dessinée lancée par le Lombard au début de l’année, ce récit historique et sociologique revient sur les grandes étapes et les concepts-clés du féminisme en décryptant sept slogans et citations (Olympe de Gouges, Simone de Beauvoir, Benoîte Groult) associés à ce mouvement. Anne-Charlotte Husson, doctorante en sciences du langage à l’université Paris 13 et animatrice du blog Genre !, s’est associée au dessinateur Thomas Mathieu, auteur du tumblr Projet Crocodiles, qui relate des témoignages liés au sexisme ordinaire et au harcèlement de rue. Leur ouvrage sortira en librairie le 7 octobre.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/vi ... j7Xz96S.99
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