Coucou, je me suis lancée dans l'écriture d'un roman de politique fiction. L'idée date de 15 ans et j'avais fait paraître deux nouvelles dans une gazette à Vincennes. Puis j'ai laissé tomber suite à des bouleversement dans ma vie.
Comme en ce moment j'arrive à une certaine sérénité, le goût d'écrire m'est revenu. Je ne prétends en aucun cas être écrivain et toute forme de critique sera bienvenue car je manque complètement de recul sur mon travail.
Je mets en ligne le premier chapitre, j'en suis au quatrième. La citation apparaîtra certainement au second chapitre par la suite, je l'ai noté pour mémoire et je n'ai pas encore trouvé celle du premier.
C'est bien sur l'histoire d'une évolution, je préfère ce mot à révolution, on finit par tourner en rond avec les révolutions.
Enfin voilà le début, dites moi si vous avez envie de lire le deuxième chapitre.
Merci, j'attends vos avis.
[quote][center]L'autre côté du miroir
Chapitre I : le contexte.[/center]
[right]« On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va. »
Christophe Colomb[/right]
[justify]Il était une fois dans une lointaine galaxie deux planètes diamétralement opposées sur le même orbite. C'étaient la Tartempie habitée par les tartempions et la Paranocardie occupée par les paranocardiaques. Ces deux peuples étaient génétiquement semblables mais le climat généra deux orientations différentes de leur histoire.
Il y avait un climat tropical avec deux saisons en Tartempie : une sèche avec des températures douces qui durait dix mois et l'autre humide et chaude pendant deux mois. La riche nature de cette planète permît à la civilisation d'évoluer tout en restant chasseur cueilleur. Lorsque la population augmenta, qu'ils se mirent à écrire, des villes se créèrent et il fallût mettre en place toute l'intendance nécessaire au bien être de chacun. Partant d'un collectivisme naturel, Ils se mirent à cultiver la terre, élever du bétail puis créèrent des industries en autogestion avec des comités locaux pour l'organisation des loisirs, de la médecine, de l'enseignement, des transports, de la propreté, de l'approvisionnement, etc. Chacun avait le droit de s'exprimer et la notion de chef n'existait pas. Tout était mis en commun. Ils n'avaient pas inventé l'outil monnaie pour les échanges car ils n'en avaient jamais eu besoin. Ils vivaient en équilibre avec leur environnement car cette culture du chasseur cueilleur leur avait enseigner l'art du partage et le respect de la nature.
Alors qu'en Paranocardie il y avait quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. La nature était aussi riche qu'en Tartempie mais la nourriture était très difficile à trouver l'hiver. Alors qu'ils n'écrivaient pas encore, ils se mirent à conserver la viande et les fruits en les faisant sécher. La peur de manquer incita quelques uns à amasser bien plus que leurs besoins au risque de laisser beaucoup d'autres dans la disette. Quand des affamés vinrent frappés à leur porte, ils les repoussèrent. Mais la faim justifiant les moyens, les affamés s'armèrent et dans cette escalade, les plus cruels se firent roi et se bâtirent des empires avec le sang de la grande majorité qui souhaitaient vivre simplement. Les rois inventèrent la monnaie pour affirmer les différences de classe en prétextant que c'était pour faciliter les échanges. Après des millénaires d'asservissement les paranocardiaques se soulevèrent et tuèrent les rois mais ils se firent avoir. Les artisans qui s'étaient embourgeoisés ne supportant plus de payer les énormes taxes imposées par ces monarques dilapidant des fortunes dans des futilités et de sinistres guerres avaient financé ces révolutions et prirent le pouvoir. Ils créèrent la société industrielle exploitant comme des esclaves les ouvriers et leurs enfants dans les usines. Il fallût encore des révolutions pour que le peuple commence à avoir des droits mais ce n'était qu'une illusion car le pouvoir restait dans la grosseur du portefeuille et comme les banques géraient la circulation de l'argent, elles prirent à leur tour le pouvoir et imposèrent la société de consommation par le contrôle médiatique et la corruption des législateurs. Dans cette folie, des pays colonisés se faisaient piller et crevaient de faim et les colonisateurs gaspillaient à outrance les dons de la nature au point de mettre en péril l'existence de la vie sur la planète.
Les tartempions n'avaient pas ces problèmes car il n'y avait pas d'état, pas de politique, pas de système financier ni de classes sociales puisqu'ils fonctionnaient en collectivité. Ils étaient beaucoup plus avancés dans les sciences et techniques et tous les citoyens bénéficiaient du meilleur. Les objets étaient systématiquement recyclés quand ils étaient caduques où irréparables et ils n'était pas rare dans un même logement de voir un ordinateur ultra puissant posé sur un magnifique meuble vieux de plusieurs siècles car les tartempions avaient horreur du gaspillage et étaient très rigoureux sur l'écologie.[/justify]