Poésie.

Re: Poésie.

Messagede bédé » 15 Aoû 2008, 16:04

hissons mous’haillons la chatt’ noire

sur le mat dressé de la nef syndicale

et vogons mais ne votons pas

grr’evons et nous les aurons

ces rejetons de patrons

familles ils ont fait des p’tits

qui se ressemblent toujours haineux

ils guerroient et se régalent

gavant le peuple endormi

grr’ave grrave grrrave rave

rave reve grr’eve

il le faut c’est une info

d’ankou la moisson

celle d’@out 14 quand dans les prés

de la france democratik

suffrage universel

mais pas universelle

a sonné le glas

dit’ ding dong

c’est a cette heure la

que le bonheur s’en est allé

la Terre a pleuré la vie perdue

de ses enfants morts pour la boucherie

en plein bonheur j’suis tombé

flamme d’@mour

dans les bras de l’inouie

bd
bédé
 

Re: Poésie.

Messagede Roro » 07 Sep 2008, 13:53

Cataclysme intellectuel


C'est la rentrée,
Ils l'ont dit à la télé.
Retour du maitre
Et des Maitres.

Encore une belle année
Pour l'endoctrinement.
Mais ça, ils le diront jamais,
Les parents.

La marmaille va apprendre
La dure loi de la compétition,
Des devoirs à rendre.
Ou comment tuer l'affection.

Ils sauront que le République,
C'est un peu comme les flics,
Très joli au début,
Moins quand tu les as au cul.

Ils sauront que le système
Est bien foutu,
Surtout pour les ventrus,
Moins pour les "je t'aime".

Ils sauront que la Françafrique
Ca fait un bail que c'est fini,
Depuis qu'il y a plus de colonies.
Faudra le dire à l'Afrique.

L'éducation nationale
C'est si délicat.
Elle est si tendre
Avec ces méchants cancres.

Les leçons s'apprennent par cœur.
Ça donne des jolis vingt
Et une place à l'Intérieur.
Tant de mots en vain.

Instituteur
Ou collaborateur ?
Répond à cette question,
Tu auras l'heure des manifestations.
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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Re: Poésie.

Messagede joe dalton » 26 Sep 2008, 20:43

petite poesie vite fait,chanson sans parole plutot!




y'a les gens,
et y'a les dirigens!

entre les 2, y'a Mr l'agent,
et aussi beaucoup d'argent!

Y'a jean valgens,
et Loïc Le Floch Prigens!

Y'a le petit vin blanc,
du coté de nogens,
et ceux qui enragens,
se saoulent au detergens!
Y'a des gens,
qui rêvent de passer petit sergens,
au sein du contingens,
du gentil dirigens!

Quand des indigens,
vont s'insugens,
le dirigens est indulgens,
Y' a rien d'urgens,

car quiest toujours grosgens,
comme par devant,
le dirigens?
Ou bien les gens?
joe dalton
 

Re: Poésie.

Messagede Roro » 03 Oct 2008, 22:43

Incompréhension

J'ai jamais compris
Le langage des abrutis.
Ce parler dur,
Celui des ordures.

Ils prétendent hiérarchiser
Notre humanité.
A croire que le blanc occidental
S'est arrêté à Néanderthal.

D'après eux, les noirs sont chômeurs
Les arabes, une bande de voleurs,
Les asiat' bons à rien
Les juifs même pas des chiens.

La putain de clique des racistes.
Ils aiment traquer les communistes
Et tirer sur les anarchistes.
Ne parlons pas de leur relents sexistes.

S'ils savaient, ces arriérés,
Comment ils me font gerber.
J'ai une putain de haine
Envers le borgne du FN.

J'adore le métissage
Et tous les brassages.
La pureté du sang ?
Aberrant !

L'humanité n'a pas besoin de ces attardés
Qui continuent la chasse aux sans-papiers.
Leurs valeurs sont d'un autre temps
J'aspire à leur anéantissement.
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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Re: Poésie.

Messagede Vilaine bureaucrate » 26 Oct 2008, 22:03

Instigateurs de l’histoire abjecte
Créateurs mythomanes des légendes
L’Histoire vous rendra gorge
Dans le labyrinthe de votre brutalité
Elle vous piégera dans ses annales
Hiroshima mon amour
Nagasaki ma douleur
Le chantre de la liberté de façade
Vous a atomisé à vie irradié
En Afrique
En Amérique du Sud
Aux Nations désunies
Partout
Je vois mourir de faim les enfants
A l’heure de vos plantureux dîners
Votre graisse me sature
A votre table bien garnie je vomis
Votre rhétorique et vos compromis
Maîtres de l’oppression
Votre démocratie en sale fanion
Au fronton de vos buildings
Slogan machinal
Ma trouille quotidienne
J’assène mon cri
Sur la table du monde assoupi
Responsable de sa passivité
Je réverbère mon cri aphone
Autour des nids de silences
Aux oreilles distraites
Par l’effet Larsen des politicards
Je foudroie
De mes yeux sans défense
Votre tyrannie coloniale
Votre antipathie raciste
Votre agression caractérisée
Votre insulte insolvable
Approuvée en G8
J’ai huit écœurements
Le pacte signé
Jusqu’au leurre pactisé
Sans le consentement des innocents
Réduits au silence atomique
Sur des déchets actifs
Respirés à ciel ouvert
Les frontières de l’ignorance
Instaurées pour borner la liberté
Les opinions définies
Selon votre conception du droit
Chacun son monde
Le votre est pourri
Le mien vous le pourrissez
Jusqu’aux racines de l’innocence
Sang enténébré des victimes
Les Pôles fondent en pleurs
La Nature se rebiffe
La lumière de l’eau
Se brouille aux désordres établis
Des contrepoids du temps
Nous avoisinons la nuit noire
Le butoir de l’impensable
Amis démunis
J’en appelle à l’union sacrée
Contre le joug des poches pleines
Contre le carcan des têtes vides
Donnons-nous la main
Pour la traversée des apparences
Pour enjamber l’indifférence
Réagissons, agissons
Mêlons nos forces dérisoires
Dans la ferveur des saisons
A légaliser le soleil mutuel
Nous couperons avec nos dents
Avec nos ongles
Avec rien
Sinon notre foi
Leur nœud coulant
Autour de notre vie
Autour de notre avenir
Celui de nos enfants
Et la planète bleue
Cette condamnée à mort…
Sauve qui peut… la terre !

l'auteur est : ® A. Bonois

Je n'aime pas les 4 derniers vers , il aurait du s'abstenir.
Vilaine bureaucrate
 
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Re: Poésie.

Messagede willio » 26 Oct 2008, 22:11

Pas mal, même si je préfère le A cerclé au R cerclé. :lol:
willio
 

Re: Poésie.

Messagede joe dalton » 26 Oct 2008, 23:47

vue qu'on peut pas parler d'autre chose, voici un petit truc, un peu pourri vu que j'ai pas le talent de raibaud


l'épicier est plus fort que toi

tu crois enfin avoir gagne,
car tu lui a refourgé en faux billet,
y te rend 9 pièces de dix franc encore plus grillé,
tu croyais que ce commerce c'était arrêté ?
Mais rien n'arrête l'épicier !

ça y est, t'y retourneras plus,
t'as trop colpi et t'es tout nu,
a 10h50 tu peux enfin t'felicité,
ce que c'est beau la sobriété.

mais 2 minute avant la fermeture,
il est tout content te voir courir vers ta biture,
l'etait meme pas en train de fermer, la blague !
il avait prevu et allait te laisser 10 minutes de rab,
l'epicier, il le sait !

parce que l'epicier c'est le plus fort !
tiens, un autre exemple encore !

tu crois tenir ta vengence,
après toutes ces thunes que t'as lâché,
après toutes ses années !
tu pensait tromper sa vigilance

grâce a un paquet de crunch,
qui rentrer tout net dans ta poche !
quand surgit son cousin,qu'a les meme moustache,

et tu peux rien dire parce que,
y connait la police,
y connait la mafia,
il est peut etre armé,
y sont plus nombreux.

a la fin,
y rigole meme avec indulgence avec toi,
parce qu"il sait que malgrés tout ça,
tu reviendras !

toi, t'aimerais bien l'envoyer se faire voire !
mais tu peux pas !
l'epicier y peut tout voir !
joe dalton
 

Re: Poésie.

Messagede Harfang » 28 Oct 2008, 21:40

Le masque

Cité aux façades d’or, brille sous le soleil d’un éclat mordoré,
Les vagues argentées de l’océan bercent la douce langueur des hommes,
De beaux jeunes gens, aux lèvres carmin arpentent d’une démarche féline,
Les rues et traverses, qui tissent de leurs pavés polis la toile de la ville.
Jeunes filles aux sourires d’anges et à la peau d’albâtre, flânent dans les parcs,
Enflammant les cœurs et les corps des jeunes poètes.
Et les masques tournent, Albâtre et Amarante,
Soie rougeoyante galbe les jambes des belles.
Parfum de cannelle et d’épices embaument les airs.
Musique gai et sensuelle au son desquelles les corps s’enlacent,
Poésies aux alexandrins trépidants qui embrasent les âmes.

Sourire triste du masque de l’ange déchu.

Dès lors que l’astre solaire se noie dans la mer de sang,
Que les paillettes et les sourires le cèdent aux ombres et aux peurs,
Les grands palais ne sont plus que des silhouettes fantomatiques,
Dont les tours et les contours sont autant de noirs menaces.
Et le masque d’or et de lumière s’enfonce dans la boue.
Derrière les portes closes et verrouillées, chacun se terre,
Ou s’oublie dans des orgies, ou l’or ourle la peau nue,
Où le vin et le sang, s’épanchent dans les coupes,
Et où les coupes humectent les lèvres et les poitrines.
Sous la clarté lunaire, l’or a prit la couleur du sang,
Dans la nuit sombre, l’unique parfum est celui de la peur.

Et sous le masque de l’ange et les parfums capiteux,
Le visage est noir et la chair est corrompue.
Et les illusions ne sont que le masque du désespoir.
Harfang
 

Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad » 05 Nov 2008, 12:27

Magnifique poème Harfang.
'Spleen'Libertad
 

Re: Poésie.

Messagede Harfang » 11 Nov 2008, 09:51

Merci Spleen Libertad.
Harfang
 

Re: Poésie.

Messagede rapsode » 14 Nov 2008, 20:01

L’ordre


Ca sent le mal, ami, quand les dieux se déchaînent
Ca sent la Palestine à New York à Bagdad
Ca sent le croissant chaud le café et la haine
Où volent des avions à l'étage des armes

Ca sent le sang séché au vent de l'ennemi
Ca sent la mer à boire un siècle à nos fenêtres
Ca sent les poings levés à hauteur d’une nuit
Ca sent l'éternité gardée comme un mensonge

Entends les gorges chaudes et les légions macabres
Déjà un rêve humain... Déjà... son cauchemar
Entends sa voix, ami, au ventre des guitares
Dans nos villes déjà souffle l'ère des larmes

Tandis que brûle un feu aux déraisons humaines
A nos armes chargées au nom d'une nation
Tandis qu'aux mains tendues les gardiens de la haine
Se fringuent de prouesses à la télévision

Entends, l'ordre des choses...
Entends... L'ordre et la cause
Entends, ... ses vérités
Entends, cette nouvelle...

Contemple un champ semé du mal qui attend
Entends ses lendemains, où le diable vient boire, à la santé de nos croyances...
Entends le livre noir de nos coupes de sang...
Entends déjà l'Olympe et l'ivresse des anges
Entends leurs chants mêlés de voiles
Et de larmes et de feux... De fer... Et d'ossements


Autre version

Silence

A cette date que tu penses.
Qui ne te panse pas
A cette fille qui danse, en marge du calendrier
A cette mort aux yeux, cent fois dans l'autobus
A ces deux mains, sans toi... Qui sèment des soleils
Et qui te font chanter
Silence !

Aux phrases à jamais que l'on ne lira pas
A cette canicule au long de son emprise
A ce mois de juillet, louche d'un temps de bise
A ce vide qui dure bavard de tes bras
Silence !

A cette mer au loin, plus loin que l'habitude
Ses coquillages au vert, au sable de ses doigts
A l’horizon voilé, venté de servitudes
Ses cartes perforées fumantes sous les toits
Silence !

A ce ciel qui baye aux vitres des vélux
A cet ordinateur qui pousse des rengaines
Ses vidéos planquées aux fenêtres linux
D’un adultère hanté, d'innocentes mains pleines
Silence !

A ces rêves d’humains drapés de cauchemars
A nos villes au sang chaud, de statues et de songes
Une haine attablée brûlante des alarmes
Et ses anges de paix qui se chargent des armes
Silence !

A tous les poings levés à hauteur d’une nuit
A cette mer à boire à la santé de nos croyances...
Au mal que l’on sème…
Aux hymnes à l’amour pour faire croire qu’on aime
Au diable qui vient boire aux murs ennemis
Silence !

La liberté volée qui brûle dans ses livres
Les mots tissés de morts aux ventres des statues
Ces mots de chair comme un violon
Jouant des notes interdites
Silence !

Ces haut-le-coeur comme un hoquet
Ces mots sans phrase… Cette musique
Son chant sublime en place chaude
Qu’un souffle long semble son cri
Silence !... Silence !... Silence !...
Modifié en dernier par rapsode le 14 Nov 2008, 20:19, modifié 1 fois.
rapsode
 

Re: Poésie.

Messagede rapsode » 14 Nov 2008, 20:04

Que tes larmes sont belles !



Croirais-tu seulement l’étrangeté du mal…
Celui qui vit de l’autre, celui qui vit que pour ton bien
Croirais-tu la faiblesse, celle qu’on t’offre nuit et jour, en million de couleurs.
Celles des arbres morts, que tu regardes près du feu, l’âtre de la télévision
Croirais-tu seulement, qu’il faut que je te dise…Que tes larmes sont belles !

Et ces amis que tu reçois, pour réchauffer tous les silences
Leurs traîtres mots qui se confondent à ceux qui te font rire, quand tu te sers à boire
Cette amitié qui te rassure au-delà de ses phrases…
Celle d’avoir comme elle, suffisamment pleuré
Le croirais-tu, alors, l’étrangeté du tout, celle fondue en toi

Cette belle arme douce, qui pourtant te fait vivre…
Et celles des grimaces ! Le croirais-tu encore ?

A toi, qui ne vois pas… A toi, qui ne sais pas !
A toi, qui ne crois pas, à ces chambres glacées d’un impossible rêve
Toi, qui pour avancer, inventes la rumeur, du temps qui recommence !

Toi, de tous les néants, toi de tous les venins…
Avec tous les déserts, les chemins rocailleux
Les portes sans issues, avortées de questions

Toi qui sais des moments, à lire au fond des yeux, les blessures du cœur…
Toi d’un autre langage et de suaves pitances
Qu’un monde ne sait pas…
Qu’un monde n’entend pas…
Un monde comme des peurs…

Et si je te disais, que le mot liberté, fracasse tous les murs...
Le croirais-tu vraiment ?

Et si les murs ne l’entendaient pas ?
Et si les murs ne s’entendaient pas ?
Le croirais-tu vraiment, qu’un seul mot d’amour, efface chaque mur et qu’un autre l’entende ?
Croirais-tu seulement, qu’il faut que je te dise… Que tes larmes sont belles ?

Faut-il que je te dise, l’étrangeté de moi ?
Faut-il que je te dise "Plus rien ne me fait mal" ?
J’ai remplis tous les verres…
« Aux armes mes amis !!! »

Faut-il que je te dise
La peur de te faire mal ?
Mais toi ! Le croirais-tu ?

Faut-il te l’entendre dire…
Que mes larmes étaient belles ?
rapsode
 

Re: Poésie.

Messagede rapsode » 14 Nov 2008, 20:06

Ta ville


Tu n’es pas seul au monde à te prétendre humain aux portes de nos villes fermées de l’intérieur…
Les gens de mauvais genre sont des mutants d’ailleurs…

Tu n’es pas seul au siècle à vendre l’incroyable, tes mains libres et de sang, tes regards de légende, de voleurs et de honte, à nos anges de paix…

Les navires de banlieue ont percé tous les ports des accents ironiques
Les saillies de leurs mots calculés sur la haine

Les sous sols dans nos villes sont des ventres à tickets
Avaleurs d’anonymes
Propriétaires de chiens muselés sur contrat
L’arme conventionnelle des républiques et des lois

Ici les étrangers ont des rêves à revoirs
Ici tous les trésors dorment dans les pénates… Leurs volets sont fermés

Dors-tu mieux maintenant à l’auberge du ciel, le cœur comme une borne, berceau de tes orgasmes et des voilures, à l’alpine frontière de ton unique Europe ?
Tu la vois bien ta ville, nouvelle, tout de bleu ?
Ta ville parnassienne aux fronts de malvoyants… Ses préaux de faciès, gardienne des cécités...

Regarde-là ta ville... Au fond de nos bastilles, te garder la vie belle
Regarde-la ta ville... Et des faces cachées d’indigences indignes
Regarde-là ta ville... Etrange d’ironies… "Comme elle a de l’allure !"
Regarde-là ta ville ! Comme la vie, comme si elle était belle
rapsode
 

Re: Poésie.

Messagede 'Spleen'Libertad » 27 Nov 2008, 21:52

Une goutte tombe, la vie s’arrête,
Au coin de la rue, la folie guette.
Plus rien n’a d’vie, plus rien n’a d’sens,
Je n’fais corps qu’avec le silence.

Un pâle cri transperce la nuit,
Sous la pluie froide, mon âme gémit ;
Elle hurle, perdue, emprisonnée,
Ne sachant plus quand elle est née.

Dans le miroir, un chat se regarde,
Cherchant à savoir qui il est,
C’est dans ses yeux qu’il me tarde,
De trouver mon triste reflet.

Les gens se droguent à l’ignorance,
Ingurgitant de fausses sciences,
Tombant lentement dans la folie,
Je souffre et meurt dans l’oubli.

Le ciel verse ses dernières larmes,
Gris et triste d’une prison sombre ;
Celle où agonise mon âme,
Parmi la foule, restant dans l’ombre.

Encore un soir de solitude,
Dans le mépris des habitudes,
L’horloge tourne, lentement
Imitant chaque battement
D’un cœur malade qui s’étouffe
D’une infinie chute qu’est ce gouffre.
'Spleen'Libertad
 

Re: Poésie.

Messagede joe dalton » 04 Fév 2009, 23:59

La vie, c’est vraiment une infecte piquette bon marché !
Fut un temps, ou j’arrivais à m’en satisfaire. Mais l’ivresse a vite fait place à l’habitude, et maintenant je passe le plus clair de mon temps à la gerber !
Et dans mes degueulis, je vois des restes de passions que l’aigreur a rendus méconnaissables, des rêves d’enfants défigurés par la bile, des bouts d’espoirs avarié avant même d’avoir été ingurgités !
Et quand je ne vomi pas, ce sont ces cauchemars épouvantables, et cette perpétuelle gueule de bois !
La vie c’est une infâme vinasse dans une bouteille en plastique ! Personne ne peut vraiment la partager ; une fois finie, n’étant pas consignée, elle ira directement à la décharge pour y être incinérer !
Et l’on ose me reprocher d’avoir parfois le vin mauvais ! Mais je défie quiconque avec la même gnole de ne pas voir la vie en syrose !
M’enfin, c’est maintenant le fond de la bouteille ! C’est le plus degueulasse, mais âpres, je pourrais dormir en paix !
joe dalton
 

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